Dakar, 4 fév (APS) – La décision de la nouvelle administration américaine de suspendre l’aide publique de son pays compte parmi les sujets les plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne dont plusieurs titres reviennent sur l’impact de cette nouvelle sur les projets de développement du Sénégal.
Selon Sud Quotidien citant le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, un projet de l’Etat du Sénégal, financé par les Etats-Unis d’Amérique, « à plus de 500 millions de dollars (plus de 300 milliards de francs CFA), fait partie du lot des programmes impactés par le gel de l’aide publique américaine décidé par Donald Trump ».
Cette décision « ne manque pas d’impacter le Sénégal », a souligné Sud Quotidien. Les « coupes sombres » décidées par le président américain concernent « de nombreux projets portant sur la santé ou le développement de l’agriculture », note le journal Le Quotidien.
Il insiste sur « le gel d’un programme américain du Millenium Challenge Account (MCA) qui concerne le financement de l’électrification, d’un montant d’environ 316 milliards FCFA (500 millions de dollars) ».
« Lutte contre le terrorisme, santé, industrie extractive, électricité…Trump chamboule tout et met plusieurs organisations – publiques et privées – dans l’embarras », fait observer le quotidien Enquête.
« Même s’il dit militer pour une politique souverainiste, le Premier ministre Ousmane Sonko regrette le blocage de près de 316 milliards de francs destinés à des programmes courants », relève Walfquotidien.
« Nous ne nous développerons jamais avec l’aide extérieure »
Source A évoque le même sujet. « Coup dur pour notre électricité », titre ce quotidien à sa une avant de rapporter des déclarations du chef du gouvernement sénégalais. « A travers l’appui sur l’électricité, explique Ousmane Sonko, nous recevions plus de 500 millions de dollars, soit plus de 319 milliards de francs CFA […] », avance-t-il.
Avec la décision prise par le président américain de suspendre le programme pour une durée de trois mois, « nous avons tout perdu […] », ajoute Ousmane Sonko. Mais le Premier ministre semble écarter dans le même temps tout fatalisme. « Nous ne nous développerons jamais avec [l’aide extérieure] », assène-t-il à la une du quotidien L’info.
Dans des propos relayés par le quotidien 24 Heures, il pointe « la nécessité de mobiliser les ressources locales, d’encourager l’industrialisation et de renforcer les capacités nationales pour ne plus dépendre des aides étrangères ».
Si l’on en croit l’économiste Pape Demba Thiam, cité par le même journal, les choses risquent de se compliquer pour « beaucoup de dirigeants-bureaucrates-politiciens occidentaux et africains », « prisonniers d’un système économique qui ne pense plus et n’a plus les moyens de se penser ».
« Un désastre pour leurs populations, parce que Donald Trump est un redoutable stratège, Ceux qui essaient de le peindre en ‘farfelu’, n’ont jamais rien compris des nouvelles dynamiques géostratégiques du 21e siècle », alerte cet économiste.
Selon Walfquotidien, les « dégâts d’une guerre commerciale » que mènerait Trump pourrait toucher également le pétrole sénégalais, d’autant que les Etats-Unis vont faire les possibles pour baisser ou faire baisser les prix des produits pétroliers dont ils sont grandement dépendants.
« Niveler les conditions d’accès à l’eau potable »
Pour le reste de l’actualité, Source A signale que la question de l’indemnisation des personnes considérées comme des victimes des violences politiques enregistrées au Sénégal entre 2021 et 2024, continue de diviser jusqu’au sein de l’Assemblée nationale.
»Indemnisation ou assistance, l’argent qui sera distribué aux ex-détenus et autres familles des personnes décédées » suite à ces violences, »divise le Parlement sénégalais », fait remarquer Source A, évoquant les »avis divergents » des députés sur la question.
L’info pointe en particulier »la charge foudroyante » du député Mbaye Dione de l’opposition, lequel »s’est joint au concert de désapprobation, en publiant un texte au vitriol. »Levée de boucliers », peut-on aussi lire, sur le même sujet, à la une du quotidien L’As.
La décision du gouvernement d’accorder une enveloppe de 5 milliards de francs CFA en guise d’assistance financières aux ex-détenus et autres victimes des manifestations politiques de la période 2021-2024 »semble souiller la loi d’amnistie souhaitée par [le Premier ministre Ousmane] Sonko et Cie », écrit L’As.
Le Soleil s’intéresse aux investissements engagés par l’Etat dans le domaine de l’hydraulique, à travers le Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, dont la deuxième phase des travaux a été lancée par le Premier ministre, hier lundi, dans le département de Kébémer.
»L’eau de l’équité », affiche le quotidien Le Soleil, selon lequel ce projet d’approvisionnement en eau »vise à niveler les conditions d’accès à l’eau potable entre le milieu rural et le milieu urbain ».
Dakar, 4 fév (APS) – La suspension de l’aide publique au développement annoncée par le président des États-Unis d’Amérique concerne un programme d’électrification mis en œuvre au Sénégal avec un financement de 318 milliards de francs CFA du gouvernement américain, a déclaré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lundi, à Fass Touré, dans la région de Louga (nord).
‘’Nous ne pouvons pas continuer à dépendre de l’aide étrangère. Avant-hier, le nouveau président américain a annoncé une suspension de tous les programmes d’aide au développement des États-Unis en faveur des pays pauvres, pour une durée de trois, en attendant de voir ce qu’il en fera’’, a dit M. Sonko en s’exprimant en wolof.
‘’L’un des financements suspendus était destiné à un programme d’électrification mis en œuvre au Sénégal. C’est un financement de 500 millions de dollars américains (318 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar)’’, a ajouté le Premier ministre dans un enregistrement diffusé par le site d’information Seneweb (privé).
Il a invité ses compatriotes à travailler dur pour ne plus dépendre de l’aide fournie par les pays développés. ‘’Doit-on continuer à dépendre de l’aide étrangère ? Nous devons travailler dur à la mise en œuvre de nos programmes. Si nous faisons cela, nous serons cités, dans les années à venir, parmi les pays les mieux gérés’’, a dit Ousmane Sonko.
L’initiative ‘’Sénégal Power Compact’’, dont la durée d’exécution est de cinq ans, est financée par le Millenium Challenge Corporation, un programme du gouvernement américain.
Ce projet d’électrification mis en œuvre au Sénégal depuis 2024 bénéficie d’un don de 550 millions de dollars des États-Unis d’Amérique et d’une contribution de 50 millions de dollars américains de l’État sénégalais.
Il est destiné à accroître la production d’énergie électrique du pays et à augmenter le nombre de Sénégalais ayant accès à l’électricité.
À Fass Touré, Ousmane Sonko présidait la cérémonie de lancement de la deuxième phase du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, qui est financée avec 64 milliards de francs CFA de China Exim Bank, une banque publique chinoise.
Ces travaux d’adduction d’eau d’une durée de trente mois seront exécutés par la société chinoise CGCOC.
Il s’agit de construire 85 forages, 89 châteaux d’eau, un réseau de distribution d’eau de 1.450 kilomètres et 300 bornes fontaines.
Dakar, 3 fév (APS) – Le nouveau directeur général de la Haute Autorité du Waqf (HAW), Ahmed Lamine Athie, a fait part, lundi, de son ambition de faire de cet instrument de la finance islamique un acteur majeur du financement des politiques sociales de l’Etat.
‘’La mission d’investissement pour le développement des waqfs publics sera au cœur de nos actions stratégiques, dans le seul but de soulager les couches vulnérables. Notre ambition est de positionner la HAW en tant qu’acteur majeur du financement des politiques sociales de l’État’’, a-t-il déclaré lors de son installation officielle à la tête de la Haute Autorité du Waqf.
Ahmed Lamine Athie a indiqué que cette vision s’inscrit ‘’parfaitement’’ dans la dynamique de la stratégie nationale de développement Sénégal 2050, notamment dans son axe 2 : capital humain de qualité et équité sociale. Ce volet, a-t-il expliqué vise, entre autres, ‘’à construire un système de protection sociale inclusif et efficient et à renforcer l’accès aux services sociaux de base’’.
M. Athie s’est également engagé ‘’fermement’’ à promouvoir un ‘’environnement de travail sain et inclusif, basé sur l’équité, la participation de tous et une dynamique d’équipe performante’’.
Le nouveau directeur général de la HAW
‘’Nous sommes une administration de mission et notre défi quotidien sera axé sur la recherche de résultats en harmonie avec nos valeurs, nos missions et le respect du cadre juridique en vigueur’’, a-t-il souligné. Il a promis de travailler à fixer de nouveaux objectifs pour la HAW, à consolider les acquis, à améliorer et à booster les projets pertinents en cours.
‘’En adoptant une approche inclusive et participative, nous veillerons à mettre en place un cadre de concertation dynamique, regroupant l’ensemble des acteurs de l’écosystème du Waqf, notamment les démembrements de l’État, les collectivités territoriales, les autorités religieuses, le secteur privé et la société civile’’, a fait savoir le nouveau directeur général de la Haute Autorité du Waqf. Racine Ba, le directeur général sortant, en poste depuis février 2021, a assuré avoir réalisé avec son équipe des ‘’avancées significatives’’.
‘’Nous avons réussi à lever des fonds auprès de bailleurs prestigieux, tels que la Banque islamique de développement et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique. Parmi ces initiatives concluantes, je citerai la signature de l’accord de financement de 20 millions de dollars du waqf public immobilier « Daara moderne »’’, a-t-il répertorié.
Racine Ba, le directeur général sortant de la HAW
Il a indiqué que sur le plan de la gouvernance, il a mis en œuvre, en 2023, l’organigramme de la haute autorité du WAPF ‘’en renforçant’’ le personnel par le recrutement ‘’ciblé et maîtrisé’’, et ‘’en assurant’’ l’audit et la certification annuelle des comptes de gestion.
‘’Aujourd’hui tous les obstacles administratifs, politiques et juridiques qui se dressaient en face de la direction ont été ‘’courageusement’’ surmontés, grâce à notre détermination, mais également celle des acteurs de l’écosystème’’, a-t-il fait savoir. Racine Ba a également listé de nombreuses avancées dans le développement des waqfs publics et la mobilisation des ressources.
Louga, 3 fév (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko a officiellement lancé, lundi, à Fass Touré, un village situé dans le département de Kébémer (Louga, nord), la phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, a constaté l’APS.
“Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre d’une série d’actes de matérialisation de la volonté du chef de l’État et de son gouvernement d’améliorer significativement l’accès sécurisé à l’eau, pour tous les usages’’, a-t-il déclaré.
Ousmane Sonko s’exprimait devant des journalistes lors de la cérémonie de lancement de la phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.
L’évènement s’est déroulé en présence de la gouverneure de la région de Louga; Ndèye Nguenar Mbodj, de Mme Li Yan, la chargée d’Affaires de l’ambassade de Chine et du maire de Darou Marnane, Thierno Mbacké.
Le Premier ministre a, à cette occasion, magnifié le ‘’partenariat fécond et exemplaire’’ entre le Sénégal et la Chine, matérialisé notamment par le financement et l’exécution des travaux d’infrastructures hydrauliques.
La phase II de ce projet est financée à hauteur de 100 millions de dollars (environ 64 milliards de francs CFA) par Eximbank Chine, et mis en œuvre par l’entreprise CGCOC.
Il prévoit la réalisation de 85 forages, 89 châteaux d’eau et 1 450 kilomètres de réseaux, ainsi que l’installation de 300 bornes fontaines et 18 200 branchements particuliers pour améliorer l’accès à l’eau potable de plus de deux millions de personnes, a précisé le premier ministre.
‘’L’importance de cette initiative, qui vise à renforcer l’accès à l’eau pour plus de deux millions de Sénégalais vivant hors des zones urbaines, s’inscrit dans la politique de transformation sociale du Sénégal’’, a souligné Ousmane Sonko.
‘’A travers le nouveau référentiel Sénégal Vision 2050, nous nous engageons à réduire les inégalités sociales et territoriales pour que tous les citoyens bénéficient de la même qualité de service, qu’ils habitent en ville ou en milieu rural’’, a-t-il déclaré, insistant sur ‘’la nécessité d’une approche structurelle et équitable pour garantir l’accès à l’eau à tous les Sénégalais’’.
La phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, dont la durée est de 30 mois, s’inscrit en droite ligne des Objectifs de développement durable (ODD), notamment leur volet 6 consacré à l’eau potable et à l’assainissement.
‘’J’espère, par la grâce d’Allah, revenir dans 30 mois afin que nous puissions réceptionner tous ensemble les réalisations attendues de cet important programme’’, a lancé Ousmane Sonko.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit une évaluation des délégations de service public en milieu rural afin d’améliorer la gestion du secteur hydraulique et de garantir un service de qualité aux usagers, a-t-il ajouté.
Dakar, 3 fév (APS) – Le débat suscité par la décision des autorités d’accorder des compensations financières à des citoyens considérés comme des victimes des violences politiques enregistrées au Sénégal entre 2021 et 2024 fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
« De chèques et des questions », titre bien à propos le journal Le Quotidien, qui relaie l’opinion selon laquelle l’Etat devrait passer par la voie judiciaire « pour procéder à l’indemnisation des victimes des violences politiques de mars 2021 à février 2024 ».
L’ancien juge Ibrahima Hamidou Dème par exemple, dont les propos sont repris par Le Quotidien, fait partie des personnalités qui défendent cette position. Il observe que « le soutien à un homme politique ne doit pas faire bénéficier des privilèges de nature à rompre l’égalité des citoyens devant la loi ».
Le député Abdou Mbow de l’opposition, cité par le même journal, pose une question qui peut fâcher : « Pourquoi n’indemniser que ceux qui ont soutenu [Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre alors leader de l’opposition], avec l’argent de tous les Sénégalais ? ».
« Les casseurs indemnisés, les FDS zappées »
Le député Amadou Ba du parti Pastef au pouvoir répond, par le même canal, à toutes ces interrogations. « Les familles endeuillées [suite aux violences politiques de 2021-2024] vont recevoir une assistance, pas une indemnisation », tient-il à préciser.
Mais rien n’y fait, « tous râlent », constate Source A. « Le Sénégal pays des paradoxes », titre Tribune avec de l’ironie, avant de préciser sa pensée : « Les casseurs indemnisés, les FDS blessés lors [de ces violences politiques] zappées, les investisseurs oubliés », mentionne le journal.
Le quotidien L’info note que « aussi bien dans la forme que dans le fond, les mesures du gouvernement sont contestées [sur cette question], par des victimes, notamment des ex-détenus, ainsi que des acteurs politiques et de la société civile ».
« Les FDS, les parents pauvres », affiche le quotidien Enquête avec une petite pensée pour la situation des forces de défense et de sécurité. « Souvent présentées comme les mauvais et les méchants, les hommes de main de politiciens sans foi ni loi », policiers et gendarmes « prennent de plus en plus la parole et laissent apparaître leur galère et leur amertume », écrit le journal.
Dans ce contexte, Vox Populi pointe un « défi titanesque » que l’opposition est appelée à surmonter, à savoir « fédérer ses différentes sensibilités au sein d’un front pour faire face au régime Pastef », le parti au pouvoir. Source A évoque sur cette question la position du dernier Premier ministre de l’ancien président Macky Sall. « Le ‘oui, mais’ de Amadou Ba et Cie », lit-on à sa une.
« Le vol de bétail nourrit la criminalité »
Le Soleil et Walfquotidien reviennent sur la décision du chef de l’Etat d’observer une pause dans l’organisation de la Journée nationale de nettoiement « Setal Sunu Rew », qui se déroule le premier samedi de chaque mois.
Bassirou Diomaye Faye, présidant la 9e édition ce samedi à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, « a annoncé qu’une réflexion est en cours pour avoir un nouveau format dans l’organisation de cette initiative », rapporte Le Soleil.
« Diomaye range son balai », titre Walfquotidien. « Pause des journées Setal Sunu Rew. Après neuf mois, les nouvelles autorités, flairant sans doute l’enthousiasme décroissant des populations, ont décidé de suspendre ces coups de balai présidentiels qui cherchaient à prêcher par l’exemplarité », peut-on lire dans les colonnes de cette publication.
Le quotidien Les Echos révèle, concernant le départ des troupes françaises présentes au Sénégal, que « trois emprises ont déjà été vidées », sachant que tous les militaires français doivent quitter le pays « en septembre au plus tard ».
Sud quotidien ouvre sur « le cercle vicieux » du vol de bétail, un phénomène « à l’origine de pertes annuelles estimées à 2 milliards de FCFA », qui « alimente la commercialisation incontrôlée de la viande destinée à la consommation ». Il « nourrit également la criminalité dans la sous-région minée par une insécurité grandissante », informe le journal.
Dakar, 2 fév (APS) – Le parc forestier et zoologique de Hann, un sanctuaire de la biodiversité situé en plein cœur de Dakar, la capitale sénégalaise, accueille au quotidien un public divers d’enfants et d’adultes venus d’horizons divers pour y mener des activités de loisirs, sportives, récréatives ou de ballades au milieu des écosystèmes.
Une enquête sur la fréquentation des usagers du parc, menée en septembre 2024 par deux étudiantes stagiaires de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (l’ISEP) de Bignona, révèle que les enfants de 0 à 18 ans qui fréquentent le parc représentent 13, 45%.
La tranche d’âge de 18 à 64 ans constitue 81, 82% des visiteurs et les plus de 64 ans représentent 4,73%, indique un document dont l’APS a obtenu copie auprès de la direction des parcs forestier et zoologique de Hann.
L’étude précise que 26% de ces visiteurs viennent au parc pour faire des ballades, 21% pour visiter le zoo, 15% pour contempler la nature, 14% en quête de tranquillité, 9% pour faire du sport, 8% pour pique-niquer, 5% pour visiter le jardin botanique. Les campeurs font 2%.
Ces données illustrent bien la place et l’importance qu’occupe cet écosystème dans la vie des populations. Il assure ainsi une fonction récréative mais aussi écologique, et surtout de conservation de la biodiversité floristique et faunique.
Il remplit également une vocation socio-éducative, culturelle et économique.
Créé en 1903, sous la forme d’un jardin public relevant du service de l’agriculture par le gouverneur d’Afrique occidentale française (AOF), Martial Henri Merlin, cet écosystème a été classé parc forestier et zoologique, le 29 août 1941.
Après la période coloniale, l’Etat du Sénégal a confié à partir de 1974, la conservation de la richesse floristique et faunique du parc forestier et zoologique à la Direction des eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols, qui mettra en place dans cette dynamique, la Direction des parcs forestier et zoologique de Hann.
Le parc s’étend sur une superficie de 50 hectares, sur un périmètre bien sécurisé contre la pression foncière et l’urbanisation galopante à Dakar, avec une clôture en mur.
Le parc forestier et zoologique de Hann est constitué d’un zoo, d’une formation forestière naturelle, d’un plan d’eau (lac) qui joue un rôle important dans la rétention des eaux pluviales et l’atténuation de risques d’inondation dans la zone. Il sert aussi de cadre de vie à des oiseaux d’eau.
Le parc abrite également un Centre d’éducation environnementale avec un jardin ethnobotanique éducatif qui sert de cadre de recherche scientifique aux institutions et organismes comme l’UCAD, l’ISRA/DRPF, l’IRD, l’EISMV, dans l’amélioration des connaissances sur les végétaux et de la faune. Des écoles de formation y envoient aussi leurs élèves et étudiants pour des stages de formation.
Le jardin ethnobotanique joue ainsi un rôle très important dans la valorisation des plantes.
La Direction des parcs forestier et zoologique, a d’autre part, autorisé des partenaires privés à s’installer dans le parc pour offrir des services attractifs (aires de jeux, ballades, détente) aux visiteurs, sur la base de protocoles signés.
Aujourd’hui, le parc est confronté à une mortalité élevée d’espèces forestières, une baisse des effectifs et vieillissement des animaux en captivité du zoo, à des problèmes d’inondation et dégradation de ses installations et équipements.
Des cages de captivité vétustes
Des problèmes qui ont poussé la Direction des parcs forestier et zoologique de Hann à initier des politiques de sauvegarde des écosystèmes tout en s’ouvrant vers des partenaires privés pour améliorer l’attractivité et l’animation interne, dans un contexte marqué par une insuffisance chronique du budget de fonctionnement alloué par l’Etat.
Le parc zoologique, un des grands points d’attraction, s’étend sur 7 hectares dont 4 aménagés. Il abrite 237 animaux en captivité dans de bonnes conditions sécuritaires.
Les pensionnaires en captivité sont composés entre autres de lions, de crocodiles, de chimpanzés, d’hyènes tachetées et rayées, de typhons de séba, d’antilopes, phacochères, des singes (…). Ces animaux à nourrir et soigner sont répartis dans des cages, volières et enclos, séparés par des allées en pavé pour faciliter les déplacements des visiteurs, à l’intérieur du zoo.
L’axe principal qui relie l’entrée principale du zoo au bâtiment abritant le service administratif des agents du parc, situé au fond du parc zoologique, est aménagé de part et d’autre, avec des plantes, des fleurs, des bancs publics et un jet d’eau au niveau d’un rond-point.
Sur la partie droite de cet axe, se trouve après l’entrée du zoo, la mare aux crocodiles. Des cages abritant deux hyènes rayées, des singes rouges, des babouins viennent meubler un décor qui rappelle la jungle. Tout à fait au fond du zoo, près du bâtiment administratif, se trouvent les lions dans des cages bien sécurisées, sous la vigilance des gardes.
Major Amacoumba Mbodj, responsable du parc zoologique de Hann .
Sur place, le major Amacoumba Mbodj, responsable du parc zoologique de Hann, supervise en compagnie de ses hommes, la préparation de la ration alimentaire des singes. Le menu du jour est composé de fruits, de pains de farine et légumes.
‘’S’agissant de l’alimentation des six lions du zoo dont quatre mâles et deux femelles, nous avons un fournisseur qui nous livre des ânes et des chevaux bien portants, qu’on abat pour l’alimentation des carnivores », a expliqué le responsable du zoo de Hann.
»Auparavant, un diagnostic est fait sur la qualité de la viande avant de la donner aux lions’’, a-t-il précisé, debout à côté de la cage en grille métallique renforcée des lions.
Présentant +Matar+, nom donné à un des deux lions, il a souligné qu’il est l’unique survivant d’une lionne venue du Maroc et qui avait mis bas quatre lionceaux dont les trois sont morts. ’’Ce lion assez connu des visiteurs a aujourd’hui 15 ans et 17 ans pour le plus âgé du groupe des félins’’, a-t-il indiqué.
Le major a souligné qu’un lion dans la nature peut vivre jusqu’à 22 ans au minimum, si les conditions sont réunies. ‘’En captivité, leur espérance de vie, peut dépasser 22 ans. Ici, le lion le plus vieux a 17 ans’’, a-t-il ajouté.
Concernant toujours l’alimentation des carnivores, il a signalé l’existence d’un cheptel de quatre hyènes tachetées et rayées et d’un vautour sauvage, à alimenter avec de la viande. ‘’Chez les crocodiles, on ajoute parfois de la volaille’’, a-t-il ajouté.
Pour la prise en charge sanitaire des animaux, il a renseigné que la Direction des parcs forestier et zoologique, a recruté un docteur vétérinaire spécialisé en santé animale. ‘’Un agent technique d’élevage qui s’occupe de l’alimentation et un budget pour l’alimentation des animaux, ont été également mis en place par les autorités’’, a-t-il ajouté.
Les pensionnaires ont une alimentation très variée. Des rations équilibrées et complètes sont distribuées régulièrement pour les maintenir dans un état satisfaisant d’animaux en captivité. Des oligo-éléments et des avitaminoses sont ajoutés à l’alimentation pour parer à une carence éventuelle.
Des opérations de déparasitage et de vaccination sont régulièrement menées. Les cages et les enclos sont quotidiennement aseptisés et l’ensemble du parc est souvent traité pour lutter contre les insectes vecteurs de maladies.
Le zoo reçoit également des dons alimentaires de cuisses et caisses de poulets, des carcasses de moutons, de bovins, de la viande, des poissons, du foie importé, pains, des fruits, légumes et autres produits consommables par les animaux, indique un document.
Toutefois, le major Amacoumba Mbodj, n’a pas manqué de déplorer les conditions de captivité des animaux, particulièrement des lions dans des cages carrelées. ‘’Les carreaux occasionnent souvent des blessures aux ongles des lions’’, a-t-il déploré.
Des lions en captivité dans une cage carrelée
Il a rappelé que les lions vivaient jusqu’en 2021 dans deux fosses aménagées, à cet effet, un milieu plus proche de leur mode de vie dans la nature. »Mais il se trouve que depuis cette année, les félins ont été transférés, des fosses aux cages carrelées, à la suite de fortes pluies diluviennes enregistrées, entrainant une inondation des fosses causée par le débordement du plan d’eau du parc », a-t-il expliqué.
Il a assuré que les nouvelles autorités du parc sont en train d’œuvrer pour libérer, les fosses aux lions des eaux pluviales, avec l’appui d’un partenaire privé qui est venu inspecter les lieux, la semaine dernière. »Dès 2025, il est prévu un réaménagement du parc’’, a-t-il indiqué, ajoutant que ‘’le partenaire propose un plan d’aménagement du zoo, une réhabilitation des enclos et équipements vétustes en plus d’un repeuplement du zoo’’.
Il a rapporté que des visiteurs se plaignent souvent du fait qu’ils trouvent tout le temps, les mêmes espèces d’animaux dans le zoo. Ces animaux, dit-il, ont été pour la plupart abandonnés et récupérés à bas âge par le zoo.
En ce qui concerne le repeuplement du zoo, le major a expliqué que les responsables du parc ne peuvent pas prendre le risque d’introduire de nouvelles espèces, si les enclos ne sont pas bien réaménagés.
Il renseigne toutefois qu’un projet est en place pour un repeuplement du zoo où plusieurs cages sont vides, n’ayant plus de pensionnaires.
Par ailleurs, il a relevé qu’avec le temps les installations du zoo sont devenues vétustes. ‘’Des murs tombent et il nous faut refaire les grilles de sécurité, faire un réaménagement du zoo avant d’introduire de nouvelles espèces. Au courant de cette année, nous voulons en priorité, récupérer les fosses aux lions’’, a-t-il insisté.
Le responsable du parc zoologique a souligné l’importance du rôle éducatif du zoo visité régulièrement par des écoliers venus de partout au Sénégal. ‘’Les visiteurs viennent de tout le Sénégal, particulièrement des écoles françaises et coraniques. Ces derniers bénéficient d’une réduction de 50% des prix appliqués sur le billet ’’, a-t-il indiqué.
Selon des statistiques obtenues auprès de la Direction des parcs forestier et zoologique de Hann, le zoo a enregistré sur la période de février à septembre 2024 : 52 906 visiteurs avec réduction (élèves), 6. 484 visiteurs enfants, 14. 819 visiteurs adultes.
Les recettes d’entrée enregistrées par le parc zoologique de Hann sur cette même période s’élèvent à 12 000 000 francs CFA.
Cependant, le parc n’a pas enregistré de recettes d’entrée durant le 4-ème trimestre (octobre-décembre) de l’année 2024, car le stock de billets d’entrée est épuisé. Une situation qui n’a pas encore évolué et qui fait perdre des millions de francs CFA au Trésor public où toutes les recettes d’entrée du parc sont intégralement versées.
42% des enquêtés souhaitent un repeuplement du zoo de Hann
Au vu des nombreux défis, le lieutenant-colonel, Ndeury Diaw, directeur des parcs forestier et zoologique de Hann, a indiqué que des actions de sauvegarde des installations sont prévues, notamment la réhabilitation en priorité des fosses aux lions pour remettre ces félins dans leur cadre de vie.
Il a expliqué qu’un retour des lions dans leur habitat originel permettra de récupérer des cages pour augmenter l’espace de captivité des primates (singes).
Concernant les animaux sauvages herbivores, il a informé que le parc n’a pas de problème d’espace pour ces pensionnaires. »Ce qu’il faut faire pour ces animaux, c’est de réduire leur mortalité, en traitant le sol pour qu’il y ait moins de parasites », a-t-il expliqué.
L’ingénieur des eaux et forêts, a indiqué que l’autre action prioritaire prévue pour le zoo, porte sur son repeuplement. Il a expliqué qu’il ‘’ne peut se faire qu’à travers de nouvelles acquisitions d’espèces rares provenant de réserves naturelles privées et par la reproduction, tout en travaillant à améliorer les conditions de captivité’’.
Il a avoué que le parc zoologique est confronté à une baisse de ses pensionnaires en captivité. »Les animaux qui étaient là ont vieilli. Ils naissent grandissent et meurent. Malheureusement, les pertes enregistrées n’ont pas été remplacées. Ce qui a entrainé une diminution des pensionnaires’’, a-t-il expliqué.
‘’Mais malgré tout, a-t-il dit, il ne sert à rien de repeupler le parc zoologique sans au préalable améliorer les conditions de détention des pensionnaires’’.
Pour la sauvegarde du parc forestier et zoologique, le lieutenant-colonel pense qu’il faut renouveler les équipements vétustes du zoo, et lutter contre l’agression naturelle causée par le débordement du lac, en 2021.
Situé vers la partie est du parc, dans une zone de dépression, le plan d’eau s’est formé à l’intérieur, suite à l’obstruction du réseau d’évacuation des eaux pluviales accentuée par la construction d’habitations dans la zone tampon.
Le parc forestier, situé dans la zone de captage, a une richesse floristique composée de 317 espèces (Index seminum, 2001) provenant des différentes zones phytogéographiques. Il est constitué essentiellement d’une forêt classée qui a enregistré en 2021 une inondation. Ce phénomène naturel avait à l’époque fait tomber une partie du mur de clôture sous la forte pression des eaux pluviales.
‘’Aujourd’hui, encore des écosystèmes endommagés du parc forestier par cette inondation ne sont pas encore récupérés. La menace pèse toujours sur l’état de ces écosystèmes forestiers où nous constatons une forte mortalité d’arbres, causée par la longue stagnation des eaux’’, a alerté le lieutenant-colonel.
Le lieutenant-colonel Ndeury Diaw, directeur des parcs forestier et zoologique de Hann
Il a indiqué que des efforts ont été faits par la Direction depuis deux ans dans la lutte contre l’inondation des écosystèmes forestiers. ‘’Ils ont permis de réhabiliter le réseau de drainage des eaux pluviales du parc forestier, avec un chenal de plus de 100 mètres réalisé l’année passée, pour évacuer le surplus d’eaux du lac vers la mer’’, a-t-il indiqué.
‘’Il sera complété par un pavage, une augmentation de la capacité de rétention du lac pour éviter des débordements pouvant impacter d’autres parties du parc’’, a-t-il ajouté. Selon lui, »plus, le lac aura la capacité de maintenir l’eau, moins il y aura de l’eau dans les autres parties du parc ».
Un sous financement des activités de conservation de la biodiversité
Le lieutenant-colonel a indiqué que le parc est confronté à ces trois grands défis qu’il va falloir résorber.
‘’Pour résorber ces défis, la direction des parcs forestier et zoologique, sous la tutelle de la Direction des eaux et forêts, a jugé nécessaire d’élaborer un projet appelé Projet de renforcement et d’amélioration de la qualité des services du parc d’un coût de 1,3 milliard de franc CFA ’’, a déclaré le lieutenant-colonel, Ndeury Diaw.
‘’Ce projet d’une durée de cinq ans s’articule autour de piliers comme : la rénovation, réhabilitation, amélioration des installations techniques vétustes et hors d’usage du parc zoologique’’, a-t-il précisé.
Il a ajouté que la direction des parcs forestier et zoologique est à »la recherche de partenaires » pour financer ce projet. ‘’Mais en attendant, l’Etat a pris l’engagement de mettre des fonds à notre disposition pour 2024-2025 dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (BCI)’’, a-t-il signalé.
‘’Nous allons donc, avec le BCI procéder en fonction de la priorité du moment procéder à la réhabilitation des deux fosses aux lions occupées par des eaux pluviales depuis 2021’’, a-t-il annoncé.
Le lieutenant-colonel a invité les autorités centrales à accompagner la direction des parcs forestier et zoologique dans sa politique de conservation. ‘’Nous avons la volonté, mais il faut que l’Etat nous accompagne en mettant les moyens qu’il faut pour la préservation de la biodiversité. Il va falloir faire un effort. La conservation n’a pas de prix mais à un coût. Il va falloir que l’Etat supporte en mettant le minimum de moyen nécessaire, surtout pour les animaux sauvages du zoo’’, a-t-il lancé.
»Aux populations, nous demandons de s’intéresser au parc, c’est comme ça qu’on va faire vivre le parc dans son ensemble. J’invite les populations à s’impliquer spontanément pour résoudre les problèmes du parc’’, a-t-il ajouté.
Il a indiqué en outre que le parc dispose d’un budget de fonctionnement modeste provenant de l’Etat. ‘’Le seul site du parc qui génère des recettes reste le parc zoologique à partir des billets d’entrée et il se trouve que toutes ces recettes sont versées au Trésor public. Donc, le parc n’a pas la possibilité de créer des ressources financières et de les réutiliser’’, a-t-il déploré.
Le parc s’ouvre vers des partenaires privés pour améliorer son attractivité
Le parc forestier et zoologique de Hann, ne compte que sur l’appui de l’Etat pour prendre en charge tous les besoins de conservation. Une réalité qui a poussé, la direction à s’ouvrir aux partenaires privés pour les inciter à investir dans des services de divertissement, en vue de renforcer l’attractivité et le rayonnement du parc.
Il a annoncé que les protocoles liant la direction des parcs aux privés seront évalués pour plus d’impact positif. Selon lui, ‘’si on a jugé utile d’introduire certains partenaires, c’est pour uniquement augmenter l’attractivité du parc’’.
‘’Nous allons évaluer tous ces protocoles et revoir le type de collaboration, dans le but de les amener à mieux contribuer à l’attractivité du parc, et donc attirer plus de visiteurs’’, a-t-il encore souligné.
Il a souligné que les gens pensent souvent que le parc, c’est uniquement le zoo alors qu’il y a d’autres services offerts comme le bois sacré, un lieu cultuel où les chanteurs viennent tourner régulièrement des clips, une zone de pique-nique, rebaptisée +képar-gui,+ ou encore un reptilarium, le premier en Afrique de l’Ouest.
Une enquête sur la perception des usagers du parc menée par les deux étudiantes stagiaires de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (l’ISEP) de Bignona, révèle également que 42% des enquêtés ont émis le souhait d’un repeuplement du zoo, 21% l’amélioration de la propreté, 9% l’aménagement du parc.
Sept pour cent sont pour la mise en place d’une grande boutique, 4% la réhabilitation des pistes, 4% la confection de bancs publics et de tables, 3% la formation des guides, 3% l’installation des panneaux d’indication, 3% la mise en place d’un bon restaurant, 2% l’installation d’un multiservice et 3% l’augmentation du nombre de toilettes publiques, ajoute la même source.
Kaolack, 2 fév (APS) – Sen Takaful, une filiale de Sen Assurance-vie dédiée à l’assurance islamique, et la Fédération régionale des conducteurs de motos-taxis de Kaolack (centre) ont noué, samedi, dans cette ville, un partenariat garantissant à ces motocyclistes une prise en charge médicale en cas d’accident, une indemnisation contre l’‘’invalidité’’ et une protection financière de leur famille en cas de décès.
Le contrat qui lie les deux parties a été signé dans les locaux de la chambre de commerce de Kaolack par Mamadou Racine Bathily, le directeur général de Sen Takaful, et Ada Niang, le président de cette association de conducteurs de motos-taxis.
Les mototaxis constituent une portion importante des transports urbains en même temps qu’ils engendrent un nombre ‘’très important’’ d’accidents de la route, a signalé M. Bathily, estimant que c’est l’une des raisons de ce partenariat.
Mamadou Racine Bathily, le directeur général de Sen Takaful
‘’Le corps du conducteur fait partie de la carrosserie d’un deux-roues, ce qui entraîne des blessures en cas d’accident. Nous devons protéger les conducteurs’’, a-t-il affirmé lors de la signature du contrat.
Les conducteurs de motos-taxis sont exposés à des maladies qui peuvent entraîner une ‘’invalidité’’, a ajouté Mamadou Racine Bathily.
Sen Takaful propose au conducteur ayant souscrit à une assurance une indemnité personnelle de 1,5 million de francs CFA et une somme de 500.000 francs destinée à l’achat d’une moto, lorsque le véhicule est endommagé par accident, selon M. Bathily.
La société d’assurances offre aux conducteurs des motos-taxis ‘’une couverture complète incluant une prise en charge des frais médicaux en cas d’accident, une indemnisation en cas d’invalidité totale, une protection financière pour la famille en cas de décès, et un accès à une plateforme digitale de réservation de courses’’, indique un document de Sen Takaful remis à l’APS.
Les assurés doivent verser une contrepartie financière de 600 francs CFA par semaine, selon l’assureur.
Ce dernier va signer d’autres contrats avec les associations de conducteurs de motos-taxis d’autres régions du pays, a dit Mamadou Racine Bathily.
Ada Niang, le président de la Fédération des conducteurs de motos-taxis de Kaolack
Cette initiative arrive au bon moment, celui pendant lequel l’État est en train de procéder à l’immatriculation des deux-roues, a signalé Ada Niang.
‘’Grâce à ce partenariat, nous n’allons plus demander à des bonnes volontés de nous aider à prendre en charge nos collègues qui sont malades ou victimes d’accidents de la circulation’’, s’est réjoui M. Niang.
‘’La souscription et le suivi du contrat seront entièrement digitalisés via [une] plateforme […] permettant aux conducteurs de gérer leur assurance de manière simple et transparente’’, promet Sen Takaful.
La société d’assurances affirme que ‘’ce partenariat […] s’inscrit dans la dynamique nationale de modernisation du transport effectué par les motos-taxis’’.
Elle dit avoir commencé par les conducteurs de Kaolack, une ville considérée comme le ‘’berceau’’ du transport à l’aide des deux-roues au Sénégal.
Dakar, 2 fév (APS) – Le leader de la Ligue 1, l’US Gorée, a été tenu en échec (0-0) par le Casa Sports, samedi, en match comptant pour la 13e journée du championnat au stade Djagaly Bagayogo de Grand Yoff.
Les insulaires enregistrent leur deuxième match nul d’affilée et perdent un peu de terrain. Toutefois, l’US Gorée garde son fauteuil avec 28 points au classement.
Pour sa part, le Casa Sports respire un peu avec ce match nul.
Les Ziguinchoirois qui avaient perdu devant le Jaraaf, mercredi, prennent provisoirement la 12e place avec 12 points.
L’équipe de Dakar Sacré Coeur a renoué avec le succès, en dominant (3-0) Oslo FA.
Les Académiciens de Sacré Cœur s’approchent du podium avec ce résultat en pointant à la 4e avec 19 points.
Generation foot a battu Wally Daan, 1-0.
Voici la suite du programme de la 13e journée de Ligue 1 :
Dimanche au stade Ngalandou Diouf: Tengueth FC-Guédiawaye FC (16h30)
Dimanche au stade Alassane Djigo: AS Pikine- SONACOS (16h30)
Dimanche au stade Massene Sène de Fatick: Jamono-HLM (16h30)
Lundi au stade municipal de Kébémer: Linguère -AJEL (16h30)
Lundi au stade municipal de Yoff: Jaraaf-USO (16h30)
Dakar, 2 fev (APS) – Le leader de la Ligue 2, Essamaye FC, poursuit sa dynamique de victoire , en battant l’Etoile Lusitana, 3-2, samedi, à Ziguinchor en match comptant pour la 13e journée du championnat.
Promu cette année en Ligue 2, Essamaye signe sa 8e victoire et consolide son fauteuil avec 27 points.
Les équipes de Diambars, ASC Saloum et Thiès FC ont fait une bonne opération en enregistrant des victoires.
Les académiciens de Saly ont dominé (2-0) AS Kaffrine tandis que l’ASC Saloum est venue battre (1-0) Niary Tally Grand Dakar et Biscuiterie (NGB).
De son côté Thiès FC a battu (1-0) le Dakar université Club (DUC).
Dimanche, le dauphin Stade de Mbour se déplace à Bambey pour affronter l’AS Bambey, quatrième au classement.
Les deux équipes sont séparées de trois points.
Suite du programme de la 13e journée de Ligue 2 :
-Dimanche au stade municipal de Bambey : AS Bambey-Stade de Mbour (16h30)
-Dimanche au stade municipal de Yoff : RS Yoff- Ndiambour (16h30)
-Dimanche au stade Djagaly Bagayogo de Grand Yoff : AS Douanes- CNEPS excellence (16h45)
-Lundi au stade municipal des Parcelles Assainies : Camberene-Amitie FC (16h30)
Kaolack, 2 fév (APS) – Un violent incendie s’est déclaré, samedi, dans la soirée, au marché ‘’Guédj’’ de Kaolack, ravageant plusieurs cantines, a appris l’APS de source sécuritaire.
Les sapeurs-pompiers de la 31ème compagnie d’incendie et de secours se sont mobilisés jusque tard dans la nuit pour parvenir à éteindre le feu aux environs d’une heure du matin.
Les circonstances de ce sinistre ne sont pas encore connues. Les éléments du commissariat de la ville qui se sont dépêchés sur les lieux ont ouverts une enquête.