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  • SENEGAL-UNIVERSITES / Amadou Ba annonce 11 recommandations pour un meilleur fonctionnement de l’Enseignement supérieur

    SENEGAL-UNIVERSITES / Amadou Ba annonce 11 recommandations pour un meilleur fonctionnement de l’Enseignement supérieur

    Diamniadio, 22 fev (APS) – Infrastructures, apurement des dettes fiscales et sociales, réajustement du calendrier universitaire, recrutement, etc: le Premier ministre  sénégalais, Amadou Bâ, a annoncé, jeudi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, onze recommandations à mettre en œuvre pour un meilleur fonctionnement du secteur de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Le chef du gouvernement a fait cette annonce à l’occasion d’une concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, en présence de plusieurs ministres et des partenaires de l’Etat.

     »Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités », a déclaré Amadou Ba.

    Il a invité le ministre Moussa Baldé à prendre, en relation avec le ministre chargé des Finances,  »les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ».

    Selon lui, le ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Electricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs.

    Il procédera également à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation, a fait savoir le Premier ministre.

    Amadou Ba a aussi assuré que le ministre de l’Enseignement supérieur  »prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ». 

    Le Premier ministre a en outre indiqué que le ministre de l’Enseignement supérieur  »soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ».

    Il soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement, a dit le chef du gouvernement.

    Selon lui, le ministre de tutelle, Moussa Baldé,  »procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT » et veillera à la mise en service diligente du Super Calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux.

    En plus, Moussa Baldé soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;

    Le Premier ministre a assuré que le ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’enseignement supérieur (EPES).

    SG/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Cap Skirring : le tourisme à l’épreuve de la conjoncture politique

    SENEGAL-ECONOMIE / Cap Skirring : le tourisme à l’épreuve de la conjoncture politique

    Cap Skirring, 22 fév (APS) – A la station balnéaire du Cap Skirring (sud), la montée soudaine de la tension politique, née de l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février, a accentué un ralentissement de l’activité touristique déjà éprouvée par la fermeture de l’aéroport de Ziguinchor et l’arrêt de la desserte maritime habituellement opérée par le bateau Aline Sitoe Diatta.

     

    Dans cette station balnéaire du département d’Oussouye (sud-ouest), des gérants d’hôtels, de restaurants et des vendeurs d’objets d’arts déplorent un ralentissement constaté de leurs activités depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février.

     

    On est en pleine saison touristique, mais dans ce village parmi les plus visités du Sénégal, les rues sont quasi désertes. Tranchant avec l’ambiance des précédentes saisons en termes d’animation.

     

    Aujourd’hui, vendeurs, travailleurs, hôteliers et gérants de restaurants disent avoir constaté un ralentissement de leurs activités à cause des violences consécutives au report de l’élection présidentielle.

     

    Interrogés sur la situation sociopolitique actuelle au Sénégal, ces professionnels disent qu’il a beaucoup impacté leurs activités touristiques, notamment la vente d’objets d’art, les services et autres travaux.

     

    ‘’Le report de l’élection présidentielle a un impact négatif sur le secteur touristique. On ne sait pas quoi faire’’, se désole le président des guides touristiques de la zone Casamance, Lamine Diop Sané.

     

    A cause du contexte sociopolitique tendu dans le pays, dit-il, la plupart des clients préfèrent attendre la tenue de la présidentielle sénégalaise pour venir à la station balnéaire de Cap Skirring.

     

     »Avec ce report, l’économie est au ralenti. C’est un constat réel que nous regrettons’’, dit-il.

     

    En plus, fait-il savoir, cette année, ‘’la situation du tourisme régresse en Casamance ».

     

    Lamine Diop Sané signale que la station balnéaire n’a pas enregistré beaucoup de touristes à cause de la fermeture de l’aéroport de Ziguinchor et l’arrêt du bateau Aline sitoé Diatta qui assurait la liaison maritime entre Dakar et la principale capitale du Sud.

     

    Tout cela fait que les arrivées de touristes en Casamance ont baissé par rapport aux années passées, selon lui.

     

    Quelques-uns sont néanmoins venus effectuer une visite éclair, pendant que des passants admirent le quai de pêche où sont alignées des pirogues peintes aux couleurs nationales, entre autres.

     

    ’Un Covid-19 bis’’

    La tenue de l’élection présidentielle dans un bref délai devrait permettre aux professionnels du secteur touristique de faire bouger leurs activités à Cap Skirring, espère Lamine Sané.

     

    Doudou Tamba, le président de l’Association des opérateurs économiques de la commune de Diembéring a lui aussi constaté un ralentissement des activités touristiques.

     

    Evoquant une baisse de son chiffre d’affaires, M. Tamba, également promoteur d’une agence de voyage à Cap Skirring, assimile l’impact du report de l’élection présidentielle sénégalaise, à ‘’un Covid-19 bis’’.

     

    Il fait référence à la crise sanitaire pendant laquelle beaucoup de réceptifs hôteliers avaient cessé leurs activités.

     

    ‘’On ne peut pas estimer le manque à gagner. Cette année est perdue. Des touristes avaient programmé de venir après le 25 février. Hélas, beaucoup d’entre eux ont appelé pour annuler leur voyage, parce que jusqu’à présent le Sénégal n’est pas sorti de son trou’’, déplore-t-il.

     

    Risque de licenciements massifs

     

    M. Tamba dit craindre des ‘’licenciements massifs’’ dans les hôtels touchés par le ralentissement des activités touristiques à cause du contexte sociopolitique au Sénégal.

     

    ‘’Beaucoup d’hôtels sentent l’impact négatif du report de ces élections. Il y aura beaucoup de pertes d’emplois comme du temps du Covid-19’’, estime ce responsable d’une agence de voyage à Cap-Skirring.

     

    En temps normal, ‘’la Casamance recevait au moins 50.000 touristes, mais aujourd’hui nous sommes qu’à 10.000″, regrette-il, ajoutant que ‘’la situation est catastrophique ».

     

    « Aujourd’hui à Cap Skirring, le tourisme qui fait tourner locale est au point mort. Si les choses ne s’améliorent pas, il y aura plus de dégâts collatéraux’’, craint M. Tamba.

    Lamine Biayi, secrétaire administratif et porte-parole du village artisanal de Cap Skirring, soutient de son côté que bien avant le report de l’élection présidentielle, le secteur touristique était déjà affecté.

     

    Mais il souligne que ‘’la situation est devenue pire’’ après cette décision. ‘’Les touristes qui avaient réservé ont annulé leur voyage’’, renseigne M. Biayi. A cause de ce contexte, ‘’les activités touristiques sont au ralenti. Les affaires ne marchent pas », dit-il.

     

    Un réel manque à gagner

     

    ‘’Le report de l’élection présidentielle a eu un impact très négatif sur le secteur touristique’’, renchérit de son côté Mbaye Sakho, responsable d’un hôtel à Cap Skirring. ‘’Hier (mardi), nous avions reçu sept clients. Aujourd’hui, l’hôtel est presque vide. Tout cela à cause de la situation politique au Sénégal’’, déplore-t-il.

     

    Depuis deux semaines, ‘’nous tournons carrément au ralenti. Notre hôtel, qui a la capacité d’héberger 200 clients, n’en a reçu aujourd’hui (mercredi) que 14, note M. Sakho.

     

    « Nous n’avons plus assez de clients. Tout cela est dû à la situation sociopolitique actuelle. Les touristes sont retournés chez eux. Ils ont peur. Les affaires ne marchent pas comme avant. Les activités sont en berne’’, fait observer Mamadou Lamine Barry, gérant d’un restaurant à Cap Skirring.

     

     ‘’En temps normal, on pouvait gagnait au moins 40.000 francs CFA par jour », se souvient-il nostalgique.

     

    ‘’Actuellement, nous ne parvenons même pas à avoir 10.000 francs de bénéfices. C’est vraiment difficile. Le report de l’élection présidentielle est passé par là », se désole M. Barry, déplorant un réel manque à gagner.

     

    MNF/ASB/OID/ABB/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Le Premier ministre réaffirme l’engagement du gouvernement envers l’enseignement supérieur

    SENEGAL-UNIVERSITES / Le Premier ministre réaffirme l’engagement du gouvernement envers l’enseignement supérieur

    Diamniadio, 22 fév (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a réaffirmé, jeudi, l’engagement du gouvernement à  »œuvrer sans relâche pour garantir à chaque citoyen l’accès à un enseignement supérieur de qualité » et favoriser les conditions d »’une société du savoir dynamique et prospère ».

     »Je tiens à réaffirmer l’engagement ferme de notre Gouvernement envers l’Enseignement supérieur. Nous sommes déterminés à œuvrer sans relâche pour garantir à chaque citoyen l’accès à un enseignement supérieur de qualité et à créer les conditions nécessaires à l’émergence d’une société du savoir dynamique et prospère », a-t-il déclaré.

    Le Premier ministre s’exprimait à la cérémonie marquant le démarrage de la concertation entre le gouvernement et la communauté universitaire sur l’état de l’enseignement supérieur.

    Cette rencontre est  »une occasion pour nous de passer en revue nos réalisations, d’identifier les difficultés et de concevoir des stratégies novatrices pour surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin », a fait savoir Amadou Ba.

    Elle témoigne de la  »reconnaissance du rôle vital que vous jouez dans la construction d’une société éclairée et prospère, et souligne également notre volonté commune de répondre aux défis qui se dressent devant nous, avec résolution et détermination », a-t-il ajouté.

    L’ambition du chef de l’État a toujours été de  »faire de l’enseignement supérieur un levier essentiel de développement, un vecteur de création de richesse intellectuelle et économique », a-t-il rappelé, soulignant que  »des investissements sans précédent ont été réalisés pour améliorer l’accessibilité, la qualité et la pertinence de l’éducation à tous les niveaux. »

    Toutefois,  »malgré ces réalisations louables, nous sommes pleinement conscients des défis persistants qui entravent notre chemin vers l’excellence éducative », a fait remarquer le chef du gouvernement,

    Des efforts, dit-il,  »sont à faire en matière d’infrastructure, de qualité de l’enseignement, d’accès équitable à l’enseignement supérieur et de pertinence des programmes. Nous devons également faire face à des défis tels que le manque de financement adéquat, l’insuffisance des personnels, des taux d’encadrement et des équipements, la nécessité de renforcer la formation initiale et continue des enseignements et des chercheurs ».

    Il a invité les acteurs à  »travailler ensemble pour élaborer des solutions inclusives et durables » qui, non seulement  »garantissent une éducation de qualité pour tous, sans distinction », mais favorisent aussi, la création d’un  »environnement propice à l’épanouissement intellectuel et professionnel de chacun, où la recherche de pointe et l’innovation sont encouragées et soutenues. »

    MK/ASG/AKS

     

  • SENEGAL-UNIVERSITES / UGB : les enseignements suspendus pendant une semaine à cause du décès de l’étudiant Clédor Prosper Senghor

    SENEGAL-UNIVERSITES / UGB : les enseignements suspendus pendant une semaine à cause du décès de l’étudiant Clédor Prosper Senghor

    Saint-Louis, 22 fév (APS) – Le conseil académique de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) va observer le deuil et une suspension des enseignements pendant une semaine, à la suite du décès survenu mercredi de l’étudiant blessé dans des heurts entre ses camarades et les forces de l’ordre.

    « Le conseil académique décide d’observer une semaine de deuil accompagnée d’une suspension des activités pédagogiques, à compter du jeudi 22 février 2024 », annonce un communiqué de ses dirigeants.

    Clédor Prosper Senghor, originaire de Cabrousse, dans la région de Ziguinchor (sud), est le deuxième étudiant de l’UGB à avoir succombé à ses blessures à la suite d’affrontements entre ses camarades et les forces de l’ordre.

    Les heurts ont eu lieu lors d’une manifestation des étudiants, qui protestaient contre le report de l’élection présidentielle.

    Alpha Yéro Tounkara, un étudiant en géographie de la même université, est décédé dans les mêmes circonstances, vendredi 9 février, à l’hôpital régional de Saint-Louis.

    Le conseil académique de l’université Gaston-Berger, dont les membres se sont réunis mercredi, invite les étudiants, les enseignants et les forces de l’ordre à faire preuve de « retenue ».

    Il recommande au recteur de l’UGB et au directeur du centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis d’aider la famille de l’étudiant décédé à faire les démarches nécessaires pour disposer de sa dépouille et organiser ses funérailles.

    Avant le décès de Clédor Prosper Senghor, la coordination des étudiants de Saint-Louis avait mis fin à une première grève.

    AMD/AKS/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les attentes autour de la présidentielle toujours au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les attentes autour de la présidentielle toujours au menu

    Dakar, 22 fév (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne s’intéresse principalement à la « prise de parole » très attendue du président de la République, qui doit s’entretenir avec des médias nationaux, à 19 heures, dans un contexte politique caractérisé par un « flou » autour de la présidentielle dont la nouvelle date n’est pas encore connue.

    « Une prise de parole qui intervient après [que le chef de l’Etat] a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle », indique Le Soleil.

    Le Conseil constitutionnel, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, a annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé « contraire à la Constitution », une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Bès Bi Le jour, revenant sur le face-face annoncé entre le président Sall et des médias nationaux, précise qu’il s’agira d’un entretien, « en direct, avec la RTS, iTv, Seneweb et Le Soleil », et non d’une adresse à la nation « comme il l’avait fait le 3 février dernier ». « Pendant une heure, écrit ce quotidien, Macky Sall répondra aux questions des journalistes ».

    « Va-t-il organiser l’élection avant le 2 avril, date de l’expiration de son mandat ? Va-t-il grignoter quelques semaines ? Va-t-il concéder aux dates du 3 mars ou 10 mars proposées par l’opposition et la société civile ? Va-t-il démissionner ? Dans quelques heures, l’on saura +les meilleurs délais+ pour le président de la République, comme l’y invite le Conseil constitutionnel », ajoute le journal.

    La date de la présidentielle fixée « très prochainement »

    « Vers une reprise du processus électoral », affiche à ce sujet Tribune, anticipant sur d’éventuelles annonces du président de la République. Vox Populi revient sur des « mesures » prises par le président Sall « avant sa prise de parole », tout en soulignant que la sortie médiatique « cruciale du chef de l’Etat […] va déterminer le climat socio-politique ».

    Selon le même journal, le chef de l’Etat a instruit le ministre de l’Intérieur, hier mercredi en Conseil des ministres, de « prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation de l’élection à une date qui sera fixée très prochainement ».

    Libération retient également ce point, quand Le Quotidien affiche : « Macky dans le brouillard », « se donne le temps », constate ce journal, avant d’ajouter : « Le chef de l’Etat tient à organiser d’abord un processus inclusif de dialogue et de concertation avant de déterminer une date pour la présidentielle ».

    « Certains le critiquent, d’autres l’adulent. La constante est que tout le monde est à son écoute pour la tenue de l’élection présidentielle. Le président Macky Sall est au cœur du jeu et de la manœuvre politique », commente L’Observateur.

    « Macky Sall n’est pas dans l’urgence de la promulgation du décret convoquant le corps électoral, le président sortant semble vouloir s’entourer de toutes les garanties avant de jeter les dés pour sa succession », analyse le quotidien Kritik’.

    « Stratégie de terreur »

    Sud Quotidien interroge à ce sujet le professeur Kader Boye, agrégé de droit et ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. La conviction de cet universitaire et observateur de la scène politique sénégalaise est que le Sénégal « risque de faire un saut vers l’inconnu si l’élection présidentielle n’est pas tenue avant l’expiration du mandat du président de la République, le 2 avril prochain ».

    Pendant ce temps, Amadou Ba, candidat à la présidentielle pour le compte de la coalition de la majorité Benno Bokk Yaakaar « remobilise ses troupes », selon le quotidien L’As. « Toutes les conditions sont réunies pour une campagne électorale victorieuse », dit-il dans des propos relayés à sa Une par L’Info.

    Walfquotidien, sur le même sujet, évoque la dispersion des caravanes des candidats de l’opposition à la présidentielle. « Stratégie de terreur », soutient le journal, selon lequel l’Etat « souffle le chaud et le froid ».

    Le même journal s’intéresse à « la guerre, longtemps larvée, mais désormais ouverte » entre deux tendances du mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République (APR, le parti au pouvoir). « Vers une scission », affiche à ce propos le quotidien L’Info.

    BK/FKS

  • SENEGAL-JUSTICE / Macky Sall demande au Garde des Sceaux de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon’’

    SENEGAL-JUSTICE / Macky Sall demande au Garde des Sceaux de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon’’

    Dakar, 21 fev (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi en Conseil des ministres, au Garde des Sceaux, de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable’’.

    Evoquant un contexte de ‘’réconciliation nationale’’, d’’’apaisement’’ et de ‘’pacification de l’espace public’’, Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, ministre de la Justice  »de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres sans plus de précision.

    Le chef de l’Etat s’est engagé récemment à mettre en œuvre “un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation”.

    C’est dans ce cadre que la ministre de la Justice a annoncé, mardi, que 344 personnes détenues à Dakar en raison d’actions en lien avec des activités politiques ont bénéficié, ces derniers jours, d’une mesure de liberté provisoire.

    Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.

    Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.

    Le président de la République a également demandé au ministre de l’Intérieur et à son collègue des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date.

    Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.

    Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.

    Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.

    Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

    Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.

    Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.

    Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.

    Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.

    Le PDS a porté de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.

    L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall demande au ministre de l’Intérieur de prendre les dispositions pour une bonne organisation de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall demande au ministre de l’Intérieur de prendre les dispositions pour une bonne organisation de l’élection présidentielle

    Dakar, 21 fév (APS) – Le président de la République a demandé, mercredi, au ministre de l’Intérieur et à son collègue des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date.

    Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.

    Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.

    Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.

    Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

    Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.

    Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.

    La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.

    Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.

    Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.

    Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.

    Le PDS a porté de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.

    L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.

    AKS/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024

    Dakar, 21 fev (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la
    présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances
    et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

    Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.

    Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider
    la stabilité politique, économique et sociale.

    Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.

    Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport «Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.

    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).

    Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.

    Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.

    Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.

    Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal
    de Dakar.

    Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
    • le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;

    • le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails : en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
    • la rencontre avec les représentants des employeurs ;
    • le suivi des travaux du BRT ;
    • le suivi d’Air Sénégal.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu
    de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de
    Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;
    • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et
    sociale du sous-secteur ;
    • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une
    communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics
    d’enseignement supérieur ;
    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
    la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le
    matériel agricole.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    • le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris la décision suivante :
    • Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des
    Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en
    Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions
    animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une
    pension de retraite ;

    • Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinair, précédemment Chef de service régional
    de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au
    Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame
    SOW, appelé à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du
    Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance
    et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et
    solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé
    Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement
    communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement
    communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

    • Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre
    hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de
    Grand Yoff, poste vacant ;

    • Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de
    l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est
    nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur
    Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

    • Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment
    Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de
    l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en
    remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la
    Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre
    hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida
    Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 21 février 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le Sénégalais Mohamed Malick Fall, nommé coordonnateur des Nations Unies au Nigeria

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le Sénégalais Mohamed Malick Fall, nommé coordonnateur des Nations Unies au Nigeria

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Sénégalais, Mohamed Malick Fall, récemment nommé au poste de coordonnateur résident des Nations Unies au Nigeria a officiellement pris ses fonctions, a appris l’APS de source onusienne.

    Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé Mohamed M. Malick Fall, originaire du Sénégal, au poste de coordonnateur résident des Nations Unies au Nigéria, avec l’approbation du gouvernement hôte, indique une note émanant du Groupe des Nations Unies pour le développement.

    Elle signale que M. Fall a pris ses fonctions ce mois-ci, et exercera également en tant que Coordonnateur humanitaire des Nations Unies dans le pays.

    Mohamed Malick Fall a une vingtaine d’années d’expérience dans les domaines du développement, de l’humanitaire et de la consolidation de la paix.

    Il a notamment été directeur régional du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’Afrique de l’Est et du Sud, où il a supervisé et guidé 21 bureaux nationaux de l’agence onusienne.

    Le Sénégalais a ainsi contribué à la formulation et la mise en œuvre des documents de programme de pays, au processus de réforme des Nations Unies et à l’engagement avec la Commission économique et régionale, l’Union africaine et le secteur privé.

    Le nouveau coordonnateur des Nations Unies au Nigeria a également dirigé la réponse à de multiples crises complexes avec des besoins humanitaires massifs et des défis sécuritaires importants.

    Il a également eu à gérer la révision stratégique des documents de pays, la recherche et les activités liées à la gestion des connaissances, en veillant à ce que les résultats soient utilisés pour informer les programmes et les politiques.

    Mohamed M. Malick Fall est titulaire d’une maîtrise en démographie de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne en France et d’un diplôme en Histoire de l’Université de Dakar au Sénégal.

    AKS/OID/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Cabrousse pleure le décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor

    SENEGAL-POLITIQUE / Cabrousse pleure le décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor

    Cabrousse, 21 fév (APS) – L’émotion et la tristesse se lisaient, mercredi, sur les visages des parents, amis, voisins et personnes anonymes venus compatir à la douleur de la famille Diatta, à Cabrousse (sud), après l’annonce du décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), a constaté le correspondant de l’APS.

    L’étudiant Prosper Clédor Senghor est décédé à l’hôpital Principal de Dakar, où il avait été évacué à la suite de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février.

    Sa mort survient après celle d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant en géographie de la même université qui avait succombé à ses blessures vendredi 9 février, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été évacué dans les mêmes circonstances.

    Mercredi matin, parents, amis, voisins et des personnes anonymes ont pris d’assaut la résidence familiale de Prosper Clédor Senghor à Cabrousse, un village de la commune de Diembéring, dans le département d’Oussouye, au sud du pays.

    L’émotion était vive après l’annonce du décès de Prosper Clédor Senghor, étudiant en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT) de l’université de Saint-Louis.

    Les mines graves, les larmes aux yeux, les personnes présentes dans la demeure du défunt sont très affectées par cette disparition. Angélique Diatta, la mère adoptive de Prosper Clédor Senghor, est ainsi restée inconsolable.

    ‘’C’est une grande perte. Nous sommes vraiment inquiets. Prosper Clédor Senghor dit Papis, je l’ai élevé depuis le bas âge. C’est un garçon très correct. C’est ici à Cabrousse qu’il a obtenu son baccalauréat. Il était très correct. Nous avons perdu un fils, un espoir’’, a réagi Angélique Diatta, les lames aux yeux.

    ‘’Pourquoi, ont-t-ils tué notre fils ?, s’est de son côté interrogé Babacar Diatta, un frère du défunt.  »Tuer un jeune qui ne détenait pas d’armes, c’est inadmissible et décevant. Papis est un jeune effacé’’, a-t-il  témoigné.

    Le représentant du chef de village de Cabrousse a abondé dans le même sens : ‘’Prosper Clédor Senghor était un jeune effacé. Il ne participait même pas aux manifestations ou festivités organisées par le village. Un espoir est parti. C’est une perte qui frappe tout le village’’, a déploré Sandiete Diatta.

    MNF/ASB/AKS/OID