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  • SENEGAL-UE-ELECTION / Présidentielle : plus de 30 observateurs de l’UE déployés dans les régions

    SENEGAL-UE-ELECTION / Présidentielle : plus de 30 observateurs de l’UE déployés dans les régions

    Dakar, 2 fev (APS) – Plus de trente observateurs de l’Union européenne (UE) ont commencé, vendredi, à se déployer à travers les régions du Sénégal en perspective de l’élection présidentielle du 25 février, a constaté l’APS.

     »Ils sont plus de 30 et ils partiront en binôme. Ce sont des experts qui ont été en Asie, en Amérique, en Afrique en Europe. Ils vont suivre la période pré-électorale, le scrutin et le processus post-électoral, la compilation des résultats’’, a déclaré la cheffe de la mission d’observation électorale (MOE) de l’UE, Malin Björk, lors de la cérémonie de départ de ces agents.

    Cette troisième mission de l’UE est déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais en perspective de la présidentielle du 25 février.

    Selon la cheffe de mission,  »sur le terrain, les observateurs vont pouvoir parler avec tout le monde » à savoir les électeurs, les partis politiques, les autorités locales ‘’pour des processus électoraux les plus inclusifs et démocratiques, libres que possible’’.

    Ces experts vont rapporter des informations à l’équipe de 10 experts juridiques pour  »avoir un aperçu très approfondi » de ce qu’il se passe dans les 14 régions.

     »L’élection est un moment important pour tous les pays (…). Notre objectif, c’est de contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre’’, avait-elle dit mercredi lors d’une conférence de presse pour présenter la mission d’observation électorale au Sénégal.

    Malin Björk a indiqué que ces experts dans le domaine de l’observation ont été formés sur le contexte spécifique sénégalais, sur le cadre juridique et législatif.

     »On va aller à la rencontre de tous les acteurs qui participent et font partie du processus électoral qui doit être inclusif et transparent. On va lire les textes, on va étudier les lois sénégalaises parce que cette élection appartient aux Sénégalais, aux acteurs mais aussi aux citoyens’’, avait fait valoir Mme Björk.

    La cheffe de mission a déclaré avoir déjà eu des entretiens avec les autorités chargées de l’organisation de la présidentielle notamment la Direction générale des élections (DGE) et la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Elle prévoit de rencontrer le Conseil constitutionnel, la société civile et les candidats ‘’où qu’ils soient et quelle que soit leur situation actuelle’’.

    S’agissant de la participation de Bassirou Diomaye Faye en détention, ‘’il me semble très important que les candidats retenus par le Conseil constitutionnel puissent faire campagne en toute l’égalité’’. ‘’On est en train de faire des démarches’’ pour rencontrer le candidat de l’ex-Pastef.

    Elle précise toutefois que la mission est impartiale, indépendante et n’interfèrera pas le processus électoral.

     »Ces élections appartiennent au peuple sénégalais. Nous voulons contribuer, par notre évaluation objective, à un processus électoral démocratique dans lequel toutes les voix puissent être entendues, et les choix des électeurs sénégalais respectés’’, avait-elle avancé.

    Au total, 32 observateurs de longue durée seront déployés vendredi sur le terrain pendant plusieurs semaines et aller à la rencontre des Sénégalais. ‘’De plus, pour l’élection même, il y aura un délégué de 7 députés du parlement européens qui vont se joindre à la mission’’, avait-t-elle assuré.

    Quelques jours avant le scrutin, 64 observateurs de courte durée rejoindront la mission, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar.

    Le jour du scrutin, il y aura plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne issus de 27 pays en plus de la Norvège, de la Suisse, du Canada.

    L’équipe cadre de la mission dirigée par Marie-Violette César, Cheffe observatrice adjoint, ‘’va étudier le fichier électoral et faire une analyse plus approfondie de toutes les questions relatives au processus électoral’’.

    La mission sera présente au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour et sinon aller plus loin s’il y a un second. Des observations et des recommandations seront faites à la fin de la mission.

     

    FD/OID/SBS/

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les spéculations sur un report de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les spéculations sur un report de la présidentielle

    Dakar, 2 févr (APS) – Les spéculations sur un report du scrutin présidentiel du 25 février après la mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’élimination du candidat Karim Wade et la supposée double nationalité de la candidate Rose Wardini sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    « +Report+ de la présidentielle via l’article 52 de la Constitution, le pari risqué de Benno et du PDS’’, affiche à la Une Sud Quotidien. ’’Le parti démocratique sénégalais (PDS) qui avait demandé et obtenu sa commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur les conditions d’invalidation de la candidature de son candidat Karim Wade grâce au soutien de Benno exige aujourd’hui, le report de la présidentielle, l’activation de l’article 52 de la Constitution étant en ligne de mire », rapporte le journal.

    L’article en question dispose : ‘’Lorsque les institutions de la République (…) sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut (…) prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions’’. 

    Or signale Sud,  »depuis l’indépendance, le Sénégal qui est à sa 13ème élection présidentielle, a toujours organisé à date échue ce scrutin ».

    A propos  »des risques d’un report du scrutin’’, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis,  déclare à Vox Populi: ‘’Macky Sall va se retrouver dans une situation ingérable ».  »Qu’est-ce qu’ils peuvent espérer comme gain en reportant cette élection? Il faut sauver le Sénégal (…) et laisser le processus électoral aller jusqu’à son terme’’, dit-il.

    Pour sa part, Birahim Seck, du Forum civil soutient que  »la création de la commission d’enquête parlementaire ne peut entrainer un report des élections. Il n’y a aucune relation possible à établir entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report d’une élection qui doit se tenir le 25 février ».

    Dans WalfQuotidien, le candidat Thierno Alassane Sall, à l’origine de la requête ayant conduit à l’invalidation de la candidature de Karim Wade, déclare:  »Ni le Conseil constitutionnel, ni le président de la République ne peuvent arrêter le processus électoral. »

    Après la mise en place, mercredi, de cette commission d’enquête parlementaire, ‘’la machine s’emballe’’, note L’As qui écrit:  »Hier ses membres ont tenu leur première réunion pour former le bureau composé pratiquement des élus de Benno Bokk yaakar et du groupe Liberté,  démocratie et changement’. Ils se sont regroupés hier pour désigner Abdou Mbow, président, Mamadou Lamine Thiam, vice-président, et Saliou Dieng, rapporteur’’, écrit le journal

     »Le débat est presque imposé à l’opinion. Un report des élections plane de plus en plus. Le PDS ne s’en cache pas, soutenu des députés de Benno Bokk Yaakaar, au nom d’une crise institutionnelle », souligne L’Observateur.

    Et L’Obs d’ajouter:  »En soutenant le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire contre les juges du Conseil Constitutionnel, la mouvance présidentielle s’adonne à un jeu trouble, dont Amadou Ba semble être l’agneau du sacrifice. »

     Au sujet de la double nationalité des candidats, le quotidien EnQuête présente Karim Wade comme  »l’arbre qui cache la forêt ». 

     »L a question de la nationalité des candidats s’invite dans le débat pour la Présidentielle du 25 février 2024. Après Karim Wade, c’est au tour de Dr Rose Wardini de faire face à une horde d’accusations, en raison de sa supposée nationalité française. Selon un document largement relayé sur les réseaux sociaux hier, la candidate à la Présidentielle serait, comme Karim Wade, présente sur les listes électorales de la France, donc détentrice de la nationalité française, d’après ses accusateurs. Elle aurait échappé à la loupe du Conseil constitutionnel et aux réclamations des autres candidats », lit-on dans le journal.

     »Pour être candidat à la Présidentielle, le requérant doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. La Constitution du Sénégal est claire à ce propos. Pourtant, Mme Rose Wardini n’aurait pas renoncé à sa nationalité française, tout en signant une déclaration sur l’honneur disant respecter l’article 28 de la Constitution », écrit de son côté Le Quotidien.

    Le quotidien Bës Bi dresse le portrait de Dr Rose Wardini, gynécologue, ‘’une femme sociale’’.  »Depuis hier, la Rose semble un peu fanée avec cette nationalité française qu’elle trainerait à côté de celle sénégalaise. Rose Wardini, 62 ans, est l’une des deux femmes candidates à la Présidentielle. Comme Anta Babacar Ngom, Dr Rose Wardini a été l’autre surprise en franchissant le cap des parrainages devant des ténors de la politique’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROPAGANDE / Trois mn de temps d’antenne par candidat sur la RTS (CNRA)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROPAGANDE / Trois mn de temps d’antenne par candidat sur la RTS (CNRA)

    Dakar, 2 fev (APS) – Les 20 candidats à la présidentielle du 25 février disposent chacun de trois mn de temps d’antenne dans le journal de la campagne électorale diffusée par la RTS, a-t-on appris du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA).

    ‘’Le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques, mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, est de trois (03) minutes par jour et par candidat du dimanche 4 février 2024 à 00 heure au vendredi 23 février 2024 à minuit’’, a indiqué le CNRA dans sa décision fixant le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats diffusée par la RTS.

    Le document dont l’ APS a eu connaissance signale que ‘’s’il y a un deuxième tour de scrutin, le temps d’antenne, mis à la disposition des candidats, est de sept (07) minutes’’. Il est diffusé à compter du deuxième jour suivant l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel.

    Le CNRA rappelle que  »la diffusion du temps d’antenne des candidats s’arrête la veille de l’élection à minuit’’.

    Dans sa décision, l’organe de supervision précise que ‘’les émissions relatives à la campagne électorale pour le premier tour sont diffusées en deux (02) tranches, tous les jours la première à partir de 19 heures et la deuxième à partir de 20h 40’’.

    Toutefois, signale-t-il, ‘’par suite d’impératifs majeurs liés, à la diffusion de matches de la Coupe d’Afrique des Nations, la RTS peut proposer au CNRA une autre programmation d’une émission’’.

     »Le cas échéant, le présentateur de la dernière émission avant le jour retenu pour la diffusion de matches de la CAN informe les auditeurs et téléspectateurs sur les horaires de diffusion retenus sur décision du CNRA », indique la décision.

    Le régulateur précise qu’exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne est diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures. Les candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.

    OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye ouvert à la circulation

    SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye ouvert à la circulation

    Mbour, 2 fév (APS) – Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye, prolongement de l’autoroute AIBD-Mbour, a été ouvert jeudi à la circulation de façon provisoire pour un usage gratuit des populations, comme annoncé il y a quelques jours.

    « Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour- Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye », a dit le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

    À en croire M. Faye, d’autres travaux sont attendus pour que la sortie au niveau de Thiadiaye soit finalisée « dans les délais ».

    Il a assuré que « tous les ponts qui traversent l’autoroute seront finalisés ».

    Selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, la sécurité du segment mis en circulation a été prise en compte avec le concours des forces de défense et de sécurité, surtout de la gendarmerie, mais aussi la limitation des vitesses.

    Long de 100 kilomètres, le projet autoroutier Mbour-Fatick-Kaolack est financé par Exim Bank China à hauteur de 81,45%, le reste, c’est-à-dire 18,55%, relevant de l’État du Sénégal.

    « Les travaux se poursuivront sur le reste du projet long de cent kilomètres pour que tout le tronçon Mbour -Fatick-Kaolack soit ouvert à la circulation au premier trimestre de 2025 », a indiqué Mansour Faye.

    Le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, a exprimé le « bonheur » des populations des communes traversées par ce projet.

    Ce projet autoroutier prévu sur plus de 100 kilomètres, est « unique dans la sous-région », a dit M. Youm, qui l’a jugé « extrêmement ambitieux ».

    L’édile de Thiadiaye, par ailleurs ministre des Forces armées, estime qu’au-delà de la commune qu’il dirige, « c’est toutes les communes traversées par le projet qui seront boostées sur le plan économique ».

    Lancés le 22 avril 2022, les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick Kaolack devront durer 45 mois.

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Une étude veut aider à prévenir la survenue et l’aggravation du pied diabétique

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Une étude veut aider à prévenir la survenue et l’aggravation du pied diabétique

    Dakar, 1 fév (APS) – Une étude conduite par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à partir d’un échantillon de 450 malades diabétiques met en exergue l’importance de la sensibilisation et des mesures de prévention, dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique de survenue et d’aggravation du pied diabétique.

    Ce projet vise, à terme, l’élaboration d’un nouveau modèle innovant de prise en charge des patients diabétiques au Sénégal. Sa première phase a concerné des patients du centre anti-diabète Marc Sankalé de l’hôpital Abbas Ndao (Dakar) et du centre de prise en charge des diabétiques de Kaolack.

    « Cette étude est assez importante car elle va permettre d’harmoniser et de décentraliser la prise en charge. Ils ont commencé par Kaolack mais j’espère que cela va s’étendre à tout le pays, de sorte qu’un patient ne va plus faire 400 ou 500 kilomètres pour venir à Dakar pour se faire amputer », a déclaré professeure Anna Sarr, en service au centre anti-diabétique Marc Sankalé.

    Elle intervenait jeudi lors d’une cérémonie de réception d’équipements médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA, dans le cadre de ce projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique de survenue et d’aggravation du pied diabétique.

    Les résultats de cette étude « multicentrique » et de type descriptif marquent « une étape importante » dans la prise en charge du diabète en amont, sur la base d’un bilan vasculaire du membre inférieur, selon Mme Sarr.

    « La prévention, c’est aussi la sensibilisation sur les mesures de prévention pour éviter qu’il y ait une lésion au niveau du pied », a estimé la praticienne, signalant que ce projet initié par le ministère de la Santé bénéficie de l’appui de LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement. 

    Il consiste à « faire l’état des lieux d’abord sur les lésions du pied au niveau de deux centres : Marc Sankalé et le centre régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. La première phase est passée, 450 malades ont été inclus en faisant le point sur l’état des pieds sans lésion », a-t-elle expliqué.

    C’est dans ce cadre que s’est tenue une cérémonie de réception d’appareils médicaux pour le renforcement des plateaux techniques de ces deux centres, un appui d’un montant global de 40 millions de francs CFA entièrement déboursé par la coopération luxembourgeoise (LuxDev) qui a aussi financé l’étude.

    Ce matériel « va permettre de faire l’état vasculaire déjà, de faire des prises en charge en amont qui vont éviter que le pied s’installe », a indiqué Anna Sarr, avant de revenir sur les résultats de l’étude qui ont montré que « la prévention est efficace ».

    Le pied diabétique « est source d’amputation », a-t-elle assené, en précisant que la majeure partie des amputations non traumatiques sont liées à l’atteinte du pied chez le diabétique.

    « Malheureusement, a ajouté professeure Anna Sarr, nous constatons que les patients arrivent à l’hôpital avec des lésions avérées qui vont nécessiter une prise en charge très chère qui doit être multidisciplinaire et qui dans la majeure partie des cas va aboutir à des amputations mineures ou majeures ».

    Une telle situation n’est pas sans conséquence, puisqu’elle contribue à grever les budgets des familles et de l’Etat, sans compter qu’elle induit un « retentissement psychologique important puisque le sujet va être handicapé ».

    Selon ses initiateurs, ce programme devrait contribuer à faire du centre hospitalier El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack un hub de prise en charge du diabète dans la zone centre du Sénégal.

    NSS/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la Commission d’enquête parlementaire sur le processus de sélection des candidats à la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la Commission d’enquête parlementaire sur le processus de sélection des candidats à la présidentielle

    Dakar, 1e fev (APS) – La mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination du candidat Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février est largement commentée par les quotidiens reçus, jeudi, à l’APS.

    ‘’Le projet de résolution pour la mise en place d’une Commission  d’enquête parlementaire a été adopté, mercredi 31 janvier, par 120 députés. Les membres, au nombre de neuf, vont enquêter sur les conditions de l’élimination de Karim Meïssa Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain’’, rapporte Le Soleil.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de “corruption’’.

    ‘’La messe est dite, les députés ont adopté, mercredi, +le projet de résolution visant la constitution d’une Commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination du candidat Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février+’’, souligne le quotidien Bës Bi.

    Il ajoute : ‘’Dans leur écrasante majorité, 120 députés des groupes parlementaires de Benno bokk yaakaar et de Wallu Sénégal ont voté pour, contre 24 députés de l’opposition. Sur l’exposé des motifs avancés par Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et changement, il est écrit : +Sur la base d’un faisceau d’indices concordants, il apparait que les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye ont des connexions douteuses avec certains candidats et se trouvent manifestement dans une situation de conflits d’intérêts+’’.

    ‘’L’Assemblée nationale (est) aux trousses des +Sages+’’, dit L’As

    Selon Sud Quotidien le Parti démocratique sénégalais ‘’obtient gain de cause’’.

    Avec la mise en place de cette commission d’enquête parlementaire, ‘’l’acte 1 du report de l’élection présidentielle a été posé’’, estime les Echos tandis que WalfQuotidien l’analyse comme un ‘’acte’’ qui ‘’fait planer le doute sur la suite du processus électoral à quatre jours du début de la campagne électorale’’.

    Le quotidien Vox Populi parle de ‘’jeu trouble’’ à quatre jours de l’ouverture de la campagne électorale et s’interroge ‘’qui veut du report de la présidentielle ?’’.

    ‘’Apparemment beaucoup de monde. Et dans tous les camps. Aussi bien du pouvoir que dans les rangs de l’opposition. (…) Dans l’opposition, les libéraux affichent clairement leur option pour un report qui sera profitable. D’autres opposants ne crachent pas sur cela pour pouvoir se relancer dans la course à la présidence de la République, sauf quelques voix qui se font entendre pour dénoncer les menées actuelles en cours’’, écrit le journal.

    Selon Le Quotidien, ‘’le PDS veut un report de la présidentielle pour assurer la participation de Karim Wade’’. ‘’La Commission d’enquête parlementaire a un but : elle doit remettre Karim Meïssa Wade dans le jeu. Du moins, c’est ce que semble dire le Pds qui assure qu’il n’y aura pas d’élection présidentielle sans la présence de Karim Wade’’, écrit le journal.

    ‘’L’élection présidentielle va-t- elle se tenir le 25 février prochain ?’’, s’interroge Source A.

    ‘’Cette question, estime la publication, a tout son sens. En tout cas, si le chef de l’Etat, seul habilité à décider du report ou non de ce scrutin, suit la logique des députés des Groupes parlementaires « Benno bokk yakaar et « Wallu’’, le calendrier électoral ne sera pas respecté. En d’autres termes, l’élection présidentielle ne se tiendra pas à date échue. Elle sera tout simplement reportée. Initiateur du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination de Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain, les députés libéraux sont catégoriques’’.

    OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / La SETER va accueillir sept nouvelles rames (DG)

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / La SETER va accueillir sept nouvelles rames (DG)

    Dakar, 31 jan (APS) – Le directeur général de la société d’exploitation du train express régional (SETER) a annoncé, mercredi, que sa structure s’apprête à accueillir sept nouvelles rames entre fin 2024 et début 2025.

    « Par rapport à la forte demande […] l’Etat a commandé de nouvelles rames qui sont en construction », a indiqué Charles Civreis, directeur général de la SETER, en marge d’une cérémonie marquant la célébration des deux années d’exploitation du train express régional (TER).

    « Il y a sept nouvelles rames qui vont arriver fin 2024 et début 2025 pour combler cette demande supplémentaire de voyages », a-t-il dit.

    Charles Civreis a par ailleurs salué la « grande performance » des employés du TER, qui leur a valu la « satisfaction » des clients.

    « Nous avons sondé plus de 3000 de nos clients dans les gares pour savoir ce qu’ils pensent du TER, et à 97%, les clients ont dit qu’ils étaient très satisfaits et ils ont fait savoir à plus de 95% qu’ils appréciaient le degré de propreté trouvé dans les trains et au niveau des gares ainsi que la ponctualité du train », s’est félicité le directeur de la SETER.


    MFD/SMD/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-REACTION / Accusations de corruption présumée : la CENA au secours du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-REACTION / Accusations de corruption présumée : la CENA au secours du Conseil constitutionnel

    Dakar, 31 jan (APS) – La Commission électorale nationale autonome (CENA) a apporté mardi son soutien au Conseil constitutionnel dont certains de ses membres font l’objet d’accusations de corruption présumée, en lien avec l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    « La Commission électorale nationale autonome a travaillé sur la base du fichier général des électeurs transmis au Conseil constitutionnel par le ministère de l’Intérieur le 24 novembre 2023, et intégré, en l’état, dans le dispositif informatique de contrôle », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

    Il y a ensuite que « le tirage au sort déterminant l’ordre des dossiers de parrainages a été effectué en toute transparence en présence d’huissier et accepté sans réserve par tous les candidats ou représentants de candidats présents ».

    Sur cette base, la CENA affirme que « les dossiers de parrainage de tous les candidats ont fait l’objet de traitement égal, effectué dans le calme et la courtoisie, sous la direction du président du Conseil constitutionnel, président de la Commission ».

    « Aucune clé USB n’a fait l’objet de manipulations au détriment d’un candidat », assure la CENA, en expliquant que le président du Conseil constitutionnel « a fait procéder à des corrections dans l’intérêt du candidat concerné avec l’accord de celui-ci ou de son représentant chaque fois qu’il était possible de le faire dans le respect de la loi électorale ».

    La Commission électorale nationale autonome note par ailleurs un « même logiciel de contrôle [a été utilisé en sa présence] pour tous les candidats », avant de prodiguer des conseils visant à améliorer le système de contrôle et de vérification des parrainages.

    Elle insiste, à ce sujet, sur la nécessité de mettre en place un service de communication au Conseil constitutionnel « pour renforcer l’information destinée au public et portant sur les aspects du processus électoral relevant de sa compétence ».

    Elle suggère par ailleurs que soient précisés davantage, dans le code électoral, « le sens et la portée de certaines notions ».

    De même souhaite-t-elle « la réglementation » de la question des fichiers inexploitables du fait de la modification du format initial rendant impossible le contrôle des parrainages.

    Le groupe parlementaire « Liberté, démocratie et changement » a initié une procédure de saisine de l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant deux membres du Conseil constitutionnel pour « corruption supposée ».

    Cette initiative vise à éclaircir, selon ce groupe parlementaire, « les circonstances troubles entourant la mise à l’écart » de Karim Wade suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024.

    CS/BK/SMD/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNMENT / Ecosystème forestier : une régression de moins de 5 tonnes par ha du potentiel carbone séquestré en 16 ans (directeur)

    SENEGAL-ENVIRONNMENT / Ecosystème forestier : une régression de moins de 5 tonnes par ha du potentiel carbone séquestré en 16 ans (directeur)

    Dakar, 31 jan (APS) – Le potentiel carbone séquestré par l’écosystème forestier du Sénégal a connu une régression de moins de 5 tonnes par ha entre 2007 et 20023 dans les différentes zones éco-géographiques du pays, a révélé, mercredi, à Dakar, le colonel Babacar Dione, directeur des eaux et forêts, chasses et de la conservation des sols.

    ‘’Entre le denier inventaire mené en 2007 et celui de 2023, il y a eu une régression du potentiel carbone séquestré par l’écosystème forestier du Sénégal de moins de cinq tonnes par ha et de manières différentes suivant les zones éco-géographiques du pays’’, a-t-il-dit.

    Le colonel Babacar Dione intervenait lors de la cérémonie de présentation des résultats de l’Inventaire forestier national (IFN) mené entre mai et juin 20023 sur 208 placettes permanentes à travers les différentes zones éco-géographiques du Sénégal.

    L’objectif de cet inventaire réalisé par la Direction des eaux et forêts avec l’appui de certains partenaires “est de connaitre la diversité et la dynamique de plus de 8 millions d’hectares de forêts dont dispose le Sénégal a-t-il expliqué.

    Selon lui, les 208 placettes permanentes sont des unités échantillonnage permettent d’établir et d’évaluer le potentiel forestier.

    Il a indiqué que l’inventaire fait état ‘’d’une évolution positive par endroit et des évolutions négatives dans d’autres avec notamment des facteurs de dégradation causés par les coupes abusives de bois et aux déficits pluviométriques’’.

    ‘’Nous avons constaté des arbres morts, des arbres repères morts, une diminution de la densité ou de la diversité floristique au niveau de ces unités d’échantillonnage’’, a-t-il signalé.

    Concernant la zone des Niayes et celle du Walo, l’inventaire a montré une évolution régressive du potentiel forestier, a-t-il précisé.

    ‘’Ça peut se comprendre parce qu’il y a un changement d’utilisation et d’affectation des terres pour des aménagements hydro-agricoles, pour des activités agricoles ou des usages à habitation’’, a-t-il expliqué. ‘’Donc, ce qui fait qu’on a 24 placettes permanentes qui ont été reconverties par ces cultures ou en maisons d’habitation’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur des Eaux et forêts, a par ailleurs,  salué ‘’l’évolution positive de la densité de la végétation marquée par une bonne régénération des arbres notamment en haute Casamance où l’inventaire fait état d’une évolution positive’’.

    ‘’Néanmoins parmi les 208 placettes, nous avons 163 qui ont conservé la diversité floristique. Plus de 80% du potentiel forestier que nous avons est compris dans les classes à faible diamètre pour dire que nous avons une bonne dynamique qui donne l’espoir que la forêt va perdurer’’, a-t-il-encore souligné.

    La séquestration du carbone (C) est un processus correspondant à un stockage de carbone dans l’écosystème forestier. Ce mécanisme vise à atténuer les émissions de gaz à effet de serre responsable du changement climatique.

    ABD/AB/ASB

     

  • SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection  »inclusive, transparente et libre » (responsable)

    SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection  »inclusive, transparente et libre » (responsable)

    Dakar, 31 jan (APS) – La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal veut contribuer  »positivement » à une élection présidentielle libre, transparente et inclusive, a déclaré mercredi à Dakar, sa cheffe observatrice, Malin Björk.

     »L’élection est un moment important pour tous les pays (…). Notre objectif, c’est de contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse pour présenter la mission d’observation électorale au Sénégal et ses objectifs.

    La mission est déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation de la République du Sénégal.  »Ceci est la troisième mission que l’UE déploie au Sénégal depuis 2012 et 2019 », a indiqué sa cheffe.

     »On va aller à la rencontre de tous les acteurs qui participent et font partie du processus électoral qui doit être inclusif et transparent. On va lire les textes, on va étudier les lois sénégalaises parce que cette élection appartient aux Sénégalais, aux acteurs mais aussi aux citoyens », a fait valoir Mme Björk.

    La cheffe de mission a déclaré avoir déjà eu des entretiens avec les autorités chargées de l’organisation de la présidentielle notamment la Direction générale des élections (DGE) et la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Elle prévoit de rencontrer le Conseil constitutionnel, la société civile et les candidats ‘’où qu’ils soient et quelle que soit leur situation actuelle’’.

     

    S’agissant de la participation de Bassirou Diomaye Faye en détention, ‘’il me semble très important que les candidats retenus par le Conseil constitutionnel puissent faire campagne en toute l’égalité’’. ‘’On est en train de faire des démarches’’ pour rencontrer le candidat de l’ex-Pastef.

    Elle précise toutefois que la mission est impartiale, indépendante et n’interfèrera pas le processus électoral.

     »Ces élections appartiennent au peuple sénégalais. Nous voulons contribuer, par notre évaluation objective, à un processus électoral démocratique dans lequel toutes les voix puissent être entendues, et les choix des électeurs sénégalais respectés ».

    Au total, 32 observateurs de longue durée seront déployés vendredi sur le terrain pendant plusieurs semaines et aller à la rencontre des Sénégalais.  »De plus, pour l’élection même, il y aura un délégué de 7 députés du parlement européens qui vont se joindre à la mission », a-t-elle assuré.

    Quelques jours avant le scrutin, 64 observateurs de courte durée rejoindront la mission, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar.

    Le jour du scrutin, il y aura plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne issus de 27 pays en plus de la Norvège, de la Suisse, du Canada.

    L’équipe cadre de la mission dirigée par Marie-Violette César, Cheffe observatrice adjoint,   »va étudier le fichier électoral et faire une analyse plus approfondie de toutes les questions relatives au processus électoral ».

    La mission sera présente au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour et sinon aller plus loin s’il y a un second. Des observations et des recommandations seront faites à la fin de la mission.

    FD/SBS/AKS