Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Immatriculation des moto-taxis : à Dakar, des clients approuvent la mesure

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Immatriculation des moto-taxis : à Dakar, des clients approuvent la mesure

    Dakar, 15 jan (APS) – La décision du gouvernement de procéder à la régulation du transport par moto-taxis, communément appelés « tiak-tiak », dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes (cc) d’ici le 13 mars prochain, recueille l’adhésion d’usagers interrogés par l’APS.

    Ces Dakarois, habitués à ce moyen de transport et de livraison rapide dans une ville confrontée à des embouteillages gigantesques sur plusieurs artères de la capitale sénégalaise, évoquent tous la raison sécuritaire pour justifier leur avis. 

    Rencontrés à différents endroits de la capitale sénégalaise, ils saluent la mesure du gouvernement qui vise à doter chaque moto d’une immatriculation. Une sorte de carte d’identité du deux-roues motorisé, qui permet d’avoir, par exemple, des informations sur le propriétaire ou le conducteur au cas où un accident ou une infraction impliquant l’un ou l’autre surviendrait.

    Les usagers, en tout cas, apprécient la mesure de régulation de ce type de transport apparu dans nos villes, durant les cinq dernières années. Ils la jugent même ‘’nécessaire’’ pour améliorer la sécurité routière et renforcer le contrôle de ce moyen de transport devenu l’outil de travail à la mode auprès d’une jeunesse en quête d’emploi.

    « Une moto doit être immatriculée, avoir une police d’assurance et son conducteur détenir un permis de conduire valide », lance Mamadou, un client régulier des ‘’tiak-tiak’’, qui se dirige d’ailleurs ce jour-là vers le rond-point ‘’Khaïma’’, non loin des allées Cheikh Sidaty Aidara, à Niary Tally, lieu de convergence des ‘’jakartamen’’ et autres livreurs en moto.

    Les ronds-points, justement, l’angle des rues, là où les fameux cars rapides stationnent temporairement le temps de prendre des passagers, les trottoirs jouxtant les feux de signalisation, sont devenus des lieux de stationnement improvisées de deux-roues motorisés.

    Pour Mamadou, la police d’assurance est essentielle pour protéger à la fois les conducteurs et les passagers en cas d’accident.

    Vingt accidents mortels impliquant des motos contre 8 pour les véhicules en un an

    Selon les données de la section des accidents du commissariat central de Dakar, en un an, de janvier 2024 à janvier 2025, 20 personnes sont mortes dans des accidents de motos contre seulement 8 pour les véhicules. Le nombre d’accidents corporels (blessures et séquelles post-traumatiques), quant à eux, font le double de celui enregistré dans les accidents de voitures, qui s’élève à 447 durant la même période.

    La décision du gouvernement portant immatriculation des mototaxis s’inscrit dans une volonté de renforcer le contrôle de la circulation des motocycles de plus de 49 centimètres cubes, d’améliorer la sécurité routière et des populations. En effet, plusieurs cas d’agression et de vols à l’arraché impliquant des cyclomoteurs ont été notés. Certains devenant d’ailleurs viraux sur les réseaux sociaux.

    Bathie, un usager trouvé au rond-point « Jet d’eau », dans le quartier de la SICAP, pense savoir que ‘’cette mesure permettra de lutter contre les infractions routières fréquentes commises par les motocyclistes, comme le vol ou le délit de fuite, et de faciliter l’identification de leurs auteurs’’.

    Pour toutes ces raisons, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a promis, dans un communiqué en date du 2 janvier 2025, de rendre obligatoire l’immatriculation de toutes les motos, sous peine d’être mises en fourrière à partir du 13 mars.

    Cette décision gouvernementale faisant suite à la circulaire de la Primature, datée du 13 décembre 2024 et portant sur des mesures strictes destinées à améliorer la sécurité routière dans tout le pays, a été transmise aux ministères des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et des Transports, en vue d’une application immédiate.  

    L’État a, dans le même temps, pris des mesures d’accompagnement rendant gratuite l’obtention des pièces administratives à fournir pour l’acquisition de la plaque d’immatriculation.  

    Ainsi, les propriétaires des cylindrées doivent fournir divers documents, tels que les déclarations de douane et le certificat de mise à la consommation. Une fois ces documents vérifiés, l’État prend en charge les frais de traitement jusqu’à l’obtention de la carte grise. Les propriétaires devront ensuite payer pour faire inscrire le numéro d’immatriculation sur leur moto.

    Le paiement des frais d’immatriculation : la pomme de discorde

    Le coût de l’immatriculation, qui tourne autour de 30 000 francs CFA constitue justement la pomme de discorde entre les autorités et ces derniers, qui ont dernièrement manifesté leur colère dans des villes du pays comme Dakar, Kaolack et Ziguinchor.

    Or, se défend le gouvernement, l’immatriculation d’une moto est une activité dévolue à des concessionnaires privés. ‘’Après l’obtention gratuite de la carte grise, le propriétaire de la moto doit en trouver un, qui se chargera de la confection de la plaque avec le numéro d’immatriculation’’, indique Moustapha Gueye, conseiller technique en sécurité routière au ministère des Transports terrestres et aériens, interrogé par la télévision publique, RTS.

    Par ailleurs, souffle un amateur de grosse cylindrée qui préfère garder l’anonymat, si des conducteurs rechignent à faire immatriculer leurs motos Jakarta, prétextant le refus des services de police de leur faire des copies de leurs documents en vue de la régularisation, c’est que ‘’l’origine de leurs motocycles est douteuse’’. ‘’Il est clair que le vendeur d’une moto volée ne va pas procurer un acte de vente à l’acheteur’’, dit-il. D’où l’impossibilité pour ce dernier de se faire délivrer un Certificat de mise à la consommation (CMC), qui est un document obligatoire pour l’immatriculation des mototaxis de plus de 49 cc.

    A Matam, région du nord du pays, par exemple, l’obtention de ce précieux sésame constitue la principale difficulté des propriétaires de deux-roues motorisés, à en croire le chef de la Division régionale des transports routiers.

    ‘’Le CMC reste le principal problème auquel sont confrontés plusieurs conducteurs de motos de la région de Matam, qui ont du mal à présenter un acte de vente’’ en bonne et due forme, signale Abdoulaye Sarr, au correspondant de l’APS.

    Toujours est-il que le gouvernement reste inflexible sur la régularisation de la circulation des motocycles, tout en facilitant le processus de l’immatriculation par la délocalisation des centres de dépôt des documents et en dématérialisant la prise de rendez-vous.

    Toutes choses qui participent à ‘’rendre ce moyen de transport et de livraison plus sûr’’, selon Yacine, une jeune fille, qui aime être supportée sur une moto, les cheveux au vent.    

    Elle espère qu’avec la mesure obligatoire d’immatriculation, ‘’les conducteurs de motos respecteront davantage le code de la route et les feux de signalisation, et qu’ils ne prendraient pas la fuite sans conséquence dès lors qu’ils seront impliqués dans des accidents et autres infractions’’.

    MYK/ABB/SKS/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Flex’Eau à Paos-Koto : les 14 prévenus relaxés par le TGI de Kaolack

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Flex’Eau à Paos-Koto : les 14 prévenus relaxés par le TGI de Kaolack

    Kaolack, 15 jan (APS) – Le Tribunal de grande instance (TGI) de Kaolack (centre) a relaxé, mercredi, les 14 personnes arrêtées lors des manifestations ayant opposé des populations de la commune de Paos-Koto, dans le département de Nioro du Rip à des agents de  »Flex’Eau », a constaté l’APS.

    Vendredi dernier, des agents de cette société en charge de la gestion de l’eau dans la zone rurale de Kaffrine, ont buté sur une forte résistance des populations de cette commune, où ils étaient partis enlever les compteurs d’abonnés qui auraient refusé de payer leurs factures d’eau.

    Face à cette situation, ces agents ont fait appel à la gendarmerie qui a déployé ses agents à Paos-Koto.

    Trente-personnes personnes ont été arrêtées au terme des échauffourées. Les affrontements ont fait plusieurs blessés, dont deux gendarmes légèrement touchés.

    Après l’acheminement des personnes arrêtées à Nioro du Rip, sept d’entre elles ont été libérées, suivies de 13 autres personnes dont des mineurs et des élèves.

    Ce mercredi les 14 autres prévenus ont été jugés pour participation à une manifestation violente, rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions.

    Ils ont été finalement relaxés par le TGI de Kaolack.

    ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONAT / Ligue 2 :  Essamaye FC veut assurer son maintien dès la phase aller (entraîneur)

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONAT / Ligue 2 : Essamaye FC veut assurer son maintien dès la phase aller (entraîneur)

    Ziguinchor, 15 jan (APS) – Le promu et leader actuel de la Ligue 2, Essamaye FC ( ex Gazelles de Bignona), affiche l’ambition d’assurer son maintien à l’issue de la phase aller du championnat, déclare son entraîneur, Amadou Fall Hann.

     »Cette année, notre ambition est de nous maintenir en Ligue 2 avant la phase aller. Nous sommes dans cette dynamique. Si nous avons neuf autres points, l’équipe va se maintenir dès les phases aller », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Promu cette année en Ligue 2, Essamaye FC est l’équipe surprise de ce début de saison. Le club de Ziguinchor a repris en effet le fauteuil de leader à l’issue de la 11e journée.

    En 11 matchs, le club ziguinchorois a enregistré six victoires, trois nuls et deux défaites.

    « Il nous reste deux matchs à Ziguinchor. Si on gagne ces deux matchs, nous allons atteindre notre objectif avant la phase retour. Nous allons tout faire pour prendre les six points de la victoire face au Diambars FC et l’Etoile Lusitana », a assuré l’ancien attaquant du Casa Sports.

    La phase aller de la Ligue 1 prend fin après la 15e journée.

    Amadou Fall Hann a indiqué que les responsables d’Essamaye ont dégagé les moyens nécessaires pour permettre aux joueurs d’évoluer dans d’excellentes conditions .

    « Ils ont mis les moyens. C’est d’ailleurs ce qui a amené les résultats qu’on a obtenus cette année pour le moment », renseigne l’entraîneur d’Essamaye FC.

    Il souligne que le fait que son équipe reçoit désormais à Ziguinchor avec la réouverture du stade Aline Sitoë Diatta après sa réfection a  »galvanisé » ses joueurs.

    « La pelouse du stade Aline Sitoë Diatta est de très bonne qualité. Mes joueurs s’y sentent très bien à l’aise », a fait savoir l’ancien pensionnaire de l’équipe nationale locale dans les années 2010. Durant la saison dernière, les clubs de Ziguinchor recevaient au stade régional de Kolda.

    Il que la cohabitation entre son équipe et le Casa Sports qui évolue en Ligue 1 sénégalaise, est une chose  »magnifique ».

    Il soutient que son ancien club montre la voie à Essamaye et souhaite que d’autres club de Ziguinchor accèdent au championnat professionnel.

    « Nous souhaitons que beaucoup de clubs de la région de Ziguinchor montent en Ligue 2 ou en Ligue 1. La région de Ziguinchor regorge de beaucoup de talents. Si d’autres équipes montent l’année prochaine en ligue 2, ça sera une aubaine. Cela est une chance pour les jeunes de rester à Ziguinchor et jouer près de leur famille », a expliqué Amadou Fall Hann.

    MNF/BHC/SBS/ASG

  • SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / PUDC : une délégation burundaise visite une unité de transformation de céréales à Diofior

    SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / PUDC : une délégation burundaise visite une unité de transformation de céréales à Diofior

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Mame Fatou Diouf

    Diofior, 15 jan (APS) – Une délégation de fonctionnaires burundais en mission au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) s’est rendue, mardi, à Diofior, dans la région de Fatick, pour visiter une unité de transformation de céréales locales gérée par un groupement composé de près de 150 femmes.

    Le PUDC a appuyé le groupement des femmes de Darou, un quartier de Diofior, dans l’implantation de cette unité de transformation, il y a bientôt 10 ans.

     »Vous nous avez montré votre dévouement et votre engagement. Cette plateforme est devenue un exemple, et c’est la raison pour laquelle nos hôtes burundais sont venus la visiter pour s’en inspirer’’, a déclaré Cheikh Diop, le coordonnateur national du PUDC.

    L’unité de transformation a été réalisée pour un coût global de 162 millions 912 mille 921 FCFA. Composée d’un espace pour le traitement de la matière première avant sa transformation, l’unité dispose aussi d’une aire de repos, d’un bloc d’hygiène, d’un abri pour la batteuse à mil et d’un aménagement d’allées piétonnes.

    Le coordonnateur national du PUDC a salué le travail de ces  »braves femmes ».  »Nous vous avons suivi pas à pas et nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin’’, leur a-t-il assuré.

    Le chef de la délégation burundaise s’est dit ‘’ébloui’’ par cette réalisation ‘’confiée uniquement à des femmes’’. ‘’On a vu de nos propres yeux et je suis ébloui de la façon dont est faite cette activité avec engagement et responsabilité’’, a souligné Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.

    Selon lui, le Burundi qui veut développer ses communes a estimé que l’exemple ‘’parfait’’ dans ce domaine est le Sénégal.

    ‘’Vous êtes organisés et je suis sûr que vous allez réussir et pourquoi pas arriver à une unité de transformation automatisée’’, a-t-il signifié aux femmes du groupement de Darou.

    Il a rappelé que le maïs et le manioc font partie des produits les plus cultivés au Burundi.

    ‘’Nous allons transposer, au Burundi, ce que nous venons de voir. Nous allons y réfléchir et y travailler pour mettre tout cela en pratique’’, a promis M. Nimubona.

    Ndeye Khady Diouf, membre du groupement des femmes de Darou et chargée de communication, a expliqué qu’elles ont mis en place une caisse d’épargne. Leur objectif, selon elle, est de ‘’mailler’’ toute la région pour reproduire cette expérience un peu partout dans la commune de Diofior et dans le département de Fatick.

    ‘’Les céréales sont des produits de la zone et nous envisageons d’avoir nos propres hectares pour produire la matière première’’, a-t-elle fait savoir, louant ‘’la bravoure et l’engagement » des femmes de son quartier.

    Mariama Senghor, troisième adjointe au maire de Diofior, a souhaité que cette expérience soit bien comprise et expérimentée au Burundi.

    Un peu plus tôt dans la journée, la délégation burundaise a participé à une séance de travail avec les équipes du PUDC. L’objectif était d’avoir des réponses pratiques sur le fonctionnement et la mise en œuvre du programme.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015, le PUDC.

    Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre.
    Ndeye Khady Diouf, membre du groupement des femmes de Darou et chargée de communication

    MFD/OID/SBS/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’affaire Farba Ngom

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’affaire Farba Ngom

    Dakar, 15 jan (APS) – La procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, un proche de l’ancien président Macky Sall, la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et les ravages des jeux de hasard sont au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier a déclaré avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, selon le Parquet.

    En application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations ‘’d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le bureau et la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale se sont réunis hier pour se pencher sur la levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, demandée par le Garde des Sceaux suite à la saisine du parquet financier, informe Libération.

    ‘’Lors des deux séances, le président de l’Assemblée nationale a lu la lettre du ministre de la Justice Ousmane Diagne avant le lancement des travaux. Après les travaux, il a été décidé que la Commission ad hoc sera mise en place ce jeudi et la décision sera ratifiée le lendemain’’, écrit le journal.

    ‘’Après la réunion du bureau et la conférence des présidents, mardi, l’Assemblée nationale va attaquer la mise en place de la commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Elle est programmée demain jeudi 16 janvier, suivie de la plénière de validation des 11 membres qui vont porter cette levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, le lendemain vendredi’’, rapporte Les Echos.

    Selon L’Info, ‘’le sol se dérobe sous les pieds du député Farba Ngom’’. En effet, ‘’le bureau de l’assemblée nationale qui s’est réuni hier sur la demande de levée de son immunité parlementaire faite par le ministre de la justice, a enclenché la procédure. Avec la majorité écrasante du pouvoir, Farba Ngom devrait perdre sa protection dans quelques jours’’.

    Dans cette affaire, ‘’même si Farba Ngom reste au centre des soupçons, le nom de Seydou Sarr, alias Tahirou Sarr, revient fréquemment dans cette affaire de blanchiment de capitaux présumée révélée par le Parquet du Pool Judiciaire financier (PJF)’’, note L’Observateur.

    Selon ce journal, ‘’l’enquête de la Centif, portant sur des transactions suspectes de 125 milliards de francs Cfa, dévoile des mécanismes opaques mêlant sociétés écrans et flux financiers injustifiés’’.

    Le Soleil met en exergue la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et note que la voie a été balisée pour le secteur privé. ‘’Dans la nouvelle dynamique que le Sénégal et la Mauritanie veulent donner à leur coopération, les secteurs privés des deux pays auront un rôle important à jouer. Un petit aperçu en a été donné, hier, à l’occasion d’une table ronde autour du thème :+Mauritanie Sénégal: Renforcer le partenariat stratégique pour une intégration économique durable+. Cependant, plusieurs écueils sont à lever pour l’atteinte des nombreux objectifs’’, rapporte le journal.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse aux jeux de hasard en ligne et parle de ‘’pari des perdant des jeunes’’. ‘’Si les jeux de hasard sont vieux comme le monde, leur technicité et leur toxicité ne cessent de prendre de l’ampleur. 1xBet en est une parfaite illustration. Maniable, discret et très excitant, il stimule, avec habileté, l’envie, jusqu’au trognon’’, selon la publication.

    Selon le journal, ‘’ces nouveaux jeux sont en train de faire des ravages dans la société. Détruisant des familles, perturbant la scolarité de nombreux mineurs, ruinant beaucoup d’entrepreneurs’’. Dans un entretien avec le journal, le journaliste-écrivain, Pape Samba Kane, auteur de l’ouvrage ‘’La folie des jeux’’, déclare qu’il ‘’a été scientifiquement prouvé que ces jeux ont le même effet que la cocaïne’’.

    OID

  • SENEGAL-MAURITANIE-DEVELOPPEMENT  / Dakar et Nouakchott préparent un accord de coopération sur la circulation des personnes et des biens

    SENEGAL-MAURITANIE-DEVELOPPEMENT  / Dakar et Nouakchott préparent un accord de coopération sur la circulation des personnes et des biens

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Sénégal et la Mauritanie ont annoncé, mardi, à Nouakchott, travailler à un accord bilatéral sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement de leurs ressortissants dans les deux pays, et d’aider les opérateurs économiques mauritaniens et sénégalais à investir dans les hydrocarbures.

    Ils ont annoncé ces mesures au terme d’une visite de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, de dimanche à mardi, dans la capitale de la Mauritanie.

    ‘’Sur la question sécuritaire, les deux parties ont examiné conjointement le projet d’accord visant à permettre la libre circulation des personnes et à faciliter les conditions de séjour et d’établissement des ressortissants des deux pays’’, affirme le communiqué conjoint rendu public à la fin de la visite de M. Sonko.

    La Mauritanie va soumettre au Sénégal ‘’un projet d’accord révisé comportant notamment les nouvelles conditions d’obtention de la carte de séjour pour les ressortissants sénégalais’’, ont annoncé les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Mohamed Salem Ould Merzoug (Mauritanie) et Yassine Fall (Sénégal).

    Un projet d’accord sur la migration

    Des Sénégalais vivant en Mauritanie ont dit à Ousmane Sonko qu’il était difficile pour eux de vivre et de travailler en Mauritanie sans ladite carte. Les critères requis pour l’avoir sont contraignants, ont-ils affirmé.

    La Mauritanie et le Sénégal se sont mis d’accord pour ‘’mettre en place un cadre opérationnel pour faire face aux défis sécuritaires communs qui impactent les deux pays, les deux pays, notamment la lutte contre la migration irrégulière et la criminalité transfrontalière organisée’’. ‘’Dans ce cadre, la partie mauritanienne soumettra à celle sénégalaise, dans les meilleurs délais, un projet d’accord sur la migration.’’

    Au terme de la visite de M. Sonko, ‘’les deux pays ont adopté […] un protocole d’accord’’ destiné à ‘’maximiser l’implication’’ du secteur privé sénégalais et mauritanien dans le développement de l’économie pétrolière et gazière.

    Il s’agira, pour les autorités des deux pays, de faciliter les investissements des opérateurs économiques dans les hydrocarbures, pour les tâches qu’ils sont en mesure d’effectuer dans l’industrie du pétrole et du gaz.

    La Mauritanie et le Sénégal ont décidé, depuis quelques années, d’exploiter ensemble le gisement de gaz naturel découvert sur leur frontière maritime. Le 31 décembre dernier, ils ont déclaré avoir procédé à l’ouverture officielle du premier puits de ce gisement.

    Les Premiers ministres Ousmane Sonko et Moctar Ould Diay, ainsi que plusieurs ministres des deux pays, ‘’ont réaffirmé leur engagement à œuvrer conjointement pour la paix, la sécurité et le développement dans la région du Sahel’’.

    Ils ont décidé aussi de poursuivre leur ‘’collaboration au sein des cadres régionaux, afin de relever les défis liés à la paix [et] à la lutte contre le terrorisme’’.

    Une ‘’collaboration au sein des cadres régionaux’’

    ‘’Les deux Premiers ministres ont passé en revue les divers domaines de coopération et se sont félicités des réalisations accomplies. Ils ont […] insisté sur le renforcement de la coopération dans les domaines de la sécurité, des affaires consulaires, de l’énergie, des transports, de la pêche, de l’élevage…’’ disent les deux gouvernements à la fin de la visite de travail d’Ousmane Sonko.

    Ils ont décidé de continuer à lutter ensemble contre ‘’la criminalité transfrontalière’’, ainsi que ‘’le terrorisme, la migration clandestine, le trafic illicite d’armes et de drogues, les flux financiers illicites et le blanchiment d’argent’’.  

    Dakar et Nouakchott disent avoir ‘’une parfaite convergence de vues sur l’ensemble des sujets abordés’’ lors de leur concertation à Nouakchott.

    Pour sa visite de travail, Ousmane Sonko était accompagné de plusieurs ministres. Outre Yassine Fall, il y avait Jean Baptiste Tine, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Birame Souleye Diop, chargé de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, celle chargée des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires. Plusieurs hauts fonctionnaires y ont pris part.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : ‘’Une si longue lettre’’ de Angèle Diabang retenu pour la 29e édition

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : ‘’Une si longue lettre’’ de Angèle Diabang retenu pour la 29e édition

    Dakar, 14 jan (APS) – Le premier long métrage fiction ‘’Une si longue lettre’’ de la réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang a été retenu dans la sélection officielle ‘’Perspectives’’ de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), a appris l’APS du comité d’organisation.

    La sélection officielle a été dévoilée, mardi, à N’Djaména, la capitale tchadienne, pays invité d’honneur.

    Cette œuvre de Angèle Diabang est une adaptation du roman de Mariama Ba ‘’Une si longue lettre’’  et dont le travail a duré douze ans, avait dit la réalisatrice lors d’un panel sur l’adaptation au dernier Salon du livre au féminin (21 au 22 décembre).

    ‘’Santa Allah ! C’est un plaisir de défendre le Sénégal, je suis très contente de représenter mon pays au Fespaco avec cette œuvre majeure de notre littérature’’, a réagi au téléphone la réalisatrice Angèle Diabang. Selon elle, ce projet a été ‘’long et douloureux et plein d’enseignements’’.

    ‘’(…) j’ai beaucoup appris cinématographiquement et humainement avec ce projet. (…) même si j’avais envie d’abandonner, je n’avais pas le courage d’abandonner parce que tout le monde disait que sunu film là [C’est notre film] et il m’était interdit d’abandonner’’, ajoute-t-elle.

     Angèle Diabang affirme que c’est ‘’un vrai challenge d’adapter ce roman’’. ‘’Ce qui m’a donné envie, c’est qu’on est dans une génération où on ne lit plus, et adapter les romans va permettre de réconcilier toute une population avec ces œuvres magnifiques que l’on perd et que les autres viennent prendre (…) j’espère que ce film réussira à refaire parler du roman’’, avait réagi la réalisatrice en parlant de son projet qui sera projeté au Fespaco 2025.  

    ‘’Une si longue lettre’’, sera diffusé en première africaine au Fespaco, a-t-elle annoncé.

    Dans la même section ‘’Prepectives’’ figure aussi la fiction ‘’Timpi Tampa (Empreinte)’’ de la jeune cinéaste Adama Bineta Sow, dont le film est aussi retenu dans la section ‘’Fespaco sukabé’’ dédié aux enfants.   

    Le comité d’organisation a dévoilé le reste des sélections, ‘’Perspectives’’ et ‘’Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme’’, et les participants aux différents ateliers Yennenga du prochain Fespaco.  

    Le Sénégal sera représenté dans la section ‘’Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme’’ avec le film documentaire ‘’Yambo Ouologuem, la blessure’’ de Kalidou Sy.

    Selon le comité d’organisation, le film d’ouverture de la 29e édition sera ‘’Black Tea’’ du Mauritanien Abderrahmane Sissako.

    Le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun annonce qu’il animera un master class.

    Voici la liste des films sénégalais retenus au Fespaco 2025 :

     

    FKS/ASG

  • SÉNÉGAL-INTERNATIONAL-CINEMA/DISTINCTION / Le film « Demba » de Mamadou Dia remporte le Grand Prix du Nil à Louxor, en Egypte

    SÉNÉGAL-INTERNATIONAL-CINEMA/DISTINCTION / Le film « Demba » de Mamadou Dia remporte le Grand Prix du Nil à Louxor, en Egypte

    Dakar, 14 jan (APS) – Le film  »Demba » du réalisateur sénégalais Mamadou Dia a remporté, mardi, le  »Grand prix du Nil » à la 14ᵉ édition du Festival du cinéma africain de Louxor en Égypte, une œuvre saluée pour  »son audace narrative et son approche novatrice », a appris l’APS d’un des membres du jury, le cinéaste sénégalais, Moussa Sène Absa.

    “+Demba+ a reçu le Grand prix du Nil festival de Louxor. C’est un prix mérité”, a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Moussa Sène Absa déclare que le film se distingue par “une écriture très osée et dynamique, combinant des éléments innovants tels que des flashbacks automatiques non annoncés, qui témoignent d’une quête de liberté et d’une approche personnelle du récit ».

    “Demba reflète une vérité et une sensibilité qui touchent profondément le spectateur. Ce prix contribuera à booster la carrière du film et à mettre en avant le cinéma sénégalais”, a ajouté le cinéaste.

    Réagissant à cette récompense, le réalisateur Mamadou Dia considère cette distinction comme un honneur.

     »+Demba+ décroche ainsi son deuxième trophée sur le continent africain [Il a reçu le Tanit de bronze aux JCC en Tunisie, en décembre dernier]. Voir ce film apprécié par le public africain, pour lequel il a été réalisé, est une grande satisfaction”, a-t-il affirmé.

    Il a également exprimé sa gratitude envers l’acteur principal, Ben Mamoudou, ainsi que l’équipe technique, artistique et la population de Matam, qui ont contribué à la réalisation de ce projet.

    Le film  »Demba » explore des thématiques universelles et profondes, comme le deuil, la résilience et la santé mentale, tout en abordant les tabous liés à l’expression des émotions dans les sociétés africaines.

    Inspiré de l’expérience personnelle de Mamadou Dia, il raconte l’histoire de  »Demba », un homme confronté à la solitude et au poids du deuil, alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite après trente ans de service dans une mairie de Matam.

    Marqué par la disparition de sa femme, Awa, il tente de renouer avec son fils Bajjo malgré les tensions qui les éloignent, dans un récit empreint d’authenticité et de simplicité, mais aussi d’une grande intelligence artistique.

    Après son succès à Louxor,  »Demba » sera présenté au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévu du 22 février au 1er mars. Il y sera d’ailleurs le seul film sénégalais en lice pour l’Etalon d’or du Yennenga dans la section long métrage fiction.

    Mamadou Dia prévoit d’entreprendre une tournée nationale au Sénégal pour partager son film avec les populations locales et encourager un débat sur la santé mentale, un sujet encore tabou dans la société sénégalaise.

    AN/FKS/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : ASFA et Pout SC, premiers qualifiés en 16e de finale

    SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : ASFA et Pout SC, premiers qualifiés en 16e de finale

    Dakar, 14 jan (APS) – L’Association sportive des forces armées (ASFA) et Pout Sporting Club se sont qualifiés mardi pour les 16e de finale de l’édition 2025 de la Coupe du Sénégal.

    L’ASFA a éliminé (1-0) Ndar Academy Foot lors des 32ᵉ de finale de la compétition. Le match entre les deux équipes s’est joué au stade Alboury Ndiaye de Louga.

    A Thiès, Pout Sporting club a sorti aux tirs au but (6-5) le Club olympique thiéssois. A la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité (1-1).

    Les 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal ont démarré ce mardi et vont se poursuivre jusqu’à jeudi.

    Le match AS Pikine-US Gorée, prévu jeudi à 17h au stade Alassane Djigo de Pikine, constitue l’une des rencontres phares des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal.

    L’US Gorée est l’actuel leader de la Ligue 2, l’AS Pikine occupant la 12ᵉ place du classement de la deuxième division.

    Les matchs des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal seniors 2024-2025 sont prévus mardi, mercredi et jeudi.

    Au total, 16 équipes de Ligue 1, 16 de Ligue 2, 14 de National 1, 8 de National 2 et 10 de la division régionale vont participer à ces joutes.

    L’équipe de Mbour Petite Côte, détentrice du trophée, a été éliminée dès la phase des préliminaires.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Handicap : un taux de prévalence de 9,3 % dans la région de Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIETE / Handicap : un taux de prévalence de 9,3 % dans la région de Ziguinchor

    Ziguinchor, 14 jan (APS) –  La prévalence du handicap est de 9,3 % dans la région de Ziguinchor (sud), contre 7, 3 % au niveau national, un taux nécessitant la mise en place d’un comité régional multisectoriel chargé de cette question.

    « La région de Ziguinchor est à 9,3 points pour ce qui concerne la population des personnes handicapées contre 7, 3 % au niveau national, soit en valeur absolue une population des personnes handicapées estimée à un million 210 mille 736 personnes handicapées », a-t-il déclaré.

    Le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées au ministère de la Santé et de l’Action sociale intervenait lors d’un comité régional de développement (CRD) portant sur l’installation du comité régional multisectoriel de la gestion du handicap.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura, a procédé à l’installation dudit comité, en présence des acteurs de la santé, des chefs de service et des autorités administratives et du directeur  régional de l’ Action sociale , Seydou Nourou Thiam. 

    Ce système de gouvernance est bâti « sur une base pyramidale avec au sommet un comité technique de gestion du handicap », a dit M. Faty lors de cette rencontre ayant servi d’occasion pour partager l’état de mise en œuvre du projet ATscale.

    Le projet ATscale vise à améliorer la prise en charge du handicap aussi bien au niveau central qu’au niveau périphérique, selon le directeur du centre national d’appareillage orthopédique de Dakar, le médecin-colonel Seydina Ousmane Ba.

    Ce projet, d’une durée de trois ans, va « accompagner les personnes handicapées dans le domaine de l’appareillage et va injecter des ressources importantes dans le domaine de l’apprentissage et des technologies d’assistance », a-t-il indiqué.

    « Il va assurer la prise en charge complète en technologie d’assistance dans tout ce qui tourne autour de l’appareillage, des aides techniques, notamment les béquilles, les fauteuils roulants, les lunettes, entre autres », a détaillé Seydina Ousmane Ba.

    Il a ajouté que le projet ATscale cible les centres d’appareillage orthopédique, mais également toute structure offrant des services dans le cadre de la médecine physique.

    Ce projet de technologie d’assistance, mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cible en trois ans 700.000 personnes, selon Seydina Ousmane Ba.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation sociale 2010- 15 relative aux droits des personnes handicapées, l’État met en œuvre le plan d’action national sur le handicap pour la période 2023 et 2027, a rappelé le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées.

    « Ce plan d’action, ainsi que la Lettre de politique sectorielle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, est alignée sur le nouveau référentiel des politiques publiques nationales relatives au handicap », a relevé Mamadou Lamine Faty.

    L’installation d’un comité régional multisectoriel de la gestion du handicap à Ziguinchor « s’impose du fait du taux important de prévalence du handicap à Ziguinchor », où les dernières statistiques indiquent un taux de prévalence de 9, 3%, signale l’adjoint au gouverneur chargé du développement.

    « C’est un taux assez élevé », a commenté Alsény Bangoura, en rappelant que ledit comité existait « depuis 2013, mais il a fallu en faire une mise à niveau tenant compte de plusieurs facteurs, notamment l’agenda national de transformation à l’horizon 2050 avec de nouvelles visions ».

    MNF/BK/ASG