Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / L’étudiant Prosper Clédor Senghor inhumé à Cabrousse

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / L’étudiant Prosper Clédor Senghor inhumé à Cabrousse

    Cabrousse (Oussouye), 25 fév (APS) – L’étudiant Prosper Clédor Senghor, décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle, a été inhumé ce dimanche vers les coups de 16 heures à Cabrousse.

    Dans une atmosphère empreinte de tristesse, la foule a accompagné le cercueil depuis le domicile familial jusqu’au cimetière de Mossor, un quartier de Cabrousse, village où Prosper Clédor Senghor, étudiant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a grandi et fait ses études secondaires.

    L’émotion se lisait sur les visages de proches, d’anonymes et des membres de la communauté universitaire venus compatir à la douleur de la famille Diatta, à Cabrousse (sud), un village de la commune de Diembéring, dans le département d’Oussouye, au sud du pays.

    Prosper Clédor Senghor, étudiant en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT) de l’université de Saint-Louis, est décédé, mercredi à l’hôpital Principal de Dakar, où il avait été évacué à la suite de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février.

    Sa mort survient après celle d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant en géographie de la même université qui avait succombé à ses blessures vendredi 9 février, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été évacué dans les mêmes circonstances.

    Le Secrétaire général de l’UGB, Mor Fall, a rendu hommage à un  »étudiant modèle, travailleur ».

     »Nous avons un sentiment de tristesse, de compassion. L’université s’est mobilisée pour accompagner l’étudiant Senghor à sa dernière demeure. C’est une énorme perte que nous regrettons. C’était un étudiant modèle, travailleur que nous avons perdu à l’université Gaston Berger de Saint Louis », a t-il déclaré.

     »Le décès de Prosper nous a plongé dans l’émoi et la tristesse. Nous pleurons notre camarade », a réagi le Secrétaire général de la commission sociale des étudiants de l’université Gaston Berger de Saint Louis, Souleymane Diallo, qui a réclamé justice.

    Le Secrétaire général du SAES, David Célestin Faye, a déploré les circonstances de la mort de l’étudiant.

     »Nous prions pour le repos de l’âme de l’étudiant. Un espoir est parti. Un enfant a été arraché à l’affection de ses parents. Nous n’avons pas besoin d’ôter des vies dans le cadre du maintien de l’ordre. C’est dramatique », a t-il soutenu.

    MNF/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La CEDEAO appelle les Sénégalais à  »donner la priorité au dialogue’’

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La CEDEAO appelle les Sénégalais à  »donner la priorité au dialogue’’

    Dakar, 25 fev (APS) – Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO réunis en sommet extraordinaire, samedi, à Abuja (Nigeria), ont appelé les parties prenantes sénégalaises à  »donner la priorité au dialogue en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente’’.

    Dans son communiqué final, la conférence des chefs d’Etat a appelé ‘’toutes les parties prenantes sénégalaises à donner la priorité au dialogue en vue de préserver les acquis démocratiques du Sénégal à travers une élection présidentielle libre, inclusive et transparente’’.

    Selon le document dont l’APS a eu connaissance, les dirigeants de la CEDEAO ont pris ‘’note de la fin du mandat du président Macky Sall le 2 avril 2024 » et l’ont félicité pour  »les formidables réalisations en matière d’infrastructures et de développement économique » en tant que président de la République du Sénégal et  »pour son leadership inestimable en Afrique et le monde’’.

    Le chef de l’Etat sénégalais a participé, samedi, à Abuja, au sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur les questions politiques, sécuritaires et diplomatiques au sein de l’organisation communautaire.

    Le Sénégal fait face à une crise politique après que le chef de l’Etat a annoncé le 3 février, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes, le 25 février, entrainant de facto, la suspension du processus électoral.

    Dans sa décision rendue publique le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ une proposition de loi portant report jusqu’au 15 décembre de l’élection présidentielle.

    La juridiction a dans le même temps annulé le décret par lequel le président de la République a renoncé à la convocation du corps électoral.

    Le report annoncé de l’élection présidentielle a été suivi de heurts mettant aux prises des forces de l’ordre et des manifestants réclamant le respect du calendrier électoral.

    Quatre décès ont été enregistrés dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    Le président Macky Sall a invité à un dialogue, lundi et mardi, avec les forces vives de la nation, pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX) a annoncé, vendredi, son intention de ne pas y participer.

    La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a également fait part de sa décision de ne pas participer à ce dialogue rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    OID

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / Kédougou : un éboulement sur un site d’orpaillage fait trois morts

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / Kédougou : un éboulement sur un site d’orpaillage fait trois morts

    Kédougou, 25 fév (APS) – Un éboulement survenu, samedi, sur le site d’orpaillage clandestin Djima-Djoura du village de Mamakho a fait trois morts et plusieurs blessés graves, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le drame s’est produit aux environs de 17heures dans cette localité de la commune de Sabodala, provoquant la mort de deux personnes de nationalité sénégalaise et une de nationalité malienne.

    Les corps des victimes ainsi que les blessés graves ont été transférés à l’hôpital régional de Amat Dansokho par la brigade régionale des sapeurs-pompiers de Kédougou. Une enquête a été ouverte par la brigade mobile de la gendarmerie de Sabodala.

    Un autre éboulement survenu, samedi, sur un site d’orpaillage clandestin à Bantako dans la commune de Tomboronkoto a fait un mort.

    ID/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / A Wassacodé Mbayla, avec les reines de la poterie

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / A Wassacodé Mbayla, avec les reines de la poterie

    +++Par Amadou Thiam+++

    Wassacodé (Matam), 25 fév (APS) – Le village de Wassacodé Mbayla est connu de toute la région de Matam (nord) comme étant le haut lieu de fabrique de canaris, d’où son surnom de ‘’Wassacodé looɗé’’. Une activité pratiquée presque dans tout le village par les femmes depuis des générations.

    Au détour d’une piste latéritique longue de cinq kilomètres, se dresse une mosquée qui commence à perdre sa peinture jaune. Des concessions sont visibles depuis l’entrée du village de Wassacodé Mbayla.

    En cette matinée peu ensoleillée et poussiéreuse, le village est à peine animé. Faute d’un plan de lotissement, il est difficile de conduire une voiture dans ces ruelles étroites.

    Au milieu du village, un grand espace en forme de cercle accueille le visiteur. Le site est rempli de cendre et de reste de brûli. Il est utilisé par des potières pour finir la fabrication de récipients dont des canaris et des calebasses.

    Ce village de la commune de Ogo, non loin de Sinthiou Garba, sur la route nationale n° 2 (RN2), connait deux activités phares : la bijouterie et la poterie exclusivement exercée par des femmes depuis des générations.

    Aissata Sy tient son atelier dans la maison familiale située à quelques encablures de la grande mosquée du village. On en trouve presque dans chaque concession.

    Dans la demeure des Sy, sont rangés des récipients fabriqués à base de terre cuite. Juste à l’entrée de la maison, se dresse une tente où sont éparpillés des récipients en cours de fabrication. On en voit de toute sorte, des calebasses, des canaris, des vases, sans compter la matière première, l’argile.

    A côté, un bâtiment dont il ne reste que quelques poteaux est utilisé pour garder des canaris. Pour cette journée, Aissata Sy a voulu se parer de ses plus beaux habits, de même que ses autres camarades.

    Il a fallu plusieurs minutes pour les convaincre de se mettre en tenue de travail. Elles viennent du quartier Mbayla pour partager leur expérience. A côté de ces dames, d’autres plus âgées n’ont pas voulu manquer ce rendez-vous, même s’il faut s’appuyer sur une canne.

    La poterie, partie intégrante de l’identité de Wassacodé

    Sous la tente, servant d’atelier à Aissata Sy, ses collègues sont déjà à pieds d’œuvre. ‘’Aujourd’hui, je suis gâtée, car mes amies vont m’aider à finir toutes mes commandes’’, lance-t-elle en rigolant.

    ‘’L’activité de poterie à Wassacodé Mbayla est une pure tradition dans ce village. Nos parents ne connaissaient que la poterie. Beaucoup d’entre elles ne sont plus de ce monde, mais nous avons gardé cette tradition qui existe depuis toujours’’, a expliqué Aïssata Sy, entourée d’autres dames chacune en train de travailler sur un récipient.

    La tradition se perpétue, selon elle, tout en rappelant l’importance de ces récipients dans la tradition du Fouta fabriqués à base de terre cuite. Elle donne l’exemple d’un nouveau-né à qui on donne à manger de l’aliment toujours gardé dans un canari.

    Elle rappelle que la nouvelle mariée a l’obligation de mettre dans ses bagages un canari, un récipient pour de l’encens qu’elle utilise aussi pour chauffer de l’eau et même faire du thé.

    La porterie fait partie des marqueurs de ce village depuis des siècles, selon la dame.

    ‘’Si le village est connu, c’est grâce à la poterie. Partout où nous allons, les gens nous accueillent en nous parlant de notre activité qui nous fait vivre. A chaque fois que nous allons dans les marchés et autres loumas (hebdomadaires), nous revenons avec de l’argent qui nous permet de satisfaire nos besoins’’, se réjouit Aïssata Sy.

    Alors qu’elle est dans ses explications, ses camarades donnaient de la forme aux récipients sur lesquels elle avait commencé à travailler.

    Tout au tour, sous la tente, deux femmes âgées écoutent religieusement les explications de la dame Sy, la rectifiant au besoin alors que les jeunes filles pas encore rodées à la tâche se contentent d’aider leurs mamans ou grandes sœurs.

    Pourtant, cette potière a mis du temps avant de se consacrer à ce métier. ‘’Etant très jeune, je faisais de la coiffure, j’étais presque la seule dans le village. Je coiffais les dames et les jeunes filles lors des fêtes religieuses et autres cérémonies. C’est après que je me suis décidée à me consacrer à ce métier que faisait ma tante’’, souligne-t-elle.

    Elle explique que depuis plus de vingt ans elle travaille la terre cuite pour gagner sa vie.

    Durant son enfance, Aïssata Sy était toujours proche de sa tante qui l’a adoptée et dont elle a hérité de l’atelier. Elle se souvient qu’avec d’autres filles, elles allaient chercher de l’argile à Ogo, un village non loin de Wassacodé, situé sur la Nationale 2.

    ‘’Nous nous regroupions dans une maison pour y passer la nuit. On se levait juste après la prière de l’aube pour marcher jusqu’à Ogo. Un seul voyage suffisait pour fabriquer plusieurs récipients. Au retour, on suivait les instructions de nos mamans qui nous demandaient de nous occuper d’autres tâches comme piler, aller chercher de la bouse de vache », se rappelle-t-elle.

    Se plongeant dans sa jeunesse, Aïssata Sy précise que sa tante fabriquait chaque jour deux canaris qu’elle se chargeait de terminer, au milieu du village avant qu’ils ne soient mises en vente.

    Pour cela, elle marchait jusqu’à Matam, Ourossogui, Kanel ou Léwé.

    Aujourd’hui, dit-elle, les choses ont changé avec de nouveaux matériaux qui facilitent la fabrication de plusieurs canaris et autres récipients en un seul jour. Ces objets sont chargés dans des véhicules à destination de marchés de la région et même au-delà jusqu’à Pété, dans le département de Podor.

    Echanger des canaris contre du riz, du mil, du maïs…

    Aissata Sy souligne que beaucoup de personnes continuent d’utiliser des récipients traditionnels comme le couscoussier. Il en est de même avec les canaris qui permettent d’avoir de l’eau fraîche.

    Dans le processus de fabrication de ces récipients, plusieurs objets sont utilisés. ‘’Avant, presque toute la matière première était gratuite et à portée de main, mais aujourd’hui, tout s’achète. Nous payons les chargements de l’argile, le transport des canaris ou encore la peinture’’, explique Hawa Sy, une potière.

    Cette dame qui a appris ce métier de sa maman, souligne qu’elle peut dépenser entre 50 et 60 000 francs pour le transport vers les grands marchés de la région.

    De son côté, Faty Samba Mboh, aujourd’hui âgée, rappelle les conditions dans lesquelles elle travaillait. Le matériel utilisé il y a plus de cinquante ans a disparu pour laisser place à d’autres outils qui facilitent la tâche à l’actuelle génération.

    ‘’Nous pouvions passer deux journées à fabriquer un seul canari. Aujourd’hui, le travail est devenu très facile. On marchait jusqu’à Danthiady, une vingtaine de km de Wassacodé pour vendre les canaris’’, se souvient-elle.

    Une autre dame, presque du même âge qu’elle, Fama Sall, la maman de Hawa Sy, rappelle qu’étant enfant, elle prenait cette activité comme un jeu, en s’exerçant à fabriquer de petits récipients.

    Avec l’âge, elle et ses amies ont pris ce travail très au sérieux en suivant les pas de leurs mamans.

    ‘’A notre époque, les canaris s’échangeaient contre du mil, du riz, du maïs selon la quantité et la qualité du récipient. On ne rentrait jamais bredouille, on revenait toujours avec de quoi assurer les repas de la journée’’, se remémore la grande dame.

    D’après elle, c’est au fil du temps que les méthodes de vente ont changé avec un prix compris entre 15 francs, 25 francs et 150 francs CFA.

    Contrairement à leurs devancières, Aïssata et Hawa Sy peuvent aujourd’hui vendre un canari à 5000 francs CFA.

    Toutes ces femmes vivent de cette activité qui leur permet de se prendre en charge pour les besoins des cérémonies familiales. Cependant, les enfants ont du mal à suivre leurs pas.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-ELECTION-CONTESTATION / Thiès: Aar sunu élection invite les électeurs à se rendre dimanche dans leurs bureaux respectifs  pour « voter symboliquement »

    SENEGAL-ELECTION-CONTESTATION / Thiès: Aar sunu élection invite les électeurs à se rendre dimanche dans leurs bureaux respectifs pour « voter symboliquement »

    Thiès, 25 fév (APS) – La plateforme Aar sunu élection a appelé, samedi, à Thiès, les citoyens à se rendre dans leurs bureaux de vote respectifs, ce dimanche, journée initialement prévue pour la tenue de l’élection présidentielle au Sénégal, afin de “voter symboliquement » et manifester ainsi leur désapprobation du report du scrutin par le président Macky Sall.

    “Dimanche, c’est le jour des élections, cette journée est consacrée par la constitution sénégalaise. Nous appelons les Sénégalais à voter symboliquement », a dit Saliou Ndiaye, coordonnateur de Aar sunu élection à Thiès.

    “Cette journée n’appartient ni au président Macky Sall, ni aux partis politiques, encore moins aux organisations de la société civile, c’est une journée pour la nation sénégalaise, consacrée pour élire un président de la république du Sénégal », a-t-il tenu à préciser lors d’un rassemblement.

    Différentes composantes de la coalition Aar sunu élection, qui regroupe plus de 300 organisations de la société civile, mouvements citoyens, partis politiques et syndicat, s’étaient retrouvées à la Place Mamadou Dia de Thiès, pour exiger surtout la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    “Macky Sall a révoqué toutes les dispositions qui devaient permettre d’aller à une élection, mais les Sénégalais pourront voter symboliquement, pour lui dire que dans tous les cas de figure, il partira le 2avril », a dit Saliou Ndiaye.

    Tous les orateurs qui se sont succédé au pupitre ont réclamé la fixation de la date de l’élection présidentielle, “dans les meilleurs délais », comme l’a demandé le Conseil constitutionnel, en déclarant inconstitutionnel le report de l’élection.

    Ils ont rejeté toute idée de dialoguer avec le chef de l’Etat autour du processus électoral qu’il a lui-même interrompu de façon unilatérale. Il n’est pas besoin de s’asseoir autour d’une table pour fixer la date d’une élection, estiment-ils.

    Seize des 19candidats à l’élection présidentielle ont annoncé qu’ils ne participeront pas à ce dialogue

    Dans un entretien accordé récemment à quatre organes de presse, le chef de l’Etat a invité les acteurs politiques à un dialogue, afin de fixer la date de l’élection, mais aussi de décider s’il faut reprendre le processus pour permettre aux “candidats spoliés » d’y participer. Ce dialogue est prévu lundi et mardi.

    La plateforme a décrété  »journée morte » le mardi coïncidant avec la fin de cette rencontre conviée par le président Macky Sall.

    Le coordonnateur de Aar sunu élection à Thiès a, en outre, fait part du rejet de toute idée d’amnistie, qui serait synonyme d’ “impunité », après que des centaines de personnes ont été “emprisonnées sans motifs ».

    Pour lui, la “libération de masse » de “détenus politiques doit continuer », y compris celles du candidat Bassirou Diomaye Faye et de Ousmane Sonko, le président de l’ex-parti Pastef. Ce qui ne doit pas être lié à une quelconque amnistie.

    “La libération des détenus politiques est une exigence judiciaire et démocratique, parce que toutes ces personnes (….) n’ont absolument rien fait. Elles ont été (jetées) en prison sans motif important », a-t-il affirmé.

    Se disant “optimiste » quant à l’issue de la crise politique que traverse le pays, Saliou Ndiaye a dit espérer que “les Sénégalais prendront leurs responsabilités, pour avoir un pays apaisé où toutes les institutions marchent et pour que le président de la République (sortant) parte aisément et qu’on puisse élire un autre président ».

    ADI/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Macky Sall va recevoir les 19 candidats à la présidentielle et les recalés, lundi (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Macky Sall va recevoir les 19 candidats à la présidentielle et les recalés, lundi (officiel)

    Dakar, 24 fev (APS) – Le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba a annoncé, samedi, que le président de la République recevra, lundi, en prélude du Dialogue national, les 19 candidats à l’élection présidentielle avant de s’entretenir avec ceux qui ont été recalés.

    ‘’Le ministre de l’Intérieur informe que Monsieur le président de la République Macky Sall recevra, en prélude du Dialogue national, le lundi 26 février 2024 au Centre international Abdou Diouf (CICAD) les 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel à 11h et les candidats recalés à 12h’’, indique un communiqué dont l’APS a eu connaissance.

    La même source ajoute que l’ouverture du Dialogue aura lieu ce lundi à 16h au CICAD sous la présidence effective du chef de l’Etat.

    Vendredi, lors d’une conférence de presse, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel avaient décliné l’invitation du chef de l’Etat qui a appelé à des concertations lundi et mardi pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    Cette rencontre de deux jours portera sur la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril, a expliqué Macky Sall, jeudi soir, lors d’une interview avec quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Le décret [fixant la nouvelle date de la présidentielle] ne peut être pris avant que la concertation ne se réunisse ; et j’ai convoqué cette concertation le lundi. (…) On devrait entre lundi et mardi terminer puisqu’il n’y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités, choisir une date pour l’élection et qu’est-ce qu’il faut faire concernant l’après-2 avril”’, a-t-il notamment déclaré.

    Macky Sall a estimé que les deux sujets peuvent être simples si les gens mettent en avant l’intérêt supérieur de la nation, dès lors que la participation du président à la tête du pays n’est plus en jeu.

    La coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) a apporté, samedi, son soutien au chef de l’Etat pour la réussite du dialogue.

    La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX) a annoncé, vendredi, son intention de ne pas participer au dialogue lancé par le président Macky Sall.

    La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue politique : Benno Bokk Yaakaar apporte son soutien à Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue politique : Benno Bokk Yaakaar apporte son soutien à Macky Sall

    Dakar, 24 fév (APS) – La coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) a apporté, samedi, son soutien au chef de l’Etat pour la réussite du dialogue auquel il a convié les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle.

    Benno Bokk Yaakaar apporte ‘’tout son appui au chef de l’Etat pour la tenue et la réussite parfaite du dialogue politique’’, selon une déclaration lue par Moustapha Niasse lors d’une conférence de presse au siège de l’Alliance pour la République (APR).

    La coalition présidentielle appelle ‘’toutes les forces politiques du pays sans exclusive, la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation, à prendre part à ce dialogue salutaire pour le modèle démocratique sénégalais’’.

    BBY dit avoir ‘’pris acte de la volonté fortement exprimée par le chef de l’Etat de créer toutes les conditions d’un apaisement de l’espace politique’’.

    Le président Macky Sall a appelé à des concertations lundi et mardi pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    Cette rencontre de deux jours portera sur la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril, a-t-il expliqué, jeudi soir, lors d’une interview avec quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Le décret [fixant la nouvelle date de la présidentielle] ne peut être pris avant que la concertation ne se réunisse ; et j’ai convoqué cette concertation le lundi. (…) On devrait entre lundi et mardi terminer puisqu’il n’y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités, choisir une date pour l’élection et qu’est-ce qu’il faut faire concernant l’après-2 avril”’, a-t-il notamment déclaré.

    Macky Sall a estimé que les deux sujets peuvent être simples si les gens mettent en avant l’intérêt supérieur de la nation, dès lors que la participation du président à la tête du pays n’est plus en jeu.

    La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX) a annoncé, vendredi, son intention de ne pas participer au dialogue lancé par le président Macky Sall.

    La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    MYK/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-DECISION / UCAD : levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à partir du 26 février

    SENEGAL-UNIVERSITE-DECISION / UCAD : levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à partir du 26 février

    Dakar, 24 fev (APS) – Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a décidé de lever la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024.

    Un communiqué dont l’APS a eu connaissance indique que le Conseil académique de l’UCAD s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye.

    La même source rapporte qu’après avoir ‘’examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024’’.

    L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar est fermée depuis le mois de juin 2023, en raison de violentes manifestations intervenues dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes de l’intérieur après la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko.

    Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est élevé, vendredi, contre l’interdiction de la marche pacifique qu’elle prévoyait d’organiser le même jour à Dakar pour réclamer la réouverture de cet établissement de l’enseignement supérieur.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le rejet du dialogue initié par Macky Sall

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le rejet du dialogue initié par Macky Sall

    Dakar, 24 fév (APS) – Le refus de l’opposition et de la société civile de dialoguer avec le président Macky Sall sur la date de l’élection présidentielle est le principal sujet au menu des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Vers un rejet boycott massif’’ du dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat, selon Sud Quotidien qui s’interroge : ‘’avec qui le président de la République va-t-il dialoguer le lundi 26 et mardi 27 février prochains sur la question de la nouvelle date de l’élection présidentielle et celle relative à la transition du pouvoir exécutif après la date du 2 avril prochain marquant la fin de son mandat ?’’.

    L’Info rapporte que ‘’sur les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, les 16 ont décidé de ne pas prendre part au dialogue initié par le président Macky Sall et qui s’ouvre lundi’’. Le journal titre : ‘’Macky Sall boycotté’’.

    Vox Populi aussi note que ‘’16 candidats retenus disent +non+ au chef de l’Etat’’ tandis que 18 organisations de la société civile se déclarent ‘’non partantes’’ et Aar Sunu élection dénonce ‘’un refus catégorique d’appliquer la décision du Conseil constitutionnel’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’l’opposition et la société civile déchirent le carton d’invitation’’.

    ‘’Le fiasco guette le dialogue convoqué par Macky Sall. Sauf retournement de situation, il risque de se retrouver seul. A l’exception de Boun Dionne, Idrissa Seck et du Premier ministre Amadou Bâ, les 16 candidats retenus, à savoir Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye, Boubacar Camara, Aliou Mamadou Dia, Mamadou Lamine Diallo, El Hadji Mamadou Diao, Déthié Fall, Anta Babacar Ngom, Serigne Mboup, Aly Ngouille Ndiaye, Daouda Ndiaye, Khalifa Sall, Thierno Alassane Sall, Pape Djibril Fall, Habib Sy et Malick Gakou ont décidé de le boycotter’’.

    Le quotidien Bës Bi parle de ‘’rejet massif du dialogue’’ lancé par le chef de l’Etat. En effet, la plateforme Aar Sunu élection, Sos Paix et 16 candidats ont décidé de ne pas répondre à l’appel du président de la République, selon le journal.

    ‘’Macky Sall esseulé, l’opposition et la société civile disent niet’’ au dialogue, dit Les Echos.

    L’As titre ‘’la fin de non-recevoir’’ et souligne que ‘’le dialogue se fera sans le Front des candidats à l’élection présidentielle de 2024 (FC25), qui regroupe 16 des 19 candidats’’.  

    Selon Le Quotidien, Macky Sall fait ‘’face au refus’’ des 16 candidats et d’une bonne partie de la société civile.

    L’Observateur parle de ‘’dialogue sans voie’’. ‘’Le Président Macky Sall tient à son dialogue. L’ouverture de ces deux jours de consultation se fera, lundi prochain. Mais ce sera sans 16 des candidats retenus par le Conseil constitutionnel et plusieurs associations de la Société civile. Du plomb déjà dans l’aile d’un dialogue dont les résolutions pourraient souffrir d’une grave légitimité’’, écrit L’Obs.

    ‘’Le dialogue proposé par le président Macky Sall n’a pas encore eu d’écho favorable au sein des candidats retenus par le conseil constitutionnel : 16 des 19 ont rejeté l’appel au dialogue. Une grande partie de la société civile a aussi décliné cette main tendue du chef de l’Etat. A l’heure actuelle, seuls trois partis proches du régime et des candidats recalés ont décidé de répondre à ce dialogue qui semble être l’ultime espoir du président pour décrisper l’atmosphère politique’’, souligne le quotidien EnQuête.

    OID

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Toutes les dispositions seront prises pour garantir le succès et la sécurité du pèlerinage (Premier ministre)

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Toutes les dispositions seront prises pour garantir le succès et la sécurité du pèlerinage (Premier ministre)

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba a réaffirmé, vendredi, l’engagement ferme du gouvernement à prendre toutes les dispositions pour garantir le succès et la sécurité du pèlerinage à La Mecque.

     »Je voudrais réaffirmer l’engagement ferme du gouvernement à garantir le succès et la sécurité du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam pour tous nos concitoyens », a-t-il dit.

    Amadou Ba présidait la réunion du Conseil interministériel consacrée à la préparation du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.

    Selon lui, le gouvernement du Sénégal accorde une dimension particulière à  »ce pilier de l’islam et à l’accomplissement de ce devoir religieux ».

    C’est dans ce sens que le gouvernement compte veiller à ce que les pèlerins sénégalais puissent entreprendre ce voyage dans les meilleures conditions de sécurité, de confort et de sérénité, a-t-il déclaré.

    « Nous devons nous assurer que chaque pèlerins puisse accomplir son rituel avec dignité et respect et qu’aucun obstacle ne vient entraver cette expérience spirituelle (…) », a indiqué le chef du gouvernement.

    Aussi, toutes les dispositions seront prises pour que les pèlerins puissent honorer le cinquième pilier de l’islam dans les meilleures conditions, a assuré Amadou Ba.

    Le Premier ministre a rappelé que les autorités saoudiennes ont pris de nouvelles mesures pour rendre davantage formelles les activités du pèlerinage.

    Il a invité l’ensemble des acteurs à développer, face ces difficultés, une grande capacité d’anticipation pour le succès du Hajj.

     »Pour cette année, le Sénégal dispose d’un quota de 12860 pèlerins répartis comme suit: 1860 pour la délégation générale au pèlerinage et 11000 pour les voyagistes privés », a-t-il annoncé.

    La compagnie nationale Air Sénégal va convoyer 50 pour cent des pèlerins et le reste se fera avec Flynas, selon la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye.

    Elle a assuré que la délégation générale au pèlerinage a démarré les préparatifs depuis janvier et a fait des déplacements en Arabie Saoudite pour rencontrer les partenaires impliqués dans l’organisation du Hajj.

    Le délégué général au pèlerinage, Aboubacar Sarr, est revenu sur les changements apportés dans l’organisation du pèlerinage qui va démarrer et finir plus tôt que d’habitude.

    Les voyagistes privés ont soulevé des préoccupations concernant le quota, les taxes, le financement.

    La vaccination des candidats au pèlerinage, le transport, la sécurité, l’hébergement, la restauration, la santé, l’assurance ont été au centre des échanges.

    Les ministres de l’Intérieur, du Transport aérien promettent de tout mettre en place pour faciliter le voyage aux pèlerins.

    FD/OID/ASB