Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / “Nos âmes au stylo’’, une plongée dans le vécu de deux écrivains en herbe à Ogo

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / “Nos âmes au stylo’’, une plongée dans le vécu de deux écrivains en herbe à Ogo

    Ogo (Matam) – 26 déc (APS) – Adama Thiam et Demba Thiam, deux anciens élèves du lycée de Ogo, une commune du département de Matam (nord) viennent de faire paraître un recueil de poèmes intitulé “Nos âmes au stylo’’, dans lequel ils témoignent de leur vécu à l’école et retracent leur enfance dans leur village natal.

    Cette publication de 84 pages, édité par Plumamare Sénégal, comporte plusieurs chapitres étalés à travers différentes thématiques qui servent à parler de leur vécu d’élèves, de leur enfance à Ogo et du quotidien de leur entourage.

    “Dans le livre, nous avons voulu retracer notre vécu, mais aussi le quotidien de toutes les personnes qui nous entourent. Les lecteurs originaires du Fouta et vivant hors de Ogo, en lisant le livre, vont s’y retrouver, car nous avons presque le même vécu, que ce soit à l’école où dans la vie’’, a dit Adama Thiam, l’un des auteurs, dans un entretien accordé à l’APS.

    Les deux jeunes auteurs abordent dans leur recueil de nombreuses thématiques liées à l’enfance, à l’amour, au Fouta, contrée traditionnel du nord Sénégal. Ils y parlent aussi de l’école et des enseignants.

    Adama Thiam dit avoir été piqué par le virus de l’écriture à l’école, il y a trois ans, alors qu’il était en classe de Seconde et était membre d’un groupe littéraire dénommé “La Forge des mots’’, initié par un professeur de français.

    “Nous étions quatorze élèves dans ce groupe, et on s’exerçait beaucoup à l’écriture avec des ateliers et des déclamations de poèmes en slam. C’est ce qui m’a inspiré à écrire’’, a expliqué le futur pensionnaire du département espagnol de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Il intervenait au cours d’une cérémonie de présentation de ce recueil de poèmes, en présence de son préfacier, Abdou Rahmane Diène, professeur de Français et initiateur de “La Forge des mots’’.

    Adama et Demba, qui ont également des liens de parenté, ont commencé à écrire leurs premiers poèmes quand ils étaient respectivement en classe de seconde et de Première, en 2020.

    Ils se mettaient à écrire de temps en temps, partageaient aussi leurs idées avant de valider ensemble leurs textes.

    “Pour le titre, nous avions choisi un jeune passionné de poésie, c’est après que nous avons changé l’intitulé pour choisir définitivement nos âmes au stylo’’, a soutenu le jeune bachelier, qui dit vouloir faire carrière dans la poésie.

    Très brillant en espagnol, selon son professeur de français, Adama a consacré un chapitre à cette langue, qu’il a intitulé “Mi Suenio’’ (mon rêve), et qui commence par une phrase en espagnol. Une manière de montrer son “amour envers la langue espagnole’’.

    Son binôme, Demba Thiam, bachelier depuis 2022, poursuit ses études en France, où il est inscrit en Langues étrangères appliquée, après avoir passé un semestre au département d’anglais de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    AT/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le message de Noël de l’Eglise et la clôture des dépôts de candidatures en vedette

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le message de Noël de l’Eglise et la clôture des dépôts de candidatures en vedette

    Dakar, 26 déc (APS) –  Le traditionnel message de Noël délivré  par l’Eglise et axé principalement sur le besoin de paix et de justice sociale est traité en priorité par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS), en même temps la clôture de l’opération de dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024.

    L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, présidant la messe de minuit à la cathédrale Notre-Dame-des victoires de la capitale sénégalaise, a saisi cette occasion solennelle pour formuler des prières pour la paix au Sénégal et au Moyen-Orient, rapporte le journal Le Soleil, qui titre à sa Une « Paix, justice et Piété : les exhortations de l’Eglise ».

    Le journal Sud Quotidien note à travers sa manchette : « Le prêche de l’Eglise pour réconcilier les cœurs et les esprits ».

    « Le fête de la Nativité a été une occasion pour l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays de justice et de paix », rapporte la publication du groupe Sud Communication.

    La communauté chrétienne a célébré Noël ce 25 décembre. Cette fête de la Nativité commémore la naissance à Bethléem (actuelle Cisjordanie), de l’enfant Jésus.

    « Unissons nos cœurs dans la prière pour l’avènement du principe de paix qu’est Jésus Christ », a lancé Mgr Ndiaye dans son homélie, dans des propos rapportés par Sud Quotidien.

    A quelques encablures de la présidentielle du 25 février 2024, Monseigneur Benjamin Ndiaye n’a pas manqué de lancer des messages à l’endroit de la classe politique, d’où ce titre de Vox Populi : « L’appel de l’archevêque de Dakar aux politiques et au peuple ».

    Monseigneur Benjamin Ndiaye a invité « à vivre de manière raisonnable, loin des passions conduisant au désordre social et personnel […], à vivre avec justice dans le respect des personnes, des lois et règlements en étant ajusté à la volonté de Dieu », écrit Vox Populi.

    « Monseigneur Benjamin Ndiaye sermonne les hommes politiques », commente le journal L’info à sa Une.

    « La tension politique est déjà vive dans le pays depuis des années, alors que l’on s’achemine vers la présidentielle du 25 février 2024. Suffisant pour que l’archevêque de Dakar en appelle à la sagesse des acteurs politiques », souligne la même publication.

    « Je souhaite qu’on ait une campagne électorale civilisée, qu’on puisse parler et agir sans passions, qu’on puisse avoir des débats contradictoires entre des candidats pour permettre d’éclairer la lanterne des citoyens. Sur le champ de la campagne, sachons raison garder. Il faut maitriser nos passions pour l’intérêt de notre pays », a insisté l’archevêque de Dakar, cité par L’info.

    Dans le chapitre politique de la presse du jour, les quotidiens reviennent largement sur les dernières heures avant la clôture du dépôt de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024.

    « Lignes d’arrivées ». C’est le titre choisi par le journal Le Quotidien pour expliquer la fin de dépôt des candidatures. Le journal fait part d’une « trentaine de dossiers enregistrés au greffe constitutionnel ».

    Walfadjri Quotidien note « un rush de dernière minute » au Conseil constitutionnel. « Sur plus de 200 candidats ayant retiré les fiches de parrainages, une quarantaine a déposé », fait remarquer la publication de Front de terre.

    Pour le journal Le Soleil, « aujourd’hui (mardi) sera une course contre la montre ».

    « Les prétendants au fauteuil présidentiel doivent déposer leur dossier de candidature aujourd’hui, au plus tard à minuit. La plupart, partisans du dépôt à la dernière minute, ont assailli le greffe du conseil constitutionnel ces trois derniers jours », explique le journal.

    « Ce sera le jour le plus long pour les retardataires », estime Vox Populi qui fait part du dépôt de candidature de l’opposant en prison Ousmane Sonko « sans tambour ni trompette ».

    M. Sonko fait partie d’un lot d’une quarantaine de candidats ayant déposé leur dossier de candidatures au greffe du conseil constitutionnel.

    MTN/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la liste des candidatures déposées s’allonge

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la liste des candidatures déposées s’allonge

    Dakar, 25 déc (APS) – Les dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain de plusieurs candidats de l’opposition, dont Bassirou Diomaye Faye, Anta Babacar Ngom, Mary Teuw Niane et Ousmane Sonko, ont été déposés au greffe du Conseil constitutionnel, a appris l’APS, lundi, de mandataires et proches des concernés.

    Les dossiers de MM. Sonko et Faye, le leader et le numéro 2 de Pastef-Les patriotes, un parti d’opposition dissous par le président de la République, ont été déposés auprès de ladite institution, a déclaré à l’APS un proche des deux opposants, sous le sceau de l’anonymat.

    Tabouré Agne, le mandataire de la coalition MTN2024, a déclaré avoir remis au greffe du Conseil constitutionnel le dossier de candidature de l’ancien ministre Mary Teuw Niane.

    ‘’Ce sont les milliers d’étudiants et des centaines de doctorants formés par le professeur Mary Teuw Niane qui se sont cotisés pour payer sa caution’’, a dit aux journalistes son mandataire, Tabouré Agne, à sa sortie des bureaux du Conseil constitutionnel.

    Youssouph Diallo, le mandataire de la coalition ayant investi Thione Niang, a déclaré avoir déposé le dossier candidature de l’entrepreneur et conférencier international.

    ‘’Nous avons déposé notre candidature, avec plus de 52.000 parrains. Avec 2.000 signatures au moins dans neuf régions, plus que le minimum requis, donc’’, a assuré M. Diallo.

    ‘’Ce matin, le Conseil constitutionnel a officiellement reçu et enregistré son dossier, lequel a été accueilli sans aucune objection, ce qui témoigne de l’excellence et de la rigueur de notre démarche’’, affirme un communiqué du dimanche 24 décembre de la direction de la communication de l’ARC, l’Alternative pour la relève citoyenne, le mouvement ayant investi l’entrepreneure Anta Babacar Ngom.

    L’ancienne Première ministre Aminata Touré aussi a annoncé le dépôt de sa candidature. ‘’Notre candidature a été déposée ce matin au Conseil Constitutionnel. Je félicite notre mandataire national, nos délégués régionaux, tous les responsables et militants de #Mimi2024. Je remercie tous les Sénégalais, qui ont accepté de nous parrainer. La lutte pour une élection inclusive et transparente continue. Vive un Sénégal de paix, de justice et de prospérité partagée’’, a-t-elle écrit sur le réseau social X.

    MYK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Présidentielle 2024 : les leaders politiques invités à laisser les électeurs choisir librement leur dirigeant

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Présidentielle 2024 : les leaders politiques invités à laisser les électeurs choisir librement leur dirigeant

    Tambacounda, 25 déc (APS) – L’évêque de Tambacounda (est), Monseigneur Paul Abel Mamba, a appelé les leaders politiques, lundi, à laisser les électeurs choisir librement leur président de la République, le 25 février prochain.

    ‘’Qu’on leur donne l’occasion de choisir librement leur dirigeant’’, a soutenu le guide religieux en dirigeant une messe à l’occasion de Noël.

    Les citoyens appelés à voter ayant atteint l’âge de la majorité légale, personne ne doit chercher à les influencer, a laissé entendre Paul Abel Mamba.

    ‘’Qu’ils nous présentent chacun leur programme’’, a-t-il ajouté en parlant des candidats à l’élection présidentielle.

    ‘’Ça fait longtemps que nous sommes dans la frénésie de la préparation de l’élection présidentielle’’, a signalé l’évêque de Tambacounda, semblant déplorer l’ambiance de campagne électorale dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs années.

    Les Sénégalais vont élire leur cinquième président de la République, le 25 février 2024.

    Pour la première fois, le pays organise un scrutin présidentiel sans la candidature du chef de l’État sortant.

    Paul Abel Mamba soutient, par ailleurs, que ‘’la migration irrégulière est le résultat des mauvaises politiques de jeunesse de notre pays’’.

    ‘’On a instrumentalisé [la jeunesse sénégalaise] au lieu de la former’’, a-t-il fustigé.

    BT/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Mbour : un guide chrétien lance un appel à une élection présidentielle ‘’paisible, transparente et inclusive’’

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Mbour : un guide chrétien lance un appel à une élection présidentielle ‘’paisible, transparente et inclusive’’

    Mbour, 25 déc (APS) – Le père Bernard Manga, de la paroisse sainte Marthe de Mbour (ouest), a lancé, dimanche soir, un appel à l’organisation d’une élection présidentielle ‘’paisible, transparente et inclusive’’ au Sénégal, le 25 février prochain.

    En dirigeant la messe de Noël, le célébrant a lancé un appel aux leaders politiques, qu’il invite à travailler à une ‘’élection paisible, transparente et inclusive’’.

    ‘’Le message que je voudrais lancer aux autorités politiques, c’est d’inviter tout le monde à travailler pour la paix, pour qu’on aille vers une élection paisible, transparente inclusive’’, a dit le guide religieux.

    ‘’Le Sénégal est notre bien commun. Il n’y a pas une raison de brûler ce pays. Nous devons faire en sorte que tout se passe bien, et que la quiétude revienne dans ce pays’’, a-t-il recommandé.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays, le 25 février prochain, dans un contexte inédit, le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, étant radié du fichier électoral et privé par la Direction générale des élections des outils avec lesquels il doit collecter les parrains nécessaires à sa candidature.

    Inculpé pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, diffusion de fausse nouvelle et d’autres crimes et délits, il est placé en détention depuis plusieurs mois, de même que de nombreux militants de l’opposition.

    Le père Bernard Manga appelle aussi les Sénégalais à ‘’être des porteurs de messages de paix et de fraternité’’.

    ‘’Que tout le monde comprenne que Dieu […] vient nous rejoindre dans notre humanité [et] nous apporte un message de paix. Comme croyants, au-delà de la communauté chrétienne, nous sommes tous invités à être des porteurs de messages de paix et de fraternité’’, a insisté le curé de la paroisse sainte Marthe.

    ‘’Le message de Noël est un message de paix et d’espérance. Aujourd’hui, nous sommes tous des porteurs de ce message-là’’, a ajouté Bernard Manga.

    Il affirme que ‘’Noël est l’incarnation du mystère du fils de Dieu’’.

    ‘’Quand on parle de l’incarnation, c’est l’entrée du fils de Dieu dans nos familles, dans nos vies, dans toute l’humanité, pour venir faire corps avec nous’’, a-t-il poursuivi.

    La communauté chrétienne fête, dimanche et lundi, la naissance de Jésus-Christ.

    DOB/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Noël : Monseigneur Benjamin Ndiaye invite les fidèles à la promotion d’un pays ‘’de justice et de paix’’

    SENEGAL-RELIGIONS / Noël : Monseigneur Benjamin Ndiaye invite les fidèles à la promotion d’un pays ‘’de justice et de paix’’

    Dakar, 25 déc (APS) – L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a recommandé aux fidèles, dimanche, à Dakar, de travailler à la promotion d’un pays ‘’de justice et de paix’’, de ‘’promotion et [de] respect du bien commun’’.

    ‘’Puissions-nous actualiser le message du prophète Ésaïe dans notre Sénégal d’aujourd’hui en accueillant les grâces de sa présence bienveillante, pour parler et agir comme un peuple ardent à faire le bien’’, a dit le guide religieux aux fidèles réunis dans la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar pour la veillée de Noël.

    ‘’Unissons nos cœurs dans la prière, pour l’avènement du prince de paix qu’est Jésus-Christ’’, leur a-t-il recommandé dans son homélie.

    La nuit de Noël marque l’accomplissement des promesses divines, a dit Benjamin Ndiaye, ajoutant : ‘’Que ce message angélique essaie encore de frayer un chemin au Moyen-Orient meurtri par des conflits.’’

    L’archevêque de Dakar a prié pour la fin du terrorisme et de la guerre dans les pays qui en sont victimes.

    De même a-t-il souhaité que se répande au Sénégal et ailleurs ‘’une bonne gouvernance messianique, avec le passage des ténèbres à la lumière’’.

    La communauté chrétienne fête, dimanche et lundi, la naissance de Jésus-Christ.

    AMN/ESF

  • SENEGAL-FORMATION / Vers la création d’un institut supérieur public de formation hôtelière et touristique

    SENEGAL-FORMATION / Vers la création d’un institut supérieur public de formation hôtelière et touristique

    Dakar, 25 déc (APS) – Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a annoncé, au cours du week-end, à Dakar, la création en 2024 d’un institut supérieur public de formation hôtelière et touristique.

    Il s’agira d’une ‘’expansion de l’École nationale de formation hôtelière et touristique’’, a précisé M. Niang lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux membres de plusieurs promotions d’écoles de formation.

    Selon lui, le Sénégal fait des ‘’efforts’’ pour ‘’la modernisation de l’offre de formation’’ en matière de tourisme et d’hôtellerie.

    ‘’La recherche permanente des bonnes performances doit s’accompagner de profondes mutations de l’outil de formation, en adéquation avec les exigences du marché de l’emploi et les standards internationaux’’, a-t-il souligné.

    ‘’Je vous exhorte à associer à votre pratique professionnelle les règles de courtoisie et le respect de l’éthique entrepreneuriale, le respect […] de la clientèle, celui de l’environnement aussi, en toutes circonstances’’, a conseillé Mame Mbaye Niang aux quelque 800 étudiants réunis pour recevoir leur diplôme de fin d’études.

    BB/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-ANALYSE / Mamadou Lamine Loum décortique la “faiblesse’’ du système politique sénégalais

    SENEGAL-POLITIQUE-ANALYSE / Mamadou Lamine Loum décortique la “faiblesse’’ du système politique sénégalais

    Dakar, 24 déc (APS) –L’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum a estimé samedi à Dakar que le Sénégal souffre de la “faiblesse’’ de son système politique avec des formations politiques dédiées exclusivement à la conquête et à la conservation du pouvoir au détriment d’une éducation citoyenne.

    “La principale faiblesse du système politique sénégalais c’est que nous n’avons pas d’offres politiques capables de challenger avec les demandes citoyennes (…) les associations et mouvements citoyens ont aussi un grand rôle à jouer dans ce domaine’’, a analysé l’ancien chef du gouvernement sous le régime socialiste.

    Mamadou Lamine Loum intervenait lors d’un panel marquant la célébration du 10ème anniversaire de LEGS Africa, un tink tank panafricain. La rencontre avait pour thème : ‘’L’efficience de l’action publique : entre logique de conquête de pouvoir et logique citoyenne’’.

    Plusieurs personnalités, des universitaires et de représentants de mouvements citoyens ont pris part à cette cérémonie organisée samedi à la Maison de la presse à Dakar.

    “Les partis politiques ne sont pas exclusivement dédiés à la conquête et à la conservation du pouvoir, mais ils doivent aussi veiller à l’éduction de leurs militants, à l’éducation et la conscientisation citoyennes, ainsi que la promotion des thèmes porteurs de progrès dans le cadre des politiques publiques’’, a préconisé l’ancien Premier ministre.

    “Dans l’espace public, nous avons affaire à des personnels politiques dont le rôle est la conquête et la conservation du pouvoir (…)  Mais il y a également d’autres acteurs comme la société civile et qui ont une action beaucoup plus longtermiste’’, a-t-il dit.

    Dans son analyse du système politique sénégalais, l’ancien Premier ministre n’a pas manqué de mettre en perspective son point de vue par rapport aux futures échéances électorales. “Nous sommes à quelques encablures d’une élection présidentielle qui va sans doute compter dans notre jeune Etat. Les partis politiques doivent être comme des entités qui permettent à leurs militants de se reconnaitre à travers un certain nombre d’orientations’’, a plaidé M. Loum.

     

    Pour l’économiste Ndongo Samba Sylla “les élections ne sont pas les seules mesures d’une démocratie’’.

    “Ce qu’il faut savoir c’est que pendant plus de 2000 ans, il n’y a pas de penseurs politiques qui aient fait des élections un rituel démocratique. Une élection ne peut jamais être démocratique. Et quand vous lisez des auteurs comme Aristote, Platon ou Montesquieu, ils nous disent que l’élection est assimilée à l’aristocratie ou à l’oligarchie. Mais il y a des élections qui peuvent être plus ou moins consensuelles et qui permet d’avoir  de bons candidats qui sont là pour l’intérêt général’’, a analysé l’économiste.

    De son côté la sociologue Aoua Bokar Ly Tall a déclaré que ‘’l’Afrique a connu la démocratie bien avant la colonisation’’, faisant allusion ‘’à la charte du Mande’’.

    ‘’A mon avis nous ne sommes pas encore dans la démocratie parce que la démocratie avec laquelle on gère nos pays surtout les Etats francophones, c’est une démocratie venue d’ailleurs et qui colle mal avec nos sociétés et nos cultures’’, a-t-elle estimé.

    Disciple du savant sénégalais Cheikh Anta Diop, Aoua Bokar Ly Tall a fait observer que “l’Afrique a raté le coche’’.

    “Au lendemain des indépendances les Africains devaient s’assoir autour d’une table pour voir qu’est-ce que nous avions avant la venue des colonisateurs. Nos savoirs locaux constituent une bonne base. Nous devons les actualiser pour aller vers une démocratie à l’africaine’’, a-t-elle préconisé.

    CN/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / A Tambacounda, Amadou Ba chante les vertus de la coopération transfrontalière

    SENEGAL-SOCIETE / A Tambacounda, Amadou Ba chante les vertus de la coopération transfrontalière

    Tambacounda, 24 déc (APS) – La coopération transfrontalière est un pilier fondamental pour favoriser la compréhension mutuelle, renforcer les liens entre les régions voisines et promouvoir la paix et la sécurité, a déclaré samedi à Tambacounda (est) le Premier ministre, Amadou Ba.

    “La Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA) ouvre la voie à une intégration plus profonde et durable entre les nations’’, a dit Amadou Ba lors de la cérémonie de lancement de la 31ème édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité en Afrique de l’Ouest (SAFRA.AO).

    “L’intégration sous-régionale est un concept clé pour le progrès économique et social (…) En unissant leurs forces, les pays membres peuvent créer des synergies, exploiter les avantages (…) dans le commerce, les infrastructures, la santé, l’éducation et bien d’autres domaines’’, a exposé le chef du gouvernement.

    M. Ba a plaidé pour le renforcement de la collaboration entre les populations de localités frontalières pour favorise la croissance et le bien-être.

    Le chef du gouvernement sénégalais a salué le travail de la SAFRA.AO qui, à ses yeux, “incarne l’esprit d’initiative et de coopération à la base qui implique les communautés locales dans la définition et la réalisation de projets qui servent l’intérêt commun’’.

    “C’est par cette approche participative et inclusive que des résultats concrets et durables peuvent être obtenus pour l’avancement collectif des régions transfrontalières. Il est crucial de soutenir et de promouvoir de telles initiatives’’, a encore dit M. Ba devant un parterre de personnalités et d’invités.

    La Semaine de l’amitié et de la fraternité est une initiative de coopération transfrontalière lancée il y a 38 années par des leaders de la jeunesse de Kayes au Mali et de Tambacounda au Sénégal, a rappelé le maire de la commune de Tambacounda, Papa Banda Dièye, par ailleurs président du réseau des maires des villes membres de la SAFRA.AO.

    Cette initiative est portée par plusieurs acteurs des villes de Kayes (Mali), Selibaby (Mauritanie), Tambacounda (Sénégal) Bassé (Gambie), Gabou (Guinée Bissau) et Boké (Guinée Conakry).

    Cette semaine de l’amitié consiste à organiser tous les ans, de façon tournante, dans l’une des villes membres une édition à travers diverses manifestations sportives, culturelles, socio-économiques et éducatives en vue de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les populations dans l’espace transfrontalier, ont rappelé les initiateurs.

    Depuis sa 18ème édition organisée en décembre 2004 à Tambacounda, la SAFRA a inscrit dans son agenda le volet politique et développement avec notamment l’organisation d’un symposium portant sur un thème fédérateur et facteur d’intégration, a souligné le maire de la commune de Tambacounda.

    BT/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    Mbour, 24 déc (APS)- Les autorités sanitaires du pays sont en train de capitaliser l’expérience sénégalaise de la gestion de la Covid-19 en vue de mieux renforcer la sécurité sanitaire, a déclaré samedi à Saly (Mbour, ouest) Bernabé Gningue, le directeur de la santé publique.

    “Nous avons premièrement revisité tous les dispositifs de sécurité sanitaire qui existaient au Sénégal avant la Covid-19. Ensuite nous avons évalué ce que nous avons fait avec succès quand la covid-19 est arrivée’’, a souligné le directeur de la santé publique.

    Il prenait part à la revue nationale après action (RAA), de la lutte contre la Covid-19 ouverte depuis une semaine à Saly en présence de plusieurs spécialistes et d’acteurs de la santé.

    Cette rencontre a permis aux différents acteurs de mettre en avant l’expérience sénégalaise de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. “Nous avons recherché là où nous aurions pu mieux faire. Nous avons aussi recherché les causes et les facteurs pour lesquels nous n’avons pas réussi dans certains domaines”, a souligné M. Gningue

    Il a indiqué qu’un “travail concerté a été fait pour identifier les actions qui peuvent impacter de façon positive’’ et faciliter le niveau de sécurité sanitaire au Sénégal. “Le but final est de tracer une feuille de route qui va lier tous les secteurs ministériels’’, a-t-il dit.

    “L’objectif recherché à travers cet exercice, est l’amélioration de la sécurité sanitaire au profit des populations’’, a fait valoir le directeur de la santé publique.

    DOB/MTN