Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / La ville de Touba dans la ferveur du Magal de Kazu Rajab

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / La ville de Touba dans la ferveur du Magal de Kazu Rajab

    Touba, 27 jan (APS) – La ville de Touba baigne dans une grande ferveur religieuse, à l’occasion de la célébration, ce lundi, du Magal de Kazu Rajab, un évènement religieux commémorant la naissance du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké (1888-1968), a constaté l’APS.

    Les rues de la capitale du mouridisme sont remplies de fidèles venus d’horizons divers pour célébrer le Magal de Kazu Rajab. Des panégyriques dédiés au prophète Mouhamed (PSL) retentissent des hauts parleurs installés un peu partout dans la cité religieuse de Touba.

    Le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, construit dans l’enceinte de la grande mosquée de Touba, est pris d’assaut dès les premières heures de la journée par les pèlerins pour s’y recueillir.

    Des files d’attente se dressent devant le mausolée du saint homme grâce à un dispositif mis en place par le Dahira Moukhaddamatoul Khidma, en charge de l’organisation et de l’entretien de la grande mosquée de Touba avec l’aide des éléments de la Police nationale.

    « Nous avons répondu présents comme chaque année à l’appel de Serigne Fallou Mbacké, notre guide pour perpétuer sa volonté car de son vivant il célébrait ce jour pour rendre grâce à Dieu », a indiqué Ibrahima Ndiaye plus connu sous le sobriquet « Beugueu Fallou ».

    Ce disciple mouride qui vient de liberté 6, un quartier de la Dakar, se dit heureux d’assister encore une fois de plus à cet événement religieux  »ô combien important » pour les disciples mourides.

    « C’est une journée de prière, de dévotion et de ferveur, c’est pourquoi j’ai profité des moments de recueillement dans le mausolée de Serigne Fallou pour prier pour la paix, la stabilité et le développement de notre pays », a-t-il fait savoir.

    Visiblement heureuse et enthousiaste, Ndèye Fatou Diop estime que c’est une bénédiction pour elle d’assister encore une fois au Magal Kazu Rajab dédié à son guide Serigne Fallou Mbacké.

    Depuis plusieurs années, elle vient à Touba pour prendre part au Magal de Serigne Fallou Mbacké.  »C’est un événement important dans l’agenda mouride, car il est dédié à un illustre fils de cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927) », le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes du Sénégal.

    « Chaque année, les prières que je formule ici à l’occasion de Magal Kazu Rajab sont exaucées et cela témoigne de la sainteté du deuxième khalife général des mourides », soutient la pèlerine.

    La cérémonie officielle du Magal de Kazu Rajab aura lieu mardi dans la matinée, en présence des chefs religieux de Touba et de représentants du gouvernement, selon le comité d’organisation.

    MS/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS-NUMERIQUE / Le président du CNRA plaide pour de nouveaux modes de régulation des médias

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS-NUMERIQUE / Le président du CNRA plaide pour de nouveaux modes de régulation des médias

    Dakar, 27 jan (APS) – Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a prôné, lundi, la mise en place de nouveaux modes de régulation des médias, dans un contexte de développement du numérique et des réseaux sociaux.

    ‘’Nous devons dans un élan collectif inventer de nouveaux modes de régulation pour accompagner et encadrer les médias à l’ère du développement des technologies numériques », a-t-il dit.

    Mamadou Oumar Ndiaye s’exprimait à l’ouverture officielle de la huitième édition de la Conférence des présidents du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), qui se tient à Dakar, lundi et mardi.

    Cette huitième conférence des présidents du REFRAM porte sur le thème : ‘’Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques’’.

    ‘’Cette rencontre est un moment d’échanges et de débats sur la grande question de la régulation des médias dans nos pays. Elle permettra de parler en plus de la régulation des plateformes numériques de la problématique de la lutte contre le piratage’’, a indiqué le président du CNRA.

    Aujourd’hui, avec les menaces sur la diversité culturelle et les identités, la cohésion sociale et les discours de haine sur les médias sociaux, ‘’nous avons besoin d’encore plus de régulation’’, a estimé Mamadou Oumar Ndiaye, qui prendra la tête du REFRAM, mardi, lors de la Conférence proprement dite des présidents des instances de régulations membres.

    Présent à la rencontre, le président sortant du REFRAM et de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) française, a souligné la nécessité du suivi des engagements des grandes plateformes numériques en vue d’une meilleure régulation.

    ‘’Nécessaire régulation’’ pour un écosytème ‘’vertueux et fiable’’

    ‘’Il nous faut renforcer la régulation afin d’avoir un écosystème vertueux et fiable, dans le cadre du dialogue accru que nous avons entamé avec les plateformes comme Google, Meta et TikTok’’, a-t-il suggéré. 

    Venu représenter le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, le ministre, Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, a insisté sur la ‘’nécessaire régulation’’, ‘’dans le contexte actuel marqué par l’ouverture démocratique, les mutations technologiques incessantes et les menaces de divers ordres liés à la diffusion de contenus tant par les médias classiques que les médias en ligne’’.

    ‘’Malgré les critiques au quotidien, la régulation s’avère nécessaire, notamment pour la sauvegarde du pluralisme, des identités culturelles, religieuses et des droits des minorités, ainsi que des personnes vulnérables ou à besoins spéciaux’’, a-t-il fait savoir.

    Pour René Bourgouin, président de la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire et président du Réseau des instances africaines de régulations de la communication (RIARC), la conférence de Dakar permettra de débattre de la poursuite du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques.

    Respect des règles éthiques et défense de la diversité culturelle

    Le nombre d’utilisateurs des médias sociaux est estimé à 5,22 milliards, soit 63,8% de la population mondiale, a-t-il dit, ajoutant qu’’’il est donc crucial d’établir des règles éthiques et de défendre la diversité culturelle et la tolérance sur les réseaux sociaux’’.

    Dans le cadre du dialogue entre régulateurs et plateformes numériques, Nicolas Guinard, le directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, pour sa part, salué, le protocole d’engagement volontaire de Meta signé en avril dernier, à Abidjan.

    ‘’Pour garantir l’accès des populations à des informations fiables, et prévenir et lutter contre le phénomène de la désinformation et des discours de haine, la régulation est essentielle. L’OIF œuvre pour le renforcement des liens de solidarité autour des valeurs de respect, de transparence et de responsabilité des grandes plateformes de médias sociaux’’, a-t-il assuré.

    Il a en outre appelé la société civile, les universitaires, les populations, à s’impliquer, au côté des pouvoirs publics, dans la régulation des plateformes numériques.

    ABB/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE / « La folie des jeux d’argent », une alerte sur les ravages causés par l’addiction aux machines à sous (auteur)

    SENEGAL-LITTERATURE / « La folie des jeux d’argent », une alerte sur les ravages causés par l’addiction aux machines à sous (auteur)

    Dakar, 27 jan (APS) – Le journaliste-écrivain Pape Samba Kane alerte sur les ravages causés par l’addiction aux machines à sous, devenues  »un véritable problème de santé publique », dans son ouvrage intitulé  »La folie des jeux d’argent » (Moukat éditions) présenté, samedi, à l’espace Maam Samba à Ngor.

     »Absolument ! C’est vraiment alerter aujourd’hui sur la dangerosité de cette drogue, alerter les autorités, alerter les familles, alerter les victimes elles-mêmes », a-t-il dit lors de la cérémonie.

     »La folie des jeux d’argent » est une réédition d’un premier ouvrage intitulé  »Casinos et machines à sous au Sénégal : le poker menteur des hommes politiques » publié en 2006. Dans cette nouvelle publication, Pape Samba Kane va au-delà des casinos avec ces jeux d’argent électroniques,  »pari sportifs, one X bet » et autres qui, selon lui, portent les mêmes dangers rendus plus pernicieux parce que massivement plus répandus que les casinos.

    Au fil des 210 pages, l’auteur édifie sur le fléau de ces jeux,  »une tragédie pour la jeunesse »,  »des tueurs silencieux »,  »une arme d’autodestruction sournoise ». 

     »Les petits téléphones cellulaires, déjà pas très innocents entre les mains de nos enfants jour et nuit, sont devenus des casinos portables à pleins temps 24heures sur 24, 7 jours sur 7. On joue partout, en train, en bus, en taxi, sur son lit, la nuit, au réveil, et même en classe », note-t-il.

    Il en appelle à la responsabilité de l’Etat pour réguler cette pratiques des jeux d’argent, protéger la population surtout les jeunes et l’économie aussi, car pour lui,  »c’est une véritable machine de fraude fiscale ».

     »L’Etat a intérêt à réguler cette histoire des jeux. Il y a urgence à régler cette question. Il faut limiter les propositions des jeux, il faut prendre des dispositions législatives, supprimer les boutiques, avoir une fiscalité spéciale et lourde, car ces opérateurs ont leur serveur dans des paradis fiscaux », indique le journaliste écrivain invitant les autorités à s’inspirer des pays ayant su réguler ce phénomène.

    Saluant  »une enquête fouillée et référenciée », un  »puissant instrument d’alerte », le critique littéraire Khalifa Touré estime pour sa part que ce phénomène des jeux d’argent est un  »attentat à la santé morale ».

     »Le livre de Pape Samba Kane nous fend le cœur, parce qu’il touche du doigt une maladie presque intouchable qui est en train de détruire la société sénégalaise à travers sa jeunesse qui est dans l’insouciance, inconscience avec la complicité d’organisations qui sont derrières », dit-il.

    Qualifiant l’ouvrage de  »chef-d’œuvre », Touré estime que l’auteur a abordé le sujet sous l’angle de la psychologie et de la psychiatrie dans une enquête journalistique.

     »C’est une gageure sur le plan journalistique d’aborder les faits et en même temps de les approfondir et d’entrer dans les méandres de l’esprit humain et il l’a réussi », s’est-il félicité.

    FKS/OID/MK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’œuvre politique de Mamadou Dia et la crise au PUR au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’œuvre politique de Mamadou Dia et la crise au PUR au menu des quotidiens

    Dakar, 27 jan (APS) – L’œuvre politique et la vision de Mamadou Dia, l’ancien président du Conseil, et la crise au Parti de l’unité et du rassemblement  (PUR) sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus à l’APS, lundi.

    Le journal Le Soleil rapporte que le lancement des Grandes conférences de la Maison de la Culture Douta Seck  »a été l’occasion pour célébrer le 16e anniversaire de la disparition de l’ancien président du Conseil (1958-1962) ».

    Il souligne que lors de cette rencontre qui s’est tenue, samedi,  »les différents panélistes sont largement revenus sur l’importance de préserver la mémoire de l’ancien président du Conseil Mamadou Dia dont l’œuvre politique et la vision peuvent constituer une source d’inspiration pour la nouvelle génération ».

    Ainsi ont-ils abordé  »son programme politique autour du socialisme autogestionnaire, ses projets de modernisation de l’économie sénégalaise et son legs politique », rapporte la publication.

    Le parcours politique et la vision de développement de Dia ainsi que son emprisonnement  »ont été condensés par des panelistes », note L’As, relevant qu’il  »s’agit de revisiter l’œuvre de l’homme et tirer des leçons de son projet de développement et les œuvres qu’il a produites ».

     »(…) Pour les jeunes, la réflexion va permettre de s’interroger sur les similitudes entre le plan de développement de Mamadou Dia et le projet panafricain de Pastef. D’autant que les tenants du pouvoir se réclament de la vision de développement de l’homme », écrit le journal.

    Selon Le Quotidien, l’ancienne Première ministre Aminata Touré  »demande que l’héritage de Mamadou Dia soit vulgarisé à travers l’enseignement de sa pensée dans les écoles ».

    En politique toujours, Sud Quotidien se fait l’écho de la  »crise interne » au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), une formation de l’opposition.

     »Les Secrétaires généraux de fédération (SGF) et Secrétaires nationaux (SN) du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) réclament la tête de Cheikh Tidiane Youm, le Secrétaire général du parti de Serigne Moustapha Sy. En effet, ces cadres du PUR, au sortir d’une rencontre tenue, samedi 25 janvier, au siège du parti, ont fait face à la presse pour +définir les bases d’une nouvelle organisation politique plus solide et plus adéquate+ mais surtout déclarer +indésirable+ le Secrétaire général au sein du parti », rapporte Sud qui affiche à la Une :  »Cheikh Tidiane Youm sur siège éjectable ».

    Vox Populi parle de  »vent de rébellion au PUR » et signale que  »la tête de Cheikh Tidiane Youm est réclamée ».

    EnQuête s’intéresse à la question de la rémunération des ministres et Directeurs généraux et titre : Les incongruités du système ».

     »Alors même qu’ils sont censés être les patrons des directeurs généraux, les ministres gagnent moins que les directeurs des structures relevant de la catégorie 1 et se retrouvent parfois à la merci des DAGE pour faire face aux fins du mois difficiles et aux nombreuses sollicitations », écrit le journal.

    OID/MK

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Une variété de blé en phase test dans l’île à Morphil

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Une variété de blé en phase test dans l’île à Morphil

    Podor, 26 jan (APS) – Une variété de blé est en phase test dans l’île à Morphil, dans le département de Podor (nord), sur une superficie de 183 hectares, avec la participation d’organisations paysannes.

    « C’est une variété testée d’abord par les chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agronomiques (ISRA) pour être cultivée dans les zones chaudes comme au Sénégal », a-t-il déclaré, dimanche, le chef du service départemental du développement rural à Podor Papa Khoulé.

    Dans un entretien avec l’APS, il expliqué que l’île à Morphil, cette bande de terre comprise entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué, est le type de sol approprié pour cette variété, ajoutant que cette zone est caractérisée par sa qualité de sol qui es argileux, fondé, léger et équilibré.

    Il a informé que la tutelle a déjà remis aux producteurs 21,96 tonnes de semences, 64 tonnes d’engrais de type 15-15-15 et 47, ainsi que 700 tonnes d’urée.

     

    Plusieurs organisations sont engagées dans la culture du blé dans cette partie du pays, a fait remarquer le chef de service départemental du développement rural.

    Il souligne que Dans plusieurs Périmètres irrigués villageois (PIV), des producteurs sont en train de mettre en valeur des lopins de terre de blé.

    Dans un document remis à l’APS, la direction régionale du développement rural de Saint-Louis, il est indiqué que « le blé est cultivé en contre saison froide, entre la mi-novembre er début mars pour lui permettre de boucler son cycle de maturation ».

    AHD/AT/MTN

  • SENEGAL-MAURITANIE-SECURITE / Catastrophes naturelles : un exercice de secours réunit à Matam les forces de sécurité du Sénégal et de la Mauritanie

    SENEGAL-MAURITANIE-SECURITE / Catastrophes naturelles : un exercice de secours réunit à Matam les forces de sécurité du Sénégal et de la Mauritanie

    Matam, 26 jan (APS) – Un exercice destiné à tester la capacité de secours des forces de défense et de sécurité de la Mauritanie et du Sénégal en situation de catastrophe naturelle entraînant un déplacement massif de populations s’est déroulé à Matam, à l’initiative des deux pays et de l’Organisation internationales pour les migrations (OIM).

    Les inondations ont été utilisées comme prétexte pour tester la capacité de riposte des forces de défense et de sécurité mauritaniennes et sénégalaises.

    ‘’Nous voulons que vous vous donniez à fond. Évitez le maximum possible de rire ou de filmer votre camarade. Faites comme si vous étiez dans une situation réelle’’, a recommandé Amadou Dia, l’un des dirigeants de l’exercice de simulation.

    Dans une étroite ruelle du quartier Soubalo, une centaine de personnes, des Sénégalais et des Mauritaniens, sortent pour rejoindre la berge du fleuve.

    La catastrophe simulée comprend un volet sanitaire, des cas de diarrhée aiguë, des traumatismes et des maladies respiratoires étant signalés parmi les personnes à secourir.

    Les services de la police des frontières basés à Matam et d’autres entités des forces de défense et de sécurité des deux pays ont pris part à l’exercice.

    Le test a permis d’indiquer aux populations l’attitude à avoir en cas de catastrophe. Des participants se sont prêtés à la mise en scène en allant à la recherche de leurs proches dont ils sont sans nouvelles.

    La Croix-Rouge et les sapeurs-pompiers ont assuré les premiers secours, avant l’arrivée de nombreux infirmiers partis de Ourossogui et de Matam, les principales villes sénégalaises de la zone. 

    L’administration territoriale a également passé le test, avec la contribution d’une cellule de crise dirigée par Tafsir Baba Anne, l’adjoint du gouverneur de Matam, chargé des questions de développement de la région. Il était entouré de responsables des forces de défense et de sécurité, dont le commandant de la compagnie d’incendie et de secours de Matam, Ignace François Ndiaye, et du directeur de l’agence régionale de la santé, le docteur Moustapha Faye.

    ‘’Ce samedi, nous avons reçu, vers 10 h 40, une alerte faisant état d’un important déplacement de populations venues de la Mauritanie, victimes d’inondations. Nous avons aussitôt relayé l’alerte et informé les forces de défense et de sécurité en vue d’une prise en charge rapide des blessés’’, a annonce Tafsir Baba Anne, en guise de simulation, dans un communiqué publié une heure après le début des secours.

    Se prêtant toujours à l’exercice, l’autorité administrative signale 117 victimes, dont 17 se trouvent dans un état ‘’grave’’. Des personnes étant portées disparues. Dans la cohue, deux individus en possession de stupéfiants ont été arrêtés, selon M. Anne.

    Sur le terrain, les secours se poursuivent. Les blessés sont évacués dans les hôpitaux de Matam et de Ourossogui. Après les soins d’urgence, ils sont conduits à l’école Ibrahima-Soriba-Thioub de Matam, qui est à la fois le point de chute de l’exercice et un site d’accueil des déplacés.

    Sur le plan administratif, la Mauritanie était représentée par Abdoulaye Oumar Ly, le maire de Diowol, une ville située près de la frontière des deux pays, et un agent du ministère de l’Économie et des Finances.

    ‘’La gestion de cette crise implique les deux pays, le Sénégal et la Mauritanie. Cela montre que les relations entre ces deux nations ont de beaux jours devant elles’’, a dit, toujours dans le cadre du test, le gouverneur de Matam.

    La simulation a permis de tester ‘’la capacité de riposte et de résilience’’ des forces de défense et de sécurité, qui ont géré une situation similaire lors des dernières inondations survenues dans la région de Matam, a-t-il ajouté.

    L’exercice a permis de s’assurer que les services et les personnes concernés ont la capacité d’apporter ‘’une réponse rapide’’ au besoin, selon le gouverneur de Matam.

    La ville de Matam a été choisie pour le déroulement de cet exercice, en raison de sa position géographique, a expliqué la cheffe de mission de l’OIM au Sénégal, Aïssata Kane.

    ‘’Cet exercice devrait être fait dans d’autres localités des deux pays où des situations de vulnérabilité se font sentir’’, a-t-elle dit.

    AT/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Kaolack : Maïmouna Dièye donne le coup d’envoi de la neuvième édition de la FIKA

    SENEGAL-ECONOMIE / Kaolack : Maïmouna Dièye donne le coup d’envoi de la neuvième édition de la FIKA

    Kaolack, 26 jan (APS) – La neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) a démarré samedi 25 janvier en présence de la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, qui considère cet évènement comme ‘’une vitrine exceptionnelle’’ pour l’économie de cette région.

    La FIKA, l’une des principales rencontres commerciales du pays, contribue à la promotion des activités entrepreneuriales et à l’autonomisation des femmes, selon Mme Dièye.

    ‘’La FIKA est une vitrine exceptionnelle pour la région de Kaolack. Elle contribue de manière significative à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et à l’autonomisation économique des femmes’’, a-t-elle dit.

    Maïmouna Dièye est la marraine de cet évènement qui se poursuivra jusqu’au dimanche 9 février.

    ‘’L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives’’ est le thème de la FIKA 2025, dont les exposants pakistanais sont les invités d’honneur.

    Plusieurs personnalités, dont les ambassadeurs de l’Indonésie, de l’Iran et du Pakistan au Sénégal, ont pris part à la cérémonie d’ouverture de la Foire internationale de Kaolack.

    ‘’La promotion de l’économie numérique comme levier de transformation de l’économie nationale est l’un des axes prioritaires [du plan] ‘Sénégal 2050’‘’, a rappelé la ministre de la Famille et des Solidarités en relevant ‘’une parfaite adéquation’’ du thème choisi pour l’animation de la FIKA avec l’une des priorités des autorités du pays.

    La digitalisation apporte ‘’une plus-value incommensurable’’ aux initiatives entrepreneuriales des femmes et peut engendrer un développement économique ‘’inclusif et durable’’, a dit Mme Dièye.

    ‘’Les femmes sont des acteurs économiques de premier plan’’, a-t-elle souligné, ajoutant que la promotion des produits fabriqués au Sénégal, l’un des objectifs de cette foire, fait partie des priorités du gouvernement.

    Le secrétaire d’État chargé du Développement des petites et moyennes entreprises, Ibrahima Thiam, estime que la FIKA est ‘’un évènement majeur’’ de la vie économique de la région de Kaolack.

    ‘’La FIKA cadre parfaitement avec la Stratégie nationale de développement 2025-2029 et le nouveau référentiel des politiques publiques, qui doivent être utilisés pour bâtir des pôles économiques viables’’, a dit M. Thiam.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Ranérou : Birame Diop inaugure l’escadron de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie nationale

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Ranérou : Birame Diop inaugure l’escadron de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie nationale

    Ranérou, 25 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, Birame Diop, a inauguré, vendredi, l’escadron de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie nationale à Ranérou, dans la région de Matam (nord).

    Cette infrastructure va aider à relever les ‘’défis sécuritaires’’ de cette zone, dont la lutte contre le vol de bétail et la criminalité, selon lui.

    ‘’Pôle par excellence d’élevage au Sénégal, la zone du Ferlo joue un rôle crucial dans l’économie nationale. Elle est néanmoins confrontée à des défis sécuritaires, dont la criminalité, le vol de bétail, les conflits liés à la raréfaction des ressources naturelles, du fait de la désertification’’, a affirmé le ministre des Forces armées lors de la cérémonie d’inauguration.

    Le gouverneur de Matam, Saïd Dia, le général de division Martin Faye, haut commandant de la Gendarmerie nationale, et les autorités locales ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

    Birame Diop a assuré les populations de Ranérou de la volonté des autorités du pays d’améliorer la sécurité nationale, y compris dans cette partie du pays où l’insécurité est fortement liée aux activités d’élevage.

    ‘’L’implantation de cet escadron confirme la posture permanente de la Gendarmerie nationale, laquelle consiste à apporter une réponse adaptée à la délinquance qui menace le développement des activités socioéconomiques, la paix et la tranquillité publique’’, a dit le ministre des Forces armées.

    Il a invité les populations et les élus locaux du département de Ranérou à entretenir une étroite et permanente collaboration avec les services sécuritaires, pour les aider à bien exercer leurs missions.

    ‘’Cet escadron d’une superficie de cinq hectares a été construit pour offrir un cadre de travail convivial’’ aux gendarmes, a-t-il ajouté.

    L’ouvrage inauguré abrite des bureaux et des espaces de loisir.

    AT/ASB/ABB/SKS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom  

    Dakar, 25 jan (APS) – ‘’Farba Ngom livré à la justice’’, ‘’Les députés livrent Farba Ngom’’, ‘’L’immunité parlementaire de Farba Ngom levée’’, ‘’Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom : [de] virulentes plaidoiries’’, etc. Les quotidiens commentent, pour leur édition de ce week-end, la procédure ayant permis à l’Assemblée nationale d’autoriser le parquet financier à mener des poursuites judiciaires contre ce député du groupe Takku Wallu Sénégal.

    ‘’Le député Farba Ngom est désormais disponible pour la justice’’, observe Le Soleil, précisant que 130 des 165 députés ont voté pour la levée de son immunité parlementaire.

    Trois parlementaires ont voté contre la procédure et autant se sont abstenus de voter.

    ‘’La balle est dans le camp du procureur du parquet financier’’, ajoute Le Soleil, expliquant qu’il revient à ce dernier de préparer un réquisitoire introductif, un document par lequel il saisira le juge d’instruction du Pool judiciaire financier, lorsqu’il aura reçu la notification du vote des parlementaires.

    On remarque, en lisant le journal L’info, que la présidente du groupe Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, a fait usage de son talent oratoire pour s’exprimer comme savent le faire les avocats dont elle fait partie. ‘’Si le ministère de la Condamnation est glorieux, le ministère de la Justice est encore plus glorieux’’, a-t-elle argué en dénonçant la levée de l’immunité de son collègue.

    ‘’Mamadou Dia laisse l’image d’un homme politiquement intègre’’

    ‘’Nous ne sommes pas dans une situation juridictionnelle. Nous respectons les droits de [Farba] Ngom. Nous respectons sa dignité et son honneur’’, s’est défendu Abdoulaye Tall, un membre du groupe Pastef – qui détient la majorité des sièges de la chambre parlementaire -, avocat lui aussi.

    Libération note que ‘’le député-maire d’Agnam (dans la région de Matam) est le premier parlementaire de la 15e législature à perdre son immunité parlementaire’’.

    ‘’Les juges sont désormais libres d’auditionner le député. Me Aïssata Tall Sall dénonce une précipitation dans le traitement du dossier, Pastef botte en touche. Des manifestations éclatent à Agnam après le vote de l’hémicycle’’, note le journal EnQuête.

    L’As rappelle que le parquet a demandé la levée de l’immunité parlementaire de M. Ngom parce que son nom a été associé aux infractions évoquées, dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des infractions financières, une institution dédiée à la lutte contre le blanchiment de capitaux.

    Estimant que la procédure menée contre leur collègue relève d’une ‘’forfaiture’’, les députés du groupe Takku Wallu Sénégal ont boycotté le vote à la demande d’un des leurs, Abdou Mbow. ‘’D’un commun accord, ces députés […] se sont levés comme un seul homme pour quitter la salle’’, rapporte-t-il.

    L’immunité de Farba Ngom a été levée au terme d’une procédure rythmée de ‘’vives polémiques, qui a tenu le pays en haleine pendant des jours’’, fait remarquer L’Observateur, précisant que les faits de blanchiment de capitaux dont est accusé le député portent sur 125 milliards de francs CFA.

    ‘’Tendance vestimentaire’’

    Sud Quotidien consacre un dossier à Mamadou Dia (1910-2009), le premier à avoir dirigé le gouvernement du Sénégal, décédé il y a seize ans.

    ‘’Aujourd’hui, Mamadou Dia laisse l’image d’un homme politiquement intègre […] Il laisse en héritage une vision audacieuse d’un pays souverain et démocratique’’, lit-on dans le journal.

    Il publie de nouveau une interview qu’avait accordée cette figure politique sénégalaise à Sud Magazine en 1986. ‘’Je ne veux appartenir à aucune structure de pouvoir’’, soutenait Mamadou Dia.

    Le Soleil planche sur la ‘’tendance vestimentaire’’ dont seraient à l’origine le président de la République et le Premier ministre.

    ‘’En optant pour des tenues […] Made in Sénégal, le président de la République [et le] Premier ministre […] insufflent une nouvelle vision de l’élégance et valorisent l’artisanat local’’, observe le journal.

    Cette tendance vestimentaire ‘’fait des créateurs sénégalais des acteurs centraux du renouveau culturel et économique du pays’’, commente Le Soleil.

    WalfQuotidien publie des ‘’chiffres de l’horreur’’, concernant les avortements clandestins. ‘’Plus de 30.000 cas recensés chaque année’’ au Sénégal, lit-on sur la une du journal, selon lequel 11 % des personnes placées en détention dans les prisons sénégalaises le sont pour des faits d’avortement clandestin.

    ESF

  • SENEGAL-MEDIAS-NUMERIQUE-REGULATION / Une nouvelle Autorité indépendante de régulation des médias aux compétences plus élargies en gestation

    SENEGAL-MEDIAS-NUMERIQUE-REGULATION / Une nouvelle Autorité indépendante de régulation des médias aux compétences plus élargies en gestation

    Dakar, 24 jan (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ont organisé, vendredi, un atelier de partage de l’avant-projet de loi portant création d’une nouvelle autorité indépendante de régulation des médias aux compétences plus élargies.

    La cérémonie d’ouverture de cette rencontre tenue au Building administratif a été présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Aliou Sall, et le président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye.

    Les représentants de la présidence de la République, de la Primature, du Secrétariat général du gouvernement, des ministères de la Justice, de l’Intérieur, des organisations de journalistes et le patronat de la presse, entre autres, ont pris part à la rencontre.

    La future autorité administrative indépendante va intégrer tous les types de supports d’informations et de productions, physiques et numériques, diffusant des contenus destinés au grand public.

    Selon le ministre la Communication, ‘’l’objectif principal est de parvenir à un consensus sur les orientations majeures d’une législation qui intègre tous les supports de diffusion, qu’ils soient physiques ou numériques, tout en garantissant des contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l’information’’.

    Aliou Sall a estimé qu’en l’absence d’une régulation efficace, ‘’les plateformes numériques, les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle peuvent aussi être sources de menaces sérieuses en raison notamment de la prolifération des discours de haine, de défiance, de désinformation, de manipulation et de déstabilisation sociale, politique et économique, nuisibles à tous’’.

    Pour sa part, le président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye, a salué ‘’l’idée d’élargir les compétences de la future instance de régulation aux plateformes numériques mais aussi à la presse écrite et en ligne’’, soulignant qu’aucun média, ‘’y compris les plateformes numériques, ne devrait échapper à la régulation’’.

    Selon les termes de référence de l’atelier, ‘’le paysage médiatique sénégalais est caractérisé par la pluralité et la diversité des supports de communication allant de la presse écrite aux médias en ligne, en passant par les télévisions publiques et privées, les radios privées commerciales et communautaires’’.

    Le document note que ‘’le développement rapide du secteur et les mutations technologiques qui l’accompagnent ont facilité l’accès rapide et abondant aux services audiovisuels à la demande, et favorisé la diffusion et la réception instantanées des contenus médiatiques grâce notamment aux médias en ligne’’.

    Toutefois, relève la même source, ‘’l’explosion des médias numériques et des émissions radio et télé, ainsi que la multiplication et la diversification des organes de presse écrite, bien que contribuant à la démocratisation de l’accès à l’information, s’accompagnent parfois de dérapages et participent à véhiculer des informations trompeuses, surtout pendant des périodes sensibles’’.

    Elle estime qu’une ‘’mauvaise utilisation des médias numériques ou classiques peut ainsi être source de désinformation et de propagation de contenus haineux, qui alimentent les conflits, et menacent la cohésion sociale’’.

    Si le Sénégal dispose d’une série de lois sur le secteur des médias, elles ne s’appliquent que sur des domaines spécifiques concernant les entreprises de presse, les professions ou les contenus médiatiques.

    Créé en 2006, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne prend pas en compte l’ensemble des supports médiatiques. Et la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA), créée sur la base du Code de la presse, en remplacement du CNRA, a également montré ses limites avant qu’elle ne prenne réellement forme.

    Tenant donc compte de l’évolution du secteur et de la nécessité d’encadrer efficacement la production et la diffusion des contenus médiatiques dans un contexte marqué par la prééminence du numérique, les pouvoirs publics ont initié un projet de loi relatif à la création d’une nouvelle autorité administrative indépendante de régulation des médias et du numérique.

    Il s’agira de ‘’consolider l’avant-projet de loi sur la HARCA en intégrant tous les types de supports d’information et de productions, physiques et numériques, diffusant des contenus destinés au grand public’’.

    La rencontre de ce vendredi marque le lancement d’un processus devant aboutir à la rédaction d’un texte final, qui sera soumis au gouvernement puis à l’Assemblée nationale.

    OID/ABB/ASB/SKS