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  • SENEGAL-POLITIQUE-POLITIQUE / Macky Sall souligne la nécessite de repenser et de revitaliser les relations entre l’Afrique et l’Europe

    SENEGAL-POLITIQUE-POLITIQUE / Macky Sall souligne la nécessite de repenser et de revitaliser les relations entre l’Afrique et l’Europe

    Dakar, 4 déc (APS) – Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a estimé, lundi, à Dakar, qu’il est nécessaire de refonder, de repenser et de revitaliser les relations entre l’Europe et l’Afrique au regard des nombreuses mutations observées de part et d’autres, a constaté l’APS.

     »A mon sens, il faut de part et d’autre prendre conscience de toutes les mutations comme marqueurs du présent et futur, et sur cette base refonder, repenser et revitaliser nos relations », a-t-il- déclaré.

    Le président de la République Macky Sall, a présidé, lundi à Dakar, le sommet Renewpac, une réunion des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise sur le thème “Afrique- Europe, comment favoriser le développent durable“ en présence de la vice-présidente du parlement Européen, Nicolas Beer et Gilbert Noel Ouedraogo, président du réseau africain libéral.

     »En langage informatique, je dirai plus qu’une mise à jour, nous avons besoin d’un nouveau logiciel pour ajouter à nos vieux paramètres les nouvelles données de notre temps », a-t-il-ajouté.

    Ce faisant, Macky Sall indique que l’Europe et l’Afrique resteront “fidèles à nos vielles amitiés en nous adaptant aux exigences d’un monde plus ouvert alors que le cours de l’histoire s’accélère sous nos yeux bousculant les certitudes, les préjugés et les habitudes“.

    Le chef de l’Etat a invité les deux contient à collaborer pour face aux défis communs à savoir les défis de la paix, de la sécurité, aux vulnérabilités qui affectent les Etats, aux défis environnementaux, défis du numériques et de la migration irrégulière.

    “En plus des valeurs de liberté et démocratie que nous partageons, nous avons bien d’autres raisons de nous unir et de nous concerter dans un monde malmené par la guerre et la violence, un monde agité par les crises économiques profondes et les turbulences géologiques tous azimuts », a-t-il- souligné.

    Macky Sall a également rappelé la proximité géographique entre l’Europe et l’Afrique, la coopération ancienne et multiforme mais également le brassage humain qui féconde de multiples affinités culturels et sociolinguistiques.

    “Il faut renouer au dialogue, à la concertation et d’une certaine façon à vivre ensemble dans le respect de nos diversités voir de nos différences. Notre accompagnage multi séculaire évolue dans un contexte international en pleine mutations ou les veilles amitiés côtoient les nouvelles toutes d’égales dignité », a-t-il-indiqué.

     »A l’image de nouveau monde, l’Afrique a aussi beaucoup changé, plus de 60 après les premières indépendances. Comme partout, les peuples africains voient le monde en instantanéité, ils aspirent légitiment au mieux-être et à la prospérité, l’Europe a aussi évolué, sur les débris de la guerre, elle s’est reconstruite, a reconduit ses valeurs de liberté et démocratie », a-t-il-encore rappelé.

    ABD/BB/OID

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Macky Sall a présidé le sommet Renewpac de Dakar

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Macky Sall a présidé le sommet Renewpac de Dakar

    Dakar, 4 déc (APS) – Le président de la République Macky Sall, a présidé, lundi à Dakar, le sommet Renewpac, une réunion des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise, a constaté APS .

    Cette rencontre, une initiative du groupe Renew Europe au Parlement européen est organisée en collaboration avec des institutions libérales internationales dont l’Internationale libérale, ainsi que des organisations régionales africaines et européennes telles que le Réseau libéral africain, la Fondation Friedrich Naumann, l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), le Parti démocrate européen (PDE), le Groupe Renouveau Europe du Comité européen des régions et le Forum libéral européen.

    Le sommet ‘’s’appuie sur les réalisations remarquables de l’agenda stratégique et politique de Renew Europe dans le contexte de la coopération UE-Afrique et fait suite au Sommet 2022 à Marrakech, qui a connu un immense succès’’, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

    La même source renseigne que le sommet RENEWPAC 2023 a une mission singulière de réunir les dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique.

    ‘’Il se penchera sur les priorités complexes et interdépendantes auxquelles les deux continents sont actuellement confrontés, en mettant l’accent sur le développement durable mais aussi sur un rassemblement dynamique et percutant d’esprits et de voix engagés en faveur d’un changement positif’’ peut-on également lire dans le document.

    ABD/BB/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé et les conclusions des Assises nationales à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La santé et les conclusions des Assises nationales à la Une

    Dakar, 4 déc (APS) – Des sujets se rapportant à la santé et ‘’l’exhumation’’ des Assises nationales à la veille de l’élection présidentielle sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    En santé, WalfQuotidien s’intéresse aux opérations cardio-pédiatriques et signale que ‘’ plus de mille enfants malades sont sur la liste d’attente’’.

     »Au centre cardio-pédiatrique Cuomo de l’hôpital Fann, beaucoup enfants atteints de maladies cardiaques attendent de subir une intervention chirurgicale. Mais, dans cette structure sanitaire, on ne peut plus dépasser deux opérations par jour. Du coup, c’est plus de mille patients qui attendent que l’Etat se précipite sur leur sort’’, écrit Walf.

    Le journal se fait écho du ‘’cri du cœur’’ du Dr Sokhna Diagne, correspondante de Monaco collectif humanitaire (Mch) au Sénégal, lancé, samedi dernier, lors de la célébration des 15 ans d’existence de ladite structure.

     »Ce sont des interventions très lourdes qui demandent énormément de moyens. Et nous lançons un plaidoyer à l’endroit des autorités sur la situation des enfants atteints de maladies cardiaques. Le cœur ne peut pas attendre. Malheureusement, on a énormément de cas chez les enfants’’, déclare-t-elle dans des propos rapportés par Walf.

    En santé toujours, le quotidien Bës Bi dresse le portrait du Colonel Youhanidou Wane Dia, Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam où a été réalisée récemment la première transplantation rénale au Sénégal.

     »Prouesse clinique indiscutable dans un pays où près de 750 mille patients souffrent d’insuffisance rénale, la réussite d’une telle opération plus que salvatrice rime désormais avec le nom de ce médecin Colonel’’, estime le journal qui écrit : ‘’la première transplantation rénale effectuée au Sénégal l’a sortie de l’ombre de la grande muette. Directrice de l’hôpital militaire de Ouakam (Hmo), Colonel Youhanidou Wane, gynécologue-obstétricienne, la cinquantaine, est aussi une mère de famille exemplaire’’.

    Le quotidien souligne que ‘’la cinquantaine, visage affable, Youhanidou Wane, née à Saint-Louis, aurait pu suivre les traces de son papa, Amadou Tidiane Wane, et devenir ingénieur agronome. Ou bien, toujours comme ce dernier, aller à la quête des suffrages de sa communauté pour devenir maire’’.

     »Mais n’empêche, l’édile d’alors de la commune de Kanel, son père, directeur général de la Sodragi aussi à l’époque, ne ménagera aucun soutien pour voir sa fille arpenter les endurantes marches du succès. +La réussite au bout de l’effort+, comme se le galvanisent ses compagnons d’armes, Youhanidou Wane, trimant dans les études au lycée Van Vollenhoven, actuelle lycée Lamine Gueye, va franchir le passage de l’ultra sélectif concours Santé militaire. Pour ensuite sortir de la Fac médecine avec un diplôme de gynécologie-obstétricale’’, écrit Bës Bi.

    A trois mois de l’élection présidentielle, Sud Quotidien note que ‘’des acteurs politiques et universitaire recommandent’’ les conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI).

     »Des acteurs politiques et universitaires sont montés au créneau pour alerter sur la nécessité d’une refondation du modèle démocratique sénégalais sur la base des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). S’exprimant le samedi 2 décembre, lors du séminaire de partage des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), initié depuis le 25 novembre dernier par le site d’information SenePlus en partenariat avec des mouvements citoyens, Demain Sénégal et Sursaut citoyen, ils ont déploré la crise persistante de la démocratie sénégalaise’’, rapporte Sud.

    L’Info souligne qu’à quelques mois du scrutin présidentiel, ‘’des acteurs politiques et universitaires ont plaidé pour l’application des recommandations issues des Assises nationales, afin de mieux assoir l’Etat de droit et la démocratie, fortement menacés au Sénégal ces dernières années’’.

    L’As note qu’une décennie après, ‘’la société civile veut replacer les conclusions des assises nationales au sein des débats politiques en perspective de l’élection présidentielle de février 2024’’.

     »Remettre les assises nationales au cœur de la réflexion autour de l’élection présidentielle, C’est le souhait de la société civile. A cet effet, elle a organisé, samedi, une conférence publique avec la participation de quelques candidats à l’élection présidentielle. Parmi eux, Aminata Touré, Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio’’, écrit le journal.

    La publication ajoute : ‘’À la table des discussions modérées par l’ancienne procureure Dior Fall Sow, il y avait l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, l’historienne Penda Mbow, le sociologue Moussa Mbaye, le syndicaliste Mamadou Ndoye. Ensemble, ils se sont interrogés sur l’appropriation des Assises nationales et des travaux de la Commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI). Dans les conclusions des débats, les acteurs de la société civile ont estimé qu’il faut réactualiser le texte des assises nationales’’.

    Le Soleil rapporte que le Premier ministre a inauguré, dimanche, la Maison des associations et la Maison de la femme à Guédiawaye, en banlieue de Dakar.

     »Dans le cadre du Programme de modernisation des villes (Promovilles), le département de Guédiawaye bénéficie désormais de deux importantes infrastructures: la Maison des associations et la Maison de la femme. Elles devraient booster la vie associative tout en promouvant les activités des femmes’’, souligne le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Macky Sall cosigne une tribune en faveur de l’accès universel du continent à l’électricité

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Macky Sall cosigne une tribune en faveur de l’accès universel du continent à l’électricité

    Dakar, 3 déc (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, invitent les gouvernements africains et leurs partenaires économiques et financiers à redoubler leurs efforts en vue d’un accès universel du continent à l’électricité.

    Les deux personnalités ont fait ce plaidoyer dans une tribune intitulée ‘’Électrifier l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour un avenir plus lumineux’’.

    ‘’L’accès universel à une énergie abordable est essentiel pour améliorer les conditions de vie des populations africaines et faciliter davantage le fonctionnement des services sociaux. Il est indispensable pour la transformation structurelle des économies’’, ont écrit MM. Sall et Diagana.

    Ils estiment que l’accès de tous les Africains à l’énergie électrique va stimuler la compétitivité de l’économie continentale et la création d’emplois en Afrique.

    Le président sénégalais et le fonctionnaire de la Banque mondiale estiment que l’Afrique a besoin de plus de 200 milliards de dollars US pour réaliser son objectif d’accès universel à l’électricité.

    ‘’Atteindre un accès universel à l’électricité en Afrique subsaharienne nécessitera plus de 200 milliards de dollars de financements, avec un rôle essentiel de l’investissement privé’’, lit-on dans la tribune.

    ‘’Pour y parvenir, suggèrent les auteurs du texte, il est impératif de renforcer les cadres réglementaires et de développer des compagnies d’électricité financièrement solides.’’

    Macky Sall et Ousmane Diagana pensent que le fait de ‘’faciliter le commerce de l’énergie au niveau régional, pour faire baisser les coûts et offrir un accès plus large et plus fiable, est une priorité’’.

    Ils saluent les efforts fournis dans le but de faciliter l’accès de tous les Africains à l’énergie électrique.

    Les deux personnalités donnent l’exemple d’un projet mis en œuvre en République Centrafricaine, la construction d’une centrale de 25 mégawatts, qui a permis à quelque 250.000 personnes d’accéder à l’électricité.

    ‘’Une véritable crise énergétique’’

    D’autres initiatives similaires ont permis à des millions de consommateurs d’accéder à l’énergie électrique au Liberia, en Sierra Leone, au Tchad et au Togo, selon eux.

    Ils donnent aussi l’exemple du lancement réussi, selon eux, de l’interconnexion des réseaux électriques de 14 des 15 pays membres de la CEDEAO.

    ‘’Si le niveau d’électrification du Sénégal est l’un des plus élevés d’Afrique de l’Ouest, avec un taux d’accès de 80 %, de nombreux pays du continent font face à une véritable crise énergétique’’, signalent le dirigeant sénégalais et le fonctionnaire de la Banque mondiale.

    Selon eux, 220 millions de personnes – soit près de la moitié de la population des pays d’Afrique de l’Ouest – n’ont pas accès à l’électricité.

    Le non-accès à cette denrée limite leur capacité d’entreprendre ou d’accéder à des services d’éducation et de santé adéquats, affirment M. Sall et Diagana.

    ‘’Pour atteindre l’accès universel à l’électricité, le rythme d’électrification en Afrique de l’Ouest et du Centre doit tripler d’ici à 2030’’, soulignent-ils.

    Les auteurs de la tribune estiment que ‘’l’accès à une énergie abordable, fiable et durable est une condition essentielle pour améliorer la qualité de vie de chacun et aussi une nécessité pour transformer le continent’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Baisse des tarifs de l’électricité : la satisfaction pour certains consommateurs, la déception pour d’autres

    SENEGAL-ENERGIE / Baisse des tarifs de l’électricité : la satisfaction pour certains consommateurs, la déception pour d’autres

    Dakar, 3 déc (APS) – La suppression de la troisième tranche du système de facturation de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) est diversement appréciée par des consuméristes interrogés par l’APS : certains s’en réjouissent, d’autres sont déçus et dénoncent un ‘’acte discriminatoire’’ envers certains usagers.

    L’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) se réjouit de la suppression d’une facturation qui ne prenait pas en compte les changements survenus dans les ‘’styles de consommation’’ d’électricité des ménages et des entreprises.

    La journaliste Oumy Ndour, à l’origine d’une pétition contre des ‘’hausses abusives’’ des prix de l’électricité, parle d’un ‘’saupoudrage’’ lorsque l’APS l’interroge sur la nouvelle décision.

    La nouvelle grille rendue publique par la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), avec la suppression de la troisième tranche, procède d’un ‘’acte discriminatoire’’ pour les abonnés du post-paiement, ceux qui consomment avant de payer, a-t-elle dénoncé.

    Oumy Ndour dit se demander pour quelle raison les pouvoirs publics, dont dépend la CRSE, acceptent de baisser les tarifs de l’électricité à trois mois seulement de l’élection présidentielle, alors que les clients réclamaient sa baisse depuis longtemps.

    ‘’Nous sommes très heureux de voir le gouvernement répondre favorablement à notre requête pour la modification des tranches’’, une baisse des prix de l’électricité, s’est réjoui Momar Ndao, le président de l’ASCOSEN.

    Momar Ndao, le président de l’ASCOSEN

    ‘’Les équipements de plus en plus nombreux [des ménages] doivent être pris en compte [par la Senelec], pour le confort des Sénégalais’’, dit le président de l’ASCOSEN.

    Selon lui, les équipements des ménages engendrent ‘’un changement des styles de consommation’’, lequel les fait ‘’basculer facilement dans la troisième tranche’’, qui vient de bénéficier d’une réduction.

    La troisième tranche concerne les clients dont la consommation bimestrielle atteint 250 kilowattheures.

    ‘’En 2009, l’État voulait augmenter le prix de l’électricité […] À cette époque-là, plus on consommait, moins on payait cher. Les plus aisés étaient privilégiés. Nous avions demandé à la Senelec de faire en sorte que la première tranche et la deuxième soient les moyens chères. C’est ce que nous appelions la tranche sociale’’, a rappelé Momar Ndao.

    Cette tranche comprenait ceux dont la consommation bimestrielle variait entre 50 et 150 kilowattheures.

    ‘’Les tranches jouent un rôle extrêmement important dans la facturation, qui doit prendre en compte le confort des consommateurs’’, a expliqué M. Ndao.

    Selon le président de l’ASCOSEN, l’électricité étant un facteur de production, sa cherté entraîne une baisse de compétitivité de l’économie du pays. ‘’C’est la raison pour laquelle nous devons veiller à ce que son prix soit accessible pour le plus grand nombre de clients’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, tient à préciser que la nouvelle grille tarifaire a été soumise au régulateur du secteur de l’énergie, la CRSE, en vue de sa validation. ‘’Je rappelle toujours que la Senelec ne détermine pas les tarifs’’, a dit M. Bitèye dans une interview accordée à la RTS.

    Les nouveaux tarifs comprennent une baisse de 13 francs CFA sur le coût du kilowattheure pour les ménages, selon le directeur général de la société d’électricité.

    Pape Mademba Bitèye, le directeur général de la Senelec

    Les baisses annoncées par Pape Mademba Bitèye et la CRSE ne satisfont pas Oumy Ndour et les 44.264 signataires de la pétition, selon la journaliste employée par la RTS. ‘’Le problème reste quasiment entier pour les abonnés en mode post-paiement, la nouvelle grille ne favorisant que les clients du Woyofal (le prépaiement de l’électricité)’’, a-t-elle relevé.

    ‘’Les clients en mode post-paiement, qui reçoivent des factures bimestrielles, ne sont pas concernés par la baisse […] Ils vont continuer à subir les affres de la troisième tranche, qui continue à coûter cher, avec une TVA et des taxes municipales. On ne peut pas accepter ça’’, a-t-elle déploré, laissant entendre que les abonnés de la Senelec doivent continuer à réclamer la baisse des tarifs.

    Avec la nouvelle grille tarifaire, les pouvoirs publics posent un ‘’acte discriminatoire’’ pour les abonnés en post-paiement de la société d’électricité, selon Oumy Ndour.

    Les pouvoirs publics sénégalais ont procédé à un ‘’saupoudrage, à quelques semaines d’une élection cruciale’’, en déclarant avoir baissé les prix pour une partie des ménages seulement, selon elle.

    L’APS a tenté de recueillir l’avis de la CRSE. Sans succès.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-LEGISLATION-SOCIAL / Le président de la République invité à faire appliquer « intégralement » la Loi d’orientation sociale

    SENEGAL-LEGISLATION-SOCIAL / Le président de la République invité à faire appliquer « intégralement » la Loi d’orientation sociale

    Parcelles Assainies, 3 dec (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH), Moussa Thiaré, a exhorté dimanche le chef de l’Etat, Macky Sall, à faire appliquer « intégralement » la Loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, avant son départ du pouvoir.

    « Je voudrais aujourd’hui exhorter le président de la République à appliquer intégralement la Loi d’orientation sociale, avant qu’il ne quitte le pouvoir », a-t-il déclaré. M. Thiaré intervenait lors de la cérémonie commémorative de la Journée internationale des personnes handicapées, organisée cette année au stade municipal des Parcelles Assainies, dans la banlieue de Dakar.

    La manifestation s’inscrit dans le cadre de la semaine nationale des personnes handicapées, organisée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées.

    « Nous ne voulons plus être une partie du problème. Non, nous voulons être une partie de la solution. Pour nous, c’est ça la citoyenneté. En ce sens, nous appelons à la solidarité pour ensemble contribuer à la construction du Sénégal », a indiqué Moussa Thiaré.

    La cérémonie a été présidée par Assane Guèye, adjoint au gouverneur de la région de Dakar, chargé des affaires administratives, en présence de nombreux officiels. Plusieurs personnes handicapées, des représentants d’organisations communautaires de base, des membres de la société civile, des élus territoriaux, des notables et des guides religieux, ainsi que divers acteurs de la lutte contre le handicap ont pris part à la rencontre.

    « Cette journée est célébrée partout dans le monde et elle est destinée à voir les conditions de vie des personnes en situation de handicap, voir si toutes les lois, orientations à leur endroit sont respectées », a expliqué Moussa Thiaré. Il a rappelé qu’elle consiste aussi à « valoriser » les personnes en situation de handicap qui, elles aussi, mènent avec « bravoure leurs activités comme tous autres humains ».

    Il a invité les pouvoirs publics et leurs partenaires à mettre l’accent sur « les compétences, les connaissances et les aptitudes » des personnes vivant avec un handicap, et à ne pas « se focaliser seulement sur leurs limites, qui sont inhérentes à tous les humains ».

    Il a par ailleurs salué les efforts des pouvoirs publics à l’endroit des personnes en situation de handicap en terme notamment d’emploi des jeunes, d’octroi de bourses de sécurité familiale, de couverture maladie universelle (CMU), de formation ainsi que de financements pour mener des activités génératrices de revenus.

    SG/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE-TRANSPORT / Cop 28 : le Sénégal présente ses infrastructures routières résilientes au climat

    SENEGAL-ENERGIE-TRANSPORT / Cop 28 : le Sénégal présente ses infrastructures routières résilientes au climat

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 3 déc (APS) – Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a présenté, dimanche à Dubaï, dans le cadre de la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat, plusieurs infrastructures routières et initiatives réalisées au Sénégal pour lutter contre le changement climatique, à travers la réduction des émissions des gaz à effet de serre, a constaté l’APS.

    ‘’Cette 28ème Conférence des Nations unies sur le climat, ici à Dubaï, nous permet de nous positionner dans le cadre de la recherche des financements verts’’, a expliqué le directeur général des Infrastructures routières et du Désenclavement, Mamoudou Alassane Camara.

    Il s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un panel organisé en partenariat avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, au stand du Sénégal. Ce panel est axé sur les défis des changements climatiques dans les secteurs des infrastructures et des transports terrestres.

    ‘’Les financements verts dans le secteur des transports sont encore dérisoires pour notre pays’’, a-t-il relevé. Il explique que c’est la raison pour laquelle le ministère a entrepris plusieurs initiatives allant dans le sens de ‘’hisser nos infrastructures routières aux standards internationaux respectueux de l’environnement’’.

    ‘’Concernant la réduction des émissions de gaz, le Sénégal a entrepris depuis longtemps le renouvellement de son parc automobile vieillissant, en réformant le secteur grâce à une nouvelle loi d’orientation qui intègre la question environnementale en priorité’’, a-t-il rappelé.

    Il a signalé qu’un fonds de développement des transports terrestres a été mis en place ‘’dans le but d’accompagner les acteurs du transport à renouveler leurs véhicules’’.

    L’Etat du Sénégal s’est aussi lancé dans la modernisation du transport de masse avec la mise en place du Bus transit rapide (BRT) et du Train express régional (TER), des ‘’projets sobres en carbone’’, selon lui.

    Il a indiqué que le TER transporte en moyenne 60.000 passagers par jour, ajoutant que le BRT, dont le lancement est prévu avant la fin de l’année, va transporter 300 000 personnes par jour.

    Il signale qu’un schéma approprié est à l’étude pour le prolongement du TER vers les villes de Thiès et Mbour.

    Il s’est félicité de ces deux projets extrêmement importants, qui vont contribuer à réduire les gaz à effet de serre émis dans le secteur du transport terrestre.

    Il a annoncé un inventaire des émissions de gaz du secteur, dans le but de faciliter l’accès aux financements verts qui restent ‘’encore dérisoires’’ pour le Sénégal.

    ‘’Un inventaire des émissions de gaz ainsi que d’autres projets plus résilients conformes aux standards internationaux en matière de réduction des émissions de gaz seront soumis aux partenaires financiers’, a-t-il ajouté.

    Dans le cadre du Plan d’actions prioritaires du PSE (PAP3), dit-il, il est prévu ‘’beaucoup de projets conformes’’ à des actions de résilience, de réalisation de routes résilientes aux effets du climat et de la température.

    Plusieurs officiels et membres de la délégation du Sénégal ont pris part à cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des animations thématiques prévues au stand Sénégal, à l’occasion de cette 28e COP à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

    AB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MODE / Défilé 40 ans de Collé Sow Ardo : le pagne tissé tout en couleurs pour représenter l’Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-MODE / Défilé 40 ans de Collé Sow Ardo : le pagne tissé tout en couleurs pour représenter l’Afrique

    Dakar, 3 déc (APS) – La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo, fidèle au pagne tissé, a représenté l’Afrique et particulièrement le Sénégal, samedi, à travers sa nouvelle collection de 40 tenues associant différents pagnes tissés, un patchwork de couleurs, de styles et de coupes, présenté dans un nouvel hôtel dakarois, a constaté l’APS.

    ‘’Chacun de nous a essayé de créer le maximum pour que les 40 ans nous donnent un nouvel élan. J’ai voulu représenter l’Afrique et surtout, le Sénégal avec les boubous qui nous appartiennent’’, a expliqué celle qui est surnommée ‘’la Reine du pagne tissé’’.

    Cette collection anniversaire, souligne Collé Sow Ardo, a été particulièrement marquée par des ‘’modèles en boubou pagne tissé homme’’, pour montrer qu’on peut créer avec, et surtout, dire qu’’’on peut en faire et les porter à l’aise’’.

    Il y a eu aussi dans la gamme de vêtements des tailleurs, des robes longues et des vestes, des tuniques, des ponchos, un mélange de pagnes tissés de plusieurs couleurs dont le marron glacé, le mauve, le bleu, le vert, entre autres.

    ‘’C’est pour montrer que l’Afrique est là, on est là’’, lance-t-elle dans un large sourire.

    La créatrice sénégalaise, ‘’ fatiguée, épuisée’’ après six mois de travail acharné avec ses employés (tailleurs, coupeurs, mouleuses, etc.), indique que cela en valait la peine après un défilé de plus de deux heures qui a regroupé une trentaine de stylistes venant du Sénégal, du Mali, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la République de Guinée et du Togo.

    ‘’J’ai travaillé en six mois. Je voulais faire plus et il y a même des modèles qui restent, car n’ayant pas pu être portés. J’ai fait le maximum et ce soir, je sais qu’on a travaillé, tout le monde a travaillé. Ce n’est pas seulement Collé Sow Ardo, toutes les créations qui sont passées’’, déclare la créatrice à la fin de la soirée.

    Revenant sur la matière de travail qu’est le pagne tissé, Collé Sow Ardo estime qu’il a été travaillé pour en avoir plusieurs catégories, du plus léger au plus lourd.

    ‘’J’ai essayé de travailler le pagne pour que cela soit portable. Parce que les pagnes d’avant, on pouvait en faire des pagnes, des couvre-lits, mais on ne pouvait pas les transformer en vêtements. On le faisait, mais c’était un peu difficile de les porter’’, explique la styliste, promotrice du pagne tissé dans le monde.

    Elle souligne que la matière est maintenant maîtrisée, après plusieurs années de travail. Ce travail, dit-elle, est le fruit du labeur de tisserands sénégalais.

    Retour sur scène des égéries fétiches de Collé Sow Ardo  

    Le défilé des quarante ans de la marque Collé Sow Ardo a été aussi un moment marquant le retour sur scène des mannequins, égéries fétiches de la styliste Collé Sow Ardo, avec notamment la présence de Aïta Diop, qui n’a défilé que pour Sira vision (un évènement annuel organisé par la styliste), Aïda Diop, Ndèye Ndack Touré, Khadija Sow, etc.

    Pour Alioune Sow alias ‘’Baye Fall’’, initié dans la mode par celle qu’elle appelle affectueusement ‘’Maman Collé’’, c’est tout un ‘’symbole’’ d’être présent à ce défilé.

    ‘’Collé est une personne avec qui on a travaillé presque partout dans le monde, on a fait des biennales, on a fait l’exposition universelle de Shangaï en 2010. J’étais en voyage, elle m’a appelé et je suis revenu uniquement pour ce défilé’’, a témoigné Baye Fall.

    La célébration des quarante ans de la marque est non seulement un moment de retrouvailles, mais ‘’c’est aussi [une occasion de] relance de la mode sénégalaise’’.

    ‘’C’est une forme d’appel qu’on lance aux autorités et à toute personne susceptible d’aider la mode sénégalaise à retrousser les manches et à redonner un coup de pouce à la mode. Des évènements comme cela, on en a besoin’’, martèle Alioune Sow à sa descente du podium.

    Aujourd’hui, dit-il, ‘’je copie Collé dans sa ferveur et sa persévérance’’.

    Honoré d’être à cet évènement qui ‘’célèbre l’Afrique’’, le journaliste et animateur de Canal+, le Congolais Robert Brazza a magnifié le parcours de Collé Sow Ardo, partie de Diourbel (centre), sa ville natale, à Dakar, avant de conquérir le reste du monde, avec une ambition, un rêve de jeune fille et des paroles de sa mère, de sa grand-mère.

    ‘’Elle fait la fierté du continent. Elle a magnifié la véritable union africaine qui est celle de la créativité vestimentaire, de tout cet art du vêtement dont l’Afrique doit vraiment s’enorgueillir et ne pas à avoir à envier tout ce qui se fait à l’extérieur. C’est un triomphe avec un clin d’œil à son époux, car il faut une vision partagé’’, a témoigné le journaliste qui a défilé pour Collé Sow Ardo lors de cette soirée.

    Pour les écrivaines Rahmatou Seck Samb et Mariama Ndoye, présentes en spectatrices, ‘’c’était absolument somptueux ! c’est magnifique !’’, ont-elles apprécié.

    ‘’C’est très beau, le cadre, les créateurs, c’est une folie’’, lance la lauréate 2017 du Grand Prix du chef de l’Etat pour les Lettres.

    ‘’Quarante ans, c’est symbolique, je suis habillée Pathé’O (créateur Ivoirien), un ami depuis plusieurs années, car j’ai séjourné à Abidjan longtemps. Collé, c’est un symbole de persévérance, de courage et de talent qu’on est venu célébrer avec plaisir’’, souligne Mariama Ndoye, conservatrice du musée Léopold Sédar Senghor.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présentielle 2024 : les candidats invités à prendre en compte les conclusions des assises nationales dans leur programme

    SENEGAL-POLITIQUE / Présentielle 2024 : les candidats invités à prendre en compte les conclusions des assises nationales dans leur programme

    Dakar, 3 nov (APS) – Des panélistes, dont le sociologue Moussa Mbaye, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum et le professeur Penda Mbow, ont invité, samedi, à Dakar, les candidats déclarés à la présidentielle du 25 février prochain à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales afin de ‘’ramener’’ le consensus dans l’espace politique.

    ‘’Aujourd’hui, avec tous les pouvoirs concentrés entre les mains du chef de l’Etat, il est impératif d’appliquer les conclusions des Assises nationales afin de retrouver le consensus qui est perdu depuis un moment’’, a souligné le Professeur Penda Mbow.

    ‘’Nous devons réactualiser les conclusions des Assises nationales, car le consensus sur les règles du jeu est fondamental dans une démocratie’’, a-t-elle précisé.

    Le thème du panel est ‘’repositionnement des conclusions des assises nationales et des recommandations de la commission nationale de réforme des institutions (CNRI) dans les objectifs et enjeux de la présidentielle de 2024’’.

    Selon Penda Mbow, ‘’l’application des conclusions des assises nationales est un moyen efficace pour le Sénégal de conquérir sa souveraineté’’.

    Elle ajoute que ‘’le modèle démocratique du Sénégal n’est plus adapté face aux nouvelles exigences’’ et ‘’bute à nos réalités’’.

    ‘’On note une rupture du consensus depuis le référendum de 2016’’

    ‘’Face à la déliquescence progressive du tissu social et la tendance à la dégénérescence globale de la société, il y a l’urgence d’aller vers un consensus’’, a déclaré le sociologue Moussa Mbaye.

    Selon M. Mbaye, ‘’les assises nationales ont deux principes directeurs. C’est d’abord privilégier un dialogue sans préjugé. Ensuite, faire du consensus le seul mode de prise de décision’’.

    ‘’ Nous appelons les acteurs politiques et surtout les différents candidats à la prochaine élection présidentielle à capitaliser les résultats issus des assises nationales et les recommandations de la CNRI’’, a-t-il souligné.

    L’ancien premier ministre Mamadou Lamine Loum estime qu’’’il y a une rupture de consensus depuis 2016 entre les acteurs politiques’’.

    ‘’Cette rupture est matérialisée par certains faits tels que l’introduction non consensuelle du parrainage, la suppression du poste de premier ministre sans discussion en 2019’’, a-t-il affirmé.

    Selon lui, de la ‘’violence symbolique’’, les acteurs sont passés à ‘’l’utilisation de la force’’ avec la disparition des débats d’idées.

    Des candidats à la candidature pour l’élection présidentielle de 2024 dont Aminata Touré (Mimi2024), Cheikh Tidiane Dièye (leader de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg), Cheikh Bamba Dièye (Front pour la solidarité et la démocratie Bennoo Jubël- FSD-BJ) ont pris part à la rencontre.

    Ils se sont ‘’engagés’’ à mettre en pratique les conclusions des assises nationales et de la CNRI une fois qu’ils seront élus.

    ‘’Ayant participé aux travaux des assises nationales notamment de la commission 5, je m’engage à appliquer les recommandations des assises nationales et de la CNRI’’, a promis Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 Février prochain.   

    LBD/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ranérou : un feu de brousse emporte environ 100 hectares et des habitations à Diongré

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ranérou : un feu de brousse emporte environ 100 hectares et des habitations à Diongré

    Vélingara Ferlo (Ranérou), 3 déc (APS) – Un feu de brousse s’est déclaré à Diongré, dans la commune de Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou (nord-est), emportant environ 100 hectares de végétation, a appris l’APS du service des eaux et forêts de Matam (nord-est), dimanche.

    Les flammes ont également ravagé des cases en banco, des hangars et une salle de classe de l’école primaire en abri provisoire, a indiqué le capitaine Chérif Diallo de l’inspection régionale des eaux et forêts de Matam.

     »L’incendie a débuté, samedi à 5 heures du matin, mais les agents des eaux et forêts n’ont été informés que vers 12 heures 30 minutes. Pour les dégâts, nous avons noté des cases en banco, des hangars et une classe en abri provisoire de l’école élémentaire du village, qui ont été emportés, de même que le tapis herbacé qui a été brûlé », a-t-il dit.

    Après avoir été informés de l’incendie, des agents du service des eaux et forêts se sont rendus sur les lieux avec des citernes. Sur place, ils ont été aidés dans leur tâche par les populations pour éteindre le feu.

    C’est vers 17 heures que le feu a été maîtrisé, souligne le capitaine Diallo. Citant des témoins trouvés sur place, il a indiqué que ‘’le feu a été aperçu entre 3 et 4 heures du matin, dans le village de Payer, une localité du département de Koumpentoum, dans la région de Tambacounda ».

     »Mais, c’est seulement quand le feu est arrivé à hauteur du village de Diongré que les populations ont alerté le service des eaux et forêts de Matam », a-t-il expliqué.

     »Nous lançons un appel solennel à toute la population pour une bonne collaboration afin de combattre les feux de brousse qui causent d’importants dégâts. Si cette tendance continue, a-t-il averti, les statistiques annuelles pourront dépasser de loin celles enregistrées l’année passée. »

    AT/ASG