Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le CHAN 2024 reporté au mois d’août (CAF)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le CHAN 2024 reporté au mois d’août (CAF)

    Dakar, 14 jan (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, mardi, le report du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) au mois d’août prochain.

    Le CHAN 2024 devait initialement se tenir du 1er au 28 février au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

    Dans un communiqué, la CAF relève  »des progrès significatifs » ont certes été réalisés par les trois pays organisateurs. Malgré tout, elle indique que ses experts techniques et en infrastructure ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations.

    Cité par le texte, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a exprimé sa profonde gratitude au président William Ruto du Kenya, à la présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie et au président Yoweri Museveni de l’Ouganda.

     Il leur a adressé sa gratitude pour leur leadership, leur engagement et les progrès significatifs réalisés dans la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations pour accueillir avec succès le CHAN.

    Il se dit ‘’impressionné par les travaux de construction et de rénovation en cours des infrastructures et installations de football au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda’’. ‘’Je suis convaincu que les stades, les terrains d’entraînement, les hôtels, les hôpitaux et les autres infrastructures et installations respecteront les normes requises par la CAF pour accueillir, en août 2025, un Championnat d’Afrique des Nations Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 très réussi », a ajouté le président de la CAF.

    L’équipe nationale locale du Sénégal, tenante du titre, va connaître ses adversaires au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, à l’issue du tirage au sort de cette huitième édition prévu, mercredi soir, au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi (Kenya).

    La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, lundi, que trois légendes du football africain vont réaliser le tirage au sort. Il s’agit de l’Ougandais Hassan Wasswa, du Tanzanien Mrisho Ngasa et du Kenyan McDonald Mariga.

    Le Sénégal, tenant du titre, est qualifié pour cette édition du CHAN, qui va coïncider avec la quatrième participation des Lions à cette compétition réunissant des joueurs évoluant en Afrique.

    -Voici les équipes qualifiées :

    Kenya, Tanzanie, Ouganda (tous pays hôtes), Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigéria, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.

    Deux autres équipes seront confirmées ultérieurement par la CAF.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    Dialakoto (Tambacounda), 14 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, a mis en service lundi, dans la soirée, un réseau électrique alimentant sept villages de Dialakoto, une commune de l’arrondissement de Missirah, dans le département de Tambacounda.

    L’électrification de ces sept villages s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence d’un montant de 1 milliard 420 millions francs CFA, a-t-il précisé.

    Ce montant a été ‘’financé par le budget consolidé d’investissement de l’Etat du Sénégal, et par l’ASER à travers l’Agence de redevance d’électrification rurale’’, a-t-il poursuivi.

    Il a précisé que ce budget consolidé d’investissement de l’Etat est destiné à ‘’électrifier 90 villages dont sept villages de la commune de Dialakoto (…) ‘’.

    Jean Michel Sène a salué la mise en service de ce réseau électrique qui entre dans la volonté de l’Etat de corriger les disparités entre les régions dans le domaine de l’électrification rurale.

    ‘’Nous travaillons dans un premier temps à équilibrer cette disparité qui existe entre les régions en terme d’électrification. Notre premier objectif, c’est de travailler dans les villages où le taux d’accès à l’électricité est faible pour les rapprocher de la moyenne nationale‘’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le taux d’accès à l’électricité demeure faible dans la région de Tambacounda.

    ‘’Au niveau national, le taux d’électrification rurale tourne autour de 65%, et la région Tambacounda à un taux d’électrification rurale qui tourne autour de 18%. Donc, vous voyez la disparité qui existe par rapport au niveau national’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que 594 villages ont été intégrés dans deux projets d’électrification rurale pilotés par l’ASER.

    Selon lui, sur les 2.037 villages que compte la région de Tambacounda, ‘’il n’y a que 386 villages qui sont électrifiés’’. ‘’Au niveau de l’ASER, nous avons deux projets dans lesquels nous avons intégré beaucoup de villages de Tambacounda, car on essaie de prioriser les villages de Tambacounda. On a intégré 594 villages de la région de Tambacounda », a-t-il précisé.

     »Il y a d’autres acteurs comme la Senelec, le PUMA, le PUDC et même l’OMVS qui interviennent dans la région de Tambacounda. Donc, quand tous ces projets iront à leur terme, nous serons à 67%. C’est dire qu’il y a encore des efforts à faire, parce qu’il va rester 723 villages à intégrer dans des projets‘’, a-t-il affirmé.

    Jean Michel Sène a affirmé par ailleurs sa volonté ferme de faire respecter les délais de livraison des infrastructures dans le cadre de l’exécution des projets.

    « Il ne suffit pas seulement d’intégrer des villages, mais il faut travailler à ce que les délais soient respectés, ça c’est un travail qui sera fait au sein de l’ASER en parfaite collaboration avec les entreprises qui exécutent les marchés’’, a-t-il dit.

    ABD/ASG/AB/ADL

  • SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / Une délégation burundaise séjourne au Sénégal pour s’imprégner de l’expérience du PUDC

    SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / Une délégation burundaise séjourne au Sénégal pour s’imprégner de l’expérience du PUDC

    Dakar, 14 jan (APS) – Une délégation burundaise a entamé une mission de plusieurs jours au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

    Ladite délégation conduite par Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, a rencontré, lundi, la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye.

     »Nous aurions pu rester au Burundi et vous auriez pu nous envoyer des documents, mais il était plus intéressant pour nous de venir sur le terrain voir avec nos propres yeux comment vous avez conçu et déroulé tout ça’’, a déclaré Frédéric Nimubona, lors de cette rencontre.

    S’adressant à la ministre, il a souligné que le Burundi a procédé à un nouveau découpage administratif en juillet 2023 marqué par une réduction du nombre de provinces et de communes et une augmentation du nombre de zones.

    M. Nimubona a relevé que le Burundi s’est fixé pour objectif d’être un pays émergent d’ici 2040 et un pays développé à partir de 2060.

    Selon lui, cette émergence ‘’ne peut passer’’ que par les communes et le Sénégal est un ‘’bel exemple et le meilleur choix’’ dont il faut s’inspirer.

    ‘’Nous allons élaborer et finaliser le programme d’émergence des communes avec un modèle et un financement, et après nous allons voir comment le mettre en œuvre’’, a dit le chef de la délégation burundaise.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015 le PUDC. Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    ‘’Je suis tellement rassurée par les possibilités que nous avons en commun comme la lutte contre la pauvreté et les inégalités’’, a déclaré la ministre de la Famille et des Solidarités, s’adressant à la délégation burundaise.

     »Il y a beaucoup à faire’’ dans de nombreux pays africains sur le plan de l’équité sociale, de l’équité territoriale », selon Maimouna Dièye, estimant que des programmes comme le PUDC sont des ‘’exemples de réussite’’ à ‘’valoriser et à partager’’.

    Le Coordonnateur national du PUDC, Cheikh Diop, a rappelé que le programme a travaillé dans une première phase sur un financement de 123 milliards.

     »En 2016, l’État du Sénégal a décidé d’ouvrir une phase 2 d’un budget de 300 milliards pour toujours continuer sur les infrastructures socio-économiques de base, l’accès à l’eau, l’allégement des travaux en milieu rural et l’électrification’’, a t-il ajouté.

    Selon lui, les activités du PUDC sont ‘’au cœur de l’Agenda 2050’’ à travers l’équité sociale et territoriale.

    ‘’C’est un programme qui est un modèle économique de développement car d’autres pays comme la Gambie, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Congo, le Togo sont déjà venus au Sénégal pour s’en imprégner’’, a indiqué M. Diop.

    La représentante-résidente adjointe du PNUD, Catherine Phuong, a déclaré que la délégation burundaise s’intéresse au modèle du PUDC, qui ‘’a amélioré justement la qualité de vie et l’accès aux services de base à des populations qui sont parmi les plus pauvres et les plus marginalisées dans ce pays’’.

    Dans le cadre de cette visite d’imprégnation, la délégation se rendra à Kaolack, Fatick et Thiès.

    MFD/OID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie et l’immunité parlementaire de Farba Ngom au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie et l’immunité parlementaire de Farba Ngom au menu des quotidiens

    Dakar, 14 jan (APS) –  La visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Dakar et Nouakchott huilent la machine’’, affiche Le Soleil. ‘’En visite d’amitié et de travail à Nouakchott, le Premier ministre Ousmane Sonko, à la tête d’une forte délégation ministérielle, a dégagé avec son homologue mauritanien, Moctar Ould Diay, les bases de cette nouvelle dynamique. De l’énergie aux infrastructures, de la pêche à l’élevage (…) les opportunités sont nombreuses’’, écrit la publication.

    Selon le journal,  »l’ouverture officielle du premier puits du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) semble avoir donné un coup de boost à la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Mauritanie’’.

    ‘’Sonko accueilli en grande pompe’’, relève EnQuête, rappelant que  »le Premier ministre Ousmane Sonko est en visite officielle, depuis dimanche dernier, en Mauritanie’’. ‘’Cette mission diplomatique met en évidence des questions majeures telles que l’énergie, le transport, la sécurité et la migration dans le but de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays voisins’’, note le journal.

    L’Info rapporte que ‘’cette rencontre entre les délégations ministérielles des deux pays a permis de discuter des moyens pour consolider la coopération bilatérale et diversifier les partenariats stratégiques’’. ‘’Dans leur discours d’ouverture, les deux chefs de gouvernement ont magnifié l’excellence des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et insisté sur la nécessité de  les renforcer à tous les niveaux’’, indique la publication.

    Le même journal se fait écho des propos tenus à Nouakchott par le Premier ministre sur le rapport de la Cour des comptes, lors d’une rencontre avec la communauté sénégalaise, en marge de sa visite officielle. ‘’Ousmane Sonko a déclaré devant cette communauté avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur la situation du pays hérité du régime de Macky Sall.  »Sonko prévient de l’ampleur des dégâts’’, selon l’Info.

     »Sonko souffle sur les braises’’, dit Source A. ‘’Quand le rapport de la Cour des comptes sera rendu public, les Sénégalais sauront l’ampleur des dégâts’’, a déclaré le chef du gouvernement cité par le journal.

    Le même publication annonce que le bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué mardi, après-midi.  »Cette réunion sera suivie de celle de la Conférence de présidents. Même si l’ordre du jour n’est pas dévoilé, tout porte à croire que cette convocation est liée au dossier des 125 milliards de FCFA annoncé par le Parquet judiciaire financier. Et pour lequel celui-ci a demandé au ministre de la Justice de la levée de l’immunité parlementaire du griot attitré de l’ancien président de la République, Macky Sall’’.

    Selon L’As,  »les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques’’.

    ‘’Pour preuve, à l’Assemblée nationale, la conférence des présidents est convoquée aujourd’hui dans l’après-midi pour entamer le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du maire des Agnam’’, indique le journal, parlant de  »célérité suspecte de l’Assemblée’’.

    ‘’L’Assemblée nationale entre en action’’, affiche à la Une Sud Quotidien, notant que  »selon des sources concordantes au sein de l’Assemblée nationale, cette convocation des députés entre dans le cadre de la procédure de reddition des comptes initiée par le Pool judiciaire financier (PJF) contre des dignitaires de l’ancien régime dont le député maire de la commune d’Agnam, Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom’’.

    Libération rapporte que ‘’le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom ». Et la procédure sera déclenchée aujourd’hui du côté de l’hémicycle.

    Selon le même journal, le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) révèle entre autres ‘’plus de huit déclarations d’opérations suspectes (DOS) reçues des banques, des virements effectués par Sifico en faveur de Farba Ngom, sa SCI et son frère après des paiements du Trésor ».

    AB/OID

  • MAURITANIE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ousmane Sonko : ‘’Pour le changement, il faut que nous fassions preuve de discipline et d’organisation’’

    MAURITANIE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ousmane Sonko : ‘’Pour le changement, il faut que nous fassions preuve de discipline et d’organisation’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a assuré ses compatriotes réunis lundi au palais des Congrès de Nouakchott de la détermination du gouvernement à mener les réformes nécessaires, en leur demandant en même temps de faire preuve de discipline et d’organisation pour aider les pouvoirs publics à y arriver.

    ‘’Aucune résistance ne nous empêchera de faire ce que nous voulons comme changement pour le pays (…) Pour y arriver, il faut que nous ayons une vision et fassions preuve de discipline et d’organisation’’, a dit M. Sonko aux centaines de Sénégalais rencontrés dans ce palais de la capitale mauritanienne.

    Au Sénégal, ‘’il y a toujours une catégorie qui conteste ce que l’État décide de faire’’, a-t-il affirmé, assurant : ‘’Nous ne remettrons en cause aucun acquis démocratique parce que nous avons opté pour la démocratie.’’

    ‘’Il y a des choix à faire. Voulons-nous faire du saupoudrage ou voulons-nous faire une révolution ?’’, a-t-il demandé aux ressortissants sénégalais venus discuter avec lui des conditions dans lesquelles ils vivent en Mauritanie.

    ‘’Une révolution n’est pas à confondre avec une révolte’’, a précisé le Premier ministre, expliquant que la révolution va consister à faire des ‘’changements structurels’’.

    Il ajoute : ‘’Cela commence par changer de comportements. Le changement, ce n’est pas facile. Nous avons des habitudes vieilles de soixante-quatre ans (depuis l’indépendance du pays). Les Sénégalais veulent le changement mais ne veulent pas changer (…) C’est impossible.’’

    Avec méthode et méthodologie

    ‘’Nous allons nous y prendre avec méthode et méthodologie’’, a poursuivi Ousmane Sonko, estimant que les ‘’préoccupations électorales’’ ont souvent empêché les gouvernements de mener les réformes nécessaires au Sénégal.

    ‘’Nous voulons faire en sorte qu’aucun Sénégalais ne songe, dans dix, vingt ou trente ans, à s’expatrier en empruntant une pirogue’’, a-t-il promis.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/OID

  • MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : le Sénégal va apporter de « fortes améliorations » aux conditions d’établissement de ses ressortissants, selon Ousmane Sonko

    MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : le Sénégal va apporter de « fortes améliorations » aux conditions d’établissement de ses ressortissants, selon Ousmane Sonko

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 13 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a promis aux Sénégalais vivant en Mauritanie, lundi, à Nouakchott, d’apporter « des améliorations fortes » aux conditions dans lesquelles ils vivent dans ce pays, à défaut de les résoudre définitivement.

    « Il y aura des améliorations fortes, à défaut d’une résolution définitive des problèmes soulevés ici. Mais il faut que vous nous aidiez à faire cela », a déclaré M. Sonko lors d’une rencontre avec des centaines de ressortissants sénégalais au palais des Congrès de Nouakchott.

    « Les autorités mauritaniennes nous ont promis de faciliter l’accès à la carte de séjour », a déclaré Ousmane Sonko, après que ses compatriotes lui ont fait part de nombreuses doléances, dont les difficultés d’accès à la carte de séjour délivrée par la Mauritanie aux étrangers.

    « Elles (les autorités mauritaniennes) vont réduire les frais nécessaires pour son obtention, à défaut de la rendre gratuite », a assuré le Premier ministre.

    Les critères requis pour disposer de ce sésame sont extrêmement complexes, et il est difficile de travailler et de vivre dans le pays pour les étrangers qui ne l’ont pas, ont dit au Premier ministre des dirigeants d’associations de ressortissants sénégalais.

    « Il faut que les étrangers soient identifiés, comme nous le faisons au Sénégal », leur a répondu Ousmane Sonko.

    « Dans les semaines à venir, vous verrez les résultats », leur a-t-il assuré en parlant de la promesse faite d’améliorer les conditions de séjour et d’établissement de ses compatriotes en Mauritanie.

    « Nous sommes au courant de toutes les revendications étalées ici »

    Selon le chef du gouvernement sénégalais, le président mauritanien a promis aux autorités du Sénégal de faciliter le séjour et l’établissement de leurs compatriotes dans son pays.

    « Je remercie le président El Ghazouani. Il a dit à Yassine Fall (la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères), lors d’une récente visite qu’elle a effectuée ici, que les conditions de séjour seront améliorées pour les Sénégalais », a-t-il dit.

    Ousmane Sonko recommande par ailleurs à tous les Sénégalais vivant à l’étranger, y compris ceux qui sont en Mauritanie, « la discipline et le respect des lois » des pays dans lesquels ils vivent.

    « Nous sommes au courant de toutes les revendications étalées ici. Nous recevons de nos ambassadeurs des rapports détaillés sur les conditions de vie des Sénégalais à l’étranger. Nous sommes toutefois venus vous écouter », a dit M. Sonko à ses compatriotes réunis au palais des Congrès de Nouakchott.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/MTN/ADL

  • SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Des populations de Pout et Keur Moussa dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage du plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Des populations de Pout et Keur Moussa dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage du plomb de Ndiakhate

    Thiès, 13 jan (APS) – Des populations des villages rattachés aux communes de Pout et Keur Moussa, dans le département de Thiès, dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage de plomb installée à Ndiakhate, a constaté l’APS.

    Elles se sont réunies dimanche à Palal, un village de la zone, « pour déplorer et dénoncer » la reprise des activités de cette usine, source de pollution.

    La reprise de cette usine de recyclage de plomb semble jeter à l’eau toutes les avancées que le collectif a enregistrées depuis le début son combat pour la délocalisation de cette unité industrielle, entre 2020 et 2022.

    Dans le cadre de ses démarches, ledit collectif a rencontré, en octobre dernier, le ministre de l’Environnement, avec qui il a « discuté de long en large » des problèmes générés par cette usine, a rappelé son coordonnateur, Mamadou Lèye, lors d’un point de presse.

     »Il y a deux semaines, l’usine de recyclage a repris ses activités », a-t-il affirmé, ajoutant que « la population continue à subir des dommages inimaginables », depuis que cette usine s’est installée à Ndiakhate, non loin de Pout.

    « Nous avons vu des maladies qui n’existaient pas dans la zone », a noté le coordonnateur, évoquant « des cas d’avortement, de sinusite, d’asthme ».

    S’y ajoute que les agriculteurs de la zone ont constaté une « baisse drastique des rendements », alors que ceux d’entre eux qui travaillaient en face de l’usine, ont été « obligés de lâcher leurs champs pour aller s’installer ailleurs ».

     »Nous traversons d’énormes difficultés à cause de cette usine de plomb », a déploré M. Lèye.

    Il a rappelé qu’en 2023, le ministre alors chargé de l’Environnement, Alioune Ndoye, avait adressé une mise en demeure à l’usine de recyclage de batteries en plomb, après que ses services techniques avaient effectué une visite de terrain et confirmé la pollution dont se plaignaient jusque-là les riverains de l’usine, dans les communes de Pout et Keur Moussa.

     »À notre grande surprise, quelques mois après, on a vu que l’usine avait réussi à obtenir une dérogation de trois mois, [prétendument] pour épuiser ses stocks », a regretté Mamadou Lèye.

    « Tout le monde, dans la zone, veut que cette usine soit délocalisée une bonne fois pour toutes pour qu’on puisse s’épanouir et faire nos activités convenablement », soutient-il.

    En mai 2023, des travailleurs de l’usine, accompagnés d’un consultant, avaient fait visiter l’unité à des journalistes, pour battre en brèche les griefs portés contre l’activité de l’usine.

    Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, avait soutenu que les particules de plomb prélevées dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont « très largement en-deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été selon lui soumis au laboratoire de l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, avait-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, avait-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

    « Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », avait-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des « niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, avait annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’État.

    BT/ADI/BK/ASG

  • MAURITANIE-SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : un comité technique mixte sera mis en place pour superviser les travaux, selon Ousmane Sonko

    MAURITANIE-SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : un comité technique mixte sera mis en place pour superviser les travaux, selon Ousmane Sonko

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 13 jan (APS) – Un comité sera créé par la Mauritanie et le Sénégal pour travailler à l’achèvement de la construction du pont de Rosso, situé à la frontière des deux pays, en vue de sa livraison d’ici à juillet 2026, a annoncé le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lundi, dans la capitale mauritanienne.

    Le comité sera chargé de ‘’lever les dernières équivoques’’ liées à la réalisation de cette infrastructure, a dit M. Sonko lors d’une réunion avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Diay.

    Selon lui, les travaux du pont ont atteint un taux d’exécution de 30 %.

    D’une longueur de 1,5 kilomètre, le pont de Rosso enjambera le fleuve Sénégal pour relier le sud de la Mauritanie au nord du Sénégal. Son coût global est de 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de francs CFA.

    Les travaux de construction de cet ouvrage ont été lancés en 2021 par les présidents mauritanien et sénégalais.

    ‘’Une intensification des relations bilatérales’’

    S’exprimant en présence de plusieurs ministres sénégalais et mauritaniens, Ousmane Sonko a salué le ‘’partenariat stratégique’’ noué par les deux pays autour du gisement de gaz naturel Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé sur la frontière du Sénégal avec la Mauritanie. ‘’GTA, qui symbolise notre partenariat stratégique autour du gaz et du pétrole, est un exemple de réussite de partenariat Sud-Sud porté de surcroît par deux pays voisins’’, a dit Ousmane Sonko.

    Une réunion interministérielle de coordination du projet d’exploitation de ce gisement s’est tenue les 19 et 20 décembre 2024 à Nouakchott, a rappelé M. Sonko.

    Plusieurs rencontres bilatérales se sont déroulées en 2024 entre les deux pays, à Dakar et à Nouakchott, ainsi que plusieurs visites officielles, dont le premier voyage à l’étranger du président Bassirou Diomaye Faye, réservé à la Mauritanie.

    Tout cela doit pousser la Mauritanie et le Sénégal à parler désormais d’une ‘’seule voie’’, selon Ousmane Sonko.

    ‘’Je vous disais tantôt (…) que nos deux pays doivent désormais ne parler que d’une seule voix’’, a-t-il affirmé en présence de Mohamed Ould Diay et de plusieurs ministres sénégalais et mauritaniens.

    ‘’Je vous renouvelle (…) mon entière disponibilité à œuvrer avec vous au renforcement des liens d’amitié fraternels unissant nos deux peuples et à la consolidation du partenariat stratégique qui existe entre nos deux pays’’, a poursuivi Ousmane Sonko, saluant ‘’une intensification des relations bilatérales sénégalo-mauritaniennes sous l’impulsion des présidents Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani’’.

    La Mauritanie et le Sénégal ont, ‘’au fil des années, établi de solides rapports de confiance basés sur le respect mutuel, ce qui leur a permis de relever les nombreux défis qui se sont dressés devant eux’’, a souligné M. Sonko.

    ‘’Sincérité’’

    ‘’Votre présence aujourd’hui parmi nous, tout en attestant de la profondeur des liens historiques qui unissent nos deux pays frères, traduit avec force la solide volonté de nos dirigeants respectifs […] à toujours œuvrer au renforcement de nos relations bilatérales, à diversifier et à élargir les cadres de coopération entre nos deux pays’’, a affirmé Mohamed Ould Diay.

    Il estime que ‘’rien n’illustre mieux la sincérité de cette volonté commune que l’honneur fait à la Mauritanie d’avoir été choisie par […] le président Bassirou Diomaye Faye comme destination de son premier voyage à l’extérieur, après sa brillante élection’’.

    Les deux pays ont en commun ‘’un islam sunnite et tolérant, porté par des chefs et d’éminents érudits’’, selon le chef du gouvernement mauritanien.

    La Mauritanie et le Sénégal ont contribué à la réalisation ‘’de grands projets’’, dont l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), a-t-il rappelé.

    L’OMVS est considérée dans le monde comme un modèle de gestion des bassins hydrographiques, a-t-il dit en se réjouissant du projet commun d’exploitation du gisement gaz naturel de GTA et de la construction du pont de Rosso à la frontière des deux pays.

    ‘’Une complémentarité qui enrichit et fortifie’’

    Le Sénégal et la Mauritanie sont dans ‘’une complémentarité qui enrichit et fortifie nos deux nations’’, a poursuivi Mohamed Ould Diay, exhortant Dakar et Nouakchott à ‘’renforcer [leurs] relations bilatérales et à explorer le moyen le plus à même de les […] diversifier’’.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée essentiellement à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, chargé des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/ASG/ADL

  • SENEGAL-JUSTICE / Blanchiment de capitaux : le parquet financier sur les traces de plus de 125 milliards de francs Cfa

    SENEGAL-JUSTICE / Blanchiment de capitaux : le parquet financier sur les traces de plus de 125 milliards de francs Cfa

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Parquet du Pool judiciaire financier annonce envisager l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document consulté par l’APS.

    La même source ajoute qu’’’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le Pool judiciaire financier (PJF), un nouveau mécanisme né d’une loi du 2 août 2023, a été installé le 17 septembre par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Le PJF est une juridiction à compétence nationale créée au sein du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar et de la cour d’appel de Dakar pour réprimer les infractions à caractère économique et financier.

     »La mise en place du Pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication, ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient donc être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés’’, avait souligné Ousmane Diagne.

    Le PJF est constitué de :

    • membres du parquet du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier ; monsieur Abdoulaye Diouf, procureur de la République financier adjoint ; monsieur Ibrahima Faye, substitut du procureur de la République financier ; monsieur Harouna Sow, substitut du procureur de la République financier ;
    • membres du collège des juges d’instruction au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar :  monsieur Idrissa Diarra, président du collège des juges d’instruction financier ; monsieur Massaer Sarr, juge d’instruction financier ; monsieur Babacar Diop, juge d’instruction financier ; monsieur Mouhamadou Ndéné Ndir, juge d’instruction financier ; monsieur Moustapha Fall, juge d’instruction financier ; madame Nelly Secko Dieng, juge d’instruction financier ;
    • membres de la chambre de jugement financière au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur Papa Mohamed Diop, président de la chambre de jugement financière ; monsieur Mamadou Yakham Keita, membre ; monsieur Mor Lo, membre ; monsieur Ousseynou Sy, membre ; monsieur Ngor Diop, membre ; madame Aissétou Kanté Faye, membre ;
    • membres de la chambre d’accusation financière de la cour d’appel de Dakar : monsieur Mamady Diané, président de la chambre d’accusation financière ; monsieur Alioune Sall, membre ; monsieur Tahir Ka, membre ; monsieur Abdoul Aziz Baro, membre ; monsieur Samba Ndiaye, membre ; madame Adji Mame Bousso Guèye, membre ;
    • membres de la chambre des appels financiers de la cour d’appel de Dakar : madame Anta Ndiaye Diop, présidente à la chambre des appels financiers ; monsieur Mamadou Diallo, membre ; monsieur Thierno Niang, membre ; madame Fatou Binetou Cissokho, membre ; monsieur Fall Babacar Sy, membre

    CS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Parquet financier sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de transactions suspectes

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Parquet financier sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de transactions suspectes

    Dakar, 13 jan (APS) – Les quotidiens reçus, lundi, à l’APS, se font largement écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa suite à l’exploitation de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.

    ‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.

    La même source ajoute qu’  » en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    Le Quotidien rapporte que ‘’dans un communiqué, le Parquet financier de la République, qui envisage l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé qu’il était sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de supposés mécanismes de blanchiment par le truchement de sociétés-écrans’’.

    ‘’L’info est tombée très tard dans la soirée d’hier pour balayer de la toile +un fake+ qui circulait. Le Parquet du pool judicaire financier est sur les traces de 125 milliards F Cfa. Selon son communiqué, il a été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule de traitement des informations financières (Centif) qui sont en cours de +traitement+’’, écrit le journal.

     Selon Vox Populi, ‘’le Parquet traque les auteurs de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA suite à la transmission de plusieurs rapports de la CENTIF’’.

    Le journal précise que dans un communiqué, le procureur du pool financier judiciaire, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, parle de ‘’+mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans+ impliquant +plusieurs personnes+’’. Selon Vox Populi, l’on s’achemine vers ‘’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.

    ‘’Installés le 17 septembre 2024 à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, les magistrats du Parquet pool judiciaire financier héritent déjà d’un gros morceau. Ils envisagent de lancer une traque pour trouver 125 milliards issus de transactions suspectes contenues dans plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) en cours de traitement’’, écrit Sud Quotidien.

    Alors que ‘’l’attention des Sénégalais est portée sur la Haute cour de justice qui vient de prendre forme, c’est le Pool judiciaire financier qui reprend de l’activité’’, note Les Echos.

    ‘’Le Parquet financier reprend de l’activité. Après une pause dans l’ouverture des procédures judiciaires dans le cadre de la reddition des comptes, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, le chef du Parquet financier, ouvre une information, sans cette fois, viser précisément des personnes. Dans un communiqué, le Procureur financier explique avoir été saisi par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Il parle de blanchiment de capitaux portant sur 125 milliards de francs commis par plusieurs personnes’’, rapporte le journal.

    Le député Farba Ngom ‘’est-il l’une des personnes impliquées ?’’, s’interroge la publication.

    ‘’En tout cas, souligne Les Echos, plus tôt dans la soirée, un communiqué a été envoyé dans lequel le nom +Mouhamadou Ngom dit Farba est cité noir sur blanc. Mais ici, le Parquet financier dit avoir saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba’’.

    Selon le journal, ‘’c’est un peu plus tard que cet autre communiqué est sorti laissant donc penser que le premier a été réécrit. Cependant, il est manifeste que les termes de deux communiqués ne sont pas différents sauf qu’ici les noms n’y figurent pas’’.

    Le quotidien Libération est formel: ‘’Le parquet financier a bel et bien saisi le Garde des Sceaux’’ pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. ‘’Selon nos informations, dans le cadre de cette enquête, le parquet financier a effectivement saisi le Garde des Sceaux pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Un homme d’affaires est aussi dans le collimateur du parquet financier’’, écrit le journal.

    OID/SKS