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  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Thiès: divers acteurs lancent un appel pour une élection présidentielle apaisée

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Thiès: divers acteurs lancent un appel pour une élection présidentielle apaisée

    Thiès, 16 déc (APS) – Des acteurs politiques, des hommes de médias, des religieux et des membres de la société civile ont uni leurs voix lors d’un panel, vendredi à Thiès, pour appeler à une élection présidentielle apaisée le 25 février 2024, a constaté l’APS.

    Ils s’étaient retrouvés dans un hôtel de la capitale du rail, au deuxième jour des “ 72 heures de la presse locale“, une série d’activités initiées par l’Association de la presse locale de Thiès (APL), et lancées jeudi par le gouverneur Mamadou Oumar Baldé.

    Lors d’un panel sur le thème : “La presse face aux défis de la présidentielle », des représentants de partis de la mouvance présidentielle et de l’opposition, comme l’APR, le Rewmi, le PDS, Jammi Rewmi, la Plateforme pour le développement local Njerinu askan-wi, dont le responsable est aussi candidat à la présidentielle, entre autres, ont insisté sur l’impérieuse nécessité de préserver la stabilité du pays.

    Ils ont aussi diagnostiqué les causes de violences en période d’élection, en insistant sur le rôle de la presse.

    Décrivant la délicatesse du contexte dans lequel doit se tenir le scrutin présidentiel, Maodo Malick Mbaye, un responsable de l’APR qui a préféré intervenir en tant que médiateur, a fait part de ses craintes.

     »J’ai peur et je sais pourquoi j’ai peur », a-t-il dit, faisant remarquer que jamais une élection présidentielle sénégalaise n’a été organisée auparavant avec “autant de floraison de médias et de réseaux sociaux ».

    Ces échéances électorales se tiendront dans un climat où “on ne se parle plus, on se crache dessus, on ne communique plus, on s’invective“, avec à la clef, un  »appel à la haine », qui commence à se faire entendre, a-t-il poursuivi.

    Les participants ont aussi pris en compte, dans leur analyse situationnelle la perspective d’exploitation du gaz et du pétrole, à un moment où le Sénégal est entouré d’une “ceinture de feu“.

    Autant d’ingrédients qui fondent Maodo Malick Mbaye, journaliste de formation, à croire que l’on s’achemine vers une “élection à haut risque“ et à prôner “la censure et l’autocensure“.

    Le modérateur de la rencontre, Abdoul Aziz Diop du Forum civil a évoqué avec  »nostalgie » ce Sénégal où la rivalité politique était policée, où les candidats se donnaient des sobriquets “sans animosité“. “C’est ce Sénégal-là dont nous sommes nostalgiques », a-t-il dit.

    “L’exception sénégalaise, c’est aussi, a-t-il poursuivi, ce dialogue interreligieux, inter-confrérique, interethnique », où le premier président sénégalais d’obédience chrétienne, à la tête du pays pendant vingt ans, avait parmi “ses principaux soutiens“, des chefs religieux musulmans.

    Un objectif qu’avait, d’emblée, campé Pierre Pouye, président du comité d’organisation des “72 heures de la presse locale“.

     »Nous voulons lancer un appel (à la paix) à partir de Thiès, pour que cela fasse tâche d’huile à travers le pays“, a-t-il dit, avant de rappeler : “nous sommes d’abord des citoyens avant d’être des journalistes“. Il n’a pas manqué d’évoquer à quel point les journalistes, à l’instar de toutes les couches de la population ont été affectés par les évènements politiques que le pays a connus ces dernières années et qu’ils ne souhaitent plus revivre.

    Pouye a souligné la “grande responsabilité“ de la presse dans la stabilité du pays, tout comme celle des autres entités de la société, qui doivent chacune jouer sa partition pour préserver le pays de tout chaos.

    Pour lui, cette  »alerte » était destinée à faire prendre conscience à tous les acteurs que le Sénégal survivra à la présidentielle du 25 février 2024.

    Mor Talla Ndiéguène, qui était venu représenter son père Serigne Mounirou Ndiéguène le khalife de Keur Mame Elhadji, a relevé que la prochaine présidentielle, partie pour être “la plus disputée“ de l’histoire du pays, sera un scrutin dans lequel “la clarté du discours sera déterminante“.

    Les pratiques politiques anciennes de promesses et de manipulation sont démodées, a-t-il laissé entendre, car au-delà du Sénégal, “le monde s’est réveillé (suite à) un bouleversement cosmique et cosmologique“.

    Vu leur position d’interface entre les candidats et les électeurs et leur rôle dans le façonnement de l’opinion, les journalistes ont été surtout invités à la responsabilité, à la sélection dans la distribution de la parole publique, au respect de l’éthique et de la déontologie.

    Certains participants ont recommandé aux hommes de média de se spécialiser davantage, pour mieux maîtriser les sujets qu’ils sont appelés à traiter, et donner ainsi de la plus-value à leurs productions.

    Le journaliste Cheikh Diop de la RTS (télévision nationale) a, pour sa part, tenu à relativiser la supposée menace qui planerait sur le pays lors de la prochaine présidentielle, rappelant que le Sénégal est une vieille démocratie où les gens votent depuis le 19-ème siècle. Il a appelé la presse à ne pas accepter d’être  »mis dans le carcan » consistant à penser que la présidentielle de 2024 sera la plus violente de toutes.

    Convoquant l’histoire, il a noté que le Bloc démocratique sénégalais (BDS) de Senghor et la SFIO de Lamine Guèye s’étaient livré une bataille sanglante, faisant des morts dans le cadre d’une élection, avant l’indépendance. L’élection de 1988 avait aussi donné lieu à des violences, a-t-il rappelé.

    Par contre, les scrutins de 2000, 2012, 2019, pour lesquels des “scénarios catastrophes“ avaient été prédits, s’étaient déroulés sans heurts, les électeurs sénégalais ayant démontré leur maturité.

    Il a souligné parmi les maux à mettre en exergue pour avoir une  »presse de qualité », la  »précarité » des hommes  de média, mais aussi la  »prolifération d’écoles de journalisme » dont le choix des formateurs laisse à désirer.

    Cheikh Diop a invité les journalistes à  »faire de la recherche pour se cultiver », estimant que même sans spécialisation, des supports existent sur Internet pour permettre au journaliste de se faire un background et avoir la  »posture » attendue de lui.

    Pour Abdoul Aziz Diop du Forum civil, cet  »appel de Thiès » qui tenait lieu de  »pacte verbal de non-violence », n’était qu’un premier pas que les autres régions du pays sont invitées à emboîter, pour contribuer à une élection apaisée.

    ADI/OID

  • SENEGAL-DROGUES / Fatick : saisie de 263, 4 kg de chanvre indien à Foundiougne

    SENEGAL-DROGUES / Fatick : saisie de 263, 4 kg de chanvre indien à Foundiougne

    Fatick, 16 déc (APS) – La brigade maritime des Douanes de Foundiougne (centre) a saisi, dans la nuit de vendredi, 263, 4 kilogrammes de chanvre indien d’une contre-valeur estimée à 26, 340 millions de francs CFA, a appris l’APS de son chef, Lieutenant Ibrahima Déme.

    La saisine a été effectuée en mer sur une embarcation, a t-il indiqué dans un communiqué.

    Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, selon la même source, ajoutant que l’enquête suit son cours.

    SDI/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de quatre soldats en Casamance

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de quatre soldats en Casamance

    Dakar, 15 déc (APS) – La mort de 04 militaires en Casamance dans l’explosion d’une mine et les déclarations de Barthélémy Dias sur son procès devant la Cour suprême dans l’affaire Ndiaga Diouf et la baisse de la Contribution économique locale valeur ajoutée (CELVA) sont au menu des quotidiens reçus samedi à l’APS.

    Sud Quotidien met en exergue la mort de 04 soldats en Casamance.

    ‘’Quatre morts (…) dans les rangs de l’Armée sénégalaise, c’est le triste bilan de cet accident survenu jeudi soir dans le village de Diaboudior (…). Le véhicule qui a sauté sur une mine antichar transportait des troupes (…) qui revenaient des opérations de sécurisation et de ratissage enclenchées dans la zone depuis quelques jours’’, rapporte Sud.

    La direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé qu’un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5.

    ‘’Le bilan est de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés’’, a t-elle précisé sur X, ajoutant que l’accident s’est produit au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée dans cette partie du pays

    Le président de la République, Macky Sall, a présenté, dans un post sur son compte X, ses condoléances aux familles des quatre militaires sénégalais morts.

    Selon L’As, ‘’quatre soldats (sont) tombés au champ d’honneur’’. ‘’L’Armée nationale perd quatre éléments dans un accident par mine, dans la commune de Djibidione. Des blessés sont aussi signalés dans les rangs des forces de défense (…)’’, écrit le journal.

    Le Soleil rappelle que ‘’la zone militaire n°5, qui se trouve dans la région administrative de Ziguinchor, est en proie à une rébellion armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) qui réclame l’autonomie depuis 1982’’.

     »Des efforts ont été notés dans le déminage ces derniers mois tout comme les succès enregistrés dans le retour des populations déplacées. Il en est de même pour un retour à une paix durable avec la volonté des parties en conflit de se prêter au dialogue’’, souligne le journal.

    ‘’La mine fatale’’, dit Bës Bi, qui estime que ‘’le déminage reste encore un gros problème’’ en Casamance en 40 ans de conflit.

    Le même journal revient sur le point de presse de Barthélémy Dias au cours duquel le maire de Dakar a abordé ses affaires judicaires et la situation financière de sa mairie.

    ‘’Barthélémy Dias juge +suspect+ l’enrôlement de son dossier le 22 décembre par la Cour suprême. Le maire de Dakar estime que même s’il est condamné, il ne bougera pas de la mairie. Cependant, pour le mandat de député, il soupçonne la majorité présidentielle de vouloir empêcher à Khalifa Sall de réunir ses 13 parlementaires pour son parrainage’’, écrit le journal.

    Barthélémy Dias est convoqué, vendredi, devant la Cour suprême, pour son pourvoi en cassation suite à sa condamnation à 2 ans dont 6 mois ferme dans la mort de Ndiaga Diouf en 2011 dans un contexte de tensions pré-électorales.

    Selon WalfQuotidien, ‘’on en sait un peu plus sur la réactivation du dossier Ndiaga Diouf impliquant l’actuel maire de Dakar et poulain du candidat de Taxawu Senegaal’’.

    ‘’Devant les journalistes, hier, Barth a éventré le +deal+, soulignant qu’il s’agit de saboter le parrainage parlementaire de Khalifa Sall’’, note Walf qui affiche à la Une ‘’ Barth crache du feu’’.

    Lors de son point de presse, il a également déploré la baisse de la Contribution économique locale valeur ajoutée (CELVA) passée de 3 milliards en 2022 à 55 millions pour 2023.

    Selon Vox Populi, Barthélémy Dias ‘’dénonce un +sabotage+ de l’Etat pour réduire les ressources de la Ville de Dakar’’.

    ‘’Barthélemy Dias ne compte pas céder son fauteuil de maire de Dakar sans combattre. Hier, à l’occasion d’un point de presse, le premier magistrat a dénoncé une cabale du régime visant à le destituer de son poste et affaiblir, au passage, la candidature de Khalifa Sall’’, écrit EnQuête, notant que le maire  »accuse aussi l’Etat de vouloir asphyxier financièrement la ville de Dakar ».

    OID

  • SENEGAL-ARMEE-DRAME-REACTION / Macky Sall présente ses condoléances aux familles des militaires tués dans l’explosion d’une mine en Casamance

    SENEGAL-ARMEE-DRAME-REACTION / Macky Sall présente ses condoléances aux familles des militaires tués dans l’explosion d’une mine en Casamance

    Dakar, 15 déc (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a présenté, dans un post sur son compte X, ses condoléances aux familles des quatre militaires sénégalais morts, jeudi, dans l’explosion d’une mine dans le département de Bignona (sud).

    ‘’Au nom de la Nation, j’adresse mes condoléances émues à leurs familles et aux forces de défense et de sécurité et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’, a réagi le chef de l’Etat.

     »Je m’incline devant la mémoire de quatre de nos Jambars, tombés au champ d’honneur, après l’explosion d’une mine antichar, dans le département de Bignona’’, a déclaré Macky Sall.

    La direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé qu’un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona en Zone militaire n°5 .

     »Le bilan est de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés », a t-elle précisé sur X.

    L’incident s’est produit au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée dans cette partie du pays.

    ABB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

    SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

    Dakar, 15 déc (APS) – La Direction de la protection judiciaire et sociale (DPJS) et ses partenaires ont procédé, ce vendredi, au lancement du guide opératoire dont le but est d’accompagner les enfants victimes de violences sexuelles au Sénégal, a appris l’APS.

     ‘’Ce guide opératoire vise à renforcer le système de référencement et à préparer les enfants à l’autoprotection et à la protection de leurs pairs face aux situations et risques de violence’’, a déclaré le magistrat, Directeur de la protection judiciaire et sociale (DPJS) au ministère de la Justice, Amadou Ndiaye.

    S’exprimant au cours de l’atelier de lancement, le représentant du ministre de la Justice a souligné que ‘’le projet, dans ses articulations stratégiques, s’adresse aux acteurs institutionnels et prévoit de renforcer leurs compétences en vue d’une prise en charge de qualité des enfants victimes de violences’’.

    Ce guide vient  »clarifier les rôles et les responsabilités des acteurs de la justice, notamment les magistrats et les éducateurs spécialisés sur l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles’’.

    ‘’Ce document qui s’aligne avec la législation en vigueur, permet de doter les services de la justice d’un référentiel d’intervention pour accompagner et assurer une continuité au sein des services  pour les enfants victimes de violences (…) », a déclaré Amadou Ndiaye.

    Le Directeur a également souligné que ‘’le processus d’élaboration de ce document a été effectué avec l’implication de tous les acteurs concernés notamment ceux de la justice, dans un cadre purement participatif’’.

    Cela a permis, selon lui, de faire ressortir les bonnes pratiques ainsi que les manquements dans l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles.

    Cette démarche permet aussi de ‘’bonifier les pratiques pour une meilleure prise en compte des droits et des besoins spécifiques des enfants victimes’’.

    Le représentant de l’UNICEF, Emmanuel Michot, s’est réjoui du résultat du travail effectué dans le cadre de ce projet.

    ‘’On est content d’avoir ce mode opératoire notamment parce que ça concerne le secteur de la justice qui est un secteur clé dans la prise en charge des enfants victimes de violence’’, a-t-il dit.

    M. Michot souligne que ce guide permet d’avoir ‘’quelque chose d’intégral avec de nombreux outils qui vont aider à renforcer la capacité des services pour offrir une prise en charge adéquate aux besoins des enfants victimes de violence dans le long terme’’.

    Selon lui, ‘’il y a dans le cadre de ce projet avec des tranches de formation initiales et spécialisées au niveau du secteur de la justice mais aussi au niveau des autres secteurs’’.

    La Directrice adjointe des opérations de l’organisation  »Affaires mondiales Canada », Claude Landry, par ailleurs, directrice adjointe des opérations s’est réjouie de ‘’l’engagement de l’Etat du Sénégal à matérialiser ses obligations pour un Sénégal digne de ses enfants en leur offrant précisément un environnement protecteur garantissant leur épanouissement’’.

    ‘’A travers ce projet, le Canada réaffirme sa disponibilité à appuyer le gouvernement du Sénégal et à soutenir les efforts nationaux afin de renforcer son rôle dans la protection des filles et des garçons contre toute forme de violence et d’abus’’, a soutenu la conseillère à l’ambassade du Canada au Sénégal.

    Felipe Juarès, représentant pays du bureau international des droits des enfants (IBCR) au Sénégal , a rappelé l’importance de la collaboration avec les différents services concernés.

    Il a remercié particulièrement les bailleurs de fonds, dont l’UNICEF et Affaires mondiales Canada, pour ‘’leur implication et leur engagement pour la défense de la promotion des droits de l’enfant’’.

    CS/ADL/OID

  • SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Plus de 9300 migrants sénégalais arrivés en Espagne en 2023 (officiel)

    SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Plus de 9300 migrants sénégalais arrivés en Espagne en 2023 (officiel)

    Dakar-15 dec (APS) – Neuf mille trois cent dix-neuf migrants (9319) se présentant comme des Sénégalais sont arrivés en Espagne particulièrement aux Îles canaries en 2023, a révélé, vendredi, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Ismaila Madior Fall.

    “Selon les données officielles, près de 12 833 migrants sont arrivés en Espagne en 2023, dont 9 319 se disent être de nationalité sénégalaise”, a-t-il déclaré lors sa rencontre à Dakar avec son homologue espagnol José Manuel Albares Bueno.

    Ismaila Madior Fall a rappelé les actions concertées menées par l’Etat du Sénégal et le Royaume d’Espagne pour prévenir la migration irrégulière à partir des côtes sénégalaises.

    “Nos gouvernements ont mis en place actions concertées menées  qui ont permis la mise en place de dispositifs pertinents pour la prévention de la migration irrégulière ainsi que des initiatives pour l’emploi et l’employabilité des jeunes », a-t-il souligné.

    “Dans ce sillage, en plus du renforcement du dispositif de contrôle au niveau des frontières, des solutions innovantes ont été mises en place, dans des localités cibles, à travers des projets de co-développement dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la formation aux métiers du tourisme », a-t-il ajouté.

    Il s’est félicité du lancement de projets de migration circulaire à l’instar du partenariat avec l’entreprise Frutalindas.

    Ces initiatives, qu’il nous faut mieux encadrer pour les vulgariser, peuvent contribuer considérablement à allier migration et co-développement dans un processus bénéfique pour toutes les parties prenantes », a-t-il-estimé.

    Au regard de la recrudescence des arrivées de migrants sur les côtes espagnoles, particulièrement aux Iles Canaries, M. Fall a souligné que le phénomène de la migration irrégulière reste un enjeu majeur dans les relations bilatérales des deux Etats.

    ABD/OID/AKS

     

  • SENEGAL-ESPAGNE-COOPERATION / Dakar salue l’évolution de l’aide publique au développement de l’Espagne

    SENEGAL-ESPAGNE-COOPERATION / Dakar salue l’évolution de l’aide publique au développement de l’Espagne

    Dakar, 15 déc (APS) – Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismail Madior Fall, a salué, vendredi, à Dakar, l’évolution de l’aide publique au développement de l’Espagne au Sénégal, dont le montant est estimé à 128 millions d’euros, soit plus de 85 milliards de francs CFA entre 2019-2023.

    “Je voudrais me réjouir du caractère prioritaire du Sénégal pour la coopération espagnole à travers l’évolution de l’aide publique au développement qui s’élève à 128 millions d’Euros, soit plus de 85 milliards de FCFA, pour la période 2019-2023 »’, a-t-il relevé en marge de la visite à Dakar du ministre espagnol des Affaires étrangères.

    Selon Ismail Madior Fall, “cette même dynamique de collaboration approfondie est à noter en matière de coopération au développement, d’agriculture, d’industrie pharmaceutique »’.

    Il a évoqué également “la solidité de la collaboration bilatérale en matière de sécurité et de défense » entre Dakar et Madrid.

    Le chef de la diplomatie sénégalaise “a souligné les bonnes relations économiques et commerciales que les deux partenaires conviennent d’étendre à la promotion du commerce électronique, aux services, et surtout, au renforcement des capacités pour une mise en œuvre effective des instruments de défense commerciale au plan multilatéral“.

    Ismail Madior Fall estime que « ce bilan très positif encourage les deux parties à explorer davantage les autres potentialités qu’offre notre coopération ». “L’intention pour le sport se concrétise, il nous appartient d’envisager les domaines de la culture, de l’enseignement supérieur, de l’artisanat », a-t-il indiqué

    S’agissant des questions internationales, M. Fall “affirme que Dakar et Madrid ont des convergences de vue sur la nécessité de renforcer le multilatéralisme, dans le cadre des Nations unies afin de faire face aux défis mondiaux, comme la multiplication des conflits, le réchauffement climatique et le déséquilibre de la gouvernance économique mondiale aux dépends des pays du Sud ».

    ABD/ASG/OID

  • SENEGAL-ARMEES-RECTIFICATIF / Nord Sindian : quatre militaires tués dans l’explosion d’une mine, trois blessés enregistrés (source sécuritaire)

    SENEGAL-ARMEES-RECTIFICATIF / Nord Sindian : quatre militaires tués dans l’explosion d’une mine, trois blessés enregistrés (source sécuritaire)

    Ziguinchor, 15 déc (APS) – Quatre militaires ont été tués dans l’explosion d’une mine à hauteur de Diaboudior, un village de la région de Ziguinchor (sud), au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée dans cette partie du pays, a appris l’APS vendredi de source sécuritaire.

    « Quatre militaires ont été tués dans l’accident d’une mine (…) », a indiqué cette source. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), l’accident a fait également trois blessés.

    L’accident s’est produit vers 19 heures, dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian. Les militaires concernés étaient dans un véhicule au moment de l’accident, selon une source sécuritaire qui s’est confiée à l’APS.

    MNF/BK/MTN/ASG

  • SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Le hub des urgences vise à réduire de 45 à 3 jours le délai de réponse aux épidémies (OMS)

    SENEGAL-SANTE-AFRIQUE / Le hub des urgences vise à réduire de 45 à 3 jours le délai de réponse aux épidémies (OMS)

    Diamniadio, 15 déc (APS) – L’objectif attendu des centres régionaux des urgences de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de contribuer à réduire considérablement de 45 jours à trois, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence sanitaire, a indiqué la directrice régionale de l’institution spécialisée des Nations unies pour la santé, docteur Matshidiso Moeti.

    L’objectif des centres régionaux des urgences « est de réduire considérablement de 45 jours auparavant à trois jours, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence efficace et vitale aux pays après la déclaration d’un événement de santé publique », a-t-elle déclaré, jeudi, lors de l’inauguration du centre régional de l’OMS pour les urgences basée à Dakar.

     »Ce délai est essentiel pour améliorer de manière significative la situation des personnes touchées par les crises et pour contrôler efficacement les épidémies et y mettre fin », a expliqué Matshidiso Moeti.

    Le centre régional de l’OMS basé à Dakar est le deuxième du genre, depuis que l’OMS et le gouvernement du Kenya ont lancé le centre des urgences sanitaires de Nairobi en 2022.

    La création d’un centre des urgences sanitaires à Pretoria (Afrique du Sud) « est prévue pour 2024 », a annoncé la directrice régionale de l’OMS, rappelant que l’ambition de son institution est d’en implanter trois en Afrique.

     »Le centre régional pour la gestion des situations d’urgence sanitaire rentre dans le cadre des efforts qui sont faits pour renforcer la capacité de la région africaine à mettre en place une riposte diligente et efficace aux crises sanitaires et pour sauver des vies », a-t-elle dit.

    « Avec les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, l’OMS en Afrique a, au cours des deux dernières années, travaillé en étroite collaboration avec les pays de la région pour mettre en place des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence afin de garantir une réponse efficace aux crises sanitaires », a insisté sa directrice régionale.

    Matshidiso Moeti note que chaque année, la région africaine « est confrontée au plus grand nombre de situations d’urgence sanitaire dans le monde », soulignant qu’en novembre 2023, elle « faisait face à plus de 130 épidémies de maladies ».

     »Dans le Sahel en Afrique de l’Ouest, plus de 33 millions de personnes réparties dans six pays ont besoin urgemment d’une aide humanitaire d’importance vitale », a-t-elle indiqué.

    Les centres des urgences sanitaires « servent également de centres d’excellence, visant à former plus de 3 000 experts africains, en les dotant de compétences techniques essentielles pour une réponse efficace aux urgences sanitaires », a-t-elle fait savoir.

    Celui du Sénégal est spécialisé dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement, l’analyse des données, l’innovation et la gestion de l’information.

    Le centre du Kenya se concentre sur le développement du personnel médical d’urgence, tandis que celui de l’Afrique du Sud est spécialisé dans la recherche et le développement, ainsi que dans la surveillance génomique.

    Le centre régional de Dakar compte un entrepôt dédié au pré-positionnement du matériel et des équipements médicaux, un centre de formation ultramoderne, une unité de lutte contre les maladies infectieuses et d’un centre de simulation des interventions d’urgence.

    Il est aussi doté d’un camp de formation destiné aux intervenants de première ligne déployés en cas de situation d’urgence sanitaire.

    NSS/SKS/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dernier rebondissement du « feuilleton » Sonko en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dernier rebondissement du « feuilleton » Sonko en exergue

    Dakar, 15 déc (APS) – La décision du Tribunal hors classe de Dakar annulant la radiation de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales est le sujet le plus en vue dans les journaux reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Un juge du Tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le Tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le 17 novembre, la Cour suprême avait annulé et cassé cette décision favorable à M. Sonko.

    La juridiction supérieure a en même temps renvoyé les deux parties devant le Tribunal hors classe de Dakar.

    Devant ce juge, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    “Sonko obtient gain de cause’’, titre le journal Vox Populi, selon lequel le juge Racine Thione a confirmé son collègue Sabassy Faye du Tribunal de grande instance de Ziguinchor.

    “Par deux fois, la justice sénégalaise a tranché et donné raison à Ousmane Sonko. Il est temps que l’Etat abdique. Ce ne serait ni honte ni désolation, mais grandeur et sagesse’’, rapporte Vox Populi, en citant Me Ciré Clédor Ly, l’un des conseillers de l’opposant sénégalais.

    “Sonko réintégré’’, mentionne Sud Quotidien à sa Une. “Le juge Ousmane Racine Thione casse la mesure de radiation dans les listes électorales prise contre Ousmane Sonko’’, rapporte le journal qui met en évidence les photos des juges de Ziguinchor et Dakar.

     “Suite et pas fin’’

    Pour l’As, l’opposant Ousmane Sonko a tout simplement gagné la bataille d’instance. “Le verdict lui est favorable. Mais Ousmane Sonko n’était pas au palais de justice pour savourer sa victoire contre l’Etat du Sénégal avec ses collaborateurs’’, a fait remarquer le journal l’As.

    Pour le journal Le Quotidien, la réintégration d’Ousmane Sonko sonne comme une autre étape dans le long feuilleton judiciaire opposant l’Etat à l’opposant. “Saison 2 à la Cour suprême’’, titre Le Quotidien via sa manchette.

    La publication annonce que l’Etat du Sénégal va se pourvoir en cassation. “Dans un communiqué rendu public, les conseils de l’Etat du Sénégal entendent user de leur droit de recours par l’introduction d’un pourvoi en cassation’’, signale Le Quotidien.

    D’où ce titre du journal Enquête : “Suite et pas fin’’. Il cite, à ce sujet, Me El Hadji Diouf, membre du pool d’avocats de l’Etat. “Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur. Nous allons faire un pourvoi en cassation’’, dit l’avocat.

    “La justice garde la tête haute’’

    Cette situation fait dire au journal Le Soleil que “les délai et procédure jouent contre Ousmane Sonko’’.

    Citant les avocats de la partie civile, Le Soleil fait observer que l’opposant Ousmane Sonko “reste radié des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée’’. La publication signale que M. Sonko est “prisonnier des délais pour participer à l’élection présidentielle’’.

    Pour Sud Quotidien cette “victoire’’ d’Ousmane Sonko permet à la justice de garder la tête haute.

    “Même s’il est vrai qu’une justice parfaire n’existe pas, il est aussi certain que la justice sénégalaise continue de jouer pleinement son rôle, malgré les attaques dont les magistrats font l’objet de la part des hommes politiques […]’’. Il note que ‘’le verdict rendu par le tribunal hors classe de Dakar en est une parfaite illustration’’.

    MTN/BK