Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès de Boubacar Diop, trajectoire d’un journaliste atypique, pionnier de la presse libre au Sénégal

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès de Boubacar Diop, trajectoire d’un journaliste atypique, pionnier de la presse libre au Sénégal

    Dakar, 24 déc (APS) – Boubacar Diop, fondateur de l’ancienne publication “Promotion’’ et pionnier de la presse libre au Sénégal, est décédé samedi à Rufisque à l’âge de 86 ans des suites d’une courte maladie, a appris l’APS de son fils Sidy Diop.

    “Mon père se portait bien malgré son âge. Il est parti suite à une courte maladie. Il était malade depuis une semaine. Mais il est parti paisiblement dans un sommeil’’, a expliqué Sidy Diop.

    “Boubacar Diop et son ami le défunt Mame Less Dia étaient des journalistes militants, mais libres. Leur empreinte dans la profession journalistique reste intacte, même la jeune génération de journalistes en parle’’, a témoigné Sidy Diop contacté par l’APS.

    Fondateur et directeur du mensuel “Promotion’’, Boubacar Diop a connu un parcours atypique. Natif de Rufisque, Il a été tour à tour, militaire en tant que citoyen français avant l’indépendance avant de devenir greffier puis journaliste.

    Même si son nom se confond avec le mensuel “Promotion’’ qu’il a créé en 1972, Boubacar Diop a fondé son premier journal en 1965, soit cinq années après l’indépendance du Sénégal.

    “Ce journal s’appelait +Les Echos du Sénégal+. Il l’a créé en 1965. Sa création avait coïncidée à un congrès de l’Union progressiste sénégalaise (UPS, devenue en 1976 le Parti socialiste) à Kaolack’’, rappelle son fils Sidy Diop.

    “A l’époque il y avait un débat houleux sur le code de la famille entre le régime socialiste et les familles religieuses. Boubacar Diop en avait rajouté une couche à la polémique en consacrant le premier numéro de Les Echos du Sénégal au code de la famille’’, a poursuivi le fils de Boubacar Diop.

    C’est en 1972 que Boubacar Diop a fondé le fameux mensuel Promotion pour exercer un journalisme indépendant malgré son militantisme affiché.

    Ce journal réputé dans les années 1970-1980 avait son siège au centre-ville à la rue Valmy. “Le siège était devenu un point de chute pour beaucoup d’hommes libres à l’époque (…) le siège hébergeait également le journal +Le Politicien+ de Mame Less Dia à partir de 1974’’, a fait observer Sidy Diop.

    Boubacar Diop “Promotion’’ a été emprisonné à plusieurs reprises sous le régime socialiste. “A chaque fois qu’il sortait de prison, le journal Promotion connaissait une nouvelle vie. Il y a eu Promotion 1, Promotion 2, Promotion 3. C’était au gré de ses séjours carcéraux’’, a rappelé son fils Sidy Diop qui a lui-même travaillé au journal Promotion.

    Au milieu des années 1990 Boubacar Diop s’est peu à peu retiré du mensuel Promotion pour se consacrer à une nouvelle expérience dans les médias.

    Gagné par l’âge, M. Diop se consacre exclusivement à la spiritualité. “Takhwa’’ (crainte d’Allah) est la dernière publication qu’il a créée. Ce bimensuel traitait des choses religieuses et des sujets consacrés à la spiritualité.

    Cet ancien militaire, membre de la classe 57 fut un soldat de l’information dans un pays nouvellement indépendant où bousculer l’ordre établi correspondait à s’exposer à des risques.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023

    SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023

    Dakar, 24 déc (APS) – Deux mille vingt-trois, une année tumultueuse sur le plan politique : trois procès au moins concernant Ousmane Sonko, la suppression de son parti politique et sa détention, les violences politiques et les arrestations de centaines de manifestants font partie des événements politiques mémorables de cette année.

    La décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel et la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2024 font également partie des faits majeurs.

    Le 30 avril, l’opposant Ousmane Sonko est condamné pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Ce dernier se plaint d’avoir été accusé, par le maire de Ziguinchor (sud), de malversations financières liées à sa gestion d’un budget destiné à créer des emplois agricoles. L’opposant est condamné en même temps à payer 200 millions de francs CFA au ministre en guise de dommages et intérêts.

    Le 6 mai, Ousmane Sonko est condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques et doit payer 200 millions de francs CFA au plaignant. Pour dommages et intérêts. Pour rappel, ce procès s’est tenu sans la présence du prévenu, qui a déclaré : ‘’J’ai décidé, dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice.’’

    Il sera jugé également par contumace dans une affaire judiciaire contre la jeune dame Adji Sarr. Cette employée d’un salon de beauté l’accusait depuis février 2021 de viol et de menaces de mort, des accusations dont Ousmane Sonko a été blanchi. Mais dans la même affaire, il est condamné, le 1er juin, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    De violentes manifestations éclatent le jour où cette décision est rendue et font 16 morts, selon le gouvernement. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International parle de 23 morts, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, faisant état d’une trentaine de personnes tuées.

    Accusée d’avoir tiré à balles réelles sur des manifestants, la Police nationale s’en défend.

    ‘’Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt quasi-généralisé des activités économiques pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’, déclare Baïdy Agne, le président du CNP, l’une des principales organisations patronales du pays.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille’’

    Les villes de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor paient le plus lourd tribut, avec le plus grand nombre de morts, d’arrestations et de pillages.

    Le parquet de Dakar annonce l’arrestation de plus de 400 personnes, dont des mineurs, soupçonnées d’avoir pris part aux violentes manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    L’année 2023 a également connu un important dialogue national auquel le chef de l’État a invité les leaders politiques, religieux et coutumiers. Le but visé est, selon lui, de décrisper la situation politique, qui a valu à l’opposition des centaines d’arrestations. Ousmane Sonko déclare que plus de 700 militants de son parti ont été arrêtés et placés en détention.

    Le chef de l’opposition et d’autres leaders politiques rejettent l’appel au dialogue du président de la République en estimant que les précédents, tenus entre 2016 et 2021, n’ont servi à rien.

    ‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien’’, a argué M. Sonko.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a soutenu Macky Sall dans une interview accordée à la Radio Futurs Médias (privée).

    D’autres opposants prennent part au dialogue. Au terme de la concertation, un projet de loi est adopté le 6 août par l’Assemblée nationale pour ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées. Cette modification du code électoral a permis à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et à l’ancien ministre Karim Wade de participer légalement au scrutin présidentiel du 25 février 2024.

    La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, explique le ministre de l’Intérieur aux députés.

    Le 3 juillet, à la surprise de nombreux Sénégalais, Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, annonce sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Auparavant, il avait défendu la légalité de sa candidature en 2024.

    ‘’Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024’’, a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la RTS.

    Cette décision de Macky Sall est saluée par de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

    ‘’De lourdes conséquences’’

    Le président de la République fait en même temps part de sa ferme volonté de garantir la sécurité publique et de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteraient de la compromettre.

    En juin aussi, l’opposant Ousmane Sonko est cueilli de l’intérieur du pays et assigné à résidence. Son domicile fait l’objet d’un blocus pendant près de deux mois. Le 28 juillet, il est arrêté en rentrant de la mosquée de son quartier, à Dakar.

    ‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, annonce le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop, le lendemain de son arrestation.

    Les faits présumés de ‘’vol d’un téléphone portable appartenant à une gendarme […] sont juste un élément déclencheur de son arrestation qui était d’ailleurs imminente’’, précise M. Diop.

    Le 31 juillet, le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique du maire de Ziguinchor. ‘’Le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023’’, écrit-il dans un communiqué, ajoutant que cette formation politique ‘’a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, lesquels ont engendré ‘’de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’.

    Ousmane Sonko se livre ensuite à des grèves de la faim. Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lui demande de s’alimenter et lui envoie des dattes, selon des leaders de l’opposition proches du détenu, qui ont rencontré le guide religieux. M. Sonko poursuit sa grève de la faim et est admis plusieurs fois en réanimation.

    Le 9 septembre, Macky Sall met fin à un autre suspense en déclarant avoir choisi le Premier ministre comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la majorité présidentielle, à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision entraîne la démission de BBY de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye. Ce dernier est vite démis de ses fonctions par Macky Sall.

    Ces trois personnalités, pour contester le choix fait par le leader de la majorité présidentielle, font acte de candidature. Amadou Ba, lui, entame rapidement des tournées économiques, que certains analystes considèrent comme une campagne électorale anticipée.

    Une vive polémique

    Plusieurs mois après l’arrestation d’Ousmane Sonko s’ouvre un retentissant procès au cours duquel ses avocats plaident sa réintégration dans le fichier électoral. Le 12 octobre, un tribunal de Ziguinchor annule sa radiation du fichier électoral et ordonne sa réintégration. Cette décision est ‘’cassée’’ et ‘’annulée’’ par la Cour suprême, le 17 novembre.

    Chargé à son tour de juger l’affaire, le tribunal hors classe de Dakar prend la même décision que celui de Ziguinchor, mais la Direction générale des élections continue de refuser au mandataire de l’opposant, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche et les autres outils avec lesquels l’opposant en prison doit faire collecter des parrains en vue de sa candidature à l’élection présidentielle.

    Au milieu de cette bataille judiciaire, quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, annoncent avoir investi candidat Bassirou Diomaye Faye, le numéro 2 du Pastef dissous, en prison lui aussi.

    Le président de la République, de son côté, nomme 12 personnalités chargées de diriger la Commission électorale nationale autonome, dont son nouveau président, l’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla. Une décision qui déclenche une vive polémique, certains experts du droit électoral estimant que Macky Sall n’a pas le droit de nommer en même temps les 12 membres de l’institution chargée du contrôle et de la supervision des élections.

    Début octobre, Macky Sall a mis fin aux fonctions du gouvernement d’Amadou Ba, qu’il reconduit au poste de Premier ministre quelques jours après , le chargeant de ‘’répondre aux défis de la souveraineté’’, d’‘’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, de ‘’prendre en charge les urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion, et l’emploi des jeunes’’.

    L’année tirant à sa fin a vu éclater la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont certains leaders ont déclaré avoir procédé à l’‘’expulsion’’ de Khalifa Sall, lui reprochant notamment de soutenir BBY en allant participer au dialogue national organisé par Macky Sall. Conséquence de cette décision : le groupe parlementaire YAW vole en éclats et ses représentants au bureau du conseil municipal de Dakar se font virer par le maire, Barthélémy Dias, l’un des plus fidèles alliés politiques de Khalifa Sall.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-EGYPTE-AVIATION / La compagnie égyptienne Air Cairo va désormais desservir AIBD pour renforcer l’axe Dakar-Le Caire

    SENEGAL-EGYPTE-AVIATION / La compagnie égyptienne Air Cairo va désormais desservir AIBD pour renforcer l’axe Dakar-Le Caire

    Diass, 23 déc (APS) – La compagnie égyptienne Air Cairo va désormais desservir l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) via Ouagadougou, la capitale burkinabè, en vue de rendre plus dynamique l’axe Dakar-Le Caire, a appris l’APS samedi de source diplomatique.

    “Nous travaillons pour renforcer les relations entre les deux pays au niveau des peuples. Cette nouvelle ligne va donner un coup d’élan dans les relations entre l’Égypte et le Sénégal qui ont déjà d’excellentes relations’’, a dit Khalid Aref, l’ambassadeur d’Égypte à Dakar.

    Le diplomate égyptien s’exprimait samedi à l’AIBD lors d’une rencontre dédiée à accueillir le vol inaugural de cette nouvelle ligne entre Le Caire et Dakar.

    “Cette ligne qui vient de s’ouvrir entre Dakar et Le Caire n’est qu’une manifestation de l’excellence des relations entre les deux pays’’, s’est réjoui Oumar Khassimou Dia, le directeur des transports aériens, représentant le ministre des transports aériens à la cérémonie inaugurale de la nouvelle ligne Air Cairo.

    M.Dia qui a salué une “coopération multiforme entre le Sénégal et l’Égypte, a souligné que cette nouvelle ligne “va développer les relations touristiques, commerciales et culturelles entre les deux pays’’.

    Hussein Cherif, le président directeur général de la compagnie Air Cairo, a déclaré pour sa part que “près de 10 000 passagers sont attendus dans cette nouvelle ligne’’.

    “Nous avons deux fréquences par semaine. Nous allons desservir l’AIBD tous les samedis et mercredis dans la première phase (…)  Pour le futur, on ambitionne des rotations quotidiennes avec un vol par jour’’, a indiqué le patron de la compagnie Air Cairo.

    DOB/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / La marine nationale intercepte une embarcation avec 690kg de cocaïne à son bord

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / La marine nationale intercepte une embarcation avec 690kg de cocaïne à son bord

    Dakar, 23 déc (APS) – La Marine nationale sénégalaise a intercepté vendredi à 220 kilomètres au large de Dakar, une embarcation dénommée “Go Fast’’ transportant 690 kilogrammes de cocaïne vers l’Europe, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le patrouilleur Walo de la Marine nationale, a intercepté vendredi à 220 kilomètres au large de Dakar, une embarcation “Go fast’’ transportant de la drogue vers l’Europe’’, renseigne la même source.

    “Un total de 690 kilogrammes de cocaïne ont été repêchés et ramenés à Dakar en même temps que le bateau “Go fast’’ et ses cinq membres d’équipage’’, précise-t-elle.

    Des tirs de semonce ont permis d’immobiliser l’embarcation qui tentait de s’échapper après avoir largué sa cargaison illicite, a poursuivi la source sécuritaire.

    MTN

  • SENEGAL-BASKET / Equipe nationale féminine : le nouvel entraîneur veut donner une ‘’nouvelle identité de jeu’’ au Sénégal

    SENEGAL-BASKET / Equipe nationale féminine : le nouvel entraîneur veut donner une ‘’nouvelle identité de jeu’’ au Sénégal

    Dakar, 23 déc (APS) – Le nouvel entraîneur des Lionnes du basket, l’espagnol Alberto Antuña Leal, veut donner une ‘’nouvelle identité de jeu’’ à l’équipe du Sénégal qui selon lui, a un ‘’énorme potentiel’’.

    Alberto Antuño Leal est nommé le 8 novembre dernier sélectionneur des Lionnes du basketball, en remplacement de Moustapha Gaye à la tête de la sélection féminine de basketball, vice-championne d’Afrique en titre.

    En visite de deux jours à Dakar, le technicien espagnol a rencontré le staff technique de l’équipe nationale et la presse sénégalaise.

    ‘’Mon objectif est de donner une nouvelle identité de jeu à l’équipe nationale féminine de basketball. J’ai accepté de diriger cette équipe parce que je suis convaincu de son potentiel’’ a-t-il dit.

    ‘’J’ai suivi cette équipe durant l’Afrobasket féminin 2023 à Kigali (Rwanda), lors de la rencontre de phase de poule contre l’Ouganda gagnée par le Sénégal (85-83) et j’ai été fasciné par l’énorme potentiel qu’elle a’’, a avoué l’ancien sélectionneur de l’Ouganda.

    L’entraîneur espagnol s’est dit, à cet instant convaincu de pouvoir faire ‘’de bons résultats’’ avec le Sénégal si on lui donnait les rênes de l’équipe.

    ‘’C’est un honneur pour moi de diriger cette équipe qui fait partie des vingt meilleures au monde’’, s‘est-il réjoui.

    Interpellé sur les tournois de qualification olympique FIBA 2024, Alberto Antuña Leal se veut rassurant et estime que le Sénégal ‘’a toutes les chances de se qualifier malgré qu’il soit dans une poule difficile’’.

    Le Sénégal jouera les USA (champion du monde en titre), la Belgique (quart de finaliste au dernier mondial) qui va accueillir ce tournoi et le Nigéria, quadruple champion d’Afrique en titre.

    Les matchs se joueront du 8 au 11 février 2024.

    ‘’C’est une poule difficile. Nous irons en Belgique pour gagner, pas pour y faire du tourisme‘’, a rassuré, l’ancien entraîneur de l’équipe féminine de Monténégro.

    MYK /SK/MTN

  • SENEGAL-MEDIA / Innovations, contenus : Thierno Ahmadou Sy magnifie les performances réalisées par l’APS en 2023

    SENEGAL-MEDIA / Innovations, contenus : Thierno Ahmadou Sy magnifie les performances réalisées par l’APS en 2023

    Dakar, 22 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) a magnifié les performances réalisées par l’agence durant l’année 2023 en termes d’innovations et de niveau de productions lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a récompensé des agents qui se sont distingués dans le cadre de leur travail.

    La cérémonie ‘’APS performances 2023’’ s’est déroulée vendredi soir en présence des agents de la société, de ministres, de diplomates, de directeurs généraux, ainsi que des responsables d’organisations de médias.

    En 2023, le nombre de visiteurs du site de l’APS a doublé, s’est réjoui Thierno Ahmadou Sy, nommé à la direction de l’agence en novembre 2022.

    ‘’Les visiteurs du site de l’APS sont passés de  1 million 266 mille à 2 millions 491 mille en 12 mois’’, a-t-il déclaré.

    ‘’En termes de contenus vidéos, nous en avons produit 212 en 2022, et 1978 vidéos en 2023, et nous sommes passés de 781 publications sur Facebook en 2022 à 2 mille 410 en 2023. C’est une performance’’, a ajouté M. Sy, saluant les agents qui ont permis d’atteindre ces résultats.

    Il est également revenu sur la rénovation de bureaux régionaux notamment à Louga (nord), Kaolack et Diourbel (centre). Un bureau régional est en construction à Fatick (centre), selon le DG de l’APS qui a annoncé des projets de réhabilitation à Saint-Louis (nord) et Ziguinchor (sud).

    Thierno Ahmadou Sy a indiqué que l’agence est dans une dynamique de maillage du territoire à travers l’ouverture de bureaux dans les capitales départementales.

    Il a également rappelé la création d’un magazine Vitrine, d’un hebdomadaire ‘’APS Hebdo’’ et d’une application mobile

    Sur le plan social, il est revenu sur la régularisation d’une cinquantaine d’agents depuis son arrivée.

    Le ministre du commerce et porte-parole du gouvernement, Abou Karim Fofana, qui a présidé la cérémonie a salué le travail réalisé par l’APS et rappelé la nécessité pour les médias de s’adapter aux nouvelles technologies.

    ‘’Les consommateurs de l’information ne recourent plus aux supports traditionnels pour s’informer, ils préfèrent utiliser leurs téléphones’’, a déclaré M. Fofana qui est revenu sur la responsabilité des journalistes dans leur travail au quotidien.

    La cérémonie dénommée ‘’APS performances 2023’’ s’est déroulée en présence des ambassadeurs de la Tunisie et de Cuba, du représentant de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal et d’autres personnalités.

    Étaient également présents les anciens directeurs généraux de l’APS et de la Rts, Mamadou Koumé et Matar Sylla.

    Les ‘’APS performances 2023’’ sont une innovation de la direction de l’agence de presse, dont l’objectif est de récompenser les agents s’étant distingués par leur travail au cours de l’année.

    Deux journalistes, deux techniciens, un agent commercial et deux agents administratifs ont été distingués au cours de cette cérémonie.

    Ont été récompensés Maimouna Thiam (direction générale), les journalistes Abdoulaye Diallo (rédaction centrale) et Alioune Diouf (régions), Mame Anta Mbacké (direction commerciale), Alexandre Sarr (direction des systèmes d’information), Maimouna Soumah Coly (direction administrative et financière) et Mamadou Ndoye, chef du service montage et infographie.

    Des agents de l’APS à la retraite ont également été honorés.

    Au cours d’une cérémonie tenue dans un restaurant dakarois, l’APS a également célébré des structures avec lesquelles elle entretient des partenariats.

    MYK/AT/OID/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires de Barthélemy Dias dans les journaux du weekend

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires de Barthélemy Dias dans les journaux du weekend

    Dakar, 23 déc (APS) – Les journaux du weekend traitent en priorité du sujet relatif au rejet par la Cour suprême du pourvoi en cassation du maire de Dakar Barthélemy Dias, insistant sur les conséquences politiques de cette décision de la juridiction suprême.

    La Cour suprême a rejeté, vendredi, le pourvoi en cassation introduit par les avocats du député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.

    La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar avait confirmé un jugement condamnant M. Dias à deux ans de prison, dont six mois ferme.

    Cette juridiction le condamnait en même temps à payer à la partie civile, la famille de Ndiaga Diouf, la somme de 25 millions de francs CFA.

    “Barthélémy Dias en danger’’, porte en manchette le journal Sud Quotidien qui estime que son mandat de maire de Dakar et de député à l’Assemblée nationale “sont entre les mains du président Macky Sall et de la ministre de la Justice Aïssata Tall Sall’’.

    Evoquant la probable “déchéance’’ du mandat de M. Dias, le journal l’As mentionne à sa Une que “Barth est suspendu au glaive d’Aïssata Tall Sall (ministre de la Justice)’’.

    “Ironie du sort. Après avoir plaidé la relaxe de Barthélémy Dias dans le dossier Ndiaga Diouf en 2011, c’est à Aïssata Tall Sall que revient 12 ans après, la décision de déchoir son ex client’’, commente le journal l’As.

    L’actuelle garde des sceaux, ministre de la justice était l’avocate du maire de Dakar en 2011 dans l’affaire de la mort de Ndiaga Diouf.

    “Comment Barthélémy Dias compte sauver son fauteuil de maire de Dakar ?’’, s’interroge le journal Enquête qui a recueilli les éclairages d’un spécialiste.

    “Cette condamnation de Barthélémy Dias ne peut pas entrainer une révocation de son mandat de maire de Dakar, dans la mesure où il est condamné pour un délit. Aucune disposition du Code des collectivités territoriales ne prévoit la destitution d’un maire pour un simple fait de délit’’, analyse le juriste Pr Iba Barry Camara interrogé par Enquête.

    Le journal Le Soleil prédit de “sombres perspectives pour le maire de Dakar’’.

    Revenant sur les conséquences politiques de la décision de la Cour suprême, Le Soleil évoque l’application de l’article L29 du Code électoral qui stipule que “lorsque quelqu’un est condamnée à une peine supérieure à six mois avec sursis, il n’est plus électeur’’.

    Cette condamnation du maire de Dakar inspire plusieurs commentaires aux différentes publications. “Barth perd son mandat de député, mais reste maire de Dakar’’, (Les Echos). “Barth essuie un troisième revers’’, (L’Info). “Le sort de Barth entre les mains de son ancienne avocate’’ (Le Quotidien). “Coup mortel pour Barth (Bés bi le jour).

    Tout cela fait dire au journal Walfadjri que “Khalifa Sall est dans de beaux draps’’.

    “A moins que le candidat Khalifa Sall ne trouve de nouveaux subterfuges, son parrainage parlementaire risque de tomber à l’eau avec la condamnation définitive de Barthélémy Dias par la Cour suprême’’, estime la publication de Front de terre.

    MTN

     

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / Un navire de production et de stockage quitte Singapour pour être utilisé dans la production de pétrole au Sénégal

    SENEGAL-HYDROCARBURES / Un navire de production et de stockage quitte Singapour pour être utilisé dans la production de pétrole au Sénégal

    Dakar, 22 déc (APS) – Un navire de production, de stockage et de déchargement baptisé Léopold Sédar Senghor a quitté le chantier naval de Seatrium, à Singapour, ce vendredi, pour entrer dans le territoire maritime du Sénégal en février prochain et servir à la production pétrolière sénégalaise, a-t-on appris de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).

    Son voyage à destination du Sénégal est ‘’l’un des éléments clés du projet Sangomar [et] un pas décisif vers le first-oil, c’est-à-dire le démarrage de la production de ce projet pétrolier prévu au courant du premier semestre de 2024’’, explique PETROSEN dans un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Véritable joyau’’, ce navire portant le nom du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), ‘’est le fruit de quarante-deux mois de dur labeur’’, auquel ont contribué ‘’plusieurs milliers d’ingénieurs et d’ouvriers spécialisés’’, explique la même source.

    ‘’D’une longueur de 372 mètres et d’une largeur de 58 mètres, avec une capacité de stockage de 1.300.000 barils, le navire sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres, pour assurer la production d’environ 100.000 à 125.000 barils de pétrole brut par jour’’, affirme le communiqué.

    PETROSEN ajoute que ‘’sa construction a été un véritable défi, dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, avec des restrictions qui ont entraîné le déplacement du navire des chantiers navals de Cosco (un armateur chinois) à Singapour’’.

    La Société des pétroles du Sénégal précise que la construction du navire a été ‘’achevée’’ à Singapour.

    ‘’La conjoncture économique consécutive à la crise russo-ukrainienne a eu également un fort impact sur le chantier en raison de l’inflation générée sur le marché international et les dysfonctionnements dans les chaînes d’approvisionnement de matériels et d’équipements’’, signale le communiqué.

    PETROSEN rappelle que Sangomar, une fois mis en service, sera le premier projet pétrolier offshore du Sénégal.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS / L’APS célèbre ses performances de l’année 2023

    SENEGAL-MEDIAS / L’APS célèbre ses performances de l’année 2023

    Dakar, 22 déc (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) a célébré, vendredi soir, à Dakar, ses performances durant l’année 2023, en présence du ministre, porte-parole du gouvernement, et de membres du corps diplomatique.

    La cérémonie dénommée ‘’APS performances 2023’’ s’est déroulée en présence du directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy, du ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, des ambassadeurs de la Tunisie et de Cuba, du représentant de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal et d’autres personnalités.

    Étaient également présents les anciens directeurs généraux de l’APS et de la Rts, Mamadou Koumé et Matar Sylla.

    Les ‘’APS performances 2023’’ sont une innovation de la direction de l’agence de presse, dont l’objectif est de récompenser les agents s’étant distingués par leur travail au cours de l’année.

    Deux journalistes, deux techniciens, un agent commercial et deux agents administratifs ont été distingués au cours de cette cérémonie.

    Des agents de l’APS à la retraite ont également été honorés.

    Au cours d’une cérémonie tenue dans un restaurant dakarois, l’APS a également célébré des structures avec lesquelles elle entretient des partenariats.


    OID/MTN/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Nettoiement : les femmes à l’avant-garde du combat pour la propreté des villes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Nettoiement : les femmes à l’avant-garde du combat pour la propreté des villes

    +++Par Bakary Badji (stagiaire)+++

    Dakar, 22 déc (APS) –Les femmes se font de plus en plus une place dans le secteur du nettoiement public sous l’impulsion de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) dont elles représentent 46% de l’effectif global des employés.

    ‘’Sur un effectif de 16 000 travailleurs, les 46% sont des femmes’’, a dit à l’APS Ousmane Ndiaye, directeur des ressources humaines de la SONAGED.

    ‘’Elles sont de plus en plus très représentées à tous les échelons de la société publique de nettoiement’’, a ajouté M. Ndiaye récemment en marge de la cérémonie de lancement interne du plan dénommé Eksina, dont l’objectif principal est d’améliorer la capacité de collecte de déchets de cette entreprise.

    46% du personnel de nettoiement sont des femmes

    Un tour dans les artères de la ville de Dakar permet de voir à quel point, les femmes sont déployées sur le terrain pour assurer le service public de collecte des déchets. Elles  jouent à fond leur partition.

    Habillées en tenues de travail aux couleurs et effigies de la SONAGED, elles sont à pied d’œuvre au quotidien pour rendre propres les artères des quartiers des communes de Dakar et environs.

    Aux abords du pont de l’émergence Alioune Sow, vers la Patte-d’oie, un des quartiers de Dakar, Faty Bâ, la quarantaine bien sonnée, et ses camarades, ont déjà fini de nettoyer les lieux en cette matinée de décembre.

    Vêtue fièrement de sa tenue de travail de couleur verte, d’un fouloir noir bien noué autour de la tête, elle s’apprête, dit-elle, “à aller prendre son petit déjeuner’’.

    Exerçant ce métier depuis 9 ans, elle soutient, que le temps où les femmes du secteur du nettoiement rasaient les murs, est fini.

    “A l’époque, dit-elle, on rasait les murs pour éviter les regards dédaigneux des passants. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui car nous gagnons bien notre vie’’.

    ‘’Aujourd’hui, bon nombre de femmes que je croise veulent exercer le métier de nettoiement en demandant après l’endroit où se trouve la direction de notre société“, confie-t-elle, saluant le travail de modernisation et de valorisation du métier de nettoiement entrepris par la nouvelle direction générale de la SONAGED.

    Les femmes ne rasent plus les murs

    Pour elle, cette ruée des femmes vers ce métier est aussi liée à la conjoncture actuelle.

    “En exerçant ce métier, nous (femmes) voulons juste subvenir à nos besoins et à ceux de nos familles respectives’’, a dit Faty Bâ également mère de plusieurs enfants. Elle estime que ‘’tendre la main au quotidien est méprisant“.

    Adja Ndoumbé Mbengue, une employée de la SONAGED, trouvée en plein travail de nettoiement de la voie publique près de la mairie de la Patte-d’Oie, confie qu’elle a décidé d’embrasser ce métier depuis 2000, à l’époque de l’Agence municipale d’assainissement (AMA) Sénégal.  »A cette époque les femmes n’étaient pas légion dans ce métier », dit-elle.

    ‘’Beaucoup d’entre elles pensaient que le nettoiement des voies publiques et la collecte des déchets étaient un métier dévalorisant pour une femme’’, a ajouté Mme Mbengue, qui dit se réjouir
    de constater qu’aujourd’hui ‘’les femmes sont nombreuses à frapper à la porte de cette entreprise, pour exercer notre métier’’.

    ‘’C’est vraiment la ruée !’’, s’exclame-t-elle, signalant qu’il arrive parfois qu’une femme vienne lui demander comment elle pourrait décrocher ce boulot.

    Aujourd’hui après plus de 20 ans d’activités dans le secteur du nettoiement, Adja Ndoumbé Mbengue, la cinquantaine révolue, déclare exercer avec fierté son métier.

    “Je n’ai plus envie d’exercer un autre métier différent de celui du nettoiement de l’espace public“, avoue-t-elle.

    Ruée des femmes dans le secteur du nettoiement

    Aux côtés des anciennes du secteur comme Adja Ndoumbé Mbengue et de Faty Ba, il y a des novices à l’image de Aminata Lo, une femme de stature frêle, trouvée non loin du centre de santé, Nabil Choucair.

    ‘’Je viens d’embrasser ce métier à travers la SONAGED depuis seulement deux ans “, indique-t-elle. ‘’Auparavant, je vendais le petit-déjeuner devant notre maison familiale. Mais à cause de la conjoncture économique, j’ai décidé d’arrêter cette activité pour frapper à la porte de cette entreprise’’, explique la jeune dame.

    Non loin du centre de santé Nabil Choucair, la passerelle qui enjambe l’autoroute Seydina Limamoulaye, ne grouille pas de monde en ce jour comparé aux autres jours ouvrables.

    Les vendeurs d’accessoires qui ont transformé cette passerelle, ce passage-piétons, ont été déguerpi par les autorités municipales, a-t-on constaté sur place.

    De l’autre côté de l’autoroute, du côté des HLM Grand-Yoff, se trouve un Point de Regroupement normalisé (PRN), un de ces nombreux sites de prise en charge de la pré-collecte de déchets des quartiers de Dakar.

    Ces PRN sont destinés à rassembler les déchets issus de la pré-collecte et d’empêcher, leur dispersion tout en respectant les normes environnementales.

    La propreté du pays, source de fierté

    Au niveau de ce PRN, Awa Diop, en tenue de travail s’active à faire les derniers réglages en attendant le passage des camions de ramassage d’ordures.

    Agée d’une vingtaine d’années, elle dit exercer avec fierté depuis un peu plus d’un an ce métier de nettoiement. “Je suis fière de travailler pour la propreté de mon pays’’, a-t-elle déclaré, estimant que la propreté de notre cadre de vie est importante.

    ‘’Quand un étranger débarque dans une localité, une des premières choses qui attire son attention, c’est l’état de salubrité du cadre“, dit-elle d’où l’importance de ce métier à ses yeux.

    Awa Diop a appelé à une inclusion des femmes dans tous les secteurs de travail. ‘’C’est notre époque qui le demande’’, a-t-elle ajouté.

    BB/OID/AB