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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Dakar, le port du masque, une habitude bien ancrée malgré le recul du Covid-19 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Dakar, le port du masque, une habitude bien ancrée malgré le recul du Covid-19 

    Par Bacary Badji

    Dakar, 10 jan (APS) – L’avènement de la pandémie de Covid-19 en 2020  a ravivé le port du masque de protection au sein de la population mondiale y compris celle du Sénégal dans le but de se protéger du coronavirus.

    Ici à Dakar, un tour au marché Petersen, situé non loin de la gare routière en plein centre-ville de Dakar dans la commune de Dakar-Plateau, permet de constater  l’ancrage du port du masque chez bon nombre de  dakarois en dépit du recul de cette maladie.

    De plus en plus chez bon nombre de personnes à Dakar, le port du masque de protection est motivé par d’autres comportements préventifs contre la pollution atmosphérique ou encore les maladies respiratoires.

    En cette période de fin d’année 2023,  plusieurs artères du  marché de Petersen sont remplis de vendeurs à la sauvette,  d’acheteurs, d’automobilistes et de visiteurs dans une ambiance survoltée. Un véritable tohu-bohu.

    Dans cette ambiance annonçant les fêtes de fin d’année, se frayer un chemin sur les allées principales de ce grand marché où les rues sont bondées de personnes avec de longs bouchons d’automobiles en plus d’une occupation anarchique de la voie publique, est devenu quasiment impossible pour les passants.

    Au croisement du rond-point Petersen,  des marchands ambulants occupent le cadre sur fond de sonorités ++mbalax++ une musique locale, distillée à travers des mégaphones pour attirer l’attention des acheteurs sur leurs marchandises.

    En cette journée éclairée sous un ciel bleu azur, un vent sec souffle au marché Petersen accompagné d’ une sensation de chaleur visible de par la sueur au front  des visages des commerçants.

    La couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur qui a drapé la ville de Dakar et une partie du territoire national, la semaine précédente, s’est dissipée  dans l’atmosphère,   cédant la place à un temps plus ou moins chaud.

    Les vendeurs de masques de protection se frottent les mains

    Au milieu de ce tintamarre et  cacophonie, des vendeurs de masques de protection distillent  à travers des mégaphones les prix de vente de ces accessoires .

    “ben masque fuki dereum, gnaar masque 100 francs’’,   (un masque coûte 50 FCFA, deux masques 100 francs“ en langue locale Wolof,  entend-t-on en boucle.

    Modou Seck,  un des vendeurs de masques trouvé sur place vend différentes couleurs et variétés de ces accessoires de protection ainsi que divers équipements électroniques et électriques.

    La quarantaine, il exerce ses activités de vente sous une tente de fortune implantée près de la gare routière Petersen,  sur une partie du chantier en cours  du Bus Rapid Transit (BRT).

    Le commerçant dit trouver son compte dans la vente de ce produit. “Les dakarois deviennent de plus en plus conscients de l’importance du port du masque de protection. Il  m’arrive d’écouler jusqu’à 50 masques voire plus en une journée“ s’est réjoui M. Seck, avec un sourire derrière son masque de couleur bleu.

    Interpellé sur l’utilité du port du masque, le vendeur originaire de la région de Diourbel (centre) explique, son importance sans aucune expertise.

    Une astuce, à coup sûr, qu’il utilise pour accrocher les acheteurs afin de  bien écouler sa marchandise.

    Sur ces entrefaites, un acheteur âgé d’une  soixantaine d’années se présente à Modou Seck en  déclarant : ‘’je veux  deux masques à 25 francs l’unité’’.

    Après quelques secondes de marchandage entre vendeur et acheteur, ce dernier a cédé finalement au prix de 50 FCFA l’unité fixé par le commerçant.

    Se gardant de décliner son identité, le sexagénaire explique qu’il porte le masque de protection pour “se protéger  du coronavirus, de la Covid-19“ qui a-t-il signalé,  “ est une maladie qui continue de sévir dans le pays“.

    ‘’En dehors de la COVID-19, j’utilise le masque de protection afin de me protéger des maladies causées par la pollution atmosphérique “ a-t-il ajouté.

    Ismaila Ba, un  jeune homme à l’allure frêle se présente à son tour devant la place de Modou Seck.

    Affichant un air pressé pour vaquer à d’autres occupations, le jeune client, explique qu’il porte le masque parce qu’il est asthmatique.

    “Je mets le masque parce que je suis asthmatique“ a-t-il confié, expliquant que le masque l’aide également,    »à se protéger de certaines maladies respiratoires transmissibles “.

    A quelques jets de la cantine de Modou Seck, Mor Badiane, l’air évasif, est assis avec un masque facial de couleur bleu devant un magasin, situé aux abords d’une voie secondaire du centre-ville menant vers le marché Sandaga.

    Mor Badiane dit souffrir d’asthme, une maladie qui affecte les voies respiratoires.

    “En tant que personne souffrant d’asthme,  je porte mon masque,  une fois hors de chez-moi pour me protéger de la poussière“, a expliqué M. Badiane qui dit être originaire de Kaolack (centre).

    “Le coronavirus évolue en sourdine »

    Non loin de lui, Cheikh Diagne, un passant portant un masque est en pleine discussion dans une des rues du marché Petersen avec ses amis.  »Je porte le masque pour me mettre à l’abri de la poussière et du rhume’’ a expliqué M. Diagne.

    Moussa Guèye, un septuagénaire, muni également d’un masque de protection faciale rencontré au cœur du marché abonde dans le même sens.

    Tenant le Coran dans ses mains, et conversant avec quelqu’un, il  justifie que son habitude de porter un masque lui permet de se prémunir contre le rhume tout en protégeant  les proches des maladies respiratoires transmissibles.

    “Je suis vulnérable à la poussière d’où cette habitude du port du masque de protection “, a confié Pape Faye croisé juste à sa sortie d’une banque attenante à la Place de l’Indépendance de Dakar.

    Aliou Niang, pneumologue à l’hôpital de Fann, a expliqué qu’il est tout à fait normal que les gens portent des masques pour éviter la Covid-19,  d’inhaler l’air polluée, ou la poussière .

    “Le coronavirus n’est jamais partie, il évolue en sourdine, au sein de la population. D’où l’importance de porter le masque de protection“, a ajouté Dr Niang.

    BB/AB/SKS

  • SENEGAL-FOOTBALL-ANALYSE / L’équipe nationale de football « est arrivée à maturité », selon Amara Traoré

    SENEGAL-FOOTBALL-ANALYSE / L’équipe nationale de football « est arrivée à maturité », selon Amara Traoré

    Saint-Louis, 10 jan (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal est arrivée à maturité, estime l’ancien sélectionneur des Lions Amara Traoré, appelant à une bonne gestion de l’environnement des Lions pour diffuser des ondes positives en vue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarre samedi en Côte d’Ivoire.  

    « Je vois vraiment une équipe du Sénégal qui est arrivée à maturité. Les signaux sont au vert parce qu’on a gagné la CAN en montant en puissance au Cameroun », a déclaré le technicien, dans un entretien avec l’APS.

    Amara Traoré, actuellement président de de la Linguère de Saint-Louis (nord), club de football fanion de sa ville de naissance, a salué les performances des champions d’Afrique en titre ces deux dernières années en particulier.

    « Ça fait deux ans que cette équipe-là ne perd pas beaucoup de matchs, même des matchs de prestige contre le Cameroun, même si on a perdu contre l’Algérie », celui « qu’on ne devait pas perdre. J’ai vu une très bonne équipe du Sénégal avec beaucoup d’occasions de but mais avec un très bon contenu aussi », a-t-il souligné.

    Amara Traoré se dit d’autant plus optimiste pour les chances du Sénégal lors de cette 34e édition de la CAN prévue du 13 janvier au 11 février 2024.

    « Nous avons des joueurs qui ont plus d’expérience, qui jouent dans les grands clubs, qui ont fait trois Coupes d’Afrique avec une Coupe du monde ou deux. Je pense que ça va aider à gérer l’évènement, ça va aider à évacuer la pression », a-t-il dit.

    « Ils ont du métier, ils ont de la bouteille. Donc, moi, je suis vraiment optimiste pour cette CAN », a ajouté celui qui a joué sa première Coupe d’Afrique des nations en tant que joueur  en 1994 en Tunisie.

    L’ancien attaquant des Lions appelle toutefois à une bonne gestion de l’environnement des Lions et du football sénégalais en général, pour distiller autour de l’équipe nationale « des ondes positives » en vue de la campagne ivoirienne.

    Il a rappelé que l’Algérie, vainqueur de la CAN 2019 n’était pas parvenu à passer au deuxième tour lors de l’édition suivante au Cameroun, en 2022. « On a la France en 2002. On a vu l’Allemagne », des équipes parmi d’autres victimes de « la malédiction du champion » dans leur histoire.

    « Donc, tout ça rappelle les phénomènes des vainqueurs. Si on arrive à bien gérer le succès, c’est-à-dire que ce n’est pas seulement les joueurs, c’est tout l’environnement du football sénégalais. Si tout l’environnement du football sénégalais arrive à bien gérer le succès et avoir des ondes positives, je pense qu’on fera un exploit, c’est-à-dire conserver notre titre. Et je sais qu’on peut le faire et on va le faire », a-t-il insisté.

    Selon Amara Traoré, il s’agit de « faire grandir le slogan » des Lions : « Manko Wuti Ndamli », un message de ralliement en langue nationale wolof signifiant : « Tous ensemble pour la victoire ».

    L’équipe nationale de football du Sénégal, championne d’Afrique en titre, est arrivée mercredi soir à Yamoussoukro, ville du centre de la Côte d’Ivoire où les Lions vont prendre leur quartier à trois jours du démarrage de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations.

    Les Lions du Sénégal avaient quitté Dakar le même jour, peu après la traditionnelle cérémonie de remise de drapeau par le chef de l’État du Sénégal, Macky Sall, au palais de la République.

    Logé dans la poule C, en compagnie de la Gambie, du Cameroun et de la Guinée, le Sénégal entame cette campagne ivoirienne avec l’objectif de conserver son titre acquis deux ans plutôt au Cameroun, après avoir échoué en finale face à l’Algérie en 2019.

    CGD/AMD/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font le bilan des parrainages des candidats à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font le bilan des parrainages des candidats à l’élection présidentielle

    Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le bilan des travaux de la commission de contrôle des parrainages des candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain.

    Vingt et un candidats ont réussi à faire valider leurs parrains, selon les journaux. Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature avaient été déposés au Conseil constitutionnel.

    ‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va étudier […] les dossiers des 21 candidats et publiera [ensuite] la liste définitive de [ceux] retenus pour la présidentielle de 2024’’, lit-on dans Le Soleil.

    Plusieurs journaux se sont préoccupés de l’invalidation des candidatures des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye, Souleymane Ndéné Ndiaye, Cheikh Hadjibou Soumaré et Aminata Touré.

    Les ‘’trois rebelles’’ de la majorité présidentielle, El Hadji Mamadou Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, ‘’sont décidés à faire valoir leur légitimité politique’’, puisqu’ils ont fait valider leurs parrains, note Bés Bi Le Jour.

    Ces trois personnalités ont quitté le parti politique de Macky Sall et la coalition majoritaire pour faire acte de candidature, après que le président de la République a choisi comme candidat le Premier ministre.

    Sud Quotidien estime que ‘’la grosse surprise dans cette étape des parrainages, c’est l’élimination des deux anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye et Abdoul Mbaye’’ au contrôle des parrainages.

    ‘’On m’a fait payer mon combat contre le troisième mandat’’ de Macky Sall, a écrit Tribune en citant Aminata Touré.

    ‘’Aminata Touré accuse le régime qu’elle chérissait dans un passé récent d’avoir volé ses parrains dans la région de Saint-Louis’’, note Source A.

    Libération publie la liste des 21 candidats dont les parrains ont été validés, le journal EnQuête s’employant, pour sa part, à dévoiler ‘’les secrets de la réussite’’ de 12 d’entre eux qui sont parvenus à faire les corrections nécessaires.

    ‘’Il y a une autre haie à franchir avant de prétendre diriger le Sénégal’’, rappelle Le Quotidien, précisant qu’il s’agit de l’évaluation des autres pièces du dossier de candidature.

    ‘’Certains d’entre eux sont contraints de quitter l’espace politique’’, a dit à L’Observateur un analyste politique en parlant des 72 candidats n’étant pas parvenus à faire valider leurs parrains.

    WalfQuotidien signale que ‘’l’élection présidentielle de février prochain est partie pour battre le record en termes de nombre de candidats, si le Conseil constitutionnel valide la vingtaine de candidatures ayant passé le filtre du parrainage’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : les champions d’Afrique en titre à Yamoussoukro

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : les champions d’Afrique en titre à Yamoussoukro

    Dakar, 10 (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal, championne d’Afrique en titre, est arrivée mercredi soir à Yamoussoukro, ville du centre de la Côte d’Ivoire où les Lions vont prendre leur quartier à trois jours du démarrage de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations.

    Les Lions du Sénégal avaient quitté Dakar le même jour, peu après la traditionnelle cérémonie de remise de drapeau par le chef de l’État du Sénégal, Macky Sall, au palais de la République.

    A leur arrivée à Yamoussoukro, capitale administrative de la Côte d’Ivoire, les champions d’Afrique en titre ont été accueillis par des supporters sénégalais établis dans cette ville.

    La poule C, logée à Yamoussoukro, comprend le Sénégal, la Gambie, la Guinée et le Cameroun.

    Les Lions vont jouer la Gambie pour leur entrée en lice, lundi à 14 heures.

    Le Sénégal, pour faire honneur à son statut de champion en titre, doit se faire respecter d’entrée dans un derby qui s’annonce disputé, en attendant pour les Lions de se frotter à la Guinée, avec tous les enjeux liés à la rivalité de voisinage.

    Dans l’histoire de la CAN, seules trois équipes – le Ghana (1963-1965), le Cameroun (2000- 2002) et l’Égypte (1957-1959 et 2006, 2008, 2010) – sont parvenues à conserver leur trophée. La plupart du temps, le tenant du titre peine même à passer les phases de poule.

    Les Sénégalais seront donc très attendus à la CAN, où ils devront faire face à 23 autres équipes qui rêvent de lui succéder. Les Lions doivent surtout faire avec la malédiction du champion.

    En attendant, le Sénégal a battu le Niger, 1-0, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à Dakar, en match amical international comptant justement pour la préparation de la CAN.

    L’édition de cette année va se dérouler dans cinq villes et cinq stades : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pedro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny).

    Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

    Le tirage au sort des poules de la CAN a été effectué le 12 octobre dernier.

    Le match d’ouverture va opposer la Côte d’Ivoire, le pays hôte, à la Guinée-Bissau.

    SK/BK/MTN

     

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : vingt et un candidats passent l’étape de contrôle des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : vingt et un candidats passent l’étape de contrôle des parrainages

    Dakar, 9 janv (APS) – Au total, 21 candidats à l’élection présidentielle du 25 février ont franchi l’étape de contrôle des parrainages qui s’est achevé ce mardi au Conseil constitutionnel.

    Sur les quatre-vingt treize candidats qui étaient sur la ligne de départ, soixante-douze ont été recalés dont quatre anciens Premiers ministres, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Cheikh Hadjibou Soumaré, Souleymane Ndéné Ndiaye.

    L’homme d’affaires et patron du groupe médiatique DMedia, Bougane Guèye Dany, El Hadj  Abdourahmane Diouf, l’avocat Me El Hadji Diouf, entre autres, n’ont pas pu franchir cette étape. Ils faisaient partie des vingt-trois candidats appelés à régulariser leurs parrainages invalidés par la Commission de contrôle.

    Bassirou Diomaye Faye du parti dissous Pastef-Les patriotes, a finalement réussi à valider ses parrainages.

    Voici la liste des candidats ayant réussi à franchir cette première étape: Boubacar Camara, Dethié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Khalifa Ababacar Sall, Anta Babacar Ngom, Amadou Bâ, Rose Wardini, Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup, Papa Djibril Fall, Mamadou Lamine Diallo, Mahammed Boun Abdallah Dionne, El Hadji Malick Gackou, Aly Ngouille Ndiaye, Elhadj Mamadou Diao, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Alassane Sall.

    La commission n’a pas contrôlé les parrainages de l’opposant Ousmane Sonko, estimant que son dossier est incomplet.

    El Hadji Ibrahima Mbow, Ndongo Sylla et Talla Sylla ont retiré leur candidature.

    Le candidat Thierno Cissé qui avait présenté une liste de faux députés a été arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC).

    En vertu du code électoral, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 %, soit 44.231 à 58.975 du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats pouvaient également opter pour le parrainage d’au moins 120 des maires et des présidents de conseil départemental, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Une troisième option portant sur la collecte d’au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés s’offrait également aux candidats.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainages est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.

    Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste des candidatures jugées recevables, huit jours plus tard, le 20 janvier.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Selon l’article L.120 du Code électoral, la candidature à la présidence de la République doit comporter : les prénoms, nom, date, lieu de naissance et filiation du candidat ;  la mention que le candidat est de nationalité sénégalaise et qu’il jouit de ses droits civils et de ses droits politiques, conformément aux dispositions du titre premier du Code électoral ; le numéro de la carte d’électeur ;  la mention que le candidat a reçu l’investiture d’un parti politique légalement constitué ou d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes ; la photo et la couleur choisie pour l’impression des bulletins de vote et éventuellement le symbole et le sigle qui doivent y figurer ; la signature du candidat.

    Outre les parrains, toute candidature doit être accompagnée d’un certificat de nationalité ;  d’une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO faisant office de carte d’électeur ; d’un extrait d’acte de naissance datant de moins de six (06) mois ;  d’un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois;  d’une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué, une coalition de partis politiques légalement constitués ou une entité regroupant des personnes indépendantes a investi l’intéressé en qualité de candidat.

    A cela s’ajoutent une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste que sa candidature est conforme aux dispositions des articles 4 et 28 de la Constitution, qu’il a exclusivement la nationalité sénégalaise et qu’il sait écrire, lire et parler couramment la langue officielle ;  une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste être en règle avec la législation fiscale du Sénégal ;  une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) attestant du dépôt du cautionnement prévu à l’article L.122 du présent code.

    Les Sénégalais éliront le 25 février leur cinquième président de la République.

    Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    ABB/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / PSE : 22 des 27 projets phares lancés (responsable)

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / PSE : 22 des 27 projets phares lancés (responsable)

    Dakar, 9 jan (APS) – Vingt-deux des vingt-sept projets phares du Plan Sénégal émergent, la stratégie de développement du gouvernement sénégalais, ont été lancés, a révélé mardi Alpha Sow, coordonnateur des projets et réformes phares du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE).

    ‘’A date, en 2023, vingt-deux (22) projets phares sur les vingt-sept identifiés depuis 2014 ont été lancés’’, a-t-il dit.

    Il a fait cette révélation lors de l’atelier bilan 2023 du BOS/PSE, lequel coïncide avec les dix ans d’existence de ladite structure qui en a profité pour évaluer son travail.

    Alpha Sow a déclaré que ces projets phares ont été déclinés en ‘’141 projets dont 36% sont aujourd’hui livrés, 57% en cours de livraison et 9 % bloqués’’.

    ‘’Il s’agit, selon M. Sow, de projets dont la tutelle a été désignée, le chef de projet et les points focaux nommés, le cadre logistique établi afin de pouvoir identifier un ratio de suivi (…)’’

    Il a précisé que ‘’parmi les 17 réformes phares [prévues], onze ont été lancées pour 22 axes, dont 91% en réalité sont toujours en cours d’exécution’’. Il a signalé aussi qu’un axe a été ‘’validé’’, alors qu’’’un autre fait aujourd’hui l’objet de blocage’’.

    Baye Elimine Guèye, le coordonnateur du pôle suivi des impacts socio-économiques au BOS/PSE, a noté qu’‘’en dix ans, l’impact du PSE a été mesuré à 8%, en attendant 15451 milliards de francs CFA de PIB en 2023, avec une croissance estimée à 4%’’.

    ‘’Le PIB, en termes d’objectifs, a cru de 70% pour un objectif de 50%’’, a-t-il relevé. Cependant, l’objectif visé en terme de revenu par habitant n’a pas été atteint, a-t-il fait remarquer, notant néanmoins qu’il a été multiplié par 1,2 contre un objectif de 1,5%.

    En le comparant aux chiffres publiés dernièrement par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), a t-il souligné,  »nous avons un taux de croissance démographique’’ qui, en 10 ans, est passé de ‘’2,3 % à 2,9 %’’.

    Baye Elimine Guèye a fait observer qu’‘’il y a un début de frémissement au niveau du changement structurel’’. ‘’(…) nous avons quitté 13 points en termes de poids sur le PIB pour en venir à 15% en 2022, soit un gain de 2% de pourcentage en dix ans’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Début de transformation du pays’’

    Catherine Pian, représentante-résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal se dit ‘’extrêmement fière des excellents résultats qui ont contribué au développement économique’’ du pays.

    ‘’Au vu des présentations qui ont été faites ce matin, dit-elle, il semble qu’il ne fait aucun doute que ces projets et ces réformes phares ont contribué à un début de transformation du pays.’’

    ‘’En tant qu’institution de développement, le PNUD considère que le suivi évaluation de l’action publique est un principal gage de la réussite, et qu’il en fait une culture de performance’’, a-t-elle rappelé.

    Elle a estimé que ‘’cela permet non seulement de prendre des décisions adaptées mais aussi d’éclairer et d’engager des citoyens sur les décisions prises par le gouvernement’’.

    Mme Pian fait savoir que le PNUD tient à ce que ‘’ces décisions aient un impact concret sur la vie des populations’’.

    Pour elle, ‘’l’évaluation de l’impact des projets et des réformes phares du PSE qui ont été mises en œuvre durant ces dernières années, est nécessaire’’.

    Elle a invité à ‘’identifier les impacts des projets non seulement sur le PIB mais aussi sur les populations et sur les ODD’’, les objectifs de développement durable.

    Mme Pian a encouragé  »l’ensemble des chefs de projets à mieux persévérer dans une démarche de suivi en temps réel des projets sur le prochain cycle de mise en œuvre du nouveau Plan de développement au Sénégal ».

    L’atelier bilan du BOS/PSE se tient à une étape marquant la fin de la première décennie de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

    Le directeur général du BOS/PSE, El Ousseynou Kane, a souligné que cette étape repose sur ‘’la transformation de la structure de l’économie à l’horizon 2035 pour créer les conditions d’une croissance forte, durable et inclusive’’.

    Il a cité à cet égard ‘’l’accès aux services sociaux et la préservation des conditions d’un développement solidaire, inclusif et durable et la bonne gouvernance, par le renforcement des institutions démocratiques et la promotion de la paix, de la sécurité’’.

    ‘’L’atelier bilan qui se tient chaque année depuis 2015 répond à un besoin et à un impératif d’évaluer en toute transparence les performances et contre-performances ainsi que les perspectives des actions phares avec la participation de toutes les parties prenantes’’, a déclaré Djiby Diagne, le directeur général adjoint du BOS.

    CS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : Macky Sall invite les Lions à se battre « jusqu’au bout »

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : Macky Sall invite les Lions à se battre « jusqu’au bout »

    Dakar, 9 jan (APS)– Le président de la République Macky Sall a invité, mardi, l’équipe nationale de football à se battre « jusqu’au bout » pour conserver son titre lors de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février.

    « Dans votre élan pour la conservation de votre titre, laissez-nous la Téranga et allez-y en vrais Lions, toutes griffes dehors, prêts à se battre jusqu’au bout’’, a-t-il insisté.

    Macky Sall s’exprimait lors de la cérémonie de remise du drapeau national aux Lions, en partance pour la Côte d’Ivoire, où ils vont prendre part à la CAN.

    Le chef de l’Etat a déclaré que l’équipe nationale portait  »l’espoir » de tout un peuple, de  »Dakar jusqu’au plus petit hameau du Sénégal ».

    « Chers Lions, quand vous descendrez ce soir en terre ivoirienne, vous porterez l’espoir de tout le peuple. Allant de Dakar, jusqu’au plus petit hameau du Sénégal, nous serons avec vous », a-t-il dit.

    Le président Sall a assuré que l’Etat va travailler avec la fédération sénégalaise de football (FSF) pour mettre l’équipe nationale dans les meilleures conditions de compétition.

    Il a promis aux Lions une « récompense extraordinaire jamais accordée », s’ils parvenaient à remporter leur deuxième sacre continental.

    Pour sa part, le président de la FSF, Augustin Senghor, a rendu hommage au président Macky Sall, pour avoir permis  »le rayonnement » du football sénégalais, depuis son arrivée au pouvoir.

    « Avant, c’était très difficile mais, il est venu, il nous a écoutés et on a vu un changement radical. Nous sommes passés d’un pays sans titre, à l’un des pays les plus admirés au monde », a-t-il lancé.

    Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, a promis que les Lions donneront tout pour conserver le titre.

    « Vous êtes le premier président à avoir remporté la première CAN du Sénégal et vous serez le premier à avoir la deuxième dans quatre semaines, si Dieu le veut », a déclaré Koulibaly.

    Les Lions du Sénégal, qui quittent Dakar ce mardi à destination d’Abidjan, sont logés dans la poule C avec le Cameroun, la Gambie, et la Guinée. Ils vont livrer leur premier match contre la Gambie, le 15 janvier.


    AMN/OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / À Vélingara, la ruée vers le maraîchage

    SENEGAL-ECONOMIE / À Vélingara, la ruée vers le maraîchage

    Par Souleymane Gano (APS)

    Koulandiala (Vélingara), 9 jan (APS) – Le maraîchage est devenue la principale activité économique de nombreux villageois vivant au bord du fleuve Kayanga, dans le département de Vélingara (sud), où les rendements agricoles ont fortement baissé.

    Dans cette partie de la région de Kolda, comme dans d’autres parties du pays, de nombreux jeunes estiment que l’émigration est la voie de salut. D’autres, dont des bacheliers ou des étudiants à la recherche du premier emploi, préfèrent s’adonner au maraîchage. Depuis plusieurs mois, ils exploitent des champs situés près du fleuve. Ils produisent du gombo, de l’oseille, de la salade, du piment, de la tomate et d’autres légumes.

    Les exploitants des eaux du fleuve Kayanga viennent des communes de Kounkané, Kandiaye et Diaobé-Kabendou. Une partie de leur production maraichère est écoulée sur les marchés locaux, une autre est vendue dans les régions voisines de Tambacounda (est), Sédhiou et Ziguinchor (sud) ou en Gambie.

    Les maraîchers sont confrontés à des récoltes peu abondantes et à la mévente des légumes, dont une partie se détériore à cause de la rareté de la clientèle, si elle n’est pas simplement bazardée.

    ‘’Mon ami et moi passons ici une bonne partie de la journée. Si tout va bien, nous récoltons trois fois par semaine. Nous vendons la bassine de gombo entre 7.500 et 20.000 francs CFA’’, raconte Diouldé Boiro, l’un des maraîchers.

    Avec des amis, il exploite un hectare de gombo actuellement au stade de floraison. Dans cette zone où de nombreux jeunes s’adonnent à l’émigration irrégulière, M. Boiro, lui, dit être ‘’très fier’’ de recourir à la terre pour gagner sa vie en restant dans son terroir.

    ‘’Nous avons réussi à nous acheter une motopompe avec nos propres moyens’’, dit-il avec un brin de fierté en parlant de cet outil de travail nécessaire à la pratique de l’activité maraîchère.

    ‘’Le maraîchage est l’alternative pour nous. Nous sommes très fiers de n’être pas allés nous aventurer à l’étranger’’, commente-t-il, ajoutant : ‘’Ici, nous avons la terre, l’eau et de la motivation.’’

    Diouldé Boiro, comme de nombreux maraîchers, est confronté au manque d’équipements nécessaires à la pratique du maraîchage. ‘’Nous avons des soucis, concernant les moyens.’’

    Les producteurs ont du mal à trouver les équipements adéquats, même pour protéger les parcelles exploitées des animaux en divagation, selon M. Boiro.

    Saliou Diao, un des producteurs horticoles, parle en toute connaissance de cause du manque d’équipements et de la difficulté qu’ont les maraîchers à vendre leurs récoltes. ‘’Beaucoup de familles n’ont que les périmètres maraîchers pour gagner leur vie. Mais nous sommes confrontés à de nombreux problèmes’’, se plaint M. Diao.

    S’agissant de moyens, il n’en existe pas pour recueillir l’eau du fleuve et faire des réserves, selon lui. ‘’Les animaux sont sources de nombreux soucis pour nous. Il arrive souvent qu’un producteur se réveille et trouve son périmètre maraîcher dévoré par les animaux, faute de clôture’’, s’alarme-t-il, souhaitant que du matériel soit offert aux maraîchers.

    ‘’Il arrive qu’une partie de la production pourrisse, faute de clients’’, déplore Saliou Diao.

    De nombreuses femmes des villages situés près du fleuve Kayanga s’adonnent aussi au maraîchage. ‘’Presque tout le monde dans notre village travaille dans les périmètres maraîchers pour gagner sa vie. Il n’y a pas d’autre possibilité pour nous’’, témoigne Toukan Boiro, une productrice du village de Koulandiala.

    ‘’Faute de matériel de pompage pour faire des réserves d’eau à partir du fleuve, nous creusons des puits et achetons des arrosoirs’’, dit-elle, ajoutant récolter trois fois par mois.

    ‘’La clientèle se fait désirer, ce qui entraîne la baisse des prix de vente de la production’’, s’inquiète Toukan Boiro.

    Bassirou Diao parcourt au quotidien les villages situés près du Kayanga, à la recherche de légumes qu’il revend dans la région de Tambacounda et à Basse (lire : Bassé), en Gambie. ‘’De Basse, des revendeurs se chargent de distribuer la production dans d’autres villes gambiennes, dont la capitale Banjul’’, explique M. Diao, ajoutant avoir fortement réduit ses approvisionnements, le marché gambien étant inondé de légumes.

    ‘’Il arrive que nos marchandises restent plus de soixante-douze heures sans trouver preneur […] Le marché est saturé’’, regrette le commerçant.

    SG/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / Aux 50e assises de l’UPF, Macky Sall rappelle l’attachement du Sénégal aux valeurs de paix et de liberté

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / Aux 50e assises de l’UPF, Macky Sall rappelle l’attachement du Sénégal aux valeurs de paix et de liberté

    Dakar, 9 jan (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a de nouveau souligné mardi à Diamniadio (département de Rufisque) l’attachement du Sénégal aux valeurs de paix et de liberté, indispensables à l’exercice du métier de journaliste.

    « Au-delà du français que nous avons en partage, si vous avez choisi de vous réunir à nouveau ici à Dakar, c’est parce que le Sénégal est une terre de paix et de liberté chère à la presse, condition sine qua non à l’exercice de votre métier », a-t-il notamment déclaré.

    Il présidait la cérémonie officielle d’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) en présence de plusieurs personnalités et représentants de médias de pays francophones.

    Le président Sall a magnifié « la diversité des supports médiatiques, le dynamisme de la démocratie et l’authenticité des libertés au Sénégal ».

    « Notre paysage médiatique est florissant avec 33 chaînes de télévisions, 55 radios d’informations générales, 200 radios communautaires, 49 quotidiens et 140 sites d’informations“, a-t-il indiqué.

    Il a salué également « le travail accompli par ses prédécesseurs pour le rayonnement de la francophonie et a réaffirmé l’attachement du Sénégal à cette organisation regroupant l’ensemble des pays de la langue française ».

    « En vous recevant sur sa terre, le Sénégal réaffirme son attachement à l’espace francophone et également sa vocation de pays de la Téranga où hommes d’Etats et journalistes, tous trouvent un accueil fraternel et protecteur » a-t-il fait valoir.

    En marge de cette cérémonie, le président de la République a rendu un hommage appuyé à tous les journalistes décédés dans l’exercice de leurs fonctions.

    Le chef de l’Etat a promis d’apporter son soutien pour la réussite de cette 50e édition des assises de l’UPF, invitant les parties prenantes à faire des échanges fructueux et trouver des réponses aux différents défis des médias notamment la menace constante des fausses informations sur l’écosystème médiatique.

    ABD/SBS/AKS

  • SENEGAL- MEDIAS- FRANCOPHONIE-ENJEUX / La presse, un élément vital de la démocratie, martèle un ancien président du Capt-Vert

    SENEGAL- MEDIAS- FRANCOPHONIE-ENJEUX / La presse, un élément vital de la démocratie, martèle un ancien président du Capt-Vert

    Diamniadio, 9 jan (APS)- L’ancien président de la République du Cap Vert, Jorge Carlos de Almeida da Fonseca, a rappelé mardi, « le rôle primordial des médias dans la promotion de la citoyenneté et de la paix sociale », notant que  la presse est à considérer comme « un élément vital des systèmes démocratiques ».

    « Les médias jouent un rôle important dans la promotion de la citoyenneté et de la paix. Je parle ainsi de la presse libre, capable de faire une couverture médiatique équilibrée et impartiale », a-t-il martelé.

    Jorge Carlos de Almeida da Fonseca prononçait la conférence inaugurale marquant l’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) qui se tient  à Diamniadio, environ 30 km à l’est de Dakar.

    La rencontre qui se poursuit jusqu’à vendredi porte sur le thème « Médias, paix et sécurité ».

    Selon lui, « un journalisme équilibré et de qualité contribue à éduquer le public et encourage la compréhension entre les différentes cultures, tout en permettant le dialogue entre les différentes parties de nos sociétés ».

    Dans son intervention, il a notamment insisté sur le fait que « la liberté de la presse mérite d’être considérée comme un élément vital des systèmes démocratiques ».

    Cette liberté, a-t-il poursuivi, « permet d’évaluer la situation du système démocratique, de vérifier les progrès et limites de tous les autres piliers, de faciliter le contrôle des différents pouvoirs et de permettre au citoyen ordinaire de participer à la construction de la démocratie ».

    Dans cette perspective, M. Fonseca a relevé que les médias, en tant qu’instrument d’information, « peuvent sensibiliser sur les problèmes de sécurité en insistant sur la prévention des conflits et en encourageant [la résolution] par la voie diplomatique ».

    Aux fins de son analyse, « l’illusion la plus répandue, la plus dangereuse et aussi la plus difficile à défaire est celle de considérer que la paix et la sécurité en Afrique peuvent être obtenues en érigeant des régimes autocratiques ou dictatoriaux ».

    Les assises de l’UPF se sont ouvertes en présence de Madiambal Diagne, le président de ladite organisation, d’autres personnalités et de représentants de médias des pays francophones.

    Pour la quatrième fois, le Sénégal accueille les assises de l’Union internationale de la presse francophone, après celles de 1962, 1982 et 2014.

    ABD/SMD/MTN