Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside ce lundi l’ouverture de la 12ème édition du FESNAC à Fatick

    SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside ce lundi l’ouverture de la 12ème édition du FESNAC à Fatick

    Dakar, 8 jan (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall va présider, lundi, à partir de 15 heures, la douzième édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) prévu à Fatick (ouest), a appris l’APS de source officielle.

    L’évènement placé sous le thème général ‘’Macky, les arts et le patrimoine’’ se tiendra au stade Massène Sène de Fatick, lit-on dans le programme général de la manifestation culturelle.

    L’ouverture officielle sera précédée du démarrage des activités du village du FESNAC avec la coupure du ruban par les ministres de la Culture et du patrimoine historique du Sénégal Aliou Sow et son homologue marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.

    Dans la note de présentation du FESNAC, Aliou Sow estime que cette 12ème édition sera ‘’exceptionnelle à tous points de vue’’.

    ‘’La communauté artistique et culturelle aura l’opportunité de magnifier et de remercier le président de la République pour avoir fait du secteur de la culture un maillon essentiel de sa politique de développement global du pays’’, a estimé le ministre de la Culture.

    Dans le même document il relève ‘’des progrès notables’’ durant le magistère du président Sall en matière de prise en charge et de financement de la culture.

    Il cite les infrastructures culturelles avec notamment le musée des civilisations noires inauguré en 2018, le mémorial du bateau ‘’Le Joola’’, et les fonds mis en place dans le cinéma comme le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel).

    M. Sow a aussi énuméré le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives, le Fonds d’aide à l’édition), entre autres initiatives mises en place par les pouvoirs publics.

    “Ces instruments de financement ont permis à beaucoup de professionnels de la culture d’accéder aux crédits et aux subventions pour financer leurs projets’’, a fait valoir e ministre de la Culture.

    Plusieurs acteurs culturels venant des 14 régions du Sénégal sont attendus au FESNAC de Fatick, soit quarante participants artistiques par région.

    Le royaume du Maroc est le pays invité d’honneur de cette manifestation culturelle. Il sera représenté par une forte délégation conduite par son ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, renseigne la note de présentation.

    Selon la même source, de nombreux autres pays seront représentés par leur ministre de la Culture ou par leur ambassadeur à Dakar.

    Le Festival national des arts et cultures sera organisé au rythme du “Ndawrabine’’ et du “Gumbé’’ (danses traditionnelles) avec la communauté Léboue qui est aussi invitée d’honneur.

    A Fatick, le FESNAC va coïncider avec le Salon national du livre dont le démarrage est prévu, mercredi.

    FKS/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent les complaintes des candidats en difficulté au contrôle des parrainages

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent les complaintes des candidats en difficulté au contrôle des parrainages

    Dakar, 8 jan (APS) – Les quotidiens consacrent de larges colonnes aux complaintes des candidats remettant en question la fiabilité du fichier électoral avec lesquels leurs parrains collectés pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain ont été invalidés ou jugés incomplets.

    Quelques-unes des 93 personnes prétendant diriger le Sénégal ont fait valider leurs parrains, d’autres ont été écartés de la compétition électorale en raison de parrains n’étant pas conformes à la loi. D’autres encore doivent corriger leur parrainage pour faire valider leur candidature.

    Kritik’ conclut à un ‘’désordre  électoral’’.

    ‘’De quel fichier parle-t-on ?’’ écrit-t-il en citant l’ancienne Première ministre Aminata Touré, qui doit corriger et compléter ses parrains.

    ‘’De gros doutes sur le fichier’’, titre WalfQuotidien, observant que ‘’le travail de la commission de contrôle des parrainages du Conseil constitutionnel est remis en question’’.

    Il ajoute que ‘’de nombreux candidats doutent de sa fiabilité et, surtout, de sa base de travail, le fichier électoral’’.

    Vingt-deux candidats invités à ‘’régulariser’’ leurs parrains sont sur une ‘’pente raide’’, selon Source A.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, dont les parrains ont été invalidés, se désole de l’absence du fichier électoral des noms de ses parrains, y compris du sien.

    ‘’Aminata Touré crie au scandale’’, lit-on dans Tribune.

    Selon ce journal, l’ancienne cheffe du gouvernement ‘’poursuit ses dénonciations’’ et doute de la ‘’transparence des procédures en vue de l’élection présidentielle’’.

    M. Dionne dénonce, selon L’info, ‘’les pratiques actuelles du système de parrainage, qui balafrent hideusement notre démocratie’’.

    Vingt-sept candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel

    Libération constate que ‘’le contrôle des parrainages provoque un tollé’’.

    ‘’Dans la région de Thiès, deux ou trois candidats […] ont été à l’origine de milliers de doublons. Ces situations absurdes mettent en lumière les défaillances d’un système que nous n’avons eu de cesse de dénoncer depuis 2019’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, l’un des candidats autorisés à régulariser leurs parrains.

    ‘’Une enquête s’impose’’ sur le fichier électoral, soutient EnQuête.

    Le Quotidien évoque ‘’la grosse colère’’ d’Aminata Touré et la proposition faite par Mahammed Dionne de ‘’tenir une discussion encadrée […] pour relever les incohérences et trouver des solutions idoines et durables’’, qui permettront d’organiser ‘’une élection libre, apaisée, transparente’’.

    Dans une interview publiée par Vox Populi, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, dit avoir ‘’une profonde confiance dans la sagesse du peuple sénégalais à exercer ses droits démocratiques de manière réfléchie, inclusive et pacifique’’.

    L’As annonce que 27 candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel, ce lundi.

    Ils contestent l’invalidation de leurs parrains.

    Même la Commission électorale nationale autonome, chargée du contrôle de l’élection présidentielle, ‘’ne sait pas sur quel pied danser’’, car son président, selon Bés Bi Le Jour, dit ne pas disposer encore du fichier électoral mis à jour.

    ‘’Il y a une clarification à faire sur le fichier avec lequel ce contrôle des parrainages a été fait’’, écrit L’Observateur en citant l’ancien ministre Alioune Sarr, dont les parrains ont été invalidés.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : un point sera fait sur la situation des joueurs sénégalais blessés, lundi, selon le sélectionneur des Lions

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : un point sera fait sur la situation des joueurs sénégalais blessés, lundi, selon le sélectionneur des Lions

    Dakar, 7 jan (APS) – Le staff de l’équipe nationale de football du Sénégal va faire le point sur la situation physique des joueurs blessés de la tanière, à l’issue du match amical international devant opposer le Niger au Sénégal, lundi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, a-t-on appris dimanche du sélectionneur sénégalais, lequel confirmant que son effectif « est en train d’être complet ».

    « Le groupe est en train d’être au complet depuis hier soir. Nous avons récupéré Gana Guèye et Youssouf Sabaly. Nos médecins sont très attentifs sur les cas Boulaye Dia et Sény Dieng (blessés). Nous ferons le point après le match pour voir leur situation physique », a déclaré Aliou Cissé.

    Il s’exprimait en conférence de presse, à la veille du match amical international devant opposer le Sénégal au Niger, lundi, à 18h GMT. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la préparation des Lions à la Coupe d’Afrique des nations 2023 qui va se dérouler en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.

    « Il n’y a pas de précipitation à faire. Nous avons fait une présélection de 55 joueurs. Malgré que Gana Guèye, Boulaye Dia, Sény Dieng, Nampalys Mendy et Sabaly étaient blessés, il fallait leur donner la possibilité de voir l’évolution de leur blessure », a expliqué Cissé.

    L’état de santé des pensionnaires blessés de la Tanière évolue positivement, a indiqué le sélectionneur des Lions, se gardant toutefois de confirmer, avant lundi, s’ils seront suffisamment rétablis pour être dans le groupe final.

    « La fin des mois de novembre et décembre a été compliquée parce que perdre un joueur dans cette période est synonyme de forfait. Mais nous ne pouvons pas entrer sur le terrain en pensant à une blessure. Le football est un sport de duels, de contacts et de blessures. Il faudra jouer, donner le maximum et être à son meilleur niveau », a dit Aliou Cissé.

    SK/BK

  • SENEGAL- MINES-SOCIAL / Exploitation minière : l’État invité à garantir le respect de la RSE

    SENEGAL- MINES-SOCIAL / Exploitation minière : l’État invité à garantir le respect de la RSE

    Saly, 7 jan (APS) – La coordinatrice de l’Observatoire territorial du secteur extractif du département de Kédougou (sud-est), Khadija Diallo, appelle l’État à garantir le respect de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), pour mieux prendre en compte les attentes des populations.

    « On appelle aujourd’hui l’État à garantir le respect des obligations des entreprises minières pour mieux prendre en compte les attentes des populations par rapport à la Responsabilité sociétale de l’entreprise à l’endroit des communautés », a-t-elle dit.

    Khadija Diallo a lancé cet appel, dimanche, à Saly (Mbour), lors d’un atelier de consolidation des plans d’actions des observatoires territoriaux du secteur extractif.

    Mme Diallo estime que « les entreprises minières ne sont pas en train de suivre les obligations qui leur donnent l’opportunité de garantir les droits des populations », alors que « les communautés ont le droit d’avoir la bonne information et d’être impliquées dans la gestion des ressources naturelles ».

    Selon Fatou Tine, secrétaire générale de l’Observatoire territorial du secteur extractif de Ngoundiane, « il y a des entreprises qui ne s’acquittent pas » de l’appui au développement local, un « paiement obligatoire » prévu par le Code minier de 2016.

    Selon Mme Diallo, « le constat sur le terrain (est) que les communautés ne s’y retrouvent pas », d’où la nécessité de faire en sorte que « la responsabilité sociétale d’entreprise se fasse correctement ».

    « Il faut voir comment rendre opérationnels les fonds miniers destinés aux populations », a insisté cette responsable, membre du Forum civil.

    « Avec l’exploitation minière, c’est l’environnement qui est complètement dégradé, et c’est des conditions de vie extrêmement difficiles avec la pollution de l’air », a souligné la secrétaire générale de l’Observatoire territorial du secteur extractif de Ngoundiane.

    Aussi invite-t-elle l’État à voir « comment renforcer les collectivités territoriales pour mieux aider les populations, surtout avec l’exploitation du pétrole et du gaz » en perspective.


    DOB/ADI/BK

     

     

  • SENEGAL-RELIGION / Macky Sall réitère son attachement à l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-RELIGION / Macky Sall réitère son attachement à l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 7 jan (APS) – Le chef de l’État, Macky Sall, a réitéré samedi son attachement à l’héritage du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, dont le legs spirituel doit être selon lui préservé, en particulier dans un contexte où « notre humanité est blessée par les contre-valeurs ».

    Macky Sall, présidant la cérémonie de clôture de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (du 2 au 6 janvier), a marqué son attachement à l’héritage du fondateur du mouridisme (1853-1927), « en tant que Sénégalais, en tant que musulman, en tant que Noir ».

    Un héritage qui, dit-il, doit être préservé selon lui, avec l’implication de « toutes les familles religieuses ».

    Selon le président Sall, toute sa vie durant, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a combattu l’ignorance, l’obscurantisme, « les extrémismes de tout bord » et les « contre-valeurs ».

    « Aujourd’hui, notre humanité est blessée par les contre-valeurs de notre temps : l’ignorance, l’obscurantisme, les extrémismes de tout bord et l’égo surdimensionné », a relevé le chef de l’Etat, en présence du porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.

    Des membres du gouvernement étaient également présents à cette rencontre, de même que la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye. Il y avait aussi des représentants du corps diplomatique et des familles religieuses.

    « Le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba combattait [les contre-valeurs] par son mode de vie et sa plume célébrant Dieu et son prophète Mohamed (PSL) », a insisté Macky Sall, avant d’évoquer les valeurs de « courage » qu’incarnait Cheikh Ahmadou Bamba, ainsi que son « travail acharné et d’élévation spirituelle ».

    « Ces valeurs, a-t-il poursuivi, forment un tout inséparable de sa vie et de son œuvre », d’où selon lui « la pertinence et l’actualité du thème : +Le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, une opportunité pour l’humanité+ ».

    Le président de la Plateforme de recherche et de préservation du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, Khadim Ngom, estime que l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba « transcende les considérations culturelles, sociales, économiques et religieuses et se résume en un viatique pour l’homme quelle que soit sa couleur, sa race ou sa condition ».

    Pour lui, la voie mouride, telle qu’enseignée par Cheikh Ahmadou Bamba, « reste une force unificatrice qui s’impose comme une alternative crédible ».

    El Hadji Mbackiyou Faye, représentant du khalife général des mourides à Dakar, a plaidé pour l’introduction des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba dans le cursus scolaire. « Cheikh Ahmadou Bamba a semé la bonne graine dans le champ du savoir », a-t-il dit.

    FD/BK

     

  • SENEGAL-ARMEES-ALERTE / Cinq commandos de la Marine nationale portés disparus

    SENEGAL-ARMEES-ALERTE / Cinq commandos de la Marine nationale portés disparus

    Dakar, 6 jan (APS) – Cinq commandos de la marine sénégalaise sont portés disparus depuis vendredi, après que leur patrouilleur a intercepté, au large de Dakar, un navire suspecté de trafic international de stupéfiants, a appris l’APS de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    « Cinq commandos marins sénégalais sont portés disparus depuis le vendredi 5 janviers à 20 heures. Cela fait suite à l’interception par le patrouilleur de haute mer le Walo, d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar », informe la DIRPA dans un communiqué.

    Selon le communiqué, au cours de la fouille opérée par l’équipe d’intervention des commandos marins montée à bord, elle « a constaté une ouverture des vannes du navire ».

    Elle soupçonnait que « cette action de sabotage consistant à couler le navire visait à effacer toute preuve de son chargement illicite ».

    Les secouristes de la marine nationale sont parvenus à « récupérer sept éléments de l’équipe d’intervention et les dix membres de l’équipage du bateau incriminé ».

    La marine nationale annonce que les recherches se poursuivent pour retrouver les cinq commandos marins portés disparus.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURE / Arrivée de Macky Sall sur la corniche ouest pour le lancement des travaux du Mémorial de Gorée

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURE / Arrivée de Macky Sall sur la corniche ouest pour le lancement des travaux du Mémorial de Gorée

    Dakar, 6 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, vient d’arriver sur le site devant abriter le Mémorial de Gorée où il va procéder au lancement des travaux de ce monument, sur la corniche ouest dakaroise, a constaté l’APS.

    Macky Sall a trouvé sur place le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, le commissaire général du Mémorial de Gorée, l’écrivain et poète Amadou Lamine Sall, le maire de Gorée, Augustin Senghor.

    Colette Césaire, fille de l’écrivain martiniquais Aimé Césaire, assiste également à cette cérémonie, en même temps que plusieurs artistes et hommes de lettres.

    Ce projet du Mémorial de Gorée, mûri depuis plusieurs années, se présente comme  »un espace de souvenir et de partage des mémoires de la Traite négrière ».

    Le contrat de réalisation de ce monument a été signé par l’Etat du Sénégal et l’architecte italien Ottavio di Blasi, le 20 septembre 2019, mettant ainsi fin à une attente de plus de 30 ans.

    Selon son commissaire général Amadou Lamine Sall, le Mémorial de Gorée devrait attirer huit cent mille touristes et générer plus de trois milliards de francs CFA par an.

    Il va comporter des salles de cinéma, d’exposition, un jardin des peuples noirs, un souk de 32 boutiques et d’autres espaces.

    L’Agence de promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX) est la maitresse d’œuvre de ce projet.

    FKS/BK

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tirent le bilan du contrôle des parrainages à la prochaine présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tirent le bilan du contrôle des parrainages à la prochaine présidentielle

    Dakar, 6 jan (APS) – Les quotidiens parvenus samedi à l’APS continuent de rendre compte en priorité des travaux du Conseil constitutionnel consacrés au contrôle de la validité des parrainages à la présidentielle du 25 février prochain, de nombreux titres revenant sur le rejet du dossier présenté par l’opposant Ousmane Sonko.

    « Neuf passent, Sonko éliminé », à l’issue du dernier jour des travaux du Conseil constitutionnel, résume le quotidien Le Soleil, selon lequel la première phase du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel a été bouclé vendredi. « A l’issue de l’opération, neufs candidats sont admis d’office », d’autres ont 48 heures pour compléter leurs dossiers, tandis que plusieurs des 93 postulants ont été recalés.

    Le cas de l’opposant Ousmane Sonko, leader du parti dissout Pastef-Les patriotes, semble le plus marquant aux yeux des journaux, qui reviennent largement sur le rejet du dossier de candidature du maire de Ziguinchor, déclaré « incomplet » par le Conseil constitutionnel.

    « Sonko écarté », affiche le quotidien L’As à ce sujet. « Le coup de grâce », estime L’info. « Ousmane Sonko définitivement recalé », affirme Les Echos.  « Sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko médite, du fond de sa cellule, sur son sort actuel », commente le journal Le Quotidien.

    « Le terminus où l’a conduit son parcours électoral a été parsemé d’embûches et de pièges qu’il s’est créés lui-même, et qui se sont refermés sur lui. La base de ceux-ci reste ses virées nocturnes à Sweet Beauty », ajoute Le Quotidien, en allusion à l’affaire relative aux accusations de viols portées à son encontre par une employée d’un salon de massage dakarois.

    Refonte de la stratégie de l’ex parti Pastef

    Dans cette affaire, la justice, dans une décision rendue le 1er juin dernier, avait acquitté l’opposant des faits présumés de viols, mais l’a condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    Arrêté le 28 juillet, Ousmane Sonko a été inculpé trois jours plus tard de huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, etc.

    Plusieurs quotidiens rapportent que même son dossier de candidature invalidé, M. Sonko et ses avocats ne disent pas leur dernier mot et annoncent un recours. Vox Populi, parmi d’autres quotidiens, précise que le Conseil constitutionnel sera saisi d’un recours dès que le rejet de son dossier sera notifié à son mandataire.

    « Plans de survie », peut-on ainsi lire à la une de Bès Bi Le Jour. « Les avocats du candidat Sonko ne lâchent pas prise. De l’avis de Me Ciré Clédor Ly, ils comptent déposer un recours afin que l’opposant + puissent participer à la présidentielle+ ». Sans compter que le camp du maire de Ziguinchor mise sur Habib Sy, Cheikh Tidiane Dièye et Diomaye Faye « pour le sauvetage du +projet+ » porté par l’ex-parti Pastef-Les Patriotes.

    « Le rejet du dossier de candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil constitutionnel est susceptible d’entraîner une refonte de la stratégie de l’ex parti Pastef. L’option des cadres de [cette formation dissoute] d’envoyer ou de +parrainer + plusieurs candidatures vise à s’assurer de la présence d’un membre de la galaxie Pastef à la présidentielle. Un moyen de contourner l’invalidation de son leader Ousmane Sonko », analyse le quotidien Enquête.

    Plus généralement, L’Observateur note que la liste des candidats à la présidentielle du 25 février prochain « risque d’être longue, avec plusieurs concurrents face à Amadou Ba, candidat de la majorité au pouvoir. Cette pluralité de candidats de l’opposition présente aussi bien des avantages que des inconvénients, pour les deux camps », ajoute le journal.

    « Encore des épines sous le pied », titre Walf quotidien, en s’intéressant à trois candidats – Habib Sy, Karim Wade, Déthié Fall – qui ont certes passé l’étape du contrôle des parrainages, mais qui sont « encore loin du bout du tunnel ». Il reste encore à ces candidats « un saut pour espérer prendre part à la prochaine présidentielle de 2024. Ils risquent d’être bloqués par leur passé pénal ».

    BK

     

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Régularisation des parrains : El Hadji Abdourahmane Diouf réclame au Conseil constitutionnel un nouveau tirage au sort

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Régularisation des parrains : El Hadji Abdourahmane Diouf réclame au Conseil constitutionnel un nouveau tirage au sort

    Dakar, 5 jan (APS) – El Hadji Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a déclaré vendredi avoir demandé au Conseil constitutionnel un second tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats concernés par la régularisation des parrains.

    ‘’Je viens de déposer une requête auprès du Conseil constitutionnel pour l’organisation d’un second tirage au sort déterminant l’ordre de passage des candidats convoqués pour la régularisation de leurs parrains’’, a déclaré M. Diouf dans une note parvenue à l’APS.

    Dans une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, l’opposant a rappelé ‘’la décision de la juridiction suprême rendue publique le 24 novembre 2023 et portant sur les règles relatives au contrôle des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    Dans cette décision, le Conseil constitutionnel mentionne que ‘’toute nouvelle convocation […] pour la régularisation [des parrains] doit s’appuyer sur un nouveau calendrier’’.

    Il ajoute qu’‘’un autre tirage au sort suivant les mêmes formes que le premier est donc nécessaire’’.

    M. Diouf fait partie des candidats concernés par la régularisation des parrains.

    MTN/ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le Conseil constitutionnel déclare le dossier de candidature d’Ousmane Sonko ‘’incomplet’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le Conseil constitutionnel déclare le dossier de candidature d’Ousmane Sonko ‘’incomplet’’

    Dakar, 5 jan (APS) – Le dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain d’Ousmane Sonko a été déclaré ‘’incomplet’’ et classé sans suite par le Conseil constitutionnel, a annoncé, vendredi, à Dakar, le mandataire de l’opposant, Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Lorsque nous sommes entrés [au siège du Conseil constitutionnel], le président Mamadou Badio Camara [de ladite institution] nous a immédiatement notifié le fait que le dossier était incomplet’’, a déclaré Me Ly.

    ‘’Cela veut dire que le dossier a été ouvert et exploité à l’absence du mandataire et représentant d’Ousmane Sonko, ce qui est une violation flagrante de la loi’’, a-t-il soutenu devant les journalistes.

    Ciré Clédor Ly affirme que le dossier de candidature de M. Sonko a été examiné sans la présence du candidat, ni celle de son mandataire. ‘’La commission [de contrôle des parrainages, logée au siège du Conseil constitutionnel] a décidé que le dossier était incomplet. Cette commission était donc dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification se fasse en présence du candidat ou de son mandataire ou représentant’’, a argué Me Ly.

    ‘’Donc, il est clair que la cascade de violations de la loi ne s’arrête pas. Il y a une volonté d’aller vers une élection qui, dès le départ, manque de transparence et […] ne reflètera pas la volonté de la nation’’, a fustigé le mandataire d’Ousmane Sonko.

    ‘’C’est une farce électorale qui a été organisée et continue d’être organisée’’, a-t-il ajouté.

    Ciré Clédor Ly annonce vouloir déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel et de la commission de contrôle des parrainages des candidats. ‘’Nous déposerons les recours prévus par la loi et resterons dans la légalité’’, a-t-il dit.

    ‘’Tout le monde constate que le processus électoral manque de transparence […] Tout est opaque. Les candidats ne peuvent même pas savoir s’ils ont le bon fichier électoral ou pas’’, a martelé l’avocat.

    Diffamation et injures publiques

    Ce vendredi, la Cour suprême a confirmé la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation à l’encontre de Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Selon les avocats des deux parties, la décision de la haute juridiction rend l’opposant inéligible au scrutin présidentiel du 25 février.

    La Cour suprême examinait le pourvoi en cassation introduit par les avocats de M. Sonko à la suite de sa condamnation par la cour d’appel de Dakar à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    Le leader de Pastef-Les patriotes, un parti politique dissous par le président de la République, avait été jugé en appel, le 8 mai dernier, dans cette affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Il a accusé Mame Mbaye Niang d’avoir été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances pour la manière dont l’actuel ministre a géré un programme public destiné à créer des milliers d’emplois agricoles, qu’il dirigeait il y a quelques années.

    La Cour suprême a confirmé aussi la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au ministre.

    En décembre dernier, un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur de l’opposant.

    Huit chefs d’inculpation contre Ousmane Sonko

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko réclamaient sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    La Direction générale des élections a refusé de délivrer les fiches et les instruments de collecte de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko en raison, dit-elle, de sa radiation des listes électorales.

    La Caisse des dépôts et consignations a également refusé d’encaisser sa caution et de lui délivrer une quittance, une pièce indispensable pour la recevabilité de son dossier de candidature.

    Arrêté le 28 juillet, Ousmane Sonko a été inculpé trois jours plus tard de huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, etc.

    ESF/MTN/AKS