Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE / Matam : le gouverneur appelle au calme après la mort d’un conducteur de  »moto-jakarta »

    SENEGAL-SOCIETE / Matam : le gouverneur appelle au calme après la mort d’un conducteur de  »moto-jakarta »

    Matam, 19 mars (APS) – Le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt a appelé, mardi, les jeunes de la commune de Matam à ‘’revenir au calme, à la sérénité et à la tranquillité » après des affrontements opposant des jeunes et des forces de l’ordre suite au décès accidentel d’un conducteur de  »moto-Jakarta », dimanche.

     »En cette circonstance douloureuse et en cette dure épreuve pour la famille éplorée, nous en avons profité pour délivrer un message de pardon aux jeunes, ainsi qu’aux amis, proches et voisins du défunt  et appeler à un retour à la sérénité et à la tranquillité », a déclaré le gouverneur.

    Il s’exprimait après l’enterrement au cimetière de Soubalo du jeune Abdourahmane Fall mort dimanche, à Matam, dans un accident de route.

    M. Watt a précisé que celui qui est impliqué dans l’accident  »n’était pas dans le cadre d’un service de l’administration douanière, contrairement à ce qui a été véhiculé ».

     »C’est un malheureux accident comme il s’en produit quotidiennement dans notre circonscription qui est à l’origine du décès de ce jeune. Il y a de fausses informations qui ont été véhiculées, faisant croire à l’opinion que c’est au cours d’une course poursuite que ce jeune a été fauché par un véhicule de l’administration douanière », a expliqué le gouverneur.

    Selon lui, il faut rétablir la vérité des faits et dire qu’il ne s’agit nullement d’un agent des Douanes, mais d’un  »pisteur qui était en train de vaquer à ses occupations dans une voiture privée ».

    S’adressant aux jeunes, Mouhamadou Moctar Watt a déclaré qu’il ne sert à rien  »de se singulariser sur des incivilités dans des dégradations des biens publics acquis sur la base de la mobilisation des ressources publiques  ».

     »Nous n’avons pas intérêt à dégrader ce qui a été acquis dans le cadre des ressources publiques précieuses pour nos pays aux moyens limités », a-t-il fait savoir.

    Le bureau des Douanes de Matam (nord-est) et un véhicule de la Police des frontières ont été saccagés, lundi, lors d’affrontements entre des jeunes et des forces de l’ordre, à la suite de la mort, dimanche, d’un conducteur de  »moto-Jakarta ».

    Les incidents, qui ont démarré dimanche soir, se sont poursuivis, ce lundi, dans plusieurs quartiers de la ville.

    Dans la matinée, des jeunes ont incendié un véhicule de la Police des frontières et du bureau des Douanes de Matam, situé à côté du fleuve.

    Un conducteur de  »moto-jakarta » a été mortellement fauché, dimanche, à l’entrée de la commune de Matam. L’accident s’est produit vers 20 heures à hauteur d’un pont situé à l’entrée de la ville

    AT/SBS/OID/AB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CITOYENNETE / Thiès : Y en a marre entame une campagne pour le retrait des cartes d’électeur

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CITOYENNETE / Thiès : Y en a marre entame une campagne pour le retrait des cartes d’électeur

    Thiès, 19 mars (APS) – Le mouvement citoyen Y en a marre a entamé, mardi à Thiès, une campagne citoyenne dénommée  »Diéli sama carte nguir mana voté », pour sensibiliser les jeunes à la nécessité d’aller retirer leurs cartes d’électeur, avant l’élection présidentielle, prévue dimanche.

    Y en a marre Esprit Thiès a organisé une caravane à laquelle se sont joints des membres du bureau national de ce mouvement, dont notamment le coordinateur national, Aliou Sané.

    Pour Bassirou Diop, coordinateur de Y en a marre Esprit Thiès, le mouvement est parti du constat selon lequel, sur un électorat de plus de 7 millions de personnes inscrites sur les listes électorales, seules 3,2 millions votent lors des différentes élections.

    Il a rapporté des informations faisant état de  »55% des cartes ont été retirées à la préfecture de Thiès ».

    D’où la nécessité d’amener surtout les jeunes à récupérer leur carte d’électeur, pour participer au vote. Un moyen, selon Diop, de soutenir le processus électoral. Cette campagne vise à leur faire comprendre que leur carte représente leur voix.

    Jugeant  »relativement faible » le niveau de retrait à Thiès, considéré comme un pôle électoral, Aliou Sané, de Y en a marre, a noté que cette campagne sera mise à profit pour faire comprendre aux primo-votants qu’ils peuvent, d’ici à dimanche, aller récupérer leurs cartes d’électeur.

    Il a fait part de son souhait pour une  »élection transparente et apaisée », non sans exprimer ses  »inquiétudes » par rapport à des  »alertes » faisant état de supposés  »bureaux fictifs », de nature à mettre en doute la fiabilité de la carte électorale.

    Sané a invité le nouveau ministre de l’Intérieur à œuvrer dans le sens d’un scrutin transparent, lui qui a hérité de ce département, après toute cette période trouble que le pays a traversée. Ce faisant, il contribuerait à restaurer l’image de  »référence démocratique » acquise par le Sénégal à l’échelle mondiale, a-t-il dit.

    La société civile dans toutes ses composantes, ainsi que la classe politique,  »se donnent les moyens de contrôler ce scrutin », a-t-il poursuivi, appelant dans le même moment les jeunes  »à sécuriser leur vote ».

     »C’est vrai qu’il faut voter massivement, mais il faut sécuriser le vote également », a-t-il recommandé, ajoutant:  »quand on vote, il ne faut pas aller dormir, il faut sécuriser le scrutin jusqu’à la fermeture des bureaux de vote et jusqu’aux dépouillements finaux ».

    Aliou Sané a condamné, en passant, les cas de violence notés ces derniers jours dans le cadre de cette campagne électorale, relevant que cette période doit plutôt donner lieu à une confrontation d’idées, de programmes, de visions et de propositions à l’intention des Sénégalais.

    En lieu et place de la confrontation physique qu’il juge  »inutile » à ce moment du processus, l’activiste recommande plutôt aux acteurs politiques de travailler à convaincre les électeurs à voter pour eux dimanche.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    Dakar, 19 mars (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (Fsaph) préconise la place d’une haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi des politiques publiques inclusives au handicap, entres préoccupations qu’elle souhaite voir être prises par les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

     »La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH) adresse aux candidat (es) des attentes très fortes concernant les points suivants : la mise en place de la haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi de politiques publiques inclusives au handicap’’, déclare-t-elle dans un communiqué.

    Elle souhaite aussi l’effectivité des services visés par la carte d’égalité des chances (santé, éducation, formation professionnelle, appareillage, transport, assistance personnelle, emploi,  la mise en place du fonds d’appui aux personnes handicapées pour promouvoir l’autonomisation économique de ces dernières).

    Les personnes en situation de handicap réclament également l’application de l’article 29 relatif au quota de 15% lors des recrutements dans la fonction publique et dans le secteur privé.

    La Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées souligne que ‘’la maîtrise des données statistiques constitue un défi majeur qui devra être relevé pour assurer l’allocation de ressources conséquentes lors de la budgétisation aux niveaux national et territorial’’. Elle se félicite de voir que ‘ »certains candidats ont inscrit dans leur programme quelques axes relatifs au handicap’’.

    Elle saisit cette occasion pour les encourager et leur exprimer ‘’sa disponibilité à les accompagner à approfondir les questions d’inclusion du handicap’’.

    Le 24 mars 2024, les Sénégalais vont choisir le cinquième président de la République. Dix-neuf candidats sont en lice.

    NSS/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Cheikh Tidiane Dièye, tombé en politique par le tiers-mondisme

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Cheikh Tidiane Dièye, tombé en politique par le tiers-mondisme

    Dakar, 19 mars (APS) – Universitaire et chercheur, Cheikh Tidiane Dièye a longtemps milité dans les mouvements sensibles à la doctrine tiers-mondiste et dans les plateformes citoyennes, avant de se frayer un chemin vers la politique, en devenant, pour la présidentielle du 24 mars, une des voix du projet de Pastef, le parti dissous de l’opposant Ousmane Sonko.

    Présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il met naturellement à profit son temps d’antenne au journal de la campagne électorale diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

    Natif de Ziguinchor, au sud du pays, Cheikh Tidiane Dièye, 52 ans, est crédité d’un bon parcours académique et professionnel.

    Le sociologue du développement a notamment a obtenu une maîtrise dans cette discipline à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), deuxième établissement d’enseignement supérieur créé au début des années 1990.

    Il a ensuite décroché son doctorat à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, en Suisse. 

    C’est aussi à Genève qu’il va débuter sa carrière professionnelle, plus précisément au Centre international pour le commerce et le développement durable, avant de rejoindre l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar en 2002.

    Au sein de cette organisation il coordonnait les programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales.

    Alliant parfaitement ses activités professionnelles et celles politiques, Cheikh Tidiane Dièye fonde, en 2012, le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID) dont il est le directeur exécutif. Egalement responsable de la formation politique « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg », il s’était fait connaitre pour son combat contre le régime de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Vice-président et rapporteur de la commission valeurs, éthiques et questions sociétales des Assises nationales en 2008, M. Dièye s’était retrouvé à la pointe de la lutte contre la volonté du président Abdoulaye Wade (2011-2012) de briguer un troisième mandat, projet que combattait le Mouvement du 23 juin (M23) dont il fut un des membres actifs.

    De nature calme et mesurée, Cheikh Tidiane Dièye s’illustre surtout sur le terrain de la lutte citoyenne pour la bonne gouvernance, l’intégration des peuples africains et la place de l’Afrique dans le commerce mondial.

    Il a consacré une bonne partie de sa carrière à défendre le développement du continent africain aussi bien dans le monde académique que sur la scène politique.

    Se considérant comme un universitaire, il a enseigné dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur au Sénégal et à l’étranger, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, principalement, mais aussi à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, à l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et à la Trade Capacity Building and Training Centre (TRAPCA), à Arusha, en Tanzanie.

    Il a été pendant 18 ans, directeur des cours à l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et enseignant à l’Institut des Nations unies pour le développement économique et la planification (IDEP), basé à Dakar.

    Cheikh Tidiane Dièye a aussi enseigné à l’Institut de la Francophonie de l’Université de Lyon 3, en France, et à l’Université internationale de Rabat, au Maroc. Il est aussi régulièrement professeur-invité à l’École d’été de l’Université du Québec à Montréal, au Canada.

    Membre de plusieurs comités techniques d’institutions internationales comme la CEDEAO, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, l’Organisation internationale de la francophonie, Cheikh Tidiane Dièye jouit d’une expertise reconnue dans le domaine du commerce et des négociations internationales, de l’intégration régionale, de la coopération internationale, des relations Nord-Sud et Sud-Sud, du développement durable et de la bonne gouvernance.

    Le statut de membre fondateur et coordinateur de plusieurs mouvements citoyens et plateformes politiques indépendantes, légitime la position de cette figure politique écoutée au sein de l’opposition.

    Il est décrit par ses proches et ses pairs comme une « personne intègre, respectueuse des valeurs républicaines et de la bonne gouvernance ».

    Le sociologue du développement a dirigé de nombreux travaux de recherches.

    Il est aussi l’auteur de plusieurs dizaines d’articles et d’ouvrages. Il s’intéresse beaucoup aux questions de gouvernance et de redevabilité.

    « La corruption bureaucratique au Sénégal », est l’une de ses publications sur le sujet paru en 2019.

    MTN/AKS/SMD/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les dernières libérations de « détenus politiques » et la campagne électorale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les dernières libérations de « détenus politiques » et la campagne électorale en exergue

    Dakar, 19 mars (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne fait état d’une nouvelle vague de libérations de détenus dits politiques, pendant que la campagne électorale s’accélère en direction du scrutin présidentiel du 24 mars.

    « Une nouvelle vague de libérations enregistrée », rapporte à ce sujet le quotidien Libération. « Des sorties massives ont été enregistrées lundi dans les prisons à la suite de la promulgation de la loi d’amnistie. Parmi les bénéficiaires, indique le journal, on peut citer ceux qui avaient été interpellés par la Section de recherches (SR) » de la gendarmerie nationale « dans l’affaire dite du bus de Yarakh qui avait fait officiellement deux morts ».

    « Les ‘forces spéciales’, les pyromanes de l’UCAD, les monstres du bus Tata…libres », indique le quotidien Les Echos, avant de commenter cette nouvelle. « La loi d’amnistie a peut-être fait des heureux, mais il y en a sûrement qui vont en pâlir, parce qu’ils ne sauront jamais ce qui s’est passé et la justice ne sera jamais rendue au nom de leurs enfants », écrit le journal.

    Source A précise que parmi les suspects appréhendés suite à l’affaire de l’incendie d’un bus de transport public à Yarakh, dans la banlieue dakaroise, en août 2023, « deux ont été libérés récemment, quatre élargis depuis hier et les deux autres sont toujours en fuite ».

    La campagne pour la présidentielle du 24 mars s’emballe pendant ce temps. « Le scrutin approche, l’adrénaline monte », constate Libération. « Piques, répliques, attaques et contre-attaques au menu », souligne Les Echos.

    De nombreux quotidiens, dont Vox Populi, insistent sur l’adversité visiblement grandissante entre le candidat du pouvoir, l’ancien Premier ministre Amadou Ba, et celui de la coalition « Diomaye Président », qui défend les couleurs d’un pôle important de l’opposition.

    Vox populi note que quand Amadou Ba « charge » Diomaye Faye (« On n’a pas besoin d’un Sénégal de clivage et de clans »), celui qui est présenté comme le lieutenant de Ousmane Sonko ne se fait pas prier pour répliquer. « J’ai fait quinze années aux impôts comme mon grand-frère [Ousmane] Sonko et j’ai les mains propres. »

    Une pique dans le jardin de l’ancien Premier ministre, alors que la coalition Benno Bokk Yaakaar, regroupant les partis de la majorité au pouvoir, continue de faire l’union sacrée autour de son candidat, selon les termes du quotidien Enquête. « De plus en plus, écrit ce journal, Benno fait bloc autour d’Amadou Ba ».

    « Un cadeau d’adieu » de Macky Sall à la presse

    « Déthié Fall s’engage à régler le fléau des inondations », selon Walfquotidien, le quotidien L’As faisant observer que l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’industrie sont les secteurs « pris en compte » par les candidats Déthié Fall justement, Anta Babacar Ngom et Aliou Mamadou Dia.

    Il y a le cas Karim Wade, le champion du Parti démocratique sénégalais dont la candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour double nationalité. Plusieurs quotidiens évoquent la situation du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, « poussé vers Amadou Ba », puisque ne pouvant briguer les suffrages des Sénégalais.

    « Dans une lettre ouverte, Babacar Gaye, ancien directeur de cabinet adjoint de Abdoulaye Wade, demande à Karim de soutenir la candidature de Amadou Ba », rapporte Walfquotidien. Mais « Karim Wade demande aux militants de rester à l’écoute de Me Wade », renseigne le journal Le Quotidien, lequel affiche à sa une : « Le PDS à l’heure du choix ».

    « Toutes les initiatives pour bloquer ou reprendre le processus électoral vouées à l’échec, la coalition Karim.2024 digère mal que son candidat soit forclos », avance le quotidien Kritik’. Mais malgré la dernière décision défavorable de la Cour suprême, « anéantissant définitivement les chances de Karim Wade de briguer les suffrages des Sénégalais, les poulains de Me Wade n’ont pas dit leur dernier mot ». Sauf que « certains sautent déjà du navire pour rallier des candidats », ajoute Kritik’.

    Pour le reste, les quotidiens donnent la bonne nouvelle d’un « cadeau d’adieu » du président sortant. « Macky Sall éponge la dette fiscale des entreprises de presse », annonce Le Quotidien, par exemple. « Macky éponge la dette fiscale de la presse estimée à 40 milliards de francs CFA », confirme Tribune. « Macky passe l’éponge », peut-on lire sur la première page du quotidien Kritik’.

    Le quotidien L’As parle d’un « cadeau d’adieu à la presse », mais affirme, en guise de précision, qu’il était pour sa part en règle. « Le président Macky Sall efface tout », « passe l’éponge sur la dette fiscale contractée par les entreprises de presse », écrit le quotidien Le Soleil.

    « Il a acté, lundi 18 mars, cette décision prise depuis septembre 2020, lors d’une rencontre avec le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal », précise Le Soleil.

    Vox Populi ajoute que désormais, télévisions et radios vont payer mensuellement 500 mille FCFA à la société Télédiffusion du Sénégal (TDS) « à la place d’un million prévu ». « Macky ‘gâte’ les médias », relève Sud Quotidien, un brin satisfait.

    BK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-ECONOMIE / Le chef de l’Etat a décidé d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse (CDEPS)

    SENEGAL-MEDIAS-ECONOMIE / Le chef de l’Etat a décidé d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse (CDEPS)

    Dakar, 18 mars (APS) – Le chef de l’Etat a décidé, lundi, d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse du Sénégal estimée à plus de 40 milliards de francs CFA, a appris lundi l’APS auprès du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).

    Macky Sall a fait cette annonce au cours de son échange avec les membres du CDEPS.

    ‘’Au courant de l’audience, le président Macky Sall, a annoncé sa décision d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse du Sénégal’’, selon un responsable de l’organisation patronale ayant pris part la rencontre, rappelant que cette enveloppe est estimée à plus de 40 milliards de francs CFA.

    Il signale que les télés et radios devront payer mensuellement 500 mille francs à la société Télédiffusion du Sénégal (TDS) au titre de la redevance au lieu d’un million de francs CFA.

    OID/AB

  • SENEGAL-GENRE-REPORTAGE / Bakel : la saponification, une aubaine pour les femmes en situation de handicap

    SENEGAL-GENRE-REPORTAGE / Bakel : la saponification, une aubaine pour les femmes en situation de handicap

    +++Par Abou Ndiaye+++

    Bakel, 18 mars (APS) – Des femmes de Bakel en situation de handicap, réunies autour d’un groupement d’intérêt économique (GIE), ont mis en place une fabrique de savons pour subvenir à leurs propres besoins sans quémander.

    En ce début de week-end, elles se sont donné rendez-vous en fin de matinée dans leur unité de production. Quelques-unes parmi elles ont formé un groupe et se penchent sur les premiers essais au programme de la journée.

    D’autres femmes commencent à les rejoindre. L’endroit est leur lieu de convergence chaque week-end. La saponification est comme qui dirait devenue leur activité favorite. Mais si ces femmes vivant avec un handicap sont là, c’est d’abord et avant tout pour leur ‘’survie’’.

    Plus de 20 femmes de la commune de Bakel, toutes vivant avec un handicap, sont réunies au sein de ce groupement d’intérêt économique dénommé ‘’GIE des femmes handicapées de Bakel’’.

    L’association comptait 12 membres à son lancement en 2017 et avant sa transformation en GIE, explique Fatimata Badji, sa présidente.

    « Nous sommes toutes des femmes handicapées’’ physiques, mais aussi des handicapées auditives et muettes, précise-t-elle.

    Ce matin, une atmosphère de gaieté règne sur les lieux. Tout en souriant, elles discutent oralement et parfois à l’aide de signes.

    Animées par le même désir de sortir des griffes de la précarité et de devenir indépendantes, elles ont fini par former une famille.

    « Une femme handicapée qui n’a aucune activité, à un moment donné, risque de quémander et ce n’est pas du tout bien’’, estime leur présidente. Elle signale qu’elles ont identifié d’autres personnes handicapées dans le but de les amener à adhérer à leur GIE.

    ‘’Le handicap, c’est dans l’esprit’’

    « Tout le monde travaille et nous aussi, nous devrions travailler pour subvenir à nos besoins et aider nos familles’’, avance-t-elle. Parmi les membres du GIE, dit-elle, certaines sont des mères de famille, d’autres des élèves. Et, il y a bien d’autres profils encore.

    ‘’Le handicap, c’est dans l’esprit’’, soutient Dieynaba Ndiaye. Cette jeune femme handicapée consent que c’est difficile de fabriquer du savon. En dépit de cela, dit-elle, les membres du GIE sont surtout ‘’motivées par l’amour du travail et le désir d’être indépendantes’’.

    Elle salue l’attitude des aînées envers les plus jeunes. Les membres du GIE cotisent 500 francs chaque mois pour payer le petit-déjeuner et le déjeuner lors de leur regroupement. Et à la fin de la journée, chacune d’elle reçoit 1.500 francs comme ‘’prime de motivation’’, renseigne Dieynaba.

    Des savons disponibles, mais la commercialisation fait défaut

    Les savons sont fabriqués pendant les week-end. Les femmes utilisent pour cela un bidon de 20 litres d’huile par jour. L’huile est mélangée avec du soude (khémé, en Wolof) et de l’eau. Pendant les deux jours du week-end, elles arrivent à produire 192 savons naturels pour le linge.

    ‘’Après le mélange des substances, nous versons le liquide dans quatre moules. Chaque moule fournit 24 savons. Ce qui nous fait 96 savons par jour destinés au linge’’, explique Fatimata Badji.

    Des savons de toilette à base de plantes comme ‘’Mbeur beuf’’, ‘’Bamtamaré’’, ‘’Aloe verra’’, ’’Moringa’’, ‘’Curcuma’’ sont également fabriqués par le GIE à main levée.

    Cependant, la commercialisation des produits du GIE n’a toujours pas ‘’pris son envol’’ dans le département de Bakel, comme elles l’auraient souhaité. Les savons sont vendus seulement dans les communes de Bakel et Diawara.

    ‘’La commercialisation ne marche pas si bien. Il n’y a que certains boutiquiers de Bakel qui font des commandes en petites quantités. Les femmes du GIE prennent aussi des commandes pour aller les revendre’’, renseigne la présidente du GIE.

    ‘’En dehors de Bakel, c’est à Diawara qu’on a un partenaire qui passe des commandes, mais ce n’est plus comme avant’’, déplore Fatimata Badji. Elle évoque la concurrence d’autres femmes qui s’activent dans la fabrication de savons dans la zone.

    Pour réaliser davantage de profits et avoir plus de visibilité, elles ont créé en 2023 une page sur le réseau social Facebook, intitulée ‘’GIE des femmes handicapées de Bakel’’. A travers cette initiative, elles veulent ainsi donner plus de visibilité à leurs productions pour en tirer plus de profits.

    En plus, elles ont reçu en 2023 un appui du Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT) pour renforcer leur formation en saponification, grâce à l’acquisition de matériels de production.

    Elles ont reçu également une machine à mélange, des tables de tamponnage, une moto trois roues offertes par leurs partenaires italiens de Volontariato Internazionale per lo Sviluppo (VIS) et de Cooperazione internazional (COOPI), renseigne Dieynaba Ndiaye. Elle sollicite un meilleur accompagnement des pouvoirs publics et des collectivités territoriales.

    Un siège, un magasin, une voiture, parmi leurs doléances

    La fabrique de savons se trouve en face de la compagnie de gendarmerie de Bakel. Mais, le local ne leur appartient pas. Elles payent chaque mois 25000 francs de loyer pour y exercer leurs activités.

    ‘’On n’a pas encore notre propre siège. On est toujours à la recherche d’un terrain’’ pour notre siège, lance la présidente du GIE des femmes handicapées de Bakel, appelant les autorités territoriales à leur aider à trouver un siège.

    ‘’Nous voulons aussi avoir un dépôt pour y mettre notre production (…) et si possible, un véhicule pour transporter nos membres chez elles, nos produits dans les autres communes du département’’, ajoute-t-elle.

    AND/ASB/ASG/OID

  • SENEGAL-MIGRATIONS-REPORTAGE / Endeuillée par la perte de ses fils, Ndiagne réclame des solutions à l’émigration irrégulière

    SENEGAL-MIGRATIONS-REPORTAGE / Endeuillée par la perte de ses fils, Ndiagne réclame des solutions à l’émigration irrégulière

    Louga, 17 mars (APS) – Avec son lot de morts, l’émigration irrégulière continue de plonger des familles dans le deuil et la tristesse à Ndiagne, une commune du département de Louga (nord) où les familles éplorées réclament des solutions à ce phénomène.

    Les habitants de Ndiagne pleurent leurs fils. Modou Diaw et Baye Mame Gor figurent parmi les centaines de personnes qui ont perdu la vie en tentant de rejoindre les îles Canaries, en Espagne. Les deux frères ont péri dans le chavirement d’une pirogue de migrants au large des côtes de Saint-Louis, dans le Nord du Sénégal. La fin tragique de rêves d’une vie meilleure pour les victimes et la souffrance encore vive de toute une famille.

    Encore marquée par la perte de ses deux frères, Amy Diaw demeure inconsolable. Les larmes aux yeux, elle dit être encore ‘’profondément choquée et attristée’’.

    La sœur ainée des deux victimes estime qu’ils ne pouvaient pas échapper à leur destin, mais reste convaincue qu’ils n’auraient pas voyagé en mer s’ils disposaient au Sénégal d’emplois décents leur permettant de subvenir à leurs besoins et ceux de la famille.

    Elle appelle ‘’l’Etat à investir davantage dans la lutte contre le chômage des jeunes’’, car ‘’le plus important est qu’il soutienne nos jeunes, pour qu’ils puissent avoir un emploi décent’’.

    Amy Diaw n’est pas d’accord avec ceux qui pensent que le chômage n’est pas une raison suffisante pour se lancer dans une aventure aussi risqué que de prendre la pirogue pour rejoindre l’Europe. Elle dit être convaincue que ‘’la seule chose qui pousse les jeunes à se lancer dans cette aventure périlleuse est qu’ils veulent juste travailler, réussir et aider leurs parents ».

    Cet avis semble être partagé par l’oncle des défunts. Ibrahima Niang insiste sur l’urgence d’agir maintenant pour éviter le pire. Après la mort tragique de ses deux neveux,  il signale que ‘’sept autres jeunes de la commune qui avaient pris la mer depuis presque deux mois, n’ont pas fait signe de vie.

    Ici, la tristesse se mêle à l’inquiétude. Le risque est réel, mais le constat reste patent. Rien ne semble décourager les candidats au départ.

    ‘’C’est triste et difficile de perdre ses grands-frères, mais on ne meurt qu’une seule fois’’, déclare Baye Saliou Diaw, avant de confier que ‘’ses grands frères sont morts pour toute la famille’’.

    Le jeune homme est formel. Ce drame ne l’empêchera pas de tenter l’aventure s’il voit une embarcation de transport de migrants. Selon lui, ‘’personne ne prend la mer pour se suicider, mais plutôt pour aller à la recherche d’une vie meilleure ailleurs’’.

    Les forces vives de la nation invitées à apporter ‘’la meilleure réponse’’ 

    L’ancien directeur de la société nationale de transport en commun Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla, appelle toutes les forces vives de la nation, à se saisir de ‘’la question urgente’’ de l’émigration irrégulière pour apporter ‘’la meilleure réponse’’.

    ‘’C’est une situation très triste, inquiétante et alarmante qui interpelle tout être humain. Alors, il faut que toutes les forces vives de la nation se saisissent de cette question”, a- t-il plaidé.

    M. Sylla a reconnu toutefois que ‘’l’Etat a fait beaucoup d’efforts dans plusieurs secteurs, notamment dans l’emploi des jeunes (…)’’. Mais, selon lui, ‘’ avec ce que nous sommes en train de voir, c’est comme si nous étions dans une situation surréaliste’’.

    ‘’La problématique de l’émigration irrégulière persiste parce que tout simplement on ne s’est pas bien posé la question pour réfléchir sur des mesures durables”, a-t-il analysé.

    Il a insisté sur ‘’la nécessité d’une réflexion profonde sur la question de l’émigration irrégulière pour que les mesures à prendre ou les solutions qui doivent urgemment être apportées, soient efficaces’’.

    Amath Diop, spécialiste en migration et développement à la Direction générale d’appui aux Sénégalais de l’extérieur (DGASE), estime que ‘’l’Etat a le devoir d’accompagner les jeunes afin qu’ils restent au pays pour travailler’’.

    ‘’L’Etat n’a pas le droit de fixer les jeunes, mais le devoir plutôt de les accompagner afin qu’ils restent au pays pour travailler et accompagner la dynamique de développement”, a-t-il déclaré lors d’un atelier pour la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement (CRCM).

    Il a rappelé que ‘’le fait de voyager est un droit inaliénable’’, ajoutant que ‘’l’Etat ne peut pas dire à telle personne de ne pas voyager, mais il a le devoir d’encadrer pour que cette personne puisse quand même partir de manière ordonnée et régulière’’. ‘C’est le meilleur moyen de lui permettre de travailler de manière sereine et de contribuer véritablement au développement du pays à travers la dynamique de soutien de sa famille’’, a-t-il fait observer.

    Il a insisté sur l’importance de la sensibilisation, la formation et l’accompagnement financier pour permettre à ces jeunes qui  »pourraient tenter d’aller de manière irrégulière à l’étranger, de rester et travailler afin de contribuer au développement du Sénégal”.

    ‘’C’est vrai qu’au Sénégal on n’a pas encore cette politique migratoire formelle, car on a travaillé sur un document de politique qui n’est pas encore entériné, mais il y a plusieurs acteurs qui sont sur le chantier de la migration et du développement, qui sont en train de travailler pour qu’on parvienne à atteindre ces objectifs’’, a-t-il fait savoir.

    Promotion d’une migration sûre, régulière et ordonnée

    Un cadre de concertation sur la migration et le développement a été mis sur pied à Louga pour promouvoir ‘’une migration sûre, régulière et ordonnée’’. La nouvelle structure va interagir avec tous les acteurs concernés par les questions de développement et de migration, dans la région de Louga, selon Moustapha Kémal Kébé, le responsable du Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des Sénégalais de l’extérieur (BAOS) de Louga.

    ‘’Ce cadre aura pour mission de renforcer la gouvernance migratoire au niveau régional et d’assurer la synergie des acteurs autour de la migration et du développement, de promouvoir une migration sûre, régulière et ordonnée’’, a précisé M. Kébé.

    ‘’Il y avait beaucoup d’initiatives parcellaires parce que chaque structure travaillait seule. La mise en place de ce cadre permettra d’harmoniser les interventions des acteurs, qui pourront partager leurs informations’’, a expliqué le responsable du BAOS de Louga en parlant des missions du nouveau cadre.

    Cette structure va fédérer les initiatives en matière de financement, d’investissement et de création d’emplois, en lien avec la migration, selon M. Kébé. Il estime qu’elle permettra d’atteindre leurs objectifs en termes de prise en charge des préoccupations des migrants.

    Le cadre de concertation sur la migration et le développement va aussi sensibiliser les jeunes sur les dangers de la migration irrégulière et les inciter à n’emprunter que les voies légales, s’ils veulent aller travailler à l’étranger, a dit le responsable du BAOS de Louga.

    La structure va associer à cette sensibilisation les autorités administratives, les responsables des services décentralisés de l’État et les associations de ressortissants sénégalais à l’étranger.

    Amath Diop magnifie l’initiative du Bureau opérationnel d’appui aux Sénégalais de l’extérieur (BOAS) de réunir tous les acteurs de la gouvernance migratoire pour leur permettre de partager leurs expériences en vue de la mise en place d’un cadre régional de concertation sur la migration et le développement (CRCM).

    ‘’Il y a beaucoup d’acteurs qui mènent effectivement des activités extrêmement importantes, mais sans cette une cette synergie-là, il sera difficile d’aller vers des actions coordonnées et efficaces’’, a-t-il averti.

    DS/ASB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La première semaine de la campagne électorale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La première semaine de la campagne électorale en exergue

    Dakar, 18 mars (APS) – L’air de la campagne électorale s’empare des quotidiens dont la livraison de lundi traite de la première semaine d’engagement des candidats sur le terrain, avant la dernière ligne droite devant conduire au scrutin présidentiel prévu dans moins d’une semaine.

    Les journaux notent que la première partie de campagne a permis aux différents candidats en lice de prendre leurs marques, de se jauger et de se donner les premiers coups.

    « Deuxième et dernière semaine de campagne électorale pour la succession du président Macky Sall : les candidats rivalisent d’ardeur et de persuasion pour capter le maximum de voix, parmi les 7.361.894 suffrages appelés à arbitrer le premier tour de la présidentielle, prévu ce dimanche », écrit Sud Quotidien.

    « La dernière ligne droite », souligne le quotidien Le Soleil, dont la première page revient sur certaines des propositions-phares de plusieurs candidats en lice, alors que les différents états-majors continuent de sillonner le pays, enchaînant meetings et caravanes. Se donnant aussi leurs premiers coups.

    Plusieurs quotidiens notent, à ce sujet, que le ton monte entre le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (pouvoir) et celui de « Diomaye Président ». « La guerre ouverte ! », affiche par exemple le quotidien Enquête.

    Ce journal se fait l’écho de piques décochées de part et d’autre de ces deux camps. « Ces gens sont des aventuriers, inconsistants et incompétents », a lancé le candidat de Bennoo Bokk Yaakaar. « Leur objectif n’est autre que de désintégrer le Sénégal », a ajouté Amadou Ba, en parlant du candidat de la coalition « Diomaye Président ».

    La réplique de Diomaye Faye, ne s’est pas fait attendre. « Il est le fonctionnaire milliardaire, le spécialiste des combines et des coups bas », a rétorqué le candidat de la coalition « Diomaye Président » dont le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, est l’un des soutiens les plus en vue.

    « Je vais me charger d’Amadou Ba, car on se connait », a chargé le célèbre opposant, qui bat campagne auprès de son lieutenant, qu’il a mis en selle et dont il a béni la candidature après que la sienne a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

    Le journal Le Quotidien évoque aussi les attaques entre les candidats de Bennoo Bokk Yaakaar et de la coalition « Diomaye Président » et fait observer que ça vole bas entre les deux camps.

    Il faut craindre une montée de l’adversité, avec l’implication annoncée du président sortant aux côtés de son candidat. « Macky Sall plonge avec les gros moyens », titre à ce sujet le quotidien Les Echos.

    « Amadou Ba, qui était abandonné à lui-même durant toute la première semaine de campagne, bénéficie depuis le mot d’ordre du président du soutien de presque tous les ministres, DG et autres responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar », écrit ce journal.

    Les Echos soutient que le candidat du pouvoir « est passé d’une campagne sobre à des mobilisations monstrueuses dans les départements avec l’appui du responsable de chaque zone », affirmant que « chaque comité électoral a reçu son enveloppe pour la campagne ».

    « De par leur implication personnelle dans la campagne de leur candidat, Macky Sall et Ousmane Sonko, après plusieurs rebondissements dans leur rivalité, livrent leur dernière bataille. Chacun d’entre eux, selon des analystes, est l’ombre de son bras droit, à savoir Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye », analyse Walfquotidien.

    BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle du 24 mars : la Cedeao va déployer 130 observateurs

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle du 24 mars : la Cedeao va déployer 130 observateurs

    Dakar, 17 mars (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) va déployer au Sénégal une mission d’observation électorale de 130 membres dirigée par l’ancien sous-secrétaire général des Nations unies, le nigérian, Ibrahim Agboola Gambari.

    Dans le cadre de la tenue de l’élection présidentielle du 24 mars au Sénégal la Commission de la Cedeao déploiera une forte délégation de 130 observateurs sous la direction du professeur Ibrahim Agboola Gambari, ancien sous-secrétaire général des Nations unies et ancien ministre des Affaires étrangères du Nigeria, a indiqué l’organisation communautaire dans un communiqué.

    La Commission de la Cedeao déclare ainsi suivre l’évolution de la situation politique au Sénégal en se félicitant notamment de la promulgation d’une loi d’amnistie dans le pays qui s’apprête à élire le 24 mars un président de la République en remplacement de Macky Sall au pouvoir depuis 12 ans.

    Elle lance un appel à toutes les parties prenantes du processus électoral à faire du Sénégal le vrai gagnant l’élection, les invitant à prôné et donner la priorité à la tolérance, à la paix et à la réconciliation à travers des propos et des actes pacifiques.

    AKS