Catégorie : LA UNE

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Pape Matar Sarr titularisé contre le Cameroun

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Pape Matar Sarr titularisé contre le Cameroun

    De l’envoyée spéciale de l’APS Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 19 jan (APS) – Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a mis en place un onze de départ légèrement remanié, dans lequel figure Papa Matar Sarr, Moussa Niakhaté en étant absent.

    Cissé a reconduit le système 4-3-3 face au Cameroun, pour la deuxième journée du groupe C de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations.

    Voici le onze de départ des Lions du Sénégal :

    • gardien : Édouard Mendy ;
    • défenseurs : Kalidou Koulibaly (capitaine), Krepin Diatta, Ismaïl Jakobs, Abdou Diallo ;
    • milieux : Pape Gueye, Pape Matar Sarr, Lamine Camara ;
    • attaquants : Sadio Mané, Habibou Diallo, Ismaïla Sarr.

    SK/ESF

  • SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURE / Le président Macky Sall a inauguré la Grande Mosquée de Saint-Louis

    SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURE / Le président Macky Sall a inauguré la Grande Mosquée de Saint-Louis

    Saint-Louis, 19 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a effectué la traditionnelle prière du vendredi à la Grande mosquée de Saint-Louis (nord), un édifice religieux dont il a ensuite procédé à l’inauguration après des travaux ayant permis son extension, a constaté un reporter de l’APS.

    À son arrivée sur les lieux vers 14 heures, le chef de l’État a été accueilli par les membres du comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis (AMSL) mais également d’autres dignitaires religieux.

    Ce nouvel édifice patrimonial religieux d’une très grande valeur architecturale a été réalisé sur deux niveaux (rez-de-chaussée et étage), selon un document de présentation transmis à l’APS.

    Le président Macky Sall l’a inauguré en compagnie du président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop, du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, du ministre des Infrastructures Mansour Faye et du gouverneur de région, Alioune Badara Sambe.

    Bâti sur 2760 m2, le nouvel édifice dont la capacité d’accueil est de trois mille places, comporte trois salles de prières séparées pour les hommes et les femmes.

    Ce nouvel édifice patrimonial comprend, entre autres, un institut islamique avec une bibliothèque/médiathèque, une grande morgue, un bloc sanitaire.

    Il est surplombé par deux minarets de trente (30) mètres de hauteur, offrant ainsi une vue imprenable sur le fleuve Sénégal.

    Entre autres, des représentants des  familles religieuses et des autorités administratives ont pris part à la cérémonie d’inauguration de la Grande mosquée de Saint-Louis, dont tout le financement entre le cadre de la modernisation des cités religieuses, initiée par le chef de l’Etat.

    La prière inaugurale a été dirigée par l’Imam ratib, Cheikh Ahmed Tidiane Diallo, qui a adressé ses vifs remerciements au président Macky Sall.

    Le premier bâtiment de la Grande Mosquée de Saint-Louis, implanté au cœur de l’île Nord, a été construit entre 1838 et 1847, à en croire Dah Dieng, membre du comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis.

    Son extension entre dans le cadre du Programme de modernisation des cités et sites religieux, un programme initié par l’État du Sénégal.

    CGD/AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-MEMOIRE / Lancement d’une association dédiée à la valorisation de la mémoire de Lat Dior

    SENEGAL-MEMOIRE / Lancement d’une association dédiée à la valorisation de la mémoire de Lat Dior

    Dakar, 19 jan (APS) – L’Association générale pour la sauvegarde des valeurs de Lat Dior Ngoné Latyr Diop héros national (Aghen) du Sénégal, dédiée à la valorisation de la mémoire du dernier Damel du Cayor a été officiellement lancée, jeudi, à la Maison des écrivains du Sénégal, en présence de nombreux historiens, a constaté l’APS.

    ‘’L’association est ouverte à tous les Sénégalais qui se retrouvent dans les valeurs qu’incarnait Lat Dior. Tout Africain peut aussi être membre de cette association’’, a dit son vice-président Thierno Diop, par ailleurs arrière-petit-fils de Lat Dior.

    Il s’agit, selon lui, d’élargir le clamps d’action de l’association créée en 2019, mais surtout de véhiculer les valeurs de dignité (Ngor), d’abnégation (Mougne), de courage (Fit), d’honneur (Jom), et de patriotisme (Beug sa rew) qu’incarnait le héros national Lat Dior Ngoné Laytir Diop, qui, il y a cent trente-sept ans (137), le 27 octobre 1886, tombait à Dékheule (situé dans la région de Louga, lors d’une bataille contre le colonisateur français.

    Thierno Diop pour qui les valeurs des héros et résistants sénégalais commencent à disparaitre, estime que ‘’notre rôle et devoir est de sensibiliser et d’organiser des rencontres-débats pour élever le niveau de conscience (…) » des citoyens.

    Il a expliqué que c’est pour cette raison qu’il est prévu un plan d’action pour valoriser cet héritage.

    ‘’Nous comptons organiser chaque mois de février ou de mars un colloque sur l’œuvre de Lat Dior, commémorer chaque 27 octobre la journée nationale des résistants et rédiger +Un manifeste de Dékheulé+’’, promet-il.

    Il souligne l’importance de mettre en valeur les localités liées à l’histoire de Lat Dior, afin de mieux exploiter leurs potentiels touristiques, notamment Dékheulé (Louga), Thilmakha (Thiès), Mbacké Kadior (Diourbel), etc.

    ‘’Nous avons appris qu’une enveloppe de deux cent millions de francs CFA a été inscrit dans le budget 2024 du ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour une prise en charge de la question’’, a-t-il informé.

    L’association compte se mettre aux côtés de l’Etat pour la construction, à Dékheulé, d’un musée historique dédié au héros national. Selon Thierno Diop, il est aussi envisagé de créer un centre artisanal à Thilmakha. ‘’Toutes ces localités doivent être valorisées’’, a-t-il jugé.

    L’Aghen ambitionne de monter une fondation intitulée ‘’Honneur-Patrie-Solidarité’’ pour jouer pleinement son rôle de sauvegarde et de valorisation de l’héritage de Lat Dior Ngoné Laytir Diop, érigé au rang de héros national par Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal indépendant.

    ‘’L’Aghen doit investir l’espace scolaire pour enseigner aux jeunes les valeurs, un Etat doit avoir des icônes qu’il offre en exemple à la jeunesse’’, a pour sa part suggéré le professeur Massamba Guèye.

    MYK/FKS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Les évêques sénégalais opposés à toute forme de bénédiction des couples de même sexe

    SENEGAL-RELIGION / Les évêques sénégalais opposés à toute forme de bénédiction des couples de même sexe

    Dakar, 19 jan (APS) – Les évêques du Sénégal affirment qu’aucune forme de bénédictions liturgiques ou extra liturgiques ‘’ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande expresse en tant que +couple+’’.

    ‘’Nous, vos Pasteurs, Évêques du Sénégal, affirmons clairement que, dans nos Diocèses, aucune forme de bénédictions liturgiques ou extra liturgiques ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande expresse en tant que +couple+’’, indique un communiqué de ces évêques portant sur ‘’la Déclaration Fiducia supplicans’’.

    La Déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la foi sur la signification pastorale des bénédictions, Fiducia supplicans, en date du 18 décembre 2023, approuvée par le pape François offre la possibilité de bénir les couples formés par des personnes de même sexe, en dehors cependant de toute ritualisation et imitation du mariage. Toutefois, la doctrine sur le mariage ne change pas et la bénédiction ne signifie pas l’approbation de l’union.

    Dans un premier communiqué en date du 28 décembre 2023, les évêques du Sénégal avaient ‘’jugé nécessaire de rappeler la Doctrine de l’Eglise universelle et (leur) intime conviction de Pasteurs relativement à certaines déviations morales de notre temps moderne comme l’homosexualité’’.

    Selon eux, ‘’(…) une certaine interprétation’’ de ce document, ‘’laisse croire que l’Eglise catholique reconnaîtrait maintenant le mariage entre deux personnes de même sexe’’.

    ‘’Une telle interprétation n’est pas conforme à la Doctrine de l’Église, enracinée dans les Saintes Écritures, la Sainte Tradition et l’Enseignement du Magistère’’, affirment les évêques.

    Ils rappellent que ‘’les déviations morales, de manière générale et, en particulier, l’homosexualité, en ses diverses expressions, sont considérées, dans l’Église, comme une abomination à l’encontre de la volonté de Dieu comme en atteste, par exemple, le Livre du Lévitique +Quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ce qu’ils ont fait tous les deux est une abomination+’’

    Concernant la récente Déclaration Fiducia supplicans, portant sur la signification pastorale des bénédictions, ils disent retenir ‘’la sollicitude de l’Eglise à l’égard de toute personne, dans le respect de sa dignité et de son intégrité, quels que soient son choix et son orientation de vie’’.

    ‘’C’est le souci pastoral défendu par le Magistère de l’Église depuis toujours, et par le Pape François qui rappelle la nécessité, pour l’Eglise, à la suite de son Divin Fondateur Jésus-Christ, d’être proche de toute personne, notamment des plus vulnérables, pauvres ou marginalisées, les homosexuels y compris’’, soulignent-ils.

    Cependant, estiment-ils, ‘’dans le contexte actuel d’une légitimation ou légalisation progressive et insidieuse de l’homosexualité et d’autres déviations morales, nous, vos Pasteurs, Évêques du Sénégal, affirmons clairement que, dans nos Diocèses, aucune forme de bénédictions liturgiques ou extra liturgiques ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande expresse en tant que +couple+’’.

    Par ailleurs, concernant ‘’des couples en situation irrégulière (concubins, divorcés remariés, polygames…)’’, les évêques estiment qu’il ‘’ne faut en rien altérer la Doctrine de l’Église catholique sur l’institution matrimoniale, au risque de semer le doute dans les esprits ou de créer le scandale dans la vie de nos communautés’’.

    Les évêques invitent les fidèles à ‘’rester calmes et sereins, soudés par le ciment de la prière et de l’espérance du Christ qui ne déçoit pas’’.

    OID/ASB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Le port du voile au nom de la foi, de la mode et de la bourse

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Le port du voile au nom de la foi, de la mode et de la bourse

    +++Par Adji Fatim Diop+++

    Dakar, 18 jan (APS)– Elles sont de plus en plus nombreuses ces filles qui mettent le voile pour se couvrir la tête, notamment en milieu scolaire, où cette pratique, d’abord règle islamique apparaît de plus en plus comme un effet de mode.

    Il est 10 heures au lycée John Fitzgerald Kennedy, un établissement de jeunes filles niché dans le quartier de Colobane, non loin du marché à puces éponyme et de la place de la Nation (ex Obélisque). Ici, c’est l’heure de la récréation.

    Un quart d’heure dans la cour de ce lycée dakarois réservé aux filles permet de constater que le voile islamique a fini d’avoir une place de choix dans l’habillement des élèves de cet établissement secondaire laïc. En effet, ce foulard est très visible sur la tête de bon nombre de lycéennes.

    Assises par petits groupes, des voilées expliquent avoir voulu se conformer aux exigences de la religion musulmane qui recommande aux filles de se couvrir la tête.

    Pour d’autres, le port du voile obéit juste à un effet de mode ou encore à des considérations économiques. Ces dernières estiment que le fait de se voiler est toujours moins cher que de recourir aux perruques, qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

    Mais pour toutes, le port du voile est avantageux, procurant notamment le respect des autres.

     »J’ai remarqué que depuis que je porte le voile, les gens me respectent davantage et m’accordent beaucoup plus de considération. C’est une des raisons qui m’encourage à continuer à le porter’’, explique Marième, une lycéenne trouvée en pleine discussion avec ses camarades.

    Sa camarade Bintou est du même avis. Elle fait savoir que depuis qu’elle porte le voile, elle constate que les adultes la traitent avec respect et considération. ‘’Il s’y ajoute que mes parents me font davantage confiance et cela a beaucoup renforcé nos liens’’, ajoute-t-elle.

    Aida, une autre élève voilée, rencontrée au lycée Delafosse, un établissement secondaire mixte de la capitale sénégalaise, liste les nombreux avantages reçus du fait simplement qu’elle porte le voile.

     »Le regard des gens à mon égard a beaucoup changé depuis que j’ai commencé à porter le voile. Avant, je m’habillais en tenue plutôt moulante et, dans mon quartier, je me faisais importuner par les avances des garçons, souvent de manière pas toujours correcte. Ce qui n’est plus le cas.’’, pense-t-elle.

    ‘’Lorsque je prends le bus il arrive que des jeunes hommes se lèvent pour me céder la place’’, fait-elle observer, relevant qu’à la place de ‘’Miss’’ ou ‘’Nana’’, elle se fait désormais appeler ‘’Yaye Boye’’ (maman), ‘’Yaay Fall’’  ou ‘Sokhna Ci’’ (grande dame).

    Marième Wade dit porter le voile pour une motivation toute particulière. ‘’Je porte le voile depuis un an. C’est à la suite d’une grave maladie que l’on m’a conseillé de me couvrir la tête. Depuis, je me suis mise au voile. La peur de retomber malade me pousse à maintenir le voile et j’ai fini par m’y habituer’’, témoigne-t-elle en mettant en avant des considérations sanitaires.

    Effet de mode et calcul économique

    Un parent ayant fait le constat que du jour au lendemain, toutes ses filles portent le voile, exulte. ‘’Je ne peux que m’en réjouir d’autant plus que je dépensais minimum 20000 FCFA par mois dans les salons de coiffure’’, confie-t-il devant le portail du lycée Maurice Delafosse.

    Maimouna abonde presque dans le même sens. ‘’Je peux acheter 5 foulards de différentes couleurs et les utiliser durant toute l’année scolaire alors que, quand je ne portais pas le voile, je dépensais au minimum 5000 FCFA tous les 15 jours pour me tresser. Et pendant les moments de fête, il fallait débourser minimum 100 mille FCFA pour se payer une perruque’’, confie t-elle.

    De l’observance d’une règle religieuse, le port du voile est également devenu une tendance prisée pour être à la mode. C’est du moins l’avis de ce vendeur de voiles et foulards au marché HLM de Dakar. Selon lui, ‘’le port du voile est très à la mode. Il peut être porté aussi bien avec des tenues traditionnelles qu’avec des habits modernes. Même des non-musulmanes se plaisent à le porter’’.

    Au lycée John Fitzgerald Kennedy, la censeure, qui porte le voile, rappelle quelques règles sur les coiffures.

    « Nous sommes dans une école laïque. Je suis moi-même voilée mais je ne prête pas attention à qui porte le voile et qui ne le porte pas. Par contre on est très regardant sur les coiffures extravagantes et les perruques interdites par le règlement intérieur de l’école », fait valoir Mme Fall.

    « Je porte le voile par conviction religieuse mais je ne vais jamais faire sa promotion dans notre établissement qui est laïc. Certaines filles portent le voile par conviction religieuse et d’autres par mimétisme », souligne la censeure.

    De son côté, l’islamologue, Cheikh Sadibou Diaga, estime que le voile ne doit pas être considéré par celles qui le porte comme un accessoire de mode pour suivre une certaine tendance. ‘’Il ne suffit pas seulement de porter le voile pour faire tendance, mais il faut plutôt l’adopter comme une exigence religieuse’’, dit-il.

    Il a souligné aussi la nécessité de faire la différence entre l’Hijab (voile ou foulard en arabe) dont le port émane d’une recommandation religieuse et la Burka qui ne le serait pas.

    ‘’Le coran parle du hidjab qui consiste à couvrir la tête jusqu’au menton en laissant visibles les yeux, le nez et la bouche. La burka consistant à couvrir l’intégralité du corps est née d’une histoire entre le prophète Mohamed (PSL) et Hinda, la femme de Abou Sofiane, un oncle du prophète’’, explique l’islamologue.

    Cheikh Sadibou Diaga rappelle qu’à l’époque du prophète Mouhamed (PSL), la première femme à porter la burka l’avait fait pour que le prophète de l’islam ne la reconnaisse pas. Elle avait toujours manifesté une hostilité envers les musulmans. C’est ainsi que le prophète lui avait demandé de l’enlever et de rester avec le hijab.

    Le sociologue Abdou Khadre Sanogo affirme déceler un effet de mode dans l’amplification du port du voile, qu’il qualifie de ‘’phénomène’’. ‘’Il faut considérer que le phénomène du port de voile est beaucoup plus lié à la mode qu’à autre chose’’, dit-il, car, selon lui, ‘’on se rend compte que les filles le portent, mais continuent de s’habiller avec des tenues moulantes’’.

    Le chercheur soulève aussi la dimension économique en raison de la cherté des perruques dont le coût peut varier entre 100 et 200 mille francs.

    Il signale par ailleurs que des femmes peuvent mettre le voile pour masquer des balafres, cicatrices et encore dissimuler une forme déplaisante de leur cou, de leur tête.

    A l’en croire, se couvrir la tête, est en réalité conforme aux réalités africaines en raison entre autres des effets du soleil, du mal de tête devenu un problème de santé publique. Aussi, certains guérisseurs traditionnels n’hésitent pas à recommander à leurs patientes de se couvrir la tête.

    ‘’C’est un peu cet imbroglio là qu’il va falloir prendre en compte pour attester de ce comportement social là’’, fait-il remarquer non sans rappeler que beaucoup de femmes font du voile un  signe d’appartenance et d’adhésion à la religion musulmane.

    ‘’Elles s’habillent en couvrant tout le corps. Elles sont dans la pratique religieuse et sont donc différentes de celles qui sont à la fois dans la mode, l’aspect économique ou la propension à paraitre appréciable’’, explique Abdou Khadre Sanogo.

    AFD/SMD/ABB/OID/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Macky Sall à Saint-Louis pour inaugurer le siège auxiliaire de la BCEAO

    SENEGAL-ECONOMIE / Macky Sall à Saint-Louis pour inaugurer le siège auxiliaire de la BCEAO

    Saint-Louis, 19 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, est arrivé ce vendredi matin à Saint-Louis (nord), où il doit procéder à l’inauguration du siège auxiliaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a constaté l’APS.

    Arrivé peu avant 11 heures, le chef de l’Etat a été accueilli à l’aéroport de Saint-Louis par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et celui du Conseil économique et social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que par le gouverneur de région, Aliou Badara Sambe, et le maire de la ville, Mansour Faye.

    Composé d’un bâtiment R+2 à usage de bureaux, de deux résidences (R+1), d’annexes et de locaux techniques, le siège de la BCEAO est construit sur la route de Khor sur une superficie de 1,98 ha.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / Exploitation minière : Ngandiouf cité en « modèle » de recasement réussi de populations impactées

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / Exploitation minière : Ngandiouf cité en « modèle » de recasement réussi de populations impactées

    Ngandiouf (Tivaouane), 19 jan (APS) – L’expérience de délocalisation et relocalisation de populations impactées par l’exploitation minière que les autorités  administratives du département de Tivaouane ont réussie dans la commune de Ngandiouf, est un « modèle » qui devrait être vulgarisé et dupliqué dans toutes les zones minières dont les occupants sont réticents à tout déplacement, a préconisé jeudi, le haut conseiller des collectivités territoriales, Abdoul Aziz Diop.

    La  société civile à travers l’antenne de la Coalition « Publiez ce que vous payez » à Thiès, a été impliquée par le maire de Ngandiouf et son secrétaire municipal, dès le début du processus de délocalisation des populations de plusieurs villages de cette commune, a témoigné Abdoul Aziz Diop.

    M. Diop, par ailleurs membre du Forum civil, une organisation influente de la société civile sénégalaise, prenait part à une visite de travail, conduite par le préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye, accompagné par l’ensemble des chefs de service.

    La délégation s’est rendue à Ngassama 1 et 2, ainsi qu’à Bayakh Peul et Galbeut, des localités qui abritent depuis 2015 les activités de la compagnie minière G-PHOS.

    La Coalition a joué un rôle d’interface et de facilitation entre les populations, l’entreprise et les autorités administratives. Un modèle de délocalisation concluant qui, selon Abdoul Aziz Diop, mérite d’être vulgarisé.

    Enthousiaste, Gorgui Bâ, chef du village de Bayakh Peul, considère ce projet comme une opportunité pour les membres de sa communauté.

    « Le projet nous a beaucoup aidés. Le site est très porteur d’opportunités, même si nous attendons encore l’électricité et l’eau courante ici à Ngalbeut, dans le département de Kébémer », a souligné le responsable.

    Il n’a pas manqué de remercier l’administration, notamment le préfet Mamadou Guèye et les sous-préfets des arrondissements de Niakhène et Mérina Dakhar, au nom des personnes déplacées.

    Sur la même lancée, le maire de Ngandiouf, Ngouda Ciss, a salué une « démarche inclusive », qui rompt d’avec la pratique dans bien d’autres localités, où ce genre de projet donne lieu à « un niveau de violence et de  suspicion indescriptible ».

    « Par la grâce de Dieu, ici, tout se passe sans aucune incompréhension », s’est réjoui Ngouda Ciss.

    « Le préfet s’est battu pour qu’un hectare soit dédommagé à hauteur de deux millions deux cent mille francs, loin du barème national qui est de 500.000 francs (CFA) », a témoigné l’édile de la commune de Ngandiouf.

    Pour lui, le projet d’exploitation de la mine de phosphate Ngandiouf à Niakhène, s’inscrit dans les missions poursuivies par le Plan Sénégal émergent (PSE).

    Selon Moustapha Dieng, directeur général adjoint de G-PHOS, « les investissements mobilisés (dans le cadre de projet) sont estimés  à plus de 4 milliards de francs CFA ». Une somme qui sera doublée d’ici quelques années, a-t-il assuré.

    M. Dieng a dit espérer que d’ici octobre 2024, les premiers produits marchands de G-PHOS seront disponibles sur le marché international.

    Moustapha Dieng a promis de respecter tous les engagements pris devant le maire de Ngandiouf.

    « Nous avons signé un document avec la mairie de Ngandiouf, où nous nous sommes engagés à (faire) tout ce qui est en nos pouvoirs pour mettre les populations déplacées dans une excellente situation », a renchéri Dieng.

    Le préfet a relevé que la conduite de ce projet jusqu’à  son terme « n’a pas été une chose aisée », même s’il signale que « la détermination des guides religieux, leaders  d’opinion, populations déplacées, autorités administratives et chefs de services départementaux, a permis  de faire un travail remarquable et efficace ».

    Mamadou Guèye a justifié sa visite par deux motifs. L’un était de s’enquérir du niveau d’avancement de l’installation du projet de G-PHOS, détenteur d’un permis d’exploitation dénommé « BAITI BEGAL ».

    Il était aussi question, à travers une « démarche de proximité », de suivre et d’accompagner les personnes déplacées pour un « mieux-être », a noté M. Guèye.

    « Là où les textes ne sont pas très explicites, à travers le dialogue et la concertation, bâtis sur des rapports de confiance mutuelle et de respect, on peut arriver à des compromis forts favorables à chaque partie prenante », a commenté Abdoul Aziz Diop, un acteur de la société civile.

    Selon lui, la dimension anthropologique « n’est pas tellement prise en compte » dans les différents codes miniers et de l’environnement.

    « Autant les populations veulent un mieux-être, autant elles restent attachées à leur terroir, quels que soient les montants des indemnisations et autres formes d’accompagnement »,  a-t-il dit.

    Les populations de Ngassama et de Bayakh peul n’ont pas dérogé à la règle dans leurs interactions avec G-PHOS, qui ont abouti à une « délocalisation sans heurts ».

    Ce résultat a été obtenu grâce à un cadre de concertation multipartite, composé des autorités administratives et locales, des représentants de l’entreprise, des représentants des villages impactés, des leaders d’opinion et des leaders religieux.

    MKB/ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le match Sénégal-Cameroun au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le match Sénégal-Cameroun au menu des quotidiens

    Dakar, 19 jan (APS) – L’enjeu du match Sénégal-Cameroun, ce vendredi à Yamoussoukro, lors de la deuxième journée dans la poule C de la CAN est largement commenté par les quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Se qualifier dès ce soir !’’, s’exclame à la Une le quotidien Stades, rappelant que ‘’trois mois après leur dernière rencontre amicale jouée en France, Sénégalais et Camerounais se retrouvent pour l’une des attractions de cette 2ème journée de la CAN ivoirienne. Un choc de Lions, entre ceux de la Téranga et Indomptables’’.

    Le journal note toutefois, que ‘’les deux équipes entament ce 2ème match avec des soucis différents. Le Sénégal cherchera dès ce soir (17h00) à se qualifier avant terme. Et ce, après sa large victoire en ouverture devant la Gambie (3-0). Le Cameroun voudra, lui, lancer sa CAN après son nul face à la Guinée (1-1)’’.

    ‘’Duel de Lions’’, dit L’As. ‘’(….) vainqueurs d’entrée devant la Gambie (3-0), les Lions de la Teranga doivent confirmer leur statut de champions devant les Lions indomptables et vaincre enfin le signe indien’’, selon L’As.

    Le Quotidien rappelle que les deux équipes, opposées en octobre dernier, en amical, s’étaient quittées sur une victoire des champions d’Afrique (1-0) à Lens, en France. ‘’Comme pour dire qu’il y aura un sacré parfum de revanche cet après-midi sur la pelouse du stade de Yamoussoukro’’, souligne le journal.

    ‘’En tête du Groupe C, les hommes de Aliou Cissé, forts de leur expérience, affichent la sérénité. Ce qui n’est pas le cas chez leurs adversaires où l’affaire Onana et la blessure de leur buteur, Vincent Aboubakar, ont fini de jeter le doute’’, ajoute la publication qui affiche à la Une : ‘’Faim de Lions’’.

    L’Observateur voit ce match ‘’comme une finale’’.

    ‘’C’est un match au goût d’une finale. Une rencontre qui promet d’offrir un spectacle. Entre Lions de la Téranga et Indomptables, l’histoire a toujours été rocambolesque et pleine d’émotions. Et il a fallu que le sort refasse le coup, mettant le Sénégal et le Cameroun, qui ont l’une des rivalités les plus pesantes du football africain, dans la même poule C, pour la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire 2023. La 15e confrontation, la 7e en match officiel, entre Lions de la Téranga et Lions Indomptables, a une autre dimension. Elle intervient dans un contexte particulier où les deux équipes n’ont qu’une chose en tête, la victoire et les trois points à prendre’’, souligne L’Obs.

    ‘’Une affiche de finale avant la lettre’’, estime également WalfQuotidien. ‘’Entre le Sénégal et le Cameroun, ce n’est jamais facile. Des oppositions tendues en un engagement sans faille dans les duels. Ah oui, normal puisque quand deux Lions se rencontrent, il faudra forcément qu’il y ait un Roi sur la pelouse. Le Sénégal entame cette 34ème Coupe d’Afrique des Nations dans le costume de rockstar avec la couronne de champion d’Afrique sur la tête. L’adversité sera encore plus élevée’’, indique walf.

    Vox populi évoque ‘’un duel de Lions aux allures de revanche’’. ‘’Les retrouvailles entre le Sénégal et le Cameroun, ce vendredi (17h), seront un duel aux allures de revanche. Puisque, par trois fois de suite, en phase finale de la CAN, les Lions Indomptables ont toujours pris le dessus sur les champions d’Afrique en titre’’, rappelle le journal.

    ‘’Qui sont les vrais Lions’’, s’interroge Le Soleil en page intérieure’’. ‘’C’est le gros choc du groupe C. Il y a toujours de l’électricité dans l’air lorsque le Sénégal et le Cameroun s’affrontent et ce sera encore le cas, cet après-midi, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Leader de ce groupe (3 pts), le Sénégal est en position de force pour se qualifier au tour suivant et il pourrait sceller l’affaire dès ce deuxième match contre le Cameroun en cas de succès’’, écrit le journal.

    C’est ‘’le moment de solder enfin les comptes’’, selon le quotidien Bës Bi. ‘’(….) Un choc au sommet que les Lions devront gagner pour assurer définitivement leur qualification en huitièmes de finale mais aussi pour briser le signe indien face à des Lions indomptables que le pays de la Téranga n’a plus battus depuis 34 ans en Can’’, relève la publication.

    OID/AB

     

     

  • SENGAL-GABON-COOPERATION / Macky Sall reçoit la visite du président de transition gabonais

    SENGAL-GABON-COOPERATION / Macky Sall reçoit la visite du président de transition gabonais

    Dakar, 19 jan (APS) – Le chef de l’État sénégalais a reçu en audience, jeudi, à Dakar, le général Brice Oligui Nguema, président de transition du Gabon, qui effectue une ‘’visite de travail et d’amitié’’ au Sénégal.

    Le dirigeant gabonais, ancien attaché de défense à l’ambassade de son pays au Sénégal, ‘’s’est entretenu en tête-à-tête’’ avec Macky Sall du ‘’renforcement des liens de coopération entre Dakar et Libreville’’, selon un communiqué de la présidence sénégalaise.

    ‘’Les deux chefs d’État ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun’’, dont ‘’la question des visas et des cartes de séjour, ainsi que l’enseignement supérieur, qui occupe une place importante dans [la] coopération’’ sénégalo-gabonaise.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INNOVATION / Le Trésor public lance une plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires

    SENEGAL-TRANSPORTS-INNOVATION / Le Trésor public lance une plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires

    Dakar, 18 jan (APS) – La direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT) a annoncé avoir procédé, jeudi, à Dakar, au lancement officiel d’une plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires imputables aux automobilistes ayant commis une violation des règles du code de la route.

    C’est une innovation conjointe de la DGCPT, de la Police et de la Gendarmerie nationales, de la direction générale des transports terrestres, de l’Agence nationale de la sécurité routière et de la société Diotali, qui ont pris part à son lancement.

    L’initiative a été prise en vue de ‘’la modernisation des procédures administratives’’ en matière de paiement des amendes forfaitaires, selon une note reçue de la direction générale de la comptabilité publique et du Trésor.

    ‘’La région de Dakar est retenue pour la phase-test de ce projet qui permettra aux conducteurs de gagner du temps en payant leurs amendes forfaitaires à travers les opérateurs de mobile money ou leur carte bancaire, sans effectuer le déplacement auprès des postes de gendarmerie ou de police’’, explique la DGCPT.

    Cette innovation ‘’s’inscrit […] dans la politique de modernisation de l’Administration publique et des services rendus aux usagers’’, affirme le directeur général de la comptabilité publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop.

    Il ajoute que c’est une revendication des syndicats des transports terrestres qui vient d’être satisfaite par les pouvoirs publics.

    Les transporteurs invités à s’approprier la plateforme de paiement digital 

    Bamba Ba, le directeur général de la société Diotali, qui va assurer techniquement l’exécution du paiement des amendes, a salué le partenariat public-privé à l’origine de l’initiative.

    ‘’Cette plateforme va améliorer le quotidien des usagers de la route’’, affirme la note reçue de la DGCPT en citant M. Ba.

    Valdiodio Ndiaye, le directeur général des transports terrestres assure, pour sa part, que le paiement dématérialisé des amendes forfaitaires aura un ‘’impact très favorable’’ sur la gestion de ces contraventions.

    ‘’C’est pourquoi il a tenu à inviter les transporteurs à s’approprier la plateforme’’, ajoute la même source.

    Pape Mamadou Ndiaye, s’exprimant au nom des syndicats des transports terrestres lors du lancement de la plateforme, a remercié les autorités pour cette ‘’belle initiative’’.

    ‘’Ce projet a été vraiment fait pour les transporteurs, qui vont se l’approprier. Cela va les aider à atténuer ou à [éradiquer] les ‘tracasseries routières’’’, a assuré M. Ndiaye en souhaitant en même temps que ‘’des mesures d’accompagnement’’ soient prises par les pouvoirs publics pour la ‘’réussite’’ de cette innovation.

    La nouvelle plateforme est censée ‘’aider les usagers de la route à payer rapidement et sur place, à récupérer immédiatement leurs documents sans effectuer le déplacement auprès des postes de police ou de gendarmerie’’, explique la DGCPT.

    ‘’Les paiements en espèces se poursuivront dans les brigades de gendarmerie et commissariats de police’’

    Le général de brigade Daouda Diop, commandant de la gendarmerie territoriale, s’est réjoui du lancement officiel de la plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires, selon la même source.

    Modou Diagne, le directeur général adjoint de la Police nationale, a également pris part à la cérémonie de lancement de l’initiative. ‘’Cette plateforme innovante va permettre à la Police nationale de moderniser le système d’encaissement des amendes forfaitaires et d’avoir une plus grande visibilité sur tout ce qui se fait sur le terrain’’, a-t-il dit en demandant aux automobilistes de se l’approprier.

    ‘’Comme tout projet informatique, celui-ci aura besoin d’être soutenu dans sa mise en œuvre et d’être amélioré progressivement, au regard des besoins nouveaux qui ne manqueront pas d’apparaître à la pratique’’, a souligné Cheikh Tidiane Diop.

    La DGCPT précise qu’‘’il est possible de payer par tous les moyens de paiement […] agréés par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest au lieu de commission de l’infraction’’.

    ‘’Les paiements en espèces continueront au niveau de la brigade [de gendarmerie] ou du commissariat de police de rattachement du lieu de l’infraction ou au niveau des bornes’’, ajoute-t-elle, affirmant que des démonstrations ont été faites ce jeudi à la Patte d’Oie et au carrefour EMG, à Dakar.

    ESF