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  • SENEGAL-POLITIQUES-RELIGIONS / Le guide des layènes invite les fidèles à ne pas participer aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUES-RELIGIONS / Le guide des layènes invite les fidèles à ne pas participer aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle

    Dakar, 10 fév (APS) – Le porte-parole du khalife des layènes, Serigne Mouhamadou Lamine Laye, a invité les membres de cette confrérie, samedi, à Dakar, à ne pas prendre part aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

    ‘’Je m’adresse aux disciples de Seydina Limamou Laye présents ici en leur demandant de ne pas prendre part aux manifestations […] organisées contre le report de l’élection présidentielle’’, a-t-il déclaré.

    Mouhamadou Lamine Laye s’adressait aux milliers de fidèles venus prendre part au pèlerinage annuel de cette communauté musulmane.

    Les appels à la contestation du report de l’élection présidentielle ‘’sont à l’origine de toutes ces scènes de violence déplorables que nous voyons’’, a-t-il ajouté.

    La 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye (1843-1909) a démarré samedi matin, à Cambérène, une commune d’arrondissement située à Dakar.

    ‘’L’unicité, socle de la stabilité sociale et politique’’ est le thème du pèlerinage.

    Seydina Limamou Laye fut connu pour son militantisme en faveur de la paix, de la tolérance et de l’obéissance aux autorités, selon le porte-parole des layènes.

    Mouhamadou Lamine Laye invite aussi les autorités du pays à faire preuve de ‘’responsabilité’’ et de ‘’compassion’’ envers les Sénégalais en prenant leurs décisions.

    Seydina Issa Laye, le président du comité d’organisation du pèlerinage des layènes, a appelé les Sénégalais à ‘’éviter […] les divergences d’ordre éthique, religieux ou confrérique’’.

    ‘’Il appartient à l’État d’assurer la protection régalienne des Sénégalais’’

    ‘’La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances’’, a-t-il ajouté en citant la Constitution sénégalaise.

    Seydina Issa Laye rappelle qu’‘’il appartient […] à l’État d’assurer la protection régalienne des Sénégalais’’.

    Des heurts ont eu lieu dans plusieurs villes du Sénégal, vendredi après-midi. Ils ont fait au moins un mort, à Saint-Louis (nord), ont annoncé plusieurs médias en citant des sources officielles.

    Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

    MK/FKS/ESF/AKS

  • SENEGAL-RELIGIONS / Cambérène : des milliers de fidèles entament la commémoration de l’Appel de Seydina Limamoulahi Laye

    SENEGAL-RELIGIONS / Cambérène : des milliers de fidèles entament la commémoration de l’Appel de Seydina Limamoulahi Laye

    Dakar, 10 fév (APS) – Des milliers de fidèles se dirigeaient vers Camberène (ouest), samedi matin, pour la 144édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye (1843-1909), le guide spirituel des layènes, une voie de l’islam soufi née au sein de la communauté des Lébous du village de Yoff, à Dakar.

    ‘’Venez à l’appel de Dieu, vous, hommes et djinns. Je suis l’envoyé de Dieu…’’ est l’appel lancé en 1881 à ses contemporains par Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples.

    C’est l’invitation faite par ce pêcheur et agriculteur lébou de Yoff, surnommé Le Mahdi (l’envoyé d’Allah), que commémore l’Appel des layènes, un pèlerinage annuel de deux jours.

    Durant la première journée de l’Appel des layènes, les fidèles se rassemblent le matin à Camberène, une commune d’arrondissement de Dakar, la base des membres de cette communauté musulmane et lieu d’habitation de leurs guides spirituels successifs.

    À Cambérène, au bord de l’océan Atlantique, les fidèles se donnent rendez-vous au mausolée de Seydina Issa Rouhou Laye, le premier khalife et fils aîné du Mahdi. Dans l’après-midi, ils se rendent à Ngor, près de Cambérène, pour se recueillir sur une grotte où, selon ses descendants et disciples, le fondateur de l’ordre avait l’habitude de s’isoler.

    Le second jour de l’Appel des layènes coïncide avec le premier jour du mois musulman de chabaan.

    Au dernier jour du pèlerinage, appelé ‘’Yor Yorou Diamalaye’’, les fidèles se retrouvent, à 10 h, à l’endroit d’où Seydina Limamou Laye a lancé son appel historique.

    Ce samedi, par milliers, les layènes ont pris d’assaut la plage située devant le mausolée de leur premier khalife, Seydina Issa Rouhou Laye, où sont dressées d’immenses tentes servant d’abri.

    Ils viennent de plusieurs régions du Sénégal et de l’étranger. Ils sont reconnaissables à leurs vêtements d’une blancheur parfaite. Une recommandation, disent-ils, du guide fondateur de l’ordre.

    ‘’C’est toujours avec la même ferveur que je viens ici tous les ans, grâce à Dieu, répondre à l’appel du prophète Seydina Limamou Laye’’, dit Ndèye Maty Mbengue, une pèlerine.

    Les layènes ne sont pas les seuls à prendre part au pèlerinage. Oumy Niang, toute souriante, dit être de la confrérie des mourides. ‘’Il faut être un vrai homme de Dieu pour arriver à ce que Seydina Limamou Laye a fait dans un contexte de domination coloniale et d’animisme’’, répond Mme Niang lorsqu’on l’interroge sur sa participation au pèlerinage layène.

    Elle ajoute avoir une grande admiration pour le défunt guide religieux.

    Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples, a prôné un islam rigoriste et a déconseillé le culte des génies, qui était très répandu chez les Lébous.

    À la suite de son rappel à Dieu en 1909, son fils Seydina Issa Rouhou Laye s’est chargé de guider spirituellement les layènes. Une charge qu’il assure pendant quarante ans (1909-1949).

    Seydina Mandione Laye, frère de Seydina Issa Rouhou, succède à ce dernier jusqu’à son décès en 1971.

    Seydina Issa Laye 2, fils de ce dernier et petit-fils du fondateur de l’ordre soufi, assure sa succession jusqu’en 1987. Vient ensuite son frère Seydina Mame Alassane Laye, qui décède en 2001. De succession en succession, Seydina Mouhamadou Makhtar Laye est le khalife et guide spirituel des layènes depuis 2021.

    MK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    Dakar, 10 fév (APS) – ‘’La révolte monte d’un cran’’, ‘’Scènes de chaos’’, ‘’Vendredi de heurts’’, ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, ‘’La contestation […] met le feu au pays’’, ‘’La révolte’’… Les quotidiens racontent les manifestations organisées à Saint-Louis (nord), Dakar et dans d’autres villes sénégalaises en guise de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    En guise de rappel, Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République.

    Un étudiant de l’université Gaston-Berger a été tué lors des heurts qui ont éclaté à Saint-Louis, selon plusieurs journaux, WalfQuotidien parlant de deux morts.

    ‘’La capitale sénégalaise est plongée dans un contexte de tension à la suite du report de la présidentielle […] Dakar s’indigne’’, constate WalfQuotiden.

    Vox Populi évoque ‘’l’inouïe violence des forces de l’ordre’’.

    Des éditeurs de presse cités par le même journal dénoncent ‘’la sauvagerie’’ dont été victimes des journalistes.

    ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, observe L’As, ajoutant que ‘’le sit-in des travailleurs et sympathisants du groupe WalFadjri a été interrompu par la police’’.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive’’

    Ceux qui participaient à cette manifestation de soutien au groupe de presse privé victime d’un retrait de sa licence audiovisuelle se sont fait gazer par les forces de l’ordre, selon L’As. Le même journal annonce qu’une cinquantaine de personnes ont été arrêtées à Diourbel, Mbacké et Touba (centre), lors des manifestations.

    ‘’Maintenant, il ne s’agit plus de bavures mais d’attaques inouïes et ciblées, portées contre des hommes et des femmes des médias, dont le seul tort est de se rendre sur le terrain pour […] informer les Sénégalais’’, s’indigne EnQuête.

    ‘’Violentés et gazés, [des] journalistes ont vécu aussi l’enfer des grenades et des coups de matraque des forces de l’ordre’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    Selon L’Observateur, des journalistes ont été la ‘’cible des FDS’’, les forces de défense et de sécurité, qui les ont ‘’violentés et arrêtés’’. ‘’Les scènes sont ignobles et affreuses. Devenues virales sur les réseaux sociaux, elles sont d’une époque dépassée. Des journalistes qui couvraient les manifestations d’hier contre le report de l’élection présidentielle ont été […] la cible des forces de défense et de sécurité’’, note L’Observateur.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive. La démocratie est piétinée. La presse, l’un de ses piliers, est atteinte’’, s’émeut L’info, Libération estimant que ‘’Dakar a connu hier l’une des pires journées après le report de l’élection présidentielle’’.

    ‘’Dakar a renoué avec les violences. Et en cet après-midi du vendredi 9 février, un nouveau palier a été franchi. Dans leur entreprise de neutralisation des manifestants, les forces de défense et de sécurité se sont signalées par leur violence à l’endroit de la presse’’, écrit Le Quotidien.

    Il signale que ‘’plusieurs journalistes ont fait les frais de ces exactions’’.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Saint-Louis : une enquête ouverte après le décès d’un étudiant (parquet)

    SENEGAL-POLITIQUE / Saint-Louis : une enquête ouverte après le décès d’un étudiant (parquet)

    Dakar, 10 fév (APS) – Le parquet près le tribunal de grande instance de Saint-Louis a annoncé l’ouverture d’une enquête après le décès, vendredi, d’un étudiant de l’Université Gaston Berger lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Alpha Yoro Tounkara, étudiant en Licence de géographie à l’UGB est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations.

    ‘’Une enquête est ouverte et confiée à la Section de recherches qui s’est transportée à l’hôpital de Saint-Louis pour plus d’informations’’, a indiqué le parquet de Saint-Louis dans un communiqué rendu public vendredi dans la soirée.

    Il assure que les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès.

    Des échauffourées ont opposé durant des heures les forces de l’ordre aux étudiants de l’UGB, qui, aux gaz lacrymogènes répondaient par des jets de pierre et des pneus brûlés.

    Des manifestations violentes ont été enregistrés à Guet-Ndar et ont occasionné la fermeture de la circulation sur le pont Faidherbe durant des heures.

    AMD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-UNIVERSITE / Manifestations contre le report de l’élection présidentielle : un étudiant de l’UGB succombe à ses blessures

    SENEGAL-POLITIQUE-UNIVERSITE / Manifestations contre le report de l’élection présidentielle : un étudiant de l’UGB succombe à ses blessures

    Saint-Louis, 9 fév (APS) – Un étudiant en Licence de géographie à l’Université Gaston Berger (UGB) est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il a été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations contre le report de l’élection présidentielle du 25 février.

     »Nous avons appris le décès d’un de nos camarades ce vendredi à l’hôpital régional suite à des blessures contractées durant les manifestations contre le report de l’élection présidentielle », a confié à l’APS Souleymane Mballo, délégué des étudiants en L3 de géographie.

    Des échauffourées ont opposé durant des heures les forces de l’ordre aux étudiants, qui, aux gaz lacrymogènes répondaient par des jets de pierre et des pneus brûlés.

    Des manifestations violentes ont été enregistrés à Guet-Ndar et ont occasionné la fermeture de la circulation sur le pont Faidherbe durant quelques heures.

    AMD/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le Premier ministre veut un nouveau cadre de dialogue permanent avec les centrales syndicales

    SENEGAL-SOCIAL / Le Premier ministre veut un nouveau cadre de dialogue permanent avec les centrales syndicales

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé, vendredi, le souhait du gouvernement d’instaurer un nouveau cadre de dialogue permanent avec les centrales syndicales des travailleurs, en vue d’instaurer un climat social apaisé propice à l’émergence économique.

     »Messieurs les Secrétaires généraux, j’ai souhaité tenir ces concertations pour redynamiser notre partenariat et jeter les bases d’un nouveau cadre de dialogue que je souhaite permanent autour des préoccupations du monde du travail, autant dans la fonction publique que dans le secteur privé », a-t-il déclaré.

    Amadou Ba s’exprimait ainsi à l’occasion d’une rencontre avec les centrales syndicales des travailleurs.

    L’objectif de cette rencontre, selon lui, est de  »recueillir » les  »suggestions et réflexions » des syndicats  »sur la situation sociale » du pays afin  »d’anticiper sur les potentiels conflits sociaux dont l’impact sur l’économie compromet, à coup sûr, les immenses efforts consentis par les pouvoirs publics pour garantir un climat social apaisé propice à l’émergence économique ».

    Après avoir félicité les centrales syndicales au sortir des élections de représentativité syndicale du 12 décembre dernier, il a réitéré  »l’attachement » du gouvernement du Sénégal aux valeurs et normes qui régissant l’activité syndicale.

    A ce propos, il rappelé la ratification par le Sénégal des Conventions de l’OIT n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective et n° 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail.

     »C’est justement en raison de cette conviction que notre partenariat avec les centrales syndicales, basé sur un dialogue social franc et dynamique, a produit les résultats que nous avons tous salués’’, a-t-il laissé entendre.

    Revenant sur ces résultats, Amadou Ba a, entre autres, cité  »les différentes revalorisations salariales dans la fonction publique comme dans le secteur privé, la revalorisation des pensions de retraite ainsi que la conclusion de plusieurs nouvelles conventions collectives de branche ».

    Le Premier ministre a sur ce point indiqué que malgré ces acquis, ils existent encore des  »défis immenses et pressants » qui interpellent le monde du travail.

    Il s’agit, dit-il, de  »l’adaptation de notre cadre juridique aux mutations rapides et profondes du marché du travail, l’extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle, la garantie de la sécurité et santé au travail, la réduction ou éradication des discriminations et inégalités modernisation et transformation de l’administration publique ».

    Toutefois, le chef du gouvernement est d’avis que ‘’les réformes engagées pour un nouveau Code du Travail et un nouveau Code de la Sécurité sociale, processus tripartite dans lequel votre contribution est remarquable, nous autorisent à être optimistes quant à l’avenir du travail au Sénégal ».

    Il a par ailleurs salué  »le sens des responsabilités et l’élan patriotique des dirigeants syndicaux qui ont permis d’instaurer une stabilité sociale dans notre pays ».

    FD/MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report annoncé de la présidentielle : des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays

    SENEGAL-POLITIQUE / Report annoncé de la présidentielle : des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays

    Dakar, 9 fev (APS) – Des heurts ont éclaté, vendredi, à l’issue de la grande prière à Dakar et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Ces appels à manifester ont été lancés depuis deux jours à travers les réseaux sociaux. 

    Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué plusieurs artères de la capitale. Les forces de police ont riposté par des jets de grenades lacrymogènes.

    Une journaliste du site d’information seneweb a été arrêtée puis relâchée et conduite à l’hôpital militaire de Ouakam.

    ‘’La journaliste de Seneweb, Absa Hane, a été arrêtée brutalement par des forces de l’ordre à Colobane, alors qu’elle assurait la couverture médiatique de la manifestation de l’opposition et d’organisations de la société civile contre le report de l’élection’’, rapporte le site d’information.

    L’ONG RSF ‘’s’indigne du ciblage d’au moins 5 journalistes par les policiers lors des manifestations à #Dakar ce jour. @absa_hane de @seneweb a été brutalement interpellée et est à l’hôpital après un malaise’’. ‘’Mor Amar du journal EnQuête a, lui, été frappé à la mâchoire’’, ajoute  t-elle.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce, samedi dernier, par le président Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    Le report de la présidentielle a suscité une vague de réactions d’organisations et de partenaires internationaux du pays.

    Les Etats-Unis d’Amérique ont réitéré, vendredi, leur soutien à l’organisation d’une élection libre, équitable et dans les meilleurs délais au Sénégal.

    Dans un communiqué de leur ambassade à Dakar relayé sur le réseau social X, les Etats-Unis assurent soutenir la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution.

    Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    ”Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre”, a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

    L’Union européenne (UE) a, de nouveau, exhorté le même jour les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle, en conformité avec la Constitution du Sénégal.

    ‘’L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance’’, a notamment déclaré son haut représentant, Josep Borell.

    La diplomatie européenne a, dans le même temps exprimé ses préoccupations à la suite de la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février,  »ce qui prolongerait de facto le mandat du Président’’, a estimé Josep Borell qui signale que cette mesure risque d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays.

    Bruxelles note que ce report a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays.

    Des organisations se réclamant de la société civile ont officiellement lancé jeudi à Dakar une initiative dénommée ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) avec l’objectif de faire rétablir le calendrier électoral.

    Il s’agit d’une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE appelle de nouveau à la tenue d’une présidentielle en conformité avec la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE appelle de nouveau à la tenue d’une présidentielle en conformité avec la Constitution

    Dakar, 9 fev (APS) – L’Union européenne (UE) a de nouveau exhorté vendredi les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle, en conformité avec la Constitution du Sénégal.

    ‘’L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance’’, a notamment déclaré son haut représentant, Josep Borell.

    La diplomatie européenne a dans le même exprimé ses préoccupations à la suite de la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février,  »ce qui prolongerait de facto le mandat du Président’’, a estimé Josep Borell signale que cette mesure risque d’entacher d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays.

    Bruxelles note que ce report a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays.

    Vendredi, les forces de l’ordre ont affronté des manifestants qui tentaient de se rendre à la Place de la nation pour protester contre l’annonce du report de la présidentielle.

    ‘’Les libertés fondamentales, et notamment celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement, sont des principes fondamentaux de l’État de droit que les autorités sénégalaises se doivent de garantir’’, a rappelé l’Union européenne.

    Elle lance également un appel aux autorités du Sénégal à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie.

    ‘’Les citoyens sénégalais doivent pouvoir choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans le respect de l’État de droit, et dans les délais impartis’’, a insisté l’UE.

    ‘’Il est crucial pour la crédibilité et l’inclusivité de l’élection que toutes les parties puissent effectivement prendre part aux décisions touchant aux caractéristiques essentielles du processus électoral, dans un esprit de dialogue constructif et de transparence’’, ajoute-t-elle.

    Lundi l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février, au 15 décembre 2024.

    Deux jours avant, le président Macky Sal lors d’une brève allocution télévisée avait annoncé l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral le 25 février.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le chef de l’ONU dit  »suivre de près » l’évolution de la situation au Sénégal

    SENEGAL-POLITIQUE / Le chef de l’ONU dit  »suivre de près » l’évolution de la situation au Sénégal

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

     »Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre », a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

    Le chef de l’ONU appelle, dans le même temps, les acteurs nationaux à engager le dialogue, à maintenir un environnement politique pacifique.

    Il les invite à s’abstenir de recourir à la violence et à assurer la tenue d’une élection présidentielle  »inclusive et transparente dans le cadre de la constitution sénégalaise ».

    Stéphane Dujarric n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement des Nations Unies à continuer de soutenir la consolidation de la démocratie et la promotion de la paix, de la stabilité et du développement au Sénégal.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi dernier par le président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington redit son soutien à la tenue ‘’dans les meilleurs délais’’ de la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington redit son soutien à la tenue ‘’dans les meilleurs délais’’ de la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 9 fév (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont réitéré, vendredi, leur soutien à l’organisation d’une élection libre, équitable et dans les meilleurs délais au Sénégal.

    Dans un communiqué de leur ambassade à Dakar relayé sur le réseau social X, les Etats-Unis assurent soutenir la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution.

    ‘’Nous avons entendu un large éventail d’acteurs sénégalais de la politique et de la société civile qui partagent ce point de vue et nous continuons à rester en contact avec toutes les parties prenantes concernées pour réitérer notre soutien à des élections libres, équitables et dans les meilleurs délais’’, indique le communiqué.

    Des heurts ont éclaté vendredi à l’issue de la grande prière dans la capitale et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi dernier par le président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID