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  • SENEGAL-SECURITE / La Marine doit être dans une posture d’anticipation pour prévenir tout acte de piraterie (Macky Sall)

    SENEGAL-SECURITE / La Marine doit être dans une posture d’anticipation pour prévenir tout acte de piraterie (Macky Sall)

    Dakar, 23 jan (APS) – Le chef de l’Etat a invité la Marine nationale à être être dans une posture d’anticipation pour prévenir tout acte de piraterie maritime, de criminalité organisée et de vol à main armée contre les navires au moment où le Sénégal débute l’exploitation de pétrole et de gaz offshore.

    Macky Sall s’exprimait à la base navale Amirale Faye Gassama où il a procédé à l’inauguration du 2ème patrouilleur lance missile baptisé ‘’Niani’’ en marge de la célébration du 49e anniversaire de la Marine nationale en présence de nombreuses personnalités militaires dont le chef d’état-major de la Marine nationale Abdou Sène, du ministre des Forces Armées El Hadji Youm, et des familles des cinq commandos disparus en mer le 5 janvier dernier.

    ‘’Elle [la Marine nationale] doit se préparer à cette mission aux côtés des autres administrations intervenant en mer, dans une démarche interministérielle de mutualisation des moyens et des compétences’’, a déclaré Macky Sall.

    ‘’La mer est un espace de liberté, de loisir, et d’opportunités économiques’’, a-t-il indiqué soulignant que c’est aussi ‘’un lieu d’exercice de la puissance, de conflictualité, de violence, une zone de trafics illicites en tous genres’’.

    Pour le chef de l’Etat, la sécurisation de ce vaste espace requiert par conséquent ‘’des moyens navals endurants et des capacités opérationnelles éprouvées’’.

    C’est la raison pour laquelle, il a rappelé avoir  »pris l’engagement, il y a dix ans, de renforcer de manière significative le potentiel naval de la Marine nationale afin qu’elle soit en mesure de remplir pleinement son contrat opérationnel’’.

    Le programme d’équipements de la Marine s’est inscrit dans le format des ‘’Armées 2025’’, selon le chef de l’Etat.

    Il s’est traduit, a t-il ajouté, par l’acquisition progressive de vedettes côtières rapides, de bâtiments de surveillance côtière et de patrouilleurs de haute mer et d’un navire d’assistance publique, le ‘’Tekrour’’, dont la livraison prochaine illustre à nouveau la volonté d’affirmer la présence de l’Etat en mer.

    La mise en œuvre de ce programme, a annoncé le chef de l’Etat, va se poursuivre avec l’acquisition prochaine d’un Bâtiment de soutien logistique (BSL) et d’un Engin de débarquement infanterie et char (EDIC) qui viendront  »améliorer sensiblement les capacités d’action amphibie et de transport opérationnel des troupes ».

    ‘’Cette déclinaison navale de notre ambition d’émergence, fondée sur une véritable stratégie et un esprit d’anticipation, traduit avant tout, la volonté de préserver nos intérêts en mer, de garantir la sauvegarde des espaces maritimes et de créer les conditions sécuritaires idoines pour le développement d’une économie maritime durable’’, a expliqué le chef de l’Etat.

    Avec le ‘’Walo’’, le ‘’Niani’’ et le troisième patrouilleur ‘’Cayor’’ qui sera réceptionné dans quelques mois, le Sénégal va disposer pendant les trente prochaines années de trois OPV modernes qui constitueront l’épine dorsale de la flotte et vont assurer toutes les missions de défense maritime du territoire et d’action de l’Etat en mer, notamment la protection des activités économiques liées à l’exploitation des ressources halieutiques, pétrolières et gazières offshores, a souligné Macky Sall.

    Ces équipements seront également de précieux atouts, a dit le président de la République dans le cadre de la diplomatie navale, en droite ligne des engagements internationaux du Sénégal.

    La Marine nationale a aussi signé le contrat de construction du quai de Bel Air et de remise à niveau des wharfs de la Base navale Amiral Faye Gassama dont une bâche résume les travaux attendus sur ces sites.

    Les installations des bases navales nord et sud et des stations fluviales seront aussi modernisées, à l’instar des projets de réhabilitation des camps des autres armées et services, a ajouté le président Sall.

    ‘’C’est un héritage qui appartient aux Armées et à la Marine de sauvegarder par un engagement sans faille des équipages et par une bonne politique de maintien en condition opérationnelle des navires’’, a recommandé le président de la République.

    FKS/ADL/OID

  • SENEGAL-ARMEES / « Il n’y a plus d’espoir de revoir » les cinq commandos marins portés disparus, déclare la Marine nationale

    SENEGAL-ARMEES / « Il n’y a plus d’espoir de revoir » les cinq commandos marins portés disparus, déclare la Marine nationale

    Dakar, 23 jan (APS) – Le chef d’état-major de la Marine nationale, Abdou Sène, a déclaré, mardi, à Dakar, qu’« il n’y [avait] plus d’espoir de revoir » les cinq commandos sénégalais portés disparus en mer depuis le vendredi 5 janvier dernier.

    « Il n’y a plus d’espoir de les revoir », a-t-il annoncé lors de la cérémonie officielle du 49e anniversaire de la Marine nationale.

    Abdou Sène a reconnu « la bravoure » des cinq commandos, Makane Diouf, Bernard Faye, Koukamidio Sambou, Omar Sambou et Phillipe Ndome Sagne.

    Macky Sall, venu présider la cérémonie, à la base navale Faye-Gassama, a salué les membres de leur famille et a fait part de la « pensée pieuse » qu’il a pour les cinq commandos portés disparus.

     

    Une minute de silence a été observée en hommage aux marins.

    Macky Sall a déposé une gerbe de fleurs en leur souvenir, dans l’enceinte de la base navale.

    Les marins sont portés disparus depuis que leur patrouilleur a intercepté un navire soupçonné de pratiquer le trafic international de stupéfiants au large de Dakar, selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Des secouristes de la marine nationale sont parvenus à « récupérer sept éléments de l’équipe d’intervention et les 10 membres de l’équipage du bateau incriminé », a ajouté la DIRPA.

    Après la cérémonie, le président de la République a procédé au baptême d’un patrouilleur lance-missiles de la Marine nationale, auquel il a été donné le nom de Niani.

    FKS/ESF/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-ENCADRE2 / Vol de bétail : le silence profite aux voleurs

    SENEGAL-ELEVAGE-ENCADRE2 / Vol de bétail : le silence profite aux voleurs

    Par Mansoura Fall (APS) 

    Dakar, 23 jan (APS) – Une source sécuritaire interrogée sur le vol de bétail dans le département de Mbour (ouest) déplore le silence de personnes dont les positions devraient aider à combattre ce fléau, pourvu qu’elles acceptent d’informer les pouvoirs publics.

    Il s’agit d’un gendarme en poste à Mbour. Il reconnaît, en s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, que « la non-dénonciation des voleurs est le plus grand défi auquel est confrontée la gendarmerie » dans la lutte contre cette forme de banditisme.

    « Le vol de bétail est un problème dont les éleveurs souffrent énormément », reconnaît-il, faisant état de la récente arrestation, à Gandigal, d’un homme soupçonné d’être un acteur de premier plan du vol de bétail. Il a été pris en flagrant délit d’abattage clandestin d’animaux subtilisés à des éleveurs, selon le gendarme.

    « La principale difficulté pour les forces de défense et de sécurité est le fait que le bétail volé ne circule plus. C’est de la viande qu’on voit circuler, ce qui est très complexe à contrôler ! » témoigne-t-il. 

    Contactée par l’APS, la compagnie de gendarmerie de Mbour a préféré ne pas parler du sujet. Elle renvoie la balle au haut commandement de la Gendarmerie nationale, laquelle observe aussi le silence pour toute réponse à une demande d’interview de l’APS.

    Le procureur du tribunal de grande instance de Mbour, Elias Abdoulaye Diop, interrogé, invoque des « données non informatisées », qui empêchent de « réunir les données » relatives aux informations judiciaires sur le vol de bétail, le nombre de condamnations résultant de ce délit, par exemple.

    MF/ESF/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-ENCADRE1 / À Mbour, l’abattage clandestin alimente le vol de bétail

    SENEGAL-ELEVAGE-ENCADRE1 / À Mbour, l’abattage clandestin alimente le vol de bétail

    Par Mansoura Fall (APS)

    Dakar, 23 jan (APS) – Il est une pratique qui facilite le vol de bétail, selon des éleveurs interrogés par l’APS dans le département de Mbour (ouest) : l’abattage clandestin.

    À cause de ce moyen rapide de dissimulation du bétail volé, certains bouchers sont souvent considérés comme des complices ou des receleurs.

    Dans le département de Mbour, des voix s’élèvent pour proposer la création de comités communaux de vigilance. Le fléau préoccupe de plus en plus les associations d’éleveurs.

    « Les chefs de quartier et les chefs de village des 19 communes du département de Mbour doivent s’impliquer dans le recensement du bétail et son identification », propose Dieynaba Sow, la présidente de la Convergence des éleveurs pour l’émergence du Sénégal.

    « Les voleurs sont des éleveurs en même temps. Heureusement, tous les éleveurs ne sont pas des voleurs ! Le problème, c’est que les gens se taisent tout en sachant quelquefois qui a volé quoi », s’indigne Mme Sow, avant de proposer : « Il faut créer des comités communaux de lutte contre le vol de bétail, qui vont se charger de faire de la dénonciation anonyme. »

    « Les voleurs s’empressent d’abattre le bétail volé », dit-elle, estimant que « c’est tout un circuit qu’il faut démanteler, sans oublier les receleurs parmi les bouchers ».

    Gallo Dia, le délégué départemental de la Maison des éleveurs du Sénégal à Mbour, se désole du vol de bétail et de son impact sur l’élevage local. « Chaque éleveur peut perdre des dizaines de millions de francs CFA à cause du vol de bétail. »

    Il dénonce les « complicités » qu’entretiennent les voleurs avec certains bouchers et transporteurs. « La Maison des éleveurs du Sénégal veut faire en sorte que chaque éleveur détienne un document attestant de la provenance du bétail qu’il vend sur le marché », promet M. Dia.

    La lutte contre le vol de bétail et celle menée contre l’abattage clandestin vont de pair, selon Cheikh Bamba Faye, un habitant de Ndiaganiao, une commune du département de Mbour.

    Saloum Dieng, coordonnateur d’une association de bouchers de Mbour, préconise la prudence, concernant les accusations de vol, de complicité de vol ou de recel dont ses pairs sont quelquefois l’objet.

    Il reconnaît que les bouchers ont un rôle à jouer dans la lutte contre le vol de bétail. « Des brebis galeuses, il en existe dans tous les métiers. Tous les bouchers de la commune ont intérêt à lutter contre l’abattage clandestin, une pratique qui ne nous honore pas », professe M. Dieng, boucher depuis quatre décennies.

    Pour éviter que les voleurs de bétail recourent à l’abattage clandestin, « il doit y avoir une collaboration entre les services chargés de la sécurité (police et gendarmerie), de l’hygiène et de l’élevage », suggère-t-il.

    Le contrôle des abattages est d’autant plus efficace que chaque tête de bétail admise dans les abattoirs dûment identifiés comme tels est minutieusement répertorié, le nom et le code professionnel du boucher relevés en même temps.

    « Encourager les bouchers à utiliser l’abattoir moderne de Mbour »

    Grâce à l’identification et à la traçabilité des animaux abattus, les abattoirs construits par les pouvoirs publics contribuent indirectement à la lutte contre le vol de bétail, selon le service départemental de l’élevage de Mbour.

    « Il faut identifier le cheptel à l’aide de la technologie », recommande son chef, Amadou Dia. Il reconnait que le vol de bétail est une pratique très répandue dans la zone.

    L’abattage clandestin inquiète Bayati Babou, le deuxième adjoint du maire de Mbour, qui a réuni les acteurs concernés pour lui trouver des solutions.

    « Il fallait sensibiliser les acteurs à la nécessité de mettre un terme à l’abattage clandestin. Il faut en même temps encourager les bouchers à utiliser l’abattoir moderne de Mbour, qui peut accueillir une centaine d’animaux par jour », propose M. Babou.

    MF/ESF/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE / Mbour : biens organisés, les voleurs de bétail déroutent les éleveurs

    SENEGAL-ELEVAGE / Mbour : biens organisés, les voleurs de bétail déroutent les éleveurs

    Par Mansoura Fall (APS)

    Mbour, 23 jan (APS) – Le vol de bétail, une pratique très courante dans le département de Mbour (ouest), contrarie les éleveurs, lesquels tentent de créer des associations dédiées à la lutte contre cette forme de banditisme bien organisé dans cette partie du pays, rimant quelquefois avec violence.

    En 2017, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une loi durcissant la peine d’emprisonnement requise contre le vol de bétail. Depuis lors, cette peine peut varier entre cinq et dix ans. La nouvelle disposition de la loi exclut le sursis et augmente la peine d’amende, qui peut atteindre le quintuple de la valeur du bétail volé.

    Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, le département de Mbour concentre 41 % du cheptel de la région de Thiès. En 2023, le service départemental de l’élevage de Mbour a dénombré 1.389.990 têtes de bétail dans cette circonscription administrative.

    Dans ce département, le vol de bétail est souvent commis par des bandes organisées, selon plusieurs éleveurs.

    Ahmed Ka et Abdoulaye Sow, des éleveurs rencontrés dans les foirails, affirment avoir été plusieurs fois victimes du vol de leurs animaux, qu’ils disent n’avoir jamais retrouvés.

    « Je suis originaire du Fouta (nord du Sénégal). Je me déplace avec quelque 300 bêtes, du Fouta vers les plus grands points de vente comme Sandiara (une commune du département de Mbour). Je suis souvent confronté aux voleurs de bétail », s’inquiète Ahmed Ka.

    « Lors des grandes fêtes comme la Tabaski, l’État renforce la sécurité autour des foirails. N’empêche, les voleurs continuent de sévir, les agents de sécurité ne pouvant pas être partout et à tout moment », ajoute M. Ka.

    Selon Ousmane Sow et Saliou Seck, les voleurs sont souvent des voisins des éleveurs et les connaissent bien. « Ce sont souvent des gens qui connaissent nos habitudes, ce qui complique tout », disent en chœur les deux éleveurs.

    La peur de représailles

    Dans le département de Mbour, les associations d’éleveurs ne restent pas les bras croisés. Ils tentent, aux côtés des forces de sécurité, de déjouer les plans des voleurs et de les traquer.

    Les membres des comités de vigilance sont quelquefois la cible préférée des voleurs de bétail, selon des témoignages recueillis auprès des éleveurs. « L’année dernière, raconte Bouya Diop, on m’a volé huit moutons que j’avais marqués au fer rouge en guise d’identification. Je ne les ai jamais retrouvés. »

    « Ma famille et mes amis me demandent souvent de démissionner du comité de vigilance. Ils estiment que je suis en danger par le simple fait de militer à une organisation chargée de traquer les voleurs ou de les empêcher d’opérer », dit M. Diop.

    Aider les victimes de vol de bétail à bénéficier d’une assistance juridique fait partie des activités des comités de vigilance, selon lui. « Nous nous impliquons surtout dans la recherche du bétail volé et aidons les victimes à déposer une plainte en espérant obtenir gain de cause en cas de jugement », explique Bouya Diop.

    Selon ce coordonnateur d’un collectif dédié à la lutte contre le vol de bétail, les comités de vigilance comme celui dont il est membre recourent souvent aux réseaux sociaux pour retrouver les animaux dérobés. Les photos du bétail volé sont souvent partagées via ces réseaux, dans l’espoir de les retrouver.

    « Les cotisations des membres sont la seule source de revenus de notre collectif, signale Bouya Diop. Notre collectif a reçu du ministère de l’Élevage des équipements, dont des gilets, des bottes, des sifflets et des torches, pour bien exercer sa mission. »

    « Le vol de bétail est récurrent à Mbour. Malheureusement, les victimes ne dénoncent pas les voleurs, par peur de représailles […] Très souvent, les deux parties se connaissent. Certaines victimes préfèrent quelquefois se lancer dans des négociations avec les voleurs en espérant, par cette démarche, retrouver les animaux volés », témoigne Bouya Diop.

    Le collectif départemental de lutte contre le vol de bétail de Mbour jouit d’une bonne réputation, car il a permis à des éleveurs de retrouver du bétail subtilisé, selon son coordonnateur.

    Le vol de bétail est quelquefois commis avec violence. Des témoignages recueillis auprès d’éleveurs du département de Mbour font état d’un quinquagénaire blessé à Nguékhokh en voulant s’opposer au vol de ses moutons.

    Il a été poignardé par un assaillant, qui a emporté l’animal. L’auteur du vol avec agression, identifié par la victime, est son voisin, selon les mêmes témoignages. Ils affirment qu’il a été appréhendé par la gendarmerie.

    Le collectif dirigé par Bouya Diop veut faire en sorte que les éleveurs disposent de titres de propriété sur leur bétail, ce qui, selon le coordonnateur de la structure, peut faciliter les recherches en cas de vol.

    « Nous sommes conscients du fait que les voleurs sont parmi nous. Il faut aussi avouer que les responsables d’associations d’éleveurs que nous sommes ont leur rôle à jouer dans la lutte contre ce fléau », assure Mbaye Sow, président d’une coopérative d’éleveurs du département de Mbour.

    Les associations de lutte contre le vol de bétail sont nombreuses, mais elles ne sont ni bien organisées ni agréées par l’État, relève-t-il, soulignant que ces structures doivent être soutenues et encadrées par les pouvoirs publics.

    La technologie proposée comme remède 

    Sindia et Ndiaganiao sont les communes du département de Mbour où le vol de bétail est le plus fréquent, selon plusieurs éleveurs.

    Cette pratique est tellement répandue que « beaucoup d’éleveurs ont peur d’acquérir et d’élever du bétail », soutient Modou Diagne, chef du quartier Gandigal, dans la commune de Sindia.

    Selon lui, la gendarmerie a démantelé récemment un « site d’abattage clandestin » appartenant à deux frères de Gandigal. Une maigre consolation dans cette zone que les voleurs écument, « lourdement armés, leurs victimes n’ayant pas les moyens de se défendre ».

    Les éleveurs interrogés signalent l’existence de bandes de voleurs bien organisées, à la tête desquelles se trouvent des « ndeyu sacc ». Il s’agit de voleurs ayant acquis une longue expérience et agissant pour la plupart en receleurs, les autres agissant sous leurs ordres, selon diverses sources. Ces bandes se chargent souvent de trouver des avocats et de les rémunérer pour la défense de leurs membres arrêtés et traduits en justice, révèle Modou Diagne.

    « Les ‘ndeyu sacc’ […] sont souvent des personnes que personne n’ose dénoncer. C’est un système bien organisé. Il arrive que ceux qui les connaissent bien les sollicitent en toute discrétion pour retrouver leur bétail, moyennant de fortes sommes d’argent », révèle le chef de quartier.

    M. Diagne plaide pour la délivrance de permis de port d’arme et de munitions aux éleveurs pour les aider à assurer leur propre sécurité. Il espère que cela peut dissuader les voleurs.

    À Ndiaganiao, Cheikh Bamba Faye est membre d’un collectif de lutte contre le vol de bétail depuis trois décennies. « J’ai attrapé une centaine de voleurs de bétail, un par un », se targue-t-il, rappelant que les « ndeyu sacc » ont commencé à constituer des bandes de voleurs depuis le début des années 2000.

    Il les décrit comme de « grands receleurs ». « L’un des plus dangereux d’entre eux s’appelait B. D. C’est grâce à moi que les forces de l’ordre l’ont arrêté », déclare M. Faye, détenteur d’un permis de port d’arme et de munitions depuis 2007.

    « Le vol de bétail est très courant dans notre commune. Des éleveurs ou des voleurs ont été tués dans des tentatives de vol. Les voleurs sont souvent armés jusqu’aux dents. La gendarmerie ne peut pas assurer la sécurité des éleveurs toute seule. Nous travaillons ensemble », dit-il.

    Amadou Dia, le chef du service régional de l’élevage de Mbour, déplore le caractère informel des associations de lutte contre le vol de bétail et le manque de moyens d’identification des animaux.

    « Le recours à la technologie dans les mesures de lutte contre le vol de bétail est très marginal », signale M. Dia en relevant la faiblesse des comités de vigilance créés par les éleveurs.

    Le maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, partage l’avis du chef du service départemental de l’élevage. Un « système de détection électronique » introduit « sous la peau des animaux devrait permettre de démasquer facilement les voleurs, selon M. Guèye.

    L’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales, Aly Saleh Diop, a tenu une concertation sur la prévention et la lutte contre le vol de bétail en mars 2023 à Thiès.

    L’identification du bétail à l’aide de la technologie est l’une des recommandations phares de cette rencontre, selon l’un des participants, Ndongo Fall, dirigeant d’une association de lutte contre le vol de bétail.

    MF/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se focalisent sur le match de football Sénégal-Guinée

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se focalisent sur le match de football Sénégal-Guinée

    Dakar, 23 jan (APS) – Le match des Lions du Sénégal pour la troisième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la consigne de vote attendue d’Ousmane Sonko et l’invalidation de la candidature à l’élection présidentielle de Karim Wade dominent la livraison des quotidiens de ce mardi.

    ‘’Après les deux victoires sur la Gambie (3-0) et le Cameroun (3-1), les Lions visent le 3/3 face à la Guinée, ce mardi 23 janvier 2024, à 17 h 00 GMT’’, écrit Stades, ajoutant que ‘’ce serait une première depuis notre première [participation à la CAN] en 1965’’.

    ‘’Le jeu de tête des attaquants adverses est une arme de destruction des défenses’’, poursuit Stades.

    Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, estime que ‘’l’essentiel est de terminer premier’’ du groupe C. ‘’Pour lui, qu’il y ait une victoire ou un nul, le plus important est de garder la première place’’, lit-on dans Record.

    ‘’On est là pour la première place’’, ajoute Record en citant Kaba Diawara, le sélectionneur national de la Guinée.

    Source A dit en quoi il est important pour les Lions de gagner leur dernier match de la phase des poules. ‘’Ce mardi, les Lions ont encore la possibilité de faire ce que leurs aînés n’ont pas réussi. En faisant quoi ? Aller chercher un troisième succès de suite lors de cette phase des groupes’’, affirme-t-il.

    ‘’Le Sénégal […] n’a besoin que d’un match nul pour terminer premier de cette poule’’, précise L’As.

    Le Cameroun et la Gambie joueront le second match de la poule C, ce mardi.

    ‘’Comme une finale !’’ s’exclame Le Soleil, ajoutant : ‘’Ce match promet de belles empoignades, mais, quel que soit le vainqueur, la vie ne s’arrêtera pas.’’

    Parce que les candidatures de trois militants ou sympathisants de son parti politique dissous par le président de la République ont été reçues par le Conseil constitutionnel, l’opposant Ousmane Sonko sera obligé de donner une consigne de vote en faveur de l’un d’entre eux, selon les quotidiens.

    ‘’Entre Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy, le choix du premier nommé semble le plus crédible’’, commente Kritik’.

    ‘’Le dilemme de Sonko’’, titre Bés Bi Le Jour, selon lequel il existe de ‘’fortes divergences sur le choix définitif du candidat’’ de la formation politique dissoute.

    Cheikh Tidiane Dièye, l’un des ‘’trois plans B’’ d’Ousmane Sonko, ‘’refuse de retirer sa candidature et attend de voir’’ l’opposant emprisonné depuis juillet dernier, apprend-on du même journal.

    Bés Bi Le Jour signale la tenue d’une ‘’réunion houleuse’’ des proches des trois candidats.

    ‘’La guerre des trois’’, titre Le Quotidien, ajoutant que ‘’rien ne va plus chez les partisans d’Ousmane Sonko, après la validation des candidatures de certains d’entre eux’’.

    ‘’Devant la réalité d’un électorat non extensible à souhait, observe Le Quotidien, les sourires deviennent crispés entre camarades.’’

    Le Parti démocratique sénégalais continue de protester contre l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’Le PDS exige la dissolution du Conseil constitutionnel’’, lit-on dans Le Quotidien.

    WalfQuotidien affirme que ‘’Karim Wade est parti pour perdre’’, concernant sa décision de saisir la Cour de justice de la CEDEAO en guise de protestation contre l’invalidation de sa candidature.

    ‘’C’est une entreprise vouée à l’échec’’, soutient le journal.

    ‘’Les militants du PDS n’ont plus de repère et ça risque de précipiter la désintégration du parti’’, a dit un analyste politique interrogé par L’Observateur sur l’avenir de cet ancien parti au pouvoir.

    Cheikh Mbacké Bara Doli, un ancien président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, dirigé par le PDS, déclare, selon Vox Populi, que ‘’Karim Wade a créé les conditions de son élimination de la présidentielle’’.

    EnQuête considère l’invalidation de la candidature de M. Wade comme ‘’une chance’’ pour l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Ce dernier ‘’pourrait bénéficier du report de voix des militants de Karim Wade’’, dans la mesure où, selon EnQuête, il ‘’est le seul candidat qui porte aujourd’hui les idées libérales’’.

    Le même journal signale que M. Seck, dont la candidature a été jugée recevable par le Conseil constitutionnel, est resté ‘’proche’’ d’Abdoulaye Wade, le fondateur et secrétaire général du PDS.

    ESF

  • SENEGAL-MONDE-DROIT / Le Sénégal rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité

    SENEGAL-MONDE-DROIT / Le Sénégal rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité

    Dakar, 22 jan (APS) – Le Sénégal, par la voix de sa ministre de la Justice, a de nouveau exclut, lundi, à Genève, toute idée de légalisation de l’homosexualité, en réaffirmant une  »position de principe claire » sur la question des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres)

     »(…) Pour les LGBT, je voulais rappeler solennellement, la position du Sénégal. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation sur la question des LGBT. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation. Et c’est pour cela que le Sénégal a rejeté beaucoup de résolutions », a notamment souligné la Garde des Sceaux  lors de l’examen de la situation des droits de l’homme au Sénégal dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

     »Le Sénégal a rejeté toutes les résolutions où la question des LGBT a été incluse parce que c’est la position souveraine du Sénégal. C’est une position claire et le Sénégal dit devant ses partenaires et le dit à la communauté internationale. C’est la position de principe du Sénégal. Le Sénégal ne légalise pas les droits sur les LGBT », a insisté Aïssata Tall Sall.

    Elle a insisté sur le fait qu’au Sénégal,  »les libertés sont exercées et totalement exercées. L’usage de la force est réprimé et totalement et judiciairement réprimé ».

    Plusieurs intervenants ont salué les efforts du Sénégal pour la promotion des droits de l’homme ces dernières années. Nombreux parmi eux ont formulé des recommandations à l’Etat du Sénégal pour améliorer la situation des droits humains dans le pays.

    Ils ont par exemple invité le Sénégal à accroitre l’accès des filles des zones rurales à l’éducation, réduire la mortalité maternelle et infantile, veiller sur le principe de non-discrimination et sur la protection des minorités ».

    Les recommandations ont également trait à la réduction des surcharges dans les prisons, la sensibilisation sur les changements climatiques, la réduction de la pauvreté, la lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement du Comité sénégalais des droits de l’homme, la protection des personnes vivant avec un handicap entre autres.

    La situation des droits de l’homme au Sénégal est examinée, lundi, à Genève (Suisse), dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    C’est le quatrième passage du Sénégal, après février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, devant l’EPU, un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    La délégation sénégalaise est dirigée par Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice.

    Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (troïka) pour l’examen du Sénégal sont l’Allemagne, le Kazakhstan et la Somalie.

    Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Sénégal, le 26 janvier. Selon la procédure, l’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen.

    Le Conseil des droits de l’homme indique que le Sénégal est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l’EPU au cours de sa 44e session qui se tient du 22 janvier au 2 février 2024.

    Le Groupe de travail de l’EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme, cependant, chacun des 193 États membres de l’ONU peut participer à l’examen d’un pays.

    L’EPU se fera sur la base du rapport national (informations soumises par l’État examiné) ; la compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

    L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU.

    Pour ce quatrième cycle de l’EPU, les États vont à nouveau ‘’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays’’.

     

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments recensés à Touba (pharmaciens)

    SENEGAL-SANTE / Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments recensés à Touba (pharmaciens)

    Diourbel, 22 jan (APS) – Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments ont été recensés dans la ville de Touba, a-t-on appris lundi du secrétaire général du regroupement des pharmaciens de la région de Diourbel, Docteur Adiouma Diouf.

     »Depuis deux ans, nous avons recensés, après un travail de terrain, plus de 300 dépôts illégaux ou boutiques de médicaments à Touba. Ces dépôts se trouvent essentiellement devant les structures sanitaires de la ville notamment au vu et au su de tout le monde », a-t-il déploré, soulignant que la ville compte actuellement 47 pharmacies légalement constituées.

    Docteur Adiouma Diouf s’exprimait en marge de l’atelier régional de partage sur les missions de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) en présence du directeur régional de la santé.

    Il a souligné l’urgence de procéder à la fermeture de tous ces dépôts de médicaments, dénonçant  »une activité illégale, illicite et très dangereuse pour la santé des populations ».

    Selon lui, la recrudescence des maladies chroniques à Touba comme l’hypertension artérielle, le diabète et l’insuffisance rénale sont dues en grande partie à l’utilisation de ces médicaments des dépôts clandestins.

    Le pharmacien dit être optimiste avec les réformes et le travail de l’ARP pour veiller sur la qualité des médicaments.

     »La population de Touba mérite d’avoir des médicaments de qualité à l’instar des autres villes du pays. Les pharmaciens de la région de Diourbel sont prêts à accompagner les autorités compétentes pour mettre un terme à l’installation illégale de pharmacies et de dépôts de médicaments », a dit le secrétaire général du regroupement des pharmaciens.

    Le chef de service du contrôle biologique, biotechnologique et de la libération des lots à l’ARP a rappelé que le gouvernement du Sénégal travaille à mettre un terme à l’installation illégale des dépôts de médicaments.

    Pour le professeur Assane Dieng, cette lutte va passer par le développement de l’industrie pharmaceutique pour permettre au Sénégal d’avoir une souveraineté dans ce domaine.

    Il a rappelé que les auteurs de trafic de médicaments ou de l’exercice illégal de pharmacie sont passibles de sanctions conformément aux lois et règlements en vigueur.

    MS/OID/ASB

  • SENEGAL-METEO / Un épisode poussiéreux sur une bonne partie du pays à partir de mardi (météo)

    SENEGAL-METEO / Un épisode poussiéreux sur une bonne partie du pays à partir de mardi (météo)

    Dakar, 22 jan (APS) – Une suspension de particules de poussière accompagnée d’une forte réduction de la visibilité va toucher une bonne partie du pays à partir de mardi pour s’estomper progressivement au plus tard vendredi, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Cette suspension de particules de poussière est attendue d’abord mardi dans les régions nord du pays avant de se généraliser progressivement sur une bonne partie du territoire notamment dans les régions de l’intérieur et sur le littoral au courant de la journée du mercredi et du jeudi », indique l’agence dans un communiqué transmis à l’APS.

    Il ajoute qu’ »une forte réduction de la visibilité sera notée dans les zones du pays touchées par ce mauvais temps bien que la partie sud du territoire soit relativement moins touchée’’.

    Selon le communiqué,  »la réduction de la visibilité est étroitement liée à la densité de la poussière qui dégrade à son tour la qualité de l’air’’.

    L’ANACIM signale qu »’une baisse progressive des concentrations de particules, de la très mauvaise qualité de l’air, sera notée à partir du vendredi’’.

    AB/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Guinée veut se jauger contre les champions en titre (sélectionneur)

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Guinée veut se jauger contre les champions en titre (sélectionneur)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 22 jan (APS) – Le match contre le Sénégal, comptant pour la dernière journée de la phase poule de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations, sera l’occasion pour le Sily national de se jauger face aux champions d’Afrique en titre, a déclaré le sélectionneur guinéen, lundi, à Yamoussoukro.

    « Le Sénégal est au top. Nous respectons cela, mais nous avons de bons joueurs et la première place à gagner. Nous allons nous jauger. Nous n’allons pas nous mettre la pression », a dit Kaba Diawara en conférence de presse, à la veille du match devant opposer les Lions du Sénégal au Sily national de Guinée.

    Le Sénégal et la Guinée vont s’affronter mardi, à partir de 17 heures, à Yamoussoukro, pour le compte de la dernière journée de la phase de poule de la 34ᵉ CAN qui se poursuit en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février).

    « Nous voulons juste faire un beau match contre le champion en titre. Ce sera un derby et une fête », a-t-il ajouté, en faisant part de l’ambition de son équipe de s’emparer de la première place du groupe C qui comprend aussi la Gambie et le Cameroun.

    « Nous arranger avec le Sénégal ne fera pas nos affaires parce que nous risquons de terminer deuxièmes, et cela ne nous arrange pas. Nous savions que nous allions jouer trois finales avant de venir ici. Nous avons quatre points, ce n’est pas assez et ce ne serait pas bien de faire des calculs. Si nous gagnons ce match, nous aurons un 3ᵉ et ce serait bien », a-t-il dit.

    Kaba Diawara affirme que son équipe est « plus forte » que lors de la précédente édition de la CAN en 2022 au Cameroun, et espère « poser des problèmes » au Sénégal.

    « Le Sénégal a plus la pression sur ce match. Il est champion en titre, a bien démarré sa compétition, mais nous nous sommes bien préparés. Si nous voulons aller loin dans la compétition, il faut gagner tous nos matchs », a-t-il soutenu.

    « C’est une équipe qui attaque et qui a de bons joueurs. Nous avons juste hâte de les affronter. Nous allons essayer de nous montrer à la hauteur », a-t-il dit.


    SK/BK/ADL/ASG