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  • SENEGAL-SANTE / Prévention des cancers : un spécialiste mise sur le plaidoyer et la vaccination

    SENEGAL-SANTE / Prévention des cancers : un spécialiste mise sur le plaidoyer et la vaccination

    Dakar, 9 fév (APS) – Le président de la Société sénégalaise de coloscopie et de pathologie liée au papillomavirus, Omar Gassama, mise sur le plaidoyer pour éliminer les cancers ou les éviter grâce à la vaccination des enfants.

    « En faisant le plaidoyer sur les cancers, on peut les éliminer ou les éviter par la vaccination des enfants », a dit le professeur Gassama, selon lequel la vaccination protège contre l’hépatite B autant qu’elle aide à la prévention du cancer du col de l’utérus par la vaccination contre le papillomavirus.

    Il intervenait lors de la célébration de la Journée mondiale du cancer, jeudi, à Dakar, sur le thème « Des soins plus justes ». Cette manifestation, initialement prévue le 4 février dernier, s’est déroulée sous l’égide de de la Société sénégalaise de coloscopie, de concert avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Le professeur Gassama a insisté sur l’importance de la sensibilisation et le rôle de la communauté dans l’amplification de « la prévention primaire » contre ces maladies, en jouant sur les facteurs de risques sur les comportements alimentaires.

    Les cancers « font partie des maladies non transmissibles » et sont donc « évitables par la modification de notre manière de vivre et par la vaccination, c’est le cas du cancer du col de l’utérus et celui du foi », a indiqué le gynécologue, rappelant que la vaccination contre le col de l’utérus a été introduite en 2018 au Sénégal.

    Selon docteur Gassama, le pays a atteint « un taux de couverture vaccinale de 33% » dans ce domaine, ce qui, ajouté à la « rupture de vaccins » constatée, signifie que « les populations commencent à adhérer » à la vaccination contre le cancer du col de l’utérus.

    Le spécialiste estime que la lutte contre cette pathologie « est victime de l’ignorance des décideurs, des prestataires et des malades ». Il juge par exemple « inadmissible en 2024 » qu’un dépistage avec un frottis utérin ne se fasse pas en entreprise.

    « La plupart des femmes en entreprise sont âgés de 30 ans et plus. Et à partir de cet âge, [les employeurs] doivent proposer aux femmes le test viral HPV correspondant à un examen de dépistage du cancer du col utérin », a-t-il indiqué, précisant qu’entre 25 et 29 ans, les femmes « peuvent faire le frottis ou l’inspection visuelle ».

    Il signale que le test pour le cancer du col de l’utérus « est vendu à Dakar entre 27 000 francs et 47000 francs CFA ».

    Selon lui, la multiparité, une ménopause tardive, la puberté précoce sont des facteurs de risques du cancer du sein, de même que les « risques génétiques […] liés à des mutations des gènes qui font que le cancer apparaît dans un âge jeune ».

    « Il est possible de rechuter en matière de cancer, raison pour laquelle les malades doivent être surveillés même si elles sont traitées dans les cinq premières années pour déceler les récidives », a explique le gynécologue.

    Il y a plus de 20 millions de nouveaux cas de cancer dans le monde et plus de 9 millions de décès dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

    NSS/BK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Monseigneur Benjamin Ndiaye : ‘’Que l’intérêt supérieur de la nation prévale sur les calculs politiques’’

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Monseigneur Benjamin Ndiaye : ‘’Que l’intérêt supérieur de la nation prévale sur les calculs politiques’’

    Dakar, 9 fév (APS) – L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, invite les Sénégalais à faire en sorte que ‘’l’intérêt supérieur de la nation prévale sur les calculs politiques’’, d’autant plus que, à son avis, les raisons invoquées par le président de la République pour ne pas tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue ‘’ne sont pas claires pour tout le monde’’.

    ‘’Cela m’étonne que l’on ait pu remettre en cause tout un processus qui, malgré ses défauts et ses difficultés, était en voie d’être engagé pour la consultation du peuple sénégalais’’, a souligné d’abord le chef de l’Église catholique au Sénégal.

    Dans une vidéo publiée sur YouTube par Kto, un média proche de l’Église catholique, l’archevêque de Dakar dit avoir l’impression que les Sénégalais sont ‘’victimes de calculs politiques qui ne veulent pas dire leur nom’’.

    ‘’Nous avons écouté le président de la République, Macky Sall, en donner les raisons (les raisons du report du scrutin présidentiel). Elles ne sont pas pour autant claires pour tout le monde. Et c’est mon cas d’ailleurs […] Tout était balisé jusqu’ici’’ en vue de l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février prochain, a-t-il poursuivi.

    À cause des ‘’contestations d’un parti politique, on remet en cause tout un processus’’, a fait remarquer le guide religieux.

    ‘’Le chef de l’État a sans doute les moyens physiques et matériels de maîtriser une situation, mais cela se passe quand même dans une ambiance de mécontentement. Et pour cette raison-là, vraiment, nous sommes dans une impasse qui me paraît assez grave’’, s’est-il inquiété en parlant de ‘’manigances politiques’’.

    L’archevêque de Dakar soutient que ‘’la paix ne peut provenir que de la justice et de la vérité’’.

    ‘’Qu’on discute de projets de société…’’

    Selon lui, les évêques, les imams et les oulémas du Sénégal envisagent de publier ‘’un communiqué conjoint’’ pour inviter le peuple sénégalais à ‘’une campagne électorale civilisée’’.

    ‘’Je m’associe aux autres chefs religieux dans la prière, pour qu’il n’y ait pas, lors de la campagne électorale, des insultes ou de la violence. Qu’on discute de projets de société autour des valeurs qui nous mettent ensemble [de] construire notre pays’’, a poursuivi Monseigneur Benjamin Ndiaye.

    Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Jeudi, 39 députés de l’opposition ont déposé au greffe du Conseil constitutionnel une saisine en inconstitutionnalité contre la loi reportant l’élection présidentielle.

    SMD/ESF/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Hydrocarbures : l’Azerbaïdjan propose son expertise aux autorités sénégalaises

    SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Hydrocarbures : l’Azerbaïdjan propose son expertise aux autorités sénégalaises

    Dakar, 9 fév (APS) – L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal, Nazim Samadov, a exprimé, vendredi, à Dakar, la volonté des autorités de son pays de renforcer leurs liens de coopération avec le Sénégal, dans le domaine des hydrocarbures surtout.

    « Il y a beaucoup de choses que l’on pourrait renforcer en termes de coopération économique. J’ai eu un entretien, hier, avec le ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal. Nous avons parlé de la possibilité de coopérer dans le domaine des hydrocarbures notamment », a dit M. Samadov lors d’une visite à l’Agence de presse sénégalaise.

    L’ambassadeur de l’Azerbaïdjan au Sénégal et au Maroc, avec résidence à Rabat, rappelle que son pays a une grande expérience dans les hydrocarbures.

    Le Sénégal, lui, s’apprête à exploiter les gisements de pétrole et de gaz découverts dans son territoire depuis une dizaine d’années.

    L’Azerbaïdjan est l’un des pionniers de l’industrie pétrolière et gazière, le premier tanker ayant même été construit dans sa capitale, Bakou, selon Nazim Samadov.

    « Il y a toute […] une expertise qu’on peut proposer au Sénégal, qui a découvert des gisements d’hydrocarbures. Ce sont des gisements offshores, et l’Azerbaïdjan a l’expérience de l’extraction du pétrole en mer », a assuré l’ambassadeur azerbaïdjanais.

    Son pays est également prêt à entretenir une coopération soutenue avec le Sénégal en matière de formation, a-t-il dit, promettant l’octroi de bourses d’études à des étudiants sénégalais.

    « Nous avons à Bakou une académie du pétrole, qui fonctionne depuis plus de cent ans », a rappelé M. Samadov, ajoutant que des étudiants sénégalais ont fréquenté cet établissement durant l’existence de l’Union soviétique (1917-1991).

    Il a également fait part de la volonté de son pays, une ancienne république soviétique, de contribuer à la réalisation de grands projets communs au Sénégal et à d’autres pays.

    L’Azerbaïdjan est le 20e pays du monde en termes de réserves mondiales prouvées de pétrole (0,4 % du total) et le 25e, concernant le gaz (0,5 % du total).

    Une bonne partie de la production d’hydrocarbures azerbaïdjanaise provient de la mer Caspienne, du champ d’Azeri–Chirag–Gunashli surtout, qui représente 75 % de la production de pétrole et 45 % de la production de gaz du pays, selon des données officielles.

    AKS/ESF/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens reviennent sur les initiatives appelant au respect du calendrier électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens reviennent sur les initiatives appelant au respect du calendrier électoral

    Dakar, 9 fév (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne reste concentrée sur les initiatives lancées par l’opposition et la société civile pour le respect du calendrier électoral. 

    « Sall pressions sur Macky », affiche le journal Le Quotidien, notant dans son commentaire du jour que le président sortant « reste dans le viseur des partis d’opposition, des syndicats et du patronat », suite à sa décision d’abroger son  décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, date initialement prévue pour la tenue de la présidentielle.

    Deux jours après cette annonce faite le 3 février, l’Assemblée nationale, à l’incitation du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et avec le soutien de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY), a voté une proposition de loi constitutionnelle reportant cette élection au 15 décembre prochain.

    Le PDS  avait demandé l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de sélection des candidats à la présidentielle, sur la base de soupçons de corruption présumée et de conflits d’intérêts émis contre deux juges du Conseil constitutionnel, juridiction supérieure chargé de l’examen des candidatures à cette élection.

    « Premier test grandeur nature des opposants au report », ce vendredi

    « Comment dialoguer dans ces conditions ? Il faudra ériger rapidement des ponts pour retrouver l’autoroute qui mène vers le consensus pour la tenue du scrutin présidentiel. C’est une Sall pression pour Macky Sall pressé de lâcher du lest ou de trouver une solution à cet écheveau politico-juridique », écrit le commentateur du journal Le Quotidien.

    Il signale que la « campagne de contestations débute aujourd’hui » vendredi avec un débrayage décidé par les enseignants, alors que la plateforme  »Aar Sunu élection » « engage le combat contre le report de l’élection présidentielle », en misant sur « une forte mobilisation des citoyens ».

    Cette plateforme « les invite à se rendre à la prière de ce vendredi en arborant le drapeau national en guise de protestation. Non sans demander aux imams et prêtres de consacrer leurs prêches et homélies [à] ce report », selon Le Quotidien. « +Aar Sunu élection+ prêt à en découdre avec Macky Sall », souligne également Vox Populi.

    L’As pointe un risque de paralysie du système éducatif, Walfquotidien évoquant un « premier test grandeur nature des opposants au report » à l’occasion de ce « vendredi de protestation ». « Toutes les couches socio-professionnelles seront dans la rue aujourd’hui pour protester contre le report de la présidentielle. Cette journée […] s’annonce mouvementée sur l’ensemble du territoire national », indique le journal.

    Les sept sages « en arbitres »

    « Vers un réchauffement du front social », titre Sud Quotidien sur le même sujet. « Des actions sectorielles et des grèves générales en vue », annonce également le quotidien Les Echos, selon lequel la société civile, les enseignants et le patronat « se liguent » contre le report de l’élection présidentielle.

    Ce n’est pas tout, puisque les artistes aussi s’y mettent, du moins certains artistes comme les rappeurs « Didier Awadi, Ndongo D, Ngaaka Blindé, Dip…, qui se sont insurgés [contre le report de la présidentielle] à la suite de Youssou Ndour », star du mbalax, style dominat de la scène musicale sénégalaise.

    Seulement, relève L’Info, « la plupart des artistes, dont des ténors, ont brillé par leur silence ou des réactions très mesurées », ce qui peut s’expliquer par le fait que l’art engagé est « un couteau à double tranchant », analyse le quotidien Enquête, et cela, même si à l’heure des réseaux sociaux,  »la parole des artistes et des leaders d’opinion est attendue par l’opinion publique qui leur exige de prendre position sur tel ou tel sujet », écrit ce journal.

    Il y a aussi la part de la justice, de nombreux quotidiens annonçant que des recours ont été déposés sur la table du Conseil constitutionnel. « Les sages en arbitres », affiche à ce propos Enquête, quotidien selon lequel « 39 députés » de Yewwi Askan Wi « ont saisi le Conseil constitutionnel sur la base de l’article 75 de la Constitution », pour contester la loi constitutionnelle reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Reçu par Macky Sall, le président bissau-guinéen appelle les Sénégalais au dialogue

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Reçu par Macky Sall, le président bissau-guinéen appelle les Sénégalais au dialogue

    Dakar, 9 fév (APS) – Le président Macky Sall a reçu, jeudi à Dakar, son homologue bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, a appris l’APS de source officielle.

    Dans un message publié sur le réseau social X, la présidence sénégalaise déclare que ce déplacement n’entre pas dans le cadre d’une médiation.

    ‘’Il ne vient pas en tant que médiateur, mais entretient des relations solides avec toute la classe politique’’, a souligné la présidence sénégalaise qui ajoute que le président bissau-guinéen a appelé les Sénégalais au dialogue ‘’crucial pour la stabilité de la sous-région.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi du président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral à la veille du démarrage officielle de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février.

    Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi portant sur un report au 15 décembre prochain du scrutin.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Introduction d’un recours en inconstitutionnalité contre la loi reportant l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Introduction d’un recours en inconstitutionnalité contre la loi reportant l’élection présidentielle

    Dakar, 8 fév (APS) – Un groupe de 39 députés de l’opposition a déposé jeudi au greffe du Conseil constitutionnel une saisine en inconstitutionnalité contre la loi portant report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de bonne source.

    Ayib Salim Daffé et Samba Dang, députés à l’Assemblée nationale, agissant à leur nom et au nom et pour le compte de trente-sept autres parlementaires ont notamment déposé une saisine en inconstitutionnalité contre la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, a indiqué la source.

    Cette saisine du Conseil constitutionnel survient après que l’Assemblée nationale a adopté lundi tard dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Quarante-huit heures avant, le chef de l’Etat, dans une brève adresse à la nation, a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MINES-DIVERS / Kédougou : 3 millions CFA et 15 kg d’or emportés par les braqueurs d’un site d’orpaillage clandestin

    SENEGAL-MINES-DIVERS / Kédougou : 3 millions CFA et 15 kg d’or emportés par les braqueurs d’un site d’orpaillage clandestin

    Kédougou 8 fév (APS) –  Des braqueurs se sont attaqués à un site d’orpaillage clandestin à Bantinkhoto, à Kédougou (sud-est), un raid au cours duquel ils ont réussi à emporter un butin d’une valeur estimée à trois millions de francs CFA et 15 kg d’or, a-t-on appris de source sécuritaire.

    « Quatre individus armés ont réussi à emporter trois millions de francs Cfa et 15 kg d’or appartenant à deux acheteurs d’or qui faisaient leur business tranquillement dans ce site d’orpaillage clandestin », a rapporté cette source.

    Les victimes de ce braquage opéraient sur ce site d’orpaillage clandestin situé dans le département de Saraya.

    Deux des quatre acheteurs d’or concernés ont été blessés lors de cette attaque. Ils ont été admis, jeudi matin, aux urgences de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, précise la même source.

    Cette nouvelle remet au goût du jour la question de la sécurisation des sites miniers dans la région de Kédougou, en particulier les sites clandestins.

    PID/BK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations se réclamant de la société civile lancent une initiative destinée à faire rétablir le calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations se réclamant de la société civile lancent une initiative destinée à faire rétablir le calendrier électoral

    Dakar, 8 fév (APS) – Des organisations se réclamant de la société civile ont officiellement lancé jeudi à Dakar une initiative dénommée ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) avec l’objectif de faire rétablir de calendrier électoral.

    Il s’agit d’une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

    “Nous, mouvements citoyens et religieux, organisations socio-professionnelles, personnalités de la société civile réunis autour de la plateforme AAR SUNU ELECTION, exigeons le rétablissement du calendrier républicain », a déclaré Ghaël Babacar Mbaye, en lisant la déclaration devant des journalistes.

    La plateforme invite le Conseil constitutionnel et la Cour suprême “à prendre leurs responsabilités devant l’histoire, en rétablissant immédiatement l’ordre légal et constitutionnel“.

    Elle lance dans le même temps un appel à tous les citoyens  soucieux de “la préservation des acquis démocratiques à se mobiliser massivement pour apporter une réponse populaire ferme partout dans le pays et dans la diaspora pour empêcher toute confiscation du pouvoir ».

    Ces acteurs des organisations non étatiques invitent les imams à consacrer leurs sermons à cette actualité lors de la grande prière du vendredi. Ils ont également demandé aux hommes d’église d’évoquer la question lors de la messe du dimanche.

    Les membres de cette initiative ont annoncé la tenue manifestation de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / Le report de l’élection présidentielle peut décourager certains investisseurs, selon un expert-comptable

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / Le report de l’élection présidentielle peut décourager certains investisseurs, selon un expert-comptable

    Dakar, 8 fév (APS) – Le report de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la tension qui en découle, peut pousser des investisseurs à tourner le dos au Sénégal, a soutenu, jeudi, à Dakar, le président de l’Ordre national des experts-comptables et comptables agréés du Sénégal (ONECCA), Mor Dieng.

    ‘’On ne peut pas parler de développement sans la paix. La situation actuelle, avec le report des élections, peut ‘freiner’ des investisseurs’’ intéressés par le Sénégal, a dit M. Dieng.

    Le président de l’ONECCA, candidat à l’élection présidentielle de 2012, prenait part à la 101e réunion du conseil de l’Association des ordres d’experts-comptables en Afrique de l’Ouest (ABWA, selon son sigle en anglais).

    ‘’Nous invitons les acteurs politiques à se retrouver autour de l’essentiel’’, a ajouté Mor Dieng, souhaitant que ‘’l’élection présidentielle soit organisée de façon inclusive et transparente’’.

    ‘’C’est ça qui va garantir la stabilité et attirer les investisseurs. C’est l’occasion de se ressaisir pour que le Sénégal puisse garder sa position d’antan’’, a poursuivi le président de l’ONECCA en s’exprimant en présence d’experts-comptables d’une quinzaine de pays d’Afrique de l’Ouest.

    Les experts-comptables ont la compétence requise pour évaluer les risques pour les États, a-t-il dit, estimant qu’‘’il n’y a pas péril en la demeure’’ pour le Sénégal, si ceux d’une quinzaine de pays acceptent de prendre part à la réunion de l’ABWA à Dakar, quelques jours après le report du scrutin présidentiel.

    ‘’Nous devons faire attention’’, a toutefois prévenu Mor Dieng, rappelant que les élections libres et transparentes faisaient partie de la réputation du Sénégal.

    Un ‘’conflit ouvert’’ 

    Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. Pour prendre cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade. 

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Des députés protestant contre cette proposition et le report de l’élection ont été tenus de force, par la Gendarmerie nationale, à l’écart de l’hémicycle.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’élection présidentielle, le sujet toujours dominant

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’élection présidentielle, le sujet toujours dominant

    Dakar, 8 fév (APS) – Le report du scrutin présidentiel continue de préoccuper les quotidiens, dont la plupart soulignent dans leur édition de jeudi la volonté de dialogue et d’apaisement du chef de l’État, pendant que l’opposition crée un nouveau cadre de contestation.

    Le Soleil, citant le communiqué du Conseil des ministres tenu la veille, rapporte que le président de la République « a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation, pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Macky Sall a fait cette promesse, à l’occasion de la réunion hebdomadaire du gouvernement, après le vote, par l’Assemblée nationale, d’une loi constitutionnelle reportant au 15 décembre prochain la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le chef de l’État a, au préalable, abrogé le décret convoquant les électeurs le 25 février en invoquant une crise entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, à la suite d’accusations de corruption et de conflit d’intérêts présumés, contre deux membres de cette juridiction par le Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Pour en arriver là, le PDS a demandé et obtenu l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles les dossiers de candidature à l’élection présidentielle ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel.

    Ce processus a fini par conduire l’Assemblée nationale à reporter l’élection.

    « La grave et accablante accusation de corruption supposée de magistrats [du Conseil constitutionnel] est au centre de toutes les attentions. En plus du fait qu’elle remet en cause la crédibilité du Conseil constitutionnel, cette affaire puante est l’épine dorsale de l’abrogation du décret qui avait convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle à date échue », commente le journal Kritik’.

    « Décrispation »

    Malgré la décision de reporter l’élection, l’opposition compte faire front et continuer à faire campagne comme si de rien n’était, au risque de rendre le climat politique encore plus délétère, avec la poursuite de la contestation et son lot de tensions et d’incertitudes.

    Cette situation a conduit le président sortant à saisir l’opportunité du Conseil des ministres pour une « grande séance d’explications », selon L’Observateur. Macky Sall en a également profité pour renouveler sa confiance au Premier ministre, Amadou Ba, qui reste le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle, ajoute le même journal.

    « Face aux critiques engendrées par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral et le report de la présidentielle au 15 décembre prochain, le président Macky Sall ne compte pas se braquer ou être dans une posture défensive ou de riposte », écrit L’As.

    Il ajoute que le chef de l’État « a […] opté pour l’apaisement » et cherche à « convaincre la classe politique et les forces vives de la nation que son appel au dialogue pour une élection libre et transparente est sincère », alors que la colère de l’opposition ne s’atténue pas.

    Cette dernière reste « vent debout contre Macky Sall », relève le quotidien Bés Bi Le Jour, selon lequel les candidats continuent de hausser le ton et d’exiger « la poursuite du processus électoral », tout en appelant « à une plus large mobilisation ».

    Mais Macky Sall « veut la décrispation », résume ce journal. Sauf que les candidats de l’opposition opposés au report de l’élection viennent de créer le Front des candidats à la présidentielle (FC 25), « dont l’objectif est de faire respecter le calendrier électoral », annonce le journal Le Quotidien.

    « Les candidats [de l’opposition] sonnent la charge », note L’info, Vox Populi titrant : « Colère et mises en garde des candidats de l’opposition ».

    BK/ESF