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  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dernière sortie du président Sall en exergue dans la dernière ligne droite de la campagne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dernière sortie du président Sall en exergue dans la dernière ligne droite de la campagne

    Dakar, 21 (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite notamment des ralliements marquant la fin de la campagne pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, certains quotidiens revenant à l’occasion sur la dernière prise de parole du président sortant, qui a évoqué son action à la tête du pays ces derniers mois.

    « Tant de ralliements », affiche par exemple le journal Le Quotidien, au sujet des soutiens reçus par les différents candidats, au cours des « dernières heures » de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel prévu ce dimanche.

    Selon le journal, des libéraux (Parti démocratique sénégalais) et Rose Wardini – candidate qui s’est retirée de la course – « renforcent Amadou Ba », le champion de la coalition Benno Bokk Yaakaar regroupant les partis de la majorité.

    Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition coalition « Président bi ñu bëgg », « se range derrière Diomaye [Faye] », alors que « 73 mouvements et partis [sont] debout derrière Khalifa [Sall] », un des principaux candidats de l’opposition, rapporte Le Quotidien.

    L’Observateur décèle les « signes d’un gros malaise au PDS », relativement au soutien de « 25 fédérations et des députés » de la formation fondée par l’ancien président Abdoulaye Wade au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.

    La campagne proprement dite poursuit pendant ce temps son petit bonhomme de chemin. L’Observateur revient sur le cas des villes qui ne sont visitées que pendant les campagnes électorales. « Ils sont nombreux, ces terroirs qui ne voient d’autorité politique qu’en période d’élection », avance le journal.

    Une bonne occasion pour cette publication de « faire le focus sur ces contrées abandonnées à elles-mêmes, malgré les mille et une promesses non tenues des candidats à la magistrature suprême qui n’y passent » que lorsqu’il y a élection.

    Bès Bi Le Jour propose à ses lecteurs un voyage « au royaume de l’enfance » de Bassirou Diomaye Faye, qui, avec Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a « pris une longueur d’avance » sur les autres prétendants, selon le quotidien Kritik’.

    « Entre ces deux énarques des impôts et domaines, les électeurs doivent faire leur choix même si ces deux postulants ne partagent » pas la même génération et ne peuvent se prévaloir d’une expérience de même niveau au service de l’Etat, note le même journal. « Deux profils atypiques aux fonds communs », titre-t-il à ce sujet.

    L’Info relaie « la colère » des acteurs de la culture qui constatent avec ce journal le peu de place réservé à leur secteur dans les thèmes de la campagne qui en est à son « dernier virage », relève Libération, Enquête faisant observer de son côté que les jeunes, « cible transversale des politiques publiques », sont « au cœur des programmes » des candidats.

    « Vivier électoral convoité, du moins dans la tranche d’au-delà des 18 ans », la jeunesse « suscite une surenchère de promesses, en particulier sur l’emploi des jeunes », constate Enquête.

    Toujours est-il que le président sortant « appelle à voter dans le calme », selon des propos rapportés par le quotidien L’As, quand d’autres publications quotidiennes, à l’image de Sud Quotidien, mettent plutôt en exergue des déclarations de Macky Sall sonnant comme un regard posé par le chef de l’Etat sur son action à la tête du pays, principalement ces derniers mois.

    « Macky Sall se dédouane », peut-on ainsi lire à la une de Sud Quotidien, lequel reprend une déclaration choc du président de la République : « Je n’ai pas d’excuses à présenter, puisque je n’ai pas commis de faute ».

    « A onze jours de son départ à la tête de l’Etat le 2 avril, le président de la République Macky Sall se prononce sur l’actualité politique sénégalaise fortement marquée par le report de la présidentielle prévue le 25 février dernier au 24 mars prochain », souligne Sud Quotidien.

    Et d’ajouter que dans un entretien accordé à la BBC, média public britannique, « le chef de l’Etat a dégagé sa responsabilité sur le report de la date de la présidentielle en pointant l’Assemblée nationale, tout en précisant qu’il n’a aucune excuse à présenter pour toutes les vies humaines perdues et les dommages occasionnés par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 3 février dernier ».

    « Toutes les actions ont été posées dans le cadre de la loi et du règlement », a assuré le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, quotidien qui reprend à son tour les mêmes déclarations de Macky Sall selon lesquelles il n’a pas d’excuses à présenter.

    Tribune relaie les propos en question, de même que Walfquotidien et Les Echos, lequel quotidien ajoute que dans son entretien avec la BBC, « le président Sall a déclaré vouloir laisser à la postérité l’image d’un président qui s’est beaucoup déployé, qui a fait de son mieux pour développer son pays et le mettre sur la rampe de l’émergence ».

    « Macky Sall s’est également dit meurtri par les jugements de valeur qui sont faits sur sa personne », évoquant les accusations selon lesquelles il aurait « tenté de prolonger son mandat », écrit Les Echos.

     BK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-INFRASTRUCTURES / Macky Sall a inauguré la Tour R+10 de la RTS

    SENEGAL-MEDIAS-INFRASTRUCTURES / Macky Sall a inauguré la Tour R+10 de la RTS

    Dakar, 20 mars (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a inauguré, mercredi, la Tour de la Radiodiffusion télévision Sénégalaise (RTS), un immeuble de 10 étages dotés d’équipements et installations de dernière génération.

    La cérémonie s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, de la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye, et de plusieurs ministres, autorités administratives, locales, religieuses et coutumières.

    Construite sur un site de 2615m2 avec des studios et équipements audiovisuels de dernière génération, pour un coût global de 34 milliards de francs CFA, la tour à dix étages, abrite également une crèche, une salle de sport avec vestiaires, des espaces de prière, des rampes et ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite.

     »A travers ce projet innovant, intelligent et écologique, entièrement piloté par des sénégalais, la RTS fait aujourd’hui peau neuve dans sa marche vers le progrès », a déclaré Macky Sall.

    Avec cette tour qui met les agents dans les meilleures conditions de travail et d’épanouissement, a t-il dit, la RTS prend de la hauteur au sens propre et au sens figuré du terme, en vue de devenir l’une des meilleures chaine d’Afrique, pour ne pas dire la meilleure, à travers un secteur public moderne, innovant et performant.

    Le chef de l’Etat a ainsi demandé au personnel à relever le défi de l’excellence et le bon usage de ces lieux et équipements et à surtout faire preuve d’engagement et de rigueur dans le travail et la préservation de notre patrimoine culturel et national.

    Ce bijou qui est l’expression de la vision futuriste du Sénégal, construit sur fond propre de l’État, induit un changement de comportement, une nouvelle façon de faire, tournée vers l’excellence et l’amélioration continue du service, a pour sa part soutenu le directeur général de la RTS, Racine Talla.

    De son côté, le représentant des retraités de la RTS, Mamadou Baal, a remercié le chef de l’Etat pour avoir réalisé de fort belle manière cette doléance vielle de plus de quarante ans.

     

    MK/OID

  • SENEGAL-SANTE / La Covid-19 a entrainé une sous-utilisation des services de la vaccination (Responsable)

    SENEGAL-SANTE / La Covid-19 a entrainé une sous-utilisation des services de la vaccination (Responsable)

    Dakar, 20 mars (APS) – Le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) a déclaré, mercredi, que la pandémie de Covid-19 avait fait reculer l’utilisation des services de la vaccination au Sénégal, entrainant leur sous-utilisation.

     »La pandémie a fait reculer la vaccination. Les services de vaccination ont été sous-utilisés », a dit El Hadj Mamadou Ndiaye, qui était l’invité de l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd).

    La vaccination contre la Covid-19 a également connu un recul à cause des doutes et de la circulation de fausses informations sur ses effets, a dit en substance Docteur Ndiaye.

     »Actuellement, il y a de très faibles demandes sur la vaccination. Cela s’explique par le fait que le contexte n’est plus le même », a-t-il analysé.

     »Le monde s’est relâché. La vaccination a une tare congénitale. Il faut savoir que le monde scientifique n’a pas trouvé un vaccin qui est efficace à 100%. Les gens ont douté de la Covid-19 et de la vaccination’’, a expliqué le responsable de la prévention au MSAS.

    El Hadj Mamadou Ndiaye a rappelé que  »les rumeurs et fausses informations sont des obstacles à la vaccination’’, justifiant la nécessité, selon lui, de miser sur la communication pour un changement de comportement des populations. ‘’Il y a eu beaucoup de réticence à la vaccination’’, a insisté le Dr Ndiaye.

    Le directeur de la prévention s’est toutefois voulu rassurant, en indiquant que ‘’le vaccin demeure disponible’’.

    ‘’La Covid-19 est devenue moins méchante par rapport aux autres variants qu’on a connus dans le passé. Les gens sont arrivés à ne plus avoir peur de la Covid-19’’, a-t-il signalé.

    Actuellement, le vaccin contre la Covid-19 est introduit dans la vaccination de routine du Programme élargi de vaccination (PEV) depuis 2021.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Autorité parentale : des femmes plaident pour une réforme du code de la famille

    SENEGAL-SOCIETE / Autorité parentale : des femmes plaident pour une réforme du code de la famille

    Dakar, 20 mars (APS) – Le forum des femmes de Plan international a plaidé, mercredi, pour une activation de la réforme du code de la famille et particulièrement de l’article 277 relatif à l’autorité parentale.

     »Aujourd’hui, on a constaté une disparité par rapport au code de la famille qui ne consacre pas la puissance maternelle pour les enfants’’, a déclaré Thioro Ndiaye Touré, directrice des ressources humaines de Plan international, une organisation non gouvernementale  travaillant sur les droits des femmes et des enfants.

    Elle s’exprimait lors d’une conférence organisée par le Forum des femmes de Plan international, sur le thème  »Autorité parentale : quel moyen pour accélérer le rythme en faveur des femmes et arriver à une réforme du code de la famille ». La rencontre a réuni des experts, des femmes leaders et des députés, pour discuter des défis auxquels les femmes sont confrontées en matière d’autorité parentale.

    ‘’Le fait de ne pas octroyer cette puissance à la femme peut impacter de manière significative la santé et le bien-être de l’enfant’’, a prévenu Mme Touré. Elle a toutefois précisé que ce ‘’combat ne se fait pas contre les hommes’’. ‘’Nous le faisons ensemble, avec toutes les parties prenantes, en prenant en considération les facteurs religieux et socio-culturels’’, a-t-elle souligné.

    Thioro Ndiaye Touré a indiqué que ce plaidoyer est porté grâce au soutien des partenaires techniques et financiers de Plan international, de même que l’Association des juristes sénégalaises et l’Etat du Sénégal. Selon elle, l’objectif est de mieux comprendre les réformes et les voies et moyens ‘’à mettre en place pour arriver à ce changement des lois’’.

    ‘’La question de l’autorité parentale a longtemps été soulevée, mais il faut une réforme du code de la famille pour la résoudre’’, a indiqué Khady Dièye, députée à l’Assemblée nationale.

    ‘’En tant que députées, nous faisons le plaidoyer au niveau de l’Assemblée nationale. Nous allons tout faire pour activer cette loi et cela doit nécessairement passer par la réforme du code de la famille qui date de 1972’’, a-t-elle annoncé. Elle a souligné que c’est un combat qui doit se faire ‘’dans l’unité’’, avec le soutien des chefs religieux, des femmes, et surtout, des hommes.

    ‘’Pour y arriver, il faut une sensibilisation de la population pour qu’elle puisse se l’approprier, de même qu’au niveau institutionnel à travers un plaidoyer’’, a estimé Coumba Gueye Ka, directrice exécutive de l’Association des juristes sénégalaises. Mais, ‘’juridiquement, il faudra changer la terminologie’’, a-t-elle préconisé.

    ‘’Dans notre législation, on parle de puissance paternelle et ce terme doit être changé en autorité parentale ; avec des moyens qui peuvent permettre à la femme d’accéder à cette autorité parentale en même temps que l’homme’’, a insisté Mme Ka.

    MFD/OID/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

    Dakar, 20 mars (APS) – L’Eglise catholique du Sénégal, par la voix de l’abbé Alphonse Seck, le président de sa commission épiscopale, a souligné, mercredi, à Dakar, l’exigence pour chaque citoyen sénégalais d’apporter sa contribution à un bon déroulement de l’élection présidentielle de dimanche.

     »C’est une exigence que chaque compatriote ait à cœur d’apporter sa contribution à un bon déroulement du scrutin présidentiel de ce dimanche 24 mars 2024, et à l’avènement d’une paix durable, malgré les aléas qui ne peuvent manquer dans la trajectoire d’un pays comme le nôtre’’, a déclaré le religieux lors d’une conférence de presse.

    Le président de la commission épiscopale Justice et Paix de l’église catholique a estimé que le scrutin du 24 mars sera une occasion d’écrire encore de grandes et belles pages de l’histoire du Sénégal.

    ‘’Notre histoire commune, pour que le Sénégal sorte de cette période, quelque peu difficile, encore plus fort, plus uni, plus déterminé à relever les défis nombreux dans une démocratie toujours plus achevée’’, a fait valoir l’abbé Alphonse Seck.

    Il n’a pas manqué de rappeler que la commission épiscopale de l’église avait fait le choix de ne pas déployer une mission d’observation électorale stricto sensu pour l’élection présidentielle de ce 24 mars 2024.

    ‘’Elle a choisi, en revanche de privilégier une autre stratégie dictée par les récents événements survenus dans notre pays, marqués par la violence qui a été observée jusqu’au début de la campagne électorale, et ces jours-ci encore, (…)’’, a-t-il expliqué.

    ‘’A travers le digital, nous avons voulu que les jeunes soient les électeurs principaux de ces appels au rejet de la violence’’, a-t-il ajouté en souhaitant une ‘’éducation/conscientisation des pairs par les pairs’’.

    Il a de nouveau appelé à la cessation de toute violence électorale en estimant que la campagne électorale était le temps de la confrontation des idées et des programmes et non des arguments violents.

    ‘’Aucune élection, quelle que soit son importance, ne peut justifier que de la violence soit exercée sur des concitoyens dont le seul tort serait de faire un autre choix que soi’’, a-t-il insisté en signalant que la démocratie impose d’apprendre à respecter le choix de chaque citoyen lors d’une élection.

    ‘’Au nom de la commission épiscopale, je lance un appel solennel (…) à la cessation de toute violence, sous quelque forme que ce soit’’, a déclaré le président de la commission Justice et Paix.

    CS/AKS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet de  »redressement national »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet de  »redressement national »

    Dakar, 20 mars (APS) – Elargi de prison six jours après le lancement officiel de la campagne électorale pour la présidentielle de ce dimanche, Bassirou Diomaye Faye est aussitôt monté au front, à l’assaut des suffrages, dans les habits d’un lieutenant devenu, par la forces des choses, le leader de troupes engagées dans une lutte sans merci pour faire triompher un projet politique dans lequel beaucoup voient un idéal de renouveau.

    La participation de l’inspecteur principal des impôts de 43 ans à l’élection présidentielle du 24 mars est à l’image des péripéties et nombreux obstacles auxquels sa formation politique fait face depuis 2021, date à laquelle des accusations de viols ont été portées contre Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), formation aujourd’hui dissoute.

    La candidature de Bassirou Diomaye Faye est, sans doute, l’une des conséquences de l’âpre lutte menée depuis plus de trois ans par ce parti, un ‘’mortal kombat’’ avec le pouvoir en place, une adversité quasiment inédite qui a parfois des pris des tournures tragiques et dramatiques : la prison, la mort et les blessures. Contrecoups de l’opposition de deux logiques apparues inconciliables tant les antagonismes sont restés vivaces entre les deux camps.

    ‘’Les morts ne reviendront pas, les amputés ne retrouveront ni leurs bras, ni leurs jambes, les éborgnés ne retrouveront pas leurs yeux et on a toujours des malades qui ont été évacués à l’étranger du fait de cette répression aveugle’’, a regretté le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’, lors d’une conférence de presse organisée au lendemain de sa libération de prison.

    Un séjour carcéral de près d’un an qui a sans aucun doute contribué à augmenter la cote du lieutenant d’Ousmane Sonko au sein des alliés et sympathisants de leur camp. Son engagement en est devenu plus raffermi, au même titre que son désir de lutter jusqu’au bout pour ‘’le projet’’, y compris par le sacrifice et le don de soi si nécessaire, toutes choses qui donnent des accents mystiques à une conviction, perçue dès le début : le pays vaut tout, jusqu’à mourir même pour lui.

    Tout se passe comme si la prison a eu un effet d’accélération de la maturation politique de celui qui passait jusque-là comme un ‘’cerveau’’ dans l’ombre d’un mentor à l’exposition médiatique sans pareil. La prison a créé un leader tranquille, mais un leader quand même.

    En atteste la posture adoptée par Bassirou Diomaye Faye dès sa sortie de la Prison du Cap Manuel, après avoir bénéficié, comme son leader, d’une remise en liberté à la faveur du vote d’une loi d’amnistie.

    Les militants et soutiens d’Ousmane Sonko étaient sans doute loin de se douter que le véhicule qui fendaient la foule hystérique ce 14 mars là, n’était pas celui qu’ils croyaient. Jusqu’à ce que Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’un boubou de couleur bleue, casquette vissée sur la tête, émerge du véhicule et déploie ses bras sous les acclamations.

    Cette image, analysée à rebours du temps et du destin, sonne comme une intronisation populaire, d’autant qu’Ousmane Sonko, sorti de prison en même temps que le candidat de son groupe politique, n’a pas été aperçu par la foule. Il se susurre que le mentor a préféré s’éclipser cette nuit-là pour que son fidèle lieutenant attire toute la lumière possible d’un moment de vérité que seule la politique autorise.

    ‘’Bassirou est plus honnête que moi. Bassirou est un homme extrêmement brillant. Il est un homme d’action qui fait partie du projet depuis le début. Je place le projet entre ses mains. Bassirou, c’est moi’’, témoignait d’ailleurs Ousmane Sonko dans une vidéo consacrant la désignation du natif de Ndiaganiao comme candidat à l’élection présidentielle pour le compte de sa formation politique dissoute.

    Bassirou Diomaye Faye, pendant longtemps numéro du deux du PASTEF, à travers ses fonctions de secrétaire général ou président des cadres de ce parti dissous, devient de fait la surprise du chef. L’héritier désigné, appelé à combattre, par une légitimation par substitution, un système que son mentor ne rêve que de terrasser.

    De l’ambition à revendre

    Si au premier abord il paraît de peu d’étoffe pour un homme aspirant à la magistrature suprême, il semble désormais établi que le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’ a de l’ambition à revendre.

    Il est tout aussi avéré, pour avoir de la vision pour son pays, il ne suffit pas seulement de savoir haranguer les foules, comme ces politiciens professionnels passés maîtres dans l’art de faire le show.

    Bassirou Diomaye Faye peut compter sur plus que cela. Le germe qui crée l’ambition s’était manifesté en lui depuis ses jeunes années.

    En témoigne, son refus de regagner son village natal, Ndiaganiao, dans le département de Mbour (ouest), après la proclamation des résultats du Baccalauréat pour lequel il pensait mériter plus qu’une mention passable.

    Car, bien souvent premier de sa classe, Bassirou a reçu l’annonce des résultats du Bac par des larmes de déception.

    Déception parce qu’il ne cherchait pas seulement le Bac mais avec la mention !

    Ayant obtenu ce sésame d’office mais sans mention, Bassirou a été cueilli par son frère car il refusait de rentrer à la maison, renseigne une note biographique qui lui est consacrée. C’était en 2000, à Mbour.

    Bac en poche, le natif de Ndiaganiao, né en 1980, fut orienté à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu sa maîtrise en droit.

    Ce sésame lui permettra de se présenter au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et à celle de la magistrature. Il opta finalement pour la branche des impôts et domaines, section fréquentée quelques années plutôt par son leader Ousmane Sonko, tout comme certains autres cadres du PASTEF.

    Qu’il soit arrêté quelques années plus tard, en avril 2023, avant d’être inculpé de plusieurs chefs, notamment outrage à magistrat, relève d’une véritable ironie du sort.

    A sa sortie de l’ENA en 2007, son chemin croise avec celui d’Ousmane Sonko avec qui il partage le travail au quotidien à la direction générale des impôts et domaines mais aussi la même salle de sport.

    Une amitié est née. En 2014, lors d’une des réunions ayant conduit à porter sur les fonts baptismaux le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il n’était que simple invité, indique une note consacrée à sa biographie. La même source renseigne que l’intrus a fini par taper à l’œil de ses hôtes, en se faisant remarquer, de par la pertinence de ses idées, sa rigueur surtout et sa production intellectuelle lors des réunions du bureau politique.

    Très proche de Sonko, il sera vite copté pour diriger les cadres de Pastef, poste qu’il cumule avec celui de chargé de la diaspora. Il est décrit, à ce titre, comme l’artisan du maillage de PASTEF à l’étranger, notamment en Europe, où il a multiplié les tournées pour vendre le nouveau parti et partager ses valeurs et ses aspirations pour un Sénégal renouvelé et prospère.

     »Bassirou est un esprit brillant, très discret, froid dans l’analyse, cohérent dans les idées et sait exactement dans chaque situation donnée comment maîtriser ses sentiments’’, peut-on lire dans sa biographie.

    Il est aussi dépeint comme une personne qui  »s’oppose farouchement lorsqu’il n’est pas d’accord avec une idée ou une approche, mais aussi qui se range avec fidélité et loyauté lorsqu’une décision est prise, fut-elle en contradiction avec la sienne ».

    En fin de compte, une victoire à l’issue de la présidentielle viendrait consacrer, aux yeux de certains inconditionnels, l’accomplissement d’une prophétie : voir le candidat célébrer son anniversaire, le 25 mars, par une consécration, au lendemain du premier tour de la présidentielle.

    AKS/SMD/BK/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font leurs premiers points de la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font leurs premiers points de la campagne électorale

    Dakar, 20 mars (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS tentent pour la plupart de mesurer les forces en présence dans la campagne électorale pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, après plus d’une semaine d’engagement des différents candidats sur le terrain à la conquête des électeurs.

    Les journaux essaient surtout de rendre compte des programmes des candidats et de la mobilisation de leur camp sur le terrain, histoire d’y voir un peu plus clair pour leurs lecteurs, au besoin en s’attelant à décortiquer les discours des protagonistes.

    « Un quintet se dégage », à 72 heures du scrutin, soutient le quotidien Kritik’. « Entre discours prometteurs et bonnes intentions, analyse ce quotidien, les programmes les plus éprouvés par les électeurs ont surfé sur les insuffisances du régime sortant ».

    Les candidats « ont affiché de fortes ambitions pour diriger le pays. Seulement, entre le discours et le profil des candidats, le fossé s’est élargi au fil des jours de campagne. Des favoris qui creusent l’écart et prennent des longueurs d’avance et des outsiders qui trainent le pied au risque de miser tout leur électorat sur un second tour probable », écrit Kritik’.

    Sur ce registre, L’Observateur prévient que la foule est un « baromètre en trompe-l’œil ». Le journal interroge un spécialiste selon lequel il n’est « jamais évident de faire une corrélation entre les foules que l’on voit et l’électorat réel ».

    « Le déferlement de populations qui suit les candidats à la présidentielle de ce 24 mars durant la campagne électorale pourrait prêter à confusion ou induire en erreur les observateurs », relève à ce sujet L’Observateur.

    Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont la candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel, pour sa part, se projette d’ores et déjà sur le second tour. « Les tendances montrent clairement qu’il y aura un second tour », dit-il dans des propos relayés par le quotidien Libération, se posant en faiseur de roi.

    « Karim fait monter les enchères », affiche L’As, ce quotidien rappelant qu’il y a deux jours, le candidat recalé du Parti démocratique sénégalais avait demandé à « ses partisans et alliés de rester mobilisés pour la suite du combat qui sera déterminée en rapport avec le secrétaire général national du PDS, Me Abdoulaye Wade ».

    « En attendant que le pape du Sopi se prononce, indique le journal, +Wade fils+ est sorti hier pour faire monter les enchères tandis que certains de ses frères libéraux sont partagés entre Idrissa Seck et Amadou Ba ».

    Le journal Le Quotidien rapporte que « 10 députés et 20 responsables de fédérations [du PDS] décident de rejoindre le candidat de Benno [Bokk Yaakaar] », à savoir l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pendant que Sud Quotidien revient sur la thématique de la réforme des institutions et du renforcement de l’Etat de droit, abordée sous l’angle de « l’hyperprésidentialisme ».

    « Les candidats mis au défi » de « l’hyperprésidentialisme », système « marqué par la trop grande concentration des pouvoirs entre les mains du chef de l’Etat » et qui se trouve « de plus en plus décrié par des organisations de la société civile et des universitaires ».

    Alors que selon le quotidien Libération, la campagne électorale se poursuit « entre piques, engagements et scènes de violence », L’Info rapporte que le F24, plateforme regroupant les « forces vives » du Sénégal, « engage la bataille de la sécurisation du vote ».

    Le quotidien Enquête s’intéresse aux potentielles Premières dames. « On ne les découvre pour la plupart qu’après l’élection de leur mari », écrit ce journal, en tentant de décrypter les styles, méthodes et pouvoirs des Premières dames, de Senghor à Macky Sall.

    Le journal signale aussi qu’en cas de victoire de la candidate Anta Babacar Ngom, dont le mari est un colonel de la gendarmerie nationale, le Sénégal se doterait d’un « Premier monsieur ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des organisations de la société civile plaident le renforcement de l’indépendance de la justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des organisations de la société civile plaident le renforcement de l’indépendance de la justice

    Dakar, 19 mars (APS) – Les ONG Amnesty Sénégal, Article 19, la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise de défense des droits humains (LSDH) et le think-thank Africa Jom center ont rendu publique mardi une étude recommandant le renforcement de l’indépendance de la justice au Sénégal.

    ‘’Cette étude recommande que le prochain président de la République mène des réformes en profondeur dont la première devra être le retrait du président de la République et du garde des Sceaux du Conseil supérieur de la magistrature’’, a déclaré Seydi Gassama, le secrétaire général d’Amnesty international en présence de représentants de candidats à l’élection présidentielle du 24 mars.

    Il a indiqué que l’étude suggère la ‘’mise à terme’’ de certaines formes d’ ‘’injusticiabilité’’ du pouvoir politique. ‘’Nous avons pensé à la question de la Haute cour de justice qui devrait être supprimée. Nous estimons que les hommes politiques doivent, comme tous les citoyens, être soumis aux juridictions ordinaires du pays’’, a fait savoir M. Gassama.

    Les organisation de la société civile souhaitent également que ‘’les magistrats du parquet ne soient plus sous l’autorité du garde des sceaux, qui est une autorité politique (…)’’.

    ‘’Nous pensons que tous les problèmes d’indépendance de la justice, la perception de la soumission de la justice que nous avons dans ce pays est due à la soumission du parquet à l’Exécutif’’, a justifié Seydi Gassama.

    Il estime que  »les magistrats du parquet doivent être sous l’autorité d’un autre magistrat du parquet de grade supérieur en l’occurrence l’avocat général, qui est le procureur de la cour suprême’’.

    L’étude a également soulevé la question des moyens de la justice, proposant que le pouvoir judiciaire puisse élaborer, lui-même, son budget, le négocier avec l’Assemblée nationale et le faire voter par l’institution parlementaire.

    ‘’Cela évitera de se retrouver dans des situations où des magistrats vont négocier, quémander des augmentations de salaires ou de moyens au président ou au chef de l’Exécutif », ont expliqué leurs auteurs de l’étude.

    L’initiative saluée par les représentants des candidats

    La publication de cette étude a permis à cette société civile d’avoir ‘’un dialogue interactif’’ avec des représentants des candidats en lice pour le scrutin du 24 mars prochain.

    ‘’Je pense que dans l’ensemble il y a des convergences qui laissent des perspectives pour que ces réformes puissent être mises en œuvre si la société civile fait le suivi et si elle arrive à mobiliser les citoyens autour’’, a souligné Seydi Gassama à la fin des discussions.

    Cheikh Guèye, de la coalition  »Taxawu Sénégal » de Khalifa Sall, a salué l’initiative de la société civile.

    ‘’Nous sommes tous conscients que le prochain président de la République aura la lourde mission de procéder à des réformes en profondeur dans différents domaines, particulièrement dans le domaine de la justice’’, a t-il dit.

    M. Guèye appelle à ’‘’approfondir la réflexion et à prolonger les discussions pour arriver à un consensus fort’’, relevant que ‘’tout cela doit être l’affaire des citoyens parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais’’.

    A l’en croire, ‘’les différents candidats ont pris en charge ce secteur de la justice et ont apporté des contributions de qualité à appliquer quand ils arriveront à la magistrature suprême parce que la justice a été agitée, chahutée et même charcutée ces dernières années’’.

    CS/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Podor : des acteurs de la pêche fluviale déplorent l’absence de ce sous-secteur dans les programmes des candidats 

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Podor : des acteurs de la pêche fluviale déplorent l’absence de ce sous-secteur dans les programmes des candidats 

    Podor, 19 mars (APS) – Les responsables d’organisations de la pêche continentale (nord) ont déploré l’absence de ce sous-secteur économique important dans les programmes des candidats à la présidentielle, après une dizaine de jours de campagne électorale.

     »C’est une grosse frustration de voir que nous faisons l’objet d’un oubli notoire dans les politiques publiques de tous les jours voir depuis plusieurs années (…) », a dit à l’APS, Iba Maal, président du conseil local de pêche de Podor.

     »C’est la même attitude que nous constatons et déplorons chez les différents candidats, à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, au sujet de la pêche fluviale », a-t-il ajouté, évoquant une situation  »déplorable ».

    Selon lui,  »les candidats ne parlent que de la pêche maritime, notamment de réviser les accords de pêche signés avec l’Union européenne (UE), de renégocier les licences de pêche, de pirogues, entre autres et laissent en rade, la pêche fluviale ».

    Or, souligne t-il, le pays dispose d’un important maillage hydrographique, avec de grands fleuves à l’image du fleuve Sénégal.  »Dans les autres régions du pays, nous avons d’autres cours d’eau, comme la Casamance, le Saloum, etc…. », a-t-il cité.

    Dans le département de Podor, il y a quatre cours d’eau permanents : le fleuve Sénégal et ses affluents  »le Doué », le ‘’Gayo’’ et le ‘’Ngallenka’’, a-t-il encore rapporté, soulignant que des villages de pêcheurs sont établis autour de ces cours d’eau depuis des siècles.

     »Ils vivent d’activités de pêche et ancestrales. Ils ont également développer d’autres sources de revenus », a pour sa part expliqué, Silèye Bocar Wade, un des responsables de la pêche locale, originaire du village de Guia, dans la commune de Guédé village.

     »La pêche fluviale, selon lui, connait d’énormes difficultés depuis l’avènement des barrages sur le fleuve Sénégal ».  »A cause de ces barrages, les poissons n’ont plus de zones de reproduction », a-t-il soutenu.

    Il a appelé les candidats à la présidentielle à prendre en compte les besoins de ce secteur qui nourrit des milliers de familles. 

     »Les candidats ont une obligation de trouver des solutions aux différents maux qui assaillent la pêche continentale », a-t-il dit, invitant les futurs gouvernants à aménager, dans les cours d’eau, des zones de reproduction des poissons et permettre un agenda de repos biologique de la ressource.

    Mamoudou Niang, membre de l’organisation  »Fedde Guélaye » du village de Walaldé, a appelé les candidats à revoir leurs copies pour le secteur de la pêche fluviale.  »Ils ne peuvent pas ignorer la pêche fluviale. Le poisson d’eau douce peut contribuer à la sécurité alimentaire », a-t-il fait valoir.

    Dans la commune de Ndioum, les acteurs de la pêche fluviale ont déclaré avoir des projets et programmes pour la relance du secteur.

     »Ici, nous nous sommes organisés en associations, en groupements d’intérêt économique et même en fédérations pour bénéficier d’un accompagnement, mais toujours rien », se désole Silèye Ndiongue, président de  »Fedde Subalbe » (association des Soubalbés, pêcheurs) de Ndioum.

    Thillo Sy, porte parole des femmes qui travaillent dans la filière locale de transformation des produits halieutiques, ne cache pas son étonnement de voir que le secteur de la pêche continentale  »est complétement oublié dans les programmes des candidats à la présidentielle ».

     »Nous ne comprenons pas pourquoi des gens qui veulent diriger ce pays mettent de côté cette activité importante », a souligné Mme Sy, par ailleurs présidente de  »Rewbe Subalbe » (Femmes Soubalbés).

     »Dans le cadre de nos activités, nous vendons, transformons  le poisson. Donc, nous avons besoin d’équipements, de camions frigorifiques, de financements, de sessions de formation, au même titre que  les hommes, avec qui nous travaillons, dans la pisciculture »,  a-t-elle déclaré.

     »Nous espérons qu’ils (candidats) vont se souvenir de nous d’ici vendredi, dernier jour de la campagne », a dit, pour sa part, Amadou Moussa Ndiongue, jeune pêcheur à Ndioum.

    AHD/AMD/AB/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-SOCIAL / L’Assemblée nationale apporte des correctifs sur la pension des anciens députés

    SENEGAL-INSTITUTIONS-SOCIAL / L’Assemblée nationale apporte des correctifs sur la pension des anciens députés

    Dakar, 19 mars (APS) – L’Assemblée nationale a voté, mardi, à la majorité, la proposition de loi n°07/2024 portant pension des anciens députés, en vue d’améliorer le système de rémunération des parlementaires à la retraite, a t-on appris auprès de l’institution.

    Cette proposition de loi introduite par le député Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, abroge et remplace la loi n°59-035 du 30 décembre 1959 portant Règlement de la Caisse de retraite des députés de la République.

    Selon M. Mbow, cité par un document de l’Assemblée nationale transmis à l’APS, son adoption vise principalement à  »apporter des correctifs sur le cadre juridique régissant le régime de la pension des anciens députés, particulièrement le mode de calcul de la quotité et de la liquidation des pensions, en tenant compte des évolutions notées sur le montant des indemnités parlementaires ainsi que sur l’environnement socio-économique de notre pays ».

    Ainsi, la loi fixe désormais le taux de la pension normale à 75% du montant de l’indemnité législative du député en cours de mandat lorsqu’il aura effectué au moins deux (02) mandats et 70% du montant de l’indemnité législative, pour le député ayant effectué un (01) seul mandat.

    Quant à la retenue opérée mensuellement sur l’indemnité législative au profit de la Caisse de retraite, elle est aussi fixée en vertu de cette loi à 15% de l’indemnité brute.

    La disposition législative fixe également l’âge minimum requis ouvrant droit à une pension viagère normale à 55 ans révolus.

    MK/OID/ASG