Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les régions de Dakar et Thiès concentrent 83 % des investissements directs étrangers au Sénégal, selon Abdoulaye Baldé

    SENEGAL-ECONOMIE / Les régions de Dakar et Thiès concentrent 83 % des investissements directs étrangers au Sénégal, selon Abdoulaye Baldé

    Dakar, 21 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’État (APIX), Abdoulaye Baldé, a relevé, jeudi, à Dakar, l’inégale répartition des investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal, dont 83 % vont seulement à deux des 14 régions du pays, Dakar et Thiès (ouest).

    S’exprimant lors d’une réunion d’évaluation des préparatifs du prochain conseil présidentiel de l’investissement (CPI) prévu en janvier 2024, M. Baldé, citant un rapport de la CNUCED, a dit que les IDE au Sénégal ont augmenté de 21 % en 2021 en s’élevant à 2,58 milliards de dollars US (environ 1.540,64 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar US).

    En 2021, le nombre de projets nouveaux bénéficiaires des investissements directs étrangers a augmenté de 27 %, a rappelé le directeur général de l’APIX en se basant encore sur des données publiées en 2022 par la CNUCED, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.

    Selon lui, ces données font du Sénégal le cinquième pays du continent en termes de destination des investissements étrangers en 2021.

    Le hic, selon Abdoulaye Baldé, c’est que ces bonnes performances du Sénégal en matière d’IDE cachent une irrégularité, car 67 % de ces investissements sont réalisés dans la région de Dakar et 16 % dans celle voisine de Thiès, soit 83 % pour les deux.

    La région de Dakar a une population de 3.896.564 habitants, celle de Thiès 2.467.523, soit un cumul de 6.364.087 habitants représentant 35 % de la démographie du pays, selon le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) du Sénégal. Le RGPH-5 a été mené cette année.

    Les deux régions concentrent une superficie d’un peu moins de 4 % du territoire national.

    ‘’Si on n’a pas des régions fortes, on sera encore à la traîne…’’

    Il existe ‘’un gros déséquilibre entre les régions’’ sénégalaises en matière de répartition des IDE, selon le directeur général de l’APIX.

    ‘’Il y a beaucoup de choses à faire parce que 83 % des investissements directs étrangers sont concentrés dans une petite partie du territoire national’’, a souligné M. Baldé.

    La répartition de ces investissements pose la question de l’attractivité des régions, de la mobilité et de la qualité des infrastructures de transport, a-t-il dit.

    Il faut que le Sénégal se dote de ‘’territoires beaucoup plus compétitifs’’ et bien ‘’connectés’’ les uns aux autres pour que les 12 autres régions du pays puissent bénéficier davantage des IDE, selon le directeur général de l’APIX.

    ‘’Si on n’a pas des régions fortes, avec des ressources humaines de qualité, on sera encore à la traîne, concernant le développement de nos régions et de nos communes’’, a-t-il prévenu en proposant une application rigoureuse de l’Acte 3 de la décentralisation, la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014.

    Abdoulaye Baldé s’est réjoui de l’évolution des préparatifs du prochain CPI.

    CS/ESF/MTN

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / Les revenus du secteur extractif évalués à 275,33 milliards FCFA en 2022 (rapport ITIE)

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / Les revenus du secteur extractif évalués à 275,33 milliards FCFA en 2022 (rapport ITIE)

    Dakar, 21 (APS) –  Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal s’élève à 275 milliards 33 millions de FCFA pour l’année 2022, dont 242 milliards 30 millions ont été affectés au budget de l’État, a-t-on appris du comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) dont le nouveau rapport a été rendu public jeudi, à Dakar.

    Le document indique que le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2022 a évolué de 42,50 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2021, enregistrant ainsi une hausse de 17,9%.

    Le rapport met également en exergue la contribution du secteur extractif dans l’économie, avec une contribution aux exportations et au PIB de l’ordre de 32,16% et 4,50% respectivement, sans compter une part de 6,85% dans les recettes de l’État et de 0,17% dans l’emploi.

    Les revenus du secteur minier sont de 235,71 millions en 2022, alors que ceux de 2021 s’élevaient à 203,01 milliards de FCFA, soit un pourcentage de 85, indique le même rapport, qui évalue à 24,70 milliards FCFA les revenus du secteur des hydrocarbures.

    « Le reste des revenus a été réparti entre le compte d’exploitation de la société nationale Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs, les fonds revenant à l’UEMOA et à la CEDEAO, les dépenses sociales et environnementales et le fonds de réhabilitation des sites miniers », a expliqué Eva Marie Coll Seck, présidente du comité national de l’ITIE.

    La publication de ce rapport coïncide avec le dixième anniversaire de la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal.

    Selon Eva Marie Coll Seck, ce document officiel constitue « un pas supplémentaire vers une gestion transparente de nos ressources naturelles et un catalyseur de progrès pour notre nation ».

    Elle a souligné aussi que les 26 entreprises pétrolières et minières prises en compte dans le périmètre de réconciliation ont employé 8 977 personnes en 2022, précisant que la majorité de ces effectifs, soit 95,2%, était des nationaux.

    Eva Marie Coll Seck a aussi révélé que la masse salariale globale déclarée des entreprises du secteur extractif était de 120,005 milliards de FCFA, dont 100,884 milliards de FCFA pour le secteur minier et 19,120 milliards de FCFA pour le secteur des hydrocarbures.

    « Le Rapport ITIE 2022 relève également que les entreprises pétrolières et minières incluses ont déclaré un montant global de plus de 2034 milliards de FCFA payé aux fournisseurs en 2022, dont 728 milliards aux entreprises nationales », a-t-elle fait savoir, ajoutant que cette proportion, bien qu’étant en progression, doit être améliorée.

    « Pour cette raison, et pour une meilleure prise en compte des politiques relatives au contenu local, l’administrateur indépendant recommande que le comité national de suivi du contenu local soit intégré dans le périmètre de réconciliation ITIE », a déclaré Eva Marie Coll Seck, selon qui il s’agira, par ce biais, de « soutenir activement le renforcement des capacités de production locales ».

    MFD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-ENERGIE-REGULATION / De nouvelles conditions tarifaires de Senelec annoncées pour 2023-2027

    SENEGAL-ENERGIE-REGULATION / De nouvelles conditions tarifaires de Senelec annoncées pour 2023-2027

    Dakar, 21 déc (APS) – La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), partant d’une « démarche inclusive et participative », compte finaliser, « avant le 31 décembre 2023 », le processus de définition des conditions tarifaires de Senelec, la société nationale d’électricité, pour la période 2023-2027, a-t-on appris de son président, Ibrahima Niane.

    M. Niane a fait cette annonce, mercredi, au cours d’une réunion d’échanges avec des représentants des consommateurs et d’autres acteurs du secteur.

    « La CRSE sera particulièrement attentive à vos observations, commentaires et recommandations qui contribueront à la finalisation du processus de définition des conditions tarifaires de Senelec pour la période 2023-2027 avant le 31 décembre 2023 », leur a-t-il lancé.

    « Nous nous inscrivons dans une démarche inclusive et de transparence conformément aux principes de base de la régulation. Elle vise à faciliter la participation de l’ensemble des acteurs sur des questions hautement importantes », a dit le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.

    Selon lui, ces questions concernent les investissements nécessaires au développement des infrastructures de production, le transport et la distribution de l’électricité ainsi que les charges d’exploitation et de maintenance qui fondent le coût de l’électricité.

    « La dynamique de réformes devra être maintenue sur la période tarifaire 2023-2027 qui va durer cinq ans au lieu de trois comme précédemment prévu », a dit Ibrahima Niane, rappelant que la période tarifaire 2022 a marqué un tournant vers une nouvelle configuration du secteur avec l’adoption du Code de l’électricité, la loi et le décret sur la Commission de régularisation du secteur.

    Elle a aussi coïncidé avec la préparation de l’accès des tiers aux réseaux qui requiert la séparation comptable des activités de Senelec, sa mutation en une holding et trois filiales (production, transport et distribution-vente), mais aussi la mise en œuvre de la stratégie visant l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025.

    « Des avancées importantes ont été notées sur ces différents points », a estimé le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité.

    En plus des évolutions institutionnelles et méthodologiques, a-t-il relevé, la période tarifaire 2023-2027 sera marquée par une augmentation de la demande plus forte que par le passé.

    « La consommation d’électricité devrait se multiplier par deux en 2027, par rapport à son niveau de 2022, avec une croissance annuelle moyenne de 15%, a-t-il indiqué, en signalant que sur les périodes précédentes, la croissance annuelle de la demande a varié entre huit et dix pour cent.

    De plus, les investissements seront également importants dans les activités de transport et de distribution de l’électricité, a-t-il dit, ajoutant que pour la production, le recours à des capacités supplémentaires et aux importations d’électricité serait nécessaire pour satisfaire la demande.

    Il a dans le même temps évoqué la nécessité d’accélérer les projets devant faciliter l’utilisation du gaz pour la production de l’électricité.

    Selon son président, les premières conclusions de la CRSE concilient les objectifs de préservation de la viabilité de l’entreprise et de garantie des droits des consommateurs, notamment en matière de qualité de service et d’accès à l’électricité.

    Elles font de même ressortir des revenus régulés requis de référence de Senelec sur la période tarifaire 2023-2027, lesquels progressent au même titre que l’activité, dit-il, en précisant : « Ils passent de 942,722 milliards de FCFA en 2022 à 1 508,322 milliards de FCFA en 2027, soit un taux de croissance annuel moyen de 11,6% ».

    À ce sujet, Ibrahima Niane note que « cette tendance est soutenue par l’augmentation des ventes qui passent de 4 672 Gwh en 2023 à 9 472 GWh en 2027, correspondant à une croissance annuelle de 15,2% ».

    Intervenant au nom de ses pairs, Souleymane Ndiaye, président de Eco citoyen, a rappelé la nécessité d’un « accès à une électricité fiable et abordable pour le bien des consommateurs en vue de stimuler l’activité économique et garantir un niveau de vie décent à nos concitoyens ».

    Cette réunion de partage démontre à ses yeux l’engagement de la CRSE à l’égard de la transparence et de la participation citoyenne dans les processus de prise de décision.

    En réunissant les associations de consommateurs, Senelec et les autres parties prenantes, l’État du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’inclusion, reconnaît selon lui l’importance des opinions et des préoccupations des utilisateurs finaux dans le processus de fixation des tarifs.

    « Les associations de consommateurs auront ainsi l’opportunité d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux, ce qui facilitera un dialogue informé et constructif. Elles contribuent à équilibrer les intérêts des parties prenantes et à garantir des tarifs justes et accessibles », a dit M. Ndiaye.

    Selon lui, les associations de consommateurs « militent activement pour une énergie de qualité, disponible, accessible et financièrement soutenable pour chaque Sénégalais dans un esprit de partenariat citoyen avec tous les acteurs ».

    SBS/BK/MTN

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Kaolack : le canal à ciel ouvert de Médina Mbaba préoccupe les populations riveraines

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Kaolack : le canal à ciel ouvert de Médina Mbaba préoccupe les populations riveraines

    Kaolack, 21 déc (APS) – Le canal à ciel ouvert d’évacuation des eaux pluviales et usées de Médina Mbaba, un quartier de la commune de Kaolack, est devenu au fil des années un dépotoir d’ordures, un réceptacle insalubre suscitant une inquiétude permanente des populations riveraines qui appellent à sa réhabilitation.

    Des sachets plastiques et autres types de déchets solides ornent la partie superficielle de ce canal à ciel ouvert point de réceptacle des eaux pluviales et usées qui proviennent de plusieurs quartiers de la commune de Kaolack dont les Hlm Sara, et Passoire Ndorong.

    Des enfants insoucieux du danger et des menaces sanitaires de ce canal jouent non loin empruntant, parfois, une passerelle pour les piétons.

    L’odeur nauséabonde qui se dégage ne semble pas déranger ces derniers contrairement aux populations riveraines de ce populeux quartier de Kaolack dont le sommeil est hanté depuis des années par ce réceptacle d’assainissement devenu une bombe écologique.

     »Si on pouvait déménager, on l’aurait fait depuis longtemps pour s’éloigner de ce cadre envahi par des mouches et des moustiques’’, a confié à l’APS Arame Ndiaye, une vendeuse septuagénaire qui habite non loin du canal.

     »La nuit, à cause des moustiques, il est très difficile de recevoir des hôtes dans nos maisons, dans de bonnes conditions, d’avoir une affluence d’acheteurs dans nos lieux de commerces’’, a ajouté la commerçante.

    Selon elle,  »ces conditions d’insalubrité du canal et la présence massive de moustiques dans le secteur ont porté un coup à l’affluence des acheteurs, surtout la nuit ».

    Coumba, une commerçante trouvée assise dans les environs du canal près d’une table où elle expose des biscuits et beignets, a avoué que cet ouvrage constitue un ‘’risque permanent’’ pour les enfants du quartier.

     »C’est près de ce canal qu’ils jouent au football où fréquemment ils sont obligés de descendre dans les eaux usées pour récupérer leurs ballons’’, a-t-elle déploré.

    La vendeuse de biscuits a également souligné que durant la saison des pluies,  »les eaux d’évacuation débordent du canal pour inonder les maisons riveraines ».

    A quelques mètres d’une des passerelles de franchissement du canal se trouve la demeure familiale de Bilal Diagne qui soutient que la réfection du canal a été une veille doléance de ses parents.

     »Nous sommes tous nés devant ce décor, rien n’a presque changé de ce canal à ciel ouvert qui a fini d’isoler le quartier Médina Mbaba des autres quartiers de la commune. Les charretiers même refusent de franchir les passerelles de ce canal pour accéder à l’intérieur du quartier’’, a-t-il renseigné.

    M. Diagne a souligné que le rêve des populations riveraines de voir se réaliser des travaux d’aménagement du canal sont toujours relégués au second plan malgré les nombreuses promesses.

    ‘’Vous voyez bien cette plaque matérialisant la pose de la première pierre des travaux de reconstruction de ce canal, c’était avec l’ex maire de Kaolack, Mariama Sarr qui, pourtant est une là habitante du quartier. Mais, jusqu’à présent rien n’a changé’’, a fait constater Bilal Diagne.

    Pour les habitants, a-t-il relevé, le plus inquiétant demeure le processus de salinisation engagé du sol du quartier, favorisé par la remontée à la surface des eaux et le déversement d’eaux usées dans le canal.

    Fatou Awa, sœur du délégué de ce quartier, a déploré le non-respect des promesses de réfection du canal faites depuis plusieurs années. ‘’ Toutes les promesses de réfection n’ont jamais été tenues. D’ailleurs, ce sont les jeunes du quartier qui ont même construit ce ponton’’, a-t-elle indiqué, le montrant du bout d’un doigt.

    Elle a insisté sur le fait que ce canal à ciel ouvert est un ‘’danger permanent’’ pour les populations du quartier mais particulièrement pour les enfants.

  • SENEGAL-GUINEE-DRAME / Explosion d’un entrepôt d’hydrocarbures : le détachement sénégalais en mission à Conakry a débuté ses interventions (Armée)

    SENEGAL-GUINEE-DRAME / Explosion d’un entrepôt d’hydrocarbures : le détachement sénégalais en mission à Conakry a débuté ses interventions (Armée)

    Dakar, 21 déc (APS) – Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions, a annoncé la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Sur le réseau social X, la DIRPA rapporte qu’après ‘’une réunion de coordination à l’État-major général des Armées guinéennes, les personnels soignants ainsi que les sapeurs-pompiers sont entrés en action, aux côtés des équipes locales’’.

    Un détachement de secouristes sénégalais est arrivé lundi soir à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne.

    Le détachement, arrivé dans la soirée à l’aéroport de Conakry a été accueilli par les autorités sanitaires du pays. L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    L’explosion survenue dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 14 morts et 190 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement.

    OID

  • SÉNÉGAL- FEMMES- FONCIER / A 15%, l’accès des femmes à la terre encore “relativement faible“ (IPAR)

    SÉNÉGAL- FEMMES- FONCIER / A 15%, l’accès des femmes à la terre encore “relativement faible“ (IPAR)

    Saly, 21 déc (APS)- L’accès des femmes à la terre, encore “relativement faible”, se situe autour de 15%, a indiqué mercredi à Saly (Mbour, Ouest), Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).

    “Les principales difficultés que nous avons identifiées par rapport à l’étude que nous avons faite, c’est que l’accès des femmes à la terre reste relativement faible. On se situe autour de 15%”, a relevé M. Bâ.

    Oumar Bâ a souligné le “besoin d’améliorer cet accès” des femmes à la terre, lors d’un atelier d’élaboration d’un plan d’action genre et foncier, initié par la cellule genre du ministère de l’Agriculture en collaboration avec FAO. Il a noté, par exemple, que dans les aménagements où les femmes se voient octroyer des quotas de 10%, “l’accès n’est pas toujours garantie”.

    Pour réduire ces inégalités, une circulaire a été prise “pour allouer au moins 15% des aménagements à partir des eaux de surface aux femmes et au moins 20% des aménagements à partir des eaux souterraines”,  a renseigné Sokhna Mbaye Diop, coordinatrice de la cellule genre du ministère de l’agriculture de l’équipement rural.

    Le directeur exécutif de l’IPAR estime toutefois, que “l’accès des femmes à la terre n’est pas un problème juridique. Mais plutôt un problème socioculturel”.

    “Il faut des alliances stratégiques pour que le combat que portent les femmes ne soient pas seulement un combat des femmes mais (celui) de la société”, a-t-il préconisé, tout en estimant qu’un “dialogue concerté” pourrait aussi aider la gent féminine à accéder plus facilement au foncier.

    Au terme de cet atelier de trois jours, les acteurs devront élaborer “un plan d’actions global qui intègre les aspects juridiques, économiques et sociaux”,  afin de “mieux harmoniser” l’accès à la terre pour les femmes, a dit Sokhna Mbaye Diop.

    DOB/ ADI/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’Odysée de Ousmane Sonko vers l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’Odysée de Ousmane Sonko vers l’élection présidentielle

    Dakar, 21 déc (APS) – Le procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang devant la Cour suprême et le combat du leader de Pastef pour sa participation à l’élection présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens parvenus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    La Cour Suprême a retenu la date du 4 janvier prochain pour statuer sur le procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor avait été condamné à six mois avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA à l’issue de son procès en appel.

    “Le combat suprême entre Sonko et Mame Mbaye Niang’’, selon L’As. Les Echos estime que c’est  »le procès le plus dangereux » car en cas de confirmation de la décision de la Cour d’appel, Ousmane Sonko  »est immédiatement inéligible »

    EnQuête s’intéresse aux “dossiers politico-judiciaires en lien avec Sonko” et s’interroge “qui contrôle la justice ?”.

    ‘’Dans les affaires impliquant Ousmane Sonko, les verdicts se suivent et se ressemblent rarement. Pour le moment, devant les juges, c’est presque l’égalité parfaite avec trois victoires pour Ousmane Sonko (1 dans l’affaire Mame Mbaye Niang deux dans l’affaire de la radiation, dans l’affaire Sweet Beauty). Contre trois victoires pour le régime (1 dans l’affaire Mame Mbaye Niang ; 1 dans l’affaire de la radiation et 1 dans l’affaire Adji Sarr’’, écrit le journal.

    Le quotidien constate que la ‘’bipolarisation de la vie publique’’ qui ‘’se propage’’ après avoir ‘’infesté presque tous les secteurs l’Ecole, l’Université, I’Administration, les médias, a fini de contaminer un secteur que l’on a jusque-là cru uniforme, solidaire et indivisible : la Justice’’.

    ‘’Aux magistrats dont les décisions bénéficient systématiquement au pouvoir, il faudrait désormais opposer ceux dont les positions sont systématiquement défavorables au régime’’, écrit EnQuête, qui s’interroge : ‘’Alors peut-on parler de division ou de fronde dans la magistrature?’’.

    Dans le journal, un magistrat précise: « Je ne pense vraiment pas qu’on puisse parler ni de division ni de fronde. Je dirais plutôt que c’est l’exercice effectif de la liberté d’appréciation du juge dans un environnement politicien’’.

    Vox Populi parle de “la longue errance des envoyés de Sonko”. “Les portes de l’administration leur sont partout fermées”, écrit le journal soulignant que son mandataire et son huissier ont été empêchés d’accéder à la caisse des dépôts et consignations (CDC), Ayib Daffé et l’avocat Me Ciré Clédor Ly ont été également bloqués devant le ministère de l’Intérieur.

    Selon Sud Quotidien,  »Sonko est sur tous les fronts ».

    “Le chef de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, actuellement en prison, pour sept chefs d’accusation, dont +appel à insurrection+ et +atteinte à la sûreté de l’État+ s’est lancé dans une course contre la montre pour son éligibilité à la présidentielle du 25 février 2024. Alors que la Direction générale des élections (DGE) ainsi que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ferment leurs portes à son mandataire, Ayib Daffé, nonobstant les décisions de justice qui lui sont favorables, le président du Pastef/Les Patriotes, parti également dissous par décret le 31 juillet dernier (…) garde une lueur d’espoir avec la CENA. Toutefois, l’affaire Prodac dont l’audience ordinaire est convoquée le 4 janvier 2024, par la 1ère Chambre pénale de la Cour suprême, risque d’annihiler toutes ses chances de devenir le 5ème président de la République du Sénégal”, écrit Sud.

    Selon le quotidien Bës Bi, “Sonko accentue la pression”.

    “Le mandataire de Ousmane Sonko, Ayib Daffé et l’huissier de justice, Guillaume Sagna, ont été empêchés, hier, par les forces de l’ordre d’accéder à la Caisse des dépôts et consignations pour faire constater le refus d’exécuter l’ordonnance rendue par le tribunal d’instance hors classe de Dakar. Ils ont, cependant, été reçus par le président de la Cena”, rapporte la publication.

    WalfQuotidien note qu’à cinq jours de la clôture des dépôts des candidatures, “Ousmane Sonko est balloté entre la Direction générale des élections (Dge), la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) et la Caisse des dépôts et consignations”.

    “Face à ce +dilatoire+, ses avocats prévoient de déposer son dossier de candidature incomplet au Conseil constitutionnel pour mettre les sept juges devant leur propre jurisprudence”, écrit Walf.

    AB/OID

  • SENEGAL-FINANCES / Les députés adoptent le projet de loi portant loi de règlement de 2021 

    SENEGAL-FINANCES / Les députés adoptent le projet de loi portant loi de règlement de 2021 

    Dakar, 20 déc (APS) – L’Assemblée nationale a adopté à une large majorité un projet de loi portant loi de règlement de 2021, dans le but de permettre au gouvernement de rendre compte de l’exécution du budget initial et, éventuellement, des lois de finances rectificatives de ladite année, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    Cent vingt-neuf députés ont voté oui à l’adoption du projet de loi. Quatorze l’ont rejeté.

    Le but de l’adoption du texte est de permettre au gouvernement de rendre compte de l’exécution de la loi de finances initiale et, éventuellement, des lois de finances rectificatives de 2021.

    Cet exercice de reddition des comptes est ‘’crucial’’, a souligné le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, en défendant le projet de loi devant les députés.

    La démarche consistant à proposer à l’Assemblée nationale une loi pour rendre compte des dépenses et des recettes de l’État garantit ‘’la sincérité et la régularité’’ des comptes publics, a-t-il dit.

    C’est aussi un ‘’gage de transparence’’, un exercice qui permet d’‘’apprécier la qualité de la gestion des politiques publiques en fonction des résultats obtenus par les programmes budgétaires’’.

    ‘’Des mesures appropriées’’

    L’exécution du budget 2021 de l’État s’est déroulée dans un environnement économique international resté marqué par la pandémie de Covid-19, a rappelé Mamadou Moustapha Ba.

    Les finances publiques sénégalaises sont restées performantes en 2021, a-t-il dit, rappelant que le pays avait un taux de croissance du produit intérieur brut de 6,5 %, dans un contexte de reprise économique post-Covid, contre 1,3 % en 2020.

    ‘’Cette conjoncture défavorable a nécessité des mesures appropriées, notamment la révision à la baisse de certaines dépenses et l’augmentation des dépenses sociales’’, a souligné M. Ba.

    Les recettes s’élevaient à 2.966,84 milliards de francs CFA, les dépenses à 3.880,61 milliards en 2021, soit un déficit budgétaire de 913,77 milliards, selon le ministre des Finances et du Budget.

    Au cours du débat préalable à l’adoption du projet de loi, des députés ont déploré ‘’le retard’’ de l’élaboration du texte soumis à leur examen.

    Des ‘’violations permanentes des textes’’

    ‘’Nous en sommes encore là parce que le président de l’Assemblée nationale a fermé l’institution pendant trois mois’’, a dénoncé Guy Marius Sagna, membre du groupe Yewwi Askan Wi (YAW).

    ‘’On est tellement en retard que ça risque de déteindre sur le projet de loi de règlement de 2022’’, s’est inquiété un autre membre du groupe YAW, Ismaïla Diallo, accusant ses collègues de Benno Bokk Yaakaar (BBY) de ‘’violations permanentes des textes’’ encadrant le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

    Le président de la commission des finances et du contrôle budgétaire, Seydou Diouf, a rejeté ces accusations. ‘’Si nous sommes en retard sur la loi de règlement 2021 et celle de 2022, ce n’est pas parce que l’Assemblée nationale ne s’est pas réunie’’, a soutenu M. Diouf, membre du groupe BBY.

    ‘’L’Assemblée nationale ne peut pas examiner un projet de loi de règlement, même s’il a été déposé depuis le mois de juin 2023, parce qu’elle n’a pas reçu le rapport d’exécution de la Cour des comptes’’, a-t-il fait valoir.

    CS/ESF/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb nommé directeur des ‘’daara’’

    SENEGAL-EDUCATION / L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb nommé directeur des ‘’daara’’

    Dakar, 20 déc (APS) – L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb a été désigné, mercredi, en Conseil des ministres, pour diriger la nouvelle direction chargée de la ‘’modernisation’’ des ‘’daara’’, les écoles coraniques traditionnelles.

    Cette direction a été créée par un décret du 6 décembre dernier pour matérialiser ‘’la volonté de l’État de faire de la modernisation des ‘daara’ un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national’’, selon le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au ministre de l’Éducation nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle direction nationale des ‘daara’’’, écrit le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    La direction nationale des ‘’daara’’ remplace l’inspection créée depuis une quinzaine d’années au ministère de l’Éducation nationale pour s’occuper de la ‘’modernisation’’ de ces établissements d’enseignement coranique.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 décembre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 décembre 2023

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre de l’Education nationale, à nos Guides religieux et à la communauté des Daara, suite à la mobilisation exceptionnelle et la parfaite organisation des acteurs, à l’occasion de la deuxième édition de la Journée nationale des Daara.

    Le Chef de l’Etat a également félicité les lauréats du Grand Prix international du Récital du SaintCoran instauré par décret n° 2023-1703 du 04 août 2023.

    Par ailleurs, le Président de la République a rappelé au Gouvernement le rôle majeur et l’impact significatif des Daara dans le système éducatif national, la cohésion sociale et la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble.

    Dès lors, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer la mise en œuvre consensuelle de toutes les mesures prises en faveur des Daara, dans les domaines (i) du Statut, du recrutement des maitres coraniques et du renforcement de leurs capacités professionnelles, (ii) des constructions et de leur équipement ; (iii) de la couverture sanitaire universelle et de la pérennisation du soutien de l’Etat avec l’extension du «Waqf CMU Daara », du projet immobilier Waqf public, ainsi que la mobilisation de la subvention annuelle de six (6) milliards de FCFA destinée à appuyer le fonctionnement et la prise en charge sociale dans les Daara.

    En outre, le Président de la République a demandé au Gouvernement, de renforcer la formation professionnelle qualifiante, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles, mais également des maitres coraniques.

    Le Chef de l’Etat a aussi invité le Ministre en charge de l’Agriculture à étudier les modalités d’assistance des acteurs des Daara dans le cadre des programmes agricoles avec des facilités pour l’affectation de terres, la mise à disposition d’engrais, d’intrants et de matériels agricoles.

    Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement d’accélérer la diversification de l’offre éducative face à la forte demande nationale de renforcement de l’éducation religieuse.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Education nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle Direction nationale des Daara, créée par le décret n° 2023-2318 du 06 décembre 2023, consacrant la volonté de l’Etat de faire de la modernisation des Daara, un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national.

    Abordant la fête de Noël, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, en cette période de grâces et de ferveur religieuse marquées par des prières pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité et de solidarité.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour un bon déroulement des célébrations de Noël, sur l’étendue du territoire national.

    Poursuivant sa communication sur la mise en œuvre optimale des politiques nationales
    d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’amélioration du cadre de vie, le Président de la
    République a salué la réalisation des grandes infrastructures publiques (Routes, Autoroutes, TER,
    BRT, Autoponts, Hôpitaux, Aéroports régionaux, Ports, Sphères administratives…) qui a fortement
    contribué à l’aménagement du territoire, au développement des villes et à l’urbanisation du pays.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, en liaison avec l’ensemble des ministères
    concernés, (Urbanisme, Finances et Budget, Environnement, Collectivités territoriales…) de veiller
    à l’amélioration du cadre de vie des localités et à la maitrise de l’occupation spatiale du territoire
    national à travers le respect scrupuleux du Plan national d’Aménagement et de Développement
    Territorial (PNADT Horizon 2035 qui est le réceptacle spatial du PSE), l’actualisation et la
    généralisation de l’élaboration des Plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement.

    Le Président de la République a également indiqué l’impératif de veiller à l’aménagement paysager
    systématique de nos communes et des voies de circulation (routes et autoroutes…).

    Le Chef de l’Etat a aussi rappelé l’importance de la restructuration et de la rénovation des quartiers,
    notamment des centres urbains, en vue d’assurer une cohérence d’ensemble entre les politiques
    nationales d’aménagement et d’urbanisme et les programmes d’habitat et de logements en
    développement, dans une dynamique de modernisation des villes.

    A ce titre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de
    l’Hygiène publique à finaliser le Plan National de rénovation urbaine, intégrant les programmes «
    Sénégal Zéro Bidonville », « Zero déchet » et le développement des Pôles urbains.

    Sur ce dernier point, le Chef de l’Etat relève l’urgence de finaliser le statut du Pôle urbain de
    Diamniadio ; territoire devenu, avec la montée en puissance des réalisations d’infrastructures
    publiques et privées de standard mondial, une ville internationale de référence en devenir.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur
    l’application du code pastoral et l’aménagement durable des parcours de bétail, en félicitant le
    Ministre de l’Elevage et des productions animales et en demandant au Gouvernement de prendre
    toutes les dispositions en rapport avec les acteurs du secteur, pour l’application rapide de cette loi
    dès sa promulgation.

    Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération
    et des partenariats.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :

    • la réunion de suivi de la 5ème édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais ;

    • l’inauguration du Centre régional des Urgences de l’OMS à Dakar ;

    • le lancement des travaux d’aménagement et pavage à Rufisque ;

    • le Suivi des travaux du Parc de Technologies numériques du Sénégal.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication
    sur la situation internationale ;

    • le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le
    financement de la Protection Sociale Universelle à travers mise en place de la CAPSU ;

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations
    horticoles ;

    • le Ministre des Sports a fait une communication sur la situation des infrastructures sportives
    et la préparation de la CAN 2024.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret fixant l’organisation et les attributions de la Direction générale de la Police
    nationale ;

    • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives (OGIS).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé
    Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de
    l’Education nationale.

    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des
    Daara au Ministère de l’Education nationale.

    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur
    privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Fait à Dakar, le 20 Décembre 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA