Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet la mise en œuvre d’un ‘’processus pragmatique’’ d’apaisement et de réconciliation

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet la mise en œuvre d’un ‘’processus pragmatique’’ d’apaisement et de réconciliation

    Dakar, 8 fév (APS) – Le président Macky Sall a fait part, mercredi, de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    ‘’Le chef de l’Etat a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministre.

    Le président de la République a, dans cette dynamique, demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

    Le communiqué ne donne pas davantage de détails sur les contours de cette initiative annoncée trois jours après le vote par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall renouvelle sa confiance à Amadou Ba (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall renouvelle sa confiance à Amadou Ba (officiel)

    Dakar, 7 fev (APS) – Le président de la République a renouvelé, mercredi, en Conseil des ministres, sa confiance à son Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble des ministres, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le chef de l’Etat a notamment renouvelé sa confiance au Premier Ministre Amadou Ba et à l’ensemble des ministres, et demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions du scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source souligne qu’à l’entame de sa communication, ‘’le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024 en réaffirmant sa décision de ne pas prendre part à l’élection’’.

    Macky Sall ‘’a particulièrement réitéré sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, en vue de renforcer, d’une part, notre démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif et, d’autre part, la crédibilité de nos institutions’’.

    Le communiqué rapporte que  »le Premier Ministre a tout d’abord réitéré sa loyauté au Président de la République et marqué son soutien à sa décision du 03 février 2024 suite à son message à la nation ».

    Amadou Ba  »a également remercié le Chef de l’Etat pour la confiance renouvelée à son endroit ainsi qu’au Gouvernement en demandant aux ministres de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne organisation du dialogue national et la parfaite conduite du processus électoral », selon le texte.

    OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 07 Février 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 07 Février 2024

    Dakar, 7 fev (APS) -Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la
    présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL. 

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024 en réaffirmant sa décision de ne pas prendre part à l’élection.

    Le Chef de l’Etat a notamment renouvelé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, et demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions du scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

    Le Président de la République a particulièrement réitéré sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, en vue de renforcer, d’une part, notre démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif et, d’autre part, la crédibilité de nos institutions.

    Dans ce contexte, le Chef de l’Etat, a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation.

    Dans cette dynamique, le Président de la République, garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions, a demandé au Gouvernement, notamment au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

    Le Chef de l’Etat, a par ailleurs, insisté, sur l’impérieuse nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, de poursuivre la mise en œuvre optimale des politiques publiques, et d’améliorer les postures républicaines à toute épreuve.

    Abordant le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Chef de l’Etat est revenu sur le bilan des activités de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), pour soutenir l’insertion et l’emploi des jeunes, renforcer l’inclusion financière et l’autonomisation économique des femmes à travers les trois (3) volets :
    formation, formalisation et financement.

    Le Président de la République a salué la contribution la DER/FJ à la bonne mise en œuvre du Programme «XEYU NDAW NI » et félicite la Déléguée générale et l’ensemble de ses équipes pour les performances remarquables sur la période 2018-2023 qui sont relevées par les statistiques disponibles ainsi qu’il suit :
    ● 115 milliards de FCFA injectés dans l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales des
    femmes et des jeunes ;
    ● 252 657 initiatives entrepreneuriales de femmes et de jeunes financées dont 6 286 TPE et
    PME accompagnées ;
    ● 15 437 bénéficiaires formés sur des compétences entrepreneuriales ;
    ● 1 862 entreprises assistées techniquement, 500 startups accompagnées et financées avec
    un impact global de 265 230 emplois créés et consolidés.
     

    Suite à ces remarquables résultats notés, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accentuer les efforts du Gouvernement sur la formation professionnelle et le financement des jeunes afin de promouvoir « Un Sénégal d’entrepreneurs », soutenu par des instruments publics d’encadrement et de financement consolidés et optimisés dans leurs interventions auprès des cibles.

    Le Président de la République a, en outre, souligné la nécessité d’asseoir la promotion des PME/PMI en développant davantage les mécanismes de garantie par la capitalisation des actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), après dix (10) années d’interventions.

    Le Chef de l’Etat a, à cet égard, demandé au Premier Ministre à travailler, avec les Ministres en charge des Finances, de l’Economie, du Commerce et des PME, du Développement industriel et l’APIX, à la relance du Conseil Présidentiel de l’Investissement avec une nouvelle formule pragmatique, autour des thématiques relatives à l’Entreprenariat et au financement de l’Economie nationale.

    Revenant sur l’évaluation de la mise en œuvre des reformes de la fonction publique locale, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, et aux Ministres en charge des Finances et des Collectivités territoriales, de prendre toutes les dispositions pour une évaluation de la mise en œuvre des différentes composantes de la fonction publique locale avec l’application de la loi n° 2011- 08 du 30 mars 2011 relative au Statut général des fonctionnaires des Collectivités territoriales.

    Le Chef de l’Etat a rappelé son attachement à la professionnalisation du capital humain en service dans les collectivités territoriales et a demandé au Ministre des Collectivités territoriales de renforcer le cadre de supervision des activités du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, structure fondamentale, dont le fonctionnement optimal reste un gage d’une gouvernance performante des Collectivités territoriales.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
    sujets suivants :
    ● l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam : en demandant au Premier Ministre et au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires avec les acteurs publics et les opérateurs privés, en vue
    d’assurer l’organisation dans les meilleures conditions, de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux Saints de L’islam ;

    ● des préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec les organisateurs, pour assurer le bon déroulement des célébrations de la 144ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a tout d’abord réitéré sa loyauté au Président de la République et marqué son soutien à sa décision du 03 février 2024 suite à son message à la nation.

    Le Premier Ministre a également remercié le Chef de l’Etat pour la confiance renouvelée à son endroit ainsi qu’au Gouvernement en demandant aux ministres de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne organisation du dialogue national et la parfaite conduite du processus électoral.

     Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en
    évoquant :
    ● la rencontre des banques centrales sur les changements climatiques ;
    ● l’audience avec les acteurs syndicaux .

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi campagne commercialisation de l’arachide 2023/2024, la
    campagne de contre saison froide 2023/2024, les prévisions de mise en valeur en 2024 dans
    la Vallée du Fleuve Sénégal et les exportations de produits horticoles ;
    ● le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait une communication sur la nouvelle
    Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032 (SNDAq 2023-
    2032).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris la décision suivante :

    ● Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du
    Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

    Fait à Dakar, le 07 février 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire en finale de sa CAN contre le Nigeria

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire en finale de sa CAN contre le Nigeria

    Dakar, 7 fév (APS) – La Côte d’Ivoire s’est qualifiée en finale de la CAN, en battant, 1-0, la République démocratique du Congo, mercredi, soir, et affrontera le Nigéria.

    Le but victorieux a été inscrit à la 65e mn par Sébastien Haller.

    Les éléphants joueront, dimanche à 20h, la finale contre le Nigeria qui a battu aux tirs au but (4-2) l’Afrique du Sud.

    SK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Union européenne (UE) a instamment demandé mercredi à la classe politique sénégalaise de prendre en urgence des mesures visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du Sénégal.

    S’inscrivant sur la position de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, l’UE a notamment souligné l’urgence pour la classe politique sénégalaise de prendre les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du pays.

    L’Union européenne a dans le même exprimé sa préoccupation après l’annonce du report de l’élection présidentiel prévu le 25 février, au 15 décembre 2024.

    ‘’Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude au Sénégal’’, estime l’UE.

    Elle regrette que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

    Signalant que les impacts de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du pays étaient déjà visibles, l’Union européenne rappelle que l’exercice des libertés fondamentales comme celles de manifester et de s’exprimer, sont des principes fondamentaux d’Etat de droit.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    Dakar, 7 fév (APS) – Les États-Unis d’Amérique disent être ‘’profondément préoccupés’’ par le report de l’élection présidentielle au Sénégal et exhortent le gouvernement sénégalais à tenir ce scrutin conformément à la Constitution et aux lois du pays.

    Dans un communiqué du département d’État, son ministère chargé des relations extérieures, le gouvernement américain déclare être ‘’profondément préoccupé par les mesures prises pour retarder l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal’’.

    Washington s’alarme par ailleurs des informations faisant état de l’expulsion, par les forces de l’ordre, de députés qui se sont opposés à la loi examinée en vue du report de l’élection présidentielle.

    ‘’Cela a entraîné un vote de l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime’’ en raison ‘’des conditions dans lesquelles il a eu lieu’’, déplorent les États-Unis d’Amérique.

    Lundi soir, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une proposition parlementaire reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le vote s’est déroulé sans la présence de plusieurs députés de l’opposition, lesquels protestaient contre ladite proposition et le report de l’élection. Ils ont été expulsés par des gendarmes de la salle où se tenait le vote.

    Deux jours avant l’examen de ladite loi, le président de la République, Macky Sall, a annoncé l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes, le 25 février prochain.

    M. Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    AKS/ESF/OID

  • SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES / Le chantier de la grande mosquée de Tivaouane « très avancé » (responsable)

    SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES / Le chantier de la grande mosquée de Tivaouane « très avancé » (responsable)

    Tivaouane, 7 fév (APS) – Le chantier de la grande mosquée de Tivaouane est très avancé, a indiqué Abdou Aziz Guèye, ingénieur responsable des travaux de l’édifice religieux.

    M. Guèye recevait une délégation conduite par Serigne Babacar Sy Abdou, venue visiter, dimanche, le chantier de la grande mosquée de Tivaouane, pour voir l’état d’avancement des travaux lancés en mai 2021.

    La délégation a été accueillie par le président et d’autres membres du comité de pilotage, dont le maire de la ville.

    Les maîtres d’œuvre, sous la direction de l’ingénieur en chef du projet, de l’architecte, de l’équipe technique et des ouvriers ont fait visiter l’édifice religieux.

    Après un tour dans le  chantier, le président du comité de pilotage a rappelé succinctement la genèse du projet, la composition et le rôle du comité de pilotage, ainsi que le modèle de gouvernance et les différentes phases du projet de cette construction qui tire à sa fin.

    Serigne Babacar Sy Abdou a constaté l’état très avancé des travaux, selon l’ingénieur Abdou Aziz Guèye.

     »Le gros œuvre est déjà bouclé et le second œuvre est très avancé. Il est composé, en partie, de la décoration, du carrelage, de la climatisation, des ouvertures, portes et fenêtres, des luminaires, etc », a-t-il

    Il n’a pas manqué de remercier le khalife et ses frères pour la confiance et leur “accompagnement discret et multiforme » depuis le début du projet.

    Serigne Papa Makhtar Kébé et Serigne Habib Sy Mansour, membres du comité de pilotage, ont magnifié le travail et l’engagement de toutes les parties prenantes du projet, « dans une belle synergie avec un modèle de gouvernance transparente et un modèle économique innovant ».

    Après un rappel de l’historique de la grande mosquée, par Serigne Papa Makhtar Kébé, Serigne Habib Sy Mansour a, pour sa part, plaidé pour la relance de la collecte de fonds et des contributions volontaires, tant au niveau du Sénégal que de la diaspora.

    Serigne Babacar Sy Abdou a transmis les mots de satisfaction du khalife et de la famille à l’endroit du comité de pilotage, des techniciens, des disciples pour leur forte mobilisation autour  de la collecte de fonds.

    La grande mosquée de Tivaouane a été bâtie par feu Elhadji Malick Sy en 1904, année qui avait coïncidé avec la naissance de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

    Le bâtiment a connu sa première grande extension en 1979, sous le magistère de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

    En novembre 2019, lors d’une cérémonie de “burd », une séance de récitation de poèmes à l’honneur du prophète (PSL), organisée en prélude au Gamou,  le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé le redémarrage  des travaux de la grande mosquée pour son extension, avec de nouvelles composantes, adaptées au contexte.

    Un comité de pilotage dirigé par le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé et composé de profils divers, a été mis en place. En mai 2021, suite à un état des lieux exhaustif, les travaux avaient démarré.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens n’en ont pas fini avec le report de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens n’en ont pas fini avec le report de la présidentielle

    Dakar, 7 fév (APS) – Les quotidiens de ce mercredi continuent de s’intéresser aux suites du report de la prochaine présidentielle, acté lundi par l’Assemblée nationale par l’adoption d’une proposition de loi constitutionnelle fixant au 15 décembre prochain la date de cette élection initialement prévue le 25 février.

    Les députés du groupe parlementaire de la majorité « Benno Bokk Yaakaar » (BBY) ont rencontré les journalistes, mardi, au lendemain de l’adoption de la loi portant report de l’élection présidentielle, pour expliquer « les raisons de leur soutien à la proposition de loi déposée par les députés libéraux », rapporte Le Soleil.

    Les députés BBY, par la voix du président de leur groupe, disent avoir « adhéré à l’initiative » de leurs collègues de « Wallu Sénégal », c’est-à-dire du Parti démocratique sénégalais (PDS), « afin d’apporter la lumière sur +les manquements notés dans le processus électoral+, notamment les soupçons de corruption portés sur deux magistrats du Conseil constitutionnel et sur le Premier ministre Amadou Ba », écrit Le Soleil.

    Le PDS est à l’origine de tout ce processus avec sa demande d’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles les dossiers de candidature à l’élection présidentielle ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel.

    « L’heure des barricades »

    Le PDS a motivé sa demande en portant des accusations de corruption présumée et de conflit d’intérêts contre deux juges du Conseil constitutionnel, une situation trouble, selon le chef de l’État. Macky Sall est parti de ce constat pour annuler le décret convoquant les électeurs le 25 février prochain.

    Selon L’As, au cours de leur rencontre avec les journalistes, les députés de la majorité ont également évoqué « les tensions survenues lors du vote de la proposition de loi constitutionnelle portant dérogation à l’article 31 de la Constitution sur la date de l’élection présidentielle ». Ils imputent la responsabilité de ces tensions « aux députés de Yewwi Askan Wi et de Taxawu qui, à leurs yeux, cherchent à écorner l’image du Sénégal ».

    « L’heure des barricades », affiche le journal Le Quotidien à sa une, en allusion au dispositif préventif mis en place par les forces de l’ordre pour empêcher tout rassemblement pour contester ce report, alors que les opposants « multiplient les recours devant le Conseil constitutionnel », selon ce quotidien.

    La société civile aussi « monte au front » et « prévoit d’organiser des rassemblements pacifiques pour dénoncer ce report », renseigne le quotidien Enquête, selon lequel les structures concernées mènent en même temps « des consultations auprès des syndicats et des associations pour créer des synergies de lutte ».

    « La révolte des universitaires »

    « Seul contre tous », affiche Walfquotidien au sujet de la situation présente du chef de l’Etat dont la photo illustre la Une du journal. « En décidant de reporter de manière unilatérale l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février » 2024, « Macky Sall s’est mis à dos toute la communauté nationale et internationale », indique le journal.

    Les Etats-Unis, par exemple, « demandent la tenue de l’élection à date » et « invitent le gouvernement à +organiser [l’]élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales », le département d’Etat américain estimant que le vote à l’Assemblée nationale « ne peut être considéré comme légitime compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé », rapporte Vox Populi.

    Alors que les Echos font observer que le front anti-report « s’élargit et se densifie », L’info souligne « la révolte des universitaires », dont l’historien Mamadou Diouf de l’université de Columbia, aux Etats-Unis, et l’économiste et écrivain Felwine Sarr, lui aussi enseignant dans le même pays, à Duke University.

    Ces deux universitaires font partie de la centaine d’intellectuels sénégalais signataires d’un texte collectif dans lequel ils « ont fustigé » le report des élections, « en taillant en pièce l’argumentaire servi par le chef de l’Etat », souligne L’info, pendant que Tribune rapporte des propos du sénateur américain Ben Cardin. Le Sénégal, dit ce dernier, se trouve « sur une voie dangereuse vers la dictature ».

    L’Observateur, pour sa part, s’intéresse aux « autres dégâts du report » de la présidentielle et pointe de « graves menaces sur l’économie nationale et les investissements directs étrangers ». Le journal relève que cette période d’incertitude pourrait amener les investisseurs à exiger une prime supplémentaire sur le risque d’investissement dans le pays ».

    BK/FKS/

     

  • SENEGAL-ELECTION / Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante’’

    SENEGAL-ELECTION / Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante’’

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement a proposé, mardi, la mise en place d’une Cour constitutionnelle qui va superviser ‘’les questions électorales avec intégrité et efficacité’’.

    ‘’Il sera essentiel d’organiser l’élection présidentielle avec un juge impartial au-dessus de tout soupçon pour veiller à la régularité et à la transparence de l’élection. Nous proposons de mettre en place une Cour constitutionnelle renforcée et véritablement indépendante chargée de superviser les questions électorales avec intégrité et efficacité’’, a déclaré le président du groupe DLC, Mamadou Lamine Thiam, lors d’une conférence de presse au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Cette rencontre avec les médias intervient au lendemain du vote de la proposition de loi du groupe Démocratie Liberté et Changement portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Le texte a été voté avec les voix de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakaar lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les éléments de la gendarmerie. Les opposants avaient bloqué la poursuite des travaux.

    Lors de sa conférence de presse, le groupe Démocratie Liberté et Changement a lancé un appel à tous les acteurs politiques et à la société civile pour répondre au dialogue national annoncé par le président Macky Sall.

    “Le PDS appelle l’ensemble des acteurs politiques et la société civile à dialoguer pour établir un consensus sur une réforme du code et du processus électoral’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam.

    La formation politique de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade se félicite du ‘’succès’’ de son combat pour la restitution des droits des candidats dont le sien Karim Meissa Wade “écarté du processus électoral de manière injuste’’.

    “Le PDS vient de mener avec succès la bataille pour la restitution des droits des candidats injustement privés de leur participation aux élections et particulièrement de notre candidat Karim Meissa Wade écarté du processus électoral de manière injuste sous des prétextes de nationalité alors qu’il avait officiellement renoncé à sa nationalité française’’, a dit le président du groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement.

    Selon lui, “les nombreuses anomalies et irrégularités qui ont marqué le processus de sélection des candidats par le Conseil constitutionnel révèlent les failles profondes’’ du système électoral.

    Il a cité ‘’l’absence de centaines de milliers de Sénégalais détenteurs de cartes d’électeurs sur le fichier électoral, le contrôle des parrainages exécuté sans rigueur et l’application incohérente des critères d’éligibilité des candidats’’.

    M. Thiam estime que ‘’ces défaillances étaient de nature à compromettre l’intégrité, la démocratie et l’inclusivité de l’élection qui aurait conduit le pays dans le chaos si l’élection avait été maintenue au 25 février 2024’’.

    Il a expliqué que ‘’face à cette situation, le PDS a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire et a déposé une proposition de loi pour le report de l’élection de 6 mois à la date du 25 août 2024’’.

    M. Thiam a précisé qu’après les amendements des députés, ‘’le report de l’élection présidentielle à la date du 15 décembre 2024 a été voté par l’Assemblée nationale par une très large majorité’’.

    BB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle à  »rétablir » le calendrier électoral

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle à  »rétablir » le calendrier électoral

    Dakar, 6 fév (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ‘’encourage’’ la classe politique sénégalaise à prendre en toute urgence les mesures nécessaires pour ‘’rétablir’’ le calendrier électoral conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, l’organisation régionale assure qu’elle restera attentive aux évènements et prendra ‘’toutes les mesures nécessaires pour accompagner le gouvernement et le peuple sénégalais à maintenir la tradition démocratique du Sénégal’’.

    La Cedeao déconseille dans le même temps ‘’toute action ou déclaration qui pourrait aller à l’encontre des dispositions de la Constitution du pays et rappelle à la population et à la classe politique leur responsabilité dans le maintien de la paix et de la stabilité dans le pays’’.

    L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté lundi tard dans la soirée une proposition de loi reportant la présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Samedi, le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé samedi l’abrogation du décret convoquant le corps électoral en raison, a-t-il laissé entendre, d’un différend entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale au sujet de la liste définitive des candidats à la présidentielle publiée par cette juridiction.

    FD/AKS/OID