Catégorie : LA UNE

  • SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 fév (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie dans une collision survenue ce vendredi entre deux voitures sur l’autoroute Ila Touba, dans les environs de Khombole, a appris l’APS des sapeurs-pompiers.

    Deux véhicules particuliers sont entrés en collision sur cette autoroute reliant Dakar à Touba, vers 13 heures.

    Les sapeurs-pompiers de Khombole qui sont intervenus, ont trouvé sur les lieux de l’accident, cinq corps sans vie et un blessé.

    Les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital de Diourbel.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Alima « Suppo » : les prévenus condamnés à des peines de deux ans à six mois de prison ferme et au paiement d’amendes

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Alima « Suppo » : les prévenus condamnés à des peines de deux ans à six mois de prison ferme et au paiement d’amendes

    Dakar , 7 fev (APS) – Les prévenus dans l’affaire dite ‘’Alima suppo’’, du nom de la dame qui proposait en vente sur les réseaux sociaux des pommades et des suppositoires supposés grossir les fesses, ont écopé, vendredi, de peines de prison ferme allant de deux ans à six mois et d’amendes de 200 à 500 mille francs CFA, a constaté l’APS.

    Dans son verdict, le juge du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a condamné la principale accusée, Alima Fall dite ‘’Alima Suppo’’ et Maty Mbaye à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, et une amende de 500 mille francs CFA.

    Haoussou Ndiaye, quant à elle, écope d’une peine de 2 ans de prison dont 3 mois ferme et d’une amende de 500 mille francs.

    Les autres prévenus, Seynabou Gassama, Bintou Diop, Pape Guéye, Moussou Gassama, ont été condamnés à 2 ans de prison, dont un mois ferme, et à payer chacun une amende de 200 mille francs CFA.

    Alima Fall et compagnie étaient poursuivies pour des faits d’association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, vente illégale de produits pharmaceutiques, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction, administration de substance nuisible à la santé publique.

    Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a déclaré tous les prévenus coupables de fabrication, mis en vente sans autorisation préalable de produits pharmaceutiques, mise en danger de la vie d’autrui.

    Ils ont été relaxés des faits d’exercice illégal de la profession de pharmacien, d’usurpation de fonction, d’administration de substances nuisibles à la santé publique, de publicité illégale de produits pharmaceutiques.

    Dans son délibéré, le juge a ordonné la confiscation et la destruction des pommades saisis dans la boutique d’Alima Fall et des médicaments et compléments alimentaires saisis sur Maty Mbaye et Haoussou Ndiaye.

    Le tribunal a, en outre, condamné les prévenus à payer le franc symbolique à SOS consommateurs et à l’Ordre des Médecins du Sénégal, qui s’étaient constitués parties civiles.

    Il a également mis avant le dépens à la charge et fixé la durée de la contrainte par corps au maximum.

    CMS/ABB/OID/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / L’acculturation à l’IA, remède contre de potentielles expérimentations inadaptées (spécialiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / L’acculturation à l’IA, remède contre de potentielles expérimentations inadaptées (spécialiste)

    Dakar, 7 fév (APS) – L’acculturation à l’intelligence artificielle (IA) peut permettre aux pays africains de faire face à toute tentative d’expérimentation non réglementaire de cette nouvelle technologie sur le continent, a soutenu le président de l’Association sénégalaise pour l’intelligence artificielle (ASIA).

    « Le constat que nous avons est que la plupart des dirigeants des pays africains n’ont pas une réelle conscience des opportunités offertes par l’IA. Il faut donc les acculturer par rapport à l’IA, les convaincre réellement de l’intérêt et de la nécessité pour chaque pays africain d’embrasser cette technologie et de mettre en place des actions concrètes pour la maitriser dans toute sa chaine de valeur », a dit Seydina Moussa Ndiaye.

    « Imaginez, par exemple, que l’on veuille tester de nouvelles molécules ou bien qu’on veuille expérimenter de nouvelles procédures alliant nanotechnologie et IA, l’endroit le plus favorable serait là où le cadre réglementaire ou les dispositifs de contrôle ne sont pas assez mûrs. L’Afrique est donc très exposée de ce point de vue », a-t-il ajouté dans un entretien avec le magazine Vitrine de l’APS, dont le prochain numéro porte sur l’éducation.

    Selon cet expert en IA, enseignant-chercheur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, la quatrième révolution industrielle ne concerne pas seulement le développement fulgurant de l’IA, elle coïncide aussi avec la maturité d’autres technologies comme la nanotechnologie, la biotechnologie, l’Internet des objets, l’impression 3D et d’autres technologies de pointe.

    Seydina Moussa Ndiaye affirme que dans un tel contexte guidé par la convergence des technologies pour la résolution des problèmes de l’humanité, il n’est pas exclu de voir de plus en plus des recherches orientées vers la combinaison de ces différentes technologies.

    Aussi devient-il nécessaire de « passer par une phase d’expérimentation » dans le processus de découverte de nouvelles approches, surtout que depuis la pandémie de la COVID-19, « l’utilisation de l’IA dans la recherche est de plus en plus valorisée ».

    M. Ndiaye a insisté sur l’urgence, pour les pays africains, de participer activement aux différentes discussions internationales sur la gouvernance de l’IA, estimant que « le principal levier est la prise de conscience des décideurs politiques au niveau africain ».

    « Le gros goulot d’étranglement est en effet au niveau des pouvoirs publics et au niveau le plus haut, car certaines décisions stratégiques ne peuvent se faire qu’à ce niveau-là et tous les autres leviers dépendront de ce levier », a-t-il insisté.

    Seydina Moussa Ndiaye est le seul Sénégalais coopté parmi les 38 experts du comité consultatif de haut niveau sur l’IA mis en place par le secrétaire général des Nations unies et qui a proposé plusieurs recommandations contenues dans un rapport datant de septembre 2024.

    MF/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-FINANCES / La notation financière, le ‘’quasi-régulateur’’ au cœur du fonctionnement des marchés financiers

    SENEGAL-FINANCES / La notation financière, le ‘’quasi-régulateur’’ au cœur du fonctionnement des marchés financiers

    Dakar, 7 fév (APS)– Le vocabulaire de la notation financière est largement utilisé pour parler de l’économie sénégalaise depuis octobre dernier, à la suite de la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement du pays pour la période 2019-2023.

    La baisse de la note financière du Sénégal – ou la dégradation de sa note souveraine – est survenue à la suite d’un audit des finances publiques dont les résultats préliminaires ont été communiqués à la presse par des membres du gouvernement, le 26 septembre 2024.

    ‘’Dans la gouvernance mondiale, il y a des institutions internationales qui mettent en place des critères de convergence. On peut citer la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Elles fixent un niveau d’endettement’’, a expliqué à l’APS l’économiste Meïssa Babou, enseignant-chercheur à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

    Comprendre le principe de la notation

    Le montant de la dette des pays membres ou partenaires de ces institutions ne doit pas dépasser 70 % de leur produit intérieur brut.

    Selon M. Babou, le déficit budgétaire des pays partenaires de la Banque mondiale, du FMI ou de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ne doit pas dépasser 3 % du produit intérieur brut. C’est l’un des critères de convergence fixés par ces institutions pour mesurer les performances économiques et financières des pays membres.

    ‘’Presque tous les pays du monde ont dépassé ces seuils’’, observe Meïssa Babou, tout en précisant que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, les deux principales institutions multilatérales du monde, ne sont pas chargées d’attribuer des notes aux États.

    Ces institutions font confiance à des cabinets chargés de la notation des États.

    ‘’Si l’un de ces cabinets écrit que le Sénégal n’est plus un pays sûr et lui attribue la note C ou D, au lieu de A ou A+, le pays […] ne pourra plus emprunter comme il le souhaite. Ceux qui doivent prêter de l’argent au pays noté de la sorte s’en tiennent à ce que dit le cabinet et se mettent à lui appliquer des taux d’intérêt extrêmement élevés’’, explique M. Babou.

    ‘’Quand votre note est dégradée, vous perdez la confiance du monde, celle des marchés financiers surtout’’, signale l’enseignant-chercheur de l’UCAD.

    L’UMOA-Titres, l’agence chargée de la gestion et de la promotion des titres publics des pays de l’UEMOA, cite ‘’la réduction de l’asymétrie d’information’’ sur le marché financier parmi les avantages de la notation. Cette réduction est avantageuse dans la mesure où elle fournit des informations aux acteurs du marché financier.

    Comment lit-on la notation ?

    Selon le site d’information spécialisé La finance pour tous, chaque agence de notation possède son système d’évaluation ou d’attribution des notes, lesquelles varient entre A, qui est le risque d’insolvabilité le plus faible, et D, qui est synonyme d’arrêt de toute activité et de mise en liquidation pour toute entité ainsi notée. Il existe, donc, des échelons intermédiaires entre A et D.

    Les notes peuvent être accompagnées des signes arithmétiques + et –, des chiffres 1 ou 2 également, selon le même site d’information. Généralement, ‘’plus la note est élevée, plus le risque est faible’’, explique-t-il.

    Selon un document de l’UMOA-Titres consulté par l’APS, la notation d’un État s’effectue à la suite d’une analyse essentiellement basée sur le niveau de solidité et de stabilité de ses institutions, le niveau d’efficacité de sa gouvernance et l’ampleur de son solde budgétaire.

    La notation dépend également du niveau des revenus, de la croissance économique, ainsi que de ‘’la solidité et [de] la résilience des positions extérieures’’.

    L’UMOA-Titres, dont la vocation est d’aider les États membres à ‘’mobiliser sur les marchés de capitaux les ressources nécessaires au financement de leur politique de développement économique, à des coûts maîtrisés’’, distingue deux ‘’grands types de note’’, selon la période d’évaluation du risque de crédit.

    Il s’agit des notes à long terme et des notes à court terme. La première catégorie sert à évaluer le risque de crédit pendant une période supérieure ou égale à douze mois. Les notes à court terme sont utilisées pour mesurer la capacité et la volonté de l’émetteur à honorer ses engagements financiers, pendant une durée inférieure à douze mois.

    Les critères pris en compte dans une notation financière

    Selon le site de La finance pour tous, une note publiée évoque en même temps l’évolution qu’il puisse y avoir durant sa période de validité. On parle, dès lors, d’une perspective positive (amélioration possible de la note), stable (pas d’évolution possible de la note) ou négative (dégradation possible de la note).

    Apparue aux États-Unis d’Amérique vers 1909, la notation financière va connaître, à partir des années 1970, un développement accéléré. ‘’Progressivement, la notation s’est vu attribuer un rôle de ‘quasi-régulateur’, qui la place au cœur du fonctionnement des marchés financiers’’, peut-on lire dans une étude publiée en 2012 par le think tank Institut Montagne.

    Dans ce rapport intitulé Remettre la notation financière à sa juste place, les auteurs constatent que ‘’l’action des agences de notation présente plusieurs limites’’. Ils citent notamment l’incapacité des agences ‘’à prévoir les principales crises de dette’’. Ils déplorent également ‘’leur tendance à ‘surréagir’ une fois que la crise est avérée. ‘’Pour s’en convaincre, il faut examiner l’évolution des notations au cours de la Grande Dépression et de la débâcle financière des années 2007-2011’’, peut-on lire dans le texte.

    Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch sont les agences internationales les plus en vue dans la notation. Aux côtés de ces trois agences américaines, la chinoise Dagong se fraye un chemin depuis quelques années.

    La notation ou la philosophie d’une opinion

    Le site La Finance pour tous évoque le ‘’pouvoir considérable’’ des agences de notation en soulignant que ‘’les titres moins bien notés présentent des risques et, donc, des taux d’intérêt plus élevés’’.

    ‘’Le pouvoir de la notation est d’autant plus considérable qu’elle est devenue une norme utilisée par les régulateurs, alors que les agences de notation soulignent elles-mêmes qu’elles ne font qu’émettre des opinions’’, lit-on sur ce site spécialisé.

    Il signale que des juridictions américaines considèrent les agences de notation comme des ‘’journalistes’’ qu’il n’est pas possible de poursuivre en justice en raison du premier amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique, qui garantit le droit de la libre expression.

    Meïssa Babou relève, à ce sujet, une certaine ‘’complicité’’ des principaux acteurs de la gouvernance mondiale – les plus grandes institutions financières multilatérales – avec les agences de notation.

    En raison de cette complicité, ‘’le Sénégal subit positivement et négativement les considérations de ces notations’’, observe M. Babou.

    L’économiste sénégalais constate que ces agences basées à New York et à Londres, pour la plupart, ‘’ne mettent pas forcément les pieds dans nos pays’’. À la différence des agences de notation internationales, celles basées en dehors du continent, les agences de notation régionales implantées dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine connaissent bien les réalités de nos États, selon UMOA-Titres.

    Les secondes savent mieux que les premières faire ressortir les hétérogénéités des économies de l’UEMOA, selon cette agence ouest-africaine.

    Des approches objectives

    UMOA-Titres estime que la présence d’une agence de notation dans les pays qu’elle est censée évaluer lui donne l’avantage de bien prendre en compte les paramètres qualificatifs liés à l’environnement sociopolitique, économique et culturel.

    C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Union africaine (UA) a entrepris en 2022, sous la présidence tournante du Sénégal, de créer une agence de notation continentale, celles d’Europe ou des États-Unis étant de plus en plus contestées en Afrique.

    L’agence de notation africaine devait voir le jour en 2024, mais les dirigeants du continent ont décidé, par la suite, de la mettre sur pied cette année.

    Selon l’UA, le coût du crédit est toujours plus élevé pour les pays africains en raison des notes qui leur sont attribuées par les agences de notation d’Amérique ou d’Europe.

    Dans un rapport publié en 2023, le Programme des Nations pour le développement (PNUD) estimait que des approches plus objectives des agences de notation devraient permettre d’économiser près de 75 milliards de dollars américains à l’ensemble des pays notés en Afrique. Cette somme représente 80 % des besoins annuels d’investissements du continent, selon le PNUD.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Résorption des abris provisoires : vers la signature d’une convention entre les ministères de l’Éducation et des Forces armées (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Résorption des abris provisoires : vers la signature d’une convention entre les ministères de l’Éducation et des Forces armées (ministre)

    Dakar, 7 fév (APS) – Le ministère de l’Éducation nationale va signer « prochainement » un partenariat avec celui des Forces armées pour la résorption des abris provisoires, qui servent de salles de classe dans certaines localités du pays, annonce Moustapha Guirassy dans une interview accordée au prochain numéro du magazine Vitrine de l’Agence de presse sénégalaise.

    « Très prochainement, dans les prochains jours, nous allons signer une convention avec les Forces armées pour justement la résorption des abris provisoires en mettant à contribution le Génie civil militaire », a dit le ministre de l’Education nationale.

    Il a fait état d’un problème de planification dans ce domaine, surtout avec la poussée démographique, qui amène certains villages ou localités reculées à recourir à la construction d’abris provisoires en attendant la construction d’écoles.

    « Bien sûr, on va vers la résorption, mais il sera difficile d’avoir zéro abri provisoire dans la mesure où si on ne règle pas la question de la planification qui doit être corrélée avec celle de  la démographie, il y a certains qui vont toujours s’empresser dans la construction d’abris provisoires », a souligné Moustapha Guirassy.

    Il a assuré que le département ministériel dont il a la charge va s’orienter vers « des actions vigoureuses » pour résoudre ce problème grâce à un partenariat avec l’armée qui a été d’un grand appui dans le passé pour la gestion des inondations des salles de classe et qui a permis l’effectivité de la rentrée scolaire 2024-2025.

    Lors du Conseil des ministres du 2 octobre 2024, le chef de l’Etat avait annoncé le lancement, dans les meilleurs délais, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires et de réhabilitation des établissements scolaires.

    A la suite de cela, le Premier ministre Ousmane Sonko, dans sa déclaration de politique générale prononcée le 27 décembre dernier, avait annoncé que tous les abris provisoires seront résorbés d’ici à 2029.

    Le dernier recensement de décembre 2024 fait état de 7 222 abris provisoires sur tout le territoire national.

    Dans l’entretien qu’il a accordé à Vitrine, le ministre de l’Éducation a également abordé la question de la qualité des infrastructures scolaires, invitant le secteur privé national à un « sursaut de patriotisme, de valeur, d’éthique, de loyauté et de professionnalisme » dans la construction et la gestion des ouvrages, qui remplaceront les abris provisoires.

    MF/FKS/ABB/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-AGENDA / Ligue 1 : déplacement périlleux pour Gorée à Rufisque

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-AGENDA / Ligue 1 : déplacement périlleux pour Gorée à Rufisque

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Union sportive de Gorée, leader de la ligue 1 de football, va effectuer un déplacement périlleux dimanche au Stade Ngalandou Diouf de Rufisque, pour affronter AJEL, en match comptant pour la 14ème journée du championnat.

    L’US Gorée a vu son avance sur ses poursuivants fondre après deux nuls consécutifs au cours des précédentes journées.

    Avec un total de 28 points au compteur, les insulaires sont dans l’obligation de ramener un résultat positif de leur déplacement à Rufisque, sous peine de voir le Jaraaf, leur dauphin, les talonner un peu plus près.

    Le promu, l’AJEL de Rufisque, qui compte 16 points, se doit de réagir pour se rapprocher du haut du tableau, après avoir été battue par la Linguère de Saint-Louis, lundi, ce qui rend la tâche des Rufisquois d’autant plus hardie face au leader.

    Le Jaraaf va scruter de près la rencontre AJEL-Gorée, en espérant un faux pas des insulaires.

    Les Médinois, dans une bonne dynamique avec trois victoires d’affilée en championnat, vont se déplacer à Diourbel pour jouer la SONACOS pour continuer leur bonne lancée.

    Le Jaraaf, avec un match en moins, se trouve distancé par le leader de trois points.

    La SONACOS, de son côté, va tenter de renouer avec la victoire à domicile pour s’éloigner de la zone rouge.

    Voici le programme de la 14ème journée :

    HLM Dakar-AS Pikine, Jamono Fatick-Génération Foot, Oslo FA-Linguère, Guédiawaye FC-Casa Sports, AJEL-US Gorée, US Ouakam-Teungueth FC, Sonacos-Jaraaf.

    BHC/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle liste des médias reconnus, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle liste des médias reconnus, un des sujets en exergue

    Dakar, 7 fév (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite d’une variété sujets dont la question de la régulation de la presse, avec la publication, la veille, d’une liste des médias reconnus par l’Etat à travers le ministère de la Communication et de l’Economie numérique.

    « Deux mois après une première liste qui adoubait 112 médias, le ministère de la Communication et de l’Economie numérique est allé au bout de son exercice de régulation du secteur de la presse », en publiant une nouvelle liste, renseigne le journal Le Quotidien.

    Il ressort de ce travail que sur 639 médias déclarés, 258 sont conformes aux dispositions du code de la presse, 380 ne respectant « toujours pas les dispositions nécessaires », précise le quotidien Le Soleil.

    Vox Populi reprend la même information et parle de 40,5% de médias conformes, à savoir « 26 télévisions, 30 radios commerciales, 102 radios communautaires, 28 journaux de la presse écrite, 48 médias de presse en ligne, 22 web TV ».

    Le CDEPS et APPEL contre « la validation ‘de la racaille’ ».

    Selon cette publication, « les récalcitrants » s’exposent à de sanctions telles que le blocage des sites web et web TV, le retrait de fréquence et de licence et même à des poursuites judiciaires. « Un second niveau de contrôle sera entrepris avant la distribution » du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP), signale le journal.

    Source A rappelle que la proclamation de la première liste avait suscité des contestations de la part des médias recalés ou non encore déclarés. Un délai de 72 heures avait été accordé pour toute réclamation ou nouvelle soumission.

    « A la suite de ce délai, 307 nouveaux médias se sont déclarés. Ce qui donne un cumul de 689 unités », ajoute ce quotidien, en signalant que l’inspection du travail et le Conseil national de régulation des médias (CNRA) avaient été mis à contribution pour effectuer des vérifications additionnelles.

    Walfquotidien note que la nouvelle liste publiée par les autorités sur les médias reconnus par l’Etat n’agrée pas tous les acteurs de la presse, ajoutant que le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) et l’association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL), par exemple, « rognent contre la validation ‘de la racaille’ ».

    « Diomaye demande aux enseignants d’épouser sa vision »

     »Malgré les critiques, attaques et autres contestations, le ministre chargé de la Communication fonce dans sa volonté d’exiger » de toutes les entreprises de presse exerçant au Sénégal, « le respect de la réglementation » en vigueur. « Ce qui, du reste, était une exigence phare des assises nationales de la presse », relève le quotidien Enquête.

    Pour le reste, l’anniversaire du décès de l’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop, disparu il y a de cela 39 ans,  fait la une de quelques quotidiens dont L’As, qui titre : « Cheikh Anta, l’immortel ». Le quotidien Enquête, de son côté, affiche :  »L’héritage vivant de Cheikh Anta ».

    « De la science à la médecine, les fils de Cheikh Anta Diop incarnent la rigueur et l’engagement de leur père », écrit la même publication, non sans faire observer que « 39 ans après sa disparition, le combat de Cheikh Anta Diop pour l’unité et la dignité africaine continue ».

    Le Soleil s’intéresse au Grand Prix du chef de l’Etat pour l’enseignant, remis jeudi à Dakar, à l’occasion d’une cérémonie solennelle présidée par Bassirou Diomaye Faye . « Des lauriers aux enseignants », affiche le journal, avant de reprendre sur la même page des propos du chef de l’Etat.

    « Personne n’est mieux indiqué que vous, enseignantes et enseignants, pour incarner l’œuvre salvatrice, patriotique et citoyenne de Jub Jubbal Jubbanti […] », c’est-à-dire de redressement national, a lancé le président  Faye aux acteurs de l’enseignement. « Diomaye demande aux enseignants d’épouser sa vision », souligne le quotidien L’As, pendant que Sud Quotidien note que le président Faye a évoqué, comme  »un impératif majeur », la question de la revalorisation de la fonction enseignante.

    BK/SMD

  • SÉNÉGAL-MÉDIAS-REGULATION / 258 médias officiellement reconnus conformes aux dispositions du code de la presse

    SÉNÉGAL-MÉDIAS-REGULATION / 258 médias officiellement reconnus conformes aux dispositions du code de la presse

    Dakar, 6 fev (APS) – Le directeur de la communication, Habibou Dia, a rendu publique, jeudi, lors d’une conférence de presse, une liste de 258 médias officiellement reconnus par l’Etat en conformité avec les dispositions du code la presse.

    Il s’agit de 26 télévisons, 28 quotidiens, 30 radios commerciales, 102 radios communautaires, 22 web télés et 48 médias en ligne.

    La publication de cette nouvelle liste fait suite à une précédente rendue publique en décembre dernier, dans laquelle figuraient 112 médias retenus après une soumission de dossiers sur la plateforme Déclaration médias du Sénégal (DMS), créée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.  

    La proclamation de la première liste avait donné lieu à des contestations de la part des médias recalés ou non encore déclarés, qui disposaient d’un délai de72 heures pour porter des réclamations ou soumettre leurs dossiers.

    A l’expiration de ce délai, 307 nouvelles déclarations avaient été effectuées, avait signalé le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui s’était attaché les services de l’Inspection du travail et du Conseil national de régulation des médias (CNRA) pour des ‘’vérifications additionnelles’’.  

    Ce travail a donné lieu à la publication de la nouvelle liste de 258 médias reconnus conformes aux dispositions du Code de la presse.

    Lors de sa conférence de presse, le directeur de la Communication a par ailleurs précisé que 639 médias ont déposé leurs dossiers et que 381 n’étaient pas conformes aux dispositions du Code de la presse.

    ‘’Les médias qui refusent de se conformer et qui continuent de diffuser tomberont sous le coup de la loi. Ils encourent des sanctions allant jusqu’au retrait de leur signaux ou fréquence’’, a averti Habibou Dia.

    CMS/ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les enseignants appelés à être les sentinelles du nouveau modèle éducatif

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les enseignants appelés à être les sentinelles du nouveau modèle éducatif

    Dakar, 6 fév (APS) –  Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a invité, jeudi, à Dakar, les enseignants à être les sentinelles du nouveau modèle éducatif sénégalais en cours d’élaboration sous son magistère, pour « bâtir une société à la hauteur des défis de notre temps et de l’avenir ».

    Les enseignants faisant partie des « plus prestigieux fonctionnaires » du Sénégal, pour atteindre les objectifs du nouveau référentiel des politiques publiques « Sénégal 2050, agenda national de transformation », il faut, dit-il, nécessairement passer par la réforme du système éducatif.

    L’objectif attendu de cette réforme est d’arriver à « une société éducative transformatrice » avec les enseignants comme « sentinelles pour un capital humain de qualité », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’enseignant.

    « Les enseignants se trouvent donc à l’avant-garde de ce chantier en tant que garant de la qualité de l’éducation et de la préparation de notre jeunesse à un monde de perpétuelles mutations », a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Il s’agit, pour le chef de l’Etat, de « bâtir une société éducative dans laquelle toutes les composantes se reconnaissent et contribuent à la formation d’un Sénégalais enraciné dans ses valeurs civilisationnelles fortes, tout en étant aptes à relever les défis du présent et de l’avenir d’une humanité en mutation continue et accélérée ».

    « Qui mieux que vous, qui portez la lourde responsabilité de forger les consciences citoyennes de demain, pour insuffler aux générations futures les principes de droiture, de propriété et d’exemplarité », a-t-il insisté devant les représentants des différentes familles d’acteurs de l’éducation.

    Il a reconnu que les charges et responsabilités des enseignants sont appelés à augmenter dans le contexte de transformation du système éducatif en cours.

    Une transformation portée par plusieurs initiatives dont la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), l’introduction des langues nationales à l’école comme langue d’enseignement grâce au Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS).

    Le chef de l’Etat a de même cité l’apprentissage de l’anglais dès le préscolaire et l’élémentaire, l’intégration des technologies de l’information et de la communication et à terme, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les pratiques pédagogiques.

    Dans cette dynamique de transformation du système éducatif en « société éducative », « la valorisation de la fonction enseignante s’impose comme un impératif majeur et un levier stratégique au cœur de l’agenda national de transformation tel qu’il est inscrit dans la vision Sénégal 2050 », a souligné le président Faye.

    Bassirou Diomaye Faye a rappelé que l’instauration du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant, « illustre la volonté de magnifier l’apport multiforme et ô combien décisif de la corporation enseignante dans l’œuvre de construction nationale ».

    « Par ce prix, la nation consacre sa reconnaissance aux efforts immenses des enseignantes et enseignants partout à travers le pays », a-t-il fait valoir, en présence de représentants du corps diplomatique, gouverneurs de régions, enseignants en fonction et retraités et représentants des partenaires techniques et financiers.

    Un moment solennel et de reconnaissance « pour rendre hommage à des figures parmi les plus éminentes de la famille enseignante, des hommes et des femmes qui, chaque jour, œuvrent à forger les consciences et à éclairer notre chemin vers le progrès », a relevé le chef de l’Etat.

    Pour cette troisième édition, c’est l’enseignant Bara Mbengue, professeur de lettres, d’histoire et de géographie au collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga commune qui a remporté le Grand Prix du chef de l’Etat. Une récompense en même temps qu’il a été élevé au grade de Chevalier de l’Ordre national du Lion.

    AN/ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant

    SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant

    Dakar, 6 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé vers 10 h 30 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye-Coumba Rose, pour la cérémonie officielle de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant.

    La cérémonie se tient en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement, des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile et d’associations de parents d’élèves.

    Cette année, six enseignants ont été présélectionnés pour cette distinction.

    Il s’agit d’Ousmane Dabo, instituteur à l’école Moussa-Barry de Ziguinchor (sud), d’Ibrahima Barry Gassama, de l’école Amadou-Diagne de Dakar, d’Abdou Khadre Djalani Gazal, enseignant à l’école de Santhiaba-Sud, à Louga (nord), de Momakh Kébé, professeur au lycée de Diagane Barka, dans la région de Fatick (centre).

    Amadou Lamine Mané, enseignant au lycée de Nguidilé, dans la région de Louga, et Bara Mbengue, en poste dans un collège d’enseignement moyen de la commune de Louga, sont également présélectionnés.

    Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant récompense « l’engagement et le travail remarquable d’un enseignant qui se distingue par sa contribution à l’amélioration de la qualité de l’éducation au Sénégal », affirme le ministère de l’Éducation nationale.

    Le lauréat est récompensé aussi pour ses « qualités humaines et professionnelles », son « dévouement au travail » et son « exemplarité dans l’exercice de son métier ».

    « Son comportement au sein de la communauté mérite d’être loué et porté à la connaissance de tous », ajoute le ministère.

    AN/ADL/FKS/ESF/BK