Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse quotidienne scrute le démarrage de la CAN en Côte d’Ivoire

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse quotidienne scrute le démarrage de la CAN en Côte d’Ivoire

    Dakar, 13 jan (APS) – Tous les quotidiens dakarois parus ce samedi ont les yeux tournés vers la Côte d’Ivoire où l’équipe nationale de football défend son titre continental, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), dont le coup d’envoi sera donné cet après-midi.

    ‘’34e Coupe d’Afrique des nations de football : ça démarre aujourd’hui !’’, annonce le Soleil en manchette. Le quotidien national souligne que ‘’les autorités, le chef de l’Etat Alassane Ouattara au premier chef, ont mis les gros moyens pour réussir la plus grande Can de l’histoire’’.

    Le journal indique qu’’’un spectacle grandiose est prévu au stade Ebimpé, avec une cérémonie d’ouverture de 18 minutes, suivie d’une prestation musicale de 5 minutes’’.

    Sud Quotidien écrit qu’’’à quelques heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les capitales économiques et administratives de la Côte d’Ivoire, Abidjan et Yamoussokro, sont plongées dans l’effervescence de la plus prestigieuse des compétitions sportives sur le continent’’, souligne le journal.

    ‘’Akwaba !’’, s’écrit le quotidien du Groupe Sud Communication en manchette, soulignant que cette 34e édition de la CAN est ‘’placée sous le sceau de l’hospitalité’’.

    Le quotidien Enquête prévient que ‘’cette Can est partie pour être la plus disputée de l’histoire’’.

    Le quotidien Record rassure sur l’état d’esprit de l’équipe nationale. ‘’Des Lions sereins et concentrés’’, titre en une le quotidien sportif. Le journal informe qu’ils ont ‘’tenu hier [vendredi]’’ leur troisième séance d’entrainement au terrain annexe du stade Charles Konan Banny.

    Le journal Stades se préoccupe lui du dispositif d’attaque que le sélecteur national Aliou Cissé devra concocter face aux Scorpions. ‘’Qui à la pointe de l’attaque contre la Gambie ?’’, s’interroge le journal.

    Il explique qu’après le forfait de Boulaye Dia, ‘’Aliou Cissé devra choisir entre Habib Diallo, Nicolas Jackson, Abdallah Sima ou Bamba Dieng pour démarrer à la pointe de l’attaque’’.

    L’Observateur donne la parole à Pierre Lechantre, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 avec le Cameroun, lequel donne la recette pour éviter la malédiction du champion d’Afrique.

    Le journal s’est aussi intéressé aux tenues des différentes sélections, évoquant ‘’une Can de haute couture’’.

    En politique, L’As informe que ‘’le Conseil constitutionnel a rendu publique hier la liste provisoire des candidats qui vont compétir à la prochaine élection présidentielle’’. Le journal précise que 21 candidats ont ‘’franchi l’étape des parrainages’’.

    ‘’Les 7 +Sages+ valident tout le monde’’, informe à son tour Le Quotidien.

    Commentant cette décision, Walfadjri estime que ‘’l’élection présidentielle du 25 février prochain va battre le record de participation’’. Et le journal pense que ‘’cette pléthore de candidats risque de faire l’affaire du premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, s’il arrive à convaincre les frondeurs Aly Ngouille Ndiaye, Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao de renoncer à leur candidature pour le soutenir’’.

    ASG

  • SENEGAL-ELECTION / Présidentielle: le Conseil constitutionnel publie une liste provisoire de 21 candidats

    SENEGAL-ELECTION / Présidentielle: le Conseil constitutionnel publie une liste provisoire de 21 candidats

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Conseil constitutionnel a publié, vendredi soir, la liste provisoire des 21 candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Par décision n° 1/1/2024 rendue le vendredi 12 janvier 2024, publiée par affichage au greffe et par tout autre moyen qu’il estime opportun, le Conseil constitutionnel a arrêté la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, indique un communiqué dont l’APS a eu connaissance.

    Il s’agit de :

    1) Boubacar CAMARA
    2) Cheikh Tidiane DIEYE
    3) Dethie FALL
    4) Daouda NDIAYE
    5) Karim Meïssa WADE
    6) Habib SY
    7) Khalifa Ababacar SALL
    8) Anta Babacar NGOM
    9) Amadou BA
    10) Rose WARDINI
    11) Idrissa SECK
    12) Aliou Mamadou DIA
    13) Serigne MBOUP
    14) Papa Djibril FALL
    15) Mamadou Lamine DIALLO
    16) Mahammed Boun Abdallah DIONNE
    17) El Hadji Malick GAKOU
    18) Aly Ngouille NDIAYE
    19) El Hadji Mamadou DIAO
    20) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
    21) Thierno Alassane SALL

    Dans son communiqué, le conseil signale que conformément aux dispositions de l’article L. 127 du Code électoral, ‘’le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat dans les 48 heures suivant le jour de l’affichage ».

    Le greffe du Conseil constitutionnel recevra les réclamations les lundi 15 et mardi 16 janvier 2024 de 8 heures à 17 heures.

    La même source précise que ‘’les réclamations déposées en dehors du délai fixé par l’article L.127 précité sont prématurées ou tardives et ne seront pas examinées’’.

    OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife de la famille omarienne pour  »un Sénégal de paix et de stabilité »

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife de la famille omarienne pour  »un Sénégal de paix et de stabilité »

    Louga, 12 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a déclaré, vendredi, avoir sollicité, les prières du Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir  Tall, pour  »un Sénégal de paix et de stabilité ».

    ‘’Nous avons sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal de paix et de stabilité’’, a-t-il déclaré aux journalistes à l’issue de son entretien avec le guide religieux.

    Le chef du gouvernement, qui effectuait une visite de courtoisie auprès de Thierno Bachir Tall, Khalif de la famille omarienne, à l’occasion de la célébration de la 60ème édition de la ziarra annuelle de Thierno Mountaga, s’est dit satisfait  de l’accueil qui lui a été réservé par le marabout.

     »C’est un privilège d’être à Louga pour faire ma ziarra annuelle. Un privilège d’autant plus important que c’est le président de la République qui m’a demandé de venir à Louga voir Thierno Bachir Tall qui représente beaucoup pour le pays », a t-il dit.

     »(….) nous gardons un ferme espoir que tous les vœux du Khalife pour le Sénégal seront exaucés », a t-il ajouté.

    Au Sénégal,  »nous avons des valeurs et nous sommes un pays de croyants avec un Islam bien organisé autour de confréries qui sont des pôles de stabilité et de cohésion’’, a rappelé Amadou Ba.

    Fort de ce constat, il a insisté sur ‘’la nécessité de préserver les valeurs de l’Islam au Sénégal, organisé dans des confréries qui constituent des axes qu’il faut approfondir et consolider pour renforcer les grands équilibres que nous avons dans le pays’’.

    Le Premier ministre a magnifié ‘’le rôle important que jouent les guides religieux dans le pays, qui sont des régulateurs sociaux et des facteurs d’équilibres’’.

    ‘’C’est d’ailleurs ce qui explique, selon lui, l’intérêt que le président de la République porte pour les familles religieuses du Sénégal, toutes confessions confondues’’, a-t-il dit.

    ‘’Le président de la République porte beaucoup d’intérêt pour la religion et c’est pourquoi, il avait entrepris de renforcer les foyers religieux à travers un programme de modernisation des cités religieuses que le gouvernement va pérenniser et ce sera au bénéfice de tout le Sénégal’’, a-t-il fait valoir.

    DS/OID

  • COTEDIVOIRE-SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : vingt-cinq joueurs à l’entraînement collectif, Ballo-Touré ménagé, Sabaly absent

    COTEDIVOIRE-SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : vingt-cinq joueurs à l’entraînement collectif, Ballo-Touré ménagé, Sabaly absent

    Yamoussoukro, 12 jan (APS) – Vingt-cinq joueurs ont pris part, vendredi après-midi, à Yamoussoukro, à l’entraînement collectif de l’équipe nationale de football du Sénégal qui prépare son match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations contre la Gambie, lundi à, 14h GMT.

    Cette troisième séance d’entraînement des Lions a été ouverte à la presse durant les 15 premières minutes.

    Tous les joueurs ont foulé la pelouse du terrain annexe du stade Charles-Konan Banny à l’exception de Youssouf Sabaly, absent. Le joueur de Bétis Séville (Espagne) ne s’est pas entraîné avec le groupe.

    Fodé Ballo-Touré, ménagé, a prolongé sa course avec un préparateur physique pendant que le reste du groupe s’entraînait.

    L’équipe nationale de football du Sénégal, championne d’Afrique en titre, est arrivée mercredi soir à Yamoussoukro, ville du centre de la Côte d’Ivoire où les Lions ont pris leur quartier à l’occasion de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui démarre, samedi.

    Le Sénégal, pour faire honneur à son statut de champion en titre, doit se faire respecter d’entrée dans un derby qui s’annonce disputé, en attendant pour les Lions de se frotter à la Guinée, avec tous les enjeux liés à la rivalité de voisinage.

    Dans l’histoire de la CAN, seules trois équipes – le Ghana (1963-1965), le Cameroun (2000- 2002) et l’Égypte (1957-1959 et 2006, 2008, 2010) – sont parvenues à conserver leur trophée. La plupart du temps, le tenant du titre peine même à passer les phases de poule.

    Les Sénégalais seront donc très attendus à la CAN, où ils devront faire face à 23 autres équipes qui rêvent de lui succéder. Les Lions doivent surtout faire avec la malédiction du champion.

    L’édition de cette année va se dérouler dans cinq villes et cinq stades : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pedro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny).

    Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

    Le match d’ouverture va opposer la Côte d’Ivoire, le pays hôte, à la Guinée-Bissau.

    SK/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Abidjan et Yamoussoukro dans la ferveur de la CAN

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Abidjan et Yamoussoukro dans la ferveur de la CAN

    Yamoussoukro, 12 jan (APS) – A vingt-quatre heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les capitales économique et administrative de la Côte d’Ivoire, Abidjan et Yamoussoukro, sont plongées dans l’effervescence de la plus prestigieuse des compétitions sportives sur le contient.

    A Abidjan, le visiteur a un avant goût de cette ambiance dés son arrivée à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. En allant récupérer ses bagages, il est accueilli par l’immense photo d’un homme d’un âge mur, habillé en tenue baoulé, affichant un large sourire, les mains ouvertes et tendues vers l’avant en signe d’hospitalité.

    Une image qui traduit le mieux le Akwaba (bienvenue) peint sur tous les murs et espaces publics de la ville.

    C’est cet atmosphère chaleureux et convivial qui accompagne les étrangers jusque dans le hall d’arrivée où sont installés les carrousels à bagages.

    Les drapeaux des 24 pays participants à la CAN et les posters de joueurs de la Côte d’Ivoire ornent cette partie de l’Aéroport et même les Duty Free.

    Ici, tout le monde joue à fond la  »CANmania ». Même les stewards ne sont pas en reste. Sur leurs joues, ils ont colorié les couleurs du drapeau de la Côte d’ivoire, chacun y allant de son imagination. Pour certains c’est en forme de cœur et pour d’autres en bandes horizontales.

    A l’Aéroport international d’Abidjan, une foule inhabituelle envahit toutes les 30 minutes le hall d’arrivée. ‘’Nous sommes débordés, aujourd’hui et nous sommes en sous-effectif’’, dit un agent qui se dirigeait à pas assurés vers la sortie.

    Dehors, une grande foule attendait, pancartes à la main. Certains sont venus chercher des passagers et d’autres pour vendre des puces de téléphone.

    Dans le décor, un immense éléphant en plastique gonflable habillé avec le maillot de l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire et le chapeau baoulé vissé sur la tête. A côté, une troupe danse et chante aux rythme et sonorité du pays des lagunes.

    L’attention des spectateurs est un peu détournée par la présence du technicien français Hervé Renard, vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire en 2015, véritable star en terre ivoirienne. Tout le monde se bouscule pour prendre un selfie avec lui, histoire d’immortaliser le moment.

    A la sortie de l’Aéroport, les dernières décorations de fin d’année inspirées du thème de la CAN embellissent encore les larges routes et artères de la ville ivoirienne.

    A 235 Kms d’Abidjan, la belle ville de Yamoussoukro n’est pas en reste. La capitale administrative de la Côte d’Ivoire qui accueille le groupe C composé du Sénégal, de la Guinée, de la Gambie et du Cameroun s’est parée de ses plus belles couleurs pour plonger dans l’ambiance de la CAN.

    Ici, toute la population est mobilisée pour déblayer et nettoyer les principales avenues. Les drapeaux sénégalais, camerounais, guinéens et gambiens flottent partout dans la ville aux immenses cocotiers.

    La ville du lagon au caïman démarre sa CAN, lundi, avec le match Sénégal-Gambie à 14h, suivi de la rencontre Cameroun-Guinée à 17h au stade Charles Konan Banny.

    SK/OID

  • SENEGAL-MEDIAS -REPORTAGE / A Dakar, les médias peaufinent leur plan de couverture de la CAN et de la présidentielle

    SENEGAL-MEDIAS -REPORTAGE / A Dakar, les médias peaufinent leur plan de couverture de la CAN et de la présidentielle

    Par Amadou Bâ

    Dakar, 12 jan (APS) – Avoir de la matière. Cette expression trouve tout son sens dans le journalisme où elle est même rangée dans le registre du jargon. Et de la matière, la presse sénégalaise ne pouvait rêver mieux. Deux actualités la lui offrent :  la trente-quatrième Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en Côte d’Ivoire, qui démarre ce samedi, et l’élection présidentielle du 25 février.

    Deux évènements qui feront battre le pouls du Sénégal pendant deux mois. Pour le premier, qui se tient du 13 janvier au 11 février, le Sénégal aura à cœur de défendre son titre de champion d’Afrique. Pour le second, il s’agira de choisir, le 25 février, l’homme ou la femme qui présidera aux destinées du pays durant les cinq prochaines années.

    Du pain béni pour les rédactions sénégalaises. Dans deux d’entre elles, le quotidien L’Observateur et le site d’informations Seneweb, sises à Dakar, on a presque fini de peaufiner les plans de couverture de ces deux évènements, qui se chevauchent quasiment. En effet, si l’équipe nationale du Sénégal arrive jusqu’à la finale de la compétition, l’on sera dans le même temps dans la ferveur de la CAN et de la campagne électorale qui démarre le 4 février.

    A L’Observateur, quotidien dakarois parmi les plus forts tirages, la coïncidence entre la compétition continentale de football et le début de la campagne pour le scrutin présidentiel sénégalais ne signifie pas une plus grande pression pour l’équipe éditoriale.

    ‘’L’expérience des grands évènements’’

    ‘’Nous avons l’expérience des grands évènements avec des journalistes qui ont l’habitude de couvrir la CAN et les échéances électorales sénégalaises’’, confie, sans fausse modestie, Saliou Gackou, le rédacteur en chef.

    En cette veille de CAN, le service des Sports est évidemment mis en première ligne. Son principal responsable, Idrissa Sané, a déjà la tête en Côte d’Ivoire. Il devrait y aller en compagnie d’un autre journaliste et d’un photographe. La politique des quotas établie par la Confédération africaine de football pour faire face à un nombre record de demandes d’accréditation, en hausse de 90% par rapport à l’édition précédente, au Cameroun, ne permet pas à son journal d’envoyer une équipe plus conséquente de reporters.

    Pour autant, Sané, quatre CAN et deux Coupe du monde à son actif, maintient intact son enthousiasme. ‘’Il faut se réinventer à chaque CAN pour offrir à nos lecteurs une bonne couverture – nous le leur devons, mais également rivaliser avec la concurrence’’, dit-il.

    A en croire son rédacteur en chef, Gackou, ‘’L’Observateur mettra l’accent sur des papiers découvertes et des papiers magazine’’. ‘’Comme nous l’avions fait lors de la dernière édition, en 2019, avec des plongées dans les familles de joueurs’’, renchérit Sané, qui se remémore ‘’l’immersion’’, un reportage de leur correspondant à Louga (nord), dans la famille de Pape Guèye, le milieu de terrain sénégalais.

    ‘’Pour la présente, nous privilégierons les dossiers, les reportages, les enquêtes et portraits, notamment dans les pays voisins qui partagent le même groupe à la CAN avec le Sénégal : la Gambie et la Guinée’’, ajoute Gakou. ‘’Il s’agit de faire plus que ce que nous avions l’habitude de faire, c’est-à-dire ne pas seulement se limiter aux comptes-rendus de matchs et à ce qui tourne seulement autour de la compétition. L’instantanéité de la radio et de la télé, qui a l’avantage de montrer des images, nous commande d’aller au-delà », poursuit-il.

    Une couverture décalée

    Pour la campagne électorale et le scrutin proprement dit, ‘’nous avons concocté un plan de couverture avec des innovations que je ne vais pas divulguer, bien entendu’’, fait savoir Gackou, avec un léger sourire. L’homme n’est pas très disert. De sa voix posée, il répond néanmoins à toutes les questions sans trop entrer dans les détails.

    Une prudence compréhensible, sans doute guidée par la volonté de ne pas dévoiler la cuisine interne de son canard. Tout juste consent-il à dire que ‘’les journalistes des autres desks seront mis à contribution pour la couverture, de même que nos dix correspondants dans les régions, et les journalistes de tout le groupe Futures Médias’’, qui compte également en son sein une radio, une télé et un site d’informations.

    A Seneweb, l’un des médias en ligne sénégalais les plus visités, on met les bouchées doubles pour assurer une bonne couverture de la CAN et de la présidentielle. Le site éponyme et la chaîne Youtube du média sont en pleins préparatifs. Pour l’évènement footballistique, ‘’nous avons pris les dispositions idoines’’, assure le rédacteur en chef, Adama Ndiaye. Plus précisément, ‘’une équipe d’une dizaine de journalistes et de cadreurs sera dépêchée en Côte d’Ivoire’’. Dans ce groupe d’envoyés spéciaux figurent même des présentateurs, car ‘’il est prévu de réaliser des plateaux télé’’, ajoute-t-il.

    Pour mettre tout ce beau monde dans les meilleures conditions de travail, ‘’Seneweb a pris en location ses propres locaux, à Abidjan et à Yamoussoukro’’, confie ce jeune rédacteur en chef, passé par Nouvel Horizon et Intelligences Magazine. Il ajoute : ‘’Nos équipes resteront jusqu’à la fin de la compétition, quels que soient les résultats obtenus par l’équipe du Sénégal’’. D’ores et déjà, quelques journalistes et cadreurs sont sur place, appuyés par la rédaction d’Ivoire Matin, l’autre site d’informations de Seneweb ouvert à Abidjan.

    Bien que le média en ligne dakarois n’ait pas encore arrêté un plan définitif de couverture de la présidentielle, ‘’la rédaction multiplie les réunions, en attendant la publication de la liste définitive des candidats’’, précise Adama. Mais, jure-t-il, ‘’ça sera une couverture qui sortira de l’ordinaire’’.

    De nouvelles rubriques pour la CAN  

    A Seneweb, l’équipe éditoriale a fait preuve de créativité. ‘’Pour la CAN, nous avons lancé de nouvelles rubriques dont certaines, +En route pour la CAN+, par exemple, ont déjà démarré »’, informe le chef de la rédaction. ‘’En plus des reportages sur la CAN, des chroniques, des entretiens avec des spécialistes du football’’, ses équipes en réaliseront de plus ‘’décalés, sur la vie de tous les jours dans des villes ivoiriennes. Nous allons prendre l’accent ivoirien’’, sourit-il. Le nouchi – ce savoureux argot, mélange de dioula, de français et de malinké parlé notamment par les jeunes au pays d’Ahmadou Kourouma ? Voire.

    Toujours est-il que ‘’la rédaction de Seneweb organisera des plateaux spéciaux, diffusera des duplex sur sa chaîne YouTube’’, fait savoir Adama. L’un des journalistes préposés à leur animation piaffe d’impatience à l’idée de les présenter. Ndèye Astou Konaté, journaliste multitâches, n’est pas du genre à se limiter à un seul desk. Elle rédige des articles pour le site internet et anime des émissions sur la chaîne YouTube. ‘’Je suis polyvalente’’, dit-elle, dans un sourire à faire fondre le plus obtus des prédicateurs.

    C’est pour cette polyvalence qu’elle a été choisie pour faire partie de la délégation devant se rendre en Côte d’Ivoire. Dans la spacieuse salle de rédaction de Seneweb, où elle reçoit, un détail a toute son importance : la prédominance de journalistes féminins…

    À Abidjan, la capitale économique ivoirienne et à Yamoussoukro, le camp de base de l’équipe nationale du Sénégal, qui abrite la célèbre basilique Notre-Dame-de-la Paix, Ndèye Astou s’acquittera, ‘’bien sûr de la couverture de la CAN proprement dite, mais également de la production de sujets décalés, plus softs, portant sur des volets sociaux, culturels, économiques, le quotidien de villes ivoiriennes’’. Sans doute de quartiers emblématiques d’Abidjan (Cocody, la coquette ; Treichville, le quartier le plus sénégalais de Côte d’Ivoire ; la populaire et noctambule Yopougon …).

    La journaliste n’est pas novice dans la couverture de la CAN. Elle en sera à sa deuxième, après celle qui a vu les  »Lions » du Sénégal remporter au Cameroun, le premier titre continental de leur histoire. Sans se risquer à un pronostic, elle croit toutefois en leur chance, et ‘’espère que la bande à Sadio Mané rééditera le coup de 2019’’.

    Le coût de l’investissement humain et logistique  

    Pour réussir l’ambitieux pari d’une couverture inoubliable de la CAN et de la présidentielle, Seneweb n’a pas hésité à casser sa tirelire pour renforcer son équipe éditoriale et ses moyens logistiques. Selon le rédacteur en chef, ‘’ des recrutements et des acquisitions de nouveaux matériels vidéo ont été opérés pour la couverture des deux évènements’’. Et le média n’entend pas s’arrêter là. A en croire Adama, ‘’l’objectif est d’avoir jusqu’à une quinzaine de nouveaux collaborateurs : des rédacteurs et des cadreurs, pour également étoffer notre équipe de veille à la rédaction centrale et assurer un plus large maillage du territoire avec plus de correspondants régionaux.’’

    Dans le cadre de ces recrutements et le financement de la couverture de la CAN, l’équipe commerciale de Seneweb, sous la houlette de Mme Diallo Fatou Kiné Diouf, a fait preuve d’ingéniosité. ‘’Rien que pour la CAN, un budget prévisionnel de plus d’une dizaine de millions de francs CFA est exécuté sous forme de préfinancement sur fonds propres, après nous être assuré de l’apport des sponsors et de nos partenaires’’, explique-t-elle.

    Elle sera d’ailleurs du déplacement en côte d’Ivoire pour démarcher de nouveaux prospects, ‘’convaincre certains annonceurs partis en Côte d’Ivoire à cause des évènements politico-judiciaires sanglants de mars 2021’’.

    Pour Mme Diallo, le plus grand rendez-vous évènementiel du continent, dans la première puissance économique de la zone ouest-africaine, de surcroît, offre de réelles opportunités marketing.

    En attendant, dans les rédactions de Seneweb et de L’Observateur, les plans de couverture de la CAN ivoirienne et de la présidentielle sénégalaise sont déjà peaufinés et les journalistes fins prêts.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-HORTICULTURE / La production de fruits et légumes a augmenté de près de 700.000 tonnes entre 2012 et 2023, selon le directeur de l’horticulture  

    SENEGAL-HORTICULTURE / La production de fruits et légumes a augmenté de près de 700.000 tonnes entre 2012 et 2023, selon le directeur de l’horticulture  

    Diamniadio, 12 jan (APS) – La production sénégalaise de fruits et légumes a augmenté de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes en 2023, soit une hausse de près de 700.000 tonnes, les exportations du Sénégal pour ces mêmes denrées étant passées de 56.000 à 120.000 tonnes durant la même période, a-t-on appris du directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf.

    ‘’Notre production de fruits et légumes est passée de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes maintenant. Les exportations sont passées de 56.000 tonnes en 2012 à 120.000 tonnes maintenant’’, a annoncé M. Diouf en marge d’une réunion de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) avec les horticulteurs, les commerçants et les transporteurs, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    Les emplois générés par l’horticulture ont augmenté durant la même période, selon Macoumba Diouf.

    ‘’Une importante partie de la production horticole est destinée à l’approvisionnement du marché sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Ces statistiques font dire à M. Diouf que ‘’le sous-secteur horticole se porte très bien’’.

    ‘’Les productions horticoles ont atteint, de 2012 à maintenant, des niveaux jamais égalés’’, a-t-il ajouté.

    Les acteurs de l’horticulture sénégalaise (commerçants, transporteurs et horticulteurs) bénéficient de nouvelles infrastructures, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs, d’un investissement de 55 milliards de francs CFA, selon les pouvoirs publics.

    Construites à Diamniadio, dans le département de Rufisque, ces deux infrastructures servent à stocker et à conserver la production de fruits et légumes convoyés du reste du pays et de l’étranger vers Dakar.

    Bâtis sur un espace de 33 hectares, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs ont une capacité de stockage de 15.000 tonnes, selon la directrice générale de la SEMIG, Fatoumata Niang Ba.

    Les gros porteurs transportant des fruits et légumes en provenance du Sénégal ou d’autres pays doivent désormais les décharger au marché d’intérêt national de Diamniadio, selon un arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

    SG/ESF/ASG

  • SÉNÉGAL-SOCIETE / Des chefs traditionnels s’engagent à promouvoir le respect entres les communautés

    SÉNÉGAL-SOCIETE / Des chefs traditionnels s’engagent à promouvoir le respect entres les communautés

    Diakhao (Fatick), 12 jan (APS) – Des chefs traditionnels du Sénégal ont rendu public jeudi un document dans lequel ils prennent l’engagement d’assumer davantage la responsabilité de valoriser les mécanismes de régulation sociale et de prévention des conflits en promouvant le respect entre les communautés.

    Cette déclaration a été rendue publique à l’issue d’une réunion des chefs traditionnels concernés à Diakhao, dans la région de Fatick (ouest), à l’occasion de la 12ᵉ édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac).

    Intitulée  »l’appel de Diakhao », du nom de la capitale de l’ancien royaume du Sine, correspondant approximativement à la région de Fatick, cette déclaration a été lue par Buur Sine Niokhobaye Diouf Fatou Diène.

    Ce dernier a ensuite remis le document au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    « En tant que gardien de tradition, les chefs traditionnels assument la responsabilité de valoriser les mécanismes traditionnels de régulation sociale, de prévention des conflits et promouvoir l’amitié, et le respect entre différentes communautés », a dit Buur Sine Niokhobaye Diouf Fatou Diène.

    Il s’exprimait au nom des chefs traditionnels du Sine, de Bignona, du Saloum, le Buur Guédé, ainsi que d’une délégation ayant représenté le résistant colonial Lat Dior.

    Au cours de la réunion qu’ils ont tenue, ces chefs traditionnels « ont partagé des réflexions sur les moyens de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale. »

    « Par la richesse de notre diversité culturelle, ethnique et religieuse, reconnaissons que l’harmonie et la stabilité sont les fondements du développement durable », a dit Buur Sine.

    « Ainsi, a-t-il poursuivi, nous déclarons notre engagement à instaurer des mécanismes institutionnels robustes, afin de valoriser le dialogue et l’unité nationale ».

    Ces chefs traditionnels ont appelé à une collaboration renforcée entre les autorités traditionnelles et les pouvoirs publics pour une contribution active des pouvoirs traditionnels.

    Ils ont par ailleurs encouragé les programmes éducatifs devant permettre de sensibiliser davantage les générations présentes et futures sur la diversité de l’héritage culturel du Sénégal.

    Ils ont émis le souhait que cette déclaration « serve de catalyseur par des actions concrètes pour le bien-être de tous les Sénégalais ».

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a promis de transmettre la déclaration au chef de l’État.

     »La déclaration de Diakhao adoptée par les pouvoirs traditionnels du Sénégal que vous avez bien voulue me transmettre sera remise à qui de droit », a-t-il dit en faisant référence au président de la République, Macky Sall.

    Aliou Sow a pris à son tour « l’engagement de transmettre fidèlement ladite déclaration à son très respectable destinataire ».

    SDI/FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les candidats recalés en vedette dans les journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les candidats recalés en vedette dans les journaux

    Dakar, 12 jan (APS) – Le sort des candidats à la candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 et qui n’ont pas pu franchir l’étape des parrainages, intéresse particulièrement les quotidiens reçus vendredi à l’APS.

    “Ils se considèrent désormais comme des +spoliés+ du parrainage : Bougane Gueye, Aminata Touré et Dr Abdourahmane Diouf n’ont pas raté Macky Sall lors d’une conférence de presse organisée jeudi’’, écrit le journal L’Info qui signale à sa Une “Un bloc en guerre contre la continuité’’.

    “Nous avons tous les mêmes problèmes (…) c’est un véritable tripatouillage et une manipulation de nos parrains. Nous devons nous unir face à Macky Sall et ses hommes’’, a réagi l’ancienne Premier  ministre, Aminata Touré dans la même publication.

    Elle fait partie d’une longue liste de plus de 60 candidats qui ont été recalés après l’examen de leurs parrains par le Conseil constitutionnel.

    A sa Une , le journal Kritik parle d’un “troisième tour très contentieux’’ . Le même journal fait état des nombreux recours, des plaintes, complaintes et récriminations après l’examen des parrains par la juridiction constitutionnelle.

    “Le processus électoral traverse une phase de turbulence avec le tollé soulevé par le système de contrôle des parrainages qui a mis hors course plusieurs candidats (…) désormais toutes les attentions sont rivées sur le Conseil constitutionnel qui va trancher les recours avant de proclamer la liste définitive des candidats retenus pour briguer le suffrage des Sénégalais’’, fait observer Kritik.

    Sud Quotidien traite aussi en priorité le tollé soulevé après le contrôle des parrainages en écrivant à la Une “Les recalés jouent la prolongation’’.

    “Les anciens candidats à la candidature Aminata Touré, Bougane Gueye et Dr Abdourahmane Diouf ont +clashé+ le contrôle des parrainages, mais sans manquer de se mettre en ordre de bataille pour déloger le régime en place’’, constate Sud Quotidien.

    C’est ce qui fait dire au journal La Tribune que ces trois anciens candidats précités ont lancé l’opération “Doggali Benno’’ (en finir avec Benno Bokk Yaakaar, l’actuelle majorité dirigeante).

    “Nous sommes dans une logique d’unité et de combat’’, martèle Abdourahmane Diouf dans le journal. “C’est un véritable tripatouillage et une manipulation de nos parrains’’, renchérit Aminata Touré dans Tribune. Le journal rapporte aussi les propos de Bougane Gueye : “Ce n’est pas une bataille juridique qui fera reculer ces gens-là’’.

    “Ça a craché du feu’’, titre Source A pour commenter les propos des candidats recalés au second tour du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

    Le journal EnQuête préfère mettre le curseur sur les 21 candidats qui ont déjà validé l’étape du parrainage et qui sont à l’écoute des sept membres du Conseil constitutionnel. EnQuête porte en manchette “Les autres pièges’’, faisant observer que d’autres pièces font aussi l’objet d’un examen minutieux par le Conseil constitutionnel.

    “Dans le processus, le Conseil (constitutionnel) fait procéder à toute vérification qu’il juge utile’’, renseigne la publication.

    Loin de toutes ces préoccupations politiques, le quotidien Le Soleil traite en priorité de la visite du chef de l’Etat Macky Sall en République islamique de Mauritanie.

    Le journal salue “une relation particulière entre les deux pays qui se caractérise par une intensité et un niveau de confiance sans précédent’’.

    “L’axe Dakar-Nouakchott se renforce davantage (…) les relations sénégalo-mauritaniennes qui sont au beau fixe ont connu une intensité et un niveau de confiance sans précédent’’ sous le magistère des présidents Macky Sall et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, commente Le Soleil.

    MTN/SMD

  • SENEGAL-MAURITANIE-COOPERATION / Sall et Ghazouani discutent des moyens de renforcer les relations bilatérales

    SENEGAL-MAURITANIE-COOPERATION / Sall et Ghazouani discutent des moyens de renforcer les relations bilatérales

    Dakar, 11 jan (APS) – Le président Macky Sall et son homologue mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ont passé en revue, jeudi, les moyens de renforcer et développer la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frontaliers, a-t-on appris de source médiatique.

    Après un première tête-à-tête à l’aéroport de Nouakchott en début d’après-midi, les deux chefs d’Etat se sont retrouvés au palais présidentiel situé dans la capitale mauritanienne.

    Les deux dirigeants ont ainsi passé en revue les moyens de renforcer et développer la coopération bilatérale, a notamment fait savoir l’Agence mauritanienne d’information (AMI).

    Le président Macky Sall, qui a entamé une visite d’amitié et de travail ce jeudi en Mauritanie, doit regagner Dakar, vendredi, a annoncé la présidence sénégalaise.

    AKS/OID