Catégorie : LA UNE

  • CHINE-MONDE-MEDIAS / À Guangzhou, les médias à la recherche d’une ‘’crédibilité noyée dans un îlot de désinformation’’

    CHINE-MONDE-MEDIAS / À Guangzhou, les médias à la recherche d’une ‘’crédibilité noyée dans un îlot de désinformation’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Mohamed Tidiane Ndiaye

    Guangzhou, 6 déc (APS) – Le cinquième sommet mondial des médias organisé à Guangzhou, la capitale économique de la Chine, se veut une plateforme de plaidoyer visant à faire retrouver aux médias leur ‘’crédibilité’’, dans un contexte dominé par une ‘’désinformation tous azimuts’’, ont estimé plusieurs responsables d’entreprises de presse.

    ‘’Les médias ont une responsabilité importante dans la promotion des valeurs de paix et de développement à travers le monde […] Il s’agit, pour cette rencontre mondiale, de faire entendre des voix positives axées sur l’objectivité et la crédibilité à l’heure du multilatéralisme’’, a expliqué Fu Hua, le président de l’agence de presse Xinhua (Chine nouvelle).

    Devant des sommités de la presse, il a invité les médias à travailler au ‘’respect de l’éthique du journalisme et à renforcer le pouvoir de la communication en s’opposant aux fausses nouvelles’’.

    Autrefois, les nouvelles étaient écrites, lues par un rédacteur en chef, corrigées en cas de nécessité, puis publiées, a rappelé Fu Hua.

    ‘’C’était un mécanisme de contrôle fiable. Aujourd’hui, tout le monde peut prendre un micro, utiliser un téléphone et dire ce qui lui passe par la tête’’, a fait remarquer Akkan Suver, le président de la fondation du groupe Marmara (Turquie).

    Il a dénoncé ‘’la manipulation politique, la désinformation économique et l’érosion culturelle, qui sont toutes fabriquées et diffusées par les médias’’.

    ‘’Respect mutuel’’

    ‘’Les éditeurs, les producteurs de programmes et les commentateurs dignes de confiance sont si peu nombreux dans le monde que l’on peut les montrer du doigt d’un seul coup’’, a regretté M. Suver.

    Au cours du sommet, les débats ont essentiellement tourné autour des stratégies de lutte contre la désinformation.

    Plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité d’une interaction entre les médias de différents pays, dans le but de renforcer la coopération, par les échanges et le partage de contenus, ‘’dans le respect mutuel’’.

    Le cinquième sommet mondial des médias, qui se tient à Guangzhou, dans le sud de la Chine, se poursuivra jusqu’au vendredi 8 décembre. Il a pour thème : ‘’Renforcer la confiance mondiale et promouvoir le développement des médias’’.

    Plus de 400 professionnels des médias venus de 121 pays y prennent part.

    Des dirigeants de plus de 200 grands médias et groupes de réflexion, des représentants de gouvernements et d’organisations internationales, ainsi que des universitaires de renom participent à l’événement.

    Le sommet se veut une plateforme de haut niveau de concertation pour les médias.

    C’est une initiative lancée en 2009 par plusieurs organisations de presse de renommée mondiale, notamment l’agence de presse Xinhua, Associated Press, Reuters, l’agence TASS, Kyodo News, etc.

    MTN/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La BCEAO fixe son taux directeur à 3,50 %, avec une hausse de 0,25 point

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La BCEAO fixe son taux directeur à 3,50 %, avec une hausse de 0,25 point

    Dakar, 6 déc (APS) – La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a déclaré, mercredi, à Dakar, avoir décidé de relever de 0,25 point son taux directeur, celui auquel elle prête ses ressources aux banques commerciales, à partir du 16 décembre prochain.

    Le but de cette décision est d’‘’anticiper’’ et de ‘’contenir l’impact des risques’’ économiques, a expliqué le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, lors d’une conférence de presse  donnée à la suite d’une réunion du comité de politique monétaire (CPM) de l’institution financière.

    ‘’Le principal taux directeur, auquel la BCEAO prêtera ses ressources aux banques passera de 3,25 à 3,50 %’’, a précisé M. Brou.

    Le coefficient des réserves obligatoires est maintenu à 3,0 %, selon le comité de politique monétaire. Ce coefficient désigne la proportion des dépôts de la clientèle et des crédits que les banques sont tenues de conserver à la banque centrale.

    ‘’Cette décision (le relèvement du taux directeur) survient dans un contexte où les risques d’un retour des tensions inflationnistes sont en hausse, en lien avec la montée des incertitudes, tant au niveau international que régional’’, a expliqué Jean-Claude Kassi Brou.

    La hausse du taux directeur et le maintien à son niveau actuel du coefficient des réserves obligatoires tiennent également compte ‘’des tensions sur les comptes extérieurs de l’Union’’, les huit membres de la BCEAO.

    La banque centrale s’attend à un taux de croissance économique de 5,7 % pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine, soit le même taux qu’en 2022, contre 6,1 % en 2021.

    ‘’Soutenir l’activité économique de l’Union’’

    ‘’L’activité économique au sein de l’Union a maintenu la dynamique de progression au troisième trimestre 2023, laissant augurer pour l’ensemble de l’année 2023 une croissance économique projetée à 5,7 %’’, a expliqué le président du CPM et gouverneur de la BCEAO.

    Le taux d’inflation annuel devrait être de 3,7 % au terme de l’année 2023. Il était de 7,4 % en 2022.

    ‘’Les crédits à l’économie continuent d’évoluer à un rythme soutenu, enregistrant une progression de 13,9 % en rythme annuel à fin septembre 2023, après 16,2 % à la fin juin 2023’’, indique la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.

    Le rythme de progression des crédits accordés aux entreprises privées est de 15,0 %, après une hausse de 18,9% au trimestre précédent, selon la BCEAO.

    Les crédits octroyés aux ménages ont augmenté de 9,8 %, après une hausse de 11,3 % trois mois plus tôt, selon le gouverneur de la banque centrale. ‘’Cette évolution permet de soutenir l’activité économique de l’Union.’’

    M. Brou assure que ‘’le comité de politique monétaire prendra, si cela est nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire de la zone contre les risques qui entourent les perspectives macroéconomiques’’.

    CS/ESF/ADL/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-LOGISTIQUE / Le métier de docker doit être adapté aux mutations du secteur (syndicaliste)

    SENEGAL-ECONOMIE-LOGISTIQUE / Le métier de docker doit être adapté aux mutations du secteur (syndicaliste)

    Dakar, 6 déc (APS) – Le président du Syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal (SATS), Mohamed Abdoulaye Diop, milite pour que les textes régissant le métier de docker soient adaptés aux mutations du secteur, soulignant que les ouvriers portuaires doivent être appuyés pour qu’ils puissent se reconvertir dans de nouveaux métiers en profitant des opportunités de l’exploitation pétrolière par exemple.

    « Le décret 94-814 du 30 juillet 1994 organise le métier des dockers avec des plages horaires, certaines dispositions datent d’il y a 29 ans, mais aujourd’hui, les armateurs qui ont un bateau veulent un travail à flux continu, donc on a besoin de nous arrimer à ces nouvelles réalités », a-t-il dit, mercredi, à l’ouverture d’une journée « portes ouvertes » du syndicat qu’il dirige.

    « Ce texte a des acquis pour certains dockers, mais on a besoin d’évoluer pour nous arrimer à l’évolution de l’écosystème portuaire et logistique », a ajouté M. Diop, en insistant sur la nécessité d’adapter la réglementation régissant le métier de docteur aux mutations que subissent les métiers portuaires et logistiques.

    Cette journée « portes ouvertes » du Syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal vise à faire découvrir les métiers portuaires et logistiques et engager une réflexion sur les changements liés à l’exercice des professions concernées.

    L’objectif de cette manifestation consiste aussi à faire connaître le SATS, créé en 1995, en vue de mettre en exergue son impact dans l’écosystème portuaire.

    « C’est l’occasion pour nous de mesurer le chemin parcouru depuis 28 ans, mais aussi nous nous sommes posé des questions par rapport aux enjeux et aux défis du futur, pour voir comment on peut se transformer, pour être plus efficace et accompagner l’émergence socio-économique du Sénégal », a relevé le président du SATS.

     »Un métier complexe, dans lequel il y a beaucoup de défis »

    Cette journée « portes ouvertes » a permis d’instaurer un dialogue entre les acteurs du secteur pour échanger sur les mutations qui touchent ce domaine, relativement au thème retenu :  »Le métier de docker à l’épreuve des différentes mutations ».

    « Les mutations, au-delà du secteur portuaire, touchent l’ensemble du monde, [dans un contexte où l’on] parle d’intelligence artificielle, et malheureusement ou heureusement, ça touche notre secteur qui est à haute intensité de main d’œuvre », a-t-il indiqué.

    Selon lui, les projets de construction des ports de Ndayane et de Bargny montrent que le Sénégal est inscrit dans « une dynamique de modernisation », à l’instar de ce qui se fait dans d’autres ports modernes de pays plus en avance dans ce domaine.

    « La question, ce n’est pas de laisser tomber les dockers, mais de les aider à embrasser ces changements et à se convertir dans de nouveaux métiers qui sont de nouvelles opportunités grâce au pétrole, aux mines et au secteur agro industriel », a fait savoir M. Diop.

    La logistique, dit-il, est  »un métier complexe, dans lequel il y a beaucoup de défis », « mais ensemble, notre rôle est de faire en sorte que les choses marchent », a-t-il soutenu, affirmant que le port constitue « une communauté » qui a toujours su trouver des solutions à ses problèmes.

    Le public présent, composé d’acteurs du secteur portuaire, a échangé avec les panélistes. Les discussions ont tourné autour des risques de disparition du métier de docker en raison des nouvelles technologies, de l’évolution du métier de docker lié à la transformation de l’environnement de travail.

    « Des questions pertinentes ont été posées et des experts de haut niveau ont fait des propositions. Nous allons nous en approprier et toucher les autorités pour qu’ensemble, nous puissions accompagner les dockers », a résumé le président du SATS.

    Il estime que le développement économique du Sénégal ne doit pas laisser de côté des acteurs comme les dockers qui, dit-il, ont assuré la continuité logistique « dans les moments les plus difficiles », comme lors de la crise du COVID-19 ces deux trois dernières années.

    MFD/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’Etat augmente le capital social de la BNDE de 51 milliards (DG)

    SENEGAL-ECONOMIE / L’Etat augmente le capital social de la BNDE de 51 milliards (DG)

    Dakar, 6 dec (APS) – L’Etat sénégalais a augmenté le capital social de la Banque nationale pour le développement (BNDE) à hauteur de 51 milliards de francs CFA, a annoncé mercredi son directeur général, Abdoulaye Niane.

    “L’Etat du Sénégal vient d’augmenter le capital social de la BNDE lors d’une assemblée générale récente des actionnaires de la banque. A ce titre, 51 milliards de francs CFA ont été mis dans le capital en termes d’apports nouveaux », a-t-il déclaré.

    Abdoulaye Niane s’exprimait lors de la signature d’une convention de partenariat avec la Caisse de marchés publics, dont l’objectif est de soutenir les PME au Sénégal.

    “Cette augmentation de capital social montre toute l’importance que l’Etat du Sénégal accorde à cette banque qui a été créée par le président de la République et, qui, aujourd’hui, joue les premiers rôles dans le développement des petites et moyennes entreprises », a-t-il-dit.

    “Cet effort est extrêmement important dans un monde miné par les crises. Il fallait doter la banque de ressources capables de porter ses ambitions », a-t-il ajouté.

    ABD/ASG/AKS

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / La BNDE et la Caisse des marchés publics signent une convention de soutien aux PME

    SENEGAL-ECONOMIE / La BNDE et la Caisse des marchés publics signent une convention de soutien aux PME

    Dakar, 6 dec (APS)- La Banque nationale pour le développement (BNDE) et la Caisse des marchés publics (CDMP), une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, ont signé, mercredi, à Dakar, une convention de partenariat visant à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans la commande publique, a constaté l’APS.

    “Cette collaboration représente bien plus qu’un simple accord, elle magnifie l’alliance de deux structures qui partagent les valeurs communes à savoir l’ambition et la volonté de soutenir la croissance économique des petites et moyennes entreprises“ a déclaré, Abdoulaye Niane, le directeur général de la BNDE lors de la signature de cette convention.

    “L’accord de partenariat vise à offrir des solutions innovantes par le biais de financements structurants et adaptés aux besoins des PME“, indiquent les deux structures dans un communiqué.

    Le partenariat ouvre la voie notamment à la mise en place d’un protocole facilitant l’octroi de crédit en faveur des PME, au renforcement des capacités de la BNDE et à la consolidation de sa position de banque nationale’’, fait-on savoir.

    Les deux entités assurent que l’accord sera bénéfique la BNDE et sa clientèle en donnant la possibilité d’offrir de nouvelles opportunités à la PME sénégalaise et en renforçant sa mission de banque nationale œuvrant au quotidien pour le développement des acteurs économiques.

    Pour Cheick Mbacké Dieng, directeur général de la Caisse des marchés publics, la signature de cette convention marque le début d’un partenariat stratégique entre la CDMP et la BNDE.

    ‘’Il vise à mutualiser les ressources des deux institutions dans les secteurs prioritaires des marchés publics en vue de construire un pont solide qui permettra aux PME de capter efficacement les ressources nécessaires à leur croissance’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie.

    “En unissant nos forces et en mobilisant nos ressources, nous créons un écosystème dans lequel les entreprises émergentes pourront s’épanouir et contribuer de manière significative à la prospérité et à l’émergence du Sénégal conformément à la vision stratégique du Président Macky Sall, le concepteur de la CDMP“, a-t-il ajouté.

    ABD/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ lauréate du Prix Afrilivres 2023

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ lauréate du Prix Afrilivres 2023

    Dakar, 6 déc (APS) – La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ a remporté le prix ‘’Afrilivres 2023’’ pour son ouvrage ‘’L’odyssée périlleuse’’ dont Médoune Dabo est l’auteur, a appris l’APS de ses organisateurs.

    ‘’Le jury, après délibération, a décerné, le +Prix Afrilivres+ destiné aux éditeurs francophones à +Abis Editions+ du Sénégal pour son ouvrage +L’Odyssée périlleuse+ (roman) écrit par Médoune Dabo’’, a notamment indiqué un communiqué.

    La maison d’édition ‘’Abis Editions’’ appartient à l’écrivain-éditeur Abdoulaye Fodé Dione.

    Le jury, qui s’est réuni entre dimanche et mardi à Bamako, la capitale du Mali, a examiné les 40 ouvrages en compétition et fait ce choix  »en raison de la très haute qualité de conception de la couverture, de la mise en page du contenu et du respect des normes de la profession », fait valoir le Bureau d’Afrilivres.

    Le jury a dans le même temps salué la qualité des ouvrages en compétition, estimant que cela traduisait le professionnalisme des éditeurs africains.

    Le jury du ‘’Prix Afrilivres 2023’’ était composé de l’écrivain et président Mamadou Camara (Sénégal), le bibliothécaire Fatogoma Diakité (Mali), et la libraire Binta Tini Djibo (Burkina Faso).

    Afrilivres est une association d’éditeurs d’Afrique francophone subsaharienne, de Madagascar et de l’Ile Maurice basée à Cotonou au Bénin.

    Le bureau Afrilibres a par ailleurs remercié l’Organisation internationale de la Francophonie, principal partenaire de l’association pour son soutien financier, la Bibliothèque nationale du Mali, la librairie la Farandole des livres de Niamey (Niger) pour leur soutien.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’économie et la politique au menu des quotidiens

    Dakar, 6 déc (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise traitent de sujets ayant trait, entre autres, à l’économie et à la politique.

    Le Soleil a choisi de mettre en exergue le processus d’industrialisation du Sénégal en rendant compte de l’inauguration par le président Macky Sall de la deuxième phase de la Plateforme industrielle de Diamniadio.

    Le journal évoque ‘’un pas de plus’’ pour l’industrialisation du Sénégal à travers l’avènement de cette infrastructure érigée dans la Nouvelle ville de Diamniadio pour un coût de 60 milliards de francs Cfa.

    ‘’Batie sur 40 hectares comprenant, entre autres commodités, 17 hangars, 17 restaurants, une cité pouvant accueillir 1.400 personnes, un entrepôt de 1.800 m2, un terrain omnisport, des aires de jeux et de loisirs et un bâtiment administratif, la 2e phase de la plateforme industrielle de Diamniadio devrait contribuer à améliorer les capacités productives du Sénégal’’, explique la publication dans ses colonnes.

    ‘’Cette plateforme industrielle s’inscrit harmonieusement dans la mise en œuvre du programme d’industrialisation de notre pays, conformément à l’axe1 du Plan Sénégal émergent dédié à la transformation structurelle de notre économie’’, a commenté le chef de l’Etat dans des propos rapportés par le quotidien L’AS.

    Selon le journal, le président de la République a profité de l’inauguration de cette infrastructure pour appeler à une densification du tissu économique du pays en tenant compte du contexte d’exploitation de ses ressources minières, gazières et pétrolières.

    Ces acquis et réalisations du PSE ne convainquent pas pour autant tous les spécialistes, à l’image d’Ibrahima Sarr, inspecteur du Trésor et ancien ministre en charge du Budget.

    ‘’Le Plan Sénégal émergent a manqué d’articulation entre la vision, les programmes, les projets et les actions’’, a-t-il soutenu dans des propos rapportés par Sud Quotidien.

    L’ancien membre du gouvernement sous le magistère du président Abdoulaye Wade y déclare notamment que le PSE, quoique bon référentiel de politique économique et sociale, souffre de l’absence d’un système national de planification devant permettre une bonne articulation entre la vision, les programmes, les projets et les actions.

    D’autres quotidiens ont choisi de mettre en avant l’actualité politico-judiciaire en s’intéressant particulièrement à l’annonce de la date de l’audience au Tribunal hors classe de Dakar au sujet de l’inscription de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales.

    ‘’Ousmane Sonko fixé sur son sort le 12 décembre prochain’’, indique ainsi en Une le journal Les Echos. D’après la publication, le président du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, chargé par la Cour suprême le 17 novembre dernier de vider l’affaire, va trancher l’affaire de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales.

    ‘’Si toutes les conditions sont réunies le jour-j, le leader du parti Pastef dissout, aura une réponse sur ses chances de se présenter à l’élection présidentielle’’, croit savoir le journal.

    Après Ziguinhor, Sonko joue l’autre partie de cartes le 12 décembre à travers une audience spéciale au Palais de justice Lat Dior, résume de son côté Vox Populi.

    La Cour suprême a cassé et annulé le 17 novembre dernier la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral et confié le dossier au tribunal hors classe de Dakar

    Le tribunal de Ziguinchor, saisi par les avocats d’Ousmane Sonko, avait jugé illégale la radiation de l’opposant du fichier électoral, l’avait annulée et avait ordonné sa réintégration. Cette radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, à la suite d’une condamnation en justice refuse de délivrer au mandataire de l’opposant les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    Pendant ce temps l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, ‘’liste ses priorités’’ et anticipe les résultats du candidat de la mouvance présidentielle dans une interview publiée par Walf Quotidien.

    Elle soutient notamment que le candidat désigné par le pouvoir, le Premier ministre Amadou Ba n’ira pas au second tour de la présidentielle.

    ‘’Il sera sanctionné par le vote populaire parce qu’il a des problèmes dans son parti et les Sénégalais veulent se débarrasser de Macky Sall alors qu’Amadou Ba s’est engagé à poursuivre son programme’’, affirme Aminata Touré dans les colonnes du journal.

    AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / La plateforme industrielle de Diamniadio va générer 23.000 emplois, selon Macky Sall 

    SENEGAL-ECONOMIE / La plateforme industrielle de Diamniadio va générer 23.000 emplois, selon Macky Sall 

    Diamniadio, 5 déc (APS) – La plateforme industrielle internationale de Diamniadio (P2ID), dont la deuxième phase a été inaugurée ce mardi, va accueillir une soixantaine d’entreprises et générer quelque 23.000 emplois, a déclaré le président de la République, Macky Sall.

    ‘’Cette plateforme bâtie sur 40 hectares va générer plusieurs milliers d’emplois […] Les deux phases réunies pourraient abriter plus de 60 entreprises et générer 23.000 emplois’’, a annoncé M. Sall en présidant la cérémonie d’inauguration de la deuxième phase de la P2ID.

    Cette infrastructure construite dans cette ville située à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar a coûté 60 milliards de francs CFA prêtés par la China Eximbank à l’État du Sénégal, selon le président de la République.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, d’autres membres du gouvernement et des autorités administratives ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

    Selon Macky Sall, la deuxième phase de la P2ID contribuera à l’amélioration de la production industrielle du pays en assurant des gains de temps et le bien-être des travailleurs, dans le respect des normes environnementales et sociales.

    L’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI) a fait construire la P2ID pour doter l’industrie sénégalaise d’‘’infrastructures de dernière génération’’ et favoriser ‘’une intégration de technologies avancées, ainsi qu’une croissance des activités économiques’’.

    La deuxième phase de la plateforme comprend trois hangars de type A de 7.900 mètres carrés, six hangars de type B de 5.000 mètres carrés et huit hangars de type C de 2.500 mètres carrés, selon l’APROSI.

    S’y ajoute un bâtiment à usage d’habitation d’une capacité de 1.000 personnes, qui est destiné aux travailleurs de la plateforme et des entreprises voisines, selon le document de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels.

    Une zone administrative comprenant un guichet unique et un entrepôt douanier est construite aussi dans l’enceinte de la P2ID.

    ABD/ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la DGE prépare les mandataires des candidats à la constitution et au dépôt des dossiers de candidature 

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la DGE prépare les mandataires des candidats à la constitution et au dépôt des dossiers de candidature 

    Dakar, 5 déc (APS) – La direction de la formation et de la communication (DFC) de la Direction générale des élections (DGE) a déroulé une session de formation à l’intention des mandataires des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain, pour les aider à bien préparer les dossiers de candidature et à les déposer au Conseil constitutionnel, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    ‘’Nous avons dispensé cette formation aux mandataires des partis politiques et des coalitions de partis pour les aider à constituer leur dossier de candidature’’, a dit le directeur de la formation et de la communication de la DGE, Birame Sène.

    La DFC a jugé nécessaire de dispenser cette formation aux mandataires des candidats, car elle estime que ‘’la constitution d’un dossier de candidature est parfois complexe’’, a expliqué M. Sène aux journalistes.

    ‘’C’était nécessaire’’ de leur offrir cette formation avant le dépôt des dossiers de candidature prévu du 11 au 26 décembre, a-t-il souligné.

    Éviter les erreurs 

    Cette formation était l’occasion d’‘’expliquer aux mandataires des partis politiques et des coalitions de partis politiques, aux entités regroupant des personnes indépendantes également, la démarche à suivre pour bien constituer leur dossier de candidature et le déposer tranquillement au Conseil constitutionnel’’, a précisé M. Sène.

    Selon lui, il s’agissait de bien les informer des dispositions du code électoral, celles qui sont relatives au parrainage des candidats notamment.

    M. Sène espère que la formation leur permettra d’éviter les erreurs de nature à empêcher la recevabilité des dossiers de candidature.

    Selon lui, la DGE s’est basée sur une décision du Conseil constitutionnel du 24 novembre dernier, qui fixe les règles de dépôt des dossiers de candidature devant ladite institution.

    Cette décision concerne les missions de la commission chargée du contrôle des dossiers de parrainage et le contrôle proprement dit des dossiers de candidature.

    Selon le directeur de la formation et de la communication de la DGE, plusieurs questions ont été abordées lors de la formation. Par exemple, le tirage au sort auquel le Conseil constitutionnel va procéder pour le dépôt des dossiers de candidature. ‘’C’est à l’issue de ce tirage au sort que le contrôle des parrainages va s’effectuer.’’

    La DGE va dispenser d’autres formations relatives à la présidentielle du 25 février aux journalistes et aux militants de la société civile, a dit Birame Sène.

    ‘’Nous sommes très satisfaits’’

    Des mandataires de candidats ont salué l’initiative prise par le ministère de l’Intérieur et la DGE de les former aux règles qui encadrent la préparation du scrutin, le dépôt des candidatures surtout.

    ‘’C’est un moment très utile et instructif’’, a dit Mamadou Bodian, le représentant du candidat Babacar Diop, le leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS/Les Guelwaars) et maire de Thiès (ouest).

    ‘’Les documents partagés par la DGE nous aideront à affiner la constitution des dossiers de candidature’’, a-t-il ajouté.

    Modou Diop, un candidat indépendant venu suivre la formation, s’est réjoui de la formation reçue de la DGE. ‘’Nous sommes très heureux de cet atelier de formation sur la constitution des dossiers de candidature. Il nous permettra de bien ficeler nos candidatures.’’

    Le professeur Mouhamadou Mounirou Sy, mandataire du candidat Mahammed Dionne, considère le moment passé avec les experts de la DGE comme ‘’une opportunité’’. ‘’Nous sommes très satisfaits’’, a-t-il dit.

    M. Sy ajoute avoir pris note des indications relatives au dépôt des dossiers de candidature, à la désignation des mandataires, aux pièces constitutives du dossier de candidature, au tirage au sort en vue de l’ordre de passage des candidats pour le dépôt des dossiers au Conseil constitutionnel, etc.

    CS/ESF/ASG

  • EMIRATSARABESUNIS-SENEGAL-ENVIRONNEMENT / COP28 : 25 PMA adoptent une déclaration commune pour l’allégement des procédures de financement des politiques climatiques

    EMIRATSARABESUNIS-SENEGAL-ENVIRONNEMENT / COP28 : 25 PMA adoptent une déclaration commune pour l’allégement des procédures de financement des politiques climatiques

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 5 déc (APS) – Vingt-cinq ministres de l’Environnement des 46 pays les moins avancés (PMA) ont adopté une déclaration commune en vue de l’allégement des procédures requises en matière d’accès aux financements destinés aux politiques climatiques, a constaté l’envoyé spécial de l’APS, mardi, à Dubaï.

    La réunion au cours de laquelle la déclaration a été adoptée s’est déroulée au stand réservé aux PMA prenant part à la 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28).

    Vingt-cinq ministres ont adopté la déclaration, a confirmé Alioune Ndoye, le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, également ancien président de la conférence africaine des ministres de l’Environnement.

    L’adoption du document en question ‘’témoigne de la formidable détermination de tant de nations à entreprendre différemment des actions, de manière plus efficace et plus efficiente, pour réaliser au mieux les investissements d’adaptation dont les citoyens de nos pays ont besoin’’, a souligné M. Ndoye.

    ‘’Assurer que les fonds climatiques parviennent à ceux qui en ont le plus besoin’’

    Par leur déclaration commune, les pays concernés, 25 sur un total de 46 PMA, s’engagent à ‘’apporter les changements nécessaires aux systèmes de financement de l’action climatique’’, a dit Alioune Ndoye.

    ‘’Il est remarquable que ce document soit signé et présenté ici, à Dubaï, durant cette 28e COP’’, a poursuivi M. Ndoye.

    Le ministre sénégalais estime que ‘’le moment est donc tout à fait opportun pour apporter les changements nécessaires aux systèmes de financement de l’action climatique, qui doivent être urgemment mis en œuvre’’.

    Il a tenu à préciser que ‘’nous sommes dans un contexte où nous procédons à l’évaluation des avancées et examinons attentivement la réponse mondiale au changement climatique’’.

    ‘’Le moment est venu d’assurer que les fonds climatiques parviennent sans plus tarder à ceux qui en ont le plus besoin’’, a insisté le président de la conférence africaine des ministres de l’Environnement.

    AB/ESF