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  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le Centre régional des urgences de l’OMS inauguré à Diamniadio

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Le Centre régional des urgences de l’OMS inauguré à Diamniadio

    Diamniadio, 14 déc (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a magnifié, jeudi, la mise en place du Centre régional des urgences de l’OMS à Diamniadio, estimant que c’est une étape cruciale dans le cadre de la lutte contre les crises sanitaires et humanitaires.

    ‘’Je voudrai saluer à nouveau la mise en place du Centre régional des urgences de l’OMS à Dakar, qui marque une étape cruciale dans notre combat contre les crises sanitaires, et humanitaires’’, a déclaré le Premier ministre du Sénégal (PM).

    Il présidait la cérémonie d’inauguration du hub régional des urgences de l’OMS qui va couvrir 27 pays d’Afrique de l’ouest et du centre.

    Amadou Ba dit souhaiter  »vivement que ce hub puisse très rapidement monter en puissance et devenir le hub des hub en Afrique ».

    Le chef du gouvernement dit être ‘’persuadé’’ que ce centre va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la ‘’qualité’’ que dans la ‘’promptitude’’ des réponses aux épidémies.

    Ce centre est une formidable ‘’opportunité’’ de renforcement des capacités  »pour nos personnels », a t-il souligné.

    ‘’Fidèle à sa vocation de ville d’avenir, de modernité, d’expansion et d’ouverture, Diamniadio l’industrielle, la commerciale, la studieuse, la scientifique, la technologique, s’érige désormais comme siège de la gestion des urgences sanitaires en Afrique’’, s’est félicité le Premier ministre.

    Le hub doté de nombreuses composantes, parmi lesquelles le pré-positionnement stratégique des fournitures d’urgence, permettra au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique ‘’de venir en appui aux Etats membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires à travers une action plus rapide et mieux structurée’’, a expliqué M.Ba.

    Au plan technique, le centre constitue, selon le Premier ministre, le moteur d’un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires et l’évaluation des risques, qui reposera sur quatre piliers majeurs.

    Il a cité le renforcement des capacités de renseignements en santé publique afin de détecter précocement les événements sanitaires, les vérifier et évaluer les risques associés, l’amélioration de la surveillance épidémiologique et la riposte intégrée aux maladies.

    Le centre permettra aussi d’assurer ‘’le soutien aux activités de diagnostic et de surveillance génomique’’, a dit Amadou Ba, ajoutant que la modernisation des systèmes de gestion de l’information et d’analyse des données sera assurée pour une meilleure surveillance des maladies.

    Il a demandé aux différents départements sectoriels, sous l’impulsion de la ministre de la santé et de l’action sociale  »de poursuivre leur accompagnement afin de concrétiser la vocation de soutien logistique du hub de l’OMS’’.

    Amadou Ba a invité l’OMS à poursuivre la collaboration étroite avec le ministère de la Santé pour continuer à ‘’déployer les nombreux efforts’’ notés depuis la mise en place de la couverture maladie universelle au Sénégal.

    NSS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales: les avocats de l’Etat annoncent un pourvoi en cassation

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales: les avocats de l’Etat annoncent un pourvoi en cassation

    Dakar, 14 déc (APS) – L’Etat du Sénégal va introduire un pourvoi en cassation après le verdict du tribunal de grande instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales, ont annoncé ses avocats.

     »Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar vient d’ordonner la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales malgré l’arrêt de la cour suprême en date du 17 novembre 2023. L’Etat du Sénégal, se fondant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, entend user de son droit de recours par l’introduction d’un pourvoi en cassation », indiquent-ils dans un communiqué dont l’APS a pris connaissance.

    Ils estiment qu’en conséquence,  »la décision du tribunal d’instance hors classe de Dakar n’étant pas définitive ni exécutoire, Ousmane Sonko reste radié desdites listes jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée ».

    Un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé, jeudi, la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Me Abdoulaye Tall, l’un des avocats de M. Sonko, s’exprimant devant les journalistes en marge de l’audience de ce jeudi, dit inviter la Direction générale des élections à ‘’essayer de sauver la face en respectant et en exécutant cette décision qui vient de tomber’’.

    ‘’Cette décision est exécutoire. Même s’il existe un recours, il n’aura pas un caractère suspensif’’, a ajouté Me Tall.

    Il dit aussi appeler l’État à se montrer ‘’élégant envers cette décision […] en remettant’’ la fiche de candidature d’Ousmane Sonko à son mandataire, ‘’pour lui permettre d’aller recueillir ses parrainages auprès des Sénégalais’’.

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé une décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Cette haute juridiction avait renvoyé les deux parties devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

    ABD/OID

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-TELECOMMINUTION / Les avantages de la 5G et de l’intelligence artificielle mis en exergue

    SENEGAL-ECONOMIE-TELECOMMINUTION / Les avantages de la 5G et de l’intelligence artificielle mis en exergue

    Dakar, 14 dec (APS) – La technologie 5G et l’intelligence artificielle (IA) ouvrent ère d’opportunités et de création à forte valeur ajoutée pour le Sénégal, a affirmé, jeudi, le secrétaire général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Yellamine Goumbala.

    M. Goumbala s’exprimait, à Dakar, lors de la 6 édition du forum sur le développement des Services numérique à valeur ajoutée (SVA).

     »La 6 e d’édition du forum SVA se tient dans un contexte spécial, marqué par l’adoption par l’Etat du Sénégal de stratégies sur les données, sur l’intelligence artificielle ainsi que l’attribution de la 5G. La 5G et l’intelligence artificielle ouvrent une nouvelle ère d’opportunités et de création à forte valeur ajoutée pour le Sénégal », a-t-il fait savoir.

    Ce contexte justifie le choix des deux thématiques explorées au cours du forum, notamment  »la 5G et les nouvelles frontières numériques : transparence, souveraineté et règlementation des données et de l’internet » et  »la co-création de valeur entre les opérations et les fournisseurs de service à valeur Ajoutée (FSVA) : synergies, nouveaux modèles économiques et co-régulation ».

    Selon lui, l’échange autour de ces deux thématiques permettra de mettre  »en lumière des éléments cruciaux tels que la transparence, la souveraineté et la réglementation des données et de l’internet » mais aussi  »de passer en revue la recherche de synergies, l’émergence de nouveaux modèles économiques et la nécessité d’une co-régulation ».

    Le forum vise à créer un espace de dialogue et de réflexion entre les différents acteurs du segment de marché des SVA, a indiqué M. Goumbala en estimant que le moment de faire le bilan de l’activité des SVA et la mise en œuvre des recommandations du forum de l’édition précédente.

    Il a aussi fait noter que ce forum a contribué significativement à la mise en œuvre de plusieurs initiatives dans le segment de marché des SVA, notamment la libéralisation des codes USSD, la régulation de la tarification des prestations destinées aux FSVA et l’accès de ces derniers aux catalogues d’interconnexion des opérateurs, la mise sur pied d’un cadre de concertation sur la co-régulation, entre autres.

    Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues du précédent forum, des actions concrètes ont été menées, a t-il souligné.

    Il a cité le renforcement de l’espace économique des fournisseurs des SVA avec l’approbation d’offres de référence dans les catalogues 2023 d’interconnexion, la baisse des tarifs des offres USSD, l’introduction sur le marché du premier agrégateur SVA, déclaré au sein de l’ARTP en l’occurrence L’AFRICAMOBILE, entre autres.

    L’ARTP s’engage pleinement à continuer à œuvrer pour l’essor et le développement des fournisseurs de SVA, a assuré son SG, précisant que tous les moyens seront mis en œuvre afin de renforcer davantage l’espace économique des Fournisseurs de Service à Valeur Ajoutée (FSVA) et faire évaluer le cadre réglementaire.

    Moustapha Kane, le représentant des FSVA, a plaidé pour  »une régulation beaucoup plus technique qui va aller de manière verticale au niveau de la mise en œuvre des différentes plateformes pour s’assurer que les différents acteurs de l’écosystème respectent leurs limites et puissent travailler en harmonie ».

    Selon lui, il est important que la question de la connectivité au niveau national soit réglée une bonne fois pour toute parce que la technologie le permet, car dépendant de la volonté  politique.

    Par rapport au financement, M. Kane a estimé qu’une  »petite part de certaines taxes perçues par l’Etat » devrait leur être reversée pour  »permettre de financer l’activités des SVA (…) et développer l’ensemble de leurs services, en partenariat avec les institution financières et l’APTP ».

    L’ARTP a initié le premier forum sur le développement des Services numérique à valeur ajoutée (SVA) en 2013. Les SVA déclarés sont passés de 92 en 2013 à 400 en 2023.

    AFD/OID/AKS

  • SENEGAL-TOURISME / Vers l’élaboration d’un plan de développement de l’activité touristique dans le delta du Saloum

    SENEGAL-TOURISME / Vers l’élaboration d’un plan de développement de l’activité touristique dans le delta du Saloum

    Dakar, 14 déc (APS) – La direction des investissements et des aménagements touristiques (DIAT) cherche à élaborer un ‘’plan directeur’’ de développement du tourisme dans le delta du Saloum (centre-ouest), a-t-on appris de ses dirigeants, jeudi, à Dakar.

    Elle a tenu un atelier d’élaboration dudit plan, le même jour, en présence des acteurs concernés.

    ‘’Cette rencontre est l’occasion pour l’ensemble des acteurs du tourisme sénégalais, ceux du delta du Saloum notamment, de discuter des investissements et des aménagements touristiques qui pourraient être pris en compte par le plan directeur’’, a souligné Diène Ndiaye, le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Pour y arriver, il faut qu’il y ait une implication des ministères, des collectivités territoriales et des autres parties concernés, a souligné M. Ndiaye lors de l’atelier.

    Il signale, en parlant de l’atelier, que ‘’c’est une étape importante de la planification stratégique de la politique nationale de tourisme, du delta du Saloum surtout, qui est un écosystème particulier’’.

    L’écosystème du delta du Saloum concentre de nombreuses opportunités propices au développement de diverses formes de tourisme, selon le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et des Loisirs.

    ‘’Nous voulons un tourisme planifié et maîtrisé’’

    ‘’Il est aisé de comprendre la place privilégiée [du tourisme] dans les stratégies d’investissement et de promotion, car l’attractivité et la compétitivité de la destination Sénégal requièrent en priorité des aménagements structurants et une administration performante’’, a relevé Diène Ndiaye.

    C’est important de ‘’veiller à ce que le plan soit cohérent, pertinent et accepté de tous’’, a-t-il dit, rappelant que le tourisme fait partie des secteurs prioritaires du Plan Sénégal émergent.

    ‘’Nous voulons un tourisme planifié et maîtrisé. Nous ne voulons pas faire du pilotage à vue. Pour cela, il faut avoir un plan directeur maîtrisé et inclusif’’, a souligné Ousmane Ndao, le directeur des investissements et des aménagements touristiques.

    Des partenaires techniques et financiers seront sollicités en vue de l’élaboration d’un bon ‘’plan directeur’’ du développement du tourisme dans le delta du Saloum, selon M. Ndao.

    Un cabinet espagnol prend part à l’élaboration du plan.

    ‘’Faire des études sur 2.500 hectares, ce n’est pas facile. C’est heureux que nous ayons pu décrocher […] un don non remboursable, qui nous aidera à faire les études’’, s’est réjoui Ousmane Ndao.

    Le delta du Saloum et ses vestiges de plus de deux millénaires d’occupation humaine ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2011.

    MFD/ESF/ASG

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des droits de tirage spéciaux de 166 milliards de francs CFA du FMI pour le Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE / Des droits de tirage spéciaux de 166 milliards de francs CFA du FMI pour le Sénégal

    Dakar, 14 déc (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI) déclare avoir pris, mercredi, une mesure permettant au Sénégal d’accéder à un financement d’‘’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux, c’est-à-dire des avoirs de réserve internationaux.

    ‘’Le conseil d’administration du FMI a conclu la première revue des accords au titre du Mécanisme élargi de crédit, de la Facilité élargie de crédit et de la Facilité de résilience et de viabilité, pour le Sénégal, permettant au pays d’accéder à 210,36 millions de droits de tirage spéciaux (environ 279,31 millions d’USD)’’, écrit l’institution financière sur son site Internet.

    Au Sénégal, ‘’les autorités mettent en œuvre les réformes structurelles’’, y compris celles ‘’visant à renforcer l’administration fiscale et la gestion des finances publiques, à améliorer la gouvernance et les cadres de lutte contre la corruption’’, affirme le FMI en guise de justification de cette mesure.

    Même s’il ‘’se remet de la pandémie de Covid-19’’ et ‘’est confronté à de multiples chocs’’, dont l’arrêt de l’accord d’exportation de céréales entre la Russie et l’Ukraine et l’imposition récente de restrictions sur les exportations de riz par l’Inde, le Sénégal continue de faire des performances ‘’satisfaisantes’’ dans la gestion de son économie, selon le Fonds monétaire international.

    ‘’Les autorités ont fait également progresser les réformes visant à améliorer la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte contre la corruption’’, souligne le FMI.

    Il dit avoir noté que la loi de finances 2024 du pays s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour atteindre 20 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2025.

    Le Fonds monétaire international note ‘’une élimination progressive des subventions énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le tribunal hors classe de Dakar annule la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le tribunal hors classe de Dakar annule la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral

    Dakar, 14 déc (APS) – Un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    L’Agent judiciaire de l’État a décidé de se pourvoir en cassation, selon l’un de ses avocats, Me El Hadji Diouf.

    Me Abdoulaye Tall, l’un des avocats de M. Sonko, s’exprimant devant les journalistes en marge de l’audience de ce jeudi, dit inviter la Direction générale des élections à ‘’essayer de sauver la face en respectant et en exécutant cette décision qui vient de tomber’’.

    ‘’Cette décision est exécutoire. Même s’il existe un recours, il n’aura pas un caractère suspensif’’, a ajouté Me Tall.

    Il dit aussi appeler l’État à se montrer ‘’élégant envers cette décision […] en remettant’’ la fiche de candidature d’Ousmane Sonko à son mandataire, ‘’pour lui permettre d’aller recueillir ses parrainages auprès des Sénégalais’’.

    L’Agent judiciaire de l’État ne s’avoue pas vaincu. Ses avocats ont décidé de se pourvoir en cassation.

    ‘’Nous allons faire un pourvoi en cassation, comme nous l’avions fait contre la décision du tribunal d’instance de Ziguinchor’’, a déclaré Me El Hadj Diouf.

    Les plaidoiries des avocats des deux parties ont eu lieu mardi dernier.

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé une décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    ‘’Nous demandons que notre client, en l’occurrence Ousmane Sonko, puisse jouir de son droit naturel de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, a soutenu Me Ndoumbé Wane, estimant que les droits de l’opposant ont été violés, car ‘’la notification de sa radiation ne lui est jamais parvenue’’.

    ‘’Jusqu’au moment où on est en train de plaider ce matin, Ousmane Sonko n’a jamais reçu de notification’’ de sa radiation du fichier électoral, a argué Me Joseph Étienne Dione.

    Il estime que c’est le greffe de la prison de Sébikotane (ouest), où se trouvait M. Sonko, qui devait recevoir l’acte de radiation pour le notifier à son destinataire.

    ‘’Certains agents se servent des moyens de l’État pour démolir un adversaire’’

    Lors des plaidoiries, Me Saïd Larifou a estimé qu’il y avait une volonté manifeste d’empêcher son client d’exercer ses droits politiques. ‘’Certains agents se servent des moyens de l’État pour démolir un adversaire’’, a-t-il soutenu.

    Tous ces arguments ont été rejetés par les avocats de l’Agent judiciaire de l’État. Ils estiment que maintenir le nom d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral après la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor par contumace – le 1er juin dernier, pour ‘’corruption de la jeunesse’’ – serait une violation de la loi.

    Me Adama Fall soutient qu’‘’aucun recours n’a été fait par M. Sonko pendant le temps qui lui a été imparti’’. ‘’La radiation est justifiée parce que s’il avait répondu au juge, il ne serait pas jugé par contumace’’, a fait valoir Me El Hadji Diouf.

    ‘’M. Sonko ne s’est jamais constitué prisonnier pour faire casser sa condamnation par contumace’’, a soutenu Me Ndéné Bitèye, jugeant sa demande de réintégration dans le fichier électoral mal fondée.

    Pour Me El Hadj Diouf, la cause est déjà entendue parce que ‘’la Cour suprême a déjà décidé’’ en annulant la décision prise par le tribunal de Ziguinchor en faveur de l’opposant.

    ‘’Quand la plus haute juridiction du pays a tranché le litige et a déclaré la signification valable, la forclusion a été atteinte. Par conséquent, Ousmane Sonko ne pourra plus être réintégré, ne pourra plus être inscrit sur les listes électorales’’, a-t-il dit.

    Pour Me Ciré Clédor Ly, la Direction générale des élections et la Direction de l’automatisation du fichier ont violé les droits de l’opposant en le radiant ‘’abusivement des listes électorales, sur la base de prétextes fallacieux’’.

    CS/MTN/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, les vedettes de la presse du jour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, les vedettes de la presse du jour

    Dakar, 14 déc (APS) – Les quotidiens de ce jeudi parlent beaucoup des opposants Ousmane Sonko et Barthélémy Dias en raison des affaires judiciaires les concernant.

    Ce jeudi, le tribunal hors  classe de Dakar rendra une décision qui devrait consister à confirmer la radiation de M. Sonko du fichier électoral ou à l’annuler.

    La Cour suprême a annulé une décision du tribunal d’instance de Ziguinchor en faveur de l’opposant et a demandé au tribunal hors classe de Dakar de juger l’affaire.

    ‘’Quel que soit le verdict, il est probable que la Cour suprême soit de nouveau saisie par la partie perdante. Or, de [la confirmation de] cette radiation ou de son annulation dépendra le dépôt des parrainages’’ de la candidature d’Ousmane Sonko, explique Bés Bi Le Jour.

    Cette ‘’affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’

    ‘’Un jeudi crucial pour Ousmane Sonko’’, titre Source A en relayant une réaction de l’opposant Khalifa Sall – candidat à la candidature à l’élection présidentielle et ancien maire de Dakar – à la radiation du maire de Ziguinchor du fichier électoral : ‘’Il mène un combat légitime, subit une situation difficile et se bat. J’ai fait vingt-huit mois de parcours judiciaire pour être candidat. Je crois, donc, que c’est un combat qu’il faut mener et il le mène bien.’’

    ‘’Le tribunal peut ordonner à la Direction générale de lui remettre ses fiches de parrainage. Dans ce cas, ce sera une victoire […] qui peut lui ouvrir les portes du palais de la République’’, écrit WalfQuotidien.

    Il ajoute qu’‘’au cas où le juge confirme la Cour suprême qui avait cassé l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor, le 17 novembre dernier, Ousmane Sonko sera mis out’’.

    Sud Quotidien est d’avis que le verdit de ce jeudi ‘’pourrait sonner le prolongement de la bataille judiciaire, auprès de la Cour suprême, sur cette affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’.

    Le 22 décembre prochain, Barthélémy Dias sera jugé par la Cour suprême. Il s’agira, pour cette juridiction, de dire s’il est responsable ou pas de la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme aurait été tué par balle lors d’une manifestation survenue le 22 décembre 2011 à Dakar.

    ‘’La chambre pénale de la Cour suprême a fixé cette date pour juger l’affaire Barthélémy Dias contre le ministère public’’, lit-on dans EnQuête.

    Ce journal, comme tant d’autres, affirme que M. Dias pourrait être privé du poste de maire de Dakar et de ses fonctions parlementaires, s’il est condamné. ‘’Les supputations vont bon train à propos de son fauteuil de maire, en cas de condamnation définitive’’, note EnQuête.

    ‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’

    ‘’Barthélémy Dias risque-t-il de connaître le même sort que son prédécesseur Khalifa Sall ? C’est-à-dire perdre la mairie de Dakar et son mandat de député à cause de ses déboires judiciaires’’, affirme Sud Quotidien.

    ‘’Pour éviter cela, explique un avocat à L’As, la première parade est d’initier un pourvoi en cassation. Une autre parade est prévue par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, dont le bureau peut demander […] la suspension de toutes les poursuites, jusqu’à l’expiration de son mandat.’’

    Bés Bi Le Jour note ‘’si la Cour suprême ne casse pas la décision déjà rendue dans cette affaire, il sera révoqué de ses fonctions de maire et de député’’.

    ‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’, rapporte le même journal en citant M. Dias, que L’Observateur présente comme ‘’un député-maire en danger’’.

    En 2022, Barthélémy Dias a été condamné par le tribunal hors classe de Dakar à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour coups mortels, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires, menaces de mort, rappelle Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-SANTE-PLANIFICATION / Santé de la mère et de l’enfant : cinq régions élaborent leurs plans de travail pour 2024

    SENEGAL-SANTE-PLANIFICATION / Santé de la mère et de l’enfant : cinq régions élaborent leurs plans de travail pour 2024

    Thiès, 13 déc (APS) – Les directions régionales des cinq régions bénéficiaires du projet USAID Owod, intervenant dans la santé, notamment celle de la mère et de l’enfant, se sont retrouvées à Thiès (Ouest,) pour évaluer l’année 2023 et élaborer des plans de travail pour l’année 2024.

    L’USAID Owod est un projet du programme santé de l’USAID, étalé sur la période 2021-2026 et qui  appuie l’élaboration  et la mise en œuvre de plans de travail pour les districts de santé, en vue de renforcer le système de santé, d’accroître la participation des communautés et la prise en charge des problèmes de santé.

    Ses principaux centres d’intérêt sont la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile, la lutte contre les grandes endémies, dont le paludisme. Le projet s’occupe aussi d’accès et de qualité de service de santé, ainsi que de nutrition et d’assainissement.

    “Nous nous sommes réunis avec les directions régionales, pour faire la revue des activités de la deuxième année, mais également nous projeter sur la planification de la troisième année », a expliqué à des journalistes, le Docteur Algaye Ngom, chef de projet adjoint de l’USAID Owod.

    Il s’exprimait en marge d’une rencontre de trois jours, ouverte mardi, dans un hôtel de Thiès, en présence de représentants des cinq régions d’intervention du projet, que sont Diourbel, Kédougou, Kolda, Tambacounda et Sédhiou.  Cette rencontre est une occasion pour les participants d’échanger leurs expériences et d’affiner leurs plans de travail respectifs pour l’année prochaine.

    Le projet octroie l’essentiel de ses financements à travers des subventions aux directions régionales de la santé (DRS) et aux districts sanitaires.

    “Pour la deuxième année, nous avions une enveloppe de 5 milliards (FCFA) répartie sur la base de critères à l’ensemble de ces cinq régions », a renseigné le Docteur Ngom.

    Au-delà des subventions qui appuient les PTA, USAID Owod accorde des subventions aux projets innovants dans lesdites régions. Il apporte aussi une assistance technique aux autorités médicales bénéficiaires.

    Malgré une perception laissant penser à une réduction des financements en 2024, par rapport à 2023, les fonds devant financer les plans de travail annuels de 2024 n’ont pas diminué, a expliqué le Docteur Ngom. Ils ont été plutôt “réorientés » vers des activités devant toucher directement les bénéficiaires que sont les populations, en mettent moins l’accent sur les activités de formation, d’analyse situationnelle, inhérentes aux années de démarrage, a expliqué Algaye Ngom.

    Une enveloppe de 500 millions FCFA a été dégagée pour l’achat d’équipements dans ces régions, en 2024 et cinq conteneurs d’équipement viendront des Etats-Unis, a-t-il annoncé.

    S’y ajoutent les trois milliards francs CFA que devront se partager les cinq régions cibles, à côté des subventions de base à hauteur de 700 millions de dollars, qui vont contribuer à la mise en œuvre des activités.

    Le Docteur Yaya Baldé, directeur régional de la santé (DRS) de Kolda a salué l’impact de ce projet sur l’amélioration des indicateurs dans sa région. Il a noté, par exemple, que le taux d’accouchement assisté par du personnel qualifié “dépasse aujourd’hui les 80% » à Kolda.

    La carte sanitaire de la région s’est “beaucoup améliorée », les chiffres de la mortalité liée au paludisme sont en baisse, avec la prise en charge à domicile (PECADOM), tout comme les cas de paludisme graves. De même, la mortalité néonatale est aujourd’hui à “moins de 100 enfants pour mille habitants », a-t-il relevé.

    En outre, les activités d’amélioration de la qualité de l’eau, menées par les brigades d’hygiène infléchissent la courbe des maladies diarrhéiques. “Autant d’aspects dans lesquels nous commençons à ressentir l’impact de ce projet »,  a dit le Docteur Yaya Bladé, non sans préciser toutefois qu’il s’inscrit dans une complémentarité avec d’autres projets intervenant sur le terrain, et les actions des directions du ministère de la Santé, qui sont aussi accompagnées par l’USAID Owod.

    ADI/ASG

  •  SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE  / Les commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères en conclave à Dakar

     SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE  / Les commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères en conclave à Dakar

    Dakar, 13 déc (APS) – La réunion annuelle de coordination des commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (COMNAT-ALPC) s’est ouverte mercredi à Dakar, sur le thème:  »La création des voies d’engagements pour la promotion de la culture de la paix, la prévention de l’accès des groupes terroristes aux armes et la lutte contre les engins explosifs improvisés dans la région de la CEDEAO ».

    S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le directeur de cabinet du ministre des Forces armées du Sénégal, Mady Bathily, a salué le ‘’rôle précieux’’ des commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et petit calibre (COMNAT-ALPC) dans la promotion de la paix et de la sécurité au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    ‘’Le gouvernement du Sénégal, à l’image des autres gouvernement de la CEDEAO ne saurait nullement occulter le précieux rôle des COMNAT-ALPC pour la promotion de la paix et de la sécurité dans notre sous-région’’, a-t-il déclaré.

    Il a encouragé, à cet effet, la coordination des commissions nationales sur les armes légères des Etats membres de la CEDEAO ‘’à persévérer dans la recherche de solutions pour faire de la CEDEAO un espace de paix’’.

    Selon M. Bathily, cette réunion vise à  »faciliter la collaboration entre les commissions nationales et la commission de la CEDEAO en vue de rechercher la paix et la sécurité dans l’espace de notre sous-région ». Elle est aussi ‘’un cadre d’échange devant permettre de nouer des liens entre présidents de COMNAT-ALPC en vue de développer un réseau d’entraide’’.

    M. Bathily estime que la pertinence du thème de cette rencontre devrait conduire à ‘’réfléchir sur la convention et les modifications éventuelles à lui apporter pour prendre en compte les nouveaux défis’’.

    Pour Joseph Ahoba, chef de division Armes légères à la CEDEAO, les commissions nationales chargées de la prévention de la lutte contre la circulation illicite des armes légères au niveau de l’espace CEDEAO vont aborder  »les mauvaises habitudes que nos enfants prennent à travers les télévisions en dehors de la famille et même au sein de la famille ».

    Il estime que  »le langage utilisé pour parler avec ces enfants qui sont en train de grandir n’est pas souvent approprié, car il est souvent empreint de mots violents ».

    A Dakar, les séminaristes vont également se pencher sur  »tout ce qui est engins improvisés explosifs, parce que ce sont ces outils que les terroristes utilisent pour endeuiller nos familles », a t-il dit. Selon M. Ahoba,  »les activités terroristes continuent de faire planer une menace importante sur plusieurs pays de la CEDEAO ».

    Il ajoute que les attaques perpétrées par les groupes extrémistes tels que Jama’at Nasral-Islam wal Muslimin (JNIM), actifs au Mali et au Burkina Faso, restent les plus notoires dans la région.  »Ce groupe enregistre le taux record de 67,69% des attaques, suivi de l’Etat islamique (Province du Sahel) avec 17,27% d’incidents », a-t-il fait savoir.

     »En revanche, a-t-il poursuivi, l’État islamique (Province de l’Afrique de l’Ouest), d’autres factions de Boko Haram et d’autres formations sont à la base des autres incidents ».

    Il relève que  »ces groupes n’ont eu de cesse de commettre des attentats suicides, des enlèvements, des sabotages, des embuscades et des raids, ciblant à la fois les forces de sécurité, les populations civiles, les magasins d’armes et de munitions ».

    Il soutient que le phénomène du terrorisme sera abordé pour rechercher ‘’la voie à suivre pour freiner l’avancée du terrorisme au niveau de l’espace CEDEAO ».

    Joseph Ahoba indique que la fin de cette rencontre sera sanctionnée par la mise en place  »d’une stratégie de lutte contre ces engins explosifs ».

    M. Ahoba note que  »malgré les initiatives et les actions menées, dans les pays en première ligne, le Burkina Faso a continuellement enregistré le plus grand nombre d’incidents et de pertes en vies humaines, avec au total 287 incidents, suivi du Mali (235), du Nigéria (96) et du Niger (62) depuis le mois de juillet 2023 ».

     »Nous avons enregistré au mois de juillet le plus grand nombre d’incidents, soit 37,67% de plus que le mois de septembre, qui en compte le moins. Le mois d’août a enregistré le plus grand nombre de victimes, avec 964 décès », a-t-il comptabilisé.

    CS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / État civil : les chefs d’État invités à appliquer les conclusions du premier symposium d’Afrique francophone

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / État civil : les chefs d’État invités à appliquer les conclusions du premier symposium d’Afrique francophone

    Dakar, 13 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), Aliou Ousmane Sall, a invité les dirigeants des pays d’Afrique francophone à appliquer les conclusions du premier symposium sur l’état civil, qui s’est tenu cette semaine à Dakar.

    ‘’Cette rencontre a été une véritable réussite au vu des résolutions très intéressantes retenues et acceptées par toutes les délégations’’, a déclaré M. Sall lors de la cérémonie de clôture du premier symposium des pays d’Afrique francophone sur l’état civil.

    Cette rencontre de trois jours se tenait depuis lundi à Dakar.

    ‘’Ce symposium a été une occasion pour les pays en avance sur certaines questions liées à l’état civil de partager leurs bonnes pratiques avec les autres’’, a-t-il expliqué.

    Les représentants des pays d’Afrique concernés vont porter les recommandations du symposium auprès des pouvoirs publics en vue de leur application, selon Aliou Ousmane Sall.

    Il précise que ‘’chaque État a sa propre spécificité, même s’ils ont tous le même défi à relever, celui de rendre visible chaque citoyen en le dotant d’un état civil’’.

    ‘’Les collectivités territoriales doivent prendre l’état civil comme une priorité, pour permettre aux citoyens d’avoir accès à ce service’’, a plaidé le directeur général de l’ANEC.

    M. Sall annonce qu’‘’une évaluation de l’application des résolutions est prévue l’année prochaine à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la deuxième édition du symposium’’. ‘’Ce sera aussi l’occasion, a-t-il dit, de voir s’il y a des réajustements à faire ou de nouvelles questions sur lesquelles il faudra statuer.’’

    LBD/ESF/OID