Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE-REACTION / Paris appelle les autorités sénégalaises à lever les « incertitudes » autour du calendrier électoral

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE-REACTION / Paris appelle les autorités sénégalaises à lever les « incertitudes » autour du calendrier électoral

    Dakar, 4 février (APS) – La France a appelé dimanche les autorités sénégalaises à « lever les incertitudes autour du calendrier électoral » sénégalais, suite à l’abrogation par le président sénégalais du décret convoquant le corps électoral sénégalais pour la prochaine présidentielle devant initialement se tenir le 25 février.

    « Nous appelons les autorités à lever les incertitudes autour du calendrier électoral pour que les élections puissent se tenir dans le meilleur délai et dans le respect des règles de la démocratie sénégalaise », a réagi Paris à travers un communiqué du porte-parole adjoint du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

    Samedi, le chef de l’État sénégalais a annoncé, dans un message radiotélévisé, avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral sénégalais le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions jugées troubles dans lesquelles la liste des candidats à la prochaine élection présidentielle a été établie par le Conseil constitutionnel.

    Le président Sall n’a pas annoncé une nouvelle date pour la tenue de cette élection mais il a réitéré son engagement à ne pas s’y présenter.

    Plusieurs candidats se sont dits opposés à ce qui équivaut de facto à un report de cette présidentielle dont la campagne électorale devait débuter ce dimanche à zéro heure.

    La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le département d’Etat américain ont exprimé, suite à cette annonce, leur « préoccupation » et appelé les autorités sénégalaises à fixer « rapidement » une nouvelle date pour la tenue du scrutin présidentiel sénégalais.

    La France dit suivre avec une « vive attention » la situation au Sénégal.

    ABB/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE  / Washington appelle à fixer « rapidement » une nouvelle date pour la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE  / Washington appelle à fixer « rapidement » une nouvelle date pour la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 4 fév (APS) – Les États-Unis se sont déclarés « profondément préoccupés » par l’annonce du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février prochain et ont demandé qu’une nouvelle date soit fixée avec l’engagement des acteurs concernés pour une élection « libre et équitable ».

    « Nous sommes profondément préoccupés par la perturbation du calendrier électoral présidentiel », écrit le Bureau des Affaires africaines du département d’État dans un message publié sur le réseau social X, ex-Twitter.

    Samedi, le chef de l’État sénégalais a annoncé avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions jugées troubles dans lesquelles la liste des candidats à la prochaine présidentielle a été établie par le Conseil constitutionnel.

    Washington « exhorte tous les participants au processus électoral sénégalais à s’engager pacifiquement dans l’effort important visant à fixer rapidement une nouvelle date et les conditions d’une élection libre et équitable », en rappelant que l’existence au Sénégal d’une « forte tradition de démocratie et de transition pacifique du pouvoir ».

    Le département d’État américain note également que le président Sall a réitéré sa décision de ne pas se présenter à l’élection.

    « Mon engagement solennel à ne pas me présenter à l’élection présidentielle reste inchangé », a en effet déclaré Macky Sall dans sa déclaration radiotélévisée, qui induit de facto un report sine die l’élection présidentielle, à quelques heures du démarrage de la campagne.

    Macky Sall a dans le même temps annoncé qu’il engagerait un dialogue national ouvert afin de « réunir les conditions d’une élection libre, transparente, inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié », sans annoncer la date de sa tenue.

    ABB/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la CEDEAO presse les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la CEDEAO presse les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date

    Dakar, 4 fév (APS) – La Commission de la CEDEAO a exprimé samedi ses ‘’préoccupations’’ relatives aux circonstances ayant conduit au ‘’report » de l’élection présidentielle au Sénégal, pressant notamment les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date pour le scrutin.

    ‘’La Commission de la CEDEAO exprime sa préoccupation face aux circonstances qui ont conduit au report de l’élection et appelle les autorités compétentes à accélérer les différents processus en vue de fixer une nouvelle date’’, a déclaré l’organisation sous régionale dans un communiqué.

    Après avoir ‘’pris note’’ de la décision prises par les autorités sénégalaise de reporter l’élection présidentielle du 25 février, la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest exhorte la classe politique sénégalaise à donner la priorité au dialogue et à la collaboration en vue de parvenir à la tenue d’une élection transparente, inclusive et crédible.

    La CEDEAO n’a pas, dans le même temps, manqué de saluer la décision du président Macky Sall de ne pas briguer un autre mandat, rapporte le communiqué.

    Elle encourage ainsi le chef de l’Etat sénégalais à continuer de défendre et protéger la longue tradition démocratique du Sénégal.

    Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce « conflit ouvert », ce « différend » entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel,  sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges ».

    Il note toutefois que le Conseil constitutionnel, dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, « a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres ».

    « A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la binationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ». Ce qui, a-t-il dit, « constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

    Selon le président de la République, ces « conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral ».

    AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Abdou Latif Coulibaly annonce sa démission de ses fonctions de ministre secrétaire général du gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Abdou Latif Coulibaly annonce sa démission de ses fonctions de ministre secrétaire général du gouvernement

    Dakar, 3 fév (APS) – Le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a déclaré samedi avoir communiqué au chef de l’Etat sa décision de quitter ses fonctions à la suite de l’annonce de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    « Jai communiqué cette après-midi au chef de l’Etat ma décision de quitter mes fonctions de ministre secrétaire général du gouvernement », a-t-il notamment fait savoir sur sa page Facebook.

    Cette démission fait suite à l’annonce de l’abrogation par le chef de l’Etat du décret convoquant le collège électoral, ouvrant ainsi la voie à un report du scrutin alors que la campagne électorale devait démarrer ce dimanche.

    « Je lui indiquais qu’en ayant constaté les faits qui se déroulent à l’Assemblée nationale et ayant également pris très bonne note de l’adresse au peuple sénégalais, j’ai décidé de partir », a-t-il souligné.

    Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté et transmis au président de la République le même jour une proposition de loi visant à reporter l’élection présidentielle.

    « Après mûre réflexion, j’ai pris la décision de tirer toutes les conséquences de tout cela pour quitter le gouvernement. Je recouvre ainsi ma pleine liberté pour pouvoir défendre mes opinions et mes convictions », a encore expliqué l’ancien journaliste d’investigation.

    Abou Latif Coulibaly est le frère de Cheikh Tidiane Coulibaly, un des juges du Conseil constitutionnel sur lequel le Parti démocratique sénégalais (PDS) a porté des accusations de corruption présumée et de conflits d’intérêts après que la candidature de Karim Wade a été déclarée irrecevable.

    AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-MESSAGE / Macky Sall annonce l’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-MESSAGE / Macky Sall annonce l’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    Dakar, 3 fév (APS) – Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce « conflit ouvert », ce « différend » entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel,  »sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges ».

    Il note toutefois que le Conseil constitutionnel, dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, « a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres ».

    « A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la binationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ». Ce qui, dit-il, « constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise » ».

    Selon le président de la République, ces « conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral ».

    « Alors qu’il porte encore les stigmates des violentes manifestations de mars 2021 et de juin 2023, notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise », sans compter « qu’en ma qualité de président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, et respectueux de la séparation des pouvoirs, je ne saurais intervenir dans le conflit opposant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire », a ajouté Macky Sall.

    Il a signalé que l’Assemblée nationale, « agissant en vertu de ses prérogatives », l’a saisi, pour avis, conformément à son règlement intérieur, d’une proposition de loi constitutionnelle en procédure d’urgence portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution ».

    Le président Sall dit avoir pris acte de « cette saisine après avoir consulté le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le président du Haut Conseil des collectivités territoriales, le président du Conseil économique, social et environnemental et le président du Conseil constitutionnel ».

    « En conséquence, compte tenu des délibérations en cours à l’Assemblée nationale réunie en procédure d’urgence, et sans préjuger du vote des députés, j’ai signé le décret n° 2024-106 du 3 février 2024 abrogeant le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral », a annoncé le président de la République.

    Il a conclu son adresse en réitérant son « engagement solennel » à ne pas se présenter à l’élection présidentielle, tout en faisant part de sa décision d’engager « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    BK/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dans l’attente de l’adresse à la nation du chef de l’Etat

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dans l’attente de l’adresse à la nation du chef de l’Etat

    Dakar, 3 fév (APS) – L’adresse que le président de la République va faire à la nation, ce samedi à 12 heures, est le sujet le plus en vue dans la livraison du week-end des quotidiens, sur fond de rumeurs portant sur un éventuel report de la présidentielle du 25 février prochain.

    Le Soleil, citant le site de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), rapporte que le chef de l’Etat, Macky Sall,  »va s’adresser à la nation, aujourd’hui, à 12 heures ». Le journal ajoute que le motif de cette allocution du président de la République « n’est cependant pas précisé […] ».

    Le Quotidien, dans un style plus direct, affiche : « Le Président parle à 12 H ». « Que va dire le président de la République aujourd’hui en s’adressant à la nation ? Au moment où le pays bruit de rumeurs faisant état d’un report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, l’adresse du président Macky Sall est très attendue, à 24 heures du démarrage de la campagne électorale », écrit ce journal.

    « Tout le monde retient son souffle », ajoute Le Quotidien. « Report ou pas report : Macky démêlera-t-il l’imbroglio politico-électoral ? », se demande Vox Populi, selon lequel, l’opposition dite radicale, vent debout contre tout report, est désormais « sur le pied de guerre ».

    « Tout s’emballe », indique le quotidien Enquête. « De retour d’un voyage qui l’a conduit en Italie puis à la Barbade », le président Sall « a trouvé une situation politique bouleversée par la commission d’enquête parlementaire mise sur pied pour examiner les accusations de corruption émanant du Parti démocratique sénégalais à l’endroit de deux juges du Conseil constitutionnel ».

    « En attendant de s’adresser aux Sénégalais, ajoute Enquête, le président de la République s’est entretenu avec différents hommes politiques dont le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, la secrétaire générale du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye, le président de Rewmi, Idrissa Seck ». 

    Selon ce journal, le président de la République « a quasiment reçu ses alliés les plus significatifs dans la journée d’hier. L’objectif serait de convaincre de la nécessité de discuter sérieusement pour aller à une élection présidentielle inclusive ».

    Source A énonce « trois axes possibles » de l’adresse à la nation du président de la République. « Pour bétonner son discours, écrit-il, Macky Sall pourrait invoquer quatre arguments de droit et de fait qui étayent ces décisions cruciales », dont celui relatif à une « menace grave et immédiate avec les accusations de corruption présumée à l’encontre des juges constitutionnels ».

    Il peut faire faire valoir d’autres arguments relatifs aux « pouvoirs exceptionnels [du président de la République] pour rétablir la confiance », sans compter la nécessité d’un « dialogue politique inclusif » et d’une reprise du processus électoral pour une élection inclusive, détaille Source A.

    « Alors que les 19 candidats en lice pour la présidentielle de 2024 s’affairent à mettre en boite leurs enregistrements de premier jour de campagne électorale », le président de la République « annonce brusquement qu’il va s’adresser à la nation ce samedi à 12 heures », relève Walfquotidien, avant d’ajouter : « Et comme l’annonçait le ministre Thérèse Faye, hier [vendredi], il risque d’annoncer un report de la présidentielle de six mois ».

    Le quotidien Les Echos, d’un ton affirmatif, affiche que le report de la présidentielle est « inévitable », alors même que le bureau de l’Assemblée nationale se réunit ce samedi pour examiner la proposition de loi du Parti démocratique sénégalais demandant « un report de 6 mois » de l’élection.

    L’Assemblée nationale « en selle », indique le quotidien L’As au sujet de cette proposition de loi qui fait suite à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le processus de sélection des candidats à la présidentielle. Le journal note que les députés du PDS « sont plus que jamais déterminés à faire intégrer leur candidat », Karim Wade.

    « La cadence s’accélère », indique Sud Quotidien. « La campagne électorale sera ouverte, sauf tsunami, ce dimanche 4 février », écrit le même journal. Et d’ajouter : « Jusqu’au 23 février prochain, les candidats à l’élection présidentielle tenteront de convaincre les électeurs ».

     

    BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE-MEDIAS / Le CORED appelle les journalistes à veiller à l’équilibre

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE-MEDIAS / Le CORED appelle les journalistes à veiller à l’équilibre

    Dakar, 2 fév (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) appelle les journalistes et techniciens des médias à veiller à l’équilibre et à la véracité de l’information dans la couverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février prochain.

    Dans un communiqué rendu public vendredi, l’instance en charge de l’observation des règles d’éthique et d déontologie dans les médias a notamment invité les journalistes et techniciens des médias à veiller à l’équilibre et à la véracité de l’information dans le cadre de la couverture de cette campagne.

    Le CORED les exhorte à veiller à l’objectivité et à l’équilibre entre les différents candidats en lice, à respecter la règle du pluralisme, un des fondements majeurs de la démocratie.

    Considérant que la campagne électorale est un moment pendant lequel les appareils politiques font des offres de programmes aux citoyens, le CORED appelle les médias à s’inscrire dans cette dynamique en ayant à l’esprit l’Article 19 du Code de la presse, lequel dit : « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion. »

    Le CORED rappelle dans le même temps que « tous les candidats sont d’égale dignité », et la presse, dans sa diversité, doit éviter que les moyens financiers dictent la façon de couvrir les activités liées à la campagne électorale.

    Il invite par ailleurs les acteurs politiques et leurs militants à « la plus grande sérénité » en leur rappelant que le rôle des journalistes est d’informer les citoyens sur les coalitions et les candidats participant au scrutin et leurs programmes, afin de contribuer à la formation de l’opinion de l’électorat.

    AKS/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Cheikh du duo Pape et Cheikh

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Cheikh du duo Pape et Cheikh

    Dakar, 2 fév (APS) – L’artiste guitariste Cheikh, de son vrai nom Cheikhou Coulibaly, est décédé, vendredi, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS de Guissé Pène, membre du staff du groupe Pape et Cheikh.

    Cette disparition survient au lendemain de la présentation du nouvel album du groupe.

    Le célèbre duo a organisé, à cette occasion, une rencontre avec la presse, au cours de laquelle il a appelé à la stabilité du pays, à quelques jours de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Pape et Cheikh ont annoncé au cours de cette rencontre la sortie d’une reprise en live de leur célèbre tube « Bu leen Wengal Gaal Gui » (Ne pas faire tanguer la pirogue), mis sur le marché pour la première fois en 2000.

    « Bu leen wengal Gaal Gui » se veut « une contribution à la paix et à la sécurité du pays », en vue de la campagne présidentielle qui démarre dimanche sur l’étendue du territoire sénégalais, selon Pape Amadou Fall, Pape de son nom d’artiste.

    « Nous avons constaté que la chanson a eu un impact positif sur la population à sa sortie en 2000, lors de l’élection présidentielle. Vu le contexte électoral actuelle, nous l’avons revisité en live, pour sensibiliser la population et contribuer ainsi à la paix et à la stabilité du pays », a confié le lead-vocal du groupe Pape et Cheikh.

    Il était longuement revenu sur la situation de son ami Cheikh, alité, lors de ce panel organisé sur le thème « Bu leen Wengal Gaal Gui », une initiative visant à mettre à contribution les journalistes, chroniqueurs et analystes politiques afin de « décortiquer la situation politique du pays » en cette veille de campagne électorale.

    Ce morceau éponyme « Bu Leen Wengal Gaal Gui » fait partie de cinq autres titres composant la nouvelle production du groupe Pape Cheikh, à savoir « Diello », « Yay Kann » (Qui est tu ?), « My choice » (Mon choix), « Belli », « Sang yi ».

    Le journaliste Alassane Cissé est revenu sur l’histoire du groupe, soulignant que les musiciens Pape et Cheikh, qui totalisent plus de 25 ans sur la scène musicale, symbolise « une âme », autant qu’ils célèbrent et magnifient l’amitié, dit-il.

    Les artistes Pape et Cheikh, renseigne le journaliste, « c’est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont commencé à se côtoyer à l’âge de dix ans ».

    « Ils ont partagé la même passion pour la musique, ils ont traversé tous les deux beaucoup de difficultés qu’ils ont réussi à surmonter grâce à leur goût pour la musique et l’ambition d’être utile à leur communauté », analyse Cissé, un ancien journaliste à Sud Quotidien.

    Il a évoqué le contexte économique et social « tendu » que vit le Sénégal, estimant que le pays « est à la croisée des chemins, dans un cercle de feu, car menacé par des phénomènes de violence », raison pour laquelle la chanson « Bu leen Wengal Gaal Gui » est selon lui toujours d’actualité.

    Pape et Cheikh, originaires de Kaolack (centre), ont grandi ensemble en partageant une passion commune pour la musique.

    Ils ont formé leur duo en 1997, et ont depuis développé un style inspiré de la musique afro folk et de chansons traditionnelles.

    « Yaakaar » (L’espoir), leur premier album, a été enregistré en 2001 avec le label « Joololi » de Youssou Ndour.

    Cette production va révéler le groupe sur la scène nationale avec des morceaux sur l’unité et la paix en Casamance, tels que « Yatal Gueew » (Elargir le cercle), qui sera abondamment utilisé pendant les campagnes électorales au cours de cette période.

    Pape et Cheikh se sont aussi fait connaître sur la scène internationale grâce à leur collaboration avec Peter Gabriel, célèbre artiste anglais avec lequel ils ont enregistré « Mariama ».

    Le duo fera ainsi la première partie de la tournée de Tracy Chapman en 2003.

    Le président Wade va par la suite leur confier, en 2007, la musique de sa campagne pour un deuxième mandat, intitulée « Gorgui Doli Niou ».

    AFD/FKS/BK

  • SENEGAL-SOCIAL / Une présence minoritaire des femmes dans les entreprises (étude)

    SENEGAL-SOCIAL / Une présence minoritaire des femmes dans les entreprises (étude)

    Dakar, 2 fév (APS) – Une étude du Conseil national du patronat (CNP) sur la mixité professionnelle rendue publique, jeudi, fait état d’une présence minoritaire des femmes dans les entreprises sénégalaises.

    ‘’Il est principalement noté que seulement 15% des entreprises ont au moins 50% de femmes dans leurs effectifs. Près d’un tiers des entreprises ont un pourcentage de femmes dans leurs effectifs compris entre 10 et 30%’’, indique le CNP dans sa publication ‘’L’œil ouvert’’.

    Ce numéro porte sur ‘’La mixité professionnelle et l’accès des femmes aux hautes instances de gouvernance des entreprises’’.

    L’organisation patronale rappelle que ‘’la mixité professionnelle est la présence de femmes et d’hommes dans un même emploi, une même catégorie professionnelle ou un même métier, sans être forcément paritaire’’.

    ‘’Par convention, la mixité professionnelle est atteinte lorsque les femmes et les hommes représentent une part comprise entre 40% et 60% des effectifs de la branche, du métier, de la catégorie professionnelle ou de l’emploi’’, ajoute-t-elle.

    Selon le CNP toujours, ‘’la mixité professionnelle suppose que femmes et hommes puissent accéder à tous les métiers sur la seule base de leurs aptitudes professionnelles’’.

    Cette étude du CNP dont l’APS a eu connaissance a ciblé 123 entreprises, tous secteurs confondus. 100 entreprises ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 81, 3 %. Sur 30 hauts dirigeants d’entreprise ciblés pour un entretien, 20 ont pu être disponibles. Il s’agit de Présidents de Conseil d’administration ou de Directeurs généraux.

    L’étude fait état d’une présence plus significative des femmes dans les secteurs du commerce, de la santé, des banques et des assurances.

    Selon le document consulté par l’APS, ‘’plusieurs raisons expliquent le pourcentage plus élevé de femmes dans lesdits secteurs par rapport aux autres, notamment des emplois de plus en plus +féminisés+ ou à moindre pénibilité physique’’.

    La même source signale que ‘’42% d’entreprises ont mis en place une politique formalisée de mixité professionnelle’’.

    Le CNP note également que ‘’le degré de mixité professionnelle dans les entreprises s’avère beaucoup plus faible pour les postes techniques que les autres’’.

    ‘’La mixité professionnelle est davantage constatée dans les postes administratifs (45%), suivie des postes de direction (24%) et des postes commerciaux (21%). Les postes techniques (10%) sont les moins concernés’’, indique la publication.

    Elle signale que ‘’les justifications données par les entreprises expliquent ce faible pourcentage dans les postes techniques par le niveau de pénibilité physique et/ou l’exigence de disponibilité travail de nuit, éloignement du foyer conjugal’’.

    L’étude relève que ‘’dans les secteurs tels que les transports (portuaires, aéroportuaires..), l’industrie ou les BTP, les postes administratifs sont largement les plus concernés par l’instauration de la mixité professionnelle’’.

    Selon le document, ‘’il apparait aussi que dans des secteurs tels que le Numérique et les Télécommunications ou les services financiers et assurances, où pourtant le degré de pénibilité physique est perçu comme plus faible, les postes techniques ne bénéficient pas assez de l’instauration de la politique de mixité’’.

    L’étude constate que ‘’la conciliation vie privée – vie professionnelle et le manque de compétences féminines qualifiées sont les principales difficultés dans la mise en œuvre de la politique de mixité professionnelle’’.

    En effet, souligne-t-elle, ‘’il s’agit des deux principales difficultés déclarées par les entreprises, précisant pour 40% d’entre- elles la conciliation vie privée- vie professionnelle, et pour 37% le manque de personnel féminin qualifié à même de satisfaire les exigences professionnelles’’.

    Selon le document, ‘’il est aussi constaté qu’en fonction des différents secteurs d’activités, le classement dans la perception des deux principales difficultés n’est pas la même’’.

    Ainsi, dans les secteurs à forte pénibilité physique, à savoir les transports portuaires/aéroportuaires, l’industrie et le BTP, ‘’c’est le manque de personnel qualifié qui est souligné’’.

    Concernant les secteurs à faible pénibilité physique, comme le numérique et télécoms, les services financiers et les assurances, ‘’l’accent est plutôt mis sur la conciliation vie privée–vie professionnelle’’.

    L’étude relève que ‘’58% des entreprises, soit la majorité, n’ont pas mis en place une politique de promotion de la mixité professionnelle’’.

    Elle souligne que ‘’la principale raison de l’absence d’une politique de mixité professionnelle est qu’elle n’est tout simplement pas nécessaire pour 54% des entreprises’’.

    ‘’Les autres raisons évoquées sont le fait de l’inexistence d’enjeux à impact réel (10%), de résistances sociales et culturelles (10%), et de l’inadaptation de certains postes aux femmes (10%)’’, lit-on dans le document qui évoque également le manque de personnel féminin qualifié justifié que par 2% des entreprises.

     PD/OID/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 4 personnes tuées dans une attaque à main armée sur un site aurifère (source sécuritaire)

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 4 personnes tuées dans une attaque à main armée sur un site aurifère (source sécuritaire)

    Kédougou, 2 fév (APS) – Quatre personnes ont été tuées par balle dans une attaque à main armée sur le site aurifère de Coumboutourou du village de Diakhaba, dans le département de Saraya (Kédougou, sud-est), a appris l’APS de source sécuritaire.

    ‘’Huit individus non identifiés armés de fusils d’assaut AK 47 se sont introduits dans un point cash du site d’orpaillage et ont ouvert le feu sur le propriétaire (…) ; deux ressortissants burkinabè, un sénégalais et un guinéen qui voulaient faire des transferts d’argents ont été tués par balle’’, a expliqué la même source.

    Elle a signalé qu’une importante somme d’argent a été emportée par les assaillants lors de cette attaque perpétrée sur le site aurifère de Coumboutourou, une localité située à une dizaine de kilomètres du village de Diakhaba, dans l’arrondissement de Bembou.

    Les militaires et les éléments de l’escadron de la surveillance et d’intervention (ESI) de la gendarmerie de Kédougou se sont lancés à la recherche des auteurs présumés.

    Les morts et les blessés ont été transportés à l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou par les sapeurs-pompiers.

    PID/ASB/AKS/OID