Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MIGRATION-DRAME-REACTION / Macky Sall exprime sa ‘’tristesse’’ après le chavirement meurtrier d’une pirogue au large de Saint-Louis

    SENEGAL-MIGRATION-DRAME-REACTION / Macky Sall exprime sa ‘’tristesse’’ après le chavirement meurtrier d’une pirogue au large de Saint-Louis

    Dakar, 29 fév (APS) – Le président Macky Sall a exprimé, jeudi, sa ‘’tristesse », sa « compassion » et sa « solidarité’’ au lendemain du chavirement meurtrier d’une pirogue de migrants au large de Saint-Louis (nord).

    ‘’C’est avec une profonde tristesse que j’exprime ma compassion et ma solidarité, suite au tragique chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis’’, a notamment indiqué le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X.

    Au moins, 26 décès ont été confirmés et une vingtaine de rescapés dénombrés dans le chavirement de l’embarcation qui serait partie de la Petite Côte, la partie du littoral sénégalais située au sud de Dakar.

    ‘’En ces moments difficiles, nos pensées et nos prières accompagnent les familles et proches des victimes. Les autorités compétentes sont mobilisées pour leur apporter soutien et assistance’’, a souligné Macky Sall.

    AKS/FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : le bilan du chavirement d’une pirogue passe à 26 morts

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : le bilan du chavirement d’une pirogue passe à 26 morts

    Saint-Louis, 29 fév (APS) – Le bilan du chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis (nord) s’est alourdi à 26 décès à la suite de la découverte ce jeudi de deux nouveaux corps sans vie, a appris l’APS de source officielle.

     »Pour le moment, le bilan est  de 47 victimes, dont 26 corps sans vie », a précisé la même source qui  a requis l’anonymat.

    Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, a annoncé la mise en place d’un comité régional après ce drame survenu mercredi, au large de la ville tricentenaire.

    Ce comité réunit le préfet du département mais également les différentes composantes des forces de défense et de sécurité.

    CGD/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall reste  »ferme » sur sa décision de quitter le pouvoir le 2 avril

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall reste  »ferme » sur sa décision de quitter le pouvoir le 2 avril

    Dakar, 29 fev (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a réaffirmé, jeudi, sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, correspondant à la fin officielle de son mandat, assurant que la date de son départ ‘’reste absolument ferme’’.

    ‘’Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme’’’, a déclaré Macky Sall sur X.

    Le chef de l’Etat va saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national clôturé, mardi, à Diamniadio, a-t-on appris de source officielle, mercredi.

    “Conformément à l’article 92 de la Constitution, le président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national”, rapporte notamment le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi.

    Les conclusions et recommandations issues du dialogue national seront officiellement remises au chef de l’Etat lundi 4 mars, lors d’une audience, a indiqué la source.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.

    Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Selon le communiqué, le président de la République a magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

    Il a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, “démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie”, peut-on lire.

    Une concertation pour déterminer la date de la présidentielle

    Le chef de l’Etat a salué, lors la réunion hebdomadaire du gouvernement, “l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle”.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à “pleinement exécuter” une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé “contraire à la Constitution”, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    Vague de libération d’activistes et de militants politiques

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un “dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de “connexions douteuses”.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    OID/AB

  • SÉNÉGAL MIGRATION-DRAME / Saint-Louis : 24 morts dans le chavirement d’une pirogue (gouverneur)

    SÉNÉGAL MIGRATION-DRAME / Saint-Louis : 24 morts dans le chavirement d’une pirogue (gouverneur)

    Saint-Louis, 29 fév (APS) – Au moins 24 personnes sont décédées dans le chavirement d’une pirogue survenue, mercredi, au large de Saint-Louis, selon le dernier bilan communiqué par le gouverneur, Alioune Badara Sambe.

     »Présentement, le bilan qu’on peut mettre à la disposition de la presse est d’au moins 45 victimes dont 24 corps sans vie et 21 blessés dont trois relativement graves. Ces 21 blessés sont pris en charge au niveau de  l’hôpital régional de Saint-Louis », a-t-il déclaré à la presse.

     »Les corps ont échoué sur la plage de Goxu Mbathie, à hauteur de Guet Ndar, sur la frange côtière de Saint-Louis », a ajouté le chef de l’exécutif régional.

    Avec le flux de personnes débarquant sur la plage, les habitants ont su qu’il s’agissait des migrants irréguliers.

     »Immédiatement les secours ont été organisés et ont permis de prendre en charge les blessés rescapés », a indiqué le gouverneur, annonçant la mise en place d’un comité régional de crise, lequel réunit le préfet du département de Saint-Louis et les différentes composantes des Forces de défense et de sécurité (FDS).

    CGD/AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mort de 24 migrants et les conclusions du dialogue national à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La mort de 24 migrants et les conclusions du dialogue national à la Une

    Dakar, 29 fev (APS) – La mort de 24 migrants lors du chavirement d’une pirogue au large de Saint-Louis et la suite à donner aux conclusions du dialogue national censé sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle sont en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.

    Le quotidien Vox Populi met en exergue le chavirement d’une pirogue transportant des migrants irréguliers et annonce un bilan d’au moins 24 morts.

    Et ce bilan risque de ‘’s’alourdir’’, selon la publication qui s’interroge : ‘’Qu’est devenu le reste des 327 passagers à bord ?’’.

    ‘’Une pirogue chavire et fait 24 morts et 45 blessés’’ au large de Saint-Louis, titre L’As, soulignant que ‘’malgré les pertes en vie en mer, les candidats à l’émigration ne déchantent toujours pas. Ils continuent de braver les dures conditions de la traversée de la mer pour rejoindre les côtes espagnoles’’.

    L’application des conclusions du dialogue national censé sortir le Sénégal de la crise politique née du report de l’élection présidentielle préoccupe les quotidiens.

    Le Soleil annonce que les conclusions de ce dialogue seront remises au chef de l’Etat, dans quatre jours. Et le président de la République saisira ensuite le Conseil constitutionnel pour ‘’recueillir son avis sur la teneur du document’’, rapporte la publication.

    Bës Bi rapporte que Macky Sall a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, la saisine du Conseil constitutionnel sur les conclusions du dialogue dont il recevra le rapport lundi prochain.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier. Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

     »Macky Sall, au défi du Conseil constitutionnel’’, titre Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après deux jours de conclave, le dialogue national initié par le chef de l’Etat Macky Sall pour échanger sur le processus électoral de la présidentielle initialement prévue le 25 février dernier et la nouvelle date issue des conclusions, est loin de créer l’unanimité’’.

     »Le contenu de certaines propositions de ces conclusions qui remettent en question les décisions déjà rendues par le Conseil constitutionnel concernant cette élection peinent à passer. On risque même de connaitre une crise institutionnelle tant redoutée surtout si le Conseil constitutionnel venait à nouveau à prendre le contre-pied des +dialogueurs+’’, ajoute le journal.

    L’Observateur note que ‘’le Président Macky Sall tient à ses principes et à son +Code d’honneur’’. ‘’Il ne compte rien lâcher jusqu’au bout. Face à son Gouvernement hier en Conseil des ministres, le chef de l’Etat s’est montré intransigeant. Il n’entend pas se plier à une éventuelle injonction du Conseil constitutionnel lui imposant une date pour la tenue de l’élection présidentielle de 2024’’, rapporte L’Obs.

    Pour EnQuête, ‘’Ça passe ou ça casse !’’. ‘’Le président de la République va saisir le Conseil constitutionnel, la semaine prochaine, pour recueillir son avis sur les conclusions du dialogue. De la réponse des sept sages dépend en grande partie l’issue de la crise inédite à laquelle est confrontée le pays depuis le 3 février, à la suite de la décision du président d’annuler le scrutin du 25 février’’.

     »Macky Sall s’en va le 2 avril’’, dit Le Quotidien. ‘’Le Président Sall a décidé ne pas rester à la tête de l’Etat une minute de plus. Sa décision est irrévocable, car il va notifier au Conseil constitutionnel dès aujourd’hui. Ce sera aux 7 Sages de trouver le président qui va assurer la transition. Comme il l’a dit en Conseil des ministres, il va les saisir pour avis dans le cadre des conclusions du dialogue national qui ont proposé la tenue de la Présidentielle, le 2 juin. En ce sens, il propose le début de la campagne électorale, le 13 mai aussi. Désormais la balle est dans le camp des 7 Sages’’, écrit le journal.

    OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Macky Sall va soumettre les conclusions du dialogue national au Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Macky Sall va soumettre les conclusions du dialogue national au Conseil constitutionnel

    Dakar, 28 fév (APS) – Le chef de l’Etat va saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national clôturé, mardi, à Diamniadio, a-t-on appris de source officielle, mercredi.

    « Conformément à l’article 92 de la Constitution, le président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national », rapporte notamment le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi.

    Les conclusions et recommandations issues du dialogue national seront officiellement remises au chef de l’Etat lundi 4 mars, lors d’une audience, a indiqué la source.

    Les participants au dialogue national ont proposé que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier.

    Ils ont également proposé que le président sortant, dont le mandat arrive à échéance le 2 avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Selon le communiqué, le président de la République a magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

    Il a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, « démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie », peut-on lire.

    Une concertation pour déterminer la date de la présidentielle

    Le chef de l’Etat a salué, lors la réunion hebdomadaire du gouvernement, « l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle ».

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à « pleinement exécuter » une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    Vague de libération d’activistes et de militants politiques

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un « dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ».

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de « connexions douteuses ».

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement a adopté le projet de loi d’amnistie des faits de violence survenus entre 2021 et 2024

    SENEGAL-POLITIQUE / Le gouvernement a adopté le projet de loi d’amnistie des faits de violence survenus entre 2021 et 2024

    Dakar, 28 fév (APS) – Le Conseil des ministres a examiné et adopté, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024.

    L’adoption du projet de loi par le gouvernement survient à la suite de la promesse faite par Macky Sall, lundi dernier, à l’ouverture du dialogue national, de proposer une ‘’loi d’amnistie générale des faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024’’.

    Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale ‘’dans les meilleurs délais’’, selon le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale, après son adoption en Conseil des ministres, d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024’’, a déclaré Macky Sall à l’ouverture du dialogue national.

    Il faisait allusion aux violences politiques survenues notamment en 2021 et 2024, au cours desquelles de nombreuses personnes ont été tuées, blessées ou emprisonnées.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministre du mercredi 28 février 2024

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministre du mercredi 28 février 2024

    Dakar, 28 fév (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

    Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

    Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

    Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

    Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

    Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

    En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

    Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

    Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

    Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

    Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
    • les concertations avec la Communauté universitaire ;
    • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
    • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
    • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
    • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
    • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

     

    Le Conseil a examiné et adopté :

     

    • le projet de loi portant amnistie ;
    • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

     

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
    • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
    • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

     

    Fait à Dakar, le 28 février 2024

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation

    et des Petites et moyennes Entreprises,

    Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-RAILS-RELANCE / La gare de la capitale du Rail remise en service, la desserte Thiès-Diamniadio relancée

    SENEGAL-RAILS-RELANCE / La gare de la capitale du Rail remise en service, la desserte Thiès-Diamniadio relancée

    Thiès, 28 fév (APS) – Le ministre en charge du Développement des chemins de fer, Papa Amadou Ndiaye, a présidé, mardi, la cérémonie d’inauguration de la gare réhabilitée de Thiès, procédant en même temps au lancement de la reprise du trafic ferroviaire de voyageurs entre la Capitale du rail et Diamniadio, dans le département de Rufisque.

    Deux trains réversibles d’une capacité totale de 500 places vont désormais assurer la liaison entre Thiès et Diamniadio, a-t-on appris lors de la cérémonie organisée en présence des directeurs généraux de la SENTER, Abdou Ndéné Sall, de la SN CFS, Malick Ndoye, et du gouverneur de Thiès, Oumar Mamadou Baldé.

    Il s’agit deux voitures climatisées de 152 places assises et deux voitures ventilées comptant 348 places, a détaillé Oumar Amadou Sow, directeur général des Grands trains du Sénégal (GTS S.A).

    “Désormais, il faudra juste moins de deux heures pour partir du cœur de ville de Thiès, pour arriver au centre-ville de Dakar, à raison de cinq allers, cinq retours », a dit M. Sow, lors de la cérémonie à la gare ferroviaire de Thiès. Les directeurs généraux de la SENTER, Abdou Ndéné Sall et de la SN CFS Malick Ndoye étaient présents, ainsi que le gouverneur de Thiès Oumar Mamadou Baldé et les cheminots, entre autres.

    Il a assuré que les tarifs ont été arrêtés à 1.500 FCFA pour la première classe climatisée et 1.000 FCFA pour la deuxième classe ventilée.

    De son côté, Papa Amadou Ndiaye, ministre auprès du ministre des Transports et du Désenclavement, chargé du Développement des chemins de fer a annoncé le lancement dans les jours à venir, du transport de fret par train.

    Il a rappelé l’attachement du président Macky Sall au renouveau des chemins de fer, qui a “toujours été son combat » depuis son arrivée au pouvoir.

    Le chef de l’Etat a mesuré l’“intérêt vital » de ce moyen de transport “névralgique pour la vie du pays dans tous ses effets d’entraînement (sur) les activités économiques et sociales », a dit M. Ndiaye.

    L’officiel en a profité pour magnifier les “fruits d’un pari audacieux, mais réussi de mettre à la disposition des populations le train express régional, une infrastructure de transport de masse moderne, rapide, sécurisée et structurante, qui signe l’entrée du Sénégal dans une nouvelle ère ».

    Papa Amadou Ndiaye a fait remarquer que cette relance du transport ferroviaire intervient dans un contexte où les besoins de mobilité sont en “constante progression” du fait de l’accroissement de la population et du développement des activités économiques.

    “Cette belle gare est le symbole de la renaissance des chemins de fer sénégalais », a noté, par ailleurs l’officiel, en parlant de l’infrastructure qui a été rénovée tout en conservant son architecture coloniale.

     Il s’est réjoui de voir Thiès qui a joué un rôle dans l’histoire et le développement des chemins de fer au Sénégal et en Afrique, redevenir un “hub ferroviaire ».

    “GTS déploie beaucoup d’efforts pour la reprise des activités dans le transport interurbain, surtout dans le cadre du rabattement modal a la gare emblématique de Diamniadio », a dit le ministre.

    Il n’a pas manqué d’inviter les populations thiessoises à s’approprier cet outil de transport.

    Selon lui, cette société exploitera la ligne “Thiès-Diamniadio, dans un premier temps, et les tronçons Thiès-Tivaouane-Meckhé et Touba-Mbacké, dans une seconde étape ».

    ADI/AKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Le DG de l’ISRA magnifie les  »résultats prometteurs » de l’expérimentation de la culture du blé

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Le DG de l’ISRA magnifie les  »résultats prometteurs » de l’expérimentation de la culture du blé

    Dakar, 28 fév (APS) – Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) a magnifié les  »résultats prometteurs » de l’expérimentation de la culture du blé au Sénégal, ce qui pourrait permettre de réduire l’importation de cette céréale.

     »L’expérimentation  de la culture du blé a pu montrer que cette variété qui se cultive dans les pays tempérés peut bel et bien se cultiver au Sénégal. Nous parvenons bel et bien à cultiver le blé au Sénégal’’, a dit Momar Talla Seck lors d’un entretien, en marge d’une visite à l’APS.

    Les  »résultats prometteurs » ont poussé ‘l’Etat du Sénégal à aller de l’avant, a-t-il dit, citant en exemple un premier programme pilote d’expérimentation mis en place l’année dernière, à travers cinq sites,  avec des semences de blé importées d’Egypte.

     Le Directeur général de l’ISRA a rappelé qu’en 2023, l’Etat  avait importé une grande quantité de semences certifiées de blé. ‘’Des semences, arrivées malheureusement, au-delà de la période indiquée des semis, de cette variété, c’est-à-dire entre mi-novembre et mi-décembre’’, a-t-il relevé.

    Au-delà de cette période recommandée, la culture du blé risque de poser des problèmes de production et de rendement à cause de la chaleur, a-t-il fait valoir, signalant que quelques  »producteurs ont malgré tout décidé de semer leurs semences de blé » en dépit de l’arrivée tardive des semences importées.

    ‘’ Pour cette année, nous allons voir ce que ça va donner mais ce qui est sûr, nous allons respecter la période indiquée de semis du blé au plan local », a-t-il assuré.

    Momar Talla Seck a indiqué que l’ISRA a commencé à travailler sur le blé, il y a plus de 20 ans. L’institut a réussi à homologuer huit variétés de blé.

    Il a relevé que le Sénégal dépense plus de 180 milliards de francs CFA  par an pour importer du blé.

    Selon lui, ‘’ce montant exorbitant et les résultats de la recherche ont fait penser à produire le blé au Sénégal étant donné qu’il y a déjà des variétés homologuées par l’ISRA’’.

    ‘’Nous pensons qu’au fur et à mesure, le Sénégal pourra progressivement réduire les quantités de blé importées. Et pourquoi pas devenir autonome un jour en matière de production de blé’’, a déclaré M. Seck.

    L’ISRA est un établissement public à caractère scientifique et technologique créé en 1974 et dont la mission consiste à générer des connaissances scientifiques et innovations technologiques dans les domaines de production végétale, animalière, forestière, halieutique, et  socio économie.

    AB/OID/SBS