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  • MONDE-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Catastrophes humanitaires liées au climat : 407 millions de personnes impactées en Afrique entre 2020 et 2022 (rapport)

    MONDE-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Catastrophes humanitaires liées au climat : 407 millions de personnes impactées en Afrique entre 2020 et 2022 (rapport)

    Dakar, 13 déc (APS) – Au total, 407 millions de personnes ont été touchées par des catastrophes humanitaires liées au dérèglement climatique en Afrique entre 2020 et 2022, affirme la Commission économique pour l’Afrique (CEA) dans une nouvelle étude devant être publiée le 18 décembre prochain à Abuja, au Nigéria.

    « Les événements catastrophiques induits par le climat ont entraîné de graves crises humanitaires en Afrique. Entre 2000 et 2022, un total de 407,5 millions de personnes en Afrique ont été touchées par des catastrophes naturelles », indique cette étude.

    « Au cours de cette période, détaille le document, 4,2 millions de personnes se sont retrouvées sans abri, 53 610 personnes sont mortes et 52 205 ont été blessées ».

    Ces données sont contenues dans ce rapport de la CEA intitulé « Renforcer la résilience de l’Afrique aux chocs économiques mondiaux », une étude mettant en exergue la corrélation entre chocs climatiques et le PIB.

    « Une augmentation de la température au-delà d’un seuil de 0,7 degré centigrade entraîne une réduction de la croissance du PIB réel. Avec un changement de température de 1,8 degré centigrade, ce qui devrait être le cas d’ici 2030, si les tendances actuelles persistent, nous pourrions nous attendre à une baisse de 2 points de pourcentage de la croissance du PIB réel », alerte le rapport.

    Les résultats préliminaires dudit rapport montrent par ailleurs que la fréquence des catastrophes naturelles induit directement une augmentation des niveaux de la dette publique, de sorte qu’ »une augmentation d’une unité des catastrophes naturelles pourrait conduire à une augmentation de 0,25 point de pourcentage du ratio de la dette publique nette par rapport au PIB ».

    Le rapport de la CEA propose par ailleurs des indications sur la manière dont les pays africains doivent intégrer le changement climatique dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de croissance à long terme.

    Il préconise notamment « l’adoption d’une politique industrielle verte » dans la conception et la mise en œuvre des stratégies nationales de développement, de même qu’il recommande « l’émission d’obligations vertes et bleues qui peuvent exclusivement orienter le financement vers des projets ayant des résultats climatiques et environnementaux alignés sur les objectifs de développement durable (ODD) ».

    ABB/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-RELIGIONS / Lancement des phases finales du  »Grand Prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran »

    SENEGAL-AFRIQUE-RELIGIONS / Lancement des phases finales du  »Grand Prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran »

    Diamniadio, 13 d2c (APS) –  Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a officiellement lancé, mercredi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, le démarrage des phases finales du  »Grand prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran », a constaté l’APS.

     »Ce concours offre une opportunité pour les pays de la Ummah de renforcer leurs liens et de préparer nos jeunes à comprendre l’importance de nos relations et à œuvrer pour leur pérennité », a-t-il notamment déclaré.

    Le ministre s’exprimait en présence des candidats venus de plusieurs pays d’Afrique, de nombreux officiels, des acteurs de l’éducation, des guides religieux et représentants d’associations de maitres coraniques.

     »Pour avoir été choisis, vous représentez vos pays respectifs. En plus de porter l’étendard de la jeunesse de vos pays, vous êtes aussi le lien entre les pays de la Ummah. Cela représente une grande responsabilité malgré votre jeune âge », a-t-il lancé aux candidats.

    Selon lui, ce concours, entre dans le cadre l’engagement du président de la République, qui exhorte la jeunesse à apprendre les valeurs de paix et de tolérance.

    SG/OID

  • MONDE-COMMERCE / A la tribune de l’OMC, Macky Sall dénonce un commerce mondial “à forces inégales’’

    MONDE-COMMERCE / A la tribune de l’OMC, Macky Sall dénonce un commerce mondial “à forces inégales’’

    Dakar, 13 déc (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a dénoncé, mercredi, à Genève en Suisse, un commerce mondial “à forces inégales’’ au détriment des pays en développement.

    “Pour nous, pays en développement, l’enjeu du commerce mondial entre acteurs à forces inégales, se pose surtout en termes d’équité, de justice et de respect du droit international’’, a déclaré Macky Sall.

    Il prenait part à la conférence présidentielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ouverte mercredi à Genève. Cette rencontre de haut niveau porte sur le thème: “Pour un commerce mondial inclusif et durable’’.

    “Le commerce ne peut être durable quand ceux qui ont plus, gagnent toujours plus, et ceux qui ont moins, perdent toujours plus’’, a insisté le chef de l’Etat.

    A la tribune de l’OMC, Macky Sall estime que “le commerce ne peut être durable quand la libre circulation des personnes, des biens et services, censée être régulée par les vertus de la loi du marché, est faussée par la loi du plus fort’’.

    “Le commerce ne peut être durable quand, par la guerre commerciale, des mesures nationales à effets extraterritoriaux portent préjudice à des tierces parties’’, a insisté le chef de l’Etat sénégalais.

    Selon lui,  »le commerce ne peut être durable quand des subventions agricoles abusives violent les règles de concurrence loyale au détriment de millions de petits producteurs’’.

    Dans le domaine de l’environnement, M. Sall a dénoncé un commerce qui ne peut être durable “quand des pays développés, principaux pollueurs, continuent d’utiliser le charbon et interdisent le financement à l’étranger des sources d’énergie fossile, y compris le gaz, pourtant beaucoup moins polluant que le charbon’’.

    “Ce n’est ni juste, ni équitable’’, a regretté le chef de l’Etat sénégalais qui a estimé qu’un  commerce mondial inclusif “nécessite un système de règlement des différends opérationnel, transparent et accessible à tous les membres de l’OMC’’.

    Il a, dans la foulée, dénoncé un commerce inégal qui “exclut et marginalise la majorité des pays’’.

    “Ce commerce les appauvrit et contribue à la circulation mal maitrisée de populations, y compris les flux de migration clandestine’’, a fait remarquer le président Sall.

    MTN/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le procès de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le procès de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral  

    Dakar, 13 déc (APS) – Les quotidiens commentent le procès d’Ousmane Sonko contre l’Agent judiciaire de l’État, concernant la radiation de l’opposant du fichier électoral.

    Le tribunal hors classe de Dakar a mis en délibéré à jeudi sa décision sur la réintégration ou non de M. Sonko dans le fichier électoral.

    Il est chargé de juger cette affaire judiciaire après que la Cour suprême a cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud) annulant la radiation de l’opposant et ordonnant sa réintégration sur les listes électorales.

    De ‘’chaudes empoignades entre avocats’’, titre L’info, ajoutant : ‘’On a assisté à des plaidoiries musclées. Les avocats de l’opposant se sont évertués à démonter les arguments de l’État…’’

    ‘’La salle 7 où a eu lieu l’examen de la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation contre Ousmane Sonko était remplie de militants de Pastef (son parti politique, qui a été dissous). Chapelets, exemplaires du saint Coran, ‘La Citadelle du musulman’, etc. Ils n’ont rien oublié en venant assister à l’audience’’, lit-on dans Source A.

    EnQuête note que ‘’les joutes ont été âpres, hier, au tribunal, entre les avocats d’Ousmane Sonko et ceux de l’État’’.

    ‘’Ousmane Sonko n’est plus maître du temps’’, affirme Le Quotidien, ajoutant qu’un éventuel pourvoi pourrait prolonger la procédure.

    Il existe des ‘’risques de forclusion’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, puisque les parrainages des candidats à l’élection présidentielle doivent être déposés au plus tard le 26 décembre, signale Le Quotidien.

    ‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’

    EnQuête évoque les mêmes risques, concernant la candidature de M. Sonko, en parlant d’‘’une infime chance entre les mains du juge’’.

    Bés Bi Le Jour s’est intéressé au parcours de l’avocat et opposant Moussa Diop, placé en garde vue après avoir cité les noms de plusieurs personnalités, dont Macky Sall, dans un présumé scandale d’exploitation minière au Sénégal.

    Le journal le présente comme un ‘’brillant rebelle’’.

    Il y a eu un ‘’jeu de ping-pong entre Me Moussa Diop et les enquêteurs à propos de l’authenticité des documents’’ sur la base desquels il a mis en cause Macky Sall et d’autres personnalités.

    Ils ont rejeté toute responsabilité dans cette affaire.

    Le Soleil évoque le ‘’discours saisissant’’ de Macky Sall à Genève, à l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

    ‘’Une seule aire civilisationnelle ne peut définir la manière dont tout le monde doit se comporter en droits et devoirs’’, rapporte le journal, citant le président de la République.

    ‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’, a dit Macky Sall.

    Vox Populi annonce la ‘’mesure sociale exceptionnelle’’ prise par le chef de l’État d’octroyer ‘’2 à 5 millions de francs CFA à 2.238 militaires invalides à la retraite’’.

    ESF

  • SENEGAL-AUTRICHE-COOPERATION / Dakar et Vienne signent un mémorandum d’entente

    SENEGAL-AUTRICHE-COOPERATION / Dakar et Vienne signent un mémorandum d’entente

    Dakar, 12 dec (APS) – Le Sénégal et l’Autriche ont signé mardi un mémorandum d’entente instituant un dialogue politique et diplomatique entre les deux pays, a appris l’APS de source officielle.

    La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, et Alexandre Schallenberg, ministre autrichien des Affaires européennes et internationales ont signé le document en marge d’une visite officielle de trois jours au Sénégal du chef de la diplomatie autrichienne entamée lundi, rapporte un communiqué.

    Après un tête-à-tête avec Annette Seck, le ministre autrichien et sa délégation auront des séances de travail avec les autorités sénégalaises compétentes dans les domaines de la justice, de l’industrie et de la sécurité’’, indique la même source.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Réintégration sur les listes électorales : Ousmane Sonko fixé sur son sort jeudi

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Réintégration sur les listes électorales : Ousmane Sonko fixé sur son sort jeudi

    Dakar, 12 déc (APS) – Le tribunal hors classe de Dakar a mis en délibéré à jeudi sa décision sur la réintégration ou non de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales.

    Les avocats de l’opposant, candidat déclaré à la présidentielle de février, et les conseils de l’État ont plaidé, ce mardi, lors d’une audience présidée par le juge Ousmane Racine Thione, après l’arrêt de la Cour suprême du 17 novembre cassant et annulant une décision du tribunal de Ziguinchor (sud) favorable à M. Sonko.

    La haute juridiction saisie par l’Agent judiciaire de l’État avait renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar. La défense a plaidé la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, comme l’avait ordonné le juge de Ziguinchor.

    ‘’Nous demandons que notre client, en l’occurrence Ousmane Sonko, puisse jouir de son droit naturel de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, a dit Me Ndoumbé Wane, estimant que les droits de l’opposant n’ont jamais été respectés parce que ‘’la notification de sa radiation ne lui est jamais parvenue’’.

    ‘’Jusqu’au moment où on est en train de plaider ce matin, Ousmane Sonko n’a jamais reçu de notification’’ de sa radiation du fichier électoral, a argué Me Joseph Étienne Dione.

    Il estime que c’est le greffe de la prison de Sébikotane (ouest), où il se trouvait, qui devait recevoir l’acte pour le signifier à son destinataire, en l’occurrence Ousmane Sonko.

    ‘’La défiance d’Ousmane Sonko a accouché de sa déchéance, et sa négligence de sa forclusion’’

    Me Saïd Larifou estime qu’il y a une volonté manifeste d’empêcher son client d’exercer ses droits politiques. ‘’Certains agents se servent des moyens de l’État pour démolir un adversaire’’, a-t-il soutenu.

    Tous ces arguments ont été rejetés par les avocats de la partie civile. Ils estiment que maintenir le nom d’Ousmane Sonko sur les listes électorales après la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor par contumace serait une violation de la loi.

    Me Adama Fall soutient qu’‘’aucun recours n’a été fait par M. Sonko pendant le temps qui lui a été imparti’’. ‘’La radiation est justifiée parce que s’il avait répondu au juge, il ne serait pas jugé par contumace’’, a fait valoir Me El Hadji Diouf.

    Me Ndéné Bitèye estime que l’attitude de ‘’défiance d’Ousmane Sonko a accouché de sa déchéance, et sa négligence de sa forclusion’’.

    ‘’M. Sonko ne s’est jamais constitué prisonnier pour prétendre casser la condamnation par contumace’’, a-t-il fait valoir.

    Me Bitèye soutient qu’‘’Ousmane Sonko n’a pas été arrêté dans le cadre de la contumax mais pour une autre infraction’’. Pour lui, sa demande de réintégration est mal fondée parce qu’on ‘’ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude’’.

    Pour Me El Hadj Diouf, la cause est déjà entendue parce que ‘’la Cour suprême a déjà décidé’’. ‘’Quand la plus haute juridiction du pays a tranché le litige et a déclaré la signification valable, la forclusion a été atteinte. Par conséquent, Ousmane Sonko ne pourra plus être réintégré, ne pourra plus être inscrit sur les listes électorales’’, a-t-il dit.

    Me Diouf affirme que ‘’dans un premier temps, la Cour suprême avait rejeté la demande de M. Sonko, qui est allé ensuite à Ziguinchor’’. ‘’Cette même Cour suprême ayant été saisie, elle est revenue pour infirmer et éliminer la décision de Ziguinchor, avant de le renvoyer devant le tribunal d’instance de Dakar’’.

    Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, attend de voir si le juge de Dakar va confirmer la décision de Ziguinchor ou s’il aura un autre point de vue qui aboutira nécessairement devant les chambres de la Cour suprême réunies.

    Pour lui, la Direction générale des élections et la Direction de l’automatisation du fichier ont violé les droits de l’opposant en le radiant ‘’abusivement des listes électorales, sur la base de prétextes fallacieux’’.

    La décision du tribunal hors classe de Dakar est attendue jeudi.

    CS/OID/ASG/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Une réflexion engagée pour une approche spécifique et protectrice des mineurs durant les manifestations

    SENEGAL-JUSTICE-ENFANCE / Une réflexion engagée pour une approche spécifique et protectrice des mineurs durant les manifestations

    Dakar, 12 déc (APS) – La Direction de la Protection judiciaire et sociale au ministère de la Justice a engagé une réflexion pour une approche spécifique et protectrice des mineurs durant les manifestations, a appris l’APS.

    Elle a réuni en effet des acteurs de la justice, travailleurs sociaux, personnels sanitaires, éducateurs sociaux, sociologues, forces de défense et de sécurité pour définir une ligne directrice permettant une prise en charge correcte et protectrice des mineurs sur le terrain durant les manifestations.

    Selon Amadou Ndiaye, directeur de la Protection judiciaire et sociale au ministère de la Justice, ‘’le constat est que durant les dernières manifestations, un grand nombre d’enfants était dans la rue en même temps que les majeurs en contact direct avec les forces de défense et de sécurité’’.

    M. Ndiaye s’entretenait, mardi, avec l’APS, en marge d’un atelier de renforcement de capacités des acteurs judiciaires du ressort de la cour d’Appel de Dakar sur la prévention de la violence chez les mineurs.

    Il s’agit, a précisé M. Ndiaye, d’un atelier de renforcement des acteurs de la chaîne pénale mais également ceux de la protection sociale et médicale pour l’évaluation, la prévention et la prise en charge de la participation des enfants aux manifestations.

    Lors des dernières manifestations, beaucoup d’entre eux ont été arrêtés, déférés au niveau des parquets ou blessés. ‘’Nous avons même entendu des cas d’enfants manifestants tués’’, a-t-il avancé.

     »C’est juste une session pour prévenir et faire l’état des lieux en tirer des enseignements, que nous avons réuni les acteurs pour discuter sur la sensibilité et la spécificité de l’enfance et voir quels voies et moyens identifiés pour une prise en charge spécifique des enfants durant ces manifestations mais également partager des expériences’’, a t-il expliqué.

     »Nous espérons tirer des leçons, des apprentissages et des protocoles qui pourront être utiles aussi bien aux policiers, magistrats, éducateurs spécialisés, médecins, pour prendre en charge et aborder cette cible juvénile utilisée lors des manifestations », a-t-il indiqué.

    Les organisateurs de l’atelier comptent  »capitaliser sur ces ateliers pour faire en sorte que dans l’avenir, si de telles manifestations se produisent, les acteurs sauront comment aborder les jeunes, les prendre en charge, et comment faire face et les prévenir que leur place n’est pas dans la rue », a expliqué Amadou Ndiaye.

    Toutefois, il a préconisé de trouver des points d’ancrage, avec les différentes institutions, entre les méthodes de la police, la gendarmerie, les travailleurs sociaux, des magistrats, ceux des personnels sanitaires pour qu’effectivement ensemble, ils identifient des protocoles unanimes harmonisés qui leur permettront de savoir qu’ils sont en face de mineurs manifestants.

    ‘’Ce sont ces outils que nous sommes en train de chercher grâce aux experts identifiés’’, a fait observer, M. Ndiaye.

    Ainsi, a-t-il insisté,  »nous aimerions avoir des lignes directrices entre magistrats, travailleurs sociaux, personnels sanitaires, entre autres, qui seront appliquées sur le terrain pour prise en charge correcte et protectrice de ces enfants qui doivent être considérés non pas comme des auteurs des manifestants mais comme des victimes ».

    Selon lui, il a été constaté ‘’une augmentation de la violence sur toutes ces formes surtout chez les jeunes et les mineurs mais également, l’instrumentalisation de la jeunesse par des acteurs politiques pour atteindre des objectifs non avoués’’.

     »C’est cela que nous voulons éviter, en conscientisant les jeunes mais aussi en formant les forces de défense et de sécurité et les acteurs afin qu’ils comprennent que les jeunes en face d’eux ne sont pas souvent leurs vrais interlocuteurs et que cette frange doit avoir une prise en charge à la fois spécifique, protectrice de leurs droits qui n’est pas similaire à celle que l’on pourrait avoir à l’égard des majeurs », a défendu le directeur de la Protection judiciaire et sociale.

    Par ailleurs, a-t-il rappelé, des actions  »très positives » ont été initiées et ont permis la libération de tous les jeunes arrêtés à l’exception de  »quelques-uns » lors des dernières manifestations.

    SBS/OID

  • SENEGAL-AUTRICHE-ECONOMIE / Le président de la CCIAD propose un conseil d’affaires entre opérateurs sénégalais et autrichiens

    SENEGAL-AUTRICHE-ECONOMIE / Le président de la CCIAD propose un conseil d’affaires entre opérateurs sénégalais et autrichiens

    Dakar, 13 déc (APS) – Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), Abdoulaye Sow, a proposé, mardi, à Dakar, l’organisation d’un conseil d’affaires pour échanger et nouer des partenariats entre des entreprises privées sénégalaises et autrichiennes.

    Il a fait cette proposition lors d’une visite de la vice-présidente de la Chambre économique fédérale d’Autriche, Carmen Goby, et d’opérateurs économiques autrichiens.

    Le but de cette rencontre est de nouer des contacts avec des opérateurs économiques sénégalais et de faciliter leurs échanges. Les deux parties ont tenu leur réunion en marge d’une visite de travail officielle du ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, au Sénégal.

    ‘’Nous avons jeté les bases d’une coopération. Le fait de leur proposer d’organiser un conseil d’affaires […] va nous permettre d’avancer’’, a dit Abdoulaye Sow, le président de la CCIAD.

    L’Autriche ‘’dispose d’une expérience avérée dans bien des domaines et a beaucoup à offrir au Sénégal’’, a-t-il reconnu en s’adressant à la vice-présidente de la Chambre économique fédérale d’Autriche.

    M. Sow a cité, entre autres secteurs, les technologies de pointe, l’innovation, les services, l’énergie, le traitement et la valorisation des déchets, les matériaux de construction, la fabrication de médicaments et d’équipements miniers, et l’agro-industrie.

    Selon lui, les chambres de commerce restent la porte d’entrée de toutes les entreprises locales et étrangères, le ‘’creuset’’ aussi de toutes les questions relatives à l’économie sénégalaise.

    L’Autriche et le Sénégal entretiennent des relations diplomatiques depuis 1964, et leur coopération se matérialise dans plusieurs secteurs, a rappelé Abdoulaye Sow.

    ‘’Nous observons une externalisation de grands groupes d’investisseurs privés spécialisés dans les énergies renouvelables et l’environnement, les industries à forte densité technologique et l’innovation. Ces groupes sont accompagnées par la Banque autrichienne de développement’’, a dit M. Sow.

    Les autorités sénégalaises se réjouissent de ces investissements qui vont ‘’booster […] nos leviers d’industrialisation’’, a-t-il ajouté.

    La vice-présidente de la Chambre économique fédérale d’Autriche dit être ‘’ouverte’’ à l’organisation d’un conseil d’affaires et aux échanges entre les deux pays.

    ‘’C’est un début de dialogue et on n’a pas encore répertorié toutes les entreprises qui seraient intéressées’’, a précisé Carmen Goby.

    ‘’Au mois de janvier de chaque année, nous organisons dans notre pays une journée dédiée à l’Afrique. Pour l’édition à venir, l’occasion sera saisie pour avoir des informations, des rencontres B2B et des échanges entre opérateurs sénégalais et autrichiens’’, a-t-elle suggéré.

    Carmen Goby précise que l’organisation qu’elle dirige représente 580 entreprises, dont la Chambre économique fédérale d’Autriche défend les intérêts, en Autriche et à l’étranger.

    ‘’Vous constituez une très bonne porte d’entrée pour nos entreprises. Vous leur facilitez l’accès au pays. C’est seulement de cette manière que nous pouvons avoir une bonne coopération’’, a-t-elle affirmé.

    Mme Goby dit être ‘’convaincue’’ qu’il est possible de développer diverses formes de coopération entre les opérateurs économiques de son pays et ceux du Sénégal.

    Les opérateurs économiques autrichiens et sénégalais présents à la réunion ont présenté leurs entreprises respectives. Ces dernières s’activent dans l’éclairage solaire, la fabrication de médicaments et d’outils agricoles, ainsi que la maintenance des rails.

    Les opérateurs économiques ont échangé des contacts pour d’éventuels partenariats.

    MFD/OID/ASG/ESF

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Hajj 2024: un quota de 12.860 pèlerins pour le Sénégal

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Hajj 2024: un quota de 12.860 pèlerins pour le Sénégal

    Dakar, 12 déc (APS) – Le Royaume d’Arabie Saoudite a accordé, comme en 2023, un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajj 2024, dont  11 mille seront convoyés par les voyagistes privés qui sont au nombre de 278, a annoncé, mardi, le Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Aboubacar Sarr.

    S’exprimant lors d’un point de presse consacré aux préparatifs du Hadjj 2024, M. Sarr a indiqué que la délégation générale en tant qu’organisme public, va se charger de ‘’faire voyager le reste, c’est-à-dire 1 860 pèlerins’’.

    ‘’Les autorités du royaume d’Arabie Saoudite ont théoriquement ouvert la plateforme du pèlerinage pour la période allant du 16 septembre 2023 jusqu’au 24 mars 2024’’, renseigne le délégué général.

    Il a précisé que la période pour les préinscriptions est prévue du 13 décembre au 10 janvier.

    Aboubacar Sarr a notamment insisté sur la nécessité pour les futurs pèlerins de démarrer « à temps » les procédures, compte tenu des élections  en février, mais aussi des dispositions prises par le royaume saoudien, faisant que « ceux qui paient en premier auront les places de leur choix, notamment pour les hébergements à l’étape de Mouna », où les pèlerins rencontrent chaque année d’énormes difficultés.

    Pour le pèlerinage qui doit se tenir entre le 15 et le 16 juin 2024, en fonction du calendrier lunaire, Aboubacar Sarr a relevé comme innovation majeure, le fait que la compagnie Air Sénégal va transporter 50% des pèlerins, le reste devant revenir d’office à la compagnie saoudienne, Flynas.

    Selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ‘’le problème majeur que rencontrent les pèlerins sénégalais se trouve à l’étape de Mouna pour l’hébergement ainsi que la restauration’’.

    Pour minimiser ces difficultés, a-t-il poursuivi, ‘’le royaume d’Arabie saoudite a entamé des constructions en hauteur sur le site de Mouna’’, qui abritait des tentes.

    Aboubacar Sarr a aussi ajouté que la restauration qui était très souvent confiée à des Pakistanais, Bangladais ou autres ne maitrisant pas les besoins des Sénégalais, sera cette fois-ci confiée à ‘’des restaurateurs sénégalais qui vont signer des contrats de partenariats avec la délégation générale’’.

    Entre autres innovations, il a annoncé que pour éviter des encombrements, les visites médicales qui se faisaient sur un seul site, seront décentralisés sur trois à quatre points dans la région de Dakar.

    Pour des questions de sécurité, M. Sarr a signalé que les versements seront effectués au niveau de la Banque islamique, afin d’éviter ‘‘aux pèlerins de garder par devers eux d’importantes sommes d’argent’’.

    Le package qui était de 4 millions de FCFA l’année dernière pour le public, n’est pas encore stabilisé, a souligné le délégué général au pèlerinage à la Mecque, notant que pour cette année il peut augmenter comme il peut diminuer, en fonction du taux du riyal, la devise saoudienne.

    Prenant la parole au nom des voyagistes privés, le colonel Moustapha Diongue s’est félicité de la démarche de la délégation générale pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam.

    ‘’Les voyagistes privés ne sont pas des concurrents’’, a-t-il martelé.

    SMD/OID

  • SENEGAL-MONDE-SECURITE / À Genève, Macky Sall parle de ‘’l’urgence de lutter contre le terrorisme’’ en Afrique

    SENEGAL-MONDE-SECURITE / À Genève, Macky Sall parle de ‘’l’urgence de lutter contre le terrorisme’’ en Afrique

    Dakar, 12 déc (APS) – C’est une ‘’urgence’’, dans le cadre de protection des droits humains, de mener ‘’la lutte contre le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique’’, a déclaré le président sénégalais, Macky Sall, mardi, à Genève.

    ‘’L’urgence […] pour les droits humains, c’est aussi la lutte contre le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique’’, a dit M. Sall en participant à une table ronde sur ‘’l’avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité’’.

    Cette rencontre a eu lieu à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

    ‘’Le Conseil de sécurité des Nations unies doit pleinement assumer ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme, qui est à la fois une menace à la paix et à la sécurité internationales, et une atteinte aux droits humains les plus fondamentaux : le droit à la vie, à la sécurité et à la sûreté’’, a déclaré Macky Sall.

    Dans tous les pays, a-t-il poursuivi, et ‘’quel que soit leur mode opératoire, le populisme, le radicalisme et l’extrémisme sont les pires menaces aux droits humains, à la démocratie et à la liberté’’.

    ‘’J’ai à cœur de renouveler les engagements internationaux du Sénégal en faveur des droits humains […] C’est dans cet esprit que nous avons accueilli la retraite du Conseil des droits de l’homme organisée à Dakar en novembre 2019’’, a-t-il poursuivi.

    En 2022 et 2023 a eu lieu un dialogue entre le Sénégal, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, a rappelé Macky Sall.

    ‘’En janvier prochain, notre pays passera, pour la quatrième fois, devant le mécanisme d’examen périodique universel’’, qui évalue les performances des États en matière de droits de l’homme, a annoncé Macky Sall.

    Le gouvernement sénégalais a adopté en Conseil des ministres un projet de loi instituant la Commission nationale des droits de l’homme, une autorité indépendante, en remplacement du Comité sénégalais des droits de l’homme.

    M. Sall a invité les peuples à ‘’combattre par l’action et à rejeter avec résolution […] le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie, l’extrémisme violent, l’intolérance religieuse et la violation du droit international humanitaire’’.

    ‘’Si nous cédons à la logique ‘deux poids deux mesures’, nous courons le risque de fragiliser l’architecture internationale des droits humains’’, a-t-il averti.

    MTN/ESF/ASG