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  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le ministre des Forces armées inaugure des infrastructures de la Gendarmerie nationale

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le ministre des Forces armées inaugure des infrastructures de la Gendarmerie nationale

    Tenghory, 5 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, El Hadji Omar Youm, a inauguré l’escadron de surveillance et d’intervention de Tenghory et la brigade de gendarmerie de Niaguis, dans la région de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS, vendredi.

    Ces nouvelles infrastructures de la Gendarmerie nationale ‘’vont […] permettre de combattre efficacement l’insécurité dans le département de Bignona’’, a assuré M. Youm.

    Elles seront utilisées dans ‘’la lutte contre le trafic de drogue, la coupe illicite de bois, l’immigration irrégulière, le vol de bétail et toute autre forme de délinquance qui plombe le développement des activités socioéconomiques de la zone’’, a-t-il ajouté.

    El Hadji Oumar Youm s’exprimait en présence du général de corps d’armée Moussa Fall, haut commandant de la Gendarmerie nationale, de la ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndèye, des autorités administratives et des élus territoriaux.

    ‘’Une attention particulière sera accordée à la surveillance soutenue des frontières fluviomaritimes, avec la mise en service de l’escadron de surveillance et d’intervention de Diouloulou (région de Ziguinchor), qui est déjà construit, et les nouveaux escadrons de Bounkiling et de Goudomp (région de Sédhiou)’’, a assuré le ministre des Forces armées.

    Il a invité les populations locales à assister les gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions.

    ‘’Cette nouvelle caserne est un résultat tangible de […] la politique de sécurité de proximité visant à rapprocher nos concitoyens avec la Gendarmerie nationale’’, a dit M. Youm.

    ‘’Le chef de l’État a fait de la pacification de la Casamance une priorité dès son accession au pouvoir. Sa détermination à améliorer le bien-être des populations de la région de Ziguinchor a permis d’arriver à l’accalmie observée’’, a-t-il poursuivi.

    Des progrès ont été notés à la suite d’efforts fournis par l’État pour la stabilité des trois régions constitutives de la Casamance, dont Ziguinchor, a dit El Hadji Omar Youm.

    Il affirme que ces progrès résultent de ‘’la ferme volonté du chef de l’État de consolider une paix durable en Casamance’’.

    ‘’La rébellion, comme la violence, n’est pas la solution. Tous ceux qui ont vécu ces moments de désolation peuvent témoigner des efforts fournis par l’État. Les déplacés ont pu rejoindre leurs villages après des années d’absence’’, a souligné le ministre des Forces armées.

    Il a évoqué les infrastructures que l’État a fait construire dans la zone, dont la réhabilitation en cours de la route nationale numéro 5.

    M. Youm soutient que ‘’les conditions sont réunies maintenant pour la pleine exploitation des potentialités économiques de la Casamance, au bénéfice des populations’’.

    ‘’Les graves troubles à l’ordre public observés durant ces deux dernières années dans la commune de Bignona […] renseignent sur la nécessité de renforcer notre dispositif sécuritaire pour mettre un terme à ces dérives’’, a-t-il soutenu.

    La brigade de gendarmerie de Niaguis va contribuer à la lutte contre ‘’l’insécurité galopante de la sous-région’’, a assuré El Hadji Omar Youm.

    ‘’Niaguis possède un patrimoine touristique exceptionnel, avec des paysages pittoresques, une riche culture locale et des sites historiques importants. Il est temps de mettre en valeur ces trésors pour attirer les visiteurs et créer des emplois’’, a-t-il ajouté.

    ‘’La brigade de Niaguis va assurer la surveillance générale et s’attaquer à la coupe illicite de bois, à l’insécurité routière et au vol de bétail’’, a promis M. Youm.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans, l’armée nationale a mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforcer l’accalmie observée dans cette partie du pays et favoriser le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    Les infrastructures sécuritaires inaugurées par le ministre des Forces armées devraient aider à atteindre ces objectifs.

    MNF/ESF/MTN

  • SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Au musée des Civilisations noires, les photos de Cheikh Ahmadou Bamba font recette

    SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Au musée des Civilisations noires, les photos de Cheikh Ahmadou Bamba font recette

    Dakar, 5 jan (APS) – Des disciples mourides et d’autres musulmans se sont pressés, jeudi, au musée des Civilisations noires, hôte de l’exposition organisée à Dakar, dans le cadre de la semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), se ruant sur les six photographies du guide spirituel des mourides qui se sont vendues comme des petits pains.

    Ce rush est une manière pour eux de participer à la construction du musée Cheikhoul Khadim à Touba, à laquelle sont dédiés les fonds collectés.

    Les clichés du fondateur du mouridisme, retrouvés dans une collection privée en France, ont été acquis le 8 mars 2023 par des disciples mourides lors d’une vente aux enchères à Lyon. Ils datent du 11 mars 1918, jour de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

    Mouhamed Ndiaye, ingénieur en génie civil, vient d’effectuer sa visite. Selon lui, il est ‘’impensable de rentrer à la maison sans acheter des photos du fondateur de la confrérie mouride, qui constituent un patrimoine pour tout fidèle’’.

    “En achetant ces photos, certes, je participe à la construction du musée de Cheikhoul Khadim, mais cette acquisition constitue également un patrimoine inestimable pour moi’’, déclare-t-il, après avoir acquis un cliché à 5000 francs CFA.

    Selon lui, “le fait d’acheter ces images et de les garder à la maison peut faire resurgir d’autres enseignements de Serigne Touba juste en les contemplant’’.

    “La photo qui m’a le plus marqué, c’est celle où on voit Cheikh Ahmadou Bamba debout en train de prier. Cette image me parle énormément, car elle démontre le dévouement de l’homme envers Dieu’’, explique-t-il.

    Pour Elias Diallo, ces photos viennent montrer une autre image de Serigne Touba avec des détails beaucoup plus clairs.

    ‘’Dire le sentiment qui m’anime après avoir acheté ces clichés me semble difficile, car jusqu’ici nous n’avions qu’une seule image de lui et aujourd’hui, d’autres images viennent s’y ajouter, avec des détails beaucoup plus clairs’’, se réjouit-il.

    Il estime que ces photos viennent corroborer les écrits des témoins de l’époque, à l’image de Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, secrétaire du fondateur de la confrérie mouride.

    ‘’Quand je regarde les photos, j’ai l’impression d’être en face à face avec Cheikh Ahmadou Bamba. C’est impressionnant’’, lance-t-il.

    Abdoul Khadre Diop, membre du comité finance de cette semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, salue la détermination des fidèles à acheter massivement les photos du guide religieux en guise de participation à la construction du musée Cheikhoul Khadim.

    Il assure que la vente des photos se passe très bien.

    “Nous pouvons dire que depuis le début de l’événement, les clients ne cessent de venir afin d’obtenir des photos de Serigne Touba. Nous n’avons même pas de répit. Nous travaillons de 9 heures du matin à 20 heures’’, se félicite-t-il.

    Il souligne qu’il y a d’autres points de vente à Dakar, avec la différence qu’‘’ici les prix sont plus abordables’’.

    “En plus de cela, nous ne nous limitons pas uniquement à la vente, nous permettons également aux clients d’avoir des explications, s’ils le désirent, sur le contexte et la période où les photos ont été prises’’, a-t-il expliqué.

    Plusieurs catégories de photos sont proposées aux visiteurs, avec des prix variant selon leurs dimensions.

    “C’est entre 2500 et 5000 francs CFA. Mais en ce qui concerne la collection qui regroupe les six photos, son prix est fixé à un million FCFA’’, précise-t-il.

    Il indique qu’il est difficile, à l’heure actuelle, d’évaluer la somme récoltée depuis le démarrage de l’exposition. “Il faut attendre la fin de l’évènement pour pouvoir communiquer sur cela’’, explique-t-il.

    Il invite les fidèles à venir se procurer les images avant la fin de l’exposition.

    La semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée samedi, par la tenue d’un colloque, à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, selon le comité d’organisation.

    CN/FKS/SBS/ASG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Bougane Guèye, Amadou Ly et Thierno Alassane Sall autorisés à régulariser leurs parrains

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Bougane Guèye, Amadou Ly et Thierno Alassane Sall autorisés à régulariser leurs parrains

    Dakar, 5 jan (APS) – Les candidats Bougane Guèye, Amadou Ly et Thierno Alassane Sall ont été autorisés par la commission de contrôle des parrainages à corriger les parrains collectés pour leur dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février, a-t-on appris vendredi de leurs mandataires.

    L’homme d’affaires et opposant, à la tête du groupe médiatique DMedia, doit surtout corriger des parrains récoltés dans six régions du pays, selon son représentant, Mamadou Guèye.

    Le député Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs (opposition), aura notamment à ‘’régulariser au moins 14.000 doublons’’ pour obtenir de la commission de contrôle la validation de ses parrains, a-t-on appris de son mandataire, Makhète Fandégué Niang.

    Amadou Ly doit également corriger ses parrains.

    Pour diverses raisons, la commission de contrôle des parrainages a invalidé les parrains de Babacar Ndiaye, d’Ibou Taimiya Sylla, d’Aïssatou Mbodj, dite Aïda, de Momar Ndao, de Mamadou Dièye, dit Capitaine Dièye, d’Ibrahima Cissokho et de Mansour Ndiaye.

    Elle a fait de même pour les parrains collectés pour la candidature de l’avocat Moussa Diop, de l’universitaire Amsatou Sow Sidibé et d’Issa Kanouté.

    La commission a bouclé le contrôle des parrainages des 93 candidats ayant déposé leur dossier de déclaration de candidature au Conseil constitutionnel.

    Vendredi 12 janvier, elle publiera la liste des candidats ayant obtenu des parrains conformes à la loi.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    CS/ESF/AKS

  • SENEGAL-FOOTBALL / La LSFP réaménage le calendrier de ses compétitions en raison de la CAN et de l’élection présidentielle

    SENEGAL-FOOTBALL / La LSFP réaménage le calendrier de ses compétitions en raison de la CAN et de l’élection présidentielle

    Dakar, 5 jan (APS) – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a réaménagé le calendrier de ses compétitions en raison de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), de l’élection présidentielle du 25 février et du ramadan à venir, a annoncé, vendredi, son directeur exécutif, Amsata Fall.

    ‘’Nous avons prévu de jouer la 12e journée de Ligue 1 et de Ligue 2 ce week-end. La 13e journée [de Ligue 1 et de Ligue 2] se tiendra à la fin de la CAN. Les matchs en retard entre Diambars et la Sonacos, Génération Foot et l’US Gorée auront lieu le 20 janvier’’, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.

    Le directeur exécutif de la LSFP annonce qu’‘’un tour de la Coupe de la ligue aura lieu les 4 et 5 février’’.

    ‘’Nous ne pouvons pas tout arrêter durant la CAN. Nous avons décidé de faire jouer quelques matchs après les phases de poules de la Coupe d’Afrique des nations. Avant la fin de la compétition (la CAN), nous aurons à dérouler toute la phase aller [des rencontres de Ligue 1 et de Ligue 2], et il nous restera la phase retour, qui se poursuivra jusqu’en mai’’, a expliqué le directeur exécutif de la LSFP.

    Selon lui, la Ligue sénégalaise de football professionnel a tenu compte aussi de l’élection présidentielle et du ramadan, le mois consacré au jeûne musulman.

    ‘’Durant l’élection, les forces de l’ordre pourraient ne pas être disponibles pour assurer la sécurité des matchs de football. Nous avons décidé de tenir des matchs durant les 15 premiers jours du ramadan. Il y aura une trêve durant les 15 derniers jours’’, a annoncé M. Fall.

    SK/ESF/MTN

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Le PM à Wakh Ngouna pour inaugurer des infrastructures et lancer des chantiers

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Le PM à Wakh Ngouna pour inaugurer des infrastructures et lancer des chantiers

    Wakh Ngouna (Kaolack), 5 jan (APS) – Le Premier ministre, Amadou Bâ, est arrivé cet après-midi, dans la commune de Wakh Ngouna, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), pour procéder au lancement de travaux d’infrastructures dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), a constaté l’APS.

    Le chef du gouvernement donnera ainsi le coup d’envoi de la construction de la piste Wack Ngouna-Ndiayène Mamath-Mbayène- Keur Samba Kâ-Keur Seydou-Vélingara. Elle doit permettre de désenclaver dix villages, pour un coût global de 968 millions 364 mille 938 francs CFA, au terme de travaux devant durer huit mois.

    Il procédera aussi au lancement des travaux d’aménagement de la route Firgui-Dabaly-Kayemor-Thisse, d’une distance de 18 km.

    Le tronçon Porokhane-Keur Maba Diakhou, d’un linéaire de 15 km et d’un coût estimé à 713 millions 300 mille 442 francs CFA, fait partie des travaux dont le coup d’envoi sera donné par le Premier ministre.

    Cette route va traverser six villages de la région du centre. Il s’agit de Keur Maba Diakhou, Pané Abdoulaye Diop, Keur Massar Ba, Médina Omar Niang, Keur Ali Samba et Porokhane.

    Quatre autres villages seront polarisés– Niassène Walo, Ndiobène Bangandi, Keur War et Mambi Wolof–, impactant 82 151 habitants.

    Amadou Bâ rencontrera par ailleurs les acteurs socio-économiques locaux.

    Après l’étape de la région de Kaolack, il se rendra en territoire gambien où il va rencontrer la communauté sénégalaise, avant de terminer sa tournée, dimanche prochain, par les étapes de Foundiougne (Fatick) et Kaolack.

    ‘’Localité importante de la région de Kaolack, le département de Nioro du Rip a bénéficié de plusieurs investissements ces dernières années’’, explique un document parvenu à l’APS.

    Grâce à sa position géographique à la frontière avec la Gambie, ce département occupe une ‘’place de choix’’ dans certaines initiatives majeures comme le PUMA.

    Amadou Bâ procédera également à l’inauguration du collège d’enseignement moyen (CEM) de Ndiayène Poste, dans la commune de Keur Maba Diakhou.

    Le Premier ministre est en compagnie de plusieurs membres du gouvernement, dont Thérèse Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale.

    Des autorités administratives, territoriales et politiques ainsi que le coordonnateur national du PUMA, Moussa Sow, font aussi partie de la délégation du chef du gouvernement.


    ADE/ASG/MTN

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Plus de 4.100 migrants sénégalais ont débarqué à Dakhla en 2023 (consul général)

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Plus de 4.100 migrants sénégalais ont débarqué à Dakhla en 2023 (consul général)

    Dakar, 5 jan (APS) – Le nombre de migrants sénégalais ayant débarqué en 2023 à Dakhla, une localité du sud marocain, a été quasiment multiplié par dix comparativement à l’année précédente, passant notamment de 404 à plus de 4.100, a révélé à l’APS, Babou Sène, le Consul général du Sénégal à Dakhla.

    ‘’Ce que nous avons constaté, c’est que comparativement à 2022, le nombre de compatriotes qui ont débarqué à Dakhla a quasiment été multiplié par dix. En 2022, nous avons eu à dénombrer 404 candidats à l’émigration,  mais ce nombre a dépassé le chiffre de 4.100 en 2023’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Le Consul général a insisté sur le fait que la très grande majorité de ces compatriotes sont arrivés à Dakhla après l’échec de leurs tentatives pour rallier l’Espagne à l’aide d’embarcations parties des côtes sénégalaises.

    Il a rappelé que les candidats à l’émigration échoués à Dakhla ont été secourus en mer après que leurs embarcations ont chaviré ou ont été arraisonnées par la marine royale marocaine. Babou Sène fait état de 38 embarcations secourues ou arraisonnées.

    ‘’La recrudescence du phénomène en 2023 a surpris au Sénégal, mais nous avions vu venir. Nous avions même à l’époque attiré l’attention des autorités sénégalaises sur la possibilité de voir le phénomène s’accentuer’’, a commenté Babou Sène.

    Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que les tentatives de rallier l’Espagne par la mer risquent encore de gagner en ampleur en 2024 si des mesures concrètes n’étaient pas prises pour empêcher les départs.

    ‘’Il ne faut pas donner à la partie marocaine l’impression que le Sénégal ne fait pas assez d’efforts dans la gestion du phénomène’’, a indiqué M. Sène non sans pointer du doigt un manque de moyens au plus fort de la crise migratoire.

    AKS/FD/OID

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la remise en question de l’éligibilité de Ousmane Sonko

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la remise en question de l’éligibilité de Ousmane Sonko

    Dakar, 5 jan (APS) – La condamnation définitive de Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation l’opposant à Mame Mbaye Niang, ses conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle du 25 février et le contrôle des parrainages sont les principaux sujets traités par les journaux reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    La Cour suprême a confirmé, jeudi soir, la condamnation prononcée en mai dernier par la Cour d’appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation face au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang, un verdict qui remet en question l’éligibilité de M. Sonko.

    ‘’La Cour suprême exclut Sonko de la présidentielle’’, titre 24 Heures qui souligne que la chambre pénale de la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation du maire de Ziguinchor contre l’arrêt de la Cour d’Appel qui l’avait condamné à 6 mois assortis de sursis pour diffamation et injures tout en supprimant la contrainte par corps concernant la sanction pécuniaire fixée à 200 millions de francs CFA.

    En confirmant la condamnation de Sonko par la Cour d’Appel, ‘’la Cour suprême termine avec panache le boulot !’’, s’exclame Le Témoin.

    ‘’En mode fast-tract, dans le traitement d’une affaire de diffamation le plus rapide de l’histoire du Sénégal, Ousmane Sonko a été définitivement condamné hier par la Cour suprême. Pile poil le jour de clôture du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel’’, écrit  le journal.

    Selon Libération, ‘’la Cour suprême maintient la peine et l’amende mais écarte la contrainte de corps’’.

    L’Info estime que ‘’ce verdict est éliminatoire à la présidentielle pour Sonko qui a perdu son éligibilité’’. ‘’Sonko perd son éligibilité’’, titre le journal.  ‘’Sonko écarté par Mame Mbaye Niang’’, dit Les Echos.  »Fin de rêve pour Sonko’’, note Source A.  ‘’Sonko hors de course’’, selon EnQuête. ‘’Mame Mbaye Niang se paye la tête de Sonko’’, met en exergue  L’As.

     »Le leader de Pastef peut faire une croix sur la présidentielle de février 2024. Avec la confirmation de sa peine par la Cour suprême, il est définitivement out pour ce scrutin », rapporte WalfQuotidien.

    Au sujet des parrainages pour la présidentielle, Le Quotidien signale que Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré et Abdoul Mbaye sont bloqués par des doublons tandis que Anta Babacar Ngom gagne son pari en passant cette étape. Le journal parle de  »destins en sursis ».

    En validant ses parrainages lors de son contrôle au Conseil constitutionnel,  »Anta Babacar Ngom dribble  son monde », selon Source A. ‘’Anta Babacar passe, des ténors trépassent, Mimi se braque’’, relève L’As.

    Libération rapporte le cas du candidat Thierno Cissé arrêté par la Division des investigations criminelles et  »placé en garde à vue pour confection de faux parrainages, faux et usage de faux en écritures publiques ».

    Agé de 53 ans, selon le journal, le candidat indépendant a présenté hier une liste de 13  faux députés. Face aux enquêteurs de la Dic,  »l’informaticien de profession assume tout et se dit prêt à répondre de ses actes, selon Libération.

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / La Cour suprême confirme la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation et remet en cause son éligibilité

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / La Cour suprême confirme la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation et remet en cause son éligibilité

    Dakar, 5 jan (APS) – La Cour suprême a confirmé la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation à l’encontre de Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs, ont annoncé plusieurs médias sénégalais, vendredi.

    Selon les avocats des deux parties, la décision de la haute juridiction rend inéligible le maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle du 25 février.

    Ce jeudi, la Cour suprême examinait le pourvoi en cassation introduit par l’opposant à la suite de sa condamnation par la cour d’appel de Dakar à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    Le leader de Pastef-Les patriotes, un parti politique dissous par le président de la République, avait été jugé en appel, le 8 mai dernier, dans cette affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Il a accusé Mame Mbaye Niang d’avoir été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances pour la manière dont il a géré un programme public destiné à créer des milliers d’emplois agricoles.

    La Cour suprême a confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au ministre.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : seuls Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et Khalifa Sall ont fait valider leurs parrains, ce jeudi

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : seuls Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et Khalifa Sall ont fait valider leurs parrains, ce jeudi

    Dakar, 4 jan (APS) – Seuls Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et Khalifa Sall ont fait valider leurs parrains, parmi les 20 candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain concernés par le contrôle des parrainages de ce jeudi, a-t-on appris de plusieurs sources.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle, a collecté ses parrains auprès des présidents des conseils départementaux et des maires.

    Selon Issakha Diouf, son mandataire, Anta Babacar Ngom, entrepreneure et candidate de l’ARC, l’Alternance pour la relève citoyenne, a fait valider 45.238 parrains récoltés auprès des citoyens électeurs, soit 1.007 de plus que le minimum requis par le code électoral pour ce mode de parrainage.

    L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, candidat de Taxawu Senegaal, a été parrainé par 13 députés de ladite coalition, a annoncé son mandataire, Moussa Tine.

    Les anciens Premiers ministres Aminata Touré et Abdoul Mbaye doivent procéder au remplacement des doublons signalés par la commission de contrôle pour valider leurs parrains.

    El Hadj Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, doit également apporter des corrections à son parrainage pour faire valider son dossier de candidature.

    Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Abdourahmane Diouf et Amadou Seck sont dans la même situation que M. Diao.

    Les parrains des autres candidats contrôlés ce jeudi ont été invalidés par la commission de contrôle des parrainages.

    C’est le cas de l’ancien député Ibrahima Abou Nguette, d’Al Hassane Ould Aliou Niang, d’Alpha Thiam, de Sheikh Alassane Sène, d’Ibrahima Sall, de Hamidou Thiaw, d’Abdou Khadre Sall, d’Alioune Thiaw, de Cheikh Dieng, de Mouhamadou Fadoul Koné et de Thierno Cissé.

    Le candidat Thierno Cissé arrêté pour ‘’suspicion de fraude sur le parrainage’’

    Le candidat Ndongo Ndiaye, par une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel, a déclaré retirer sa candidature à l’élection présidentielle, selon un communiqué de la commission de contrôle des parrainages.

    La même source annonce que ‘’le candidat Thierno Cissé, qui a produit une liste de députés introuvables sur la liste des membres de l’Assemblée nationale, a été mis à la disposition du procureur de la République […] pour suspicion de fraude sur le parrainage’’.

    La commission de contrôle des parrainages devrait poursuivre ses travaux vendredi 5 janvier pour examiner les parrains collectés par 13 candidats.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    MYK/CS/AKS/ESF/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / Cours de remédiation des étudiants de l’UCAD : le CICES va facturer la mise à disposition de ses locaux

    SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / Cours de remédiation des étudiants de l’UCAD : le CICES va facturer la mise à disposition de ses locaux

    Dakar, 4 jan (APS) – Le directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), Salihou Keïta, s’est dit jeudi favorable à l’idée d’accueillir dans ses locaux les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar devant suivre des cours de remédiation, mais il compte en revanche facturer le service rendu.

    « Le CICES est une institution de l’Etat du Sénégal, donc sa position pour accueillir les étudiants ne peut être que positive », a-t-il déclaré lors d’un point de presse tenu dans les locaux du CICES, pour faire le bilan de la 31ème édition de la FIDAK, qui s’est tenue du 7 au 31 décembre 2023.

    Salihou Keita a toutefois laissé entendre que cela ne pouvait se faire sans une contrepartie financière, car si le CICES accepte de d’accueillir les étudiants « gratuitement, on va régler un problème dehors et créer un problème ici à l’intérieur ».

    Selon lui, à la différence d’autres sites retenus pour les cours de remédiation des étudiants de l’UCAD, tels que le lycée Delafosse ou l’Institut islamique de Dakar, les charges de ces structures sont prises en charge par l’Etat alors que « le CICES ne reçoit que 20% de son budget de l’Etat du Sénégal ».

    « Nous sommes une structure évènementielle, et 80% de notre budget provient de nos recettes d’exploitation », a-t-il souligné.

    Suite à la fermeture de l’UCAD depuis juin dernier, en raison de violentes manifestations intervenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, la Faculté des lettres et sciences humaines a annoncé une reprise en présentiel des cours de remédiation comptant pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, du 3 au 31 janvier.

    Les sites retenus pour ces cours de remédiation sont le Centre international de commerce extérieur du Sénégal, le lycée Maurice Delafosse et de l’Institut islamique de Dakar, ont précisé les autorités universitaires dans un communiqué.

    La direction du CICES dit avoir déjà reçu les responsables de l’UCAD et fait avec eux le tour de ses locaux, ajoutant avoir décidé de mettre à leur disposition tout l’espace disponible, suivant leurs attentes.

    « Nous attendons leurs retours et expressions de besoins, et à partir de cela, le CICES va faire une cotation, c’est-à-dire une facturation pour dire que ce n’est pas gratuit », a indiqué M. Keita.  »S’ils acceptent, on va aller vers une convention qui va engager les deux parties », a-t-il ajouté.

    MFD/BK/MTN