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  • SENEGAL-ARMEES-SOCIAL / Le CEMGA exprime la ‘’reconnaissance’’ et la ‘’solidarité’’ des Armées aux militaires blessés 

    SENEGAL-ARMEES-SOCIAL / Le CEMGA exprime la ‘’reconnaissance’’ et la ‘’solidarité’’ des Armées aux militaires blessés 

    Dakar, 22 déc (APS) – Le chef d’état-major général, le général Mbaye Cissé, a exprimé, vendredi, à Dakar, la ‘’reconnaissance’’ et la ‘’solidarité’’ des Armées à l’endroit des militaires blessés au service de la Nation.

    ‘’Cette manifestions participe également à marquer notre reconnaissance et surtout notre solidarité à l’endroit de ces citoyens émérites dont l’intégrité physique sérieusement entamée porte pour certains, la marque des immenses efforts consentis au service de la nation’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le général Cissé s’exprimait au nom du ministre des Forces armées, à la cérémonie de célébration de la Journée de la solidarité des Armées, au quartier Dial Diop à Dakar, en présence des chefs de corps des Armées, des familles de victimes et du parrain de l’évènement, l’ancien Chef d’état-major général des Armées, le général Abdoulaye Fall.

    Selon le CEMGA, ‘’le militaires tombés au champ d’honneur ou blessés en opération sont les témoignages les plus vivaces des risques inhérents à l’engagement du soldat’’.

    ‘’Ils nous rappellent aussi notre incroyable faculté de résilience individuelle et collective face aux épreuves du destin“, a-t-il ajouté, estimant que ‘’les soutenir, c’est exprimer notre élan de solidarité aux familles endeuillées et notre reconnaissance à tous ceux qui étaient douloureusement marqués dans leurs chairs et dans leurs esprits’’.

    Selon le CEMGA, cet élan de solidarité se veut inclusif. “Ces nombreux dons auxquels nous venons d’assister illustrent notre ferme volonté de ne laisser personne au bord du chemin. Qu’il s’agisse des blessés, des veuves et des orphelins’’, soutenu Mbaye Cissé.

    Il a annoncé que l’état-major travaille pour “l’insertion des militaires blessés en opération dans une activité de reconversion à longue terme’’.

    Le général Mbaye Cissé a salué ‘’le choix pertinent’’ porté sur le général de corps d’armées Abdoulaye Fall comme parrain de cette 4 ème édition “pour ses réalisations dans le domaine de la solidarité“.

    ‘’Nous lui devons plusieurs réalisations structurelles à vocation sociales, notamment la création du haut comité des affaires sociales, organe d’orientation et de la coordination de la politique sociale mise en œuvre dans les armées’’, a-t-il indiqué.

    Le général Fall a exprimé toute sa ‘’gratitude’’ à l’actuel chef d’état-major des armées.

    “Je manifeste ma gratitude au chef d’état-major des armées pour m’avoir choisi comme parrain de cette cérémonie“, a confié celui qui a dirigé les Armées de 2006 à 2012.

    La 4 ème édition de la solidarité a démarré par la levée des couleurs suivie d’une randonnée pédestre. Elle a été également par une remise symbolique de dons à des familles dont celles des 4 soldats tuées récemment dans l’explosion d’une mine anti char à Sindian, dans le département de Bignona.

    La Journée de la solidarité vise à ‘’conforter la cohésion et à apporter un réconfort moral aux familles de militaires disparus, aux camarades blessés en opération ou affectés par de graves maladies au cours de leur service’’’.

    Elle s’est également déroulée dans les zones militaires sous la responsabilité des Commandants de zone.

    BB/OID/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Affaire Ndiaga Diouf : la Cour suprême rejette le pourvoi introduit par Barthélémy Dias

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Affaire Ndiaga Diouf : la Cour suprême rejette le pourvoi introduit par Barthélémy Dias

    Dakar, 22 déc (APS) – La Cour suprême a rejeté, vendredi, le pourvoi en cassation introduit par les avocats du député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.

    La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar avait confirmé un jugement condamnant M. Dias à deux ans de prison, dont six mois ferme.

    Cette juridiction le condamnait en même temps à payer à la partie civile, la famille de Ndiaga Diouf, la somme de 25 millions de francs CFA.

    ‘’Tous les moyens soulevés par les conseils du député-maire ont été déclarés irrecevables’’, affirment plusieurs médias en citant l’un des avocats de M. Dias.

    Ce dernier, proche de l’opposant Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a passé plusieurs mois en détention pour la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme a été tué par balle, lors de violences survenues à Dakar en 2011, dans un contexte préélectoral.

    ESF/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Carlou-D illustre sa maturité artistique après 19 ans de carrière dans son nouvel album  »Higher »

    SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Carlou-D illustre sa maturité artistique après 19 ans de carrière dans son nouvel album  »Higher »

    Dakar, 22 déc (APS) – Le chanteur-musicien sénégalais Carlou-D, de son vrai nom Ibrahima Loucard, a présenté son nouvel album intitulé  »Higher » – traduit « Plus haut », en français , un opus marquant sa maturité artistique, après dix-neuf ans de carrière.

    « Cet opus sorti le 1-er décembre dernier, est une exploration sonore magistrale, illustrant la maturité artistique après 19 ans de carrière », a-t-il déclaré, jeudi, lors d’une conférence de presse.

    Pour Carlou D, cette production, un mélange de spirituel et de musique, est marquée par sa diversité culturelle,  »les thèmes puissants » et  »les mélodies profondes » qui s’y retrouvent.

    Ce huitième album est composé de huit morceaux, notamment,  »Higher »,  »Geum-Guiss »,   »Il a fallu »,  »La vie en rose »,  »Yéw la »,  »Fougnou Diare »,  » One love » et  »Jam mo guén Ay ».

     »Le titre le plus marquant dans cette nouvelle production musicale est bien ‘Gueum-Guiss’, qui est un coup de cœur, un message adressé à mes parents », a expliqué Carlou D.

    L’ album, enregistré en 2020, est arrangé par le compositeur américain Hakim Abdoulsamad, a fait savoir celui que l’on surnomme le « baye Fall » du rap sénégalais.

    L’artiste a invité la population à participer à  »ce voyage musical unique » qui permet de transcender les frontières culturelles.

    L’album, a pour sa part indiqué l’animateur Aziz Coulibaly,  »offre une expérience musicale multidimensionnelle, complète, reflétant la diversité des influences et la profondeur artistique de Carlou-D, qui sont méconnues par les Sénégalais ».

    Carlou-D a annoncé avec enthousiasme, aux journalistes,  »une nouvelle aventure musicale » dans laquelle il compte embarquer avec le compositeur de Jazz français Fabrice Devienne, à travers un projet intitulé  »Sixième sens ».  »Dans quelques jours, un autre album intitulé Sixième sens très agréable à l’écoute sortira sur le marché national et international », a promis l’artiste chanteur.

    OB/FKS/ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-ISLAM / Daaras : Babacar Samb prône une démarche participative et inclusive

    SENEGAL-EDUCATION-ISLAM / Daaras : Babacar Samb prône une démarche participative et inclusive

    Dakar, 22 déc (APS) – L’inspecteur Babacar Samb, nommé Directeur des Daaras au ministère de l’Education nationale, mercredi, en Conseil des ministres, prône une démarche participative et inclusive pour relever les défis dans un secteur où, selon lui,  »tout est urgent ».

    Professeur d’arabe de formation, Babacar Samb occupait le poste d’Inspecteur des Daaras depuis 2015.

    Le chef de l’Etat a annoncé, samedi, à Diamniadio, sa décision de transformer l’Inspection des Daaras en Direction.

    La décision a été prise de remplacer l’Inspection des daaras par une direction dans le décret portant organisation du ministère de l’Education nationale, avait dit Macky Sall, lors de la 2éme édition de la Journée nationale des daaras organisée au Dakar-Arena de Diamniadio

    Dans la foulée, Babacar Samb a été nommé, mercredi, en Conseil des ministres, Directeur des daaras.

    ‘’Jusqu’ici, nous avons travaillé dans la collégialité et la concertation et ce  que nous allons continuer en adoptant une démarche participative et inclusive’’, a dit à l’APS, l’inspecteur Babacar  Samb.

    Le nouveau Directeur estime que dans le secteur des Daara ‘’tout est urgent, aussi bien sur le plan de la pédagogie, des infrastructures que sur le plan de la gouvernance’’.

    Les Daaras ou écoles coraniques contribuent à  la diversification de l’offre éducative et  au renforcement de l’accès équitable à une éducation de qualité pour tous.

    Sur la  »feuille de route » de la nouvelle Direction, il a dit ‘’attendre de recueillir les orientations et avis » de son ministre de tutelle. Mais d’ores et déjà, il a souligné que  ses ‘’ambitions pour les Daaras sont énormes’’.

    ‘’Je vais d’abord consulter tout le monde et recueillir les avis des uns et des autres au niveau du ministère, au niveau des associations des maitres coraniques, et des chefs religieux pour préparer notre feuille de route’’, a-t-il indiqué.

    Le Directeur des Daaras a tenu à exprimer sa reconnaissance au  président de la République Macky Sall qui lui a renouvelé sa confiance en le nommant à ce ‘’poste stratégique et  important pour le développement de l’enseignement arabo islamique au Sénégal’’.

    L’inspecteur Babacar Samb, diplômé de la faculté du droit musulman de l’université internationale d’Afrique à Khartoum (Soudan), est entré au ministère de l’Education nationale en 2010. Il a occupé les fonctions de chef de Bureau des apprentissages, devenu une Division, avant d’être nommé en 2015, Inspecteur des Daaras.

    Natif de Thiès, Babacar Samb agé de 54 ans a fait ses études à l’école El hadj Oumar Foutiyou Tall, achevant les différents cycles du primaire au secondaire, tout en étudiant le Coran.

    Lors de la Journée nationale des daaras tenue sous l’égide du ministère de l’Education nationale, le chef de l’Etat avait annoncé la transformation de l’Inspection des Daaras en Direction pour une  »prise en compte de l’enseignement coranique et une modernisation progressive des daaras »

    ADL/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’investiture d’Amadou Ba et l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’investiture d’Amadou Ba et l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé au menu des quotidiens

    Dakar, 22 déc (APS) – L’investiture d’Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar à la présidentielle de 2024, le placement en garde à vue de Ndélla Madior Diouf, responsable de la pouponnière Keur Yeurmandé, et les résultats 2022 du secteur extractif sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Après le Parti socialiste (PS) et l’Alliance des forces de progrès (AFP), des partis de la mouvance présidentielle, le candidat choisi par Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (APR) reçoit l’onction du parti au pouvoir, lors d’un Conseil national transformé en Congrès extraordinaire d’investiture », selon Sud Quotidien qui titre :  »L’APR intronise Amadou Ba’’.

    Le Témoin note que Amadou Ba a été  »investi dans la ferveur’’. Le journal souligne que  »la majorité présidentielle a fait jeudi montre d’une grande mobilisation sans précédent, dans l’unité et la ferveur militante pour investir son candidat à la présidentielle Amadou Ba ».

    ‘’L’APR investit Amadou Ba’’, affiche à la Une Le Soleil qui écrit : ‘’juste après son investiture par l’Alliance pour la République, le candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, a assuré et rassuré qu’il peut mener la coalition BBY à la victoire lors de la prochaine présidentielle’’.

    Investi  »en grande pompe » par son parti, Alliance pour la République (APR), ‘’Amadou Ba se confond dans le Macky’’, dit L’As, qui ajoute qu’en présence de Macky Sall confirmé à la tête de l’APR,  »il se dit convaincu de la victoire de la mouvance présidentielle à l’élection présidentielle de février 2024 avant d’appeler à l’unité ».

    Bes Bi met en exergue ‘’le serment de Ba’’.  »Des assurances pour préserver l’unité de Benno. Des engagements pour la continuité de l’œuvre du Président Macky Sall. C’est le serment prononcé, hier, par Amadou Ba qui a été investi par son parti dans une salle de l’hôtel King Fahd Palace. Macky Sall, qui a été reconduit président de l’Apr, a souligné que son candidat doit s’appuyer sur son +bilan exceptionnel+, mais qu’il doit +parfaire+ », écrit le journal.

    WalfQuotidien rapporte de ‘’petits coups Ba contre Amadou’’ lors du meeting d’investiture du candidat de Benno.

    ‘’Que Amadou Ba ne compte pas sur ses camarades de l’Alliance pour la République pour remporter la présidentielle. Ces derniers, outre leur faible enthousiasme dans la collecte des parrainages, se sont illustrés dans des actes de sabotage de son investiture. Une attitude qui contraste avec celle des alliés socialistes et progressistes qui travaillent d’arrache-pied pour sa victoire au soir du 25 février 2024 », souligne le journal.

    L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé dont la reponsable Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue intéresse la livraison des quotidiens.

    ‘’Ndella Diouf arrêté pour homicides involontaires’’, met à sa Une Les Echos qui rapporte que  »deux bébés ont rendu l’âme dans sa pouponnière ».

    ‘’Cueillie jeudi par la Brigade de protection des mineurs de la Sureté urbaine après avoir refusé de déférer à une convocation, Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue après son audition. Elle est visée pour homicides involontaires, maltraitance sur des enfants et exploitation d’une pouponnière sans autorisation’’, rapporte Libération qui titre : ‘’Keur Yeurmandé, la pouponnière de l’horreur’’.

    Le journal annonce également que les bébés ont été retirés de la pouponnière et confiés aux services compétents du ministre de la Famille.

    Les quotidiens se sont fait également écho du denier rapport 2022 du secteur extractif élaboré par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (ITIE).

    ‘’Le secteur extractif a rapporté 275,33 milliards FCFA’’, selon EnQuête. ‘’Publié jeudi à Dakar, le rapport ITIE 2022, renseigne que le secteur extractif a contribué à hauteur de 275,33 milliards de francs CFA à l’économie dont 242, 30 milliards alloués au budget de l’Etat. Cette contribution représente 6, 85% du budget de l’Etat du Sénégal’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-MAROC-CULTURE / Le Musée des civilisations noires est  »un miroir pour tous les Africains », selon un officiel marocain

    SENEGAL-MAROC-CULTURE / Le Musée des civilisations noires est  »un miroir pour tous les Africains », selon un officiel marocain

    Dakar, 22 déc (APS) – Le Musée des civilisations noires de Dakar est ‘’un miroir » pour tous les Africains qu’ils soient Marocains, Sénégalais ou Ethiopiens, a souligné, jeudi, à Dakar, le président de la chambre des représentants du Royaume du Maroc, Rachid Talbi EL Alami.

    ‘’Au cours de notre visite, nous avons beaucoup apprécié l’architecture du bâtiment et son contenu. Ce Musée est un miroir des civilisations noires auxquelles appartiennent tous les Africains qu’ils soient Marocains, Sénégalais ou Ethiopiens’’, a-t-il déclaré.

    Rachid Talbi El Alami s’exprimait lors d’une visite au Musée des civilisations noires accompagné de l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, et du docteur Malick Diop vice-président à l’Assemblée nationale du Sénégal.

    ‘’L’Afrique est l’origine des civilisations et il ne faut pas l’oublier’’, a rappelé Rachid Talbi El Alami en visite officielle au Sénégal, mettant en garde ‘’ceux qui veulent enlever cette étiquette aux Africains’’.

    Il estime que le Musée reflète plusieurs civilisations des pays africains, du Maroc jusqu’en Ethiopie en passant le Kenya et l’Egypte.

    Rachid Talbi El Alami a souligné l’importance d’une collaboration entre le Musée des civilisations noires et le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.

    ‘’Nous avons décidé de créer un jumelage entre les deux institutions pour pouvoir échanger et faire connaître aux Marocains tout ce qui existe au Sénégal et faire connaître au Sénégalais tout ce qui existe au Maroc’’, a-t-il.

    Rachid Talbi El Alami va visiter avec sa délégation, vendredi, le Monument de la renaissance africaine et le phare des Mamelles de Dakar.

    Le président de la chambre des représentants du Royaume du Maroc est au Sénégal depuis mercredi.

    CN/MYK/FKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Conseil présidentiel de l’investissement : l’APIX procède aux derniers réglages

    SENEGAL-ECONOMIE / Conseil présidentiel de l’investissement : l’APIX procède aux derniers réglages

    Dakar, 22 déc (APS) – Un atelier de restitution des travaux de groupe tenus en vue de l’organisation du prochain conseil présidentiel de l’investissement (CPI) a eu lieu jeudi à Dakar, sous la présidence d’Abdoulaye Baldé, le directeur général de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée des investissements et des grands travaux de l’État, a constaté l’APS.

    L’atelier s’est déroulée plus d’un an et demi après que le chef de l’État a demandé au ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération de relancer le CPI avec l’aide de l’APIX, qui en assure le secrétariat permanent.

    Cette rencontre annuelle dédiée aux investissements ne s’est pas tenue depuis 2017.

    Les préparatifs du conseil présidentiel de l’investissement prévu en janvier prochain à Dakar ont démarré en juillet dernier par l’organisation d’un atelier au cours duquel quatre groupes de travail avaient été constitués et dédiés à la régulation et à la concurrence, à la mobilité et à l’attractivité des territoires, à la place financière de Dakar et à la transformation digitale de l’économie sénégalaise.

    Le directeur général de l’APIX s’est réjoui des résultats des groupes de travail. ‘’Je félicite tous ceux qui, depuis six mois, n’ont ménagé aucun effort pour nous permettre d’arriver à cette étape importante des préparatifs du CPI’’, a dit Abdoulaye Baldé.

    Le groupe de travail chargé de la régulation et de la concurrence a pour mission de procéder à ‘’une analyse profonde du cadre […] institutionnel’’ de l’investissement au Sénégal, de ‘’passer au peigne fin les outils et les procédures’’.

    Ses membres ont proposé ‘’des réformes innovantes qui […] aideront notre économie et notre secteur privé à être beaucoup plus dynamiques’’, a rapporté son président, le professeur Abdoulaye Sakho, de la faculté des sciences juridiques de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    ‘’Un dispositif de pilotage des réformes’’

    ‘’La réflexion et les recommandations ont permis de faire la valorisation du label Sénégal et du label territorial, qui offrent des opportunités liées notamment […] à la traçabilité des produits des entreprises’’, a dit Alla Sène Guèye, le président de la commission chargée du volet mobilité et attractivité des territoires.

    Le groupe chargé de mener la réflexion sur la place financière de Dakar a étudié ‘’les atouts et les opportunités qui s’offrent au Sénégal pour faire de sa capitale une place financière’’ d’envergure, a assuré son président, Patrick Brochet.

    Les membres du groupe dédié à la transformation digitale de l’économie sénégalaise ont réfléchi aux ‘’réformes et programmes’’ en vue de l’‘’accélération de la transformation digitale de notre économie’’, selon Antoine Ngom, son président.

    Ils ont proposé ‘’un dispositif de pilotage des réformes’’, a dit M. Ngom.

    Il espère, avec ses collaborateurs, pouvoir aider à ‘’améliorer l’attractivité et les investissements, de même que la compétitivité des entreprises dans le domaine du numérique’’, à l’issue du prochain conseil présidentiel de l’investissement.

    ‘’Mettre en évidence les caractéristiques, les atouts et les opportunités’’

    Le gouvernement a élaboré en 2016 la stratégie Sénégal numérique 2025, dont l’objectif est de mener 28 réformes et de dérouler 69 projets en vue de la création de 140.000 emplois directs et indirects, a rappelé Antoine Ngom.

    Avec la stratégie Sénégal numérique, le numérique devrait représenter 10 % du produit intérieur brut du pays dans quelques années, selon le groupe de travail dirigé par Antoine Ngom.

    En parlant du groupe chargé de la mobilité et de l’attractivité des territoires, Abdoulaye Baldé estime que ‘’ses réflexions et ses recommandations contribueront sans aucun doute à valoriser le label territorial en offrant d’importantes opportunités liées au marketing territorial et à la traçabilité des produits des entreprises’’.

    Il a évoqué, concernant la place financière de Dakar, ‘’la volonté du chef de l’État de transformer fondamentalement notre économie et d’intégrer notre capitale parmi les sept principales places financières africaines listées dans le Global Financial Centres Index, aux côtés de villes telles que Casablanca, Cape Town, Johannesburg, Port-Louis, Kigali, Nairobi et Lagos’’.

    Le groupe chargé de ce thème a pour but de ‘’mettre en évidence les caractéristiques, les atouts et les opportunités permettant au Sénégal de positionner sa capitale comme une place financière de référence’’, a précisé M. Baldé.

    ‘’Il est évident que cet atelier de restitution des travaux des groupes représente une étape cruciale dans l’organisation du conseil présidentiel de l’investissement’’, a souligné le directeur général de l’APIX.

    CS/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE / Un pool judicaire financier attendu pour une spécialisation des magistrats dans les questions à connotation économique et financière

    SENEGAL-JUSTICE / Un pool judicaire financier attendu pour une spécialisation des magistrats dans les questions à connotation économique et financière

    Dakar, 21 déc (APS) – Le pool judiciaire financier (PJF) devant remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ‘’ne traduit pas une succession des juridictions’’, il va servir plutôt à mieux outiller les magistrats devant la complexité et le caractère transfrontalier de certaines infractions à connotation économique et financière, a soutenu, jeudi, à Dakar, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall.

    ‘’Le pool judiciaire financier ne traduit pas une succession de juridictions’’, a déclaré la garde des Sceaux en présidant la conférence annuelle des chefs de parquet.

    Les travaux de cette rencontre portaient sur ‘’la réduction de la durée de la détention provisoire et la mise en place du pool judiciaire financier’’.

    Selon l’argumentaire de la ministre de la Justice, le pool judiciaire financier ‘’représente sans nul doute une avancée significative de notre quête d’une justice efficace, de la promotion de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance’’.  

    Selon Aïssata Tall Sall, il n’est pas question, pour le PJF, de ‘’se substituer à la CREI ou aux autres juridictions de droit commun’’, mais d’‘’outiller les magistrats, afin qu’ils soient plus aptes à traiter la criminalité financière’’.

    ‘’Sa mise en œuvre, qui sera effective très bientôt, se traduira par la création d’organes de poursuites, d’instructions et de jugements spécialisés, qui traiteront désormais l’essentiel des infractions à connotation économique et financière majeure’’, a expliqué la ministre de la Justice.

    La complexité de ces infractions, conjuguée à leur caractère transfrontalier, ‘’rend presque nécessaire le recours à l’information judiciaire et la mise en jeu des mécanismes de coopération pénale internationale’’, a-t-elle souligné.

    SMD/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dépôt des candidatures à la présidentielle 2024 : une permanence sera assurée durant le week-end et le jour de Noël

    Dakar, 21 déc (APS) – Une permanence sera assurée au greffe du Conseil constitutionnel, du samedi 23 au lundi 25 décembre 2023, de 8 heures à 17 heures, pour permettre aux candidats à l’élection présidentielle ou à leurs mandataires de déposer leur dossier de candidature, malgré les jours fériés du week-end et de Noël, a-t-on appris, jeudi, de ladite institution.

    Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle a démarré le 11 décembre et se poursuivra jusqu’au 26 décembre à minuit.

    ‘’Le Conseil constitutionnel porte à la connaissance des candidats […] qu’une permanence sera assurée à son greffe les 23, 24 et 25 décembre 2023, de 8 heures à 17 heures’’, est-il écrit dans un communiqué parvenu à l’APS.

    L’institution chargée de recevoir les dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain affirme que cette mesure concerne aussi les mandataires des partis politiques, des coalitions de partis politiques, des entités regroupant des personnalités indépendantes et des candidats indépendants, ainsi que leurs représentants.

    Elle rappelle que ‘’le délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature expire le 26 décembre à minuit’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE / Les longues détentions provisoires, ‘’le problème le plus profond du système répressif sénégalais’’

    SENEGAL-JUSTICE / Les longues détentions provisoires, ‘’le problème le plus profond du système répressif sénégalais’’

    Dakar, 21 déc (APS) – Les longues détentions provisoires sont ‘’le problème le plus profond du système répressif sénégalais’’, dans la mesure où elles ont entraîné une ‘’rupture’’ de la confiance des citoyens envers l’administration judiciaire, a relevé, jeudi, à Dakar, le secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, Me Ibrahima Ndiéguène.

    ‘’La détention provisoire est le problème le plus profond de notre système répressif’’, a soutenu Me Ndiéguène lors de la conférence annuelle des chefs de parquet.

    Les travaux de cette rencontre portent sur ‘’la réduction de la durée de la détention provisoire et la mise en place du pool judicaire financier’’.

    Ils ont eu lieu sous la présidence de la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Talla Sall, en présence des présidents des tribunaux, des magistrats du siège et du parquet.

    Des avocats et des représentants d’organisations de défense des droits de l’homme y ont pris part.

    Le but des travaux est d’instaurer au Sénégal une ‘’justice de qualité, rendue dans des délais raisonnables’’, selon la garde des Sceaux. L’un des objectifs de la conférence des chefs de parquet est de favoriser ‘’une bonne maîtrise de la population carcérale’’, a ajouté Aïssata Tall Sall.

    Six mille personnes placées en détention provisoire, quelque 15.000 détenus au total

    S’exprimant au nom du bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Ibrahima Ndiéguène a déploré ‘’des retours de parquet continus et qui ne se justifient pas’’.

    ‘’La détention doit être la plus courte possible’’, a-t-il soutenu.

    Environ 6.000 des quelque 15.000 personnes vivant en prison au Sénégal sont en détention provisoire, selon Me Ndiéguène.

    Le magistrat Demba Kandji, médiateur de la République, a exprimé la même inquiétude en affirmant que ‘’la détention provisoire demeure l’une des plus grandes préoccupations des citoyens’’ faisant recours à l’institution qu’il dirige.

    M. Kandji conseille par ailleurs aux autorités judiciaires de ‘’repenser [le] service d’accueil’’ des établissements pénitentiaires.

    Il va falloir faire preuve de davantage d’ouverture pour que les citoyens comprennent mieux le fonctionnement de la justice, a expliqué le médiateur de la République. Le système judiciaire gagnerait davantage de confiance et de légitimité, dans ce cas-là, selon Demba Kandji.

    ‘’Il est bon d’avoir des règles’’, a-t-il dit en faisant allusion aux réformes annoncées en matière de procédure pénale.

    Demba Kandji estime toutefois qu’‘’il faudra en même temps penser à renforcer le nombre de juges d’instruction pour éviter la surcharge de travail et les instructions bâclées’’.

    Réagissant à cette préoccupation du médiateur de la République, Aïssata Tall Sall assure que le programme décennal du ministère de la Justice – pour les dix prochaines années, avec un financement de 250 milliards de francs CFA – va permettre d’augmenter le nombre de magistrats et de doter le pays de ‘’complexes judicaires’’.

    Le bracelet électronique, une alternative aux nombreuses détentions provisoires

    S’adressant aux réticents, la ministre de la Justice les a invités à ne pas avoir peur de ‘’démarrer les réformes’’ et de les ‘’évaluer ensuite’’.

    Le directeur des affaires criminelles et des grâces, Yakham Ben Abdel Kader Lèye, a présenté le recours au bracelet électronique comme une alternative aux longues et nombreuses détentions préventives.

    Le recours à cet outil, depuis quelques mois, a permis d’éviter la prison à 309 personnes inculpées, selon M. Lèye.

    Il est prévu, dans les réformes judiciaires, de limiter ‘’la détention provisoire à deux ans en matière criminelle’’, a assuré le directeur des affaires criminelles et des grâces.

    Il va falloir, pour aller au-delà de deux ans, une décision motivée de la chambre d’accusation pour poursuivre l’instruction avec un délai supplémentaire de six mois non renouvelable, a-t-il expliqué.

    Choisir entre ‘’la célérité de la justice et la peur d’une instruction bâclée’’

    Outre ‘’l’enrôlement des affaires renvoyées sous peine d’une libération d’office’’, les réformes prévoient un ‘’jugement des affaires de flagrant délit sous peine de liberté d’office du prévenu’’, annonce Yakham Ben Abdel Kader Lèye, assurant les participants de la conférence de ‘’la modernisation des moyens de convocation ou de citation’’.

    C’est à ce niveau que le premier président de la Cour suprême, Ciré Aly Ba, a parlé de la nécessité de trouver la meilleure formule entre ‘’la célérité de la justice et la peur d’une instruction bâclée’’.

    SMD/MTN/ESF