Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les missions des agents de l’Etat à l’étranger et le retrait de l’AES de la CEDEAO au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les missions des agents de l’Etat à l’étranger et le retrait de l’AES de la CEDEAO au menu des journaux

    Dakar, 30 jan (APS) – La rationalisation des dépenses liées aux missions à l’étranger des agents de l’Etat, le retrait de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) sont entre autres les sujets au menu des quotidiens reçus jeudi l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a publié une circulaire à la date du 22 janvier portant réglementation des déplacements à l’étranger des agents de l’Etat. Il a introduit des restrictions sur les indemnités de mission et la composition des délégations.

    ‘’Sonko serre les cordons de la bourse’’, selon le quotidien L’Info. ‘’Les missions à l’étranger doivent principalement concerner les réunions statutaires et des conférences ou rencontres d’institutions et organisations internationales auxquelles le Sénégal est Etat-partie. Les frais journaliers de mission sont de 200 000 FCFA à 250 000 FCFA pour les hauts responsables et selon les quatre zones définies, contre 150 000 FCFA pour les autres agents quel que soit la zone’’, écrit le journal.  

    ‘’Les voyages en première classe réservées seulement au chef de l’Etat, au Président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre. La classe affaire réservée aux présidents de cours et tribunaux ( …) et aux hauts commandants de gendarmerie, au CEMGA, etc . Tous les autres agents de l’Etat, le personnel des agences, entités publiques voyageront désormais en 3e classe, dite +classe touriste+’’, souligne la publication.

    Selon L’As, ‘’Sonko corse les mesures’’, relevant que  »le Premier ministre Ousmane Sonko poursuit sa dynamique de rationalisation des ressources publiques’’.   

    ‘’Sonko centralise tout’’, dit WalfQuotidien, qui parle d’’’Etat d’austérité’’. Le journal note que ‘’le chef du gouvernement impose ses règles et règlements applicables à tous les agents de l’Etat, avec l’ambition de rationaliser les dépenses publiques’’. Toutefois, ‘’cette austérité qui ne semble pas toucher les plus hautes autorités n’emballe pas trop’’, ajoute Walf.

    EnQuête souligne que cette circulaire sur les missions à l’étranger  »qui s’inscrit dans un contexte de difficultés financières pour le pays a été saluée par de nombreux citoyens et militants, mais soulève également des questions sur son efficacité’’. ‘’Si certains applaudissent cette politique d’austérité, d’autres dénoncent une restriction excessive qui pourrait nuire à la diplomatie’’, note la publication.

    Libération parle d’un ‘’rappel à l’ordre du Premier ministre’’.

    Sud Quotidien met en exergue dans sa livraison du jour le retrait de l’Alliance des Etats du  Sahel (AES) de la CEDEAO.

    ‘’C’est désormais officiel ! La CEDEAO a acté le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de ses rangs. Dans un communiqué rendu public, hier, mercredi 29 janvier, l’organisation régionale ouest-africaine justifie sa décision par la nécessité de préserver la solidarité régionale dans l’intérêt supérieur des populations. Même, si elle se dit ouverte à toutes négociations’’, indique la publication qui titre : ‘’La CEDEAO souffle le chaud et le froid’’.

    Le Quotidien constate que le président Bassirou Diomaye Faye  »n’a pas pu désarmer les putschistes’’. ‘’La CEDEAO qui voulait retenir les pays de l’AES, pensait pouvoir compter sur Bassirou Diomaye Faye, qui croyait avoir une proximité idéologique avec les régimes putschistes, autoproclamées +souverainistes+  à Niamey, Ouagadougou et Bamako, pour les retenir dans son giron. Aujourd’hui, il est clair que la médiation sénégalaise n’a pas suffi, comme le montre le départ définitif acté hier’’, rapporte le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La région de Matam peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire, selon un acteur

    SENEGAL-AGRICULTURE / La région de Matam peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire, selon un acteur

    Matam, 30 jan (APS) – La région de Matam, compte tenu de sa position à la frontière nord du Sénégal, peut tirer le pays vers la souveraineté alimentaire, estime le directeur exécutif de l’Institut prospective agricole et rurale (IPAR), Cheikh Oumar Bâ.

    « On est convaincu aujourd’hui que Matam peut être la région qui peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire. Compte tenu de sa position géographique qui fait d’elle une région transfrontalière, il est aussi possible de développer des relations avec la Mauritanie et le Mali », a-t-il dit.

    M. Bâ intervenait lors de la clôture, mercredi à Matam, des consultations citoyennes sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo pastorale, auxquelles plus 300 acteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche participaient depuis lundi.

    La région de Matam peut compter sur son grand potentiel, dans le cadre de la mise en œuvre des pôles territoriaux, selon le directeur exécutif de l’IPAR, un espace de réflexion, de dialogue et de proposition pour des politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine.

    Il note cependant qu’il faudra voir « comment s’assurer que les ressources naturelles, notamment les phosphates de Ndendory, soient valorisées ».

    « Ce sera une manière de régler l’autosuffisance alimentaire en engrais », a souligné M. Bâ, par ailleurs coordonnateur technique du comité ad hoc mis en place dans le cadre de la révision de la loi d’orientation agro-sylvo pastorale. Il ajoute toutefois qu’il faut chercher à « anticiper les conflits notés entre agriculteurs, pêcheurs et éleveurs ».

    Selon lui, il y a aussi lieu d’anticiper sur les questions d’inondation avec des digues de protection devant assurer la sécurité de la région et les productions.

    Les aménagements agricoles méritent d’être améliorés pour la maîtrise de l’eau, ainsi que toutes les questions liées aux attaques granivores, insiste le directeur exécutif de l’IPAR. « Toutes ces questions doivent trouver des réponses sur long terme », a-t-il indiqué.

    Le gouverneur de Matam, présidant la rencontre, a assuré que la plupart des préoccupations et inquiétudes des acteurs ont été prises en compte.

    La réflexion continue, même toutes les questions ne peuvent pas être prises en compte charge, selon le chef de l’exécutif régional.

    « Nous ne pouvons accepter que les enfants soient utilisés dans le cadre du travail, en restant seuls dans la brousse à gérer le bétail. Nous avons aussi rejeté la proposition selon laquelle on doit autoriser les éleveurs à fréquenter les sites d’amodiation », a-t-il signalé.

    Il considère que c’est un danger de laisser les animaux à la merci des chasseurs utilisant des fusils et outils mortels.

    AT/BK/OID

  • TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / À Dar es Salaam, des dirigeants africains s’engagent à faciliter l’accès de leurs citoyens à l’électricité

    TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / À Dar es Salaam, des dirigeants africains s’engagent à faciliter l’accès de leurs citoyens à l’électricité

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Adama Diouf Ly

    Dar es Salaam, 29 jan (APS) – Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des ministres de l’Énergie de plusieurs pays africains se sont engagés, mercredi, à Dar es Salaam, à accroître l’accès de leurs compatriotes à ‘’une électricité fiable, abordable et durable’’.

    Ils ont pris cet engagement à l’occasion d’un sommet consacré à l’énergie, qui se tenait depuis mardi au centre de conférences Julius-Nyerere de cette ville tanzanienne.

    Pour cela, les chefs d’État et de gouvernement, ainsi que les ministres présents ont adopté une déclaration dite de Dar es Saalam, qui sera proposée à l’Union africaine lors de son sommet prévu en février prochain.

    Seize chefs d’État et six Premiers ministres ont pris part au sommet, certains pays s’étant fait représenter par leur ministre chargé de l’Énergie.

    Des représentants d’organisations de la société civile et d’institutions financières ou d’appui technique y ont participé.

    Selon la déclaration, les pays africains sont appelés à prendre des décisions et à faire des réformes susceptibles de stimuler la croissance économique et la création d’emplois, d’améliorer la qualité de vie par un accès aux services sociaux de base, au-delà de l’extension de leur réseau de distribution d’électricité aux personnes n’ayant pas encore accès à cette énergie vitale.

    La déclaration de Dar es Salaam sur l’énergie est considérée par les pays l’ayant adopté comme une étape clé du processus visant à combler le déficit énergétique en Afrique.

    Les engagements pris lors du sommet sont ‘’un élément essentiel de l’initiative Mission 300, qui réunit des gouvernements, des banques de développement, des partenaires, des organismes philanthropiques et le secteur privé, afin de raccorder 300 millions d’Africains au réseau électrique, d’ici à 2030’’, selon le document.

    Les pays et les institutions chargés de la réalisation du programme Mission 300 ont promis de trouver 50 milliards de dollars américains destinés à l’amélioration de l’accès à l’énergie en Afrique.

    Douze pays ont présenté des ‘’pactes nationaux’’ pour l’énergie

    ‘’En s’attaquant au défi fondamental de l’accès à l’énergie, la Mission 300 devient la pierre angulaire du programme d’emplois pour les jeunes [du continent] et le fondement du développement’’, lit-on dans la déclaration.

    Malgré les efforts notés dans certains pays, l’Afrique compte encore 575 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité, a dit, lors de la conférence, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

    Douze pays ont présenté des ‘’pactes nationaux’’ pour l’énergie, qui fixent leurs objectifs en termes d’investissements pour l’approvisionnement de leurs citoyens en électricité.

    Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de Madagascar, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de la République démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et la Zambie.

    Les plans présentés sont assortis des délais dans lesquels doivent être construites les infrastructures énergétiques prévues.

    ADL/ESF

  • SENEGAL-ASIE-COOPERATION / Les autorités sénégalaises créent une ‘’task force’’ chargée d’examiner les partenariats avec les pays asiatiques

    SENEGAL-ASIE-COOPERATION / Les autorités sénégalaises créent une ‘’task force’’ chargée d’examiner les partenariats avec les pays asiatiques

    Dakar, 29 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais a déclaré, mercredi, avoir créé une ‘’task force’’ réunissant plusieurs ministères et sociétés nationales stratégiques, dans le but d’évaluer les partenariats en cours ou envisagés, entre le Sénégal et les pays du Proche-Orient, du Moyen-Orient et du reste de l’Asie.

    ‘’Une task force réunissant un certain nombre de ministères, l’APIX et le FONSIS a été mise en place. Elle est notamment chargée d’évaluer les partenariats en cours, d’analyser les dossiers soumis au Premier ministre et relatifs aux intentions de partenariat avec ces pays’’, annonce le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    Cette nouvelle instance est également chargée d’‘’identifier les opportunités d’investissements directs étrangers ou de portefeuille au Sénégal en provenance de ces pays’’.

    La ‘’task force’’ va évaluer ‘’environ 200 partenariats ou projets de partenariats dans divers domaines, avec une quinzaine de pays et d’institutions financières’’, précise le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident mortel de Réfane et la migration circulaire en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident mortel de Réfane et la migration circulaire en exergue

    Dakar, 29 jan (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de différents sujets dont l’accident mortel de la circulation survenu sur l’autoroute Ila Touba, à hauteur de Réfane (Bambey), et la migration circulaire vers l’Espagne et le Qatar.

    ‘’L’hécatombe continue’’, titre Sud Quotidien.  »Les décisions et mesures de fermeté brandies par les autorités étatiques à l’issue des nombreux Conseils interministériels, des Conseils des ministres et tout récemment lors des états généraux de transports publics à Diamniadio y compris des déclarations d’autorités gouvernementales suite à des accidents n’y feront rien’’, souligne la publication.

    ‘’Les routes du Sénégal continuent d’être très meurtrières. En atteste ce terrible accident de la circulation qui a fait 11 morts sur le coup et huit blessés graves dans la matinée de ce mardi 28 janvier 2025, sur l’autoroute à péage Ila Touba, entre Bambey et Khombole. Les victimes, toutes à bord d’un minicar qui a dérapé avant de percuter un camion en panne, revenaient du Magal de Kazu Rajab célébré à Touba’’, ajoute le journal.

    ‘’Onze morts et trois blessés graves dénombrés’’, rapporte L’As. La publication indique que ‘’le minicar de 18 places, provenant du Magal du Kazu Rajab à Touba est violemment entré en collision avec un bus stationné sur l’autoroute sans aucune lumière’’.

    Source A précise que  »les faits ont eu lieu mardi vers 6h 50 du matin dans le sens Touba-Dakar, à hauteur du village de Réfane ».

    ‘’Le minibus de transport, a violemment percuté une camionnette de transport de marchandises en panne stationnée sur la bande d’arrêt d’urgence. Cette camionnette, en panne était correctement signalée selon les premières constations, au moment où le minibus transportant des voyageurs, a dévié de sa trajectoire, entrainant un choc violent. Au vu de la violence du choc et des premiers éléments de l’enquête recueillis sur place, l’excès de vitesse manifeste et la somnolence pourraient être à l’origine de cet accident’’, écrit la publication.

    Vox populi note que ‘’d’après les premiers constats sur les causes de l’accident, le ministère des Transports terrestres relève +l’excès de vitesse manifeste et la somnolence+’’ dans un communiqué.

    Le même journal aborde la question de la migration circulaire et note que ‘’les dépôts des dossiers aux BAOS vont désormais se faire en ligne à travers une plateforme dédiée’’, après les images insoutenables du rush humain d’avant-hier.

    ‘’Le flux de candidats ne faiblit pas’’, constate Le Soleil. ‘’Au Bureau d’accueil et d’orientation et de suivi (BAOS) de Dakar, sise à Liberté 6, les candidats à la l’émigration ont pris d’assaut les lieux. Certains n’hésitent pas à passer la nuit pour espérer pouvoir déposer leur dossier’’, écrit la publication. ‘’Rien que pour la journée du lundi, plus de 10000 dossiers ont été déposés pour l’Espagne, dont 5000 à Dakar’’, note le journal.   

    Le Secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur a lancé un appel à la candidature pour le recrutement d’ouvriers agricoles, dans le cadre du programme de migration circulaire Espagne-Sénégal.

     »Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Abass Fall, a en marge de l’ouverture de la 24e édition du Forum du 1er emploi organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES) saisi l’occasion pour répondre aux critiques suite aux emplois proposés aux Sénégalais en Espagne mais aussi au Qatar’’, rapporte Libération, .

    Dans le journal, il déclare :  »Même si on nous propose 100 000 emplois, nous prendrons’’. Selon WalfQuotidien,  »l’Etat persiste et signe ».  »Le nouveau gouvernement ne compte pas abandonner cette politique de migration circulaire du travail qui va permettre aux jeunes sénégalais d’aller en Espagne et au Qatar pour travailler. Le ministre du Travail, Abass Fall affirme que rien ne détournera le gouvernement de cet objectif », indique Walf.

    AB/OID

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / L’Union européenne dit avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / L’Union européenne dit avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal

    Dakar, 28 jan (APS) – L’Union européenne (UE) estime avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal, à l’occasion du premier « dialogue politique » entretenu par les deux parties, mardi, à Dakar, depuis l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités sénégalaises.

    Cette rencontre se tient chaque année entre les dirigeants du Sénégal et de la délégation de l’UE dans le pays. Celle de ce mardi est la première depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye.

    « La session d’aujourd’hui nous a permis de poser les bases d’un partenariat rénové et gagnant-gagnant. Ce dialogue confirme que l’Union européenne et le Sénégal partagent bien plus qu’un simple partenariat », a dit Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, lors d’un point de presse, à la fin de la réunion.

    Il a tenu à préciser que le Sénégal est « le premier partenaire économique et commercial de l’Union européenne » dans la région. « C’est aussi notre premier partenaire au développement, avec 328 milliards de francs CFA de dons sur la période 2021-2027, et un effet de levier généré par ces dons d’un peu moins de 980 milliards en termes d’investissements au titre de notre stratégie Global Gateway », a ajouté M. Pisani.

    Selon lui, le programme national de développement « Sénégal 2050 » a été abordé lors de la réunion. « Nos valeurs démocratiques fortes enrichissent nos relations », a dit M. Pisani.

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal

    La délégation sénégalaise était conduite par Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Les deux parties ont discuté aussi de la compétitivité de l’économie sénégalaise, de la qualité du capital humain et d’autres sujets, selon l’ambassadeur de l’UE.

    « Notre offre de partenariat repose sur une stratégie innovante, qui regroupe les efforts des institutions européennes, des États membres de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement », a dit l’ambassadeur de l’UE au Sénégal.

    Les représentants du Sénégal, parmi lesquels il y avait plusieurs ministres, disent avoir présenté aux représentants de l’UE la situation économique et financière du pays.

    « La délégation de l’Union européenne s’est montrée très réceptive et a réitéré sa volonté d’aider le Sénégal à réaliser ses objectifs, en matière de développement économique et social notamment, de renforcement de l’État de droit », a dit Yassine Fall.

    Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    « Nous avons présenté un agenda qui est totalement accepté, reconnu et soutenu par nos partenaires de l’Union européenne », a assuré Mme Fall.

    En novembre dernier, l’Union européenne et le Sénégal ont décidé de ne pas renouveler les accords qui autorisaient des navires de pays d’Europe à pêcher dans les eaux du Sénégal depuis plusieurs décennies.

    Il s’agit, pour le gouvernement, du respect de la promesse faite aux Sénégalais de réévaluer les accords de pêche.

    L’Union européenne, elle, estime qu’elle ne devait pas renouveler les accords de pêche parce que le Sénégal présentait des « défaillances » en matière de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    MFD/ESF/BK

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-RELIGIONS / Pèlerinage aux lieux saints de l’islam : les inscriptions des pèlerins vont démarrer ce jeudi

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-RELIGIONS / Pèlerinage aux lieux saints de l’islam : les inscriptions des pèlerins vont démarrer ce jeudi

    Dakar, 28 jan (APS) – Les inscriptions des candidats au prochain pèlerinage en Arabie Saoudite vont démarrer jeudi 30 janvier au hangar des pèlerins situé dans la commune de Yoff, à Dakar, a annoncé à l’APS le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Mamadou Gaye.

    ‘’Jeudi, nous ouvrirons le hangar des pèlerins pour démarrer les inscriptions’’, a-t-il dit lors d’une visite de courtoisie rendue au directeur général de l’Agence de presse sénégalaise.

    Cette année, le Sénégal est autorisé à convoyer 12.860 pèlerins en Arabie Saoudite, selon M. Gaye.

    La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam a entamé la phase de préinscription des pèlerins, le 24 décembre 2024, a-t-il précisé.

    Près de 700 pèlerins se sont déjà inscrits auprès de la Banque islamique du Sénégal, qui, selon lui, a été choisie partenaire de l’État du Sénégal pour le pèlerinage, à la suite d’un appel d’offres.

    ‘’Nous allons démarrer les inscriptions proprement dites en accueillant les pèlerins au hangar de Yoff pour la visite médicale, la confection du passeport et de la carte nationale d’identité pour ceux qui n’en ont pas’’, a dit Mamadou Gaye.

    La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’islam prévoit d’ouvrir des guichets dans cinq régions, pour faciliter les inscriptions des futurs pèlerins, selon M. Gaye.

    Une innovation, l’agrément de l’IATA pour les voyagistes privés

    Les régions Diourbel (centre), Saint-Louis (nord), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud) sont, en plus de Dakar, les régions choisies pour l’accueil de ces guichets.

    ‘’Toutes les opérations qui se font à Dakar se feront simultanément auprès de ces guichets’’, a-t-il assuré en présence de son adjoint chargé de la communication de la délégation générale.

    ‘’L’autre innovation, a signalé Mamadou Gaye, c’est l’agrément de l’IATA (Association du transport aérien international) pour les voyagistes privés. Tous les voyagistes se sont conformés à cette exigence-là.’’

    Selon M. Gaye, les autorités sénégalaises cherchent à réduire le coût du pèlerinage, qui était de 4,3 millions de francs CFA par personne en 2024.

    Il ajoute que les pèlerins sénégalais seront convoyés par Air Sénégal et Flynas, une compagnie saoudienne.

    FD/AB/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Bambey : 11 morts et plusieurs blessés dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Bambey : 11 morts et plusieurs blessés dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Bambey, 28 jan (APS)- Un accident survenu, mardi, sur l’autoroute Ila Touba entre les communes de Bambey et Réfane dans le département de Bambey (centre), a fait 11 morts et 09 blessés dont huit dans un état grave, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Un véhicule mini car s’est renversé après avoir heurté un Ndiaga Ndiaye tombé en panne sur l’autoroute Ila Touba entre Bambey et Réfane.

    Les blessés ont été évacués vers les districts sanitaires de Bambey et de Khombole.

    Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

    MS/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la ruée des candidats à l’émigration devant les tribunaux et les BAOS

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la ruée des candidats à l’émigration devant les tribunaux et les BAOS

    Dakar, 28 jan (APS) – Les images de jeunes devant les tribunaux et les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) espérant rallier l’Espagne dans le cadre de la migration circulaire sont largement commentées par les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les images du désespoir’’, titre EnQuête, qui écrit : ‘’Cela a fait le tour de la toile depuis la fin de la semaine dernière. Des hordes de jeunes qui prennent d’assaut les tribunaux et bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) à la quête du sésame pour une hypothétique place dans la cohorte de jeunes devant rallier l’Espagne en tant que travailleurs saisonniers’’.

    Le journal note qu’après l’appel à candidatures lancé par le ministère chargé des Sénégalais de l’extérieur pour le recrutement de 250 ouvriers agricoles, ‘’des milliers de jeunes se sont rués vers les tribunaux et bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) pour déposer leurs candidatures. Tous, diplômés comme non-diplômés, n’ont qu’un seul rêve : regagner l’Espagne, quels que soient le moyen et le boulot’’.

    ‘’La jeunesse à l’appel des champs du désespoir’’, dit L’Observateur. ‘’L’occasion semble être saisie par beaucoup de Sénégalais. Le programme pilote de +migration circulaire+ offre des opportunités d’emplois saisonniers dans le secteur agricole en Espagne. Des milliers de jeunes ont pris ainsi d’assaut les tribunaux pour obtenir des casiers judiciaires afin de compléter leur dossier dans l’espoir d’être sélectionnés parmi les 250 ouvriers agricoles en Espagne’’, écrit L’Obs.

    ‘’L’énergie du désespoir !’’, s’exclame Le Quotidien. ‘’Dans les 14 régions du pays, des centaines voire des milliers de jeunes, qui espèrent des perspectives réjouissantes en Espagne, ont envahi les Baos et les palais de justice pour déposer leur dossier de candidature ou chercher un casier judiciaire. De Kolda à Ziguinchor, en passant par la banlieue dakaroise, les candidats à cette émigration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne espèrent provoquer la chance loin de leur pays’’, constate la publication.

    Les Echos aussi note que ‘’depuis l’annonce de la migration circulaire vers l’Espagne, les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos) sont pris d’assaut par les candidats’’. ‘’Les jeunes sont prêts à tout pour déposer leur dossier. Des scènes de bousculades et de tensions ont été enregistrées dans certains Baos. Parmi les candidats destinés à être des ouvriers agricoles en Espagne, des femmes et même des étudiants’’, souligne le journal.

    L’Info relève que cette ruée vers la migration circulaire a entrainé des ‘’critiques acerbes contre le régime’’. Selon Boubacar Sèye, de l’ONG Horizons sans frontière, qui s’occupe de questions migratoires, ‘’Ce qui se passe, c’est une honte pour le Sénégal et pour toute l’Afrique. Ces images nous interpellent tous. Ce sont des images qui ne sont pas bonnes pour le Sénégal’’.

    Dans le journal, le député de l’opposition, Abdou Mbow, estime que ‘’la fuite des jeunes vers l’Espagne sonne comme un aveu d’échec et surtout d’impuissance’’.

    Selon le quotidien L’As, l’envoi de travailleurs en Espagne et au Qatar dans le cadre de la migration circulaire ‘’est en déphasage avec la nouvelle dynamique de souveraineté prônée par les nouvelles autorités’’.

    ‘’Le Sénégal semble entrer dans une nouvelle ère avec l’avènement du nouveau régime incarné par le tandem Diomaye-Sonko qui donne une nouvelle impulsion à la souveraineté du pays. Mais entre ce désir de s’affranchir du joug occidental et les accords signés entre l’Espagne et le Qatar dans le but d’envoyer des travailleurs dans ces deux pays, le manque d’harmonie est manifeste’’, écrit le journal qui affiche à la Une : ‘’ci-git le souverainisme’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-HYDROCARBURES-LOGISTIQUE / Transport de gaz naturel : le coût du projet évalué à 650 milliards CFA

    SENEGAL-HYDROCARBURES-LOGISTIQUE / Transport de gaz naturel : le coût du projet évalué à 650 milliards CFA

    Dakar, 27 jan (APS) – Le coût global du projet sénégalais de transport de gaz naturel par canalisation est estimé à environ 650 milliards de francs CFA, a-t-on appris du directeur général du Réseau gazier du Sénégal, Pape Momar Lô.

    « L’estimation globale du coût du projet du réseau sur les 400 km et environs est de six cents cinquante milliards de FCFA », soit environ un milliard d’euros, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse.

    Cette rencontre avec les journalistes fait suite à la signature d’un protocole d’accord entre APIX SA (agence chargée des investissements et des grands travaux) et le Réseau gazier du Sénégal (RGS), portant sur le projet de transport de gaz naturel par canalisation au Sénégal.

    « Le premier segment en cours de passation de marché concerne environ deux cents milliards de FCFA, et d’autres segments démarreront leur mise en œuvre au courant de l’année 2025 », a-t-il indiqué.

    Le protocole d’accord liant l’APIX SA et le Réseau gazier du Sénégal vise « à faciliter la libération des emprises nécessaires à la construction de segments de gazoduc », a fait savoir Bakary Séga Bathily, directeur général de l’agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux.

    « Il s’agit d’un partenariat stratégique visant à sécuriser les terrains concernés, assurant ainsi une exécution fluide des projets d’infrastructures gazières », a précisé M. Bathily.

    Selon lui, « cet accord reflète l’importance de la collaboration entre les deux entités pour relever les défis liés à l’expropriation et à la gestion foncière ».

    « En collaboration avec l’APIX, nous nous engageons à dialoguer avec les communautés impactées et à limiter les perturbations environnementales », a-t-il assuré.

    Il note que ce réseau devrait permettre d’améliorer « l’accès des populations à une énergie fiable, tout en renforçant la souveraineté énergétique du pays ».

     »En substituant le fuel et le charbon par du gaz naturel dans les centrales électriques, cette initiative permettra de réduire significativement les coûts énergétiques et les émissions de CO₂ avec une diminution prévue de 30 millions de tonnes d’ici 2050 », a-t-il souligné.

    D’après Pape Momar Lô, ce protocole d’accord « symbolise un engagement collectif à construire un avenir meilleur pour nos concitoyens et à positionner le Sénégal parmi les nations innovantes et audacieuses ».

    Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a invité l’APIX au respect des standards de l’organisation des familles au Sénégal.

    « Pour la réinstallation des familles, nous prenons souvent des standards qui ne respectent pas l’organisation de nos familles », a-t-il dit.

    « Quand vous prenez une concession d’une famille qui a construit sa maison depuis 1970 pour 6 à 7 frères et sœurs, si vous voulez les déplacer en construisant une seule maison avec 7 pièces et un salon, il y aura des problèmes », a-t-il ajouté.

    Il dit compter, à ce sujet, sur l’expertise et l’expérience de l’APIX, exhortant les populations à « s’approprier nos projets nationaux ».

    « Les parts sont bien faites mais à l’application, souvent les problèmes peuvent se poser », a-t-il fait savoir.

    CS/SBS/BK/SMD