Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MAROC-INSTITITUTIONS-COOPERATION / Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

    SENEGAL-MAROC-INSTITITUTIONS-COOPERATION / Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal et le Maroc ont signé un protocole de coopération parlementaire, mercredi, à Dakar, a appris l’APS de ladite institution sénégalaise.

    L’accord a été signé par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et son homologue de la Chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi El Alami.

    Ce dernier a entamé une visite officielle de trois jours à Dakar, le même jour.

    Les deux personnalités ont tenu une séance de travail avant la signature de l’accord, qui, selon Amadou Mame Diop, ‘’s’inscrit parfaitement dans le cadre du renforcement de nos concertations et échanges, ainsi que du dialogue fructueux entre nos parlements frères’’.

    ‘’Unité nationale’’ et ‘’sagesse politique’’

    L’accord signé par les parlements des deux pays va les conduire à ‘’un certain nombre d’actions, dans les domaines de la coopération technique ou du renforcement de compétences des cadres parlementaires, entre autres’’, a dit M. Diop en louant une ‘’collaboration dynamique, pragmatique et gagnant-gagnant’’ entre son pays et le Maroc.

    Rachid Talbi El Alami a salué ‘’les liens séculaires et la longue tradition de coopération entre le Sénégal et le royaume du Maroc, sous l’impulsion de leurs dirigeants’’.

    Il s’est réjoui de ‘’l’unité nationale’’ et de ‘’la sagesse politique’’ que partagent les deux pays.

    Ce sont là deux atouts leur permettant de prévenir ‘’les menaces transfrontalières, le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, la fuite des cerveaux, la traite des êtres humains, ainsi que les trafics en tous genres’’, a dit M. Alami.

    Amadou Mame Diop ‘’salue et encourage le partenariat dynamique noué entre le Sénégal et le royaume du Maroc, qui se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’.

    Il a tenu à apprécier ‘’la convergence de vues entre les deux pays, notamment sur les questions internationales d’intérêt commun, comme les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et au Proche-Orient’’.

    ‘’Une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’

    ‘’Nous nous reconnaissons dans nos principes intangibles de défense résolue de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté nationale. Vous l’avez deviné, je pense tout naturellement à la marocanité pleine et entière du Sahara occidental’’, a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

    Le Sénégal et le Maroc partagent des ‘’modèles de stabilité sociale, constituent des piliers de la stabilité régionale, continentale et internationale’’, a dit Rachid Talib El Alami.

    ‘’Le chemin tracé par nos bâtisseurs a pu concevoir un modèle de stabilité sociale, qui a engendré une stabilité politique, ainsi qu’une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’, a souligné le président de la Chambre des représentants du royaume du Maroc.

    Aux ‘’nombreuses menaces transfrontalières’’ auxquelles sont confrontés le Sénégal et le Maroc ‘’s’ajoutent les challenges du développement économique et social’’, les ‘’déséquilibres climatiques’’ et le ‘’retard technologique’’, a relevé M. Alami.

    Les deux pays ont toutefois de ‘’grandes opportunités et un potentiel inestimable pour réaliser les progrès souhaités’’, a-t-il assuré en se réjouissant des ‘’emplacements stratégiques ouverts sur l’océan Atlantique’’, dont jouissent les deux pays.

    Un ‘’partenariat dynamique’’

    ‘’Par une élévation des esprits, Marocains et Sénégalais se retrouvent dans un même idéal pour contribuer au progrès de leur peuple, sous l’impulsion et la vision éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI et de Son Excellence Monsieur le président Macky Sall’’, a souligné Amadou Mame Diop.

    ‘’Le partenariat dynamique noué entre les deux pays se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’, a-t-il poursuivi.

    Il s’agit, selon lui, des banques, des services, des transports terrestres, maritimes et aériens, de l’agriculture, de l’éducation, etc.

    ‘’Je pense à nos actions communes pour le maintien de la paix dans des théâtres d’opérations. Des soldats marocains et sénégalais sont notamment en République démocratique du Congo pour contribuer à la restauration de la paix et la sécurité’’, a-t-il rappelé.

    SG/ESF/SMD

  • SENEGAL-SOCIAL-ASSURANCES / Mamadou Moustapha Ba sur les salaires dus aux ASP : « Ils seront versés au plus tard le 31 décembre »

    SENEGAL-SOCIAL-ASSURANCES / Mamadou Moustapha Ba sur les salaires dus aux ASP : « Ils seront versés au plus tard le 31 décembre »

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a donné mercredi des assurances quant aux versement des salaires dus aux agents de sécurité de proximité (ASP) « au plus tard le 31 décembre 2023 ».

    « Nous pouvons valablement rassurer que tous les salaires qui sont dus seront payés au plus tard le 31 décembre 2023 », a-t-il déclaré devant les députés, lors de la séance de plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi n°10/2022 portant loi de règlement pour l’année 2021.

    Selon M. Bâ, le retard noté dans le paiement des salaires des ASP est lié à « des rallonges budgétaires de 3,175 milliards de francs CFA », pour « une dotation finale de 11,175 milliards FCFA ».

    Il a dit que son département, pour des questions de transparence, se trouve obligé d’entrer « dans les détails pour parler des questions souvent évoquées de retards de salaire et de paiement ».

    Concernant les bourses des étudiants, « 46 milliards de francs CFA avaient été prévus par la loi de finances initiale. Des réaménagements budgétaires de l’ordre de 31 milliards FCFA ont été opérés comme rallonge budgétaire. Ce qui a donné un montant total de 77 milliards FCFA qui ont également été payés », a-t-il expliqué.

    Les avances de trésorerie étant « interdites depuis 2008-2009 », il a fallu selon lui « attendre la fin des engagements pour faire regarder les crédits reliquataires et faire les réaménagements budgétaires afin de pouvoir payer les 11,6 milliards FCFA », représentant les états des bourses de novembre et décembre présentés à ses services.

    Si ce n’est de telles situations, « le 5 [de chaque mois] reste la date fatidique pour le paiement des bourses des étudiants », assure le ministre des Finances et du Budget.

    A l’en croire, « la situation est similaire chez les concessionnaires du nettoiement » pour lesquels le paiement des arriérés dus, « de l’ordre de 10,8 milliards FCFA », a été « effectué jusqu’à hauteur de 3,8 milliards FCFA ».

    « Il reste 6,8 milliards FCFA à honorer », reconnaît Mamadou Moustapha Ba.

    CS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-AVIATION / Air Sénégal : un député propose la tenue d’assises nationales sur la filière aéronautique

    SENEGAL-AVIATION / Air Sénégal : un député propose la tenue d’assises nationales sur la filière aéronautique

    Dakar, 20 Dec (APS)-Le député Ndary Loum (majorité) a préconisé, mercredi, la tenue d’assises nationales devant rassembler tous les acteurs sénégalais de la filière aéronautique, dans une perspective notamment de « relever la compagnie Air Sénégal en proie à des difficultés cycliques ».

     »Je propose qu’on organise des assises nationales pour notre compagnie aérienne, Air Sénégal’’, a martelé le parlementaire.

    M. Loum s’exprimait devant le ministre des Finances et du Budget lors de la plénière consacrée à l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi n°10/2022 portant sur la loi de règlement pour l’année 2021.

    Le parlementaire a fait observer que « depuis 2016, l’Etat du Sénégal a mis beaucoup d’argent dans cette compagnie sans obtenir les résultats escomptés ».

    En cela, il préconise que « nous devons nous concerter pour sauver cette compagnie en rassemblant tous les acteurs sénégalais de la filière aéronautique ».

    Selon Ndary Loum, « il faut de vraies discussions pour trouver une issue heureuse à la situation actuelle de la compagnie Air Sénégal ».

    De son point de vue, « toutes les potentialités sont réunies pour en faire la première compagnie africaine ».

    Créée en 2016, après la faillite déclarée de Sénégal Airlines, Air Sénégal a commencé ses opérations commerciales le 14 mai 2018. Elle avait l’ambition de devenir un « acteur majeur du transport aérien en Afrique de l’ouest ».

    CS/SMD/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La couche de poussière sur fond de fraicheur va persister jusqu’à vendredi (prévisionniste)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La couche de poussière sur fond de fraicheur va persister jusqu’à vendredi (prévisionniste)

    Dakar, 20 dec (APS) – La présence d’une couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national va persister jusqu’à vendredi avant de connaitre une inversion de tendance à partir de la semaine prochaine, a indique mercredi Mor Kébé, ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et la météorologie (ANACIM).

    “Une dissipation progressive de la fraicheur et une augmentation des températures seront réellement notées à partir de la semaine prochaine“ a-t-il dit lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Il a souligné que le pays vit depuis samedi un phénomène météorologique caractérisé par une couche de poussière dense accompagnée d’une vague de fraîcheur.

     »La couche de poussière, a-t-il expliqué, provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb, contribuant à adoucir fortement le temps dans les régions concernées“.

    “Depuis samedi, a-t-il encore souligné, nous avons remarqué une intensification des vents en provenance du désert vers nos zones. Cela « a entrainé le soulèvement de particules transportés par l’harmattan jusqu’au Sénégal ».

    “Le désert, a-t-il rappelé, est connu pour être un endroit froid de la nuit au petit matin ». Il a indiqué que cette fraicheur couplée à la descente d’air frais notée sur le Maghreb, va s’accroitre et des vents forts à l’origine de cette poussière, vont transporter cette fraîcheur, vers le Sénégal.

    D’après le prévisionniste,  »c’est la combinaison de cette poussière et la forte fraîcheur que nous ressentons jusqu’à présent ».

    Mor Kébé a également souligné que la présence d’une couche de poussière dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national est un facteur accentuant des risques d’accidents de la circulation mais également des conséquences sanitaires pour les personnes atteintes de maladies respiratoires.

    “La première conséquence de la présence de poussière, c’est la réduction de la visibilité qui peut être dangereuse pour la circulation sur terre, en mer et dans l’air de même que pour les personnes vivant avec des maladies respiratoires comme les asthmatiques », a-t-il déclaré, ajoutant que  »la présence d’une couche de poussière peut également provoquer des lésions pulmonaires chez les personnes bien portantes ».

    Il a appelé les populations à se mettre au maximum à l’abri en évitant de trop s’exposer à cette poussière.

    ABD/AB/AKS

     

  • SENEGAL-SANTE / L’hôpital Ahmadoul khadim de Touba réalise un 1er traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital Ahmadoul khadim de Touba réalise un 1er traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle, a t-on appris, mercredi, de la direction des établissements de santé.

    Dans un communiqué, cette direction précise qu’il  »il s’agissait d’un anévrisme géant de la terminaison carotidienne droite associé à une fistule carotido-caverneuse chez un adulte jeune de 30 ans qui habite à Touba et pour qui la chirurgie classique était impossible ».

    Le traitement endovasculaire ou embolisation, une technique mini invasive, est une alternative thérapeutique qui ne se fait qu’en Europe ou aux États Unis, rappelle-t-elle.

    La même source signale que cette intervention  »a été possible grâce à l’accompagnement de l’équipe du service de neurologie interventionnelle du CHU de Caen en France et à la dextérité de l’équipe locale » .

    La direction des établissements de santé salue  »un pas de plus pour le système de santé du Sénégal vers l’amélioration de l’offre de soins et la disponibilité de soins pointues qui permettent de réduire les évacuations sanitaires » .

    L’équipe locale de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba était composée de Papa Ibrahima Ndiaye, chef du service de neurochirurgie, du Pr Ndaraw Ndoye, du cardiologue Moustapha Fall, de l’anesthésiste Mactar Dieng, entre autres.

     

    Cette intervention a coûté  »environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour », selon la direction des établissements de santé.

    Elle signale que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Au-delà du jeune de 30 ans qui a été opéré mardi, une jeune fille de 14 ans sera opérée aujourd’hui, annonce t-elle dans le communiqué, ajoutant que le troisième patient, âgé de 56 ans, est parti se faire prendre en charge en France.

    Les deux patients sont pris en charge gratuitement, selon la direction des établissements de santé, signalant que l’intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital tandis que l’équipe du CHU de Caen a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur d’environ dix millions.

    Elle promet qu’après cette première mission, d’autres suivront pour  »renforcer la performance des praticiens ». Il est aussi prévu des formations complémentaires d’autres neurochirurgiens pour augmenter le nombre de spécialistes à Touba et dans les autres hôpitaux du Sénégal pour assurer la prise en charge des patients qui en ont besoin au Sénégal.

    L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim ouvert depuis un peu plus d’un an progresse rapidement vers l’ouverture et la fonctionnalité de tous ses services, selon la direction des établissements de santé.

     

    SKS/OID/AKS

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    Dakar, 20 déc (APS) – Les transferts de fonds de la diaspora sénégalaise, la balance des paiements du Sénégal et le refus de la Direction générale des élections (DGE) de remettre des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Transferts de fonds de la diaspora au pays, 1700 milliards FCFA en 2022’’.  »En 2022, les Sénégalais résidant à l’extérieur ont transféré 1700 milliards de francs Cfa vers leur pays d’après les données de la balance de paiements du Sénégal, présentés mardi sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ et du Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », écrit le journal.

    La publication note aussi que le solde global de la balance des paiements du Sénégal est passé d’un excédent de 142,2 milliards en 2021 à un déficit de de 62, 2 milliards de FCFA en 2022.

    Dans le journal, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ souligne que cette évolution  »est principalement attribuable à un déficit du compte courant plus élevé qui n’a pas pu être compensé par les entrées des capitaux ».

    Dans WalfQuotidien, Amadou Al Amine Lô, le directeur national de la Bceao annonce que le Sénégal va ‘’passer de 20 % de déficit courant en 2022 à environ 5 ou 6 % en 2024 grâce aux exportations de pétrole et de gaz’’.

    ‘’C’est dire qu’il y a au niveau de l’orientation de la dynamique de nos balances de paiement une nouvelle ère qui va s’ouvrir. Ce qui est visé, c’est la transformation structurelle de notre économie par une poursuite de la diversification de la base des exportations pour que le Sénégal puisse  être dans ce chemin vertueux d’un déficit budgétaire maitrisé mais également d’un déficit courant qui soit soutenable pour que l’on puisse continuer à bénéficier de la confiance des investisseurs étrangers’’, a-t-il déclaré lors de la seizième édition de la journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal.

    Par rapport au retrait des fiches de parrainages pour Ousmane Sonko, WalfQuotidien note que la DGE ‘’adresse une fin de non-recevoir à Ayib Daffé’’.

    ‘’Le mandataire de Ousmane Sonko qui s’est rendu, hier, à la Direction générale des élections (DGE) pour le retrait des fiches de parrainages, est rentré bredouille. Malgré la notification de la justice ordonnant la réintégration de son leader sur les listes électorales, Ayib Daffé n’a pas reçu de fiches. En jouant au dilatoire, Me Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko affirme que Tanor Thiéndalla Fall est en train d’exécuter le plan du pouvoir’’, écrit Walf.

    Le quotidien Bes Bi relève qu’après ‘’avoir poireauté pendant 3 heures de temps sans voir l’ombre d’une fiche encore moins la silhouette de Thiendella Fall, c’est un Ayib Daffé, l’air irrité, qui s’est adressé hier à la presse. (…) Il est sorti de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) et de la DGE sans réintégration de Sonko ni fiches de parrainage’’.

     »Sonko, Toujours dans le dur !’’, s’exclame Sud Quotidien. ‘’En ordonnant sa réintégration sur les listes électorales vendredi, le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar remet l’opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle de 2024. Cependant face au refus de la Direction générale des élections de remettre les fiches de parrainage à son mandataire et à la date butoir du Conseil constitutionnel pour recevoir les dossiers de candidature à la présidentielle, une menace de forfaiture plane sur la candidature de Ousmane Sonko’’, écrit le journal.

     »Exécution de la décision de réinscrire Sonko sur les listes, la DGE se barricade », selon L’AS.  »Ousmane Sonko toujours privé de fiches de parrainages’’, dit Enquête.

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko empêchés d’entrer à la DGE (avocats)

    SENEGAL-POLITIQUE / L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko empêchés d’entrer à la DGE (avocats)

    Dakar, 20 déc (APS) – L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko ont été purement et simplement empêchés d’entrer dans les locaux de la Direction générale des élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier où s’ils se sont rendus ce mardi en vue de l’exécution de l’ordonnance de justice en faveur de la réintégration de l’opposant dans le fichier électoral.

    ‘’L’huissier de justice et le mandataire [de monsieur Sonko] ont été purement et simplement empêchés d’entrer dans les lieux par un corridor de sécurité […] et éconduits manu militari’’, écrivent Me Ciré Clédor Ly et ses confrères défendant les intérêts de l’opposant.

    ‘’Ciré Clédor Ly […] a été empêché d’accéder au service et même brutalisé’’, affirment les avocats dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte ajoute que ‘’la défense de monsieur Ousmane Sonko dénonce cette énième voie de fait et cette atteinte à l’autorité de la justice par ce refus encore une fois réitéré de l’État du Sénégal de se plier aux décisions rendues par les cours et tribunaux […] du Sénégal’’.

    Faire preuve de grandeur et de respect des règles de droit

    ‘’Rien ne justifie que dans un État de droit proclamé, un huissier de justice, officier ministériel de son état, agissant dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, en soit empêché par des agents en faction disant agir sur ordre de leur chef’’, dénoncent Me Ly et les autres membres du pool d’avocats de l’opposant.

    ‘’Ce mardi 19 décembre 2023, l’huissier de justice Me Guillaume Sagna s’est présenté à la Direction générale des élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour signifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023 rendue par le tribunal d’instance hors classe de Dakar rétablissant le sieur Ousmane Sonko sur les listes électorales’’, est-il écrit dans le communiqué.

    Cette ‘’ordonnance devait être signifiée aux sieurs Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, le premier pour la délivrance des fiches et instruments de collecte de parrainage en prélude à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le second pour l’inscription du nom de monsieur Ousmane Sonko sur les listes électorales, le tout en exécution de l’ordonnance […] rendue par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, la décision étant immédiatement exécutoire comme le prescrit l’article L47 du code électoral’’, affirment les avocats.

    Ils appellent ‘’l’État du Sénégal [à] respecter et [à] faire respecter scrupuleusement les décisions rendues par les cours et tribunaux, à faire preuve de grandeur et de respect des règles de droit’’.

    ‘’Ces faits ne resteront pas impunis’’

    ‘’Le collectif appelle les autorités administratives à observer une stricte neutralité dans l’exercice de leurs fonctions, à ne s’en tenir qu’à leur serment et à apporter leur concours à l’exécution des décisions de justice, afin que force puisse rester à la loi’’, poursuit le communiqué.

    Me Ciré Clédor Ly et les autres avocats d’Ousmane Sonko tiennent ‘’à prévenir toute personne impliquée dans ces faits, quel que soit son statut ou son rang, qu’ils ne resteront pas impunis’’.

    Jeudi dernier, un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    La DGE refuse de délivrer les fiches et les instruments de collecte de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko en raison, dit-elle, de sa radiation des listes électorales. Sans ces outils, l’opposant emprisonné depuis le 28 juillet dernier ne peut pas collecter les parrains nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Rufisque : les travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres lancés

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Rufisque : les travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres lancés

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a procédé au lancement des travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres de la ville de Rufisque (ouest), a constaté l’APS, mardi.

    Le chantier s’étend sur 39 kilomètres, selon un document de l’Ageroute, l’Agence des travaux et de gestion des routes.

    ‘’Le coût total de ces travaux est de 17,5 milliards de francs CFA’’, a déclaré M. Ba, ajoutant que la durée des travaux sera de vingt mois.

    ‘’Ces travaux font partie d’un programme spécial de désenclavement, qui est le fruit d’une volonté de corriger les disparités sociales’’, a-t-il ajouté.

    Les travaux lancés vont servir à ‘’désenclaver le département de Rufisque’’, a assuré le chef du gouvernement, promettant qu’ils permettront en même temps de ‘’renforcer l’accès des populations urbaines aux infrastructures routières et de faciliter leur déplacement en toute sécurité’’.

    Le Premier ministre a annoncé, par ailleurs, l’exécution prochaine d’un ‘’programme spécial’’ destiné à la ville de Rufisque, qui va coûter 80 milliards de francs CFA.

    ‘’Un conseil présidentiel se tiendra dans la ville de Rufisque, au cours duquel sera dévoilé le programme triennal, comme cela a été fait dans d’autres villes telles que Kédougou, Kaolack et Fatick’’, a-t-il dit.

    Les communes de Bargny, Sangalkam, Sébikhotane, Diamniadio, Yène et Bambilor, proches de Rufisque, vont bénéficier de ce programme, selon Mamadou Ndao, le secrétaire général de l’Ageroute.

    ‘’L’exécution des travaux va prendre en compte l’assainissement, l’éclairage et les espaces verts’’, a précisé M. Ndao.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP lance l’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP lance l’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal

    Dakar, 19 déc (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé au lancement officiel de l’interopérabilité et du partage des infrastructures du secteur postal, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    ‘’L’interopérabilité et le partage des infrastructures postales portent principalement sur les relations entre les opérateurs et l’encadrement du régulateur, pour permettre au marché d’aboutir à un fonctionnement optimal et au secteur de trouver une meilleure situation d’équilibre’’, a expliqué son directeur général, Abdou Karim Sall.

    Le lancement de l’interopérabilité et du partage des infrastructures du secteur postal font partie d’une réforme entreprise par l’ARTP pour améliorer les performances de ce secteur, selon M. Sall.

    Cette initiative est l’une des innovations menées par l’instance de régulation, avec un ‘’objectif principal’’ qui est de ‘’placer le secteur postal dans une nouvelle ère de croissance et de développement ancrée dans le numérique’’, a précisé Abdou Karim Sall.

    Selon lui, ces innovations sont mises en œuvre avec le souci, pour les pouvoirs publics, de défendre les droits des consommateurs et de préserver l’environnement numérique.

    ‘’Une bouffée d’oxygène’’

    L’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal sont ‘’un enjeu majeur pour les opérateurs, les consommateurs, le régulateur et toute l’industrie postale’’, a souligné le directeur général de l’ARTP.

    À ce jour, 17 opérateurs postaux, la société nationale La Poste et 16 opérateurs privés titulaires d’une licence d’exploitation, exercent leurs activités au Sénégal, selon Abdou Karim Sall.

    ‘’L’objectif poursuivi par l’ARTP est de renforcer la concurrence sur le marché des services postaux et de promouvoir le développement des usages pour toutes les catégories de clientèle, à savoir les individus, les ménages, les entreprises et l’administration’’, a-t-il souligné.

    L’interopérabilité et le partage des infrastructures du secteur postal sont fondamentaux dans un contexte marqué par la multiplicité des opérateurs postaux et la faiblesse des revenus générés, avec un chiffre d’affaires de 17 milliards de francs CFA en 2022, a signalé Mahamadou Diaïté, le directeur général de La Poste.

    La faiblesse du chiffre d’affaires de l’activité postale est aux antipodes du dynamisme du secteur des télécommunications, qui, selon M. Diaïté, a généré plus de 630 milliards FCFA , ‘’rien que pour le segment des communications électroniques’’, durant la même année.

    ‘’Le partage des infrastructures est salutaire et bénéfique à plus d’un titre, car un manque de rentabilité de certaines infrastructures de La Poste installées dans les zones les plus [enclavées] du pays montre qu’un tel projet pourrait constituer une bouffée d’oxygène et permettre aux opérateurs privés d’avoir une présence effective dans ces zones’’, a expliqué Salif Sow, un représentant des opérateurs privés.

    Selon lui, La Poste doit s’ériger en locomotive du secteur, car elle est le dépositaire du service public postal sénégalais, avec un maillage complet du territoire national.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Cadre juridique sur les PPP : Dakar en ‘’parfaite adéquation’’ avec la directive de l’UEMOA (responsable)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Cadre juridique sur les PPP : Dakar en ‘’parfaite adéquation’’ avec la directive de l’UEMOA (responsable)

    Dakar, 19 déc (APS) – Le cadre juridique et institutionnel encadrant le partenariat public-privé au Sénégal est en parfaite adéquation avec la Stratégie d’encadrement et de directive de l’Union économique et monétaire et ouest africaine (UEMOA), a souligné mardi à Dakar, un officiel du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    ‘’A l’analyse, le cadre juridique et institutionnel des partenariats public-privé sénégalais est en parfaite adéquation avec la directive communautaire de l’UEMOA portant cadre juridique et institutionnel des PPP [Partenariats public-privé] et qui recommande l’instauration d’une nouvelle forme de gouvernance’’, a notamment déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Moustapha Ngom intervenait à un atelier de vulgarisation des documents d’encadrement des partenariats public-privé dans l’UEMOA.

    Le Sénégal a initié, en 2021, une réforme relative aux contrats de partenariat public-privé, ‘’parfaitement adaptée aux dispositions du cadre communautaire’’, a de son côté signalé Baba Malick Bâ, le coordonnateur de l’Unité nationale d’appui aux partenariats public-privé (UNAPPP).

    Il a insisté sur le fait que cette réforme avait permis d’unifier le cadre juridique et institutionnel des PPP et d’introduire de nouveaux dispositifs tels que l’accord-programme, le Fonds d’appui aux PPP (FAPPP), l’offre d’initiative privée et la mise en place d’un organe expert, notamment l’Unité nationale d’appui aux PPP (UNAPPP), chargé d’accompagner les autorités contractantes durant tout le cycle du projet de partenariat public-privé.

    Grâce à cette réforme, ‘’des organes et outils spécifiques ont été mis en place pour accompagner le processus de mise en œuvre des projets et la constitution d’un portefeuille de projets d’une valeur de 1992 milliards de FCFA, duquel est issu un contrat de PPP déjà signé et une +short list+ de projets qui seront prochainement lancés sur le marché’’, a fait valoir M. Ngom.

    La Stratégie d’encadrement et de directive portant cadre juridique et institutionnel des PPP dans l’UMEOA a été adoptée par le Conseil des ministres statutaires en juin 2022.

    Elle a pour ‘’objectif, non seulement d’attirer les investisseurs pour la réalisation des projets PPP, mais également de combler, grâce à une mobilisation efficiente des financements en provenance du secteur privé, l’important déficit en infrastructures constaté dans l’Union’’, a pour sa part rappelé Aissatou Kabou, représentante-résidente de l’UEMOA au Sénégal.

    Elle a signalé que la Stratégie d’encadrement et de directive portant cadre juridique et institutionnel des PPP dans l’UMEOA vise, en outre, ‘’à promouvoir le développement socio-économique de l’espace communautaire, par le biais de projets structurants et durables en vue de stimuler la croissance économique, générer des emplois et favoriser l’accès aux services de base.

    La stratégie poursuit également l’objectif d’accélérer le processus de décentralisation et de garantir la convergence économique, ainsi que l’intégration et l’intensification des échanges communautaires, a assuré la représentante résidente de l’UEMOA au Sénégal.

    ABB/AKS/OID/MTN