Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Idrissa Seck, une quatrième tentative pour réaliser le rêve présidentiel

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Idrissa Seck, une quatrième tentative pour réaliser le rêve présidentiel

    Thiès, 12 mars (APS) – Candidat à l’élection présidentielle, Idrissa Seck, leader de la coalition (Idy 2024), économiste de formation, espère que cette fois-ci, sera la bonne après les tentatives de 2007, 2012 et 2019. Ce qui serait un couronnement pour celui qui n’a jamais fait mystère de ses intentions de s’asseoir un jour sur le fauteuil présidentiel.

    Son cursus scolaire démarre à l’école primaire de Randoulène Sud 2 de Thiès. Ce, après avoir appris le Coran chez son homonyme Idrissa Gaye. Il poursuit ses études au collège Saint-Gabriel de la cité du rail, puis au lycée Van Vollenhoven (actuel Lamine Guèye) de Dakar.

    Le baccalauréat en poche en 1981, il est lauréat du concours général.

    Ce qui lui permet d’être admis en classe préparatoire à l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) de Paris (France). En 1983, Idrissa Seck fait des études en sciences politiques, en section économie et finance.

    A 14 ans déjà, il prend goût à la politique. Par le biais de son cousin Alioune Badara Niang, ami d’Abdoulaye Wade, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) et membre fondateur de ce parti, il fait la connaissance de l’opposant historique.

    Grand orateur, il gravit très vite les échelons au sein de cette formation politique libérale. Membre du bureau politique du PDS en 1985, il en devient le numéro 2, en tant que secrétaire général adjoint et plus proche collaborateur de Wade qui en fait son directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 1988.

    L’année suivante en 1989, il rencontre le secrétaire d’Etat américain James Baker (1989-1992) à l’ambassade des Etats Unis au Sénégal, après l’échec de son candidat dans la course présidentielle. L’homme d’Etat américain lui conseille de s’inscrire dans son Université pour réussir à élire son candidat. Grâce au programme de bourses Parvin Fellowship de l’Université de Princeton (Etats Unis), il s’inscrit à la Woodrow Wilson school of public and international affairs.

    Au sein du PDS, il a été successivement président de la commission stratégies et secrétaire national chargé des affaires économiques et financières et de la formation des cadres, responsable du parti à Thiès en 1996, suite au décès, l’année précédente, de Boubacar Sall.

    Du 15 mars 1995 au 20 mars 1998, il occupe le portefeuille de ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation, suite à la décision de son parti d’entrer dans le gouvernement de majorité présidentielle élargie du président Abdou Diouf. D’autres membres du PDS, dont Wade, étaient dans ce compagnonnage avec Diouf qui prit fin à la veille des élections législatives de mai 1998.

    Il est encore directeur de campagne du candidat Wade pour l’élection présidentielle de 2000.

    Abdoulaye Wade élu le 19 mars 2000 le nomme ministre d’Etat, directeur de cabinet.

    Idrissa Seck devient Premier ministre du 4 novembre 2002 au 21 avril 2004. En juillet de l’année suivante, le président Wade met en cause sa gestion des fameux  »chantiers de Thiès ». La cité du rail dont il a été le maire, avait bénéficié d’un programme spécial, pour abriter, le 4 avril 2004, les festivités marquant le 44-ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Elles furent annulées.

    Inculpé pour atteinte à la sûreté de l’État, sans détails sur les faits ainsi qualifiés, il séjourne à Reubeuss, la prison centrale de Dakar, à partir du 23 juillet 2005 jusqu’en début 2006.

    Le 7 février de cette année, il recouvre la liberté, ayant obtenu un non-lieu aussi bien sur l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État, que sur le dossier des chantiers de Thiès.

    Il se sépare alors du PDS, pour créer avec ses soutiens, le parti  »Rewmi ». Il a été trois fois candidat à une élection présidentielle, en 2007, 2012 puis en 2019 où il était classé deuxième.

    En 2020, Idrissa Seck se rapproche de Macky Sall qui le nomme à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), une institution consultative.

    Le 24 avril 2023, il renonce à ce poste, pour préparer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

    ADI/OID/SBS/ASB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fièvre électorale au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fièvre électorale au menu des quotidiens

    Dakar, 12 mars (APS) – Les journaux reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) sont à fond dans la fièvre électorale avec les promesses de campagne des candidats à la présidentielle du 24 mars, les scènes de violences et les assurances du tout nouveau ministre de l’Intérieur.

    Lancée samedi, la campagne électorale se poursuit sur toute l’étendue du territoire. Les 19 candidats sont à l’assaut des électeurs munis de leurs programmes et promesses.

    ‘’Les candidats entre piques et promesses’’, titre Les Echos, soulignant que Anta Bacacar Ngom demande aux ‘’18 autres candidats de dire ce qu’ils ont fait pour le pays, avec leurs propres moyens, comme nous’’. Amadou Ba de Benno Bokk Yaakaar promet de régler le problème de l’eau dans la zone de Mbacké tandis que Mahammad Boune Abdalllah Dionne propose la création d’’’une inter-coalition avec le bloc républicain et démocratique’’.

    Source A note que la coalition ‘’DiomayePrésident’’, maitresse de la rue, ‘’eu égard à sa capacité de mobilisation, a fait fort hier à Pikine, dans la banlieue de Dakar’’.

    ‘’Idrissa Seck, après sa rencontre avec le secteur informel, promet un soutien ferme de l’Etat envers ceux qui entreprennent. Amadou Bâ, accueilli par un monde fou à Mbacké, a promis ciel et terre aux populations de Mbacké : branchement de Touba au Lac de Guiers, emploi des jeunes, Banque du gouvernement, tout y passe’’, ajoute la publication.

    EnQuête parle d’’Opérations de séduction’’. ‘’Idrissa Seck promet un soutien conséquent au secteur informel. Aly Ngouille Ndiaye s’engage à redynamiser le secteur de la pêche. DiomayePrésident étale ses ambitions pour changer la gestion des ressources naturelles. Boubacar Camara propose une éducation gratuite pour les enfants de 6 à 25 ans’’, écrit le journal.

    Dans cette valse de promesses, la violence aussi ‘’bat campagne’’, ironise Le Quotidien évoquant des échauffourées entre militants de l’Alliance pour la République (APR) et ceux de la coalition ‘’DiomayePrésident’’. ‘’Après les Parcelles Assainies, Pikine prend le relais’’, dit le journal.

    Mais le quotidien Bës Bi constate qu’entre candidats issus de la coalition ‘’Yewwi askan wi’’, il n’y a ‘’pas de scènes de pugilat d’ordre politique depuis le démarrage de la campagne’’. ‘’Ils sont comme liés par un pacte de non-agression inspiré des termes de la charte de cette coalition. Malick Gakou, Déthié Fall, Diomaye Faye (épaulé par Habib Sy et Cheikh Tidiane Dièye) font du tous contre Amadou Ba’’, note le journal.

    Selon Vox populi, Makhtar Cissé, le nouveau ministre de l’Intérieur ‘’rassure sur le strict respect des règles du  jeu en tant que garant de la paix et de l’ordre public’’.

    Intervenant lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba, promu chef du gouvernement, il a invité ‘’les différents états-majors politiques en compétition à s’abstenir de tout acte, propos ou comportements violents en ne s’affrontant que sur le terrain des idées et des programmes qui les soutiennent’’.

    Libération rapporte que ‘’le matériel électoral a été déjà déployé’’.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Serigne Mboup, un homme d’affaires arabisant à la conquête du Palais

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Serigne Mboup, un homme d’affaires arabisant à la conquête du Palais

    Kaolack, 12 mars (APS) – Elu à la tête de la municipalité de Kaolack au sortir des élections locales de 2022, l’homme d’affaires et arabisant Serigne Mboup se met en selle pour l’élection présidentielle du 24 mars avec comme cheval de bataille ‘’un Sénégal de justice, de paix et d’équité sociale’’.

    A l’annonce de sa candidature, certains de ses administrés avaient salué l’audace d’un novice en politique qui avait réussi la prouesse de se faire élire à la tête de la mairie de Kaolack devant un parterre de concurrents issus des rangs du pouvoir composés de ministres et de directeurs généraux et nationaux.

    Les Kaolackois avaient toutefois invité leur maire à d’abord faire ses preuves à travers la gestion de la municipalité avant de prétendre diriger le Sénégal.

     »Les anciens élèves de l’école coranique n’ont pas de limite à se fixer. Aujourd’hui, si on me proposait de diriger la NASA, j’accepterais volontiers, sans appréhension aucune’’, argue-t-il. Comme pour répondre à ses détracteurs qui doutent de ses capacités intellectuelles.

    L’homme qui a repris l’entreprise familiale après le décès de son père en 1992 avant de faire de la Compagnie commerciale Bara Mboup (CCBM) l’un des fleurons de l’économie sénégalaise a cette rengaine qu’il oppose à ceux qui le critiquent :   »je sais que ce que nous faisons dans nos entreprises est plus compliqué que gérer un Etat’’, avait-t-il soutenu dans un entretien accordé au quotidien sénégalais L’Observateur (privé).

    Le leader de la coalition ‘’And Nawlé, And Suxali Sénégal’’ qui a fait ses armes dans les affaires a été président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK)

    Ancien pensionnaire de la célèbre école coranique de Coki fondée au début des années 1930 dans la région de Louga (nord), Serigne Mboup dit vouloir montrer, à travers sa candidature, que les daara ont évolué. Il s’agira selon lui, de démontrer que les ‘’ndongo daara’’ (sortants des daara) peuvent occuper n’importe quel poste de responsabilité.

    Si son français n’est pas des meilleurs, au point qu’il se voit par moments tourné en dérision dans les réseaux sociaux, Serigne Mboup, s’exprime aisément en anglais.

    Longtemps et largement situés à la marge, les intellectuels non europhones pour désigner les élites formées dans l’offre éducative dite arabo-islamique s’affirment de plus en plus dans l’espace public.

    Si l’économie informelle a toujours été leur trouvaille, les plus ambitieux investissent le terrain politique jusqu’à se faire élire à la tête de municipalités. Tandis que les plus téméraires se mettent en selle pour briguer le suffrage des Sénégalais à la magistrature suprême, en mettant en avant le sobriquet de  »doomou daara » pour se faire une virginité politique, quand les gens se détournent de plus en plus des politiciens classiques.

    Si certains observateurs analysent ces nouvelles affiches politiques comme des candidatures de procuration, il n’en demeure pas point qu’elles matérialisent en quelque sorte une revanche des marges.

     ADE/SMD/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRÉSIDENTIELLE / A Mbacké, Amadou Ba se présente comme le  »président de l’emploi des jeunes »

    SENEGAL-POLITIQUE-PRÉSIDENTIELLE / A Mbacké, Amadou Ba se présente comme le  »président de l’emploi des jeunes »

    Mbacké, 12 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, s’est présenté, lundi soir, à Mbacké, comme le  »président de l’emploi » des jeunes, promettant d’en créer 1 million durant son premier mandat s’il accédait, le 24 mars, à la magistrature suprême.

     »J’ai vu cette jeunesse déterminée, engagée et qui a envie de nous accompagner. Bien évidemment, depuis mon choix à aujourd’hui, j’ai dit que  je serais le président de l’emploi des jeunes », a-t-il notamment dit, en dévoilant ainsi quelques axes de son programme lors d’un meeting à Mbacké devant une foule en liesse qui brandissait des pancartes à son effigie, en présence des maires du département Gallo Ba, par ailleurs ministre de la Fonction publique.

     »Il s’agit de ma priorité », a-t-il poursuivi, s’engageant à créer 1 million d’emplois durant son premier mandat.

    Amadou Ba a également promis d’accélérer le programme de modernisation des daaras et de porter la subvention allouées à ces établissements de 6 à 10 milliards de FCFA. Il a annoncé la construction d’autres daaras à Touba en conformité avec les réalités locales.

    Le candidat de la mouvance présidentielle a abordé la question de la problématique de l’eau,  »Elle sera réglée définitivement », a t-il dit, évoquant des aménagements permettant de faire quitter cette eau depuis le Lac de Guiers jusqu’à Touba et Mbacké.

    Amadou Ba a aussi annoncé  »la création d’une banque de développement avec les moyens de l’Etat » pour soutenir les jeunes, les femmes et les émigrés.

    Le candidat de Benno Bokk Yaakaar a annoncé que 300 à 400 mille personnes âgées bénéficieront des bourses de sécurité familiale. M. Ba a promis la construction de la route Taïf -Sadio.

    Après ce grand meeting d’ouverture, le candidat Amadou Ba va effectuer une caravane sur l’axe Darou Moukhty -Thilmakha-Pekesse-Merina Dakhar et Tivaouane. Il effectuera également des visites de courtoisie auprès des autorités religieuses.

    AN/OID
  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORAGANISATION / Makhtar Cissé : « Nous allons préserver l’exception sénégalaise »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORAGANISATION / Makhtar Cissé : « Nous allons préserver l’exception sénégalaise »

    Dakar, 11 mars (APS) – Le nouveau ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a assuré lundi que les services relevant de son département vont faire leur possible pour une bonne organisation du scrutin présidentiel prévu le 24 mars prochain avec l’ambition de « préserver l’exception sénégalaise ».

    « Nous n’avons pas d’inquiétudes parce que notre pays a une forte tradition d’organisation d’élections. Je suis un soldat dans l’âme qui est prêt à servir. Nous allons préserver l’exception sénégalaise », a-t-il assuré.

    M. Cissé s’exprimait au cours de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba, promu chef du gouvernement.

    « Nous allons garder la ligne droite et la tête haute. Il faut être froid et ne faire que ce que l’on a à faire (…) nous sommes des hauts fonctionnaires nourris au lait de la République. J’ai toujours appris à servir », a poursuivi l’ancien ministre du Budget et ex directeur général de Senelec, la société nationale d’électricité.

    Mouhamadou Makhtar Cissé, ancien élève du Prytanée militaire de Saint-Louis, dit ressentir sur ses épaules le poids de « la grande responsabilité » de diriger un ministère « important et stratégique pour la bonne marche du pays ».

    « Agir sur le destin de la nation est une mission exaltante. Il s’agit du service public, c’est à dire du service au public (…), nous nous trouvons à un moment important de la vie de notre pays. Mais le Sénégal continuera après cette élection », a dit celui qui a assuré les fonctions de directeur général des douanes et directeur de cabinet du président de la République.

    Il a appelé les acteurs politiques à jouer à l’apaisement. « Nous invitons les différents états-majors sur le terrain des idées et des programmes. Il faut s’abstenir de tout propos violents », a lancé Mouhamadou Makhtar Cissé.

    Le nouveau ministre de l’Intérieur, docteur en droit et sciences politiques, est titulaire d’un master en finances et gestion publiques.

    Il est également diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature, d’où il est sorti comme inspecteur des douanes.

     »La tradition démocratique au Sénégal est de voter le dimanche et de vaquer à ses occupations lundi. Même si la période préélectorale peut être inflammatoire », a pour sa part réagi le ministre de l’Intérieur sortant, Sidiki Kaba.

    M. Kaba, devenu chef du gouvernement à la faveur du dernier remaniement ministériel, a assuré que « le matériel électoral est déjà éclaté ainsi que les bulletins de vote ».

    MTN/BK

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURE / Usine de dessalement des Mamelles : les travaux exécutés à 40% (ministre)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURE / Usine de dessalement des Mamelles : les travaux exécutés à 40% (ministre)

    Dakar, 11 mars (APS) – Les travaux de construction de l’usine de dessalement des Mamelles (Dakar) d’un coût estimé à 158 milliards de francs CFA sont exécutés à hauteur de 40%, un niveau de réalisation dont s’est félicité lundi le ministre de l’Eau et  de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

    « On a constaté que les travaux avancent bien avec un niveau d’exécution de 40% qui nous permettra de terminer les travaux de génie civil à la fin de l’année de 2024-début 2025, et commercer de faire les essais de mise en service en juin 2025 », a-t-il déclaré.

    Serigne Mbaye Thiam effectuait une visite de chantier de cette usine de dessalement d’eau, en présence du directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), Charles Fall, et du maire de la commune de Ouakam, Abdoul Aziz Guèye.

    Il a rappelé que ce projet, d’un coût de 158 milliards de francs CFA, est financé par l’Etat du Sénégal à travers un prêt concessionnel de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), pour un montant de 137 milliards de francs CFA.

    Le reste de ce financement provient de la contrepartie de l’Etat du Sénégal, d’un montant de 20 milliards de francs CFA, et de la SONES, pour un montant de plus de 1,5 milliard de francs CFA.

    Selon Serigne Mbaye Thiam, le projet de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles sera exécuté en deux phases et aura, à terme, « une capacité de 100 000 m3 par jour ».

    « La première [phase] sera mise en service en juin 2025 et va permettre d’injecter dans le réseau 50 000 m3 par jour », a précisé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, selon qui ce projet vise à sécuriser et diversifier l’alimentation en eau de Dakar.

    « Jusqu’à présent, relève-t-il, l’alimentation en eau de Dakar était assurée par des forages et les eaux du lac de Guiers à travers plusieurs projets. 

    « C’est la première usine de dessalement que nous avons dans le pays. C’est un projet important qui comprend plusieurs composantes. Il y a la composante de l’usine de dessalement, la station de pompage, l’usine de traitement d’eau proprement dite, et un troisième site au niveau des réservoirs des Mamelles », a détaillé M. Thiam.

    Il a aussi visité le chantier de reconstruction du centre de santé de Ouakam, dans le cadre des mesures d’accompagnent mises en place par l’Etat du Sénégal à travers la SONES, en lien avec la conduite de ce projet.

    Le ministre a signalé que le projet de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles est accompagné d’un important volet social visant à « faciliter » son acceptabilité par les populations.

    Aussi, l’Etat, à travers la SONES, a-t-il décidé d’un « certain nombres d’actions » au profit des populations locales, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise.

    « La première action, c’est le centre de santé de Ouakam qui a été complétement repris pour en faire un centre de santé plus moderne dont les travaux sont en cours et devraient être terminés au mois de juin 2024 », a-t-il-expliqué.

    Un autre volet concerne « l’accompagnement des professionnels qui travaillaient autour de ces sites », par la dotation de camions frigorifiques et la mise à disposition d’une usine de fabrication de glace pour les maraîchers exerçant sur place, a ajouté Serigne Mbaye Thiam.

    Il a par ailleurs annoncé la réhabilitation ou la construction d’un récif pour maintenir les écosystèmes de poissons.

    ABD/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Kaffrine : un chef religieux invite les candidats à « civiliser leurs discours »  durant la campagne

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Kaffrine : un chef religieux invite les candidats à « civiliser leurs discours » durant la campagne

    Kaffrine, 11 mars (APS) – Cheikh El Hadji Babacar Cissé, khalife général de Madina Layène, une cité religieuse de la région de Kaffrine (centre), invite les différents candidats à la présidentielle à « civiliser leurs discours », dans le cadre de la campagne pour l’élection du 24 mars prochain.

    « Nous invitons les différents candidats à la présidentielle à civiliser leurs discours durant la campagne, afin de davantage faciliter la stabilité de l’espace politique », a-t-il lancé.

    Il intervenait dimanche, en marge de la cérémonie officielle de la 17e édition de « la nuit du Prophète et de Dieu », une manifestation annuelle qui se tient dans cette cité religieuse dépendant de la commune de Missirah.

    S’exprimant en présence du maire de la commune, Moustapha Ndong, le marabout a de même invité la jeunesse à faire preuve de discipline et de patience.

    « Nous prions pour la stabilité du pays. Nous savons que le Sénégal est un pays de paix, et il restera toujours ce modèle, donc, préservons cet acquis », a dit Sergine El Hadji Ousmane Tambédou, représentant du khalife général d’Aynou Madi, autre cité religieuse de la région de Kaffrine.

    Des récitals de Coran, séances de « zikr » et des prières ont mis fin à l’édition de cette année de « la nuit du Prophète et de Dieu ».

    CTS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le démarrage de la campagne électorale à la Une des quotidiens 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le démarrage de la campagne électorale à la Une des quotidiens 

    Dakar, 11 mars (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font largement écho du démarrage, sur fond de violence, de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024.

     »Le Sénégal a vécu ce week-end le démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain. Plusieurs candidats sur les 19 retenus par le Conseil constitutionnel avaient anticipé en démarrant leur campagne dans l’après- midi de la journée du samedi dernier. Dans leur course vers la magistrature suprême, ces divers candidats ont 14 jours pour convaincre les suffragants des Sénégalais’’, écrit Sud Quotidien qui affiche à la Une : ‘’14 jours pour convaincre’’.

    Selon Libération,  »les candidats (sont partis) à l’assaut des électeurs’’.

    Le quotidien EnQuête note qu’à peine ouverte,  »les coups commencent à pleuvoir entre les candidats ».

     »Amadou Ba candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, brocarde une opposition insouciante et incompétente. Le candidat de Taxawou, Khalifa Sall charge la coalition Diomaye et ses soutiens. Idy sort de sa réserve et signe +Pacte+. Les candidats entre promesses et séduction’’, rapporte le journal, s’exclamant à la Une : ‘’Pas de quartier !’’.

    Vox Populi met en exergue  »les premiers heurts de la campagne’’, notamment aux Parcelles assainies où il y a eu des affrontements entre ‘’Diomayistes et partisans d’Amadou Bâ’’.

    ‘’Le deuxième jour de la campagne a  été marqué par des scènes de violences d’une rare intensité à l’unité 7 des Parcelles Assainies de Dakar. Les endroits étaient le théâtre de violents affrontements entre des partisans du candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, et ceux de l’opposant, le plus craint, Bassirou Diomaye Faye’’, écrit le journal.

     »Démarrage de la campagne sur fond de violences’’, déplore Bës Bi, qui écrit : ‘’Le top de départ de la campagne a été marqué, samedi et dimanche, par des scènes de violence. A la permanence du parti présidentielle, la réunion convoquée par Amadou Ba était le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et +marrons du feu+, agents de sécurité affiliés à l’Apr. Alors qu’en caravane dans les rues de Dakar, Khalifa Sall et ses compagnons se sont heurtés à des jets de pierres. Ou encore hier, des affrontements entre militants de Benno et de Diomaye Président’’.

    Selon Source A,  »des affrontements qui ont eu lieu au quartier Rebeuss de Dakar entre Khalifistes et patriotes ont fait des blessés de part et d’autre sans compter les dégâts matériels. Hier aussi des affrontements ont eu lieu entre les éléments de la sécurité du candidat Amadou Ba et des jeunes de la coalition Bassirou Diomaye Faye’’.

    ‘’Démarrage de la campagne sur fond de violences’’, dit Bës Bi, qui écrit : ‘’Le top de départ de la campagne a été marqué, samedi et dimanche, par des scènes de violence. A la permanence du parti présidentielle, la réunion convoquée par Amadou Ba était le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et +marrons du feu+, agents de sécurité affiliés à l’Apr. Alors qu’en caravane dans les rues de Dakar, Khalifa Sall et ses compagnons se sont heurtés à des jets de pierres. Ou encore hier, des affrontements entre militants de Benno et de Diomaye Président’’.

    WalfQuotidien note que ‘’Pastef fait carton plein’’. ‘’La coalition DiomayePrésident a démarré sa campagne électorale par un méga meeting au terrain Acapes des Parcelles assainies. Un rassemblement qui s’est mué en une démonstration de force politique du parti dissous et ses alliés. Un véritable raz-de-marée humain au cours duquel militants et alliés ont réaffirmé leur détermination à élire le candidat Diomaye Faye’’, écrit la publication

    AB/OID

  • SENEGAL-RELIGION / Début du ramadan pour une partie des musulmans

    SENEGAL-RELIGION / Début du ramadan pour une partie des musulmans

    Dakar, 11 mars (APS) – Une partie de la communauté musulmane sénégalaise a débuté, ce lundi, le Ramadan à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS).

    Selon un communiqué de la CMS dont l’APS a eu connaissance, le croissant lunaire a été aperçu à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, ainsi qu’en Côte d’Ivoire, au Cameroun, en Arabie saoudite.

    De son côté, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (officielle) se réunit ce lundi soir pour scruter la lune.

    Dans le monde, la Cour suprême d’Arabie saoudite, après avoir examiné un certain nombre de témoins qui ont confirmé la vue du croissant a décrété ce lundi comme étant le début du mois de Ramadan, a-t-on appris de l’Agence de presse du royaume.

    Outre le royaume d’Arabie saoudite, les autorités religieuses d’Egypte et des Émirats arabes unis, de même que la Grande mosquée de Paris, une des structures en charge du culte musulman en France, ont annoncé que le début du mois de Ramadan correspond à la date du lundi 11 mars.

    Au Maroc comme dans beaucoup d’autres pays du monde musulman, le début du Ramadan est observé le mardi en cela que le mois de Chaâbane aurait compté 30 jours.

    L’observation du jeun pendant le mois de ramadan est un des piliers de l’islam. Durant ce mois saint, les croyants sont invités à s’abstenir de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles, de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

    OID

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS-REGULATION / Présidentielle 2024 : le CNRA explique les raisons de la non diffusion du temps d’antenne de Bassirou Diomaye Faye sur la RTS

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS-REGULATION / Présidentielle 2024 : le CNRA explique les raisons de la non diffusion du temps d’antenne de Bassirou Diomaye Faye sur la RTS

    Dakar, 10 mars (APS) – Le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye du 10 mars 2024 n’est pas diffusé par la télévision publique, la RTS, en ce sens que « le temps d’antenne est réservé aux candidats en lice à la présidence de la République figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel », indique un communiqué du Conseil national de régulation de l’audiovisuel rendu public le même jour.

    Le CNRA invoque notamment une de ses dispositions fixant « le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats à l’élection présidentielle » diffusée par la Radio Télévision sénégalaise (RTS).

    « Considérant que le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a relevé que le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye a été utilisé par une personne autre que le candidat lui-même, il est décidé que le temps d’antenne du 10 mars 2024 du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye  n’est pas diffusé », explique la même source.

    La Radiodiffusion Télévision sénégalaise est chargée de l’exécution de la présente décision qui sera « lue dans le temps d’antenne du candidat concerné avant de procéder à la diffusion de l’émission du candidat suivant », ajoute le document.

    Lors du tirage au sort devant déterminer le temps d’antenne et le passage des candidats à la Télévision nationale (RTS) en janvier dernier, le président du CNRA Babacar Diagne avait tenu à rappeler que les textes régissant cet organe de régulation de l’audiovisuel, notamment en ce qui concerne le passage des candidats à la télévision nationale, n’ont pas prévu le cas de figure dans lequel se trouve Bassirou Diomaye Faye, autorisé à briguer les suffrages des Sénégalais alors qu’il est dans les liens de la détention.

    SMD