Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MUSIQUE-AMBITION / Ibessong veut “ressusciter“ le reggae à travers son premier album  »Step by step »

    SENEGAL-MUSIQUE-AMBITION / Ibessong veut “ressusciter“ le reggae à travers son premier album  »Step by step »

    Thiès, 2 jan (APS) – L’artiste musicien Ibou Mbissane Ngom, de son nom d’artiste Ibessong, veut à travers son premier album “Step by step“, sorti le 8 décembre dernier, “ressusciter » le reggae, qu’il estime relégué au second plan au Sénégal, où il reste confiné dans des hôtels et restaurants.

    “Au Sénégal, le reggae est tellement faible qu’il est confiné dans les restaurants et les hôtels », a dit à l’APS, Ibessong, faisant part de son ambition de “ressusciter » dans le pays ce genre musical qui est encore vivant à travers le monde.

    Il compte s’y employer en “occupant la scène » déjà grâce à son nouvel album en huit titres, dans lequel  Ibessong navigue entre les thèmes de l’amour, de la question foncière, de la détermination, du panafricanisme, etc.

    Dans “Leçons à ma génération », il prodigue des conseils aux jeunes, les mettant en garde contre la drogue, pour les inciter au travail, à l’enracinement culturel et à rester dans le pays.

    “Maman » est un titre dédié à sa mère et à “toutes les mères », tandis que “Do what you do » est un hymne à la persévérance.  Dans “Struggling », il se donne de la motivation dans l’espoir qu’un jour son art sera connu à travers le monde, puisqu’il n’entend pas se limiter au Sénégal.

    Aujourd’hui âgé de 40 ans partagés entre son Dakar natal, la ville de Thiès où il a grandi, la Casamance et la Gambie, où le reggae est adulé et où l’ancien rappeur s’est décidé à emprunter la voie de Bob Marley.

    L’artiste bat en brèche cette conception associant systématiquement le reggae au chanvre, estimant que “c’est du fanatisme ». “Je ne bois pas, je ne fume pas », dit-il, considérant d’ailleurs cette vision biaisée comme “un frein au message du reggae qui doit être positif ».

    Il sourit à la question de savoir si le reggae nourrit son homme. Ce n’est pas seulement l’argent qui le fait courir,  soutient l’artiste, qui dit surtout privilégier la conscientisation des jeunes à travers ses messages. D’ailleurs, il ne compte pas seulement sur la musique pour vivre, car il travaille le  batik, parallèlement à la musique, après avoir été maçon.

    Ancien pêcheur, il avait fait office de “capitaine de pirogue déjà à 12 ans » entre Saint-Louis et la Mauritanie, à un moment où l’émigration irrégulière n’était pas aussi à la mode.  “Nous avons appris à nous orienter grâce aux étoiles, aux vents », raconte-t-il, assurant ne pas être, pour autant, tenté par ce voyage.

    Opposé à cette propension des jeunes à émigrer coûte que coûte, il les invite rester dans le pays pour “combattre l’injustice et créer sur place ce qu’ils vont chercher ailleurs ».

    L’artiste invite les autorités à “appuyer davantage la culture » à Thiès, une “ville de culture » où il vit actuellement. Ce qui pourrait être un moyen d’aider les jeunes qui veulent s’expatrier de le faire par voie légale grâce à leur art.

    Ibessong a démarré sa carrière musicale en 2003 en Gambie, avec un premier single désigné meilleur clip de l’année. Il y fait des tournées avec des artistes sénégalais, comme Pape Diouf, Fallou Dieng et Assane Ndiaye. En 2010, il sort une mixtape en collaboration avec Stamina Sound, en 2011 “Soldarou Jah » et en 2019, le single “Diangal ci mane ».

    ADI/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les adieux de Macky Sall et le contrôle des parrainages à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les adieux de Macky Sall et le contrôle des parrainages à la Une

    Dakar, 2 jan (APS) – Les adieux de Macky Sall à la Nation, à l’occasion de son discours du 31 décembre, et les premiers résultats des opérations de contrôle des parrainages pour la présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.

    ‘’Bilan et legs d’un homme d’action’’, affiche à la Une Le Soleil, parlant du dernier message à la Nation du président Macky Sall. ‘’Il a placé le Sénégal sur les rampes de l’émergence, et garanti la tenue d’une Présidentielle transparente à laquelle il ne prendra pas part. Après le pouvoir, il va se consacrer à une Fondation pour la paix, le dialogue et le développement’’, résume Le Soleil.

    Le président de la République, Macky Sall, a saisi l’occasion de son dernier discours de nouvel an, le 31 décembre, pour faire ses adieux à moins de deux mois de l’élection présidentielle qui doit désigner son successeur. Il a, sur le bilan, souligné que les progrès sont ‘’réels et visibles à travers tout le pays’’, relevant que ‘’les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes’’ avant d’annoncer qu’il mettra en place ‘’une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement’’.

    WalfQuotidien note que c’était ‘’un dernier discours entre adieu et autoglorification’’.

    ‘’Comme il fallait s’y attendre, le président Macky Sall a fait son discours d’adieu au peuple sénégalais. Un discours où il a tiré le bilan de ses douze ans à la tête de la Nation, marqué par des réalisations pour reprendre ses propos’’, souligne Walf.

    Macky Sall a prononcé des ‘’mots sages à la Nation’’, selon Bes Bi.

    ‘’C’était presque un +Je suis venu vous dire que je m’en vais+. Ce n’est pas le ton et les cordes de Serge Gainsbourg. Mais il y avait une émotion contenue qui se dégageait de cette voix et de ce timbre familiers aux Sénégalais’’, écrit le quotidien.

    Il ajoute : ‘’Pour son dernier message à la Nation, le président de la République a choisi un costume et une cravate bleus de nuit assortis d’une chemise bleu ciel. Pour remercier le Ciel d’avoir servi douze ans ! Avec toute la solennité et la neutralité qui se voient dans le décor. Le fond marron-beige polémique de son parti et sa coalition lors de ses derniers discours a disparu. Il laisse la place aux seules couleurs du drapeau national’’.

    Dans ce discours, ‘’Macky Sall exhibe ses +trophées+’’, estime Sud Quotidien.

    ‘’Après le président-poète, Léopold Sédar Senghor relevant dans son discours à la Nation, le 31 décembre 1980, avoir refusé le dépôt d’une proposition de loi tendant à faire de lui un +Président à Vie+ (…) Macky Sall aura été le deuxième chef d’Etat à réussir à faire ses adieux aux Sénégalais qui lui ont fait confiance en 2012, avant de lui renouveler ce bail en 2019’’, écrit le journal.

    La publication ajoute : ‘’Dans son message à la nation avant-hier, dimanche 31 décembre 2023, il a dressé le bilan de ses réalisations, durant ses 12 années de président de République, en matière d’infrastructures, d’emploi notamment des jeunes, d’accès à l’eau… Aussi a-t-il salué la situation d’accalmie en Casamance et le dépôt des armes par des groupes armés qui ont désormais leur place dans la Nation’’.

    Alors que ‘’Macky Sall dénonce l’extrémise, le populisme et la manipulation et appelle au fair-play’’, EnQuête note que ‘’le camp de Ousmane Sonko parle d’un régime dictatorial qui foule au pied les libertés’’.

    Vox Populi met en exergue le contrôle des parrainages et souligne que ‘’c’est le début de l’hécatombe’’. ‘’Seuls 3 candidats sur 19 passent au 1er tour : Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall’’.

    ‘’La commission de contrôle des parrainages a entamé son travail samedi 30 juin avec le passage de 20 des 93 candidats déclarés pour la prochaine présidentielle. Au cours de cette vérification, seulement trois, appartenant tous à l’opposition (Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall et Bouacar Camara), ont pu obtenir directement leur ticket d’entrée pour la prochaine étape. Malick Guèye et Mamadou Sambou Yatassaye ont été éliminés d’office. Le mandataire de Sonko ne s’est pas présenté. Me Elhadj Diouf et Rose Wardini sont appelés à remplacer leurs doublons. Les 14 qui restent ont été tous recalés’’, rapporte Les Echos.

    OID

  • SENEGAL-ELECTION / Présidentielle : la commission de contrôle des parrainages reprend ses travaux, mardi

    Dakar, 1er jan (APS) – La commission de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février reprend ses travaux, mardi, au Conseil constitutionnel.

    Tout candidat devra pour que sa candidature soit entérinée, réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    Pour ladite option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    Ce mardi, la commission va contrôler les parrainages des candidats Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, Daouda Ndiaye, Cheikh Mamadou Abiboulave, Dièye, Oumar Sylla, Cheikh Abdou Mbacké, Talla Sylla, Jean Baptiste Diouf, Idrissa Seck, Charles Emile Abdou Ciss, Khadim Diop, Aliou Mamadou Dia, Birima Mangara, Amdy Diallo Fall, Ndiack Lakh, Serigne Mboup, Papa Djribril Fall et Ibrahima Datt.

    Le travail de contrôle des signatures a démarré, samedi.

    Trois candidats à la candidature, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale, a appris l’APS de plusieurs sources, dont la commission de contrôle des parrainages.

    MM. Camara, Dièye et Fall font partie des principaux leaders de l’opposition. Ils sont les seuls à avoir réuni des parrains jugés recevables parmi les 20 candidats dont le parrainage a été examiné ce samedi.

    Selon les mêmes sources, El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini ont quarante-huit heures pour corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature.

    La commission de contrôle des parrainages a jugé irrecevables les parrains réunis par Cheikh Hadjibou Soumaré, Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Mohamed Ben Omar Diop et Malick Guèye. Ceux de Mohamed El Habib Tounkara, Mary Teuw Niane, Mamadou Sambou Yatassaye, Assome Aminata Diatta, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye ont reçu la même sanction.

    ‘’Le représentant du candidat Ousmane Sonko […] ne s’est pas présenté’’ lors de l’examen des parrains de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois, déclare la commission de contrôle des parrainages.

    Avoir des parrains conformes aux dispositions du code électoral fait partie d’une dizaine de critères requis pour être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise.

    Selon la commission, El Hadji Ibrahima Mbow a annoncé au président du Conseil constitutionnel avoir retiré sa candidature.

    Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi.

    Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.

    Cette institution chargée d’examiner les candidatures a reçu aussi celles d’autres femmes : l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini.

    Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont pris part à une présidentielle sénégalaise en tant que candidates. C’était en 2012.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainages est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    OID

  • SENEGAL-TRANSPORT / Le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes (Macky Sall)

    SENEGAL-TRANSPORT / Le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes (Macky Sall)

    Dakar, 1er jan (APS) – Le personnel du Bus rapid transit (BRT) sera composé, à terme, d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices, a annoncé le chef de l’Etat.

    ‘’A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices’’, a déclaré Macky Sall dans son adresse à la Nation à la veille du nouvel an.

    Le chef de l’Etat a annoncé que le Bus rapid transit (BRT) dont l’inauguration est prévue le 14 janvier aura une flotte de 121 bus électriques alimentés par voie solaire et climatisés, avec Wifi à bord.

    Le Premier ministre Amadou Ba a procédé mercredi dernier au lancement de la phase active de la mise en service du BRT (Bus rapidement transit) une infrastructure qui fait partie, selon lui,  »des legs pour le futur ».

    Le BRT a pour objectif d’améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et Guédiawaye sur un linéaire de 18,3 kilomètres pour une capacité de 300 000 passagers/jour. L’ouvrage comporte 23 stations.

    OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENT /  Mbour : vers un forum sur l’investissement pour booster le développement du département 

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENT /  Mbour : vers un forum sur l’investissement pour booster le développement du département 

    Mbour, 1-er jan (APS) – Le président du conseil départemental de Mbour (Thiès, Ouest), Saliou Samb, a annoncé la tenue prochaine d’un forum sur l’investissement pour booster le développement économique de sa collectivité territoriale.

     »Nous avons prévu d’organiser un forum sur l’investissement (dans les prochains jours), où tous les démembrements de l’État seront représentés, ainsi que les partenaires financiers, techniques et coopération internationale pour que nous puissions trouver des ressources supplémentaires qui permettront de développer le département de Mbour », a dit M. Samb, dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui,  »ce forum permettra de repenser le financement des collectivités territoriales, parce que les fonds de l’État ne suffisent plus”.

    ”Nous devons capter d’autres sources de financement pour nous permettre de faire des investissements structurels », a poursuivi Saliou Sambou, selon qui, les partenaires du département sont “prêts à accompagner tous les projets structurants qui entrent dans le cadre du renforcement des conditions de vie des populations ».

    L’élu a annoncé que ses services travaillent déjà à la mise à jour du plan de développement départemental, qui servira d’outil de planification devant accompagner le développement économique du département de Mbour.

    Saliou Samb a revisité le bilan à mi-parcours de la collectivité qu’il dirige, en relevant  »d’importantes réalisations » dans l’éducation la santé et le sport.

     »Nous avons pu octroyer plus de 8.000 tables-bancs aux écoles du département. En plus, nous sommes à une quarantaine de salles de classes construites. Nous avons aussi réhabilité le stade Caroline Faye », a indiqué M. Samb.

    Il a ajouté que grâce à  »l’appui de (leurs) partenaires, quatre blocs opératoires, dont celui de l’hôpital de Mbour, ont été mis en service, en plus de la construction du forage pour assurer l’approvisionnement correct en eau de la structure hospitalière ».

    Selon lui, le conseil départemental a prévu, en 2024, en collaboration avec l’Usaid,  »un investissement de 40 millions de FCFA » pour la réfection et l’équipement de la maternité du district sanitaire de Joal Fadiouth, qui polarise Nguéniène, Sandiara et environs.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-INSTITUTION-MESSAGE / Voici l’intégralité du discours du chef de l’Etat à la veille du nouvel an

    SENEGAL-INSTITUTION-MESSAGE / Voici l’intégralité du discours du chef de l’Etat à la veille du nouvel an

    Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora, 

    Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.

    Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse.

    En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades.

    Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus.

    Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.

    C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.

    Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.

    Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.

    A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières.

    Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent.

    Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain.

    En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023.

    De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.

    La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.

    Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.

    A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices.

    Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération.

    Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.

    Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.

    Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire.

    Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane et Mérina Dakhar.

    Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.

    Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.

    Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.  

    Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.

    Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr.

    Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural.

    L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.

    Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage.

    Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.

    Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple.

    Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.

    En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.

    Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition. 

    S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.

    Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions.

      Mes chers compatriotes,

    Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé derrière.

    Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.

    Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.

    Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire  universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa.

    Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.

    Grâce à  tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus.

    Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.

    Et nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture maladie, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023.

    De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.

    En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa. 

                                                        Mes chers compatriotes,

    Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.

    Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.

    De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable.

    Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps.

    Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.

    C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle.

    Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.

    Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants.

    De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop et Gaston Berger, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor.

    Sur une décennie, nous avons érigé les CUR en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais.

    Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et Sénégal oriental démarre en janvier.

    En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants.

    Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants.

    Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation.

    Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.

    L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.

    Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.

    La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre à Mamatoro. 

    A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.

    C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.

    Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.

    Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis.

    Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai.

    L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.

    C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.

    A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude.

    Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif. 

    Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie. 

    Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.

    Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.

    Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain. 

    En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.

    Voilà pourquoi je ferai en sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.

    J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play.

    Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.

    Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.

    Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.

    Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine.

    D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité.

    Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.

    Je vous renouvelle mon attachement indéfectible et mes sentiments de profonde affection.

    A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.   

  • SENEGAL-MESSAGE-PAIX / Macky Sall annonce la création d’une Fondation pour continuer à s’investir dans des causes qui lui sont chères

    SENEGAL-MESSAGE-PAIX / Macky Sall annonce la création d’une Fondation pour continuer à s’investir dans des causes qui lui sont chères

    Dakar, 31 déc (APS) – Le président Macky Sall a fait part dimanche de sa décision de mettre en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement après avoir transmis le pouvoir à son successeur.

    Le Sénégal organise le 25 février prochain une élection présidentielle à laquelle le président sortant ne participe. Son successeur va officiellement prendre ses fonctions le 2 avril.

     »Après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères’’, a notamment déclaré Macky Sall dans un message solennel du nouvel transmis à l’APS.

    Le chef de l’Etat sénégalais a assuré que la Fondation qu’il entend mettre en place allait œuvrer en faveur de la coexistence pacifique des peuples, du dialogue des cultures et des civilisations, du développement durable et inclusif, de la justice climatique.

    Il n’a pas manqué d’évoquer le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, ‘’qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine’’.

     »D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité’’, a conclu Macky Sall pour ce qui constitue son dernier discours prononcé à la veille du nouvel an en tant que chef de l’Etat.

    AKS/OID/ASG

  • SENEGAL-MESSAGE-POLITIQUE / Les candidats à la présidentielle de février 2024 invités à œuvrer pour un bon déroulement du scrutin

    SENEGAL-MESSAGE-POLITIQUE / Les candidats à la présidentielle de février 2024 invités à œuvrer pour un bon déroulement du scrutin

    Dakar, 31 déc (APS) – Le président Macky Sall a invité dimanche soir les candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain à œuvrer pour un déroulement de scrutin dans les meilleures conditions.

     »Je ferai en sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation. J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play’’, a-t-il indiqué dans un message adressé à ses compatriotes à la veille du nouvel an.

    Le président de la République qui a renoncé à briguer un nouveau mandat après 12 ans à la tête du pays s’est de nouveau engagé à transmettre le pouvoir à son successeur le 2 avril prochain.

     »Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles. (…) Je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude’’, a-t-il souligné.

     »Le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012’’

     »Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif. 

    Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie’’, a-t-il salué en rappelant avoir toujours considéré cet honneur comme une éminente responsabilité et un devoir d’être au service du pays, de travailler jour et nuit mériter une telle confiance. 

     »Toute œuvre humaine est imparfaite, mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012. Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain’’, a affirmé le chef l’Etat. 

    Il a indiqué qu’en allant à la rencontre des Sénégalais, il avait appris à mieux connaitre et mieux aimer le pays d’un ‘’amour inconditionnel et inépuisable’’.

    AKS/OID/ASG

  • SENEGAL-MESSAGE-SOCIETE / Appel à la préservation du ‘’vivre ensemble’’ sénégalais

    SENEGAL-MESSAGE-SOCIETE / Appel à la préservation du ‘’vivre ensemble’’ sénégalais

    Dakar, 31 déc (APS) – Le président Macky Sall a invité dimanche soir ses compatriotes à instamment œuvrer à la préservation du vivre ensemble sénégalais afin de conserver l’identité du pays basée sur la diversité, la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de son héritage spirituel et socioculturel.

     »J’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel’’, a-t-il déclaré dans son message solennel du nouvel an.

     »Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai’’, a averti le chef de l’Etat dans un discours transmis à l’APS.

     ‘’L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous qu’il se réalise’’

    Pour Macky Sall, l’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation. Il a ainsi réaffirmé de ‘’façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays’’.

    Il n’a pas dans le même temps manqué de rappeler l’impératif de construire l’avenir avec les jeunes

    ‘’Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus’’, a assuré le président Sall en estimant que cela constituait un des défis du présent et de la prochaine décennie.

    L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.

    AKS/OID/ASG

  • SENEGAL-MESSAGE-SOCIAL / Macky Sall : ‘’J’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale’’

    SENEGAL-MESSAGE-SOCIAL / Macky Sall : ‘’J’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale’’

    Dakar, 31 déc (APS) – Le chef de l’Etat a déclaré, dimanche soir, avoir eu constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, ‘’pour que personne ne soit laissé derrière’’, ce qui s’est traduit par la mise en place d’instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale.

     »Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé derrière. Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous’’, a dit Macky Sall, dans son discours à la veille du nouvel an.

    Dans sa dernière adresse de fin d’année à la Nation en tant que chef de l’Etat, le président Sall a dit qu’il ‘’pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard’’.

     »Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies’’, a-t-il insisté.

    C’est pourquoi, il dit avoir mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale.

    Macky Sall a cité le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme Xëyu Ndaw ñi, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le Fonds de financement de la formation professionnelle (3 FPT), les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 francs cfa.

    Il s’est dit heureux d’annoncer le renouvellement pour trois ans du Programme Xëyu Ndaw ñi, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de francs Cfa.

    Macky Sall a souligné que grâce à tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, le gouvernement a amélioré le cadre de vie des villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus.

    L’Etat a financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ, a-t-il signalé.

    Ces initiatives ont permis ‘’à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture maladie, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023’’.

    Il a indiqué que de Thiéyène (Linguère) à Bagaya (Bignona), de Fissel (Fatick) à Saré Liou (Matam), de Diallocounda (Sédhiou) à Waalidiala (Kédougou), entre autres centaines de localités, le gouvernement a désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.

    En même temps, a-t-il ajouté, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs.

     »En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa’’, dit le chef de l’Etat.

    OID/AKS/ASG