Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Aar Sunu éléction et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Aar Sunu éléction et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

    Dakar, 23 fév (APS) – La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    Le chef de l’Etat a appelé à des concertations avec les forces vives de la nation afin de résoudre la crise politique née de l’interruption de facto du processus électoral à la veille du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    “Aar sunu élection informe l’opinion nationale et internationale qu’elle ne participera pas à un simulacre de dialogue qui relèverait de la compromission, sèmerait les germes de la division et ne pourrait aboutir à aucun consensus au vu des intérêts divergents des parties invitées », ont indiqué les membres de cette plateforme, par la voix de Thiaba Camara Sy.

    Les responsables de Aar Sunu élection rencontraient les journalistes au lendemain d’une sortie publique du chef de l’Etat lors de laquelle il a invité les forces vives du pays à prendre part à un dialogue devant se tenir lundi et mardi afin de déterminer une nouvelle date pour l’élection présidentielle et trouver les voies et moyens de permettre au pays de dépasser la crise politico-institutionnelle qu’il traverse.

    “Cette posture du président de la République risque de plonger le Sénégal dans le chaos en créant les conditions d’une instabilité institutionnelle, économique et sociale dont le pays mettrait du temps à se relever », a alerté Mme Sy, en lisant une déclaration devant des journalistes.

    Disant tirer les conséquences des propos du chef de l’Etat lors de son entretien en direct à la télévision publique (RTS) avec des médias sénégalais, Aar Sunu election invite le Conseil constitutionnel à prendre ses responsabilités en fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Les responsables de la plateforme d’organisations se réclamant de la société civile ont ainsi fait part de leur volonté d’organiser un rassemblement samedi à Grand Yoff, un quartier de Dakar.

    Ils ont également demandé à chaque électeur de se rendre, dimanche 25 février, à son bureau habituel de vote en guise de protestation contre le report du scrutin.

    Aar Sunu election dit envisager d’appeler à une journée villes mortes sur toute l’étendue du territoire, mardi.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

    Vendredi, plus tôt dans la journée, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses. 

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des experts relèvent les obstacles à la conservation des produits agricoles locaux

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des experts relèvent les obstacles à la conservation des produits agricoles locaux

    Dakar, 23 fév (APS) – Des experts ont relevé le manque d’infrastructures de conservation de la production agricole au Sénégal et le non-fonctionnement d’une bonne partie de ces ouvrages, dont certains ont été construits par l’État.

    ‘’De Dakar à Saint-Louis, nous avons dénombré au moins 22 infrastructures de stockage qui ne fonctionnent plus ou qui n’ont jamais fonctionné’’, a déclaré Oumar Samba Ndiaye, consultant en mise à niveau des petites et moyennes entreprises, ancien directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM).

    Il intervenait, mercredi à Dakar, à un panel organisé par l’École supérieure de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication (Ejicom), le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) et l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Sénégal.

    Le débat portait sur ‘’la problématique de la conservation des produits agricoles locaux’’.

    ‘’Si vous allez dans la zone de Potou (région de Louga), qui est une zone de production d’oignon, vous trouverez trois magasins d’une capacité de 100 tonnes, construits par l’État, qui n’ont jamais fonctionné’’, a révélé M. Ndiaye.

    ‘’Si vous allez dans la commune de Fass Ngom (région de Saint-Louis), vous trouverez également des infrastructures de stockage qui ne fonctionnent plus. Je peux vous en citer au moins une dizaine’’, a-t-il ajouté.

    Oumar Samba Ndiaye, consultant et ancien directeur général de l’ARM

    L’ancien directeur de l’ARM trouve incompréhensible qu’‘’on réclame des infrastructures de stockage au moment où il y en a une vingtaine qui ne sont pas fonctionnelles’’.

    ‘’Il va falloir faire face à ces paradoxes pour essayer d’améliorer notre agriculture’’, a recommandé Oumar Samba Ndiaye.

    Selon l’ancien directeur l’ARM, le manque d’infrastructures de stockage de la production agricole n’est aussi criant que certains le pensent, car ‘’l’État […] a mis en place des mécanismes et s’est doté d’outils pour améliorer la conservation et la commercialisation des produits agricoles’’.

    ‘’Pour avoir été promoteur (en sa qualité de directeur de l’ARM) des infrastructures de stockage installées à Ndiayène Pendao, dans la vallée du fleuve Sénégal, je peux vous dire que l’État du Sénégal […] a déroulé des programmes de développement d’infrastructures de stockage dans les zones de production’’, a reconnu M. Ndiaye.

    Les initiatives publiques dans ce domaine ont donné naissance à une ‘’plateforme’’ destinée à la conservation des céréales et au marché d’intérêt national de Diamniadio (ouest), a-t-il rappelé.

    ‘’On peut même se passer des infrastructures de conservation, s’il existe une bonne politique de transformation des productions locales’’, a proposé le consultant en mise à niveau des petites et moyennes entreprises.

    ‘’Le parent pauvre de l’agriculture sénégalaise, c’est la transformation. Elle n’est pas suffisamment explorée’’, a-t-il relevé.

    Ndèye Ngoné Samb, ingénieure des eaux et forêts

    Les experts invités de l’Ejicom, du CORED et de l’ambassade des États-Unis d’Amérique se sont préoccupés aussi des pertes de récoltes. ‘’On enregistre des pertes de 20 à 40 % des productions locales’’, a signalé Dr Awa Ndiaye Dieng, chercheuse à l’Institut sénégalais des recherches agricoles.

    Concernant les fruits et légumes, il arrive même que la moitié de la production se détériore, selon elle.

    Mme Dieng propose d’‘’améliorer le conditionnement et le stockage de la production pour réduire les pertes’’.

    ‘’Des producteurs dévastent des forêts pour mener des activités agricoles’’

    ‘’Le produit doit atteindre sa maturité physiologique, l’entreposage doit respecter les normes d’hygiène et de sécurité, les conditions de transport aussi’’, a souligné la chercheuse de l’ISRA en réfléchissant à l’idée de réduire les pertes de récoltes.

    Selon la lieutenant-colonelle Ndèye Ngoné Samb, ingénieure des eaux et forêts, il existe des techniques culturales à même de faciliter la conservation des produits agricoles.

    ‘’Au Sénégal, la conservation de la production est le principal problème de notre agriculture. Le problème se pose surtout avec les fruits et légumes’’, a-t-elle relevé.

    L’ingénieure des eaux et forêts s’inquiète par ailleurs de l’abattage ‘’abusif’’ des arbres dans les zones d’agriculture. ‘’Des producteurs dévastent des forêts pour mener des activités agricoles. C’est vraiment dommage’’, a déploré Ndèye Ngoné Samb, rappelant qu’il existe une complémentarité entre l’agriculture et les forêts.

    ABD/ESF/OID

  • SENEGAL-METEO / Une houle dangereuse sur la Grande côte à partir de dimanche (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Une houle dangereuse sur la Grande côte à partir de dimanche (ANACIM)

    Dakar, 23 fév (APS) – Une houle dangereuse est attendue en haute mer et sur le littoral Dakar-Saint-Louis correspondant à la Grande côte, dimanche après-midi, a-t-on appris de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

     »Cette houle dangereuse de secteur nord-ouest peut atteindre ou dépasser 2.5 mètres’’, indique l’agence dans un communiqué, précisant que cet avis  »prend fin lundi à 18 heures ».

    AB/SBS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Département d’Etat américain a salué la confirmation par le président sénégalais, Macky Sall, de son intention de se retirer à l’issue de son mandat et appelé à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    ‘’Nous saluons la confirmation par le président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril.  Nous exhortons les parties prenantes à fixer une date pour l’élection’’, a réagi la diplomatie américaine à l’annonce faite jeudi soir du chef de l’Etat sénégalais.

     »Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a notamment déclaré Macky Sall lors d’une interview avec des médias sénégalais. Il a précisé que le dialogue auquel il appelle devra permettre de déterminer la date de l’élection présidentielle.

    Dans un communiqué relayé sur le réseau social X, le Bureau africain du Département d’Etat américain a insisté sur l’importance de fixer la date de l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président dans un avenir proche.

    ‘’Grâce à ces mesures, les dirigeants sénégalais préserveront l’honorable tradition démocratique du pays’’, a rapporté le communiqué relayé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar.

    Le Sénégal traverse une crise politique depuis la suspension du processus électoral matérialisée par l’annonce du président Sall de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes le 25 février.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS-LITIGE / Rénovation du parc des gros porteurs : une médiation du chef de l’État demandée dans un litige

    SENEGAL-TRANSPORTS-LITIGE / Rénovation du parc des gros porteurs : une médiation du chef de l’État demandée dans un litige

    Thiès, 23 fév (APS) – Des responsables de la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises (CNETM) ont souhaité, jeudi, une intervention de Macky Sall contre la multiplication des saisies, pour défaut de paiement, de leurs camions obtenus dans le cadre du projet de renouvellement du parc de gros porteurs.

    ‘’Monsieur le président de la République, c’est vous qui avez fait venir les véhicules quand vous veniez d’arriver au pouvoir. Vous êtes sur le départ. Avant cela, aidez-nous à résoudre ce problème’’, a dit Talla Diop, un responsable de la CNETM.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse de dirigeants de cette coopérative venus de plusieurs régions du pays, à Thiès (ouest), il a rappelé qu’une décision de justice avait été rendue en leur faveur. ‘’Mais on refuse toujours de l’exécuter.’’

    Le projet de renouvellement du parc des gros porteurs lancé en 2016, pour un coût de plus de 5 milliards de francs CFA, avait permis l’achat de 146 camions pour quelque 200 transporteurs des 14 régions du pays.

    Ces véhicules de transport de marchandises devaient leur être vendus à 65 millions de francs CFA l’unité et étaient payables en cinq ans, selon les termes du contrat. Des mesures d’accompagnement annoncées pour permettre aux transporteurs de solder leurs dettes n’ont pas été prises.

    Il s’agissait notamment du versement d’une prime à la casse au propriétaire de chaque vieux camion remplacé et de l’ouverture d’un bureau de fret. Ces structures devaient à la fois leur offrir régulièrement des marchés et suivre leur niveau de remboursement.

    Les bénéficiaires du projet devaient verser de l’argent dans un compte ouvert à la BNDE, la Banque nationale de développement économique.

    Les véhicules revenaient à 135 millions chacun, un prix jugé ‘’exorbitant’’ par Maboye Wade, le secrétaire général de la CNETM à Thiès.

    La cherté des véhicules, combinée à la non-application des mesures d’accompagnement prévues, a rendu les propriétaires de camions incapables de solder leur crédit, selon eux.

    Un gendarme à la retraite commis par la BNDE saisit les camions et vient les immobiliser à Thiès, disent-ils.

    Informé de cette décision, le tribunal du commerce de Dakar a jugé ‘’caduque’’ la saisie et en a ordonné la mainlevée, selon les dirigeants de la CNETM.

    ‘’Malheureusement, malgré la décision du tribunal, cette pratique continue, avec les camions saisis partout dans le pays et conduits à Thiès où ils sont immobilisés’’, a déploré Mbargou Badiane, le président de la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises.

    Mercredi, ‘’trois camions provenant de Kidira ont été déposés à Thiès’’, a-t-il dit, ajoutant qu’à ce jour, 45 camions ont été saisis.

    ‘’Mettre une marge bénéficiaire qui équivaut à trois fois le prix d’un véhicule donné à crédit, c’est inédit. Un véhicule immobilisé ne peut pas payer un tel montant’’, s’est plaint M. Badiane, également président de la Fédération nationale des transports du Sénégal.

    ‘’Au commencement, on nous avait dit que les camions coûteraient 60 à 70 millions, mais on est arrivé à 135 millions le prix d’un camion. C’est cela le [nœud gordien du problème], on n’arrive pas à payer cette somme’’, s’est inquiété Maboye Wade.

    Depuis 2021, on n’arrive plus à payer, le peu de camions en activité ont été récupérés.

    Entre-temps, des industriels ont acheté des camions neufs qui ont accaparé, selon eux, la plupart des marchés, ce qui les empêche de travailler.

    ‘’Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, on n’arrive plus à rencontrer ni le Premier ministre ni le président de la République’’, a poursuivi Maboye Wade.

    ‘’Ces pères de famille n’avaient que ces camions, et chacun d’entre eux en avait un ou deux’’, a-t-il rappelé. Évoquant son propre cas, lui qui allait acheter du bois en Côte d’Ivoire pour le revendre à Thiès, il a dit que cette activité lui permettait de ‘’vivre aisément’’, même si ses camions ‘’tombaient souvent en panne’’.

    ‘’Le président de la République a vu juste, le projet était bien ficelé. Mais ceux qui avaient le projet en main l’ont mal monté’’, a regretté Maboye Wade.

    ADI/ASB/BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur les dernières déclarations du président Sall sur la situation politique nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur les dernières déclarations du président Sall sur la situation politique nationale

    Dakar, 23 fév (APS) – Les quotidiens reviennent largement, vendredi, sur l’entretien accordé la veille par le chef de l’Etat à plusieurs médias sénégalais, un face-à-face très attendu au cours duquel Macky Sall s’est exprimé sur plusieurs sujets relatifs à la situation politique du pays résultant principalement du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février. 

    « Cette sortie était très attendue depuis sa décision de repousser l’élection présidentielle du 25 février », indique le quotidien L’Observateur, selon lequel « Macky Sall a fait d’importantes précisions sur la fin de son mandat, la nouvelle date de l’élection présidentielle et les conditions de la concertation nationale qui démarre ce lundi ».

    « Le président [de la République] rassure le pays », titre Le Soleil à ce sujet, illustrant sa Une d’une photo montrant Macky Sall visiblement détendu. « A partir de lundi, il entamera un dialogue national porteur de larges concertations pour trouver une date consensuelle de tenue de la présidentielle », confirme le journal en évoquant les déclarations du chef de l’Etat.

    Le Conseil constitutionnel, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, a annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé « contraire à la Constitution », une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Sur fond de soupçons de corruption de juges du Conseil constitutionnel, le président avait justifié le report de la convocation des électeurs le 25 février par des divergences sur le processus préélectoral qui laissaient, selon lui, craindre des contestations post-électorales.

    Macky Sall « dans le clair-obscur »

    Les juges du Conseil constitutionnel, en invalidant le report de la présidentielle, avaient demandé aux autorités de prendre les mesures nécessaires pour la tenue du scrutin « dans les meilleurs délais » possibles.

    L’entretien du président Macky Sall avec les médias étaient donc attendu autour de cette question. Walfquotidien estime qu’il reste « toujours dans la dilatoire ». « Attendu […] sur la date précise de la tenue de l’élection présidentielle », le président de la République […] verse dans le clair-obscur […] », écrit ce journal.

    Il annonce par exemple le démarrage de concertations, lundi 26 février, « un dialogue forcé pour ne pas organiser l’élection », estime Walfquotidien. Enquête précise que la date de l’élection, un éventuel intérim après la fin de son mandat, le 2 avril, ainsi que la liste des candidats sont les sujets au menu de ce dialogue.

    Le chef de l’Etat est revenu, au cours de cet entretien, « sur les questions brûlantes de l’heure. Si certaines ont trouvé des réponses claires, nettes et précises, d’autres n’ont pu trouver que quelques débuts de réponse », ajoute le quotidien Enquête.

    Il a par exemple tranché, selon Vox Populi, la question de la fin de son mandat, en assurant : « Le 2 avril 2024, je vais quitter mes fonctions, ma mission se termine à la tête du Sénégal ».

    Le journal Le Quotidien rebondit sur cette assurance donnée par Macky Sall, non sans relever qu’il « laisse le dialogue décider de la date de l’élection et du nombre de candidats ».

    « Saut vers l’inconnu ! »

    « La date du scrutin suspendue au dialogue de Macky [Sall] », souligne Tribune à sa Une. « Macky entretient le flou », renchérit Bès Bi Le jour, Kritik’ résumant la question en affichant : « Ni date, ni délai ! »

    Le point de vue du quotidien L’info est que le président Sall « souffle le chaud et le froid ». Le chroniqueur du journal note que le chef de l’Etat « maîtrise à merveille l’art de maintenir le suspense, souffler le chaud et le froid, jouer à se faire peur et à faire peur à ses concitoyens ».

    « Après avoir érigé le dilatoire en mode de gestion machiavélique […], il a finalement rejoint ce train de l’Histoire qui roule actuellement à la vitesse grand V », écrit le chroniqueur de l’Info, qui semble plutôt rassuré par la sortie du président Sall.

    Le point de Sud quotidien est tout autre, qui affiche « Saut vers l’inconnu ! ».

    Selon l’As, l’actuel locataire du palais de la République considère qu’il « appartiendra aux parties prenantes du dialogue de trouver un consensus pour déterminer ce qui se passera au-delà du 2 avril si un nouveau président n’est pas élu avant cette date ».

    « A défaut de quoi », poursuit le journal, « il reviendra au Conseil constitutionnel de statuer sur la question », le Sénégal ne pouvant ‘’pas rester sans président de la République ».

    Plusieurs titres, dont Le Quotidien, signalent par ailleurs que le président a remis sur la table la question de l’amnistie pour effacer des infractions liées aux troubles politiques de ces derniers mois au Sénégal.

    « Si nous devons passer par une loi d’amnistie, nous prendrons nos responsabilités », a-t-il dit dans des propos relayés par Enquête.

    BK/FKS

      

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall veut créer les conditions d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall veut créer les conditions d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall, a fait part, jeudi à Dakar, de sa volonté, à travers le vote d’une loi, de créer les conditions d’un apaisement, d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente et libre.

    ‘’On veut créer les conditions d’un apaisement d’une réconciliation et d’une élection présidentielle transparente libre et démocratique, et ce qui va permettre d’assurer la suite vers un Sénégal de stabilité et de paix’’, a-t-il déclaré lors d’une interview accordée en direct à la télévision publique (RTS) à quatre groupes de médias sénégalais.

    Il répondait notamment à une question d’une journaliste sur l’idée agitée d’un vote d’un projet de loi d’amnistie de faits survenus ces dernières années dans le pays.

    Le président Sall a en outre confirmé que des bonnes volontés ont travaillé afin qu’il y ait une réconciliation et un pardon. Il n’a pas manqué de signaler que sa volonté d’aller dans ce sens était antérieure à l’intervention de ces bonnes volontés.

    ‘’J’avais déjà indiqué qu’il nous fallait aller vers l’inclusion et vers la paix. Cet apaisement est antérieur à toutes ces démarches. C’est quelque chose de constant cela devra permettre de faire des prises de contact directes ou indirectes’’, a-t-il rappelé.

    Evoquant le vote éventuel d’une loi d’amnistie, le président Macky Sall a laissé entendre qu’il s’agirait pour le pays d’aller de l’avant.

    ‘’L’amnistie est obtenue avec le vote d’une loi votée par l’Assemblée nationale. Le président ne peut exprimer qu’une volonté. L’amnistie ne s’adresse pas à des personnes mais à des faits et les efface pour dire que nous voulons oublier. C’est pénible mais il nous faut aller de l’avant’’, a-t-il fait valoir.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet de fixer ‘’immédiatement’’ une nouvelle date pour la présidentielle si un consensus est trouvé

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet de fixer ‘’immédiatement’’ une nouvelle date pour la présidentielle si un consensus est trouvé

    Dakar, 22 fev (APS) – Le président Macky Sall a promis, jeudi, de signer ‘’immédiatement’’ le décret fixant la nouvelle date de l’élection présidentielle si un consensus est trouvé au terme de la concertation avec les  »forces vives de la nation’’, qu’il compte mener lundi et mardi prochains.

    ‘’Si on trouve ce consensus, je prendrai le décret immédiatement pour fixer la [nouvelle] date’’ de l’élection présidentielle, a-t-il affirmé au cours d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Si le consensus n’est pas trouvé, je renverrai l’ensemble au niveau du Conseil constitutionnel, en ce moment qui avisera’’, a ajouté Macky Sall.

    A la question de savoir s’il passera le pouvoir le 2 avril, date d’expiration de son dernier mandat, à son successeur si une date est fixée pour la tenue du scrutin, Macky Sall a souligné qu’il ne peut y avoir de passation de pouvoir s’il ‘’n’y a pas d’élection’’.

    ‘’Il ne peut y avoir de successeur tant qu’il n’y a pas d’élection; que le processus électoral arrive à terme, qu’on élise un président de la République, qu’il entre en exercice, c’est-à-dire qu’il prête serment devant le Conseil constitutionnel, en ce moment il [le président sortant] fait la passation’’, a dit Macky Sall.

    Au cas où le processus actuel ne permet pas la passation de témoin entre lui et son successeur à l’expiration de son mandat le 2 avril, Macky Sall a agité l’idée d’une période de transition.

    ‘’En tout cas, si le processus ne finit pas et qu’il y a un second tour, le président élu prendra le témoin du président qui fera cette transition entre le 2 avril et la date de l’élection et l’installation du nouveau président’’, a-t-il fait savoir.

    ABB/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Je compte quitter mes fonctions de président de la République, le 2 avril ’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Je compte quitter mes fonctions de président de la République, le 2 avril ’’

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi qu’il comptait quitter ses fonctions à la fin de son mandat, le 2 avril.

    ‘’Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    Le chef de l’Etat a en même temps dit que le dialogue auquel il a appelé devra permettre de déterminer ce qui devra advenir, en estimant que le pays ne peut pas rester sans président de la République.

    ‘’Le dialogue devra trancher et faire une proposition. Si un consensus peut être obtenu sur la suite c’est souhaitable. Je souhaite que les acteurs qui doivent venir autour de moi vont regarder l’intérêt supérieur de la nation’’, a-t-il expliqué en promettant d’écouter ce que le dialogue dira.

    A la fin, le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la question. En réalité, n’eut été le débat ambiant la Constitution a régler cette question, selon le chef de l’Etat.

    ‘’Il appartiendra au Conseil constitutionnel de dire ce qui doit être fait et tout le monde devra s’y accorder’’, a-t-il encore dit.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les concertations sur le processus électoral vont démarrer, lundi (Macky Sall)

    SENEGAL-POLITIQUE / Les concertations sur le processus électoral vont démarrer, lundi (Macky Sall)

    Dakar, 22 fev (APS) – Les concertations nationales sur le processus électoral vont démarrer lundi, a annoncé le chef de l’Etat, jeudi soir, lors d’une conférence de presse.

    Ces concertations appelées par Macky Sall vont durer deux jours.

    Il a indiqué que c’est à la suite de ces concertations qu’il prendra un décret convoquant le corps électoral.

    Macky Sall a déclaré que le 02 avril 2024 va marquer le terme de son second mandat.

    « Le 2 avril 2024, ma mission se termine à la tête du Sénégal », a-t-il dit.

    OID