Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’effondrement d’un immeuble et les accusations du PDS contre des juges constitutionnels à la Une des quotidiens 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’effondrement d’un immeuble et les accusations du PDS contre des juges constitutionnels à la Une des quotidiens 

    Dakar, 31 jan (APS) – L’effondrement d’un immeuble au quartier Khar Yalla, dans la commune de Grand-Yoff (Dakar) et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant des membres du Conseil constitutionnel sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    “7 morts et 12 blessés à Khar Yalla’’, affiche à sa Une Le Soleil. “L’effondrement partiel d’un immeuble en réhabilitation, dans la soirée du lundi dernier a fait 7 morts et 12 blessés à Khar Yalla. Un bilan provisoire, selon le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassane Sall, qui peut évoluer puisque le service de secours continuent toujours les fouilles dans les décombres’’, écrit le journal.

    Libération rapporte que “l’immeuble faisait partie des 43 bâtiments menaçant ruine répertoriés dans la zone”. “Le propriétaire a entamé des travaux de réhabilitation sans attendre que tous les locataires sortent’’, ajoute la publication qui revient sur “les causes d’un drame qui était évitable”.

    Vox Populi parle de “d’horreur à Khar Yalla” et donne le bilan de “5 morts”.

    Sud Quotidien signale que “la création ou non d’une commission parlementaire pour enquêter sur des accusations de corruption portées contre des membres du Conseil constitutionnel par le Parti démocratique sénégalais (PDS), sera vidée en principe ce mercredi 31 janvier”.

    “En effet, sauf un tsunami, les députés vont se prononcer en plénière sur la mise en place ou non de cette problématique commission d’enquête’’, dit Sud.

    L’As décèle à travers la mise en place de cette commission d’enquête parlementaire, “les contours d’une crise institutionnelle’’.

    Selon le journal, “les  menaces des juges du Conseil constitutionnel et la sortie de l’Union des magistrats  du Sénégal (UMS) semblent tomber dans l’oreille d’un sourd. En effet pour la mise en place de la commission d’enquête parlementaire visant Cheikh Tidiane Coulibaly, et Cheikh Ndiaye, les députés sont convoqués en plénière aujourd’hui’’.

    “D’après des informations, les parlementaires de l’Alliance pour la République (APR) vont donner leur approbation. Ce qui montre qu’une crise institutionnelle se profile à l’horizon, quand on sait déjà que les juges en question, soutenus par l’Union des magistrats du Sénégal, n’accepteraient pas de déférer devant ladite commission’’, écrit la publication.

    Le Quotidien s’interroge sur la “procédure”, rappelant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui stipule qu’“il ne peut être créé une commission d’enquête parlementaire lorsque les faits ont donné à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours’’. Un des juges mis en cause a annoncé avoir porté plainte.

    “Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judicaire relative aux faits qui ont motivé sa création. (…) Avec la plainte du juge Cheikh Ndiaye, la commission d’enquête qui doit être créée aujourd’hui va devenir caduque’’, ajoute le journal.

    Selon Source A, l’absence de preuve et l’article 48 du règlement intérieur déchirent la résolution du Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire.

    “Dans l’exposé des motifs du PDS déposé en commission, le député Mamadou Lamine Thiam, ne donne pas d’éléments matériels capables de bétonner l’accusation des siens portés à l’encontre des deux magistrats. Pis, si le Groupe parlementaire des libéraux cite nommément les deux juges dans son exposé des motifs, il n’en demeure pas moins qu’il ne donne aucune indication sérieuse au sujet des candidats accusés de connexion présumée avec des juges’’, a mentionné le quotidien.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de “corruption’’.

    Le Conseil constitutionnel, notant que des “accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses” sont portées à l’encontre de certains de ses membres, a appelé, lundi, dans un communiqué, à faire “toute la lumière” sur cette affaire qui, dit-il, est “de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique”.

    AB/OID/ASB

  • SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / ICS : un accord signé pour une augmentation de salaire pour près de 3 milliards CFA

    SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / ICS : un accord signé pour une augmentation de salaire pour près de 3 milliards CFA

    Thiès, 30 jan (APS) – Les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et la direction générale de cette société ont signé, mardi, à Thiès, un accord portant sur des augmentations de salaires évaluées à 2,850 milliards de francs CFA.

    Les délégations du syndicat et de la direction des ICS ont paraphé, dans l’après-midi, cet accord devant le gouverneur de Thiès, Oumar Mamadou  Baldé, dans la salle de délibérations de la gouvernance de la capitale du rail.

    L’accord a été conclu avec la facilitation du gouverneur Baldé, du directeur général du Travail, Karim Cissé, de l’inspecteur régional du Travail sortant de Thiès, Tène Gaye, mais aussi de Mody Guiro, secrétaire général de la CNTS, centrale syndicale à laquelle est affilié  le Syndicat des travailleurs des ICS (SYNTICS).

     

    « De mémoire de travailleur, c’est la plus grande augmentation jamais obtenue » par les travailleurs des ICS, a dit Ousmane Ndiaye, porte-parole de la douzaine de délégués de la société, qui ont pris part aux négociations.

    Selon M. Ndiaye, par ailleurs secrétaire général du syndicat minier des ICS, il devrait permettre d’améliorer les conditions de travail des quelque 1.200 agents des ICS, en  relevant leur pouvoir d’achat.

     

    Cet accord « est équilibré. Il permet de répondre à une demande et ne va pas perturber les équilibres globaux de l’entreprise », s’est réjoui, pour sa part, le directeur général des ICS, Alassane Diallo, avant de saluer le rôle du gouverneur de Thiès dans l’aboutissement des négociations. Cet accord est « d’effet immédiat », a-t-il assuré.

    « De ma carrière de commis de l’Etat, ces négociations ont été les plus difficiles et les plus longues que j’ai jamais (conduites) », a aussi témoigné Oumar Mamadou Baldé, ajoutant que les différentes parties étaient parfois « au bord de la rupture ».

    Les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) avaient décidé d’un arrêt total de travail d’une semaine, le 23 janvier dernier, en assemblée générale, pour exiger le paiement de 6 milliards 290 millions de francs CFA représentant, selon eux, 1% du bénéfice réalisé par l’usine durant ces trois dernières années.

    Trois jours plus tard, ils ont dû suspendre leur mouvement sur demande du gouverneur, qui a indiqué avoir tenu auparavant « sept rencontres » avec les syndicalistes, d’une part, et six avec la direction générale, d’autre part, avant d’aboutir à cette cérémonie de signature du protocole d’accord.

    Il a aussi indiqué être entré en contact avec les responsables du groupe Indorama, basés à Dubaï et repreneur depuis 2014 de ce fleuron de l’industrie sénégalaise, qui était alors au bord de la faillite.

    Le processus qui avait conduit à cet arrêt de travail remonte à septembre 2022, selon Ousmane Ndiaye.

    En l’absence de consensus entre les deux parties, un procès-verbal de non-conciliation de l’inspecteur du travail avait laissé la place au dépôt d’un préavis de grève.

    ADI/BK

  • SENEGAL-COTE D'IVOIRE-FAKENEWS / Faux, aucun cas de décès ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté à Dakar

    SENEGAL-COTE D’IVOIRE-FAKENEWS / Faux, aucun cas de décès ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté à Dakar

    Dakar, 30 jan (APS) – Aucun cas de décès ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté dans le département de Dakar, suite au match opposant les équipes nationales des deux pays pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Côte d’Ivoire, a appris l’APS de sources préfectorale et diplomatique.

    Après le match remporté, lundi, par la Côté d’Ivoire, une rumeur folle portant sur un Ivoirien qui aurait été tué à Dakar s’est très vite propagée à travers les réseaux.

    « L’autorité chargée de veiller à la sécurité publique informe qu’aucun cas de décès en lien avec cet évènement sportif ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté dans le département de Dakar », indique le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye, dans un communiqué rendu public ce mardi.

    L’autorité administrative a relevé « qu’aucun individu victime de violences n’a été reçu dans les services hospitaliers après le match » ayant opposé les Lions du Sénégal aux Eléphants de la Côte d’Ivoire, ajoutant qu’aucune « déclaration de violence sur des étrangères n’a été enregistrée par les services de police ».

    Jointe par la RTI, la Télévision publique ivoirienne, la première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Célile, a assuré que cette rumeur, après vérification, s’est révélée « totalement fausse ».

    Une délégation de l’ambassade s’était déplacée à la morgue de l’hôpital du CHU de FANN, où le corps de la victime aurait été transféré. Mais sur place, aucun Ivoirien n’a été signalé dans les registres de l’hôpital après le match remporté par l’équipe de la Côte d’Ivoire à l’issue des tirs au but, selon la diplomate.

    Elle a toutefois parlé de « mécontentements isolés » qui ont été « contenus par les forces de l’ordre », appelant ses concitoyens du Sénégal et de la Côte d’Ivoire « au calme et à la retenue ».

    FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / De nouvelles modifications apportées aux dispositions relatives à l’OFNAC

    SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / De nouvelles modifications apportées aux dispositions relatives à l’OFNAC

    Dakar, 30 jan (APS)– Les députés ont apporté, mardi, en séance plénière, des modifications à la loi portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et à celle relative à la déclaration de patrimoine, afin de  »combler les lacunes relevées au terme des huit (8) années d’application » de ces dispositions, a-t-on appris de l’Assemblée nationale.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, les députés ont adopté « le projet de loi n°22/2023 modifiant la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et le projet de loi n° 23/2023 modifiant la loi n° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine ».

    Ces deux textes ont été défendus par Moustapha Ba, le ministre des Finances et du Budget, entouré de ses principaux collaborateurs.

    Dans le rapport de l’intercommission constituée de la commission des finances et du contrôle budgétaire et la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, le ministre a rappelé que, « conformément à ses engagements internationaux et en application de la loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, le Sénégal a adopté la loi n° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine ».

    M. Ba, cité par le même document, a signalé que « cette dernière loi vise, d’une part, à prévenir tout risque d’enrichissement illicite des personnes occupant de hautes fonctions, et d’autre part, à satisfaire, dans un contexte de transparence, au besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics ».

    Le ministre a en outre indiqué que cette loi « est intervenue deux années après la création de l’OFNAC qui se voit investie de la mission de recevoir, de traiter et de conserver les déclarations de patrimoine de certaines catégories de hauts responsables et celles des ordonnateurs de recettes et de dépenses, des administrateurs de crédits et des comptables publics effectuant des opérations annuelles d’un montant supérieur ou égal à un milliard (1 000 000 000) de francs CFA ».

    Selon le ministre des Finances et du Budget, « le décret n° 2014-1463 du 12 novembre 2014 portant application de la loi n° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine a parachevé le corpus juridique existant en précisant les conditions d’application de la loi ».

    M. Ba considère qu’à la faveur de ce dispositif, « le Sénégal a renforcé son arsenal de lutte contre l’enrichissement illicite et enregistré des résultats encourageants en termes de nombre de personnes assujetties s’étant acquittées de l’obligation de déclarer leur patrimoine ».

    Il a souligné qu’en « dépit de ce bilan et des efforts de sensibilisation déployés par l’OFNAC, l’application du dispositif juridique a rencontré des limites principalement liées, entre autres, aux difficultés d’interprétation de certaines dispositions de la loi et de son décret d’application, notamment, au caractère peu dissuasif du système de sanctions de la non-déclaration et à l’absence de sanctions pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes ».

    Selon Moustapha Bâ, la modification du texte initial vise à combler les lacunes relevées au terme des huit années d’application, tout en élargissant le champ d’assujettissement à un certain nombre d’agents publics occupant de hautes fonctions, qu’ils soient gestionnaires de deniers publics ou non.

    Dans le nouveau texte, « il est désormais tenu compte, dans l’identification des personnes assujetties, du pouvoir de décision ou d’influence que certains acteurs publics peuvent avoir dans l’exercice de leur mission ».

    Les sanctions ont été également renforcées à l’encontre des assujettis défaillants, par « l’interdiction d’accéder à une fonction publique et par l’application d’amendes ou de peines privatives de liberté ».

    « La fausse déclaration et la dissimulation de patrimoine font l’objet de sanctions graves », lit-on dans le rapport, lequel souligne que « la nature des contrôles effectués par l’OFNAC est mieux précisée et la mise à jour des déclarations de patrimoine est rendue obligatoire ».

    Le ministre a assuré que « pour satisfaire le besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics, il est prévu la publication et l’actualisation régulières de la liste des assujettis en règle ainsi que de celle des assujettis défaillants ».

    Toutefois, a-t-il précisé, « les dispositions de la présente loi ne s’appliquent pas au président de la République dont le régime de déclaration de patrimoine est prévu par l’article 37 de la Constitution ».

    Il en est ainsi des magistrats de la Cour des comptes qui déclarent leur patrimoine dans les conditions prévues par la loi organique portant statut des magistrats de la Cour des comptes, selon le ministre.

    OID/SBS/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE / Bakel : la détresse des producteurs face à la pollution des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE / Bakel : la détresse des producteurs face à la pollution des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal

       ++++ Par Abou Ndiaye ++++                       

    Bakel, 30 jan (APS) – Les producteurs des communes de Bakel et de Kidira subissent l’impact de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent la Falémé, conséquence de l’utilisation des produits chimiques en amont, à 50 kilomètres, dans la région de Kédougou (sud-est) dans le cadre des activités d’orpaillage.Les agriculteurs de Kidira utilisent les eaux de la Falémé, arrosant en partie cette commune du département de Bakel, alors que ceux de la ville éponyme utilisent les eaux du fleuve Sénégal pour faire du maraîchage sur plusieurs hectares.

    Ils le font à l’aide de motopompes installées sur la rive gauche du fleuve et raccordées à des tuyaux.

    Cependant, depuis quelques années, cette eau est devenue un problème pour ces maraîchers de  Kidira et Bakel.

    L’activité de maraîchage ne fait plus rêver bon nombre d’hommes et de femmes en dépit de la fertilité des sols et la disponibilité des terres.

    « Aujourd’hui, la pollution de la Falémé, dans la région de Kédougou, en amont du fleuve Sénégal, cause trop de problèmes à l’agriculture irriguée à Kidira ’’, déplore Demba Niang, président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, une association forte de 315 membres.

    Des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal complètement polluées et boueuses

    ‘’Les produits chimiques comme le cyanure ou le mercure utilisés par les  orpailleurs pour extraire l’or polluent les eaux de la Falémé, qui se déversent dans les eaux du fleuve Sénégal’’, a-t-il expliqué.

    L’orpaillage, une activité qui requiert beaucoup d’eau a fini de faire de la Falémé, un point de traitement de roches aurifères et un lieu de recherche du métal précieux.

    Les effets de cette activité artisanale ont rendu les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal complètement polluées allant jusqu’à prendre une autre coloration.

    Une eau de mauvaise qualité qui a impacté les cultures irriguées réduisant ainsi la productivité horticole et les moyens de subsistance des agriculteurs de Kidira, Bakel et environs.

    ‘’Actuellement, à cause de la pollution des eaux, nos périmètres de cultures maraîchères, vivrières, horticoles qui permettaient de nourrir nos ménages, se réduisent de façon drastique’’, selon le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, pointant du doigt l’orpaillage sur la Falémé à Kédougou (sud-est), comme seul responsable de cette catastrophe écologique.

    Assis sur une chaise, dans la cour de sa maison à Kidira (est), où des tracteurs en panne campent le décor, M. Niang se dit attristé par les effets négatifs de l’orpaillage artisanal sur la production agricole de la zone.

    ‘’Ces effets ont entraîné la disparition de plusieurs cultures horticoles’’, a-t-il dit, citant en exemple, le maïs, patates, gombo etc.

    « Tout ce qui est production horticole ne marche plus maintenant ici. D’ailleurs, on a arrêté de cultiver ces spéculations agricoles. La seule spéculation que nous continuons de faire dans la zone, c’est le piment qui semble supporter mieux cette eau polluée du fleuve », a expliqué le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel.

    Cette situation, a-t-il ajouté,  »a poussé des femmes de la zone de production de Kidira, à abandonner leurs périmètres maraîchers, situés au bord de la Falémé, pour se tourner vers une agriculture irriguée utilisant l’eau des forages’’.

    ‘’Sur des périmètres éloignés du lit de l’affluent, elles y cultivent des spéculations comme de la salade ou encore des choux’’, a-t-il encore souligné.

    Selon Demba Niang,  »la toxicité des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal a été constatée depuis 5 ans avec la baisse drastique des rendements agricoles ». Cela a permis de comprendre que le problème est dû à la qualité des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal, a-t-il fait savoir.

    Il a rappelé ‘’qu’avant cette pollution, même avec un périmètre de 2.500 mètres carrés de patate douce, on pouvait avoir 10 à 15 tonnes. Avec le maïs, c’était 3 à 4 tonnes de rendement sur un hectare mais aujourd’hui on n’arrive même pas à récolter une tonne ».

    Dans la commune de Bakel, située à plus de 60 kilomètres de Kidira, les producteurs font également face aux mêmes difficultés.

    Un des producteurs, Issa Coulibaly, président du GIE Doundé Kidéguilé, qui compte 100 membres, fait état de beaucoup de difficultés causées par les effets de pollution du fleuve Sénégal.

    « Si on utilise l’eau du fleuve pour arroser nos cultures, le lendemain on constate la perte de la moitié des spéculations agricoles », se désole-t-il.

    ‘’L’eau du fleuve, a-t-il rappelé, était claire, douce et riche pour l’irrigation des périmètres mais au fil des années elle est devenue boueuse et toxique ».

    « Avant, on cultivait la  patate douce, l’haricot, le maïs, le concombre, les arachides qui évoluaient normalement jusqu’à la maturation  mais depuis quelques années, ce n’est plus le cas’’, a-t-il encore déploré d’un air désespéré.

    Le président du GIE Doundé Kidéguilé a par ailleurs relevé, le non-respect par tous les acteurs, du prix homologué du kilogramme de piment, l’unique variété qui résiste dans la zone, à une irrigation utilisant l’eau polluée du fleuve Sénégal.

    « Il n’y a pas de consensus entre les producteurs autour du prix homologué du kilo de piment. Chacun fixe le prix qui l’arrange sur le marché », a regretté M. Coulibaly, qui dit n’avoir connu que l’agriculture depuis sa tendre enfance.

    « Il faut déguerpir les orpailleurs… »

    Opa Guiro, membre du comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali Sénégal a souligné que  »les risques et les conséquences environnementales » de cette pollution ‘sont déjà là ».

    ‘’Actuellement, l’eau est inutilisable pour l’agriculture, pour le linge, pour abreuver le bétail et a également détruit localement la faune et la flore », a-t-il indiqué.

    Selon lui,   »la solution définitive à ce problème de pollution qui touche tout le long de la Falémé, long sur 650 km, de Aroundou à la frontière guinéenne, est de mettre un terme à l’orpaillage artisanal en faisant déguerpir de la Falémé tous les orpailleurs clandestins ».

    « Si on ne fait pas déguerpir les orpailleurs, le problème ne sera pas résolu’’, a-t-il fait valoir, appelant, le chef d’Etat du Sénégal à prendre l’initiative de contacter ses homologues du Mali et de la Guinée.

    Il a souligné que l’essentiel des orpailleurs en activité sur la Falémé sont des Sénégalais, Maliens, Guinéens et Burkinabé. Il a aussi signalé la présence récente dans la zone d’orpailleurs chinois.

    Selon lui,  »une délégation du ministère de l’Environnement et du Développement durable était à Kidira récemment pour s’enquérir de la situation ».

    Avec ce phénomène naturel, relève t-il,  »si on met un arrêt à l’orpaillage artisanal, l’eau du fleuve va retrouver sa couleur d’antan ».

    Le comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali-Sénégal, est une association qui regroupe des villages et des membres de la société civile.

    Des manifestations en vue pour préserver les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal 

    Revenant sur ce sujet, le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, Demba Niang, a souligné qu’aujourd’hui, les producteurs, maraîchers et agriculteurs de la zone comptent mener ensemble le combat.

    ‘’Ils prévoient des manifestations pour protéger la source de leurs revenus »’, a-t-il ajouté.

    « Nous avons lancé des alertes (…), la population commence à se mobiliser pour dire non aux orpailleurs clandestins. S’ils n’arrêtent pas leurs activités qui dégradent l’environnement, nous allons organiser des manifestations pour défendre notre zone », a prévenu M. Niang.

    Le fleuve Sénégal est long de 1750 kilomètres. Il prend sa source à 750 mètres d’altitude en Guinée. Son affluent le plus important sur sa rive gauche, la Falémé, prend sa source dans la partie nord du Fouta-Djalon (Guinée) à 800 mètres d’altitude.  À 30 km en amont de  Bakel, elle se jette dans le fleuve Sénégal.

    AND/AB/SBS/ADL/OID

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’élimination des Lions de la CAN et la réaction du Conseil constitutionnel aux accusations du PDS

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’élimination des Lions de la CAN et la réaction du Conseil constitutionnel aux accusations du PDS

    Dakar, 30 jan (APS) – L’élimination du Sénégal de la 34e Coupe d’Afrique des nations (CAN) et la réaction du Conseil constitutionnel après  »les accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » portées à l’encontre de certains de ses membres par le Parti démocratique sénégalais (PDS) sont les principaux sujets mis en exergue par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Les Lions perdent leur trophée », affiche à sa Une Sud Quotidien, soulignant que la Côte d’Ivoire a ouvert la succession du Sénégal en sortant victorieuse du huitième de finale disputé ce lundi au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.

    ‘’Bien lancés dans la rencontre, les Lions ont vite perdu le contrôle du match avant de s’incliner aux tirs au but. L’aventure de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations s’arrête pour le Sénégal. Champions en titre, le parcours des Lions s’est brusquement arrêté ce lundi face à la Côte d’Ivoire dans le cadre des huitièmes de finale au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro », écrit le journal.

    Le quotidien Bës Bi, parle de  »coup KO ivoirien’’’.  »L’équipe nationale du Sénégal ne défendra pas son titre de champion après avoir été éliminée, en huitième de finale de la 34ème édition de la Can, par le pays hôte, la Côte d’Ivoire (1-1, 4 tab 5). Une élimination difficile pour des Lions qui n’ont véritablement pas su emballer la partie et mis en confiance une équipe ivoirienne miraculée après un premier tour chaotique », souligne la publication.

     »Tsunami à Yamoussoukro! » s’exclame WalfQuotidien.  »L’aventure s’arrête. Les Champions d’Afrique ne conserveront plus leur trophée continental. Les Lions sont tombés hier, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Personne ne s’attendait à un tel dénouement. Car, au regard des parcours des deux équipes, le Sénégal partait largement avec la faveur des pronostics », selon Walf.

    Libération parle de  »Séisme dans la tanière »;  »Séisme à Yamoussoukro », dit Source A.  »Rageant », selon Le Soleil qui note que la Côte d’Ivoire a réalisé la plus grande sensation des huitièmes de finale de la CAN en éliminant le Sénégal, champions d’Afrique en titre.

    Les Echos lie cette défaite à ‘’un coaching perdant », tandis que Vox Populi y voit  »la malédiction des champions qui s’abat sur les rois Lions’’. Selon Le Quotidien aussi,  »la malédiction du champion est passée par là ».

    Les journaux se font écho de la réaction du Conseil constitutionnel après  »les accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses »  portées à l’encontre de certains de ses membres.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de ‘’corruption’’.

    Le Conseil constitutionnel, notant que des   »accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses » sont portées à l’encontre de certains de ses membres, a appelé, lundi, dans un communiqué, à faire  »toute la lumière » sur cette affaire qui, dit-il, est  »de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique ».

     »Le Conseil constitutionnel riposte aux attaques des libéraux. Dans un communiqué, ces membres préviennent que ces accusations contre eux ne resteront pas impunies », rapporte WalQuotidien.

    Selon Bës Bi,  »le Conseil constitutionnel sort de sa réserve et menace ».  »Cibles de plusieurs attaques, les 7 +sages+ sont sortis de leur réserve ce lundi, après l’Union des magistrats sénégalais. Selon eux, +toutes ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs+ », écrit le journal.

    AB/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / CAN : la déception des joueurs sénégalais

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / CAN : la déception des joueurs sénégalais

    Yamoussoukro, 30 jan (APS) – L’immense espoir d’une deuxième étoile s’est muée en énorme déception pour les joueurs de l’équipe du Sénégal, éliminés lundi soir à Yamoussoukro, en huitièmes de finale de la CAN, par une équipe ivoirienne  »revancharde »,  »blessée » et qui  »avait envie de se racheter devant son public » après un premier tour difficile.

    ‘’L’aventure s’arrête en 8e de finale. Nous sommes tombés sur une très belle équipe de la Côte d’Ivoire à domicile qui était revancharde de leur prestation des phases de poule. Il n’y a rien de plus dangereux qu’une bête blessée’’, a soutenu le gardien de but titulaire, Edouard Mendy.

    Il s’exprimait après l’élimination, par 5 tirs au but à 4, du Sénégal par la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations de football en terre ivoirienne.

    Selon lui, les Ivoiriens ont joué ‘’avec courage et de bonnes idées ».  »Ils nous ont posés problèmes. Nous également. Les choses pouvaient basculer d’un côté comme d’un autre. Aujourd’hui, ça a basculé du côté de la Côte d’Ivoire. Il faut les féliciter’’, a ajouté Mendy.

    Pour son coéquipier, l’attaquant Ismaila Sarr, le Sénégal a pourtant  »fait tout son possible pour gagner ce match’’. ‘’Malheureusement, nous perdons par série. Nous ne voulions pas nous arrêter en si bon chemin mais c’est notre destin. L’aventure s’arrête ici en huitièmes, mais le travail continue parce qu’il y a d’autres échéances qui nous attendent’’’, a-t-il dit.

    L’attaquant des Lions, Sadio Mané, estime que ses coéquipiers ont ‘’tout donné’’ et fait ce qu’il fallait. ‘’Le football est parfois cruel. C’est vrai que nous avions de quoi tuer le match, mais nous ne l’avons pas fait. Mais dans l’ensemble, je dirai que le meilleur a gagné’’, a-t-il déclaré.

    Idrissa Gana Gueye a admis que l’équipe du Sénégal a arrêté de jouer après avoir ouvert le score très tôt contre une Côte d’Ivoire  »blessée » et qui  »avait envie de se racheter devant son public ».

    ‘’Une fois que nous avons marqué le but, nous avons arrêté de jouer. Peut-être que c’est l’atmosphère, l’enjeu du match ou la pression. C’est un match de football. Nous devions perdre. Il faut relever la tête’’, a soutenu Gueye.

    Pour le milieu de terrain sénégalais, ‘’la Côte d’Ivoire était blessée et avait envie de se racheter devant son public, devant son pays ».  »Et voilà aujourd’hui, elle a obtenu la victoire. Il faut accepter et rentrer tranquillement chez nous et dans nos clubs pour bien se reposer’’, a t-il ajouté.

    SK/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / La Côte d’Ivoire a repris le « bon état d’esprit », selon son entraîneur

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-REACTION / La Côte d’Ivoire a repris le « bon état d’esprit », selon son entraîneur

    « Yamoussoukro, 30 jan (APS) – L’équipe de Côte d’Ivoire qui s’est qualifiée lundi soir en quarts de finale de la CAN après un premier tour difficile a  »repris le bon état d’esprit », a déclaré son entraineur, estimant que ses joueurs ont montré qu’ils  »étaient de vrais guerriers ».

     »Depuis lundi dernier, je prends match par match. Nous avons éliminé le Sénégal. Nous avons repris le bon état d’esprit. Mais nous n’allons pas nous enflammer. Nous nous concentrons tranquillement sur qui sera notre prochain adversaire’’, a-t-il déclaré.

    Selon Emerse Faé, la Côte d’Ivoire a joué sur ses principes et ne s’est pas ‘’affolée’’ contre le Sénégal, même après le but encaissé très tôt.

    Il s’exprimait en conférence de presse après la qualification de la Côte d’Ivoire en quarts de finale aux dépens du Sénégal, par 5 tirs à 4.

    Emerse Faé a déclaré qu’il était  »fier de (ses joueurs) qui ont montré qu’ils  »étaient de vrais guerriers ».

    Elu  »Homme du match », l’Ivoirien Jean-Michaël Seri a salué une  »prestation collective ».

     »Nous avons eu un début de match difficile. Mais, il ne fallait pas s’affoler. Nous nous devions de jouer et garder nos principes. Nous n’avons pas bien débuté le match, mais après le but, nous avons su revenir. Nous avons dominé tout le match. C’était une prestation collective. Nous avons été calmes. Le coach nous a dit de continuer à mettre de l’intensité dans le jeu’’, a soutenu Jean-Michaël Seri.

    Selon lui, l’équipe a fait preuve de ‘’beaucoup de solidarité’’ et a été ‘’récompensée’’.

    SK/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal a perdu le fil du match après l’ouverture du score, selon Aliou Cissé

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal a perdu le fil du match après l’ouverture du score, selon Aliou Cissé

    Yamoussoukro, 30 jan (APS) – L’équipe du Sénégal, éliminée en huitièmes de finale de la CAN par tirs au but par la Côte d’Ivoire, a perdu le fil conducteur de son match après avoir ouvert le score très tôt, a analysé son entraîneur.

     »Après le but, nous avons perdu le fil conducteur du match. C’est dommage. Nous avons eu beaucoup de déchets techniques dans notre football et des pertes de balles inhabituelles. Le bloc était bien en place, mais nous avons pêché au niveau de la récupération du ballon. La Côte d’Ivoire a mis l’intensité qu’il fallait. Nous nous sommes peu projetés’’, a-t-il dit.

    S’exprimant en conférence de presse après l’élimination du Sénégal, Cissé a dit regretter que son équipe n’ait pas retrouvé son niveau de jeu des phases de poule. ’’Nous n’avons pas eu de problème d’individualité, mais de collectif », a-t-il soutenu.

    Selon lui, la Côte d’Ivoire avait la possession du ballon, mais n’était pas dangereuse.

    ‘’Nous savions que le match allait se jouer sur des ballons arrêtés. Nous n’avons pas été assez fluide. Le jeu n’a pas été assez clair. C’est nous-mêmes qui nous sommes compliqués ce match. On nous a beaucoup reprochés notre fon de jeu. Entre mal jouer et perdre et bien jouer et gagner, mon choix est fait. Bien jouer ne suffit pas », a-t-il analysé.

    Il a dit regretter le pénalty refusé au Sénégal. ‘’L’arbitre n’est pas allé à la VAR vérifier la faute. Parfois les choses sont comme ça. C’est contre nous. Avec la prestation que nous avons faite, on méritait d’aller en quarts de finale. Quand on perd, il faut garder sa dignité », a-t-il ajouté, se disant déçu pour les joueurs et les supporters.

    Interpellé sur la prochaine édition de la CAN et son avenir en équipe nationale, Aliou Cissé a estimé qu’il était  »difficile de se projeter en 2025 ».  »Nous venons de sortir d’une défaite qui fait mal. Il faut le digérer. Il faut laisser passer cette défaite’’, a t-il dit.

    SK/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-RESULTAT / CAN 2023 : les champions d’Afrique éliminés en huitièmes par la Côte d’Ivoire

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-RESULTAT / CAN 2023 : les champions d’Afrique éliminés en huitièmes par la Côte d’Ivoire

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Yamoussoukro, 29 jan (APS) – Les Lions du Sénégal, champions d’Afrique en titre, ont été éliminés de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations, après leur défaite face aux Éléphants de Côte d’Ivoire, lundi à Yamoussoukro, en huitièmes de finale de cette compétition (1-1, 5-4 aux t.a.b.).

    À l’issue du temps réglementaire et des prolongations, les deux équipes étaient à égalité, 1-1, la Côte d’Ivoire ne s’imposant qu’à l’issue des tirs au but.

    La Côte d’Ivoire a tenu toutes ses promesses d’avant match : entamer le huitième de finale contre le Sénégal avec « un autre visage » que celui montré par les Éléphants lors du premier tour.

    C’est ce qu’ils ont fait. Même après avoir pris un but matinal (4ᵉ mn) de Habib Diallo, la Côte d’Ivoire n’a pas baissé les bras, ni les supporteurs des Éléphants d’ailleurs, venus nombreux et toujours restés à fond derrière leur équipe nationale.

    Les coéquipiers de Seko Fofana, fortement galvanisés, ont tenu la dragée haute aux Lions. Rien à voir avec l’équipe « rescapée » des phases de poule.

    Des Éléphants ressuscités et revigorés ont fait plus que s’accrocher face aux champions en titre, sortis premiers de leur poule après avoir réalisé un carton plein.

    L’équipe du Sénégal, secouée pendant la plus grande partie du match, a été empêchée de jouer son football par une équipe ivoirienne qui en voulait, mais les coéquipiers de Sadio Mané ont tenu bon jusqu’à la pause.

    De retour des vestiaires, la Côte d’Ivoire a continué à imprimer son rythme à un match que beaucoup voyaient le Sénégal gagner facilement.

    Et pour ne rien arranger, les Lions, à l’image de Sadio Mané, peinent à concrétiser leurs rares occasions.

    À force de pousser et de se montrer plus entreprenants, les Ivoiriens vont obtenir un penalty à la 84ᵉ mn. Kessié le transforme au profit de son équipe qui revient à la hauteur du Sénégal, 1-1.

    Le score restera inchangé jusqu’à la fin du temps réglementaire et des prolongations. Il faudra passer par les épreuves des tirs au but pour départager les deux équipes.

    Le Sénégal va s’incliner 5-4, à l’issue de cet exercice.

    SK/BK