Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Inauguration du Brt : Macky Sall est arrivé à Gadaye

    SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Inauguration du Brt : Macky Sall est arrivé à Gadaye

    Dakar, 14 jan (APS) – Le président de la République Macky Sall est arrivé au site du dépôt et du centre de maintenance de Gadaye, dans le département de Guédiawaye, pour la première étape de l’inauguration du Bus rapid transit ( Brt), a constaté l’APS.

    Le chef de l’Etat procédera ensuite à la coupure officielle du ruban, au pôle d’échange et à la gare de Guédiawaye.

    Il s’ensuivra un voyage inaugural avec une animation en sons et  lumières au niveau des stations des Parcelles Assainies, de Khar Yalla et de Liberté 1.

    L’inauguration du Brt 100% électrique sera clôturée par une cérémonie officielle prévue à la place de la Nation, à Colobane.

                 Trois cent mille passagers par jour

    Selon l’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, chargé de ce projet de transport de masse, toutes les 23 stations de l’ouvrage devant transporter quelque 300.000 passagers par jour vont fonctionner à l’énergie solaire.

    La quantité de gaz carbonique ‘’évitée’’ grâce au BRT en trente ans est estimée à 1,8 million de tonnes, ce qui équivaut à 260.000 voitures en moyenne, a déclaré l’ingénieur.

    Le bus rapid transit est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer le projet de BRT de Dakar, selon Khadim Niang.

    ‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a assuré M. Niang.

    La nouvelle infrastructure en construction depuis trois ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres, en traversant 14 communes d’arrondissement, selon un document reçu de l’ingénieur polytechnicien chargé de sa mise en œuvre.

    Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.

    ‘’Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Le BRT traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau’’, précise un document du projet.

    Il ajoute que le but de l’ouvrage est de ‘’répondre de manière satisfaisante à la forte demande de déplacements, dans les meilleures conditions de performance’’, de ‘’diminuer la congestion routière par un transfert modal de la voiture vers le BRT’’, de ‘’poursuivre la politique de développement du réseau de transport collectif’’ et de ‘’favoriser une connexion optimale et une intermodalité avec le Train express régional’’ de Dakar.

               Cent vingt et un bus articulés, un millier d’emplois

    Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang. Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.

    Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes – de moitié – la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.

    Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi. Ils vont circuler de 5 à 23 h.

    Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.

    Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.

    ABD/ASG

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : contre la Gambie, Aliou Cissé veut une bonne entame dans la compétition

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : contre la Gambie, Aliou Cissé veut une bonne entame dans la compétition

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Yamoussoukro, 14 jan (APS) – L’équipe nationale du Sénégal compte démarrer la Coupe d’Afrique des nations de football « de la meilleure des manières », en réalisant « un bon résultat contre la Gambie », son premier adversaire dans la compétition, a déclaré son entraîneur Aliou Cissé, samedi à Yamoussoukro.

    ‘’Nous avons à cœur de renter dans la compétition de la meilleure des manières. Pour cela, il faut faire un bon résultat contre la Gambie. Il ne faut pas que l’enjeu de la CAN prenne le dessus sur le jeu. Il faudra rester concentré’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait en conférence de presse à la veille du premier match du groupe C de la Can 2023 contre la Gambie, prévu ce lundi à 14h GMT.

    ‘’Sur ces dernières années, la Gambie est la sélection africaine qui a le plus fait de bonds en avant et qui a progressé au niveau des résultats. Nous les respectons. C’est un match difficile. Nous ne sous-estimons personne. Pour gagner la CAN, c’est un processus et elle démarre lundi’’, a expliqué le coach sénégalais.

    Selon Cissé, le Sénégal est à sa quatrième compétition de suite et a acquis l’expérience nécessaire pour ce rendez-vous footballistique continental. ‘’Nous ne sommes pas les seuls favoris. Nous [faisons] focus sur notre match contre la Gambie, qui est le plus important et nous sommes prêts’’, a-t-il rassuré.

                                 Point rassurant sur l’infirmerie

    Aliou Cissé a rassuré que les joueurs blessés ‘’sont en train de petit à petit sortir de l’infirmerie’’. ‘’En partant de Dakar, Fodé Ballo-Touré avait une petite gêne au niveau du mollet. Nous avons voulu le préserver. Il a repris les entraînements. Nous pourrons le récupérer la semaine prochaine’’, a-t-il informé.

    Le technicien sénégalais a aussi assuré que le genou de Youssouf Sabaly « va bien ». « Nampalys Mendy et Pape Matar Sarr vont mieux. Idrissa Gana Gueye est de retour. Nous sommes optimistes pour Sabaly et Ballo-Touré », a-t-il conclu.

    SK/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-VISITE / Amadou Ba entame ce dimanche une tournée économique en Casamance

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-VISITE / Amadou Ba entame ce dimanche une tournée économique en Casamance

    Dakar, 14 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba entame ce dimanche une tournée économique dans la région naturelle de Casamance, a appris l’APS du Bureau d’information gouvernementale (BIG).

    ‘’Dans le département de Vélingara, le Chef du Gouvernement se rendra, entre autres, au marché sous régional de Diaobé’’, indique la même source.

    A Médina Yoro Foulah, il visitera ‘’plusieurs réalisations dont des infrastructures routières’’.

    Pour le département de Kolda, la Société de développement agricole et industriel du Sénégal  (SODAGRI) sera l’une des étapes phares de sa tournée ‘’en raison du potentiel agricole de la zone’’.

    Le Premier ministre effectuera aussi un déplacement à Sédhiou ‘’où l’agriculture mobilise entre 70 à 80% de la population’’.

    D’après le BIG, ‘’ce marathon économique sera mis à profit par le Premier Ministre Amadou BA pour passer en revue les secteurs vitaux de la verte Casamance, une belle région d’opportunités, dans un contexte où le Sénégal s’apprête à mettre en œuvre le troisième Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PAP 3 PSE)’’.

    ASG

  • SENEGAL- ENVIRONNEMENT / Son quai de pêche endommagé par des vagues, Kafountine sonne l’alarme face à l’avancée de la mer

    SENEGAL- ENVIRONNEMENT / Son quai de pêche endommagé par des vagues, Kafountine sonne l’alarme face à l’avancée de la mer

    Kafountine, 14 jan (APS) – Les populations de la commune de Kafoutine, sous la conduite de notables et élus locaux, se sont alarmés, samedi, des dégâts causés le même jour par l’érosion côtière dans leur localité, dont le quai de pêche a été fortement endommagée par des vagues, demandant à l’Etat de diligenter son intervention.

    Ce samedi, elles ont organisé une visite guidée au profit des journalistes afin d’alerter sur la menace que constitue l’érosion côtière dans leur commune.

    Elles ont demandé à cet égard « la prise de mesures urgentes et immédiates » afin de lutter contre l’avancée de la mer.

    À Kafountine, l’érosion côtière a pris des proportions inquiétantes et n’épargne aucune localité côtière dont les nombreuses îles situées sur son territoire communal.

    La visite guidée, conduite par le maire de la commune, Davide Diatta, a permis d’observer une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme.

    Cette menace sur la survie des communautés côtières a poussé populations et élus locaux à attirer l’attention sur un tel danger qui, selon eux, « hante leur sommeil ».

    « Ce matin [samedi], on s’est réveillé et nous avons constaté cette situation liée à l’avancée de la mer. Ce qu’on craignait depuis fort longtemps vient de se produire. La route est carrément coupée, la bande de terre qui lie la mer aux rizières est en train de partir », a fait observer le maire de Kafountine, David Diatta.

    Il a déclaré que « l’irréparable a failli se produire aujourd’hui’’, signalant que ‘’tous les câbles d’électricité de haute tension [se trouvent] dehors’’.

    ‘’Ces câbles d’électricité qui étaient engloutis par le sable sont aujourd’hui extraits par l’eau. Nous demandons aux autorités étatiques de poser des actions fortes de secours d’urgence avant que l’irréparable ne se produise », a-t-il imploré.

    Il a prévenu qu’il ne servirait à rien d’’’attendre jusqu’à ce qu’il y ait pertes en vies humaines pour qu’on vienne secourir les populations avec des dons ».

    « Nous alertons les plus hautes autorités du pays et demandons des secours d’urgence, pour que des actions immédiates soient posées afin que l’irréparable ne se produise pas. J’interpelle les autorités étatiques centrales, pour qu’elles viennent sauver le quai de pêche de Kafountine’’, a-t-il dit.

    Selon lui, elles doivent venir ‘’faire face à l’érosion côtière à Kafountine ».

    À cause de cette avancée de la mer, l’eau se trouve désormais à moins d’un mètre du site d’Omar Foutiyou Tall, un lieu de culte où les populations de Kafountine se réunissent tous les ans pour prier. Elle se trouve aussi à la même par rapport au cimetière, situé à côté du quai de pêche de Kafountine.

    « Nous avons essayé avec des mesures douces, avec des épis perméables pour atténuer l’avancée de la mer. Ce matin du samedi, ces épis étaient engloutis. La bande de terre qui sépare les îles de l’océan est fortement menacée. Kafountine est constitué de 14 îles et il n’y a qu’une bande de moins de 30 mètres maintenant qui tient ces îles de l’océan Atlantique », s’est inquiété David Diatta.

    Au vu de tout cela, il estime que « la situation est devenue très critique à Kafountine ».

    « La Senelec [Société nationale d’électricité] était obligée de venir d’urgence. S’il y avait un contact avec l’eau et le poteau de haute tension déterré, il pouvait y avoir feu. Et c’est toute une partie de Kafountine qui allait partir en cendre », a soutenu M. Diatta.

    Selon lui, « aujourd’hui, l’adduction en eau potable dans les îles qui était un rêve, est en train d’être menacée. Toute la population de Kafountine était aujourd’hui dans une inquiétude totale ».

    Pour le chef de village de Kafountine, Moussa Diatta, « l’avancée de la mer est un phénomène inquiétant qui, aujourd’hui, a fini de constituer une menace pour plusieurs habitats, hôtels et sites ».

    « Kafountine et ses îles risquent de disparaître, si rien n’est fait. Nous demandons aux autorités étatiques de nous venir au secours le plus rapidement possible », a-t-il lancé.

    « Nous vivons d’énormes difficultés avec l’avancée de la mer. Nous sommes inquiets. La mer avance de jour en jour et le village risque de disparaitre. Tous les jours, nous vivons cette hantise. A chaque réveil nous pensons que les eaux vont nous engloutir », s’est-il alarmé.

    Le chef de village a mis en garde contre le fait que ‘’la pêche est fortement menacée, le tourisme aussi menacé », martelant qu’il n’est plus question d’attendre.

     Kafountine est une communauté rurale du Sénégal située en Basse-Casamance, dans l’arrondissement de Kataba 1, dans le département de Bignona et la région de Ziguinchor.

    La communauté rurale se trouve au bord du littoral Atlantique et certains de ses villages sont situés sur des îles.

    Ce village de pêcheurs, sis au bord de l’océan Atlantique, est prisé par les touristes.

     

     

     


    MNF/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Louga : Macky Sall fait ses adieux au Khalife général de la famille omarienne

    SENEGAL-RELIGION / Louga : Macky Sall fait ses adieux au Khalife général de la famille omarienne

    Louga, 14 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a fait, samedi, ses adieux au khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, qui lui a rendu un ‘’vibrant hommage’’, dans un message à la fois émouvant et poignant.

     »Nous saluons le khalife général de la famille omarienne, et réitérons notre attachement à notre relation, parce que l’habit du président que je porte aujourd’hui n’est pas éternel, mais je remercie le Tout-Puissant pour tout ce qu’il en a fait pour moi », a-t-il déclaré.

    Le chef de l’Etat, Macky Sall, intervenait à l’occasion de la 60ème  édition de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Cheikh Omar Foutiyou Tall.

    Il a promis, à chaque fois qu’il en aura l’occasion, de continuer à rendre visite au khalife général de la famille, comme il le faisait avant son accession au pouvoir.

    Il a magnifié  »le travail remarquable que Cheikh Oumar Foutiyou Tall a fait pour l’islam en Afrique et dans le reste du monde, mais surtout ici au Sénégal, où tout a commencé parce que c’est là qu’il a vu le jour, à Halwar », dans le département de Podor (nord).

     »Si je suis là, c’est en tant que fils et talibé de la famille omarienne, mais également c’est un président qui est là pour représenter tout le Sénégal et vous remercier de votre travail pour le pays devant toute la famille et les musulmans », a-t-il fait valoir. 

    Il a sollicité les prières du Khalife général, Thierno Bachir Tall, pour « la paix dans le pays », avant de remercier tous les leaders politiques de la région de Louga qui, dit-il, ‘’ont toujours été à ses côtés depuis le début de sa carrière politique ».

    Le Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, relève que  »c’est la première fois’’ qu’’il prend la parole pour ‘’remercier et faire l’éloge du président Macky Sall’’.

    Il a expliqué cela par le fait qu’il ressentait beaucoup de tristesse avec son prochain départ du pouvoir. Il a ajouté que le chef de l’Etat, qu’il considère comme son fils, a ‘’apporté du bonheur’’ au Sénégal.

     »Le bonheur est que tout le monde a vu vos nombreuses réalisations partout dans le pays, notamment au Fouta que vous avez réussi à doter de routes bitumées et des ponts, facilitant le déplacement des populations. Mais, la tristesse est que vous vous apprêtez à quitter le pouvoir », a-t-il expliqué.

    Il a rappelé qu’auparavant, certaines zones du Fouta devenaient isolées en période d’hivernage. Cette situation appartient selon lui désormais au passé, soulignant ’’qu’aujourd’hui, on peut quitter Fouta le matin pour aller prendre le repas à Dakar’’. Cela a été rendu possible ‘’grâce à vos réalisations en termes d’infrastructures », a-t-il lancé au chef de l’Etat.

    Le Khalife générale de la famille omarienne a déploré le fait que les gens ne se rendent pas compte du travail d’un homme qu’après son départ. ‘’Mais, tout le monde a vu ce que vous avez réalisé dans le pays, et on risque de regretter votre départ, mais nous vous remercions », a-t-il ajouté.

     »Ce que je dis, ce n’est pas pour faire du plaisir, mais c’est une vérité incontestable, parce que beaucoup de présidents se sont succédé à la tête du pays, mais ils n’ont pas fait au Fouta ce que vous avez pu réaliser là-bas, même s’ils l’ont fait dans d’autres parties du pays », a-t-il fait valoir.

    Le khalife de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, a offert  »au président de la République un cadeau composé d’un exemplaire du Saint Coran, d’une natte de prière, d’un chapelet et d’un tableau avec sa photo en compagnie du président Macky Sall.

    DS/ASG

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Sénégal en quête d’une première victoire contre la Gambie pour soigner son entrée

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Sénégal en quête d’une première victoire contre la Gambie pour soigner son entrée

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Yamoussoukro, 14 jan (APS) – L’équipe nationale du Sénégal va tenter, lundi, de décrocher sa première victoire contre la Gambie pour la troisième confrontation entre les deux pays voisins depuis 2008, à l’occasion du premier match de la poule C à la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire.

    Les deux équipes s’étaient affrontées, pour la première fois, en octobre 2008, à l’occasion des qualifications à la Coupe du monde 2010. Les deux matchs joués à Dakar s’étaient terminés sur un nul à l’aller (1-1) et au retour (0-0).

    Mais là première rencontre entre les deux pays voisins s’est tenue en 1962, en amical. La Gambie avait battu 3-2, le Sénégal.

    Les Lions du Sénégal, champions d’Afrique, sont en quête d’un deuxième sacre continental, après celui de 2021. Les deux équipes vont s’affronter pour la troisième fois, lundi, à 14h GMT au stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro.

    La poule C, logée à Yamoussoukro, comprend aussi la Guinée et le Cameroun. Les deux sélections vont s’affronter lundi, à 17h GMT.

    La CAN 2023 a démarré, samedi, avec la rencontre Côte d’Ivoire-Guinée-Bissau remportée, 2-0, par les Ivoiriens.

    L’équipe nationale va participer à sa 17e CAN après celles de 1965, 1968, 1986, 1990, 1992, 1994, 1996, 2000, 2002, 2004, 2006, 2008, 2012, 2015, 2017, 2019, 2021 et 2023.

    Le Sénégal, pour faire honneur à son statut de champion en titre, doit se faire respecter d’entrée dans un derby qui s’annonce disputé, en attendant de se frotter à la Guinée, avec tous les enjeux liés à la rivalité de voisinage.

    Dans l’histoire de la CAN, seules trois équipes – le Ghana (1963-1965), le Cameroun (2000- 2002) et l’Égypte (1957-1959 et 2006, 2008, 2010) – sont parvenues à conserver leur trophée. La plupart du temps, le tenant du titre, peine même à passer les phases de poule.

    Les Sénégalais seront donc très attendus à la CAN, où ils devront faire face à 23 autres équipes qui rêvent de lui succéder. Les Lions doivent  donc surtout faire avec la ‘’malédiction du champion’’.

    Le Sénégal a battu le Niger, 1-0, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à Dakar, en match amical international comptant pour la préparation de la CAN.

    L’édition de cette année va se dérouler dans cinq villes et cinq stades : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pedro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny).

    Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

    Le tirage au sort des poules de la CAN a été effectué le 12 octobre dernier.

    Le match d’ouverture a opposé la Côte d’Ivoire, le pays hôte, à la Guinée-Bissau.

    SK/ASG

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire s’impose d’entrée contre la Guinée Bissau, 2-0

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire s’impose d’entrée contre la Guinée Bissau, 2-0

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Yamoussoukro, 13 jan (APS) – L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a battu, samedi, 2-0, celle de la Guinée Bissau, en match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations 2023, à Abidjan.

    Les Ivoiriens ont réussi l’entame idéale en s’imposant d’entrée contre les Bissau Guinéens. La Côte d’Ivoire a ouvert le score à la 4e mn, sur une magnifique et puissante frappe de Séko Fofana.

    Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont raté plusieurs occasions de creuser l’écart, notamment sur une transversale de Fofana à la 35e mn, pour un doublé.

    C’est en début de seconde période que les coéquipiers de Serge Aurier vont enfin réussir à inscrire le deuxième but, à la 58e mn, sur un joli enchaînement contrôle poitrine- frappe de Jean-Philippe Krasso.

    Les Ivoiriens ont assuré l’essentiel face à une audacieuse et solide équipe bissau guinéenne qui a davantage manqué d’inspiration et d’efficacité que de talents. La Guinée Bissau a tenu tête pendant plusieurs dizaines de minutes devant une équipe qui joue à domicile. Et bien qu’étant menés au score, les Bissau Guinéens n’ont abdiqué en aucun moment du match.

    SK/ASG

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / Yamoussoukro : des supporters confiants et surexcités font monter l’ambiance

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / Yamoussoukro : des supporters confiants et surexcités font monter l’ambiance

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Yamoussoukro, 13 jan (APS) – A quelques heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2023 entre la Côte d’Ivoire et la Guinée Bissau, les supporters ivoiriens rencontrés dans le grand marché de Yamoussoukro se disent confiants quant à la victoire de leur équipe nationale par un large score aux dépens de la Guinée Bissau.

    Une balade à la gare de Toumodi, à Yamoussoukro avant le coup d’envoi de la CAN 2023 prévu à 20h GMT, suffit à prendre le pouls et sonder l’état d’esprit des supports ivoiriens. Ici, la ferveur a pris une ampleur insoupçonnée.

    Le soleil de plomb qui darde ses rayons à cette heure de la matinée ne semble en rien avoir découragé les inconditionnels des Eléphants.

    Au contraire, tout le monde s’est mis aux couleurs blanc, orange et vert de la Côte d’Ivoire. Même les petites filles se sont prêtées au jeu en coloriant sur leurs visages, les couleurs du drapeau national. Jamais le patriotisme n’a été autant assumé et exalté.

    A l’entrée du marché, le visiteur est accueilli par les coups de klaxons assourdissants des chauffeurs des taxis, des bus et les conducteurs des mototaxis. Entre deux bruits de klaxon, ils prédisent haut et fort une victoire ‘’sa bavure’’ de la Côte d’ivoire.

    Ici, le doute n’est guère permis. La seule certitude est que le match de ce soir ‘’n’est qu’une formalité et de l’entraînement pour les Eléphants qui vont gagner 4-0’’, clame Ngoran Kouadio Richmond, élève en classe de terminale.

    Des propos salués tout de go par les acclamations nourries d’un groupe de jeunes de son âge qui l’accompagnait. La plupart d’entre eux arborent fièrement le maillot de l’équipe nationale.  Après avoir fait le show pendant plusieurs minutes, ils poursuivirent leur chemin en criant à tue-tête : ‘’La CAN nous appartient cette année. Victoire !’’.

    De ce vacarme indescriptible s’échappent quelques voix féminines scandant : ‘’La Côte d’Ivoire va gagner. Nous faisons confiance à notre pays. Cette année, la CAN est à nous’’.

    A ces voix se mêlent celles de Marième Aidara et Aicha Koné, vendeuses de produits laitiers. Elles se sont faufilées dans le groupe d’hommes pour se rendre audibles et montrer qu’elles sont elles aussi prêtes à galvaniser les Eléphants.

    ‘’Je suis contente et confiante. Le Sénégal va aussi gagner’’, lance Aicha Koné, avant de glisser son téléphone à une amie pour qu’elle la prenne en photo avec le maillot de la Côte d’Ivoire.

    A côté d’elle, des jeunes filles de son âge donnent à brûle-pourpoint leurs pronostics, avant d’éclater de rire et de se disperser dans la grande artère du village natal du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny (1960-1993).

    En face de la pharmacie Agbassi, c’est l’effervescence totale pour ne pas dire un charivari. Là aussi, les supporters crient à gorge déployée pour exalter le sentiment national.

    ‘’La confiance est dans notre sang. Nous sommes un peuple confiant’’, s’exclame bruyamment un jeune vendeur de drapeaux en miniature en passant devant la foule.

    A quelque pas de vendeuses de pain, les étals des vendeurs de maillots sont envahis par une foule qui grossit au fur et à mesure.

    ‘’La Côte d’Ivoire va gagner 3-0’’, lance tout à coup  Ibrahima Niang, un conducteur de mototaxi d’origine sénégalaise, né à Yamoussoukro. ‘’Je suis avec mes frères ivoiriens’’, s’empresse-t-il de préciser avant de prédire un deuxième sacre pour le Sénégal.

    Son discours est interrompu par les coups de sifflet bruyants de Koné qui semble entrer en transe.

    Ayant reprit son souffle, il enchaîne de plus belle ses sifflements avant de se perdre ensuite dans l’immense artère de la ville au lac aux caïmans.

     

    SK/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / Les ICS ont distribué plus de 1 000 prothèses de jambe et de bras en deux mois (responsable)

    SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / Les ICS ont distribué plus de 1 000 prothèses de jambe et de bras en deux mois (responsable)

    Mbaye-Mbaye (Tivaouane), 13 jan  (APS) – Le sous-préfet de Méouane Pape Amadou Sall a  bouclé, vendredi, dans la cité Mbaye-Mbaye de Mboro (Thiès, Ouest), une opération qui a permis de distribuer plus  1.000 prothèses de jambe et de bras, offertes par les Industries chimiques du Sénégal (ICS), a constaté l’APS.

    L’opération de distribution de prothèses a été lancée le 21 décembre dernier à Mbaye-Mbaye, dans la commune de Mboro, dans le département de Tivaouane.

    « Après deux mois de distribution, plus de 1.000 personnes, dont des enfants de six ans, ont pu bénéficier de ces prothèses », a indiqué Sandrine Gomes, responsable du développement durable et de la communication des ICS. Elle a félicité les structures indiennes et sénégalaises qui ont facilité la disponibilité des prothèses.

    « Ce projet est né de la volonté des ICS de contribuer de façon durable, directe et positive, à la vie des personnes et au bien-être des populations », a-t-elle dit, notant que ces besoins ont été exprimés par les structures sanitaires, avec lesquelles la société productrice d’engrais et d’acide phosphorique a échangé.

    « Ainsi, nous  avons compris  qu’il y avait un besoin énorme de prothèses  et des difficultés réelles pour les acquérir », a souligné la responsable du développement durable.

    Elle s’est réjouie du fait que depuis le 21 décembre, « tous les jours 20 à 30 personnes  arrivaient de partout le matin, en espérant repartir le soir avec l’usage de leurs deux jambes ». L’agent des ICS a relevé qu’il faut débourser « au moins 800.000 francs ou plus d’ un million », pour acheter des prothèses au Sénégal.

    « A l’heure du bilan, les ICS sont très satisfaites du bonheur retrouvé de ces personnes, démunies la plupart, et qui toutes ont retrouvé leur totale mobilité », a témoigné Sandrine Gomes.

    Le sous-préfet de Méouane a sur la même lancée, noté que l’attribution sur toute l’étendue du territoire national, de prothèses à des personnes à mobilité réduite, a satisfait les espoirs d’une vie meilleure chez les bénéficiaires. Ces appareils ont coûté « plus d’un milliard de francs CFA », a noté le représentant de l’Etat.

    « Un marabout m’a dit qu’il a retrouvé sa vie d’antan, quand il a obtenu une prothèse pour l’usage correct de sa jambe amputée », a raconté Amadou Sall, se faisant l’écho du soulagement de cet homme qui ne pouvait plus sortir de chez lui, depuis qu’il avait perdu un membre inférieur.

    Le gouverneur de Thiès qu’il représentait à cette cérémonie, mesurait l’envergure de ce geste, a-t-il fait valoir, non sans ajouter : « Votre don a permis d’appareiller des Sénégalais venus de partout au Sénégal ».

    Abdallah Tall, maire de Mboro, a, au nom des populations et de l’association des maires de l’arrondissement de Méouane, loué ce geste à caractère social du département développement durable des ICS.

    « Je me réjouis de cet acte qui a lieu aujourd’hui dans la commune que j’ai l’honneur de diriger », a-t-il lancé.

    « Tous les chefs de village, de quartier et les responsables des groupements féminins peuvent témoigner que cet honneur est une marque indélébile dans la prise en charge des préoccupations relatives aux personnes handicapées »,  a-t-il insisté.

    MKB/ADI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Palmarès Fesnac : Dakar remporte le Grand Prix Douta Seck pour la deuxième année consécutive

    SENEGAL-CULTURE / Palmarès Fesnac : Dakar remporte le Grand Prix Douta Seck pour la deuxième année consécutive

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Fatick, 13 jan (APS) – La région de Dakar a remporté, vendredi, à Fatick, le Grand Prix Douta Seck, décerné à la meilleure participation artistique régionale au Festival national des arts et cultures (Fesnac), dont la 12e édition a été clôturée le même jour, a constaté l’APS.

    Après Kaffrine en 2023, Dakar double la mise en remportant cette année encore le grand trophée du Fesnac et une enveloppe financière de trois millions de francs CFA.

    La capitale a réussi la meilleure participation régionale pour avoir gagné le premier prix en théâtre, musique et arts visuels ainsi que le deuxième prix danse.

    Le prix a été remis à Alioune Kéba Badiane, directeur du centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow. Très satisfait du résultat obtenu, M. Badiane estime qu’il n’y a point de secret pour réussir ce doublé.

    ‘’Nous prenons le temps de coacher nos artistes, de les accompagner et de prendre aussi du temps d’appeler des gens expérimentés qui viennent leur apprendre’’, a-t-il expliqué. Il estime que c’est cher de préparer un artiste.

    Selon lui, il ne s’agit pas d’attendre d’arriver sur les lieux de la compétition pour investir des moyens. ‘’Nous avons fait l’essentiel et nous avons lu les critères, respecté le timing et je pense que c’est là où on a joué gros pour gagner ce prix’’, explique Aliou Kéba Badiane. Il a rappelé qu’une audition a été organisée au niveau de la région de Dakar pour sélectionner les meilleurs artistes.

    La région de Tambacounda s’est distinguée cette année en occupant la deuxième place en slam et en musique et la troisième place dans la catégorie théâtre.

    Très « enthousiaste et satisfaits des performances des artistes de la région, le directeur du centre culturel régional de Tambacounda souligne que ces derniers ont compris le discours malgré le temps limité qu’ils ont eu pour se préparer.

    Trois disciplines artistiques ont été introduites cette année dans la compétition : le slam, les arts visuels et le conte.

    La présidente du jury théâtre, la comédienne du théâtre Daniel Sorano, Ndèye Fatou Cissé, a relevé le haut niveau  des prestations.

    Par exemple, indique-t-elle, la troupe de théâtre de Fatick a remporté la deuxième place, car ayant fait appel aux services d’un professionnel, en l’occurrence Ibrahima Mbaye ‘’Thié’’ pour accompagner ses artistes.

    Outre les prix nationaux, des prix spécifiques ont été aussi attribués aux artistes.

    Il faut rappeler que les artistes ont compéti sous le thème de la 12e édition du Fesnac,  »Macky, les arts et le patrimoine ».

    Un concert de l’orchestre national a clôturé cette douzième édition du Fesnac à Fatick.

    Palmarès

    Théatre

    Troisième prix : Tambacounda

    Deuxième prix : Fatick

    Premier prix : Dakar

    Danse

    Troisième prix : Sédhiou

    Deuxième prix : Dakar

    Premier prix : Diourbel

    Musique

    Troisième prix : Matam

    Deuxième prix : Tambacounda

    Premier prix : Dakar

    Peinture Arts visuels

    Troisième prix : Kaffrine ex aequo avec Louga

    Deuxième prix : Thiès

    Premier prix : Dakar

    Slam

    Troisième prix : Saint-Louis

    Deuxième prix : Tambacounda

    Premier prix : Thiès

    Conte

    Troisième prix : Thiès

    Deuxième prix : Kaolack

    Premier prix : Diourbel

    Prix locaux des artistes de Fatick

    -Meilleur chasseur : Abdoulaye Ndiaye

    -Meilleur conteur : Djiby Bongue Ndiaye

    -Meilleur production littéraire : Ibrahima Diouf

    -Meilleur conservateur :  Cheikh Salmone Diouf

    -Prix du cadre de vie : Samba

    FKS/SDI/ASG