Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Justice de proximité : 32 maisons de justice construites de 2004 à 2023 (magistrat)

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Justice de proximité : 32 maisons de justice construites de 2004 à 2023 (magistrat)

    Saly, 12 déc (APS) – Trente-deux maisons de justice ont été construites à travers le pays, depuis 2004, a indiqué lundi à Saly (Mbour,  Ouest), le magistrat Abdoulaye Ndiaye, directeur de la justice de proximité et de la promotion de l’action au droit au ministère de la Justice.

    ”Les maisons de justice ont été montées à titre expérimental en 2004 aux HLM, à Diamaguène Sicap Mbao et à Rufisque », a-t-il dit.

    « De 2004 à 2012, une dizaine de maisons de justice sont venues s’y greffer. Et aujourd’hui, nous avons au total 32 maisons de justice“, à travers le Sénégal, a poursuivi M. Ndiaye. Il prenait part à un séminaire de formation des chefs de juridictions et de parquets sur le dispositif de justice de proximité.

    Les maisons de justice ont pour mission, a expliqué le magistrat, « de faciliter l’accès au droit », mais aussi de traiter à l’amiable, par la médiation et la conciliation, des conflits qui paraissent mineurs, et pour lesquels on peut saisir la juridiction, l’objectif étant de désengorger les juridictions.

    Selon les statistiques, le dispositif a enregistré plus de 200.000 dossiers de médiation, depuis 2004 et un nombre important de dossiers d’information, a relevé M. Ndiaye.

    Les chiffres font aussi état d’ »un peu moins de quatre milliards de francs CFA », recouvrés depuis 2004, auprès de personnes impliquées dans des conflits autour de créances”. Cela montre, selon l’officiel, que les populations s’intéressent de plus en plus, aux maisons de la justice en tant que mécanisme, pour régler leurs conflits.

    DOB/ADI

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’opposant Moussa Diop, la vedette des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’opposant Moussa Diop, la vedette des quotidiens

    Dakar, 12 déc (APS) – Les quotidiens évoquent la convocation et l’audition de l’avocat et opposant Moussa Diop par des enquêteurs de la Sûreté urbaine, après qu’il a cité les noms de Macky Sall et d’Aly Ngouille Ndiaye dans un présumé scandale d’exploitation minière.

    Selon Me Diop, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain et ancien collaborateur du président de la République, le chef de l’Etat Macky Sall et l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye ont signé un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal avec une compagnie minière.

    Des proches de Macky Sall ont rejeté toute responsabilité du chef de l’État dans le contrat évoqué par l’opposant et ont nié l’existence d’une mine de diamant dans le pays.

    Aly Ngouille Ndiaye aussi l’a démenti.

    ‘’Me Moussa Diop est entre les mains de la justice depuis hier’’, annonce Le Soleil.

    Selon Sud Quotidien, les opposants Guy Marius Sagna et Aminata Touré réclament une enquête parlementaire sur le sujet.

    C’est ‘’le temps des déballages’’, titre WalfQuotidien, qui explique : ‘’La présidentielle approche à grands pas […] Chaque jour, ce sont des poubelles qui sont renversées et des égouts éventrés pour mettre le maximum d’odeurs pestilentielles dans la campagne.’’

    EnQuête affirme que ‘’Me Moussa Diop va devoir faire valoir les preuves qu’il dit détenir devant les autorités judiciaires’’.

    Il fait le même constat que WalfQuotidien en notant qu’‘’une campagne de désinformation visant à décrédibiliser des acteurs politiques a manifestement cours au Sénégal depuis quelques mois’’.

    L’Observateur, selon lequel l’avocat a été placé en garde à vue, estime que ‘’les accusations sont gravissimes et ne sortent pas de la bouche de n’importe qui’’.

    ‘’En homme de droit averti, Me Moussa Diop prendrait-il le risque de s’aventurer dans de fausses déclarations ?’’ se demande L’Observateur en rappelant qu’il a été collaborateur de Macky Sall, lequel l’avait nommé directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk.

    ‘’Un pays, un scandale, un jour. Ce devrait être la devise politique de notre pays. Chaque jour qui vient charrie un scandale, qui vient chasser celui de la veille […] En attendant le scandale de demain’’, commente Le Quotidien.

    Libération croit savoir ce que Me Moussa Diop a dit aux enquêteurs. Concernant ‘’les armes livrées à la présidence’’ de la République, ‘’il confirme ses propos’’ et ‘’assume tout ce qu’il a dit lors de la conférence de presse, sort les documents brandis devant les journalistes et dit protéger ses sources’’, lit-on dans Libération.

    Les quotidiens se sont intéressés aussi au procès concernant l’opposant Ousmane Sonko et l’État du Sénégal.

    Dans ce procès, les avocats de M. Sonko veulent emmener la justice à annuler sa radiation du fichier électoral.

    ‘’Son sacre ne fait pas l’ombre d’un doute’’

    La Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud), lequel avait ordonné l’annulation de la radiation de l’opposant, candidat à l’élection présidentielle.

    ‘’La bataille judiciaire risque de se poursuivre au-delà des délais requis par la loi électorale pour le dépôt des candidatures et la validation de toute la paperasse nécessaire pour être aux normes prescrites par le législateur’’, écrit Kritik’.

    L’As soutient que ‘’quel que soit le verdict, les chances du leader de l’ex-Pastef de participer à la prochaine élection présidentielle sont minimes, voire inexistantes’’.

    L’Observateur parle d’‘’une audience d’espoir d’Ousmane Sonko’’.

    ‘’Si le tribunal infirme la décision du juge [du tribunal de Ziguinchor], nous irons en cassation’’, soutiennent des alliés politiques de M. Sonko.

    Les CAF Awards, la célébration des meilleurs footballeurs de la Confédération africaine de football, ont été évoqués par les quotidiens.

    ‘’Lamine Camara, la consécration’’, titre Le Soleil en parlant du meilleur joueur de moins de 21 ans.

    Il fait remarquer que ‘’le milieu de terrain sénégalais […] devance son compatriote Amara Diouf et le Marocain Abdessamad Ezzalzouli’’.

    ‘’Son sacre ne fait pas l’ombre d’un doute’’, note L’Observateur.

    Le Sénégal, qui avait remporté de nombreux prix aux CAF Awards de l’année dernière, s’est contenté de la distinction remise à Camara et de la présence de Sadio Mané et de Kalidou Koulibaly dans le 11 type de la CAF, fait observer EnQuête.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE-POLITIQUE / Il n’existe pas une mine de diamant dans le territoire sénégalais, selon l’ingénieur géologue Ousmane Cissé

    SENEGAL-ECONOMIE-POLITIQUE / Il n’existe pas une mine de diamant dans le territoire sénégalais, selon l’ingénieur géologue Ousmane Cissé

    Dakar, 11 déc (APS) – Toutes les missions de recherche de diamant effectuées au Sénégal sont restées infructueuses, a soutenu le directeur général de la Société des mines du Sénégal, Ousmane Cissé, à la suite des propos tenus par l’avocat et opposant Moussa Diop faisant état de l’existence dans le pays de mines produisant ce précieux minerai.

    ‘’De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal’’, a déclaré M. Cissé.

    Moussa Diop, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain et ancien collaborateur du président de la République, a cité les noms de personnalités dans un présumé scandale d’exploitation minière, lors d’une conférence de presse donnée samedi.

    ‘’Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux’’, a argué Ousmane Cissé, ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines.

    ‘’Il n’y a pas eu de nouvelles découvertes’’ de diamant parce que ‘’du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment’’ cette précieuse pierre, a soutenu M. Cissé.

    Il ajoute qu’‘’il n’existe pas une société minière qui exploite du diamant’’ dans le portefeuille de la SOMISEN.

    ‘’Le Sénégal n’a pas de roches qui renferment [du diamant]’’

    ‘’S’il n’y pas de diamant à exploiter, il ne peut pas y avoir un permis d’exploitation, ni une concession minière’’, a fait valoir Ousmane Cissé, un proche du président de la République.

    Ce dernier, selon plusieurs médias, a été mis en cause dans le présumé scandale dénoncé par Moussa Diop.

    ‘’Les permis de recherche sont délivrés par le ministre chargé du secteur (le ministère des Mines), pas par le président de la République’’, a argué M. Cissé, défendant Macky Sall.

    Le ministère des Mines et de la Géologie déclare, à la suite de la conférence de Moussa Diop, qu’‘’il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée, pour lesquels des résultats concluants n’ont pas été encore obtenus’’.

    Me Diop a cité les noms de Macky Sall et de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye en parlant de l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal.

    M. Ndiaye, candidat à la candidature à l’élection présidentielle, l’a également démenti.

    Me Diop a déclaré, lundi, avoir été convoqué à la Sûreté urbaine de Dakar en raison des propos tenus lors de sa conférence de presse.

    L’avocat a rejoint l’opposition à la suite de son limogeage du poste de directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk. Son limogeage a lieu après qu’il a soutenu dans une interview que Macky Sall n’avait pas le droit d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    M. Sall refusait à l’époque de dire s’il serait candidat ou pas.

    PD/BB/OID/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ballon d’or africain 2023 : Victor Oshimen succède à Sadio Mané

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ballon d’or africain 2023 : Victor Oshimen succède à Sadio Mané

    Dakar, 11 déc (APS) – L’attaquant nigérian Victor Osimhen de SSC Naples (Italie) a été désigné meilleur joueur africain de l’année 2023, lors de la cérémonie des CAF Awards organisée par la Confédération africaine de football (CAF), lundi à Marrakech au Maroc.

    Considéré comme le favori du trophée du Ballon d’or africain, Oshimen succède au Sénégalais Sadio Mané, double tenant du titre (2019-2022).

    Il a devancé l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah vainqueur à deux reprises du trophée (2017-2018) et le défenseur marocain du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi, demi-finaliste de la Coupe du monde 2022.

    ‘’C’est une récompense prestigieuse. C’est un rêve qui est devenu réalité pour moi’’, a réagi Victor Oshimen, présent à la cérémonie des CAF Awards 2023.

    Né le 29 décembre 1998 à Lagos, au Nigeria Victor commence sa carrière de footballeur à l’Ultimate Strikers Academy, un club basé à Lagos.

    Osimhen a été l’un des artisans du troisième sacre en championnat de Naples en 2023, le premier depuis 1990. Il décroche son premier titre majeur avec une équipe professionnelle ainsi que le titre du meilleur buteur avec 26 réalisations.

    Porte-flambeau du football africain en Europe, il a été nominé pour le prix The Best – Joueur de la FIFA 2023. Il a été le joueur africain le mieux classé dans le vote du ballon d’or 2023, en terminant huitième.

    L’attaquant de 24 ans remporte le ballon d’or africain. Il succédera à son compatriote Nwankwo Kanu qui l’avait gagné en 1999, devenant, depuis 1992, le sixième nigérian à être sacré joueur africain de l’année.

    Sélectionné en équipe nationale des moins de 17 ans, il se fera remarquer grâce à ses performances à la Coupe du monde de la catégorie, en 2015.

    En janvier 2016, il s’engage avec le VfL Wolfsburg puis en 2018. Il est ensuite prêté pour une saison avec option d’achat au Sporting de Charleroi (Belgique). En 2019, il rejoint LOSC Lille où il terme la saison avec le titre de meilleur joueur africain de la Ligue 1.

    En 2020, Victor Oshimen signe un contrat record avec Naples.

    Voici le palmarès des CAF Awards depuis 1992

    1992 Abedi Ayew Pelé (Ghana)

    1993 Rashidi Yekini (Nigeria)

    1994 Emmanuel Amunike (Nigeria)

    1995 George Weah (Liberia)

    1996 Nwankwo Kanu (Nigeria)

    1997 Victor Ikpeba (Nigeria)

    1998 Mustapha Hadji (Maroc)

    1999 Nwankwo Kanu (Nigeria)

    2000 Patrick Mboma (Cameroun)

    2001 El-Hadji Diouf (Sénégal)

    2002 El Hadji Diouf (Sénégal)

    2003 Samuel Eto’o (Cameroun)

    2004 Samuel Eto’o (Cameroun)

    2005 Samuel Eto’o (Cameroun)

    2006 Didier Drogba (Côte d’Ivoire)

    2007 Frederic Kanouté (Mali)

    2008 Emmanuel Adébayor (Togo)

    2009 Didier Drogba (Côte d’Ivoire)

    2010 Samuel Eto’o (Cameroun)

    2011 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

    2012 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

    2013 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

    2014 Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

    2015 Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon)

    2016 Riyad Mahrez (Algérie)

    2017 Mohamed Salah (Egypte)

    2018 Mohamed Salah (Egypte)

    2019 Sadio Mané (Sénégal)

    2022 Sadio Mané (Sénégal)

    2023 Victor Osimhen (Nigeria)

    SK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Marché d’intérêt national,  »une véritable opportunité pour les opérateurs économiques » (acteur)

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Marché d’intérêt national,  »une véritable opportunité pour les opérateurs économiques » (acteur)

    Diamniadio, 11 déc (APS) – Le Marché d’intérêt national de Diamniadio constitue une véritable opportunité pour les opérateurs économiques sénégalais, a salué, lundi, Cheikh Sène, Secrétaire général de la Chambre de Commerce d’industrie et d’agriculture de Louga.

    “Je voudrais magnifier la réalisation de ce projet. Le secteur privé a besoin d’appuis et ce marché compte tenu de sa conception, de ses deux composantes à savoir le Marché d’intérêt national et la Gare des gros porteurs, constitue une véritable opportunité pour les operateurs économiques du pays », a-t-il- déclaré.

    Le Secrétaire général de la Chambre de Commerce d’industrie et d’agriculture de Louga, Cheikh Sène, intervenait lors d’une visite de Secrétaires généraux de Chambres de Commerce au Marché d’intérêt national et à la Gare des gros porteurs de Diamniadio.

    “On y trouve des infrastructures de dernière génération. Nous avons visité le laboratoire d’analyse des produits mais aussi des magasins de stockages qui donnent aux opérateurs une opportunité pour assurer la promotion de leurs produits surtout destinés à l’exportation », a-t-il-indiqué à la fin de la visite.

    Cheikh Sène a annoncé la mise en place d’un plan de communication dont l’objectif est de promouvoir le Marché auprès des opérateurs économiques régionaux.

     »Au retour, nous allons nouer des partenariats afin d’organiser des rencontres au niveau de chaque région pour faire la promotion de ce marché afin que les opérateurs régionaux découvrent les opportunités qui y existent », a-t-il-déclaré.

    Fatoumata Ba Niang, Directrice générale de la société d’exploitation du Marché d’intérêt national et la Gare des gros porteurs, a salué la présence de plusieurs Secrétaires généraux (SG) des Chambres de commerce venus de différentes régions du Sénégal.

    “Je tiens à magnifier la diversité de cette délégation composée de plusieurs SG de différentes  Chambre de Commerce du pays. Ils sont venus visiter le Marché d’intérêt national dans le seul but de mieux s’approprier l’infrastructure mais aussi nous aider à mieux vulgariser nos actions dans leurs régions respectives », a-t-elle soutenu.

     »Cette visite entre aussi dans le cadre de notre nouvelle approche qui consiste à nouer des partenariats pour une meilleure visibilité du Marché d’Intérêt National et de la Gare des gros porteurs », a-t-elle-ajouté.

    ABD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-EDUCATION / Une officielle mise sur la petite enfance pour garantir une société de paix

    SENEGAL-SOCIETE-EDUCATION / Une officielle mise sur la petite enfance pour garantir une société de paix

    Dakar, 11 déc (APS) – La directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maimouna Cissokho Khouma, a souligné l’urgence de prendre des dispositions afin d’outiller la petite enfance aux valeurs de paix.

    « Le contexte de crise et de conflit fait qu’aujourd’hui, il urge de prendre des dispositions pour que cette frange de la population soit outillée aux valeurs de la paix afin de garantir une société de paix et de développement dans le futur », a t-elle soutenu, lundi, lors d’une journée de réflexion et d’échanges sur la thématique de l’éducation à la paix pour la mise en œuvre d’un programme d’éducation à la paix dès la petite enfance.

    D’après Mme Khouma qui présidait cette rencontre marquant la clôture de la semaine de la petite enfance, lancée lundi dernier sur le thème  »l’éducation à la paix dès la petite enfance », une réflexion est en cours avec tous les acteurs concernés sur un programme d’éducation à la paix sur l’étendue du territoire national.

     »La réflexion a tourné autour de deux thématiques principales, notamment les stratégies de mise en œuvre de l’éducation dans la prise en charge de la petite enfance et l’importance de l’éducation à la paix dès la petite enfance », a-t-elle expliqué.

    Selon la directrice de l’ANPECCTP,  »l’objectif  majeur est de définir des stratégies pertinentes pour développer des idéaux de paix chez les tout-petits, qui seront les porteurs du développement auquel le pays aspire dans le dialogue, le respect mutuel et l’acceptation de l’autre ».

     »Tous les acteurs de l’éducation sont invités à se pencher davantage sur le rôle de l’école, de la famille et de la communauté toute entière, face aux crises, aux guerres et à toutes les formes de violence que nos sociétés sont en train de subir avec au premier rang, cette couche vulnérable que constituent les tout-petits », a lancé Mme Khouma.

    Elle estime que « l’éducation à la paix dès la petite enfance devient une nécessité voire un impératif », précisant que l’école comme la famille doit aider les jeunes enfants à  »surmonter les différences par le consensus et s’en enrichir ».

    La semaine de la petite enfance a été l’occasion de dérouler des activités sur l’étendue du territoire national et d’inaugurer des cases de tout-petits à Louga, précisément à Koki dans la commune de Thiamène et à Richard-Tol, dans le département de Dagana, a indiqué la directrice de la petite enfance

    La journée de réflexion sera suivie par l’organisation d’un arbre de Noël, une fête destinée aux enfants.

    AFD/SBS/OID/AKS/ASG

  • MONDE-CLIMAT-PERSPECTIVES / L’Azerbaïdjan va accueillir la 29e COP (officiel)

    MONDE-CLIMAT-PERSPECTIVES / L’Azerbaïdjan va accueillir la 29e COP (officiel)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 11 déc (APS) – L’Azerbaïdjan va accueillir, en 2024, la 29e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a-t-on appris lundi du président de la COP 28, Sultan Ahmed Al-Jaber.

     »J’ai l’honneur de céder la parole au ministre azerbaïdjanais de l’Ecologie et des Ressources naturelles, Mukhtar Babayev, qui va s’exprimer au nom de son pays qui accueillera la COP 29 », a déclaré M. Al-Jaber lors d’une réunion des chefs de délégations.

    Dans sa prise de parole, M. Babayev a souligné que la  »volonté politique » de son pays et  »les efforts des autres Etats membres » de leur groupe de négociation en faveur du choix de l’Azerbaïdjan pour organiser la prochaine COP 29  »ont été cruciaux ».

    ‘’Le dynamisme de l’Azerbaïdjan permettra aux parties de se réunir à nouveau pour s’attaquer aux problèmes de notre temps. Nous allons œuvrer pour que la prochaine COP soit un symbole d’espoir et de progrès dans la lutte contre les changements climatiques’’, a assuré M. Babayev.

    La 29e Conférence des parties est prévue en 2024.

    Le président de la COP 28 a également annoncé que le Brésil va accueillir la 30e Conférence des parties, c’est-à-dire la COP 30, prévue en 2025.

    Ouverte le 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, la 28e Conférence des parties prend fin mardi à 11 heures.

    A quelques heures de la clôture de l’évènement, les tractations continuent pour l’adoption du texte final, dont l’un des objectifs, comme l’exige l’Accord de Paris sur le climat, ‘’est de présenter le tout premier Bilan mondial. C’est-à-dire une évaluation complète des progrès réalisés par rapport aux objectifs climatiques’’.

    La présidence de la COP a ainsi la charge de diriger un processus permettant à toutes les parties de convenir d’une feuille de route claire pour accélérer les progrès grâce à une transition énergétique mondiale pragmatique et à une approche qui ne laisse personne de côté en faveur d’une action climatique inclusive.

    AB/OID/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-IDENTIFICATION / Lancement à Dakar du premier Symposium des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil

    SENEGAL-AFRIQUE-IDENTIFICATION / Lancement à Dakar du premier Symposium des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil

    Dakar, 11 déc (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a lancé lundi, à Dakar, les travaux de la première édition du Symposium international des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil.

    Ce symposium s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC), dénommé ‘’Nekkal’’, précisent les organisateurs de la rencontre.

    ‘’L’objectif général du symposium est de créer une plateforme de partage d’expériences, de connaissances et de bonnes pratiques dans le domaine de l’état civil en Afrique francophone’’, a souligné Modou Diagne Fada.

    Trois grandes thématiques portant sur le ‘’financement de l’état civil, des collectivités à l’Etat central’’, ‘’la centralisation et la protection des données personnelles’’ et l’‘’universel et l’offre de service aux populations’’ seront abordées durant ce symposium de trois jours.

    Modou Diagne Fada assure que ‘’des actes concrets sont posés par l’Etat du Sénégal pour améliorer le système d’état civil avec l’appui des partenaires pour l’accélération du processus de modernisation de l’état civil’’. ‘’A travers ce programme, dit-il,  plus de 2000 agents d’état civil, 600 officiers d’état civil, 600 archivistes et 800 auxiliaires ont été formés.’’

    Il estime que ‘’malgré ces résultats salutaires, la sensibilisation sur l’importance de l’état civil doit être renforcée’’.

    Selon Harmonie Koutsivitis, représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, ‘’ un système d’état civil efficace constitue l’un des fondements du développement d’un pays’’.

    Elle ajoute qu’’’un système d’état civil efficace permet à chaque citoyen de jouir pleinement de ses droits civiques, politiques et sociaux’’. ‘’Un autre avantage de l’amélioration du système d’état civil est que cela permettra de réaliser des statistiques fiables et la production des politiques de développement pertinentes’’, a souligné Madame Koutsivitis.

    Citant un rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) de 2022, elle estime que ‘’l’Afrique doit encore faire beaucoup d’efforts, car 91 millions d’enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil’’.

    LBD/ASG/MTN/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les chambres de commerce se réunissent à Dakar pour préparer un ‘’plan d’action stratégique’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Les chambres de commerce se réunissent à Dakar pour préparer un ‘’plan d’action stratégique’’

    Dakar, 11 déc (APS) – Les secrétaires généraux de sept chambres de commerce régionales se sont réunis lundi à Dakar pour élaborer un ‘’plan d’action stratégique’’ en vue du déroulement de leurs activités au cours de l’année prochaine, a constaté l’APS.

    Cette rencontre, une initiative de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), va servir à élaborer un ‘’manuel de procédures unique’’ pour ces entités et à harmoniser leurs règles de gestion administrative.

    ‘’Depuis son accession à la tête de l’UNCCIAS, le président Abdoulaye Sow a pensé que les secrétaires généraux des chambres de commerce doivent [élaborer] la politique définie par les présidents des chambres. Il nous reviendra surtout de mettre en place un plan d’action stratégique 2023-2024’’, a expliqué Hamat Benoit Gaye, secrétaire général par intérim de l’UNCCIAS.

    Avec le futur plan, les chambres de commerce pourront harmoniser leurs pratiques et ‘’travailler ensemble, dans la même direction’’, selon M. Gaye.

    La réunion des secrétaires généraux va servir en même temps à préparer celle du bureau de l’UNCCIAS prévue en janvier prochain à Saint-Louis (nord).

    Le ‘’plan d’action stratégique’’ sera proposé aux présidents des chambres de commerce membres de l’UNCCIAS, à Saint-Louis, selon Hamat Benoit Gaye.

    Il rappelle que la mission de ces chambres est de représenter le secteur privé et les opérateurs économiques.

    Sept secrétaires généraux de chambres de commerce ont participé à la réunion. Il s’agit de ceux de Louga, de Saint-Louis (nord), de Kolda, de Ziguinchor (sud), de Kaffrine (centre), de Tambacounda (est) et de Dakar.

    Les chambres de commerce des sept autres régions du pays n’ont pas été représentées en raison de la ‘’scission’’ de l’UNCCIAS, a précisé M. Gaye.

    ‘’Depuis quelques mois, il y a des tiraillements entre Serigne Mboup et Abdoulaye Sow, concernant la présidence de l’UNCCIAS. Il faudrait une instance pour arbitrer cela’’, a dit Cheikh Sène, le secrétaire général de la chambre de commerce de Louga.

    Selon M. Sène, la chambre consulaire régionale de l’UEMOA a été saisie pour faire cet arbitrage.

    L’éclatement de l’UNCCIAS sera abordé lors de la rencontre de ce lundi, a-t-il dit, ajoutant que ‘’l’État aussi doit régler ce conflit, pour qu’on retrouve notre unité d’antan’’.

    L’UNCCIAS et ses partenaires techniques et financiers doivent élaborer des ‘’projets fédérateurs’’, dans le but de ‘’promouvoir l’animation économique qui permet aux régions de s’épanouir’’, a-t-il souligné.

    MFD/ESF/OID

  • MONDE-SENEGAL-ENVIRONNEMENT / A Dubai, en marge de la COP, un premier dialogue ministériel sur les systèmes alimentaires résilients à l’eau

    MONDE-SENEGAL-ENVIRONNEMENT / A Dubai, en marge de la COP, un premier dialogue ministériel sur les systèmes alimentaires résilients à l’eau

    De l’envoyé spécial de l’APS à Dubaï, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 11 déc (APS) – Un dialogue ministériel sur les systèmes alimentaires résilients à l’eau s’est tenu dimanche à Dubaï, une première initiée par les Emirats arabes unis et le Brésil, dans le cadre de la 28e Conférence des parties (COP 28) de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

    Cette rencontre a enregistré dimanche la participation des ministres de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Eau de plusieurs pays participant à ce sommet, ainsi que de représentants du secteur privé et d’organisations internationales.

    Elle s’est tenue sous la présidence de Sultan Ahmed Al-Jaber, président de la Cop 28, dans le but de présenter des solutions innovantes en matière de politique et de financement, pour lancer un plan d’action de deux ans sponsorisé par l’Alliance des systèmes d’alimentaires résilients au climat de la convention des Nations unies sur les changements climatiques.

    La rencontre vise aussi à aider les pays à mieux intégrer la gestion de l’eau et des systèmes alimentaires pour l’adaptation et l’atténuation dans les plans climatiques nationaux.

    Le ministre Sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a réaffirmé, au cours de cette rencontre, la disponibilité du Sénégal à contribuer « de manière effective à cette initiative ».

    « Le Sénégal, en tant que partenaire de cet événement, réaffirme sa disponibilité à contribuer de manière effective à cette initiative et à assurer une synergie d’actions entre les différentes parties prenantes de cette plateforme », a-t-il déclaré lors de cette réunion internationale.

    Il a remercié et félicité les Emirats arabes unis et le Brésil pour « cette belle initiative » consistant à « lier l’eau avec son plus grand consommateur, à savoir le système de production agricole dans un contexte de changement climatique ».

    « Cette initiative, a-t-il soutenu, est plus que pertinente et vient à son heure, si on connait l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau, les systèmes alimentaires et le manque de coordination des politiques et des interventions entre ces deux secteurs ».

    « Aujourd’hui, plus que jamais, la communauté internationale a compris l’importance de disposer de l’eau en quantité et en qualité pour assurer une sécurité alimentaire pour des milliards de personnes. Cependant, les actions transformatrices ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux et des défis. A cet égard, opposer la production agricole et la sécurité de l’eau mènerait à une impasse », a-t-il souligné.

    Aussi appelle-t-il à concilier, collectivement, l’impératif de préservation de la ressource en eau avec la nécessité d’entretenir les systèmes de production agricole durables à travers le renforcement de leur résilience.

    La 28e Conférence des Nations unies sur le climat, démarrée le 30 novembre à Dubaï, prend fin ce mardi.

    AB/BK/MTN