Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-VATICAN-RELIGIONS / Le Sénégal espère une « prochaine visite’’ du Pape (ministre)

    SENEGAL-VATICAN-RELIGIONS / Le Sénégal espère une « prochaine visite’’ du Pape (ministre)

    Dakar, 11 dec (APS) – Le ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue a, au nom du président Macky Sall, fait part dimanche au secrétaire d’Etat du Vatican du souhait du Sénégal de voir une ‘’prochaine visite’’ du pape François dans le pays, après celle de Jean-Paul II en 1992.

    ‘’Au nom du président de la République qui n’a ménagé aucun effort pour que votre séjour se passe dans la plus pure tradition sénégalaise d’hospitalité, je voudrais vous remercier et vous donner rendez-vous pour une prochaine visite du Saint-Père en terre sénégalaise et du Sahel’’, a-t-il dit au cardinal Pietro Parolin, qui achevait une visite de trois jours au Sénégal.

    Durant son séjour, le secrétaire d’État du Vatican a eu une séance d’échanges avec le gouvernement sur des questions d’intérêt mutuel, entre le Saint-Siège et le Sénégal.

    Cette visite a constitué une ‘’heureuse occasion et une opportunité de constater, pour nous en réjouir, l’exemplarité des relations entre le Sénégal et le Vatican’’, s’est félicité le ministre.

    Le Sénégal entretient des relations diplomatiques avec le Vatican depuis le 1961, un an juste après son accession à l’indépendance.

    Vendredi, à son arrivée à Dakar, le cardinal Parolin a été reçu par le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba, qui l’a élevé au grade de chevalier de l’Ordre du lion, au nom du président de la République, Macky Sall.

    Samedi, le prélat a présidé la messe de consécration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine, et effectué une visite à Gorée, où il a également célébré la messe du dimanche à la paroisse Saint Charles Barromée, au dernier jour de son voyage.

    Le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue, lui a souhaité un ‘’bon retour à Rome’’, lui demandant de ‘’bien vouloir transmettre à sa Sainteté le Pape François, les salutations respectueuses du chef de l’État et du peuple sénégalais tout entier’’.

    ABB/asg

  • SENEGAL-CULTURE / Podor : « les Blues du fleuve » devenus désormais un levier de développement économique (initiateur)

    SENEGAL-CULTURE / Podor : « les Blues du fleuve » devenus désormais un levier de développement économique (initiateur)

    Podor, 11 déc (APS) – Le Festival « Les Blues du fleuve » a fait naître plusieurs opportunités ayant débouché sur la création de projets pour les populations de Podor (nord) et environs, faisant de cette manifestation culturelle un levier de développement économique, a déclaré l’artiste-musicien Baba Maal.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée au bilan d’étape de la 15 ème édition dudit festival international, il a estimé que cette manifestation annuelle est  »une vitrine pour Podor et tout le Fouta », qui , selon lui, sont mis sur orbite, par de nombreux médias nationaux et internationaux

    Pendant 72 heures, dit-il, ce sont énormément  »d’opportunités de rencontres qui s’offrent aux personnes entreprenantes pour faire des affaires dans le petit commerce, les formations qualifiantes dans la transformations des produits agricoles, particulièrement », a-t-il relevé. Il dit avoir, depuis plusieurs décennies, inspiré beaucoup de générations par sa musique.

    Maintenant, dit-il,  »voici venu le moment d’inverser les choses, en aidant à mettre sur pied des projets de développement économique à Podor, au Fouta, au Sénégal et dans le continent africain ».

    « Je suis venu à un moment de ma carrière, plus de trente ans, où j’ai inspiré beaucoup de jeunes avec ma musique », a fait remarquer Baba Maal. Il dit avoir compris que le développement de l’Afrique, particulièrement au Sénégal, ne peut se faire sans s’appuyer sur l’agriculture, la pêche et l’élevage.

    « Nous avons la terre, l’eau, le soleil. C’est dans ce sens qu’est né le +NANN-K+, qui signifie agriculture, pêche, élevage, technologies. Cette association mène beaucoup d’activités au Fouta et dans plusieurs régions du Sénégal, par exemple à Tambacounda, Kolda, Richard-Toll et même en Mauritanie », a signalé le lead vocal du Daande Leniol. Il existe aussi d’autres projets dans d’autres domaines à explorer, a-t-il ajouté.

    Cette édition, comme la précédente, a organisé, à travers le comité scientifique des « Blues du fleuve », des rencontres entre porteurs de projets, des femmes et des jeunes.

    Ces personnes cibles sont invitées à échanger avec des promoteurs, en présence de la chanteuse malienne, Ina Modja, ambassadeur de bonne volonté de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD)

    Ces rencontres, qui ont démarré dimanche, vont se poursuivre, lundi, avec des groupements de promotion féminine.

    « Ces femmes et jeunes fondent beaucoup d’espoir sur ces rencontres. Cette édition a aussi permis d’inaugurer la chambre froide installée entre Podor et Guia, mise à la disposition des maraîchers de la zone », s’est réjoui le lead vocal du Dandé Leniol.

    Le chanteur a auparavant procédé au  lancement du projet « Podor vert » à Kodit, village situé au cœur de la cuvette de Nianga, à 10 kilomètres de Podor.

    Désormais, le festival « Les blues du fleuve » met l’accent sur le développement durable, accordant la priorité aux femmes et aux jeunes, comme en atteste le thème général de l’édition 2023 : « Entreprenariat féminin et Développement durable ».

    AHD/FKS/ASG

  • SENEGAL-VATICAN-RELIGIONS / Le cardinal Parolin salue la « coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’

    SENEGAL-VATICAN-RELIGIONS / Le cardinal Parolin salue la « coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’

    Dakar, 11 dec (APS) – Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a salué dimanche l’exemplarité de la ‘’coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’ au Sénégal.

    ‘’Je voudrais vous remercier vous tous, autorités civiles et ecclésiastiques, du fond du cœur et souhaiter à votre pays un avenir glorieux éclairé par la fraternité humaine, enrichi par la spiritualité de chaque confession religieuse, une coexistence pacifique et respectueuse des musulmans et des chrétiens’’, a-t-il déclaré.

    ‘’La capitale, Dakar, avec toutes ses responsabilités symboliques mais réelles, (…) revêt la caractéristique bien connue du respect et de la coexistence pacifique des Sénégalais en vue de consolider la démocratie, cultiver la +téranga+ comprise comme hospitalité et générosité humaine’’, a-t-il ajouté.

    Le cardinal Pietro Parolin s’exprimait lors d’un point presse qu’il a tenu, au terme de sa visite de trois jours, qui l’a mené à Dakar et Popenguine.

    A Popenguine, ‘’centre de religiosité catholique partagée où prédominent le dialogue interreligieux, la compréhension humaine, la ferveur de la spiritualité mariale, l’amour mutuel’’, le cardinal Pietro Parolin a prononcé, samedi, la messe de consécration du nouveau sanctuaire marial.

    Il a, à cette occasion, appelé les fidèles chrétiens à cultiver une ‘’foi inébranlable en Dieu, à l’image de la vierge Marie, pour espérer une vie remplie de grâce ».

    Le secrétaire d’État du Saint-Siège s’est également rendu à Gorée, l’île au large de Dakar, qui abrite une ancienne maison des esclaves.

    Sur les traces du défunt Pape Jean-Paul II, qui y a effectué une visite lors de son voyage au Sénégal, en 1992, le cardinal Parolin a appelé les hommes à rester ‘’attentifs’’ et ‘’vigilants’’, rappelant que ‘’le cœur humain est capable de grands gestes de générosité et d’héroïsme mais aussi d’atrocités et de souffrance.’’

    ‘’Ces contradictions sont pour nous tous un avertissement sur la fragilité humaine et nous apprennent à rester attentifs et vigilants, afin de garantir le don précieux de la paix qui est le fruit de la justice, de la vérité et de l’amour’’’, a-t-il souligné.

    Le cardinal Parolin a également exprimé ses ‘’remerciements à tous’’ et sa ‘’joie d’avoir été parmi [nous] dans les [trois] lieux très significatifs’’, qu’il a visités durant son séjour au Sénégal.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CLIMAT / Alioune Ndoye  : « Le monde n’est pas sur la bonne trajectoire pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris’’

    SENEGAL-MONDE-CLIMAT / Alioune Ndoye : « Le monde n’est pas sur la bonne trajectoire pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris’’

    Dubaï, 11 déc (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a déclaré dimanche, à trois jours de la clôture de la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat, que le monde ne prenait pas « la bonne trajectoire » pour atteindre l’objectif principal de l’Accord de Paris sur le climat.

    ‘’En l’absence d’actions ambitieuses immédiates pour maintenir le réchauffement climatique en-deçà de 2°C, les courbes induites par ce phénomène augmenteront de façon exponentielle dans le futur, d’après le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)’’, a-t-il prévenu.

    Il s’exprimait lors d’un événement parallèle dénommé  »side-event » organisé à la COP 28 et portant sur la finance climatique. La manifestation a eu lieu au pavillon de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) de l’Expo City de Dubaï, où se déroulent les activités (30 nov-12 déc) de la 28e Conférence des Nations unies sur le climat.

     »C’est pourquoi nous devons faire preuve d’ambitions dans le contexte du premier bilan mondial de l’Accord de Paris pour réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que la vulnérabilité des populations face aux changements climatiques à toutes les échelles de gouvernance’’, a ajouté M. Ndoye.

    Le président de l’Association des maires du Sénégal, Oumar Bâ, et l’expert en finance climat de la BOAD, Ibrahima Traoré, ont pris part à cette rencontre.

    Selon un communiqué de presse, ‘’un des objectifs de la COP 28 des Émirats arabes unis, comme l’exige l’Accord de Paris sur le climat, est de présenter le tout premier Bilan mondial, c’est-à-dire une évaluation complète des progrès réalisés par rapport aux objectifs climatiques’’.

    La présidence de cette COP 28 a ainsi la charge de diriger un processus permettant à toutes les parties de convenir d’une feuille de route claire pour accélérer les progrès grâce à une transition énergétique mondiale pragmatique et à une approche qui ne laisse personne de côté en faveur d’une action climatique inclusive, ajoute la même source.

    La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) indique que l’objectif primordial de l’Accord de Paris est de maintenir ‘’l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.

    Selon la CCNUCC,  » pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent culminer avant 2025 au plus tard et diminuer de 43% d’ici 2030 ».

    De son côté, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC) soutient que le franchissement du seuil de 1,5°C risque de déclencher des impacts beaucoup plus graves sur les changements climatiques, notamment des sécheresses, des vagues de chaleur et des précipitations plus fréquentes et plus graves.

    Les dirigeants mondiaux ont insisté, ces dernières années, sur la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, d’ici la fin de ce siècle.

    L’Accord de Paris est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques.

    Il a été adopté par 196 parties lors de la COP 21, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris, France, le 12 décembre 2015. Il est entré en vigueur le 4 novembre 2016.

    AB/ASG

  • SENEGAL-QATAR-ECONOMIE / À Doha, Macky Sall s’entretient avec l’émir et des investisseurs qataris

    SENEGAL-QATAR-ECONOMIE / À Doha, Macky Sall s’entretient avec l’émir et des investisseurs qataris

    Dakar, 10 déc (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, s’est entretenu avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, et des investisseurs qataris, dimanche, à Doha, a appris l’APS de la présidence de la République.

    Selon le service chargé de la communication de la présidence sénégalaise, Macky Sall a également pris part à un panel sur le thème ‘’construire des futurs communs’’, à l’occasion de la 21e édition du Forum de Doha, auquel participent des dirigeants de plusieurs pays.

    ‘’Immédiatement après l’ouverture du Forum de Doha, le président Sall et l’émir du Qatar ont eu un tête-à-tête’’, affirme la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.

    À Doha, ‘’l’essentiel de la fiche d’audience du président de la République est réservé à des investisseurs qataris, ce qui prouve l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger’’, ajoute la même source.

    Elle renseigne que l’intervention du chef de l’Etat sénégalais portait sur les ‘’les systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable’’.

    Macky Sall, pour parler de ce sujet, ‘’a donné en exemple les politiques publiques au Sénégal’’, le Plan Sénégal émergent notamment, qu’il a déroulé au cours des dix dernières années.

    Ce programme de développement économique et social a généré ‘’des investissements massifs’’, rapporte le communiqué en citant le chef de l’État.

    ‘’Il a aussi insisté sur le capital humain, l’équité territoriale et la justice sociale, le PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire), les bourses de sécurité familiale…’’ ajoute le texte, selon lequel le président sénégalais a évoqué ‘’la nécessité, au plan international, d’une gouvernance juste et équitable’’.

    Il s’agira, selon Macky Sall, de ‘’réformer les règles d’accès au crédit et les critères d’évaluation des agences de notation’’, de ‘’lutter contre les pratiques fiscales abusives’’ et d’‘’instaurer la justice climatique’’.

    Le Forum de Doha se tient chaque année depuis 2003, rappelle le communiqué.

    Il réunit des chefs d’État, des dirigeants d’organisations internationales et du secteur privé, ainsi que des philanthropes et des militants de la société civile, dans le but de ‘’promouvoir le dialogue sur des défis critiques auxquels le monde est confronté’’.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-RELIGIONS-POLITIQUE-MESSAGE / Présidentielle 2024: un religieux invite les candidats à éviter les invectives et privilégier l’offre programmatique

    SENEGAL-RELIGIONS-POLITIQUE-MESSAGE / Présidentielle 2024: un religieux invite les candidats à éviter les invectives et privilégier l’offre programmatique

    Pire, 10 déc (APS) – Le Khalife de Pire Serigne Abdou Cissé a invité, samedi à Pire, les hommes politiques engagés dans la course à l’élection présidentielle de février 2024, a davantage faire valoir « l’offre programmatique » afin d’éviter à toutes les occasions, « d’exposer inutilement le pays, avec des invectives qui ne font que ternir l’image du Sénégal ».

    Dans son message délivré par son porte-parole, Serigne Abdou Cissé a notamment invité les candidats qui veulent briguer les suffrages des Sénégalais à  » se rivaliser dans des offres programmatiques, pour ainsi épargner le pays d’invectives, lors de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2024 ».

    Le khalife de Pire a également été préoccupé par la question de l’émigration irrégulière, disant déplorer l’attitude de parents qui « encouragent leurs enfants à tenter cette aventure ».  Le religieux a aussi demandé aux jeunes de « croire davantage  en leur pays, en y restant pour son essor ».

    « Les jeunes doivent savoir qu’ils sont l’espoir de la nation et l’État, en ce qui le concerne, doit davantage leur venir en appui », a encore fait valoir le khalife par la voix de son porte-parole, Serigne Khalifa Cissé.

    Venu représenter le gouvernement à la cérémonie officielle du gamou, le ministre des Transports aériens et du Développement des   Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue a demandé au Khalife de prier pour le Sénégal, dans un « contexte de troubles notées dans certaines parties de l’Afrique ».

    « Ces endroits sont l’espace idéal pour prôner et enseigner la paix. Cette paix sans laquelle aucune entreprise ne peut prospérer dans ce pays », a affirmé le ministre.

    Accompagné de son collègue en charge des Chemins de fer, Papa Amadou Ndiaye et celui de  la Sécurité de proximité et de la Protection civile Mamadou Saliou Sow, Antoine Mbengue a rappelé le « rôle important » que jouent les familles religieuses du Sénégal « dans l’éducation  et la préservation de la cohésion nationale ».

    En venant représenter le chef de l’Etat ici, nous souhaitons que les prières formulées ce soir puissent inspirer tout le pays pour qu’il échappe aux sirènes de la désunion, a-t-il ajouté.

    MKB/ADI/SMD

  • SENEGAL-RELIGIONS-INFRASTRUCTURES / Le nouveau sanctuaire marial de Popenguine inauguré dans l’allégresse

    SENEGAL-RELIGIONS-INFRASTRUCTURES / Le nouveau sanctuaire marial de Popenguine inauguré dans l’allégresse

    Popenguine, 9 déc (APS) – Le secrétaire d’Etat du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin en compagnie de l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a inauguré samedi le nouveau sanctuaire marial de Popenguine (Ouest), dans une joie immense, en présence plusieurs autorités administratives, religieuses et coutumières, a constaté l’APS.

    “Nous sommes tous et toutes comblés de joie, parce que nous fêtons la bien heureuse vierge Marie. (…) Aujourd’hui notre joie est encore plus grande parce que nous sommes venus pour consacrer sa maison, le sanctuaire marial de Popenguine“, a dit le Cardinal Pietro Parolin, dans son adresse, marquant la consécration du nouveau sanctuaire.

    ”Quel bonheur de ce que nous venons de vivre!“, s’est réjoui à son tour, l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye.

    ”Nous sommes heureux d’être ici aujourd’hui et de nous sentir accueillis par la mère du sauveur qui est notre mère”, a poursuivi le religieux.

    De nombreux fidèles chrétiens du Sénégal et de la sous-région, ainsi que des dignitaires musulmans ont pris part à cette consécration du nouveau sanctuaire marial de la Delivrande de Popenguine.

    Poursuivant son message, le Cardinal Pietro Parolin a magnifié la mission de « l’Eglise sénégalaise au service de peuple ».

    ”Animé par la foi et la grâce de Dieu, l’Eglise au Sénégal est au service des communautés et contribue généreusement au gain commun, à la croissance et au développement du pays et de son peuple en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé et des œuvres sociales”, s’est réjoui, le secrétaire d’Etat du Vatican.

    Dans un pays à prédominance musulmane, a-t-il souligné, « l’Eglise au Sénégal continue d’accomplir sa mission avec conviction et modestie, par le travail et le dévouement immense, constant des nombreux agents pastoraux prêtres, religieux et laïcs”.

    L’Archevêque de Dakar a remercié ”vivement” le président de la République Macky Sall pour avoir intégré Popenguine dans le programme du gouvernement consacré à la  modernisation des cités religieuses.

    ”Que Dieu bénisse notre président pour avoir intégré dans un Etat laïc, la demande multiforme de ses populations, en leur offrant les bonnes conditions de célébration de leur foi”, a-t-il dit.

    Le nouveau sanctuaire marial de Popenguine est bâti sur une superficie de 20 800 mètres-carrés, pour un coût global de plus de trois milliards de FCFA, selon le Bureau d’architecture et de conservation des palais nationaux.

    DOB/ ADI/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Pire: l’affluence de fidèles à quelques heures du Gamou

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Pire: l’affluence de fidèles à quelques heures du Gamou

    Pire (Tivaouane) 9 déc (APS) – Une grande affluence de fidèles musulmans est notée dans la citée religieuse de Pire à quelques heures de la célébration de la naissance du prophète Mouhammad (PSL), communément appelée Gamou au Sénégal.

    De nombreux  visiteurs venant de diverses localités du pays, continuent à rallier la ville, qui semble exiguë pour accueillir tout ce beau monde, a constaté l’APS.

    Les rues sont bien propres et les populations,  se montrant très hospitalières, commencent déjà à sortir de leurs maisons pour mieux accueillir leurs hôtes.

    Prévue dans la nuit du samedi au dimanche, la 121-ème édition du Gamou  de Pire sera la première  sous le magistère du Khalife de la famille nouvellement installé, en l’occurrence Serigne Abdou Cissé.

    Le Gamou de Pire est célébré depuis 1902. Il a été initié par Tafsir Abdou Cissé, un disciple et compagnon d’Elhadji Malick Sy. Sa célébration intervenait une semaine après le gamou de Tivaouane. C’est sur le tard que la date a commencé à varier durant l’année.

     

    MKB/ADI/SMD

     

  • SENEGAL-MONDE-CLIMAT-INITIATIVES / COP 28 : les objectifs du projet SENRM présentés aux partenaires internationaux

    SENEGAL-MONDE-CLIMAT-INITIATIVES / COP 28 : les objectifs du projet SENRM présentés aux partenaires internationaux

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: Abdoulaye Badji+++

    Dubaï, 9 déc (APS) – La 28ème Conférence des Nations unies sur le climat (Cop 28) qui se déroule à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre a offert au Projet de Gestion des Ressources naturelles au Sénégal (SENRM-acronyme en anglais) un cadre d’échange et de partage en vue notamment de nouer des partenariats avec ses homologues travaillant sur les questions de justice climatique, a dit un des responsables du projet à l’envoyé spécial de l’APS.

    « Nous avons pris part à quelques événements parallèles de la Cop 28 appelés +side-events+ qui nous ont permis de faire une présentation du projet SENRM et ses objectifs au Sénégal’’, a notamment dit Ousseynou Niang, responsable de la sauvegarde environnementale du SENRM.

    Selon lui, ce projet initié par l’Etat du Sénégal, avec un financement de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars est prévu pour une durée de six ans (2023-2028).

    Sa mise en œuvre devrait permettre une « amélioration du cadre institutionnel » en matière de gestion des risques environnementaux (…) ainsi que la gestion durable des ressources forestières, a poursuivi Ousseynou Niang.

    Placé sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Environnement et celui de la pêche, le Projet de Gestion des Ressources naturelles au Sénégal intervient dans plusieurs régions dont Saint-Louis, Thiès, Dakar, Fatick, Ziguinchor, Sedhiou, Kolda et Kédougou, pour son volet pêche. Dans cette perspective, son responsable de la sauvegarde environnementale a indiqué que le projet va doter « les communautés d’infrastructures, d’équipements modernes comme des quais de pêche et des unités de fumage pour la transformation des produits halieutiques ».

    Relativement à la partie du projet consacrée aux ressources forestières, Ousseynou Niang a parlé de la « conservation communautaire des ressources naturelles, dans la gestion des massifs forestiers et leur exploitation durable » surtout dans les régions du Sud-est du Sénégal (Tambacounda, Kédougou, Kolda, et Sedhiou).

    Il a relevé que les objectifs globaux du projet visent notamment « à accroitre et améliorer la gestion des ressources halieutiques et forestières » ainsi que de permettre aux communautés locales « d’accéder aux opportunités économiques qu’offrent ces ressources ».

    AB/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux préoccupés par la politique et des sujets de société

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux préoccupés par la politique et des sujets de société

    Dakar, 9 dec (APS)- Les quotidiens se sont principalement intéressés aux sujets politiques ainsi que des questions de société pour leur livraison de ce samedi.

    Le journal L’OBS a fait une large ouverture sur le choix des noms des candidats ou coalitions à l’élection présidentielle de février 2024, en faisant remarquer que « les politiques sont en panne d’inspiration », en citant les noms presque identiques des coalitions: « Dionne 2024, Mimi2024, Diao2024, Idy2024, Mld2024, Abdourahmane2024 »

    ‘’Les partis politiques souffrent de leur personnalisation’’, écrit le journal à sa Une.

    Le journal qui a sollicité l’avis de sociologues pour analyser ce phénomène fait notamment allusion à ce qu’il appelle une « floraison de coalitions ou de partis politiques portant le nom du candidat ».

    « Cela révèle quelque chose sur la réalité de l’existence des partis politiques au Sénégal et en Afrique de manière général », renseigne par exemple Alassane Bèye.

    Interrogé par le même journal pour commenter ce fait, l’enseignant-chercheur en sociologie électorale à l’université Gaston Berger de Saint Louis relève que « les partis politiques souffrent de leur personnalisation », car s’identifiant à une personne et « c’est pathologique du point de vue du fonctionnement, du rôle et de la fonction des formations politiques dans une démocratie », fait-il observer.

    L’universitaire fait remarquer que vers les années 1990, « on avait des coalitions ou partis comme Jallarbi, Sopi,  Natangué », qui reflétaient selon lui, « une certaine réalité du point de vue sociologique ».

    Analysant ce phénomène de la personnalisation, son collègue Abdou Khadre Sanokho, note pour sa part que « la survie d’un projet politique s’adosse à la longévité de son leader ».

    Il est d’avis que le fait de personnaliser ou de créer une sorte d’accointance entre le nom de la personne et  le projet politique « entraine de la saturation en termes d’image ».

    Dans ce cas, affirme-t-il, « dès l’instant que le leader se retire ou prend du recul , le projet connait très souvent un déclin ».

    Toujours à fond sur les questions politiques, le journal Enquête s’est intéressé sur les perspectives de la candidature de Karim Wade, du nom du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, aujourd’hui en exil au Qatar.

    Ce qui explique d’ailleurs son titre à la Une, « le dernier obstacle ? », en faisant allusion à Karim Wade.

    Le journal indique que « la campagne électorale de Karim Wade est actuellement à la merci du Procureur du parquet financier ». Il renseigne que le Libéral qui a déjà déposé sa caution et disposant du nombre de députés requis pour le parrainage optionnel, « reste sous la menace de la contrainte par corps sur l’amende de 138 milliards de FCFA ».

    WalfQuotidien penche également sur l’éventuel retour au bercail du candidat du Parti démocratique sénégalais, le PDS, en titrant « le mystère Karim Wade ».

    Le quotidien le soleil fait écho du séminaire intergouvernemental entre le Sénégal et la France.

    ‘’Nous avons eu des résultats au-delà de nos attentes’’, dit le Premier ministre Amadou Ba dans le même journal, indiquant que cette activité entre dans le cadre de « la mission de suivi et de renforcement de la coopération franco-sénégalaise »

    Le chef du gouvernement a ainsi exprimé ‘’sa satisfaction’’ à l’issue de son entretien bilatéral, à Paris, avec son homologue française, Elisabeth Borne, ajoute le soleil.

    « Le Sénégal et la France entendent bâtir des partenariats renouvelés et adaptés aux enjeux actuels », a encore déclaré Amadou Ba dont les propos sont repris par le même journal.

    Interpellé sur les critiques suscitées par son déplacement en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, dans un contexte pré-électoral, le Premier ministre se défend en estimant qu’il est « impératif pour le Gouvernement d’assurer la continuité de l’Etat, car nous sommes au service du peuple sénégalais »

    Les quotidiens se sont également intéressés au procès du prêcheur oustaz Oumar Sall, « poursuivi pour insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion ».

    A ce propos, le soleil renseigne qu’après ses propos controversés sur les tidianes, « Oustaz Oumar Ahmed Sall a présenté, hier, ses excuses à la barre des flagrants délits de Dakar ».

    A l’issue de son procès, « il a été condamné à 6 mois assortis de sursis pour insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion », renseigne le soleil.

    Le journal le Quotidien parle également de cette affaire en rappelant qu’à la barre, l’accusé  « s’est excusé pour les propos pour lesquels il avait été poursuivi ».

    « Ce sont des propos que je regrette dans ma vie. Quand je les tenais, j’étais jeune. Ce sont des propos qui me font le plus mal dans ma vie. Si des gens ont senti que je les ai offensés, je leur présente mes plates excuses », dit le journal en citant Oustaz Sall.

    SMD