Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Environ 300 participants attendus au Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique, à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Environ 300 participants attendus au Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique, à Dakar

    Dakar, 18 jan (APS) – La 21e édition du Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique (SIEPA) se tiendra mardi et mercredi prochains à Dakar en présence de quelque 300 participants, sur ‘’les grandes évolutions du secteur de l’énergie’’, a-t-on appris des organisateurs.

    La rencontre sera présidée par le ministre sénégalais du Pétrole et des Énergies, Antoine Diome.

    ‘’L’objectif de cette rencontre est de partager avec vous des informations et des analyses sur le Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique’’, a précisé Mohammed Abdallah Seck, le président de l’Association pour le développement de l’énergie et du pétrole en Afrique, lors d’une conférence de presse.

    Cette association fait partie des organisateurs du SIEPA. ‘’Quelles solutions des États africains face aux défis de la transition énergétique et de l’accès universel à l’électricité ?’’ est le thème du salon.

    ‘’Le thème de cette édition reflète l’importance cruciale de l’énergie […] pour le continent’’, a dit M. Seck, assurant que ‘’toutes les questions liées à la problématique de la pollution et de l’accès à l’énergie en Afrique’’ seront abordées.

    ‘’On parlera des perspectives de production pétrolière et gazière, des stratégies des compagnies pétrolières et du contenu local dans l’industrie du pétrole et du gaz’’, a-t-il précisé.

    La gouvernance du secteur des hydrocarbures et le développement des capacités de production d’énergies renouvelables seront évoqués lors du SIEPA, selon Jean-Pierre Favennec, le président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ADEA).

    M. Favennec ajoute que le salon sera ‘’une plateforme où nous allons partager des idées novatrices, discuter des meilleures pratiques et explorer les solutions pour surmonter les défis qui se dressent devant nous’’.

    Maham Ka, le représentant du ministre du Pétrole et des Énergies, pour mettre en relief l’utilité du salon, affirme que ‘’l’énergie est un moteur pour la croissance économique’’ et un facteur d’‘’amélioration des conditions de vie’’ des populations.

    Des représentants des ministères de l’Énergie de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest prendront part à la rencontre, aux côtés de représentants de compagnies pétrolières et gazières, de sociétés d’électricité et d’entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables, selon Mohammed Abdallah Seck.

    Le SIEPA comprend un sommet de l’énergie en Afrique et une exposition de professionnels du secteur de l’énergie. Plus de 150 exposants vont présenter les innovations technologiques et des ‘’solutions durables’’ en matière d’énergie et de pétrole.

    Des experts vont partager leurs connaissances sur les dernières tendances et les défis de l’industrie énergétique, lors des panels du SIEPA 2024.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURE-MEMOIRE / Musée-mémorial Le Joola : un hommage aux victimes gravé dans le béton

    SENEGAL-INFRASTRUCTURE-MEMOIRE / Musée-mémorial Le Joola : un hommage aux victimes gravé dans le béton

    Par Amadou Ba

    Dakar, 18 jan (APS) – Au stade de projet lors du lancement des travaux par les autorités sénégalaises en décembre 2019, le Musée-mémorial ‘’Le Joola’’, érigé sur les berges du fleuve Casamance, est devenu une réalité depuis le 17 janvier 2024 avec son inauguration par le Premier ministre, Amadou Ba. Un édifice contre l’oubli et pour le souvenir en hommage aux 1 800 morts de douze nationalités différentes du naufrage, au large de la Gambie, du bateau Le Joola, le 26 septembre 2002, plus grande tragédie maritime de l’histoire.

    Dans la vie de toute nation existent des marqueurs tantôt joyeux, tantôt tristes, mais tous faisant partie de l’histoire d’un peuple. Le naufrage du bateau Le Joola est de ceux-là, rappelant ce soir de sinistre mémoire quand le ferry reliant Dakar à Ziguinchor a sombré au large des côtes gambiennes. Et comme d’une dette dont les vivants veulent s’acquitter envers leurs morts, l’État du Sénégal a érigé un édifice mémoriel, un projet piloté par Sokhna Fall Gaye, administratrice du Musée.

     »Le mémorial du bateau Le Joola aura pour mission de se dresser contre l’oubli, de rendre hommage à ces centaines de victimes dont le souvenir douloureux est resté un traumatisme national’’, résume Sokhna Fall Gaye, dans un entretien avec l’APS. Sa réalisation est la satisfaction d’une vieille doléance des familles de victimes par le président de la République Macky Sall. C’est à la suite d’un consensus avec elles qu’il a pris l’engagement de son érection à Ziguinchor.

    Le projet a débuté en 2015 avec le lancement du concours national d’architecture remporté par le cabinet Archi Design et associés, le maître d’œuvre chargé du suivi des travaux de construction. Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, à travers le Service du mémorial, en est le maître d’ouvrage.

    Quelques péripéties liées à l’emplacement initial qui empiétait sur le domaine portuaire, des études géotechniques qui laissaient à désirer avaient ralenti à ses débuts sa réalisation. Mais selon Mme Gaye, ‘’la ferme décision de le réaliser a permis de procéder au lancement, en 2017, d’un appel d’offres en procédure d’urgence pour les travaux de construction, et l’entreprise Eiffage SA a été déclarée attributaire du marché.’’

    Selon elle, ‘’après réflexion et échanges avec les communautés et parties prenantes au projet, la recherche d’un site répondant aux critères des familles de victimes–bordure du fleuve, route de passage du bateau et proximité avec de la gare maritime de Ziguinchor– était engagée.’’

    ‘’Rôle didactique et de prévention des catastrophes’’

    Ainsi, ‘’en 2018, sous la conduite des autorités administratives locales, des services techniques, des représentants des communautés, des associations des parents de victimes, le site sis au quartier Escale a été retenu’’, se souvient-elle.

    Il s’étend sur 5 838 m². 48% représentent un titre foncier tandis que les 52% restants, qui abritent des commerces, sont dédiés au mémorial.

    Et en 2020, après des opérations d’indemnisation, les travaux de construction pouvaient commencer. Le mémorial occupe 52% de la superficie totale. Pour sécuriser le tout, un décret a été pris, déclarant d’utilité publique le mémorial du bateau Le Joola.

    L’année suivante, en 2021, un comité scientifique et technique est mis en place pour la définition des contenus et l’élaboration du discours muséographique.

    D’un coût global de trois milliards de francs CFA, l’infrastructure a été inaugurée mardi.

    En plus de permettre aux familles des victimes de faire leur deuil, le mémorial Le Joola participe du travail de mémoire. Mme Gaye le résume si bien en ces termes : ‘’Tout acte posé relativement au souvenir du Joola s’inscrit dans le partage responsable d’une histoire et d’une mémoire collective’’.

    L’édification de ce mémorial est d’une importance historique et sociale telle qu’il peut jouer un grand rôle dans la prévention et la gestion des catastrophes. Selon son administratrice, ‘’il se veut un instrument de veille qui doit constamment rappeler aux populations la responsabilité citoyenne, individuelle et collective dans la prévention des catastrophes. Il aura pour vocation, dans son volet didactique, de sensibiliser les populations dans la prévention des risques par le respect de l’ordre et de la loi.’’

    Le partage d’une histoire commune avec le monde

    Un mémorial combinant par essence une dimension de souvenir et un aspect culturel, celui du Joola n’échappera pas à la règle. Il sera ainsi en plus d’un symbole de commémoration, un espace touristique. C’est pourquoi, selon Mme Gaye, ‘’la diversité et le caractère inédit des expositions, combinés à la particularité de l’infrastructure, permettront de développer une attraction assez importante pour les visiteurs sénégalais, de la sous-région et du monde entier avec qui nous partageons ce triste pan de notre histoire commune.’’

    Mme Sokhna Fall Gaye, administratrice du musée-mémorial Le Joola

    Dans cette veine, deux composantes – l’animation scientifique et l’animation culturelle – liées à son fonctionnement vont favoriser la recherche et le développement d’activités connexes avec différentes associations liées au musée, les artistes, ainsi que tous les pays ayant perdu des ressortissants dans ce drame.

    ‘’L’animation scientifique permettra au musée de développer des programmes et des projets de partenariat avec les autres musées à travers le monde, les universités, les centres de recherche et de documentation, les institutions internationales’’, fait savoir Mme Gaye. Le mémorial aura donc pour vocation de servir d’incubateur pour les chercheurs et les étudiants qui travaillent sur des questions liées au naufrage, à l’histoire de la navigation et de la Casamance en général.

    ‘’L’animation culturelle, quant à elle, permettra de développer des activités avec les différentes associations des familles de victimes et des rescapés. Ce volet permettra aussi d’associer des artistes pour des prestations en lien avec cette histoire commune. Les centres culturels régionaux et sous régionaux seront conviés dans les activités d’hommage aux victimes de ce drame’’, ajoute l’administratrice.

    Par ailleurs, la gestion d’un tel ouvrage nécessite une approche holistique. Mme Gaye l’a si bien compris qu’elle suggère que ‘’le type de gouvernance le plus indiqué pour le Musée-mémorial est d’en faire un édifice public à caractère administratif (EPA). Ainsi, la gestion sera collégiale avec l’ensemble des acteurs et des parties prenantes.’’

    Pour elle, ‘’tout acte posé relativement au souvenir du Joola s’inscrit dans le partage responsable d’une histoire et d’une mémoire collective’’. Faisant que ‘’la douleur de la tragédie puisse être transformée en une séquence vive et vivante, celle qui permet de surmonter les plus grandes difficultés pour en faire le fondement d’actions constructives.’’

    Ainsi, les familles des victimes se consoleront de l’érection du mémorial, en attendant le renflouement de l’épave du bateau, qu’elles appellent ardemment de leurs voeux. 

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-FACTCHECKING / Evolution de la législation sénégalaise en matière d’attribution, d’acquisition de perte ou de la déchéance de nationalité

    SENEGAL-POLITIQUE-FACTCHECKING / Evolution de la législation sénégalaise en matière d’attribution, d’acquisition de perte ou de la déchéance de nationalité

    Par Serigne Mbaye Dramé

    Dakar, 18 (APS) – La polémique soulevée par le candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 Thierno Alassane Sall sur une supposée double nationalité, française et sénégalaise de Karim Wade, également candidat, continue d’alimenter les débats sur les réseaux sociaux. Une discussion juridico-politico-administrative offrant l’occasion de revenir sur l’évolution de la législation sénégalaise en matière d’attribution, d’acquisition, de perte ou de déchéance de la nationalité.

    Contexte

    L’homme politique et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain, Thierno Alassane Sall a effectué, en début de semaine,  des sorties sur la double nationalité, sénégalaise et française, de l’ancien ministre d’Etat, alors que la Constitution postule que « tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

    Mamadou Aw, le coordonnateur des cadres de la République des valeurs, le parti politique de Thierno Alassane Sall, a déposé un recours au Conseil constitutionnel contre la candidature de Karim Wade. Ce dernier, à travers ses militants, a indiqué avoir renoncé à sa nationalité française.

    Dans son édition du 17 janvier, le journal officiel de la République française a rendu public le Décret du 16 janvier 2024  »portant naturalisation, réintégration, mention d’enfants mineurs bénéficiant de l’effet collectif attaché à l’acquisition de la nationalité française par leurs parents, francisation de noms et de prénoms et libération de l’allégeance française ».

    L’article 2 de ce texte signé par le Premier ministre Gabriel Attal et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin stipule:  »Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France les Français dont les noms suivent : (…) WADE (Karim, Meïssa), né le 01/09/1968 à Paris 15e (75015) ».

    Karim Wade est le fils de l’ancien président de la République du Sénégal Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a acquis la nationalité par l’un des parents, sa mère qui est française.

    Attribution, acquisition et perte de la nationalité sénégalaise, que dit la législation ?

    La République du Sénégal s’est dotée depuis 1961 d’une législation sur la nationalité, par laquelle il a décidé d’attribuer la nationalité sénégalaise à tous ceux qui se trouvaient sur le territoire national au moment de son indépendance en 1960 par le biais d’un droit du sol (jus soli).

    Pour prendre en considération certaines difficultés posées par le critère des coutumes en vigueur au Sénégal dans l’octroi de la nationalité aux communautés libanaises, la législation va connaître une première évolution avec l’adoption en 1972 d’un Code de la famille au Sénégal. Selon un rapport du centre d’études avancées Robert Schuman, datant de juillet 2021, la réforme la plus récente intervenue dans ce domaine est celle de 2013 qui a supprimé « les discriminations dont les femmes étaient victimes dans la transmission de la nationalité sénégalaise par le mariage, la descendance et l’adoption, et la discrimination fondée sur la naissance dans ou hors mariage ». Ainsi aux yeux de la législation, est sénégalais :

    • la personne née au Sénégal d’un père ou d’une mère nés au Sénégal
    • la personne dont le père ou la mère est sénégalais
    • la personne mineure non mariée dont le père ou la mère a acquis la nationalité sénégalaise par naturalisation

    Comment disposer de la nationalité sénégalaise ?

    Outre la nationalité par le droit du sol, la loi sénégalaise prévoit deux manières d’acquérir la nationalité.

    Il s’agit de l’acquisition par décision de l’autorité publique (naturalisation) et l’acquisition par mariage. Selon le site du ministère de la Justice, cette procédure administrative concerne « toute personne étrangère âgée de 16 ans au moins ayant résidé au Sénégal pendant une durée de 10 ans ». Quant à l’acquisition de la nationalité sénégalaise par voie de mariage, elle est réservée à « toute étrangère mariée à un Sénégalais ou un étranger marié à une Sénégalaise ». En effet, depuis 2013, « la femme sénégalaise, au même titre que l’homme sénégalais, peut transmettre sa nationalité à son époux étranger après cinq années de mariage ».

    Perte et déchéance de la nationalité sénégalaise

    En droit sénégalais, « la perte de la nationalité est la conséquence de l’acquisition ou de la possession d’une nationalité étrangère », tandis que la déchéance est « la privation de la nationalité en tant que sanction d’un défaut de loyalisme envers l’État sénégalais ou d’une condamnation à une peine sévère ».

    Qui peut demander la renonciation à la nationalité sénégalaise ?

    Est concerné par cette disposition, tout citoyen sénégalais résidant à l’étranger dont la loi du pays d’accueil l’autorise à prendre la nationalité et l’oblige en même temps à renoncer à sa nationalité d’origine, peut-on lire sur le site internet du ministère de la Justice.

    La loi sur la nationalité sénégalaise de 1961 comportait des « dispositions spéciales transitoires », devant permettre aux personnes originaires des anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne et des pays voisins « d’acquérir la nationalité sénégalaise par option, mais seulement pendant une très courte période de trois mois après l’entrée en vigueur de la loi », explique un rapport du  centre d’études avancées Robert Schuman.

    Que dit la législation française sur la perte et le renoncement à la nationalité française ? 

    Selon le site du ministère français de l’Intérieur et des Outre-mer, la loi française prévoit deux voies pour la perte volontaire de la nationalité en France: une procédure déclarative du concerné et une procédure de perte par décision de l’autorité publique.

    Selon le code civil français, la procédure déclarative réserve le droit de perdre la nationalité française par « déclaration à la personne majeure de nationalité française qui réside habituellement à l’étranger et qui a acquis volontairement une nationalité étrangère ». Elle peut être souscrite à partir du dépôt de la demande d’acquisition de la nationalité étrangère et, au plus tard, dans le délai d’un an à compter de la date de cette acquisition, indique-t-on.

    La perte de la nationalité française par décret, également appelée « libération des liens d’allégeance envers la France », est prévue par l’article 23-4 du code civil. Elle relève de la compétence du ministère de l’Intérieur.

    SMD/SBS/OID/ASG

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : face au Sénégal, le Cameroun va retrouver le sens de l’efficacité, selon Song

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : face au Sénégal, le Cameroun va retrouver le sens de l’efficacité, selon Song

    Yamoussoukro, 18 jan (APS) – Le Sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song, a promis, jeudi à Yamoussoukro, que son équipe va retrouver le sens de l’efficacité et sera à la dimension de sa réputation face au Sénégal dans ce duel de Lions de la deuxième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

    « Demain(vendredi ), vous verrez une autre image de nous. Nous allons retrouver notre sens d’efficacité. Ce sera un match à la dimension de l’équipe. Lorsque nous nous retrouvons dans ce genre de situation, nous sommes confiants », a-t-il dit.

    Il s’exprimait en conférence de presse en compagnie de son ailier gauche, Georges-Kevin Nkoudou, à la veille du match de la deuxième journée du groupe C contre le Sénégal.

    « Ce 2e match est important pour nous. Nous avons fait tous les correctifs pour mettre en place une tactique qui va nous permettre de sortir de cette rencontre avec une victoire », a-t-il ajouté.

    Le technicien camerounais a admis que son équipe  » n’a plus droit à l’erreur ».

    « Nous allons tout faire pour prendre ces trois points. Nous savons ce qu’il faut faire. Nous ne ferons plus les mêmes erreurs. Vous verrez une autre image de nous. C’est un match de jouer contre le Sénégal. Cela va nous permettre de nous remettre dans la compétition », a-t-il promis.

    Rigobert Song a rassuré que l’efficacité de l’équipe du Sénégal  »ne fait pas peur » à son groupe et que le plus important, c’est la manière avec laquelle son équipe va marquer ses buts.

    « C’est une finale. Nous voulons les trois points. Nous sommes passés à côté de ce que nous voulions, lors de notre premier match. Nous avons tous envie de faire en sorte que le 2e match se passe bien. Nous devrons entamer la partie avec l’état d’esprit de chercher les trois points », a-t-il déclaré.

    Le sélectionneur du Cameroun a reconnu que le Sénégal a une belle génération de footballeurs, mais que son équipe a toujours été au dessus. « Nous allons confirmer cela, vendredi », a-t-il dit confiant.

    « Ce sera un match serré. Ce sera l’équipe la plus soudée et la plus forte mentalement qui va s’en sortir, a soutenu Nkoudou.

    Selon l’ailier gauche de Damac Football Club en Arabie Saoudite, le Sénégal est un des favoris, mais le Cameroun est une « grosse équipe ». « Le match sera difficile pour les deux équipes. Nous avons les arguments pour les mettre en difficultés », a-t-il dit.

    Le Sénégal a remporté son premier match contre la Gambie (3-0). Le Cameroun s’est contenté d’un nul (1-1) face à Guinée.

    SK/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : Aliou Cissé aborde le match Sénégal-Cameroun avec  »sérénité et confiance »

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : Aliou Cissé aborde le match Sénégal-Cameroun avec  »sérénité et confiance »

    Yamoussoukro, 18 jan (APS) – L’équipe nationale du Sénégal ne va pas aborder son match contre le Cameroun dans un état « d’esprit revanchard », mais plutôt avec « sérénité, humilité et confiance » pour s’imposer lors de cette rencontre de la deuxième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a soutenu, jeudi, à Yamoussoukro, son sélectionneur, Aliou Cissé.

    « Nous aborderons ce match avec sérénité et humilité et avec l’envie de continuiter son chemin. Les matchs entre le Sénégal et le Cameroun n’ont jamais été une partie de plaisir. Le football nous réunit pour 90 mn et nous n’avons pas cet esprit de revanche contre les Camerounais », a-t-il soutenu en conférence de presse à la veille du match de la deuxième journée du groupe C.

    Les Lions du Sénégal se sont imposés, 3-0, lors de la première journée contre le Gambie. Le Cameroun n’a pas fait mieux qu’un match nul, 1-1, contre la Guinée.

    « C’était important pour le Sénégal de rentrer dans la compétition avec une victoire. Cela motive les joueurs. Nous sommes prêts. Ce sera un autre style de match que nous avons bien préparé », a dit Cissé.

    Selon lui, le Cameroun n’est plus une équipe à présenter. « C’est un grand d’Afrique. Il a de grosses individualités. Nous les avons battus en octobre, en amical mais le contexte n’est pas le même. Il ne faut pas s’enflammer. Le Cameroun reste une bête de compétition. Nous aurons à affronter une équipe qui veut redorer le blason pour son 2e match. Ce sera une rencontre disputée entre deux équipes de grands joueurs », a-t-il soutenu.

    Pour Aliou Cissé, « le Sénégal a un effectif assez compétitif où chaque joueur peut jouer et c’est une aubaine pour un entraîneur ». « C’est cette solidarité que je veux dans cette équipe. Peu importe qui rentre sur le terrain. Nous espérons que les rectificatifs apportés  lors du match contre la Gambie nous serviront pour ce match », a-t-il dit.

    Interpellé sur le fait que les attaquants n’aient pas marqué contre la Gambie, Cissé a reconnu que ces avant-centres sont moins prolifiques et que l’équipe doit, par rapport au ratio d’occasions obtenus, marquer plus de buts. « En revanche, mettre trois buts pour son premier match à la CAN, c’est bien », s’est-il réjoui.

    « Nous sommes tous en bonne forme. Nous sommes venus défendre notre pays. L’équipe est prête à jouer ce match à 200%. S’ils veulent la guerre, ils l’auront », a déclaré le milieu de terrain du Sénégal, Idrissa Gana Gueye qui a pris part à la rencontre avec la presse.

    Le Sénégal compte des souvenirs douloureux face au Cameroun en CAN notamment une défaite en finale en 2002 et une élimination en quart de finale en 2017.


    SK/OID

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La renonciation de Karim Wade à sa nationalité française au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La renonciation de Karim Wade à sa nationalité française au menu des quotidiens

    Dakar, 18 jan (APS) –  La publication au Journal officiel de la République française d’un décret officialisant la perte de la nationalité française de Karim Meïssa Wade alors qu’un recours tente de faire invalider sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février pour cause de double nationalité est au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France les Français dont les noms suivent : (…) Wade (Karim, Meïssa), né le 01/09/1968 à Paris 15e (75015)’’, rapporte le journal officiel français en date du mercredi 17 janvier 2024.

    Le candidat Thierno Alassane Sall a introduit un recours au Conseil constitutionnel demandant l’invalidation de la candidature de Karim Wade pour cause de double nationalité, sénégalaise et française alors que la Constitution postule que ‘’tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise’’.

    ‘’Karim Wade a renoncé, à la dernière minute, à sa nationalité française. La décision qui a été publiée hier dans le Journal officiel français n’a été signée que le 16 janvier dernier, par le ministère de l’Intérieur français et contresignée par le tout nouveau Premier ministre Gabriel Attal. Alors que le Conseil constitutionnel a validé sa candidature depuis bientôt une semaine, au moment où le renoncement n’était pas encore officiel’’, note WalfQuotidien, qui affiche à la Une : ‘’Karim se joue de tout le monde’’.

    Pour Source A aussi, M. Wade ‘’s’est joué’’ de tout le monde, sa candidature étant validée ‘’sur la base d’une déclaration sur l’honneur ô combien suspecte’’.

    L’Observateur y va avec un jeu mot et parle de ‘’Krim (im)parfait’’ en s’interrogeant sur l’impact du décret français sur la décision attendue du Conseil constitutionnel.

    ‘’Au moins, une partie du débat est clos. Karim Wade est déchu de sa nationalité française. Il reste maintenant à savoir si la publication, hier, du décret français l’attestant aura un impact sur la décision des sept sages, attendue au plus tard le 20 janvier’’, dit L’Obs.

    Selon Le Quotidien, ‘’Karim Wade établit la preuve de son mensonge’’. Le journal qui affiche à la Une ‘’Le Krim (im)parfait’’ souligne que ‘’Karim Wade a été déchu de sa nationalité française le 16 janvier alors qu’il avait signé une déclaration sur l’honneur indiquant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise, conformément aux lois du Sénégal’’.

    Le quotidien Bës Bi signale que ‘’les avis des spécialistes divergent’’ sur cette ‘’renonciation’’ de Karim Wade à sa nationalité française. ‘’Ça va dans tous les sens. Karim a officiellement renoncé à sa nationalité française. Et le décret a été publié, hier, dans le Journal officiel français. Ce, après qu’il ait déclaré sur l’honneur n’avoir que la nationalité sénégalaise. La polémique enfle. Des spécialistes ne parlent pas le même langage’’, souligne le journal.

    En publiant ce décret, le dernier jour de dépôt des recours au Conseil constitutionnel contre les candidatures, ‘’la France force la porte de la présidentielle pour Karim Wade’’, selon Vox Populi. Thierno Alassane Sall, à l’origine de ce recours, dénonce ‘’une immixtion flagrante de la France et une solidarité agissante entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme’’, rapporte le journal.

    Dans cette affaire, ‘’Karim Wade mouille Amadou Ba’’, le Premier ministre, note le quotidien Kritik. Pour le fils de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, ‘’cette polémique stérile et dangereuse (est) alimentée par Thierno Alassane Sall pour gagner en visibilité et agissant pour le compte du très peu courageux Premier ministre Amadou Ba, spécialiste des coups bas (….)’’, selon Karim Wade dont les propos ont été rapportés par le journal.

     »La machine s’emballe !’’, s’exclame EnQuête. ‘’En attendant la bataille des programmes, les candidats se livrent un combat épique sur fond de contentieux des listes électorales devant le Conseil constitutionnel. Alors que Thierno Alassane Sall tente de faire de Karim Wade son punchingball, ce dernier essaie de le minimiser pour cogner directement sur le PM Amadou Ba qu’il accuse d’être derrière. Pendant ce temps, Sonko recadre les recalés et autres encagoulés qui utilisent son nom sans son consentement’’, écrit le journal.

    Pour le quotidien L’As, il revient maintenant aux ‘’7 Sages’’ du Conseil constitutionnel de ‘’jouer’’. ‘’Le Conseil constitutionnel a reçu officiellement 3 recours de candidats contre d’autres en lice pour la présidentielle. Ainsi, à l’issue des 48 heures consacrées à la réception des réclamations, la juridiction va étudier dans les deux jours suivants les dossiers avant de publier, le 20 janvier, la liste définitive des candidats au scrutin de février prochain’’’’, dit le journal.

    OID/AB

  • COTEDIVOIRE-SENEGAL-INTEGRATION / À Yamoussoukro, les Sénégalais se sentent bien comme chez eux

    COTEDIVOIRE-SENEGAL-INTEGRATION / À Yamoussoukro, les Sénégalais se sentent bien comme chez eux

    De l’envoyée spéciale de l’APS Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 17 jan (APS) – Des Sénégalais vivant à Yamoussoukro apprécient l’hospitalité de cette ville ivoirienne où ils ont réussi une parfaite intégration en travaillant dans la restauration, la bijouterie, la couture ou le commerce.

    À l’entrée du marché de l’Habitat, à Yamoussoukro, un thiéboudiène (riz au poisson) chatouille les narines aux passants habitués à ce célèbre plat emblématique de la cuisine sénégalaise et inscrit en 2021 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, l’agence des Nations unies chargée de la science et de la culture. Ça sent bon et ça vient du restaurant sénégalais Chez Wely, devant lequel flotte le drapeau du Sénégal.

    ‘’Bonjour. Comment allez-vous ? Bienvenue au restaurant sénégalais’’, lance Wely Dioum aux visiteurs, toute souriante. La ressortissante sénégalaise s’affaire en même temps devant ses fourneaux. Elle tient de la main gauche une grosse cuillère à l’aide de laquelle elle vient de retourner le riz dont les effluves s’échappent de la marmite.

    Wely Dioum, la quarantaine révolue, a rejoint son époux à Yamoussoukro depuis plus d’une décennie. Très occupée, cette ressortissante de la région de Thiès, dans l’ouest du Sénégal, se fait assister d’une adolescente fraîchement revenue de l’école.

    Sokhna Wely Bou Serigne Saliou, comme elle se fait appeler par les voisins, enregistre les commandes de sa clientèle composée majoritairement d’Ivoiriens. ‘’Ils aiment mes plats. Ils sont mes premiers clients et aiment ma cuisine. Nous vivons en parfaite harmonie avec eux. Ils nous apprécient beaucoup’’, dit-elle en wolof en s’empressant de coller le téléphone à l’oreille.

    Entre deux plats servis, la restauratrice invite des compatriotes basés à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, à se mobiliser pour prêter main-forte à l’équipe nationale du Sénégal venue jouer la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.

    ‘’La cuisine sénégalaise ne nous manque pas du tout, car Wely nous fait goûter les saveurs du pays’’, lance Bamba Diop, un compatriote venu retirer sa commande. Ce fidèle client de la restauratrice est un commerçant du grand marché de Yamoussoukro où il vit depuis 2015.

    Un autre Sénégalais, Mamadou Seck, tient une boutique de bijoux dans la ville ivoirienne depuis vingt-trois ans. Il dit bien se sentir à Yamoussoukro, comme au Sénégal. Dans cette ville de naissance du premier président de la Côte d’Ivoire, M. Seck, âgé de 45 ans, assure avoir parfaitement réussi son intégration.

    ‘’Ma femme est ivoirienne. Je suis membre du Rotary Club (une organisation qui se dit apolitique et ouverte, qui dit encourager une haute éthique civique et professionnelle) depuis 2007. J’en suis le trésorier depuis plus de dix ans’’, dit-il fièrement en montrant du doigt les nombreux certificats accrochés au mur. Ils lui ont été décernés en remerciement de sa contribution à la réussite des activités du club.

    Près de la boutique de Mamadou Seck, un autre Sénégalais, Fallou Sylla, tient un atelier de couture et de broderie. M. Sylla dit séjourner depuis 1998 dans la Ville du lac aux caïmans, Yamoussoukro. ‘’J’ai créé des tenues avec les couleurs et les logos des pays prenant part à la CAN. Celles du Sénégal, du Mali et de la Côte d’Ivoire se vendent bien’’, confie le ressortissant sénégalais pour parler de son métier, ajoutant avoir plusieurs commandes à livrer en raison de la CAN.

    Homme d’affaires doublé d’un couturier, le natif de Yeumbeul, dans la région de Dakar, dit vivre en parfaite harmonie avec les habitants de sa ville d’adoption, située à quelque 260 kilomètres d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne. ‘’Je suis très apprécié ici. Les habitants de Yamoussoukro ont une grande affection pour moi et je le leur rends bien’’, témoigne le couturier en tirant le mètre enroulé autour de son cou.

    SK/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENCE / Macky Sall a reçu l’Archevêque de Dakar et d’autres personnalités en audience

    SENEGAL-PRESIDENCE / Macky Sall a reçu l’Archevêque de Dakar et d’autres personnalités en audience

    Dakar, 17 jan (APS) – Le président Macky Sall a reçu mercredi en audience l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour discuter du programme de modernisation des sanctuaires diocésains, a appris l’APS de la présidence de la République.

    « Le chef de l’Etat a reçu en audience l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour discuter du programme de modernisation des sanctuaires diocésains », renseigne une note de la Présidence transmise à l’APS.

    Elle ajoute que le chef de l’Etat a aussi reçu Rose Mutombo, ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice de la République démocratique du Congo pour “évoquer les questions de coopération judiciaire entre les deux pays, ainsi que d’autres sujets d’intérêt commun’’.

    Philippe Bohn, ancien directeur général de la compagnie nationale aérienne Air Sénégal, a été fait commandeur dans l’Ordre national du Lion au cours d’une audience avec Macky Sall au palais de la République, a informé la même source.

    MTN/

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La contribution de la migration au développement au menu d’un atelier régional

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La contribution de la migration au développement au menu d’un atelier régional

    Dakar, 17 jan (APS) – Un atelier régional de deux jours s’est ouvert, mercredi, à Dakar, à l’initiative de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique en vue de réfléchir et d’élaborer une stratégie pour une meilleure gestion de la main-œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains, a constaté l’APS.

    Cette  rencontre organisée dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique conclut une série d’ateliers et travaux de recherche menés en Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Sénégal, Zimbabwe entre 2021 et 2023.

    “Nous allons réfléchir sur comment appuyer les Etats à la collecte de données et aider les membres à trouver des mécanismes par la mise en place d’un cadre qui permettra de connaitre la qualité et la compétence des migrants en 2024 et dans l’avenir », a déclaré Khaled Hussein, le chef bureau Afrique du nord de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA).

    Il s’exprimait à l’ouverture de cet atelier en présence du représentant du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur du Sénégal, des personnalités et représentants  des pays invités ainsi que des membres de la diaspora sénégalaise.

    Selon Khaled Hussein, 90% des envois de la diaspora africaine sont destinés à des secteurs socio-économiques des pays africains.

    “Les envois de fonds vers les pays d’origines sont très importants dont 90/% sont destinés à la santé, à l’éducation et à la construction qui sont des leviers très importants pour les Etas africains », a-t-il-indiqué.

    D’après un document de la CEA, l’objectif de l’atelier est de présenter et dicter l’expérience des pays pour assurer une meilleure utilisation de la contribution de la diaspora au développement des pays d’origine.

    La même source indique que cette rencontre regroupant 50 participants venus de 6 pays d’Afrique permettra d’identifier les besoins pour mieux comprendre et intégrer la contribution des migrants au développement des pays de départs

    Elle sera aussi un cadre de partage d’expériences et des meilleures pratiques entre les pays africains afin d’optimiser la contribution des migrants travaillant dans leur pays d’origines pour le développement.

    Les résultats attendus de ces échanges sont entre autres de contribuer à l’amélioration de la croissance et de la compréhension du rôle de la contribution des diasporas au développement durable ainsi que d’améliorer la croissance des actions politiques existants pour optimiser la contribution des diasporas au développement.

    Au terme  de ces deux jours de réunion, les acteurs espèrent avoir une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement dans les pays d’origine, un renforcement de la coopération sud-sud ainsi qu’une meilleure collaboration entre l’ensemble des parties qui s’activent dans les questions migratoires en Afrique.

    ABD/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-COMMUNICATION / Covid-19 : des acteurs se retrouvent à Thiès pour actualiser les supports et messages sur la vaccination

    SENEGAL-SANTE-COMMUNICATION / Covid-19 : des acteurs se retrouvent à Thiès pour actualiser les supports et messages sur la vaccination

    Thiès, 17 jan (APS) – Différents acteurs membres d’une plateforme de lutte contre la Covid-19 sont en conclave à Thiès, pour trois jours, afin d’actualiser les supports et messages existants, en vue de l’intégration de la vaccination contre cette pathologie dans les soins de santé primaire.

    En plus d’agents du Service national de l’éducation sanitaire et sociale (SNEISS), organisateur de cet atelier, des représentants de différentes entités du ministère de la Santé, du Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale, du Centre d’opérations d’urgence sanitaire (COUS), de l’USAID Breakthrough Action, partenaire financier de cette activité prennent part à cette rencontre.

     »A l’issue de ces trois jours, des supports de communication seront produits. Cela nous permettra de continuer cette vaste campagne de communication, d’information et de mobilisation de nos compatriotes, pour l’adoption de bons comportements par rapport à cette pandémie », a dit le directeur du SNEISS, Lamine Bara Gaye.

    En plus de la Covid-19, les supports serviront à sensibiliser aussi sur deux maladies zoonotiques que sont la rage et la grippe aviaire.

    M. Gaye s’est dit  »convaincu » que compte tenu de la qualité et de l’expertise des participants, des supports de qualité seront produits, au terme des travaux. Il en a profité pour lancer un appel à l’endroit des populations, pour la vigilance, le port du masque, dans un contexte de réapparition de foyers dans certaines parties du monde, et vu la mobilité des personnes à l’échelle internationale.

     »Nous avons constaté ces derniers temps une résurgence des cas de Covid dans le monde, et quelques balbutiements dans le pays », a ajouté Lamine Bara Gaye.

    Relevant d’ailleurs que  »la maladie n’a pas encore quitté notre pays », Gaye  a noté que la production de ces supports permettra ensuite  de  »passer à l’offensive » dans la communication.

     »La vaccination est toujours de rigueur, nous continuons la communication partout, il y a de des doses de vaccin et les partenaires sont à nos côtés », a poursuivi Lamine Bara Gaye relevant que c’est grâce à ces actions combinées que le pays a  » tenu tête » à cette pandémie.

    Pour le docteur vétérinaire Amadou Bassirou Fall qui représentait le Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale, logé à la Primature, le moment n’est pas au relâchement.

     »Nous ne devons pas baisser la garde, nous devons maintenir les comportements préconisés durant la pandémie, notamment les gestes barrière », a t-il dit.

    Pour Mame Diarra Faye de l’USAID,  »depuis la levée de l’état d’urgence sanitaire mondial, par l’OMS, l’enjeu, c’est la routinisation, avec un focus sur les personnes vulnérables qu’il faut protéger contre les formes graves ».

    Le Sénégal avait lancé en février 2021, une campagne de vaccination contre la Covid-19, qui a été confrontée aux  »rumeurs et fausses informations qui ont été à l’origine des facteurs limitants l’adhésion des populations », note le SNEISS dans un document.

     »L’efficacité des vaccins est au cœur des débats dans les réseaux sociaux, les médias classiques et dans les foyers », poursuit le texte, soulignant que  »malgré tous les efforts consentis, le Sénégal n’a pas pu atteindre le taux de couverture vaccinale telle que recommandée par l’OMS afin de garantir une immunité collective à la population ».

    Le document note que le gouvernement du Sénégal a décidé de  »poursuivre sa politique de protection des populations contre la Covid-19 par l’intégration de la vaccination dans toutes les interventions de soins de santé primaires ».

    Pendant ces trois jours, les participants produiront, pour ce qui est de la Covid-19, deux affiches, une fiche technique, deux déclarations télévisées et deux spots radios.

    Des outils similaires seront aussi élaborés pour des besoins de sensibilisation sur la rage et la grippe aviaire.


    ADI/OID