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  • SENEGAL-ECONOMIE-ENTREPRENEURIAT / Elevage de « ladoum », un bon filon pour l’emploi des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE-ENTREPRENEURIAT / Elevage de « ladoum », un bon filon pour l’emploi des jeunes

    Dakar, 17 jan (APS) – L’élevage de moutons de race améliorée  »ladoum » est une activité longtemps considérée comme un hobby. Un violon d’Ingres pour fonctionnaire voulant s’occuper les week-ends. L’explosion de cette activité ces dernières années n’était pas spécialement attendue certes, mais cette évolution apporte une nouvelle perspective à la vie de nombreuses personnes qui voient dans ce secteur une niche de création d’emploi.

    Cela tombe bien, les jeunes ne demandent souvent qu’à s’occuper. Il y a cependant que la filière élevage de moutons de race « ladoum » nécessite plus d’organisation pour que ses acteurs puissent atteindre les niveaux de rentabilité escomptés.

    Le Regroupement des éleveurs de Tivaouane pour la promotion de l’élevage ladoum (REPTEL) ne s’y trompe pas. Le REPTEL milite pour l’homologation de cette race améliorée de mouton, afin de mieux positionner le Sénégal sur le marché continental, voire mondial.

    Le REPTEL est à l’initiative d’un Salon de l’élevage dont la sixième édition s’est tenue en janvier à Tivaouane (ouest), où l’élevage de moutons de race « ladoum » est en plein essor, alors que ce département se trouve dans le même temps fortement impacté par l’émigration irrégulière.

    Ils sont nombreux à considérer donc que cette activité offre une alternative pour tous ces jeunes qui rêvent d’ailleurs et d’un hypothétique Eldorado, en contribuant à les retenir sur place.

    Les éleveurs de moutons de race « ladoum » contribuent à créer  »un grand nombre d’emplois », soutient le président de la Fédération nationale des acteurs de la filière ovine (FENAFO), Abou Kane.

    Cette activité contribue à freiner l’émigration irrégulière, « car beaucoup de jeunes sont employés dans les bergeries », dit cet acteur, affirmant que « beaucoup sont devenus des millionnaires avec les moutons ladoum ».

    Il arrive souvent que certains jeunes, après avoir acquis suffisamment d’expérience comme employés de bergeries, se mettent à leur propre compte.

    Abou Kane a un exemple précis en tête et n’hésite pas à le partager : « J’ai une fois prêté un mouton ladoum à un jeune. Au bout de quelque temps, il m’a donné une avance pour que je lui cède définitivement une agnelle. A force de travail, il est devenu autonome en me payant le reliquat. Aujourd’hui, il se déplace avec un véhicule de marque et emploie lui-même des jeunes ».

    Des exemples de réussite par cette activité, Abou Kane peut en donner encore et encore. Il cite volontiers le cas d’un apprenti employé dans des autocars, devenu propriétaire de plusieurs véhicules de transport en commun de marque Tata.

    Il s’appelle Moussa Yade. « Je lui avais prêté une agnelle qui coûtait 700.000 à l’époque, il a sollicité et obtenu les services du géniteur appelé Boy Sérère », qui lui a permis de constituer sa propre bergerie, devenue une référence dans le milieu.

    L’élevage de « ladoum » plutôt que l’émigration irrégulière

    Selon le président de la Fédération nationale des acteurs de la filière ovine, Moussa Yade a récemment vendu un mouton à 10 millions de francs CFA.

    Un jour, raconte-t-il, un de ses clients lui a confié que son fils qu’il voulait voir émigrer lui a plutôt demandé un mouton « ladoum » pour s’engager dans l’élevage. Abou Kane confie avoir fait observer à ce client que c’était peut-être là une voie pour réussir au Sénégal.

    Il a accepté de lui céder une de ses agnelles à 500.000 francs CFA, permettant ainsi à son garçon de s’engager dans cette activité avec laquelle il a pu s’offrir une grande quincaillerie, sans compter qu’il parcourt désormais les salons d’agriculture du monde entier pour vendre ses moutons.

    Il résulte de ces différentes anecdotes que le Sénégal peut bien s’appuyer sur ce secteur pour tenter de résorber le chômage des jeunes, tout en contribuant à rééquilibrer la balance commerciale du pays à travers la limitation des importations de lait et de viande.

    La Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (CNCAS), spécialisée dans la couverture des risques agricoles, est un bon instrument pour arriver à cet objectif, indiquent des acteurs interrogés par l’APS.

     L’apport des assureurs pour booster le secteur

    Selon l’assureur Djibril Diop, l’Etat du Sénégal, depuis le passage de Abdoulaye Wade à la tête du pays (2000-2012), a eu l’intelligence de bâtir un partenariat public-privé ayant impulsé un nouvel environnement avec « des conditions favorables » aux acteurs privés dont les activités peuvent tirer profit de la création de la Banque agricole (LBA) et de la CNCAS.

    L’assureur rappelle que cette dernière a pour mission d’apporter plus de sécurité aux investissements dans des secteurs tels que l’agriculture et l’élevage, de concert avec la Banque agricole.

    La Compagnie nationale d’assurance agricole garantit le paiement d’indemnités à l’éleveur assuré si la mortalité de son bétail est liée aux risques suivants : mort naturelle ou accidentelle et abattage autorisé.

    « Nous faisons aussi du benchmarking, de l’éducation financière car on oriente notre cible vers une stratégie plus porteuse », explique Djibril Diop.

    La CNCAS incite également les acteurs à se regrouper en mutuelles ou coopératives de crédit et d’épargne « pour pouvoir soutenir l’activité et faire face à des périodes de soudure qui les poussent en général à brader leurs marchandises. »

    L’Etat du Sénégal, en subventionnant les primes d’assurance, « fait savoir à l’éleveur et à l’agriculteur qu’il n’est pas seul […] Ce qui est une façon de les autonomiser », selon Djibril Diop.

    MKB/BK/ASG/OID/ASB

  • SENEGAL-MALI-CINEMA-PROFIL / Fatoumata Coulibaly, actrice principale de « Moolaadé » : le personnage et le combat

    SENEGAL-MALI-CINEMA-PROFIL / Fatoumata Coulibaly, actrice principale de « Moolaadé » : le personnage et le combat

    Dakar, 17 jan (APS) – A soixante ans passés, Fatoumata Coulibaly garde cette capacité à se remettre dans la peau de Collé Ardo, personnage principal de Moolaadé, 20 ans après la sortie de ce film, le dernier du cinéaste sénégalais Sembène Ousmane, décédé le 9 juin 2007 à Dakar.

    Le personnage de  »Collé Ardo », incarné par Fatoumata Coulibaly dans ce long métrage consacré à la problématique de l’excision, lui va comme moteur d’un conditionnement, jusqu’à symboliser le combat d’une vie.

    Vêtue d’un boubou traditionnel de couleur beige, assorti d’un foulard noué autour de la tête, Fatoumata Coulibaly, de nationalité malienne, attire l’attention par ses boucles d’oreille qui scintillent. Difficile de ne pas la remarquer, même au milieu de la foule qui se presse à l’entrée de la cinémathèque flambant neuve de Rabat, la capitale du Maroc, où se tenaient les premières Rencontres cinématographiques africaines ‘’Roots Rabat 2023’’ (12 au 16 mars).

    D’une démarche prudente, celle qui est surnommée FC, monte les marches menant au hall et à la salle de la cinémathèque marocaine où s’apprête à être projetées quatre minutes du film Moolaadé, en phase de restauration dans cette structure de l’industrie cinématographique du Royaume chérifien.

    Moolaadé, la consécration

    Une fois dans la salle, la nostalgie et surtout l’émotion transparaissent sur son visage, lorsque les spectateurs, triés sur le volet, se sont mis à applaudir, pour saluer sa présence, autant que pour se féliciter de l’initiative marocaine de restauration de ce film culte du cinéaste sénégalais.

    Sans doute que dans un coin de la mémoire de FC, défilaient en même temps les images du 57e Festival de Cannes de mai 2004. Elle ne pouvait surtout ne pas se souvenir de ce jour où elle avait arpenté, inconnue et presque inaperçue, le tapis rouge et les montées mythiques sur la Croisette, pour suivre la projection de Moolaadé, pour en ressortir subitement vedette et triomphante, sous le crépitement des flashs des photographes et les lueurs des caméras.

    Le film dont elle est l’actrice principale venait d’être consacré à l’applaudimètre, alors que son réalisateur avait décidé de se mettre en retrait ce jour-là pour permettre à son actrice fétiche d’attirer toute la lumière, de recevoir toutes les attentions.

     »Ce jour-là, les spectateurs parmi lesquels Viviane Wade, épouse de l’ancien président Abdoulaye Wade, et leur fille Syndiély, se sont levés dans la salle pour applaudir pendant presque trois minutes. Et lorsque j’ai aperçu des larmes couler sur les joues de certains, je me suis alors dit que j’avais bien travaillé et réussi », raconte la journaliste, réalisatrice et comédienne malienne.

    Une récompense bien méritée pour les sacrifices et les épreuves subies par FC sur les scènes de tournage du film auréolé à la fin du festival de Cannes du prix ‘’Un certain regard’’.

    Elle dit souvent ressasser la séquence de la bastonnade incontournable dans le film, lorsque son mari a été obligé de la fouetter publiquement pour exorciser son refus de livrer quatre jeunes filles que la communauté voulait exciser.

     »Lors du tournage, Sembène a donné le fouet à mon époux dans le film en me chuchotant à l’oreille +ça va faire mal, mais c’est le prix à payer si on veut faire un bon film+ », se remémore-t-elle, en signalant que Gimba, l’acteur incarnant le griot dans le film, avait supplié en vain le réalisateur d’être fouetté à sa place, quitte à faire les retouches nécessaires au moment du montage.

    La seule concession que celui qu’elle appelait affectueusement papa Sembène était prêt à faire était de  »mettre du carton sous ma camisole pour atténuer ma souffrance mais j’avais décliné car il fallait tout accepter pour réaliser un bon film ».

    Le combat contre l’excision, comme une mission paternelle

    Une résilience à la douleur que FC croit avoir acquis après avoir été excisée dans sa tendre enfance, une chose et d’autres qui ont démultiplié son envie d’incarner le personnage de Collé Ardo.

     »C’est un personnage et en même temps un combat puisque les deux sont liés. J’ai été excisée contre la volonté de mon père, un ancien combattant qui a été contraint de céder face à la pression de la famille au sens large », rappelle-t-elle, ajoutant s’être à l’époque refugiée dans l’innocence de l’enfance pour subir cette épreuve. Il lui reste malgré tout comme petit réconfort ces paroles presque prémonitoires de son père :  »Ma fille, lui dit-elle impuissant, je n’y peux rien, c’est la tradition, mais tu verras dans quelques années cette pratique sera abandonnée ».

    Comme si son géniteur lui avait confié, par ces mots, la mission de contribuer au combat contre l’excision.

     »J’ai compris ce que mon papa voulait me faire comprendre, plus tard, lorsque que j’ai commencé à voir des petites mourir des suites d’hémorragies causées par l’excision », fait savoir FC qui, après avoir intégré la Radio nationale malienne, a commencé à faire des reportages pour conscientiser les communautés sur les dangers de l’excision, alors qu’il était encore tabou d’aborder si frontalement ce sujet à la radio comme à la télévision.

     »J’ai commencé à faire des reportages. Je me souviens de celui au cours duquel j’ai recueilli les avis de marabouts et prêtes catholiques qui m’ont dit que la recommandation de cette pratique n’existait ni dans le Coran ni dans la Bible. Ce reportage n’a été diffusé qu’une fois à la télévision avant d’être censuré », confie-t-elle.

    Commence alors pour elle la réflexion sur la nécessité de trouver d’autres formes d’engagement pour faire bouger les choses. Aussi, le choix porté sur elle par Sembène pour incarner l’actrice principale d’un film traitant du thème des mutilations génitales était du  »pain béni ».

     »J’avais commencé depuis un bon moment à mener ce combat contre l’excision. Le fait que Sembène me choisisse comme actrice principale de son film ne pouvait que me ravir. Je sais dire non ! je suis une tête brulée. Lorsque je ne veux pas, je ne veux pas, et pour la cause de la nouvelle génération j’étais prête à me battre », déclare celle qui se défend d’être féministe, se présentant simplement comme une  »militante de la famille ».

     »Le personnage et le combat se sont conjugués et ont donné une force au film. Je suis rentrée dans mon personnage parce que je me suis mise à la place d’une mère qui ne veut pas que ses enfants soient excisées, et j’étais à cette place déjà parce que je luttais contre l’excision après avoir vu dans une famille voisine une fille mourir de ses conséquences », explique la comédienne, surnommée  »la sorcière » par sa grand-mère, en raison de son engagement contre cette pratique.

    Près de vingt ans après la sortie du film, il existe des femmes pour penser et surtout dire que Moolaadé a contribué à faire bouger les choses. FC donne l’exemple de la veuve d’un ancien responsable de la photographie à la Télévision malienne qui lui a fait cette réflexion.

    Quelque chose de proprement gratifiant pour FC, d’autant qu’à Cannes, papa Sembène lui avait confié la promotion du film auprès des communautés, conscient, du reste, que ce long métrage risquait de ne pas passer à la télévision.

     »Fille d’Ousmane Sembène »

     »La cible, c’était davantage les communautés de base. On projetait en plein air et les gens posaient des questions. Il nous arrivait de travailler avec des ONG qui utilisaient le film dans le cadre de campagnes de sensibilisation », a rappelé l’ancienne employée de l’Office de la radiodiffusion télévision malienne (ORTM).

    FC se souvient encore des insultes et autres réprimandes qu’elle recevait dans certains quartiers lors de campagnes itinérantes de projection, des situations difficiles contrebalancées par l’assurance que Moolaadé avait beaucoup contribué à la lutte contre l’excision.

     »Il y a eu beaucoup d’évolutions au Mali et au Burkina où d’ailleurs a été adoptée après le film une loi pour légiférer. L’excision existe toujours mais a perdu en ampleur. Ces dernières années, de nombreux villages ont abandonné la pratique à travers des cérémonies de dépôt de couteaux », dit l’auteure de l’essai  »Paroles de femmes », paru en 2019.

    Que de chemin parcouru par la  »fille d’Ousmane Sembène », restée fidèle à ses principes même après avoir été propulsée au-devant de la scène mondiale, à la faveur de la reconnaissance de la grande qualité de l’œuvre de  »l’Aîné des anciens ».

    Vingt ans après, les idées de la comédienne ont peut-être évolué mais n’ont pas beaucoup changé. Et lorsqu’on lui demande de faire le bilan de cet engagement, elle répond :  »Je m’appelle Fatoumata Coulibaly, tout le monde m’appelle FC. Je suis journaliste, réalisatrice, comédienne, chargée de production à la Télévision nationale du Mali, et je suis la fille adoptive d’Ousmane Sembène ».

    AKS/BK/ADC/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Ziguinchor : le Musée-mémorial  »Le Joola » inauguré par le Premier ministre

    SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Ziguinchor : le Musée-mémorial  »Le Joola » inauguré par le Premier ministre

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a procédé, mardi, à l’inauguration du Musée-mémorial  »Le Joola » érigé sur les berges du fleuve Casamance, à Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.

    Les autorités sénégalaises avaient lancé en décembre 2019, à Ziguinchor, les travaux de construction de cet édifice longtemps réclamé par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau Le Joola. L’infrastructure érigée en hommage aux victimes du naufrage du bateau « Le Joola, a coûté trois milliards de francs CFA.

    Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau Le Joola dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

     »Ce Musée-mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peurs et qui encouragent les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté », a déclaré le Premier ministre.

    Selon lui, « l’enjeu permanent, c’est de tirer les bonnes leçons et de mettre en pratique ces leçons prescrites, les recettes élaborées ». Car, a t-il dit, « c’est sur l’homme sénégalais qu’il faut agir pour aider à sa mobilisation dans l’effort et la rigueur, dans le choix de vie responsable ».

     »C’est le lieu de redire avec force que la mémoire ne vit que dans la paix. Et ce musée de nos mémoires doit être un pas supplémentaire vers la paix définitive dans cette belle Casamance. Nous en avons les moyens et la volonté. Les immenses potentialités de cette région sont un levier stratégique pour sa transformation en un pôle de richesse et de croissance qui fera de la Casamance l’avenir du Sénégal », a soutenu le chef du gouvernement, en présence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, des autorités administratives et territoriales et des membres du gouvernement.

    Pour lui, « le Mémorial Joola développera une didactique du souvenir créatif, celui qui enseigne à être et à se penser parmi les autres, responsables de soi et de chacun des éléments composant la communauté, et pas seulement les êtres humains, mais également les autres éléments immatériels, constitutifs de notre patrimoine ». Car, selon Amadou Ba, « le naufrage du bateau est un signal du danger qui pèse sur l’ensemble de la structure sociale si ne sont érigées les barrières mentales robustes contre les dérives ».

    Il a assuré que l’État du Sénégal ne ménage aucun effort  »dans l’entreprise salvatrice de veiller à faire appliquer les leçons tirées de ce naufrage ».

     »Du point de vue des infrastructures et équipements, des conditions optimales de la mobilité, de l’éducation et du suivi des différents axes de construction et de remédiation, rien ne sera laissé au hasard », a promis M. Ba.

    Le Mémorial Joola, a t-il fait observer, est « debout sur le sol ferme, face au fleuve, sur le chemin de la mer ».  »Il est bâti pour résister au temps et aux intempéries tout en portant, dans sa vigueur et sa rigueur, les souplesses qu’exige un monde qui change dans une société composée en grande majorité de jeunes. Le mémorial sera assurément une école, un livre ouvert et un film d’anticipation », a dit le premier ministre.

    Il a par ailleurs annoncé qu’une équipe  »compétente et dynamique » sera mise en place. « Des travaux seront régulièrement menés pour améliorer les contenus et adapter le Mémorial à la modernité », a ajouté le Premier ministre qui a également inauguré le poste de santé de Fanda, un village de la commune de Niaguis. Cette infrastructure sanitaire est construite par le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

    MNF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les requêtes aux fins de validation ou d’invalidation de candidatures à la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les requêtes aux fins de validation ou d’invalidation de candidatures à la présidentielle

    Dakar, 17 jan (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font largement écho des requêtes introduites au Conseil constitutionnel aux fins de validation ou d’invalidation de candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Le Conseil constitutionnel a publié, vendredi dernier, la liste provisoire des 21 candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Conformément aux dispositions de l’article L. 127 du Code électoral, ‘’le droit de réclamation contre la liste des candidats (était) ouvert à tout candidat dans les 48 heures suivant le jour de l’affichage ».

    ‘’Le choc des recours’’, titre Sud Quotidien qui souligne que ‘’la bataille des recours au niveau du Conseil Constitutionnel, relativement à la présidentielle de février prochain, est loin de connaitre son épilogue’’.

    ‘’Hier, mardi (…), elle a coïncidé avec le dépôt au greffe de l’institution de moult requêtes ayant pour objectif la validation ou l’invalidation d’un candidat déclaré à la présidentielle. De Thierno Alassane Sall en bisbille avec la double nationalité de Karim Wade, au candidat de Benno Bokk Yaakar Amadou Ba, en croisade, selon certaines informations contre les candidatures d’Aly Ngouille Ndiaye, Mahammad Boun Abdallah Dionne ou encore Bassirou Diomaye Faye, en passant par le candidat Ousmane Sonko qui revendique devant les +sept Sages+ la recevabilité de sa candidature, le greffe du Conseil constitutionnel a été +submergé+ de recours pouvant vraisemblablement impacter le déroulement du scrutin du 25 février’’, rapporte Sud.

    Source A parle de ‘’pluie de recours’’. ‘’Pas moins de dix recours ont été déposés au Conseil constitutionnel après la publication de la liste des candidats retenus pour le moment, pour disputer le fauteuil présidentiel. Et il faut dire que la majeure partie de ces recours ont été déposés, hier. Thierno Alasane Sall, Amadou Bâ, Mary Teuw Niane, Mamadou Yatassaye, Alpha Thiam, Aminata Touré, Abdoulaye Mady Ndiaye ont, tous, introduit des requêtes. Et si les premiers nommés ont formulé des réclamations contre certaines candidatures, tel n’est pas le cas des autres qui demandent le réexamen de leurs parrainages. Dans la même foulée Karim Wade a annoncé avoir remis les preuves de la perte de sa nationalité française par renonciation’’, écrit le journal.

     »Pluie de recours’’, dit également le quotidien Bës Bi. ‘’Recalé de la Présidentielle faute d’une attestation de caution, Ousmane Sonko a introduit hier un recours auprès du Conseil constitutionnel. En même temps, Bassirou Diomaye Faye, déjà sur la liste des 21 candidats retenus, voit désormais son cas suspendu sur la réclamation déposée par le camp présidentiel contre sa candidature’’. relève le journal.

    La même publication rapporte aussi qu’après le Conseil constitutionnel, puis l’Union européenne, ‘’le Collectif des candidats invalidés au parrainage a interpellé le Président Macky Sall. Dans une lettre publiée hier, Mimi Touré et les 43 autres leaders lui ont adressé une +requête aux fins d’une reprise du contrôle du parrainage+’’.

    Le quotidien Kritiik signale qu’à ‘’travers une correspondance intitulée : +Élection présidentielle du 25 février 2024 : Requête aux fins d’une reprise du contrôle du parrainage suite aux graves manquements relevés lors du contrôle de validation+, le +Collectif des Candidats invalidés au Parrainage+ demande au Président Macky Sall d’user de ses prérogatives, afin de rétablir, absolument, les candidats invalidés dans leurs droits+’’.

    Selon L’Info, ‘’le fait est presque inédit ! Des candidats à la présidentielle cherchent coûte que coûte à éliminer des concurrents, à travers des recours contre la candidature de ces derniers. C’est le cas de Thierno Alassane Sall qui vise Karim Wade qui a démenti hier sa double nationalité, et Amadou Ba, qui veut mettre hors course les transfuges de BBY et Bassirou Diomaye Faye de Pastef dissous’’.

    L’As note que ‘’c’était le défilé hier au Conseil constitutionnel des mandataires des candidats recalés pour la prochaine élection présidentielle, qui ont déposé des recours devant les 07 sages’’.

     »Mais, ajoute la publication, il n’y avait pas qu’eux. Car Me Amadou Sall, mandataire de Amadou Ba, a également débarqué sur les lieux pour introduire des recours visant l’annulation de la candidature de certains des adversaires du Premier ministre aux joutes électorales du 25 février. A noter aussi que Thierno Alassane Sall est passé à l’action pour éjecter Karim Wade des listes des candidats validés par Mamadou Badio Camara et Cie’’.

    Le journal Le Quotidien souligne que ‘’pour avoir contresigné le décret de dissolution du parti Pastef en tant que Premier ministre, le candidat Amadou Ba a voulu être cohérent en introduisant un recours contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier se présentant à la Présidentielle +dans l’année qui suit la dissolution de son parti+’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’le candidat du PDS répond à Thierno Alassane Sall qui remet en cause sa nationalité +exclusivement sénégalaise+ et qui a saisi le Conseil constitutionnel pour invalider sa candidature’’. ‘’Il a dépêché, hier, son mandataire, Maguette Sy, pour déposer au même bureau +la copie de la preuve attestant de la perte de sa nationalité française par renonciation+’’, note Walf.

    OID/AB

  • SENEGAL-SOCIAL / Vers une Loi d’orientation de la protection sociale

    SENEGAL-SOCIAL / Vers une Loi d’orientation de la protection sociale

    Diamniadio, 17 jan (APS) – Le gouvernement initiera prochainement un projet de Loi d’orientation de la protection sociale, sous l’égide du ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en relation avec les autres ministères et services de l’Etat concernés, a annoncé, mardi, à Diamniadio, le président de la République.

    « S’agissant du cadre légal, le gouvernement initiera prochainement un projet de Loi d’orientation de la protection sociale, sous l’égide du ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en relation avec les autres ministères et services de L’Etat concernés », a notamment déclaré Macky Sall.

    Le chef l’Etat présidait l’ouverture de la Journée nationale de l’équité territoriale et sociale axée sur le thème : »L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent ».

    Macky Sall a aussi informé que « le texte sur la Caisse autonome de Protection sociale sera finalisé après le travail d’harmonisation en cours ».

    « La mise en œuvre de nos politiques d’équité a beaucoup contribué à améliorer les conditions de vie des populations cibles, en renforçant les capacités de résilience des familles et des communautés », a-t-il souligné.

    Macky Sall a dit que cette première édition qui se déroule sous le thème de l’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent, « doit nous inciter à une réflexion approfondie sur nos politiques en la matière, pour mesurer nos succès, nos limites et identifier les leçons apprises ».

    Selon lui, « il ne s’agit pas d’un exercice d’autosatisfaction mais d’un diagnostic sans complaisance qui questionne l’existant et propose les améliorations nécessaires aux performances jusque-là enregistrées ».

    « Il y a lieu à ce sujet d’accorder une attention particulière à la cohésion d’ensemble de nos instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale, en évitant les chevauchements des programmes et le déséquilibre territorial dans leur mise en œuvre », a-t-il expliqué.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, plusieurs membres du gouvernement, de nombreux officiels, des représentants du corps diplomatique, d’organisations et d’institutions internationales, des partenaires techniques et financiers ainsi que d’élus territoriaux et acteurs d’associations Communautaires de base ont participé à la Journée.

    SG/OID

  • SENEGAL-RELIGIONS / Célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye : un comité d’organisation sera créé sous la direction du préfet de Dakar

    SENEGAL-RELIGIONS / Célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye : un comité d’organisation sera créé sous la direction du préfet de Dakar

    Dakar, 16 jan (APS) – Un comité d’organisation de la 144ᵉ édition de la célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye (1843-1909) sera créé et placé sous la direction du préfet de Dakar en vue d’un bon déroulement de cet événement religieux annuel prévu les 10 et février, a annoncé mardi le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

    « Un comité placé sous la direction du préfet de Dakar sera créé pour une bonne organisation de l’Appel. Ce comité regroupera tous les services de l’État concernés et travaillera » avec les dirigeants de la communauté layène, a dit M. Sall.

    Il a fait la promesse de la création de cette structure à l’occasion d’une réunion préparatoire de la 144ᵉ édition de la célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye, une figure majeure de l’islam au Sénégal.

    Des représentants de plusieurs services publics et de sociétés nationales ont pris part à la réunion préparatoire de cet événement religieux annuel auquel prennent part des milliers de musulmans.

    Al Hassan Sall a invité les trois municipalités concernées à y prendre part.

    « Les mairies de Yoff, Cambérène et Ngor doivent créer un cadre de travail commun pour mieux coordonner l’intervention de l’État dans la célébration de l’Appel », a dit le gouverneur de Dakar.

    Daouda Mbaye, le vice-président du comité d’organisation créé par la communauté layène, a fait part de sa satisfaction quant à l’annonce de cette mesure de la principale autorité administrative de la région de Dakar.

    Les travaux publics en cours dans les communes concernées doivent être bouclés à quatre jours au moins de l’événement, selon M. Mbaye.

    Il dit être satisfait des mesures annoncées par les autorités administratives de Dakar.

    « L’Appel de Seydina Limamou Laye est un évènement religieux. J’invite toute la communauté musulmane à venir prier pour le pays », a dit Seydina Issa Laye, l’un des dirigeants de la communauté layène.

    MYK/ESF/BK

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Cheikhou Kouyaté quitte ses coéquipiers en raison du décès de son père 

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Cheikhou Kouyaté quitte ses coéquipiers en raison du décès de son père 

    De l’envoyée spéciale de l’APS Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 16 jan (APS) – Le milieu de terrain des Lions du Sénégal Cheikhou Kouyaté a été autorisé à quitter le regroupement de l’équipe nationale de football à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, pour assister aux funérailles de son père décédé mardi à Dakar, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de football.

    Le Sénégal, vainqueur de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football en 2022, remet son titre en jeu à l’occasion de la 34e édition qui a démarré samedi en Côte d’Ivoire, où elle se poursuivra jusqu’au 11 février prochain.

    Les Lions du Sénégal, pour leur premier match de la phase des poules, ont dominé lundi les Scorpions de la Gambie, 3-0.

    SK/BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Le Sénégal assure maintenant la présidence tournante de l’OHADA

    SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Le Sénégal assure maintenant la présidence tournante de l’OHADA

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Sénégal a pris le relais, lors d’une cérémonie officielle organisée mardi à Dakar, de la présidence tournante de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), au cours de cette année, en remplacement de la République démocratique du Congo, a constaté l’APS.

    ‘’Le Sénégal, membre fondateur de l’OHADA, occupe pour la deuxième fois, après 2008, la présidence de cette instance regroupant 17 pays africains’’, a précisé la garde Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall.

    Mme Sall va, durant cette année, assurer la présidence du Conseil des ministres de ladite organisation. La présidence de la conférence des chefs d’État de l’OHADA revient en même temps au Sénégal.

    ‘’En héritant de la présidence de cette haute institution de coopération, d’intégration et d’harmonisation du droit des affaires, je peux vous assurer de notre engagement […] à davantage baliser la voie vers la concrétisation de la volonté des pères fondateurs d’instaurer […] une communauté économique africaine, comme celle de nos États membres’’, a assuré la ministre sénégalaise de la Justice.

    Le ‘’travail remarquable’’ fait par la République démocratique du Congo

    S’exprimant lors de la cérémonie de passation des charges avec son homologue congolaise, Rose Mutombo Kiese, elle a évoqué le ‘’vaste chantier’’ que le Sénégal est censé conduire au cours des douze prochains mois, notamment la ‘’redynamisation’’ de l’organisation de 17 pays membres.

    Selon Aïssata Tall Sall, le Sénégal va s’atteler à ‘’la finalisation d’un acte uniforme extrêmement important sur le droit international privé, qui est en chantier’’ au sein de l’OHADA.

    S’y ajoute ‘’la tenue de la conférence des chefs d’État de l’OHADA, qui ne s’est pas tenue depuis dix ans’’, a signalé Mme Sall.

    La réforme de la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’organisation et du statut de son personnel va également préoccuper le Sénégal, selon elle.

    Aïssata Tall Sall s’est réjouie du ‘’travail remarquable’’ fait par la République démocratique du Congo.

    Elle a salué les activités menées par les autorités de ce pays d’Afrique centrale à la tête de l’OHADA.

    ‘’Après un mandat d’un an, la République démocratique du Congo s’apprête à passer le flambeau à la République sœur du Sénégal. Laissez-moi vous dire que ce mandat a été confronté, dès le départ, à un énorme défi. En effet, nous avons hérité d’une organisation en pleine crise de gouvernance imputable à une gestion controversée des ressources humaines et financières’’, a déclaré la présidente sortante du Conseil des ministres de l’OHADA, Rose Mutombo Kiese.

    Son pays a été confronté à un ‘’climat social délétère’’ et à ‘’la méfiance des bailleurs’’ envers l’organisation, deux difficultés qui ‘’compromettaient gravement le fonctionnement’’ de l’OHADA, a-t-elle signalé.

    ‘’Dans ce contexte, notre pays s’est attelé d’abord à la résolution de l’équation de la gouvernance. Il fallait prendre les mesures qui s’imposaient. À ce jour, nous pouvons tous nous réjouir des résultats obtenus, grâce à l’accompagnement de tous les membres du Conseil des ministres’’, s’est réjouie Mme Kiese.

    Créée en 1993, l’OHADA a pour mission d’‘’harmoniser le droit des affaires en Afrique, afin de garantir, dans ses États membres, une sécurité juridique et judiciaire pour les investisseurs et les entreprises’’.

    ABD/SMD/AKS/ESF

  • SENEGAL-FINANCES / De nouvelles mesures en vigueur pour garantir l’efficacité et la transparence du budget de l’État   

    SENEGAL-FINANCES / De nouvelles mesures en vigueur pour garantir l’efficacité et la transparence du budget de l’État   

    Dakar, 16 jan (APS) – De nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le contrôle de gestion, la transparence, l’efficacité de la dépense et la facilitation de la reddition des comptes dans l’exécution du budget de l’État au cours de cette année, a assuré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, mardi, à Dakar.

    « Le contrôle de gestion, à travers l’institutionnalisation de la fonction de contrôleur de gestion au sein des départements ministériels, sera l’une des innovations importantes » de cette année, a dit M. Ba au cours d’un atelier de lancement de la gestion budgétaire 2024.

    Cette année, des outils de gestion budgétaire seront utilisés pour la première fois dans les ambassades et consulats du Sénégal, en vue d’une bonne utilisation des ressources qui leur sont destinées, selon le ministre des Finances et du Budget.

    Des ateliers sont prévus au cours de cette année, dans tous les ministères, en vue d’une bonne préparation de la loi de finances 2025, a-t-il annoncé.

    « Le mode d’exécution du budget […] sera revu, dans un souci de transparence et de rigueur budgétaire », a assuré M. Ba.

    Le mode avec lequel les ressources budgétaires de l’État sont gérées manque d’efficacité, selon lui.

    Le gouvernement va tenter d’« apporter plus de flexibilité et de prévisibilité dans l’exécution budgétaire », a-t-il promis.

    Des démarches ont été entreprises dans le but d’« apporter plus de souplesse au contrôle […] et accélérer le rythme d’exécution des dépenses », a assuré Mamadou Moustapha Ba.

    CS/ADL/ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers une montée en puissance du centre d’hémodialyse de Liberté 6, à Dakar

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers une montée en puissance du centre d’hémodialyse de Liberté 6, à Dakar

    Dakar, 16 jan (APS) – La ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont signé mardi une convention de partenariat portant sur la gestion médicale du centre d’hémodialyse situé à Liberté 6 et aux termes de laquelle cette structure devrait voir ses capacités augmenter pour prendre en charge jusqu’à 240 patients.

    « Le centre dispose de 40 générateurs et équipements mobiliers et accessoires nécessaires pour assurer un service de qualité. Dans le schéma d’optimisation, le centre pourra fonctionner progressivement jusqu’à prendre près de 240 patients », a déclaré la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, lors de la cérémonie de signature de cette convention.

    Selon la ministre, ce partenariat scellé entre son département et la ville de Dakar vise le renforcement de l’offre de soins du centre d’hémodialyse de Liberté 6 et le déploiement en sein de ressources humaines de qualité.

    « Le centre de dialyse de Liberté va très vite déborder. C’est pourquoi nous saluons les efforts qui sont en train d’être faits pour une réorganisation de la file d’attente. Je salue les efforts du maire de Dakar consistant à enrôler plus de malades dans la prise en charge de la dialyse », a-t-elle dit.

    Sur ce point, « tout l’accompagnement technique nécessaire se fera pour assurer une prise en charge de qualité », a assuré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, ajoutant que dans ce cadre, les prestations du centre de dialyse de Liberté 6 « seront gratuites ».

    Elle a toutefois ajouté que « ceux qui peuvent payer, doivent aider […] pour que ceux qui ne peuvent pas payer entrent dans la corvée, il s’agit de la solidarité agissante », avant d’inviter les acteurs à renforcer la sensibilisation et la prévention des facteurs de risque.

    Le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, a souligné l’importance de l’approche multisectorielle dans le domaine de la santé. Il a réitéré son ambition de mettre à la disposition des populations dakaroises « un plateau technique adéquat » pour leur prise en charge sanitaire.

    « J’ai été très choqué de voir comment les populations sénégalaises souffrent pour avoir accès aux soins de dialyse », a relevé l’édile de la capitale sénégalaise.

    Sous ce rapport, il invite les autorités sanitaires à rendre gratuite la prise en charge de la dialyse. « Je le dis parce que mon rêve, c’est que ce centre de dialyse puisse offrir des dialyses gratuites ».

    Dans la mesure où tout le monde ne pourrait peut-être pas bénéficier de cette gratuité, la mairie de Dakar va « voir quels sont les critères éligibles et les conditions adéquates pour permettre éventuellement aux populations les plus vulnérables de pouvoir accéder à ces soins sans avoir à débourser un franc », a poursuivi Barthélemy Dias.

    NSS/BK/AKS