Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Le BRT assurera la rapidité, la sécurité et le confort des voyageurs, selon l’ingénieur Khadim Niang

    SENEGAL-TRANSPORTS / Le BRT assurera la rapidité, la sécurité et le confort des voyageurs, selon l’ingénieur Khadim Niang

    Dakar, 27 déc (APS) – Le bus rapid transit (BRT) de Dakar, dont la mise en service officielle est prévue ce mercredi 27 décembre, va ‘’apporter des solutions structurelles aux problèmes liés au transport urbain, en termes de rapidité, de régularité, de sécurité et de confort des voyageurs’’, a assuré l’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, chargé de ce projet de transport de masse.

    ‘’Le BRT va apporter des améliorations en matière de protection de l’environnement et de résilience au changement climatique, parce que ses bus sont cent pour cent électriques, avec une émission polluante nulle’’, a souligné M. Niang dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, toutes les 23 stations de l’ouvrage devant transporter quelque 300.000 passagers par jour vont fonctionner à l’énergie solaire.

    La quantité de gaz carbonique ‘’évitée’’ grâce au BRT en trente ans est estimée à 1,8 million de tonnes, ce qui équivaut à 260.000 voitures en moyenne, a déclaré l’ingénieur.

    Le bus rapid transit est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer le projet de BRT de Dakar, selon Khadim Niang.

    ‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a assuré M. Niang.

    La nouvelle infrastructure en construction depuis trois ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres, en traversant 14 communes d’arrondissement, selon un document reçu de l’ingénieur polytechnicien chargé de sa mise en œuvre.

    Khadim Niang, l’ingénieur polytechnicien chargé du projet du BRT de Dakar 

    Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.

    ‘’Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Le BRT traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau’’, précise un document du projet.

    Il ajoute que le but de l’ouvrage est de ‘’répondre de manière satisfaisante à la forte demande de déplacements, dans les meilleures conditions de performance’’, de ‘’diminuer la congestion routière par un transfert modal de la voiture vers le BRT’’, de ‘’poursuivre la politique de développement du réseau de transport collectif’’ et de ‘’favoriser une connexion optimale et une intermodalité avec le Train express régional’’ de Dakar.

    Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang. Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.

    Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes – de moitié – la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.

    Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi. Ils vont circuler de 5 à 23 h.

    Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.

    Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.

    ESF/ADL/MTN/ASG

  • SENEGAL-NOEL-CADEAUX / Le commerce de jouets et de cadeaux bat son plein à Dakar

    SENEGAL-NOEL-CADEAUX / Le commerce de jouets et de cadeaux bat son plein à Dakar

    +++Par Ndèye Awa Ndiaye, stagiaire à l’APS

    Dakar, 27 déc (APS) – En cette période de Noël et de fin d’année, le commerce des jouets et cadeaux bat son plein à Dakar, la capitale sénégalaise, dont les boutiques sont bien achalandées, à la grande joie des vendeurs ambulants qui s’y bousculent pour s’approvisionner, avant d’arpenter les marchés, les ruelles et autres grandes artères de la ville, pour proposer leurs marchandises à la clientèle.

     »Je parcours les rues de Dakar depuis quelques jours. A la même période de l’année dernière, les choses marchaient beaucoup mieux. Je faisais un bon chiffre d’affaires’’, se souvient Amadou, un marchand ambulant, tout en rechargeant ses barrettes lumineuses, une babiole à la mode, qu’il vend à 500 à francs CFA l’unité. Pas découragé pour un sou, Amadou espère que ‘’les choses iront mieux d’ici le 31 décembre’’.

    Non loin de l’avenue Ponty, les marchands ambulants de jouets ont pris leur quartier, occupant jusqu’aux artères piétonnes, voire les chaussées. ‘’Les clients se font rares. Ils viennent au compte-goutte’’, confie Alioune Mbaye, coiffé de la toque du Père Noël. Ce vendeur de guirlandes, sapins, jeux de lumière et accessoires décoratifs qui rappellent Noël, ne désespère pas de voir davantage de clients, au fur et à mesure que le réveillon du Nouvel An approche.

     »Le prix des jouets varie entre 5 000 à 40 000 francs CFA’’, dit-il, ajoutant que ‘’tout dépend de leur taille et de leur qualité’’.

    Il déclare que les guirlandes sont les articles les plus abordables, car vendues à 500 ou 1000 francs CFA.  »Ce sont les produits les plus prisés en cette période », confie t-il.

    ‘’Rareté des clients’’

    Habitant Keur Massar (banlieue dakaroise), il est un habitué de ce commerce saisonnier, qui voit la demande en jouets et autres sapins et décorations de Noël s’arracher comme de petits pains. ‘’Mais, juste après Noël, la tendance vire à la vente de poupées, de jouets (vélos, voitures, etc.), les objets favoris des enfants’’, explique-t-il. Il précise que les chrétiens ne sont pas les seuls à venir acheter des jouets pour le grand bonheur de leurs enfants.

    Bien qu’étant des fêtes  chrétiennes, Noël qui marque la naissance de Jésus-Christ et le réveillon du 31 décembre sont devenus une tradition bien ancrée au Sénégal et sont célébrées par les fidèles catholiques et des autres religions en parfaite communion.

    Cette semaine de fête constitue une belle occasion pour les parents de combler leurs enfants de cadeaux.

    Aux abords du marché Sandaga en reconstruction, Serigne Ndiaye, originaire de Lambaye (centre), vend de jouets. Mais alors que la Saint-Sylvestre approche à grands pas, il s’inquiète de ‘’la rareté des clients. ‘’D’habitude, à cette période, je me faisais un bon chiffre d’affaires, mais là, je m’en sors à peine’’, dit-il, au détour d’un marchandage avec une cliente.

    ‘’Comme je le fais chaque année, je veux acheter un cadeau à mon fils, malgré les temps durs et les prix chers’’, affirme-t-elle sous le couvert de l’anonymat. ‘’Ce vélo m’a coûté 45.000 francs CFA. Ce que je trouve excessif.  Mais bon, je tiens à faire plaisir à mon fils’’, se résigne-t-elle presque.

    Pour les vendeurs, si les prix partent en flèche, c’est que les produits sont également chers chez les grossistes. Serigne Ndiaye, la quarantaine révolue, teint basané, dit avoir dépensé 200.000 francs CFA pour se ravitailler en jouets et autres colifichets. Des poupées, jeux vidéos, coiffes du Père Noël, entre autres objets, peuplent son étal. De quoi donner des « idées-cadeaux » aux plus indécis. Des cadeaux pas seulement pour les enfants, mais également pour les adultes, qui voudraient se faire plaisir ou en faire à d’autres. Car, sur les différents marchés de Nöel, on trouve également des bijoux.

    NAN/SBS/ABB/OID/ASG/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal, selon un spécialiste

    SENEGAL-SOCIETE / Sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal, selon un spécialiste

    Saly, 26 déc (APS)- Le spécialiste en protection de l’enfant au bureau pays de l’UNICEF Sénégal, Massamba Diouf, a indiqué mardi à Saly (Mbour Ouest), que sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal.

    ”Si on regarde la situation des mariages et des décès, pratiquement sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil. C’est la même chose pour les mariages”, a dit M. Diouf, indiquant que ”c’est une situation assez alarmante, qui nécessite beaucoup de travail ”.

    Par rapport aux enfants sans état civil, a ajouté, le spécialiste, ”les dernières données qui datent de 2019 montrent que pratiquement trois enfants sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal“

    Selon lui, cette situation présente des ”disparités dans les régions, avec une plus faible déclaration dans les régions du Sud et du Centre et un peu à l’extrême Nord“.

    Pour remédier à cette situation, Ibrahima Ethia, le chargé de communication du Programme de modernisation de l’état civil, a souligné qu’un ”ensemble d’activités de sensibilisation est en train d’être mené sur l’ensemble du territoire national“.

    C’est dans ce cadre que s’est tenu à Saly, l’atelier de consultation des religieux sur l’élaboration de l’argumentaire religieux pour la promotion de l’enregistrement à l’état civil.

    “Nous avons organisé cette rencontre pour permettre aux religieux de discuter, d’échanger et trouver les arguments les plus pertinents pour promouvoir les déclarations des faits à l’état civil au Sénégal“, a indiqué Ibrahima Ethia.

    “Au sortir de cette rencontre, il est attendu un document national qui servira de base de travail, de dialogue et d’échanges entre les religieux et les communautés“, a-t-il souligné.

    DOB/ADL/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur la clôture des dépôts de candidature pour la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux à fond sur la clôture des dépôts de candidature pour la présidentielle

    Dakar, 27 déc (APS) – Les journaux reçus mercredi à l’APS traitent en priorité la clôture des dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 au greffe du conseil constitutionnel.

    “Les candidats à l’écoute des cinq sages’’, écrit le journal l’As à la Une, mettant en exergue les “trois séquences clefs qui conditionnent l’examen des dossiers’’.

    Le journal énumère la recevabilité et la validation des dossiers qui feront l’objet d’un minutieux examen de la part du juge constitutionnel.

    Pour le journal L’Info, la clôture des dépôts de candidatures sonne comme un “dernier virage amorcé’’ pour le rendez-vous électoral de 2024.

    “Après l’étape de la collecte de parrainage et le dépôt des candidatures, les prétendants au fauteuil présidentiel devront dorénavant surmonter la fatidique et redoutable épreuve du parrainage qui s’est révélé un véritable filtre en 2019’’, a commenté la publication.

    ‘’Le filtre du parrainage fera un effet et risque de révéler des surprises comme en 2019 où des candidats comme Malick Gackou, Bougane Gueye Dany, ont été retenus pour insuffisance de parrains’’, rappelle L’Info.

    Avec comme titre principal “Les choses sérieuses commencent’’, le journal Enquête renseigne que sur les 261 candidats déclarés, plus d’une soixantaine ont déposé leur candidature au Conseil constitutionnel et plus de 70 parmi eux ont déposé leur caution à la Caisse de dépôt et de consignation.

    “La sélection va continuer avec les vérifications prévues à partir de jeudi’’, précise Enquête qui parle d’un “casse-tête des parrainages’’ pour les candidats.

    Ces derniers sont au nombre de 79, précise le quotidien Le Soleil qui donne aussi les dates pour la précampagne et la campagne électorale.

    “A quelques jours de l’élection présidentielle, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a sorti une note pour rappeler aux médias la conduite à tenir pendant les différentes étapes du processus électoral’’, rapporte le quotidien national.

    “Les sept sages entrent en scène’’, écrit Sud Quotidien. La publication souligne “qu’à moins de deux mois de l’élection présidentielle de février 2024, le Conseil constitutionnel est parti pour entamer son travail de validation ou d’invalidation des diverses candidatures à la succession de Macky Sall (…) et dès jeudi les sept juges vont procéder au tirage au sort des dossiers, une innovation pour corriger l’imbroglio de 2019’’, retrace Sud Quotidien.

    Les journaux se font aussi l’écho de la saisine de la Cour suprême par l’Agent judiciaire de l’Etat à propos de la réintégration de l’opposant en prison Ousmane Sonko dans les listes électorales.

    “L’Agent judiciaire de l’Etat jusqu’au-boutiste’’, commente le journal Kritik à la Une.

    La publication informe que l’Agent judiciaire de l’Etat a posé un acte “qui risque de nuire définitivement à la candidature du maire de Ziguinchor Ousmane. Yoro Moussa Diallo s’est déplacé au greffe du Tribunal d’instance de Dakar pour déposer le pourvoi en cassation contre la décision de la juridiction annulant la radiation de Sonko des listes électorales’’.

    MTN

  • SENEGAL-ITALIE-FOOTBALL / Serie A : Boulaye Dia indisponible au moins quatre à cinq semaines à cause d’une lésion musculaire (club)

    SENEGAL-ITALIE-FOOTBALL / Serie A : Boulaye Dia indisponible au moins quatre à cinq semaines à cause d’une lésion musculaire (club)

    Dakar, 26 déc (APS) – L’attaquant sénégalais de Salernitana en Serie A italienne, Boulaye Dia, blessé vendredi en championnat, souffre d’une ‘’lésion musculaire’’ et sera absent des pelouses au ‘’moins quatre à cinq semaines’’, a annoncé, mardi, le club italien sur son site internet.

    Son équipe, classée dernière du championnat italien, a annoncé que le joueur de 27 ans a subi mardi ‘’des examens qui ont mis en évidence une lésion musculaire de taille moyenne touchant le biceps fémoral gauche’’.

    Le texte ajoute que l’ancien joueur de Villarreal en Espagne a ‘’déjà commencé le protocole de rééducation’’.

    Boulaye Dia est sorti sur blessure, en début de seconde période (48e), lors du match de la 17e journée qui opposait son équipe à celle du Milan AC, vendredi.

    L’international sénégalais avait été remplacé par le Nigérian Chukwubukem Ikwuemesi. Le match s’est terminé sur un nul, 2-2.

    Boulaye Dia compte 13 matchs depuis le début de la saison dont 9 titularisations. L’ancien joueur de Villarreal en Liga espagnole (2021-2023) a inscrit quatre buts. Sa dernière réalisation remonte à la 12e journée contre Sassuolo.

    Il fait partie des 55 joueurs pré-sélectionnés par le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, en vue de la Coupe d’Afrique des nations de football prévue du 13 janvier au 11 février 2024, en Côte d’Ivoire.

    Le Sénégal est l’équipe tenante du titre.

    SK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Présidentielle : le CNRA rappelle l’interdiction de la propagande à partir du 05 janvier

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Présidentielle : le CNRA rappelle l’interdiction de la propagande à partir du 05 janvier

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) rappelle qu’il est interdit, à partir du 05 janvier, toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux, publics et privé en perspective de l’élection présidentielle du 25 février.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a appelé, les médias au respect de la période de précampagne, qui  »s’étend du vendredi 05 janvier 2024 à 00 heure au samedi 03 février 2024 à minuit ».

    Il prévient que  »durant la précampagne, est interdite la diffusion par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats ».

    Le régulateur signale qu’il est également interdit de diffuser une déclaration faite ‘’directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national’’.

    Le CNRA a appelé les acteurs des médias à couvrir la présidentielle du 25 février dans le respect du Code électoral qui encadre le travail dans les différentes phases, à savoir la précampagne, la campagne électorale et la fin de la campagne.

    « La couverture médiatique de l’élection présidentielle se fait dans le respect du Code électoral qui encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne », souligne-t-il.

    L’organe de régulation annonce que la campagne électorale s’ouvre officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2024 à minuit.

    En cas de deuxième tour de scrutin, la campagne s’ouvre à compter du jour de l’affichage de la liste des candidats au Greffe du Conseil constitutionnel.
    Elle prend fin la veille de l’élection à zéro heure, ajoute-t-il                       .

    D’après le régulateur, « la couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public, la RTS (radio et télévision), est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des candidats ».

    « Les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus de veiller au respect des règles d’équité et d’équilibre entre les candidats dans le traitement des activités de campagne électorale », insiste le communiqué.

    Fin de campagne

    Il rappelle que « la veille et le jour du scrutin, au premier comme, s’il y a lieu, au deuxième tour, est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale ».

    Le CNRA précise que  »cette interdiction concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, rediffusions, communiqués et revues de presse ».

    Selon l’organe de régulation, les médias  »ne doivent diffuser que les résultats provenant des instances habilitées ».

    Il invite les radios de proximité ou communautaires à  »se conformer » aux dispositions de l’article 19 de leur cahier de charge.  »Les radios de proximité ou communautaires sont interdites de programmer, de couvrir ou de rendre compte des activités relatives à la campagne électorale de l’élection présidentielle », rappelle le régulateur.

    Toutefois, ajoute t-il,  »les radios de proximité ou communautaires sont autorisées à diffuser des messages relatifs à la citoyenneté, à la cohésion sociale, à la paix, à la sensibilisation sur le scrutin, relayer, y compris en synchrone, le journal de la campagne électorale et les émissions spéciales diffusés par l’audiovisuel public ».

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions.

    FD/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-ARMEES-EQUIPEMENTS / La Marine a accueilli le Niani, son 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles (DIRPA)

    SENEGAL-ARMEES-EQUIPEMENTS / La Marine a accueilli le Niani, son 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles (DIRPA)

    Dakar, 26 déc (APS) – La Marine sénégalaise vient d’accueillir le Niani, son 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles OPV 58S, a-t-on appris, mardi, de la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Sur le réseau social X, la DIRPA annonce que le Niani a accosté ce 26 décembre 2023 à la base Amiral Faye Gassama de Dakar.

    Après la mise en service du navire Le Walo en juillet 2023,  le navire Le Cayor est ‘’en cours d’armement’’, signale la même source.

    OID/ASG

  • SENEGAL-SECURITE-FORMATION / Sidiki Kaba annonce le renforcement des effectifs de la police nationale

    SENEGAL-SECURITE-FORMATION / Sidiki Kaba annonce le renforcement des effectifs de la police nationale

    Dakar, 26 déc (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a annoncé, mardi, à Dakar, le renforcement des effectifs de la police nationale afin ‘’d’atteindre les ratios de référence et les standards internationaux’’.

    Mille trois cent cinquante-sept élèves policiers de la 48ème promotion « sont en cours de formation et le recrutement de 2500 policiers est déjà bouclé’’, a déclaré M. Kaba lors de la cérémonie de sortie des élèves de la 47ème promotion de l’Ecole nationale de police.

    Cette promotion, baptisée du nom du commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle feu Cheikhou Anne, est composée de 07 élèves commissaires, 30 officiers, 121 sous-officiers et 1211 agents de police.

    ‘’Durant ces douze dernières années, l’Etat a recruté plus de 3854 policiers adjoints volontaires et densifié le maillage sécuritaire avec la mise en service de neuf commissariats’’, a-t-il fait savoir.

    Il a rappelé le renforcement de la présence de la police nationale aux frontières ainsi que le déploiement de sept antennes de la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants à l’intérieur du pays.

    Ce recrutement massif de fonctionnaires de police entre dans le cadre des objectifs de montée en puissance de la police nationale, a expliqué Sidiki Kaba. Selon lui,  »ces effectifs contribueront à renforcer (…) les moyens humains de la police nationale pour une meilleure prise en charge de la demande en sécurité devenue de plus en pressante avec des défis sans cesse croissants’’.

    Au sujet de la modernisation des équipements,  »nous pouvons souligner d’importantes acquisitions d’engins, de véhicules de transport de troupes, de véhicules d’intervention, entre autres’’, a-t-il dit.

    ‘’ La création de l’académie de la police sénégalaise’’

    Le directeur de la formation, le commissaire divisionnaire Alassane Niane, s’est ‘’réjoui des résultats de la 47ème promo.

    ‘’A l’issue de leur formation comprenant une phase théorique suivie d’une phase d’immersion dans les services opérationnels et administratifs, leur évaluation finale a donné des résultats très satisfaisants avec des moyennes comprises entre 10 et 17, 49’’, a souligné le directeur de la formation.

    Selon M. Niane, ‘’ces résultats (…) ont été le fruit des efforts conjugués de plusieurs acteurs tels que le personnel d’encadrement de la direction de la formation, du corps professoral ainsi que des partenaires nationaux et internationaux (…)’’.

    Il a rappelé qu’une académie de la police sénégalaise sera mise en place pour un coût global de quatre milliards de francs CFA en partenariat avec les Etats-Unis. ‘’Cette académie abritera plusieurs structures dédiées à la formation, notamment l’institut supérieur de police, un centre régional de paix et de sécurité, un laboratoire de recherche, etc.’’, a indiqué Alassane Niane.

    Il a rappelé que ‘’les élèves commissaires de police, depuis la 46ème promotion, sortent avec leur diplôme de commissaire en plus de leur Master en gouvernance sécuritaire, criminologie et géopolitique’’.


    LBD/ALT/OID/ASG

  • SENEGAL-SPORTS-RETRO / En 2023, la petite catégorie a garni l’armoire à trophées du football national

    SENEGAL-SPORTS-RETRO / En 2023, la petite catégorie a garni l’armoire à trophées du football national

    Dakar, 26 déc (APS) – L’année 2023 a été auréolée de succès pour le sport sénégalais, notamment chez les moins de 17 et 20 ans, vainqueurs des coupes d’Afrique de leurs catégories respectives.

    Le premier sacre de l’équipe nationale sénior de football à une Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2021 a ouvert la voie des premiers succès au Sénégal dans la discipline.

    Le 4 février 2023, l’équipe nationale locale entrainée par Pape Thiaw remportait son premier titre au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en Algérie contre le pays hôte.

     

    Au titre des distinctions individuelles, le Sénégal s’adjugeait les titres de meilleur entraîneur, meilleur gardien, et d’équipe fair-play du tournoi.

    Le Sénégal était parvenu aussi à avoir cinq joueurs dans l’équipe type dont le milieu de terrain de Metz (France), Lamine Camara, élu meilleur jeune joueur du CHAN.

     

    Quelques jours plus tard, c’est autour de la sélection des moins de 20 ans coachée par Malick Daf de s’illustrer en décrochant aussi son premier sacre continental contre la Gambie (2-0), en Egypte, sans encaisser aucun but durant la compétition.

    Cerise sur le bateau, l’équipe remportait les titres de meilleur gardien avec Landing Badji, de meilleur buteur avec Pape Demba Diop, Lamine Camara étant élu meilleur joueur du tournoi. Quatre joueurs sénégalais figurent par ailleurs dans le onze-type.

    Galvanisée par leurs aînés, la sélection des moins de 17 ans dirigée par Serigne Saliou Dia écrira à son tour, en Algérie, de nouvelles pages de l’histoire du football sénégalais en gagnant la CAN de sa catégorie contre le Maroc (2-1).

    Elle aura deux distinctions individuelles avec Serigne Diouf, sacré meilleur gardien et Amara Diouf, meilleur buteur du tournoi, avec cinq réalisations. Le Sénégal alignera quatre joueurs dans l’équipe type de la CAN.

    Les deux sélections nationales participeront aux Coupes du monde de leur catégorie. Logée dans la poule C avec la Colombie, Israël et le Japon, l’équipe U20, sans son milieu de terrain Lamine Camara, va s’arrêter en phase de poule.

     

    Les U17 feront mieux que leurs aînés. Qualifiés en huitième de finale, sans leur meilleur joueur, Amara Diouf, ils seront éliminés par la France, future vainqueur du titre, aux tirs au but (5-3), après un score nul et vierge dans le temps réglementaire.

    Le basket féminin maintient toujours bien haut le flambeau

    L’équipe du Sénégal de football des sourds dirigée par Souleymane Bara Fomba a terminé à la troisième place, lors de sa première participation aux Championnats du monde de football de la catégorie (23 septembre -7 octobre), en battant, 2-1, l’Égypte, l’autre représentant de l’Afrique à cette compétition.

    Elle a été éliminée en demi-finale par l’Ukraine, vainqueur de cette quatrième édition aux dépens du Japon (2-1).

    Le rayonnement du football masculin s’est élargi jusque chez les dames. Jouant à un tout autre niveau, l’équipe nationale féminine sénior s’est qualifiée  à sa troisième CAN, sa deuxième de suite au Maroc en 2024. Les Lionnes ont battu en amical et en match officiel la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.

    Grandes favorites du tournoi de basket-ball féminin des IXes Jeux de la Francophonie (28 juillet-6 août), les Lionnes ont tenu leur rang en remportant la compétition contre le Cameroun (78-54), le 5 août.

    Le handball féminin au rayon des bons souvenirs

    Le même jour à Kigali, leurs coéquipières obtenaient la médaille d’argent à l’Afrobasket féminin 2023 contre le Nigéria.

    L’équipe nationale féminine du Sénégal de handball a créé l’exploit au dernier Championnat du monde de la discipline organisé en Norvège, au Danemark et en Suède (29 novembre-17 décembre), en se qualifiant pour la première fois de son histoire au tour principal de cette compétition mondiale remportée par la France.

    Les Lionnes ont terminé à la 18e place mondiale.

    SK/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Pr Ibrahima Thioub dénonce la “mercantilisation et la marchandisation’’ de l’enseignement supérieur

    SENEGAL-EDUCATION / Pr Ibrahima Thioub dénonce la “mercantilisation et la marchandisation’’ de l’enseignement supérieur

    Dakar, 26 déc (APS) – L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) Pr Ibrahima Thioub estime que l’argent ne doit pas être le critère déterminant de l’accès ou du maintien des étudiants dans le système éducatif.

    “L’argent ne peut pas s’ériger en facteur d’accès ou de maintien dans le système éducatif’’, a déclaré Ibrahima Thioub, à l’occasion de l’amphi de rentrée et la cérémonie de remise des diplômes aux étudiants de la faculté des Sciences et Technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF).

    “L’éducation relève du service public, qu’elle soit publique ou privée. Ce service public peut être délégué à des tiers’’, a dit l’ancien recteur de l’UCAD, en prononçant la leçon inaugurale de cette amphi de rentée, placée sous le thème “Entre privatisation et service public : le Sénégal face au défi académique’’.

    Le Pr Thioub rappelle que l’intervention du privé reste encadrée par ce principe intangible qui est que “l’éducation n’est pas une marchandise’’.

    “L’accès doit être le plus large possible pour tous les citoyens et nul ne peut en être privé, du fait de la faiblesse de ses ressources financières’’, a tranché Ibrahima Thioub.

    Il estime qu’il est nécessaire de prendre un minimum de dispositifs pour avoir des coûts ‘’raisonnables’’ et non discriminatoires.

    ‘’La mercantilisation qui semble de plus en plus irréversible va à contre-courant des intérêts du pays, va à contre-courant du service public et en conséquence nécessite d’être corrigée’’, a affirmé l’universitaire sénégalais.

    Il suggère à cet égard la mise en place de cadres juridiques, mais également de dispositifs permettant d’assurer le respect de ces cadres juridiques.

    “Nous devons pouvoir laisser la liberté de choix à chaque famille de choisir le système où il envoie ses enfants. Mais le système public a l’obligation de mettre en place des infrastructures, des équipements, un dispositif qui couvre tout le territoire national, un système public performant qui oblige le privé à la qualité’’, a expliqué l’historien sénégalais.

    “Sans cela, dit-il, cette discrimination qui renforce les inégalités sociales va se perpétuer, va même s’approfondir et cela est porteur d’un certain nombre de dangers’’.

    Il estime que “la lutte doit porter sur le refus de la mercantilisation de l’éducation et particulièrement de la transformation de l’enseignement supérieur en marchandise qui obéit simplement à la loi de l’offre et de la demande’’.

    D’après Pr Ibrahima Thioub, l’éducation est trop sérieuse “pour être laissée exclusivement entre des mains privées, elle doit marcher sur ses deux jambes’’.

    Les deux systèmes peuvent cohabiter, les deux systèmes sont “nécessaires’’, a-t-il cependant relevé.

    L’ancien recteur de l’UCAD pense qu’il est aussi “nécessaire’’ de renforcer, aujourd’hui plus qu’hier, les investissements dans l’éducation.

    C’est ‘’la seule façon de sortir l’Afrique du sous-développement et de ses positions subalternes à l’échelle du monde’’, a estimé Ibrahima Thioub.

    NSS/ASG/ADL/MTN