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  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024

    Dakar, 3 jan (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses meilleurs vœux de santé, de prospérité et de bonheur aux sénégalaises, sénégalais et aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous.

    Le Chef de l’Etat a aussi formulé ses meilleurs vœux de succès au Premier Ministre et au Gouvernement dans son ensemble.

    Poursuivant sa communication sur la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’impératif d’assurer la continuité des services publics durant la période électorale, le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Intérieur, Ministre chargé des élections, de prendre les dispositions nécessaires en relation avec la CENA et toutes les parties prenantes, en vue d’un déroulement optimal du processus électoral sur l’étendue du territoire national et à l’étranger.

    Revenant sur la consolidation des acquis de la vision d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de publier, courant janvier 2024, le rapport – bilan intégral des actions sectorielles de l’Etat sur la période d’avril 2012 au 31 décembre 2023. Ce document de référence, doit faire l’objet d’une communication adéquate auprès du public, des médias nationaux et internationaux, ainsi que dans les réseaux sociaux.

    Le Chef de l’Etat a également insisté sur la nécessité de : (i) finaliser les grands travaux prioritaires de l’Etat pour optimiser l’aménagement durable du territoire ; (ii), continuer à relever le défi des souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire et pharmaceutique (iii), renforcer l’axe capital humain par l’inclusion, l’équité, l’amélioration des performances des systèmes sanitaire, éducatif, d’enseignement supérieur et de recherche ainsi que la prise en charge notable de la jeunesse en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion socio-économique (iv) et préparer, au mieux, l’entrée du Sénégal dans l’exploitation effective de ses ressources pétrolières et gazières en soutenant le secteur privé national avec le développement du contenu local.

    Abordant la valorisation du potentiel culturel du Sénégal, le Président de la République a salué la tenue de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC), prévue du 8 au 12 janvier 2024 à Fatick et regroupant des artistes de toutes les régions, de la Diaspora, et des invités étrangers.

    En sa qualité de Premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, le Chef de l’Etat a tenu à remercier, féliciter et encourager les artistes, hommes et femmes de lettres et de culture pour leur contribution remarquable au développement économique et social du Sénégal.

    Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la Culture et du Patrimoine, qui doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact.

    Dans cette optique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera, le samedi 06 janvier 2024, la cérémonie de pose de la première pierre du projet emblématique du Mémorial de Gorée, un édifice exceptionnel qui représente un jalon majeur dans le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique.

    Le Président de la République a, enfin, annoncé, l’inauguration prochaine du Mémorial- Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola », édifié à Ziguinchor par l’Etat.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    ● la prévention et de la lutte contre les incendies et feux de brousse : en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions préventives, pour maitriser les incendies et feux de brousse et apporter systématiquement, l’assistance de l’Etat aux populations des villages et localités sinistrés.

    ● la régulation du secteur de la boulangerie : en demandant au Premier Ministre et au Ministre chargé du Commerce et de la Consommation, d’accentuer, en relation avec les professionnels de la boulangerie et les associations de consommateurs, la régulation optimale du secteur en étudiant l’accompagnement des boulangers pour le renouvellement de leurs équipements ; l’encadrement du système d’implantation et de distribution du pain, ainsi que le maintien des prix actuellement homologués.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a présenté, au nom du Gouvernement, les vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de réussite au Président de la République. Le Premier Ministre est en outre revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    ● le lancement du programme d’activation du BRT et d’inauguration des autoponts ;

    ● le vernissage de l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba ;

    ● la situation des importations de races bovines.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

    ● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la clôture de la gestion 2023 et le processus d’exécution budgétaire pour le 1er trimestre de l’année 2024 ;

    ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024, de la contre saison froide et des exportations horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    ● le projet de décret portant organisation du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;

    ● le projet de décret portant érection du Centre hospitalier régional Henrich Lübke de Diourbel en Etablissement public de Santé de niveau III ;

    ● le projet de décret portant dénomination du Centre hospitalier régional de Fatick « Centre hospitalier régional Adja Marième FAYE SALL de Fatick » ;

    ● le projet de décret portant dénomination de « l’Institut d’hygiène sociale El Hadji Alioune DIAGNE MBOR »;

    ● le projet de décret portant dénomination de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio en « Institut supérieur d’Enseignement professionnel Amadou TRAWARE »;

    ● le projet de décret portant dénomination de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Thiès en « Institut supérieur d’Enseignement professionnel Abdoulaye LY » 

    ● le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.

    ● le projet de décret portant création de l’Etablissement public à caractère industriel et commercial du Parc des Technologies numériques de Diamniadio dénommé « Sénégal Connect Park »;

    ● le projet de décret portant création de la Zone économique spéciale « Sénégal Connect Park ».

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Cheikh Tacko DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, en remplacement de Monsieur Saliou TALL, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

    Madame Khadidiatou SARR KEBE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement du Monsieur Cheikh Tacko DIOP, appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Ousmane GUEYE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE, appelée à d’autres fonctions.

    Monsieur Abdou CISSE, cadre de gestion, précédemment Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Abdoulaye KANE, administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 03 janvier 2024

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Karim Wade passe avec succès le contrôle des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Karim Wade passe avec succès le contrôle des parrainages

    Dakar, 3 jan (APS) – La commission de contrôle des parrainages a validé les parrains collectés par l’ancien ministre Karim Wade en vue de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a déclaré, mercredi, à Dakar, son mandataire, Maguette Sy.

    ‘’Nous vous annonçons que les parrains de Karim Wade ont été validés par la commission de contrôle des parrainages du Conseil constitutionnel’’, a dit M. Sy aux journalistes.

    L’ancien ministre vivant au Qatar depuis sept ans est le seul à avoir passé avec succès le contrôle des parrainages parmi 10 candidats, ce mercredi matin.

    D’autres candidats doivent apporter des corrections à leur opération de parrainage.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, qui fait partie de ce lot, a un gap de près de 22.000 parrains à combler.

    ‘’Nous avons plus de 39.000 parrains validés. Il nous manque près de 5.000 parrains pour compléter notre dossier’’, a dit Aliou Ndiaye, le mandataire du député de l’opposition Mamadou Lamine Diallo.

    M. Ndiaye salue ‘’le bon déroulement des travaux de la commission de contrôle des parrainages’’. ‘’Le contrôle se passe correctement’’, a-t-il reconnu, déplorant toutefois le fait que certains électeurs parrainent plusieurs candidats, ce que n’autorise pas le code électoral.

    Les parrains de Mouhamadou Madana Kane, d’Adama Faye, de Mouhamadou Lamine Guèye, d’Al Ousseynou Ba, d’Aliou Camara, d’Aliou Lam et de Babacar Diop, le maire de Thiès (ouest), ont été invalidés pour diverses raisons.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier. Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    CS/ESF/SMD/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le contrôle des parrainages et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 3 jan (APS) – Les opérations de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février et d’autres sujets dont les avantages octroyés aux maires sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Concernant la vérification des parrainages devant le Conseil constitutionnel, il y a un  »rejet massif » de dossiers, relève Enquête, la Une barrée du titre  »Pris au piège ».

     »Hier, un seul candidat, le Pr Daouda Ndiaye, est passé sur un total de 20. Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup et Papa Djibril Fall vont devoir passer le 2e tour. Tous les autres ont été ajournés’’, écrit le journal.

    Au deuxième jour de vérification des parrainages, ‘’Daouda Ndiaye admis d’office, quatre candidats passent au second tour, le reste à la trappe’’, constate le journal Les Echos, qui signale qu’Idy (Idrissa Seck), Pape Djibril Fall, Aliou Mamadou Dia, et Sérigne Mboup passent au second tour. ‘’Cheikh Bamba Dièye, Abdou Mbacké Bara Dolly, Alioune Sarr, Jean Baptiste Diouf sont tous recalés’’, ajoute le journal.

    ‘’Le massacre se poursuit, seuls 2 candidats sur 20 ont passé le parrainage, mardi’’, selon Vox Populi qui souligne que ‘’le professeur Daouda Ndiaye réussit haut la main, Aliou Mamadou Dia du PUR passe, mais devra régulariser quelques doublons’’.

    Selon Libération,  »l’hécatombe se poursuit’’. Les candidats Khadim Diop, Charles Emile Cissé, Jean-Baptiste Diouf, Cheikh Bamba Dièye, le juge Ibrahima Dème, Birima Mangara, Cheikh Bara Dolly sont tous recalés, note la publication.

    Bës Bi parle de  »la loi du tamis » et souligne que Idrissa Seck, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, est  »en sursis ».

     »La deuxième journée du contrôle des parrainages s’est soldée hier par la validation des dossiers des candidats Daouda Ndiaye et Aliou Mamadou Dia. Entre autres leaders qui n’ont pu atteindre le nombre de signatures requises, la liste s’allonge de suite avec Idrissa Seck, Pape Djibril Fall et Serigne Mboup. Alors que le juge Dème, Bara Mbacké Doli, Cheikh Bamba Dièye et autres ont été recalés de la course », rapporte la publication. 

    Idrissa Seck, le patron du parti Rewmi, arrivé 2ème à la présidentielle de 2019 devra régulariser des doublons, selon Sud Quotidien. 

    ‘’Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Réwmi, Idrissa Seck. L’ex-candidat, arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2019, a vu son dossier de parrainage ajourné. Il devra régulariser ses doublons s’il veut participer à la présidentielle de février 2024’’, écrit la publication.

    ‘’Idy en danger’’, remarque L’Observateur, signalant qu’il doit régulariser plus de ‘’8000 doublons externes’’ pour passer l’étape des parrainages. ‘’S’il ne participe pas à l’élection c’en est quasiment fini de son destin présidentiel’’, prévient le journal. Même son de cloche chez Le Quotidien qui affiche à sa Une : ‘’Idy en danger’’.

    Les quotidiens se sont également intéressés aux avantages octroyés par l’Etat aux maires du Sénégal.

    ‘’L’Association des maires du Sénégal a fait face à la presse mardi pour faire le point sur des négociations entreprises avec le gouvernement. Son président Oumar Ba a relevé plusieurs acquis liés entre autres à l’augmentation des indemnités des maires et des adjoints et l’autorisation d’achat de véhicules de fonction’’, rapporte L’AS, qui écrit dans son titre que ‘’Macky gâte les maires‘’.

    Dans le cadre du programme  »100 000 logements », Le Soleil annonce que ‘’l’enroulement de la diaspora (a été) entamé’’. ‘’Entre les 23 et 29 décembre, de Brazzaville à Abidjan, en passant par Libreville et Ouagadougou, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a explicité le projet à des centaines de compatriotes établis dans ces pays’’, rapporte le journal.

    AB/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des corrections à faire par Pape Djibril Fall, Serigne Mboup et Idrissa Seck pour la validation de leurs parrains

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des corrections à faire par Pape Djibril Fall, Serigne Mboup et Idrissa Seck pour la validation de leurs parrains

    Dakar, 2 jan (APS) – Le journaliste Pape Djibril Fall, le maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup, et l’ancien Premier ministre Idrissa Seck ont des corrections à faire en vue de la validation des parrains présentés dans leur dossier de déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Aliou Mamadou Diallo, le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement, est dans la même situation.

    Ce mardi, seul le professeur Daouda Ndiaye, parmi 19 candidats, a passé avec succès le contrôle des parrainages.

    Chef du département de parasitologie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, scientifique de renommée internationale et un des plus grands chercheurs du monde en matière de paludisme, M. Ndiaye présente une candidature indépendante à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Il a réuni 46.656 parrains ‘’validés’’, a expliqué son mandataire, Ibrahima Lô.

    Les mandataires d’Amdy Diallo Fall et de Talla Sylla ne se sont pas présentés devant la commission de contrôle des parrainages.

    Selon un communiqué de ladite commission, le représentant de M. Diallo lui a fait parvenir un certificat médical en guise de justification de son absence.

    Cette instance annonce que les fichiers électroniques de parrainage du candidat indépendant Charles Émile Abdou Ciss et d’Oumar Sylla, ‘’présentés sous un format différent de celui fourni par le ministère de l’Intérieur, se sont révélés inexploitables’’, d’où l’invalidation des parrains des concernés.

    Les parrains de Mbacké Sarr, des anciens ministres Alioune Sarr, Birima Mangara et Cheikh Bamba Dièye, de l’ancien magistrat Ibrahima Hamidou Dème, et de l’opposant Cheikh Abdou Mbacké ont été invalidés, car ils ne sont pas conformes aux règles du code électoral.

    Ceux du maire de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf, de Khadim Diop, de Ndiack Lakh et d’Ibrahima Datt ont reçu la même sanction de la commission de contrôle des parrainages.

    Le dossier de déclaration de candidature de M. Datt a été rejeté, car il ne comporte pas un extrait du casier judiciaire du candidat.

    Au terme de la première journée d’évaluation des parrainages, samedi dernier, seuls trois candidats, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, étaient admis à l’examen de contrôle des parrainages.

    Ils font partie des principaux leaders de l’opposition.

    La commission de contrôle des parrainages avait évalué, ce jour-là, les parrains de 20 candidats, dont l’avocat Me El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini. Ces deux candidats doivent corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature, selon la commission.

    Elle a invalidé les parrains réunis par l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, l’avocat Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, les anciens ministres Cheikh Tidiane Gadio, Mary Teuw Niane et Assome Aminata Diatta.

    Les parrainages de Mohamed Ben Omar Diop, Malick Guèye, Mohamed El Habib Tounkara, Mamadou Sambou Yatassaye, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye, un ancien conseiller du président de la République, ont reçu la même sanction.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental. S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    MYK/ESF/MTN

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / CENA : des opposants retirent leur demande d’annulation du décret de nomination des nouveaux membres

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / CENA : des opposants retirent leur demande d’annulation du décret de nomination des nouveaux membres

    Dakar, 3 jan (APS) – Plusieurs membres de l’opposition sénégalaise ont informé le président de la première chambre administrative de la Cour suprême de leur volonté de retirer leur demande d’annulation du décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Dans une lettre publiée ce mardi, dont l’APS a reçu une copie, ils disent l’‘’informer qu’ils se désistent’’.

    Des leaders de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré, les anciens ministres Aïssatou Mbodji et Moustapha Guirassy,  et d’autres personnalités, ont informé le président de la première chambre administrative de la Cour suprême de leur volonté de retirer la demande d’annulation du décret introduite par eux-mêmes.

    ‘’J’ai l’avantage de vous faire parvenir la lettre de désistement que nous adressons ce jour au premier président de la chambre administrative de la Cour suprême’’, a écrit Me Mouhamadou Bamba Cissé, avocat des opposants ayant pris cette décision, dans une lettre adressée au procureur général près la Cour suprême.

    ‘’Les candidats du FITE (Front pour l’inclusivité et la transparence des élections) ont retiré la demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la CENA’’, a écrit l’ancienne Première ministre Aminata sur son compte X.

    Ils ont dénoncé une violation de la loi en matière de nomination des membres de la CENA, lorsque le président de la République, Macky Sall, a désigné ses 12 nouveaux dirigeants au cours des dernières semaines.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS-SOUVENIRS   / La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba démarre par une exposition de photos du défunt guide religieux

    SENEGAL-RELIGIONS-SOUVENIRS   / La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba démarre par une exposition de photos du défunt guide religieux

    Dakar, 2 jan (APS) – La célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) a démarré par le vernissage d’une exposition consacrée au défunt guide religieux, fondateur de la confrérie des mourides, en présence du Premier ministre, Amadou Ba, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres chargés de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, et son collègue de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, y ont pris part.

    La directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations, Zahra Iyane Thiam, l’ancien ministre Madické Niang et des personnalités de la confrérie des mourides, dont Mbakiyou Faye, représentant du khalife général des mourides à Dakar, ont pris part au lancement de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba.

    L’événement se tient au Musée des civilisations noires et se poursuivra jusqu’à samedi.

    L’exposition montre au public six photos ‘’inédites’’ du guide religieux. Sur l’une, on le voit procéder à la pose de la première pierre de la mosquée de Diourbel (centre), le 11 mars 1918.

    Les photos ont été retrouvées dans une collection privée et acquises lors d’une vente aux enchères à Lyon, en France, le 8 mars 2023, par des disciples mourides à 60.000 euros, 39.357.420 francs CFA.

    L’exposition offre aux visiteurs la possibilité de voir le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, des effets personnels, dont des habits et des ustensiles, ainsi que la maquette du musée Barkélou.

    ‘’Un jour d’histoire et de culture’’, a dit le Premier ministre en parlant de la date de ce jour, qui marque le début de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba.

    ‘’Un trésor inestimable, une lumière spirituelle, qui continue d’éclairer notre chemin’’, a ajouté Amadou Ba en visitant l’exposition.

    Le fondateur du mouridisme est ‘’une figure […] dont l’héritage transcende les frontières, l’espace et le temps’’, a souligné le chef du gouvernement, assurant que ‘’le Sénégal est fortement engagé dans la sauvegarde de son patrimoine et s’y est attelé depuis fort longtemps’’.

    Selon le Premier ministre, le président de la République, Macky Sall, a demandé au ministre de la Culture et du Patrimoine historique de publier un arrêté inscrivant la ‘’mémoire iconographique’’ de Cheikh Ahmadou Bamba sur la liste du patrimoine immatériel sénégalais.

    Le chef de l’État a remboursé de tous leurs frais ceux qui ont acquis les photos retrouvées à Lyon, selon Serigne Chérif Fantamady Mbacké, le représentant du khalife général des mourides à la cérémonie de lancement de la Semaine du patrimoine.

    Au Musée des civilisations noires, le public a la possibilité d’acheter des copies des photos retrouvées à Lyon.

    Des conférences sont prévues au même endroit durant la célébration de la Semaine du patrimoine, sur les thèmes ‘’Cheikh Ahmadou Bamba au-delà des frontières’’, ‘’Place de la femme dans le mouridisme’’, etc.

    FKS/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le professeur Daouda Ndiaye passe avec succès le contrôle des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le professeur Daouda Ndiaye passe avec succès le contrôle des parrainages

    Dakar, 2 jan (APS) – Un seul candidat, le professeur Daouda Ndiaye, parmi les 10 dont les parrainages ont été contrôlés mardi matin, a réuni des parrains conformes à la loi électorale, a-t-on appris des mandataires, au siège du Conseil constitutionnel, à Dakar.

    Chef du département de parasitologie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, scientifique de renommée internationale et un des plus grands chercheurs du monde en matière de paludisme, M. Ndiaye présente une candidature indépendante à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Il a réuni 46.656 parrains ‘’validés’’, a expliqué son mandataire, Ibrahima Lô.

    Saluant ‘’le travail très sérieux’’ de la commission de contrôle des parrainages, M. Lô est d’avis que ‘’tous les candidats qui ont bien travaillé s’en sortiront parce que le logiciel est très clair et transparent’’.

    Les parrainages de 10 candidats à la candidature ont été examinés mardi matin par ladite commission, qui se penchera sur ceux de 19 autres dans l’après-midi.

    L’ancien Premier ministre Idrissa Seck doit corriger quelque ‘’8.000 doublons externes’’ faisant partie des 58.975 parrains présentés dans son dossier de candidature, selon son mandataire, Ass Babacar Guèye.

    Il a un ‘’rattrapage à faire’’ pour que sa collecte de parrains soit jugée conforme à la loi, a dit M. Guèye aux journalistes.

    ‘’Il y a beaucoup de choses que les gens ne comprennent pas dans le fichier électoral. On travaille sur la base de pièces d’identité, avec un logiciel qui nous permet de dire que tel électeur ou tel autre est dans le fichier. Malheureusement, sans aucune explication, on peut vous sortir un nombre d’électeurs pour vous dire qu’ils ne sont pas dans le même fichier’’, s’est inquiété M. Guèye.

    Les parrains réunis par l’opposant Cheikh Abdou Bara Mbacké Dolly, candidat de la coalition ‘’Nekal Fi Askan Wi’’, ont été invalidés, car les noms d’environ 15.000 d’entre eux ne figurent pas dans le fichier électoral, selon la commission de contrôle.

    ‘’Si on nous enlève ces 15.000 parrains, nous n’avons plus le minimum requis’’, a dit aux journalistes son mandataire, Demba Dior Fall.

    Les parrainages de Mbacké Sarr, des anciens ministres Alioune Sarr et Cheikh Bamba Dièye, de Oumar Sylla, de l’ex-maire de Thiès (ouest), Talla Sylla, du maire de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf, et de l’ancien magistrat Ibrahima Hamidou Dème ont également été invalidés, car ils ne sont pas conformes au code électoral, selon la commission de contrôle.

    Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi dernier.

    Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.

    L’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini font partie des six femmes ayant déposé un dossier de candidature à l’élection présidentielle.

    Au terme de la première journée d’évaluation des parrainages, samedi dernier, seuls trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, avaient obtenu des parrains jugés conformes à la loi électorale. Ces derniers font partie des principaux leaders de l’opposition.

    La commission de contrôle des parrainages avait évalué, ce jour-là, les parrains de 20 candidats, dont l’avocat Me El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini. Ces deux candidats doivent corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature, selon la commission.

    Elle a invalidé les parrains réunis par l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, l’avocat Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, les anciens ministres Cheikh Tidiane Gadio, Mary Teuw Niane et Assome Aminata Diatta.

    Les parrainages de Mohamed Ben Omar Diop, Malick Guèye, Mohamed El Habib Tounkara, Mamadou Sambou Yatassaye, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye, un ancien conseiller du président de la République, ont reçu la même sanction.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental. S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    CS/ESF/ADL/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le SELS prône un accompagnement technique pour l’enseignement des mathématiques

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le SELS prône un accompagnement technique pour l’enseignement des mathématiques

    Dakar, 2 jan (APS) – Le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal authentique (SELS/A) préconise que l’enseignement des mathématiques au primaire soit renforcé par des outils didactiques et techniques qui permettraient d’aller au-delà de l’aspect théorique de cette discipline.

     »Il ne suffit pas de théoriser l’excellence, les enseignements scientifiques, technologiques et mathématiques, mais il faut que cela soit accompagné de matériels didactiques appropriés », a déclaré Hamidou Diédhiou dans un entretien avec l’APS.

    L’enseignant et syndicaliste a pointé une difficulté dans la mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire (PAAME), liée à une adhésion « très faible de la population ».

     »Parents comme élèves ont des préjugés sur les mathématiques qu’ils considèrent difficiles, alors que ce n’est pas le cas’‘, dit-il, ajoutant que cette situation se traduit par « une sorte d’hésitation ».

    De sorte qu’à partir de la classe de seconde au lycée, et souvent dès le premier semestre, les parents ont tendance à vouloir orienter leurs enfants vers les matières littéraires si leurs notes ne sont pas bonnes dans cette matière, pour disent-ils qu’ils ne perdent pas leur temps ou ne redoublent pas.

    Il faut beaucoup communiquer à ce sujet, plaide Hamidou Diédhiou, préconisant un dispositif d’accompagnement des établissements et des professeurs afin de créer une émulation devant rendre l’option des mathématiques « attractive » pour les élèves d’abord, afin que ensuite pour que les parents acceptent d’orienter leurs enfants vers les mathématiques.

    Le Projet d’amélioration de l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire est une initiative qui est à saluer, car  »le monde évolue dans tout ce qui est technologie, il y a une évolution à tout point de vue. Ce sont des disciplines comme les mathématiques qui vont permettre de tirer le Sénégal vers l’émergence », a relevé Hamidou Diédhiou.

    Aussi orienter l’enseignement vers ces disciplines « ne signifie nous ramener à l’élitisme », tranche-t-il. « Il ne s’agit pas de faire en sorte que les meilleurs continuent à rester les meilleurs et à caracoler au sommet en oubliant ou en laissant de côté les moins performants », a fait valoir le syndicaliste.

    « Il doit y avoir une sorte de discrimination positive, une sorte d’équité dans le management de cette option. L’équité, c’est faire en sorte que toutes les couches – les meilleurs, les moyens bons, les pas du tout bons -, que tout le monde puisse bénéficier de cette option du gouvernement », a préconisé l’enseignant.

    « Cela va non seulement permettre de régler le problème de l’équité dans le pays et d’augmenter le nombre de scientifiques dans le pays, mais aussi de donner beaucoup plus de chances à ceux qui doivent sortir du lot pour devenir ingénieurs, électriciens, entre autres ».

    Hamidou Diédhiou salue la création des lycées d’excellence.  »Mais ces lycées ne doivent pas continuer de favoriser davantage les excellents et laisser sur les carreaux les moyens bons ». « Il faut qu’on soit très vigilants dans cette option-là pour ne pas avoir l’effet contraire », a-t-il conclu.

    NSS/ADL/OID/BK/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 2 jan (APS) – Les festivités marquant la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (1853-1927), viennent de démarrer au Musée des civilisations noires, à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, assiste à cette manifestation, en même temps le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka.

    Le représentant du khalife général des mourides à Dakar, Mbackiyou Faye, ainsi que d’autres dignitaires mourides, sont présents au démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, prévue pour se poursuivre jusqu’au 6 janvier prochain.

    Le Premier ministre a été accueilli par des déclamations de khassaïdes, des poèmes composés par Cheikh Ahmadou Bamba en l’honneur du prophète Mohammed (PSL).

    Le programme de cette cérémonie prévoit le vernissage d’une exposition consacrées à des photographies de Cheikh Ahmadou Bamba acquises le 8 mars 2023 lors d’une vente aux enchères à Lyon en France.

    Ces photographies datent de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

    Selon le professeur de lettres Massamba Guèye, membre du comité d’organisation de la manifestation, ces photographies, retrouvées dans une collection privée et acquises par des disciples mourides à 60.000 mille Euros soit environ 387.181.242 millions de francs CFA, ont une dimension « didactique, documentaire et financière ».

    L’exposition est ouverte au public.


    FKS/BK

     

  • SENEGAL-CONSOMMATION-SECURITE / Fabrication de produits alimentaires : l’autorisation FRA provisoire remplacée par un récépissé de dépôt

    SENEGAL-CONSOMMATION-SECURITE / Fabrication de produits alimentaires : l’autorisation FRA provisoire remplacée par un récépissé de dépôt

    Dakar, 2 jan (APS) – La délivrance de l’autorisation provisoire de fabrication et de mise en vente des produits communément appelée code FRA a été suspendue par la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs et remplacée par un récépissé de dépôt, afin de renforcer la sécurité des produits.

    Dans une lettre en date du 19 décembre 2023, le chef de la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs a annoncé qu’à compter de ce 2 janvier 2024, il est mis fin à la délivrance des codes FRA provisoires.

    « Nous avions introduit l’autorisation FRA provisoire dans la procédure d’obtention de l’autorisation de fabrication, et c’était pour donner à l’opérateur la possibilité de confectionner ses emballages avant la sortie des analyses, puisqu’on nous faisait le reproche que les analyses prenaient trop de temps », a expliqué à l’APS Bakary Ndiaye, chef de la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs.

    Lors du dépôt de l’autorisation de fabrication d’un produit, un code FRA était délivré en attendant que le produit en question soit acheminé vers un laboratoire pour analyse, ce qui donnait droit à une attestation de conformité avant la délivrance de codes FRA définitifs.

    « Mais on a constaté qu’au lieu d’attendre les résultats d’analyse pour avoir une autorisation définitive, la majeure partie des opérateurs, dès qu’ils ont une autorisation provisoire, se lancent dans la production alors que les résultats ne sont pas encore disponibles », a ajouté M. Ndiaye.

    Dans ce cas, a-t-il expliqué, « on ne sait pas si le produit est conforme aux normes », apte à la consommation humaine ou non.

    La délivrance de l’autorisation provisoire de fabrication et de mise en vente des produits ne figure pas dans les dispositifs juridiques et légaux, « c’était juste une facilité que la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs voulait accorder aux opérateurs ».

    « Mais si cela doit causer problème, mieux vaut la supprimer », a fait savoir M. Ndiaye, ajoutant qu’il vaut mieux préserver la santé des populations que de laisser des produits non encore vérifiés sur le marché.

    « Donc, pour des raisons de sécurité sanitaire du consommateur, malgré les répressions, les sanctions et les sensibilisations qu’on a eues à faire, nous nous sommes dit mieux vaut arrêter la délivrance de cette autorisation FRA provisoire », a indiqué Bakary Ndiaye.

    Il a rappelé que tout produit fabriqué au Sénégal doit avoir une autorisation de production et de mise sur le marché.

    « Si vous ne le faites pas, vous êtes en infraction, car c’est ce qui prévu dans la loi 66-48 et ses décrets d’application », a-t-il renseigné, avant de signaler que ceux qui avaient déjà déposé une demande d’autorisation et qui avaient obtenu une autorisation de code FRA provisoire ont jusqu’au mois de juin prochain pour régulariser leur cas.

    Le chef de la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs affirme qu’environ 200 codes FRA sont délivrés mensuellement par ses services, et cinq à six contentieux surviennent par mois.

    La division de la consommation et de la sécurité des consommateurs est une structure de la direction du commerce intérieur qui s’occupe de tout ce qui est lié à la qualité des produits alimentaires importés ou en circulation dans le pays.

    MFD/OID/BK