Catégorie : LA UNE

  • AFRIQUE-MONDE-HYDRAULIQUE / Accès universel à l’eau : les priorités pour mobiliser 30 milliards de dollars, selon Alioune Ndoye

    AFRIQUE-MONDE-HYDRAULIQUE / Accès universel à l’eau : les priorités pour mobiliser 30 milliards de dollars, selon Alioune Ndoye

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 3 déc (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a décliné des priorités nécessaires au plan d’action mis en œuvre pour mobiliser chaque année 30 milliards de dollars, soit 18 073 milliards de francs CFA, pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement sur le continent africain.

    ‘’Il s’agit d’abord de promouvoir des plateformes continentales et nationales qui mettent en relation les sources de financement avec des progrès porteurs d’investissement dans l’eau’’, a-t-il dit samedi lors du lancement du plan d’action du Panel international sur les investissements pour l’eau en Afrique.

    La deuxième priorité consiste à ‘’renforcer le cadre juridique et réglementaire de façon à faciliter l’investissement dans l’eau mais aussi promouvoir davantage l’accès aux ressources publiques et financières des projets d’eau et assainissement souvent très coûteux’’, a-t-il indiqué.

    Alioune Ndoye suggère aussi de ‘’renforcer les systèmes de données et d’informations afin que le progrès d’investissement puissent être suivis et évalués’’.

    La prise en charge de ces priorités nécessite ‘’la collaboration de tous les partenaires, publics comme privés’’, a-t-il précisé, en délivrant le message du président de la République, Macky Sall, du lancement du plan d’action du Panel international sur les investissements pour l’eau en Afrique.

    ‘’Nous avons besoin de la collaboration de tous afin de réaliser notre objectif ultime, l’accès universel à l’eau et à l’assainissement’’, a-t-il déclaré.

    L’objectif visé à travers ce plan d’action, a-t-il rappelé, est de doubler les investissements actuels dans le secteur de l’eau sur le continent, afin de réunir les 30 milliards de dollars américains nécessaire chaque année à l’atteinte de l’objectif de développement durable dans ce secteur.

    Il a rappelé que lors de l’Assemblée générale des Nations unies, tenue en septembre dernier, le panel a lancé la campagne de mobilisation des ressources financières destinées au secteur de l’eau en Afrique.

    ‘’C’est dans la même dynamique que nous lançons ici, à Dubaï, le plan d’action pour l’investissement du panel de haut niveau, qui présente des mesures concrètes pour mobiliser les investissements concrets en faveur de la sécurité de l’eau en Afrique’’, a-t-il précisé.

    Il a souligné que l’eau est aujourd’hui plus que jamais un indicateur essentiel du réchauffement climatique.

    ‘’Les sécheresses, les inondations et les pénuries d’eau récurrentes dans nos villes et campagnes nous rappellent au quotidien la nécessité absolue d’agir pour sa sauvegarde’’, a-t-il affirmé.

    Le président du Botswana, Dr Mokgweetsi Masisi, le commissaire à l’agriculture, au développement rural de la commission de l’Union africaine, Josefa Sacko, ont pris part à cette rencontre organisée dans le cadre de la 28e Conférence des Nations unies sur le climat.

    Des ministres africains chargés de l’eau et de pays européens ainsi que des partenaires au développement y ont également asssisté.

    Le Panel international de haut niveau sur les investissements pour l’eau en Afrique a été officiellement lancé par le président de la République Macky Sall, le 25 mars 2022, lors du 9ème Forum mondial de l’eau à Dakar.

    AB/ASG

  • SENEGAL-MAROC-CINEMA / Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

    SENEGAL-MAROC-CINEMA / Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

    Dakar, 2 déc (APS) – La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

    L’étoile d’or du FIFM, grand prix de la manifestation, est allée à la Marocaine Asmae El Moudir pour son film « La mère de tous les mensonges ».

    « Banel & Adama », tourné à Podor (nord) en langue pulaar – un choix de Ramata Toulaye Sy qui a voulu rendre hommage à cette culture – raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

    Le film, sélectionné en mai dernier au Festival international du cinéma de Cannes (France), est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy. Il est coproduit par le Sénégal, le Mali et la France, et a été projeté en septembre dernier à Dakar et à Donaye, village situé à 9 kilomètres de Podor, où il a été tourné.

    « Banel et Adama » a été sélectionné pour représenter le Sénégal dans la catégorie long métrage international de la 96e cérémonie des Oscars prévue en mars 2024 à Los Angeles, aux Etats-Unis.

    Ramata-Toulaye Sy a aussi réalisé « Astel », un court métrage primé dans plusieurs festivals, dont les Journées cinématographiques de Carthage où il a remporté le Tanit de bronze en 2022.

    ADC/ASG

  • SENEGAL-AVIATION / Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis : la mise en exploitation sera lancée jeudi

    SENEGAL-AVIATION / Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis : la mise en exploitation sera lancée jeudi

    Saint-Louis, 2 déc (APS) – Une cérémonie de lancement de la mise en exploitation de l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye est prévue jeudi prochain à Saint-Louis (nord), annonce un communiqué reçu à l’Aps.

    ‘’Dans le cadre de la mise en exploitation de l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye, une cérémonie officielle de lancement est prévue à Saint-Louis le jeudi 7 décembre 2023, à 8h30’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Le même communiqué indique que cet évènement marque le début des opérations aériennes de cet aéroport qui a été entièrement reconstruit.

    L’aéroport international de Saint-Louis, baptisé Ousmane Masseck Ndiaye, du nom du défunt maire de Saint-Louis et ancien ministre, a été inauguré le 14 juillet 2022 par le président Macky Sall.

    L’infrastructure a coûté 23 milliards de francs CFA.

    CGD/AMD

  • SENEGAL-CULTURE / Arts et lettres : Amadou Lamine Sall propose un « Grand Prix de la République’’ pour remplacer la dénomination actuelle

    SENEGAL-CULTURE / Arts et lettres : Amadou Lamine Sall propose un « Grand Prix de la République’’ pour remplacer la dénomination actuelle

    Dakar, 2 déc (APS) – L’écrivain et poète sénégalais Amadou Lamine Sall a invité à une réforme du Grand Prix du Président de la république pour les arts et les lettres devant notamment permettre de le rebaptiser ‘’Grand Prix de la République’’

    Ce Grand Prix est une récompense attribuée par le chef de l’Etat à une personnalité distinguée dans ces deux domaines.

    ‘’J’ai demandé de retourner à la formule +Grand Prix de la République+ ! La République nous gouverne tous et c’est elle seule qui restera après nous ! Je suis un fou de la République ! Elle est sacrée et rien ne doit être au-dessus d’elle !’’, a -t-il expliqué à l’APS pour justifier sa proposition.

    Cette distinction, instituée en 1990 à son instigation sous le règne  du président Abdou Diouf, est dénommée ‘’Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et les lettres’’.

    La dernière fois que ce prix a été remis remonte à 2017, année où l’écrivaine Rahmatou Seck Samb avait été honorée pour son roman ‘’Le fagot de la mémoire’’, ainsi que le cinéaste Ousmane William Mbaye et le musicien-chanteur Baaba Maal.

    M. Sall est revenu sur la genèse de ce prix, mis en place alors que Moustapha Ka occupait le poste de ministre de la Culture. ‘’J’avais proposé l’appellation +Grand Prix de la République pour les arts et les lettres+ ! Nous attendions la réponse du président Diouf qui vint de monsieur le secrétaire général de la présidence de la République de l’époque, Jean Collin. Il indiquait +Grand prix du président de la République+ ! Cette option fut notée et acceptée !’’, s’est-il souvenu.

    Trente ans après, Amadou Lamine Sall appelle à le réformer avec un jury ‘’soigneusement choisi’’ et une hausse de la dotation à cinquante millions de francs CFA au moins.

    ‘’J’ajoutais que le jury de ce +Grand prix+ devait également être intraitable, pour ne pas en dire plus ! Un ami a proposé la création du +Grand Prix du plus mauvais livre de l’année+ ! Génial ! Il risque d’être mieux acheté et mieux lu que l’autre’’, ironise-t-il.

    Le commissaire général du Mémorial de Gorée a aussi invité les capitaines d’industrie sénégalais très fortunés à rester dans l’histoire en créant de grands prix internationaux fortement dotés, comme le Nobel et récompensant nombre de disciplines.

    ‘’C’est le cas du prix Goncourt. L’Etat doit être relayé’’, suggère-t-il.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE-ORIENTATIONS / Mix énergétique : Dakar réaffirme sa volonté de porter la part des énergies renouvelables à 40% d’ici sept ans

    SENEGAL-ENERGIE-ORIENTATIONS / Mix énergétique : Dakar réaffirme sa volonté de porter la part des énergies renouvelables à 40% d’ici sept ans

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubai, 2 déc (APS) – Le Sénégal ambitionne de porter, d’ici à 2030, de 31 % à 40% la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique dans le cadre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), a réitéré samedi le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Diome.

    ‘’Ce JETP sera une continuité de la politique de transition énergique initiée par le Sénégal avec un objectif à terme de passer de 31% de mix énergétique à 41% grâce à une enveloppe global de 2,5 milliards d’euros’’, a dit M. Diome, à l’issue d’un panel organisé au Pavillon Sénégal sur ce programme de transition énergétique.

    ‘’Le JETP permettra d’accéder à des financements avec des taux beaucoup plus intéressants’’, a-t-il ajouté, relevant que les défis qui interpellent le Sénégal dans la mise en œuvre sont entre autres le transfert de technologie pour notre secteur privé, mais aussi assurer une très bonne formation des jeunes au secteur des énergies renouvelables.

    Il précisé que le Sénégal est accompagné dans le cadre de partenariat destiné à financer des projets verts par l’Allemagne, le Canada, la France, le Royaume uni et l’Union européenne dans la mobilisation de 2,5 milliards d’euros, soit 1639 milliards FCFA, d’ici trois à cinq ans. Le Sénégal a signé en juin dernier le partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) avec un groupe de partenaires internationaux.

    Ce panel s’est déroulé en présence de la ministre allemande de la Coopération économique et du développement, Svenja Schulze, de l’ambassadeur climat de la France, Stéphane Gruzat, et de la directrice des partenariats de l’Union européenne, Carla Montéssi.

    Plusieurs officiels et membres de la délégation du Sénégal à la 28e Conférence des Nations unies sur le climat ont pris part à cette rencontre.

    La 28e COP se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre prochain.

    AB/ASG

  • AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-CLIMAT / Sécheresse et désertification : Macky Sall décline quatre priorités majeures pour l’Afrique

    AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-CLIMAT / Sécheresse et désertification : Macky Sall décline quatre priorités majeures pour l’Afrique

    Dubai, 2 déc (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a décliné à Dubaï, aux Emirats arabes unis, quatre priorités majeures à mettre en œuvre pour l’Afrique dans le cadre de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse qui regroupe plusieurs pays.

    ‘’Premièrement, nous devons accentuer la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse afin qu’elle ne soit pas le parent pauvre des Conventions issues de la Conférence de Rio [Brésil] sur l’environnement et le développement de 1992’’, a-t-il dit, vendredi.

    Il s’exprimait lors d’une réunion de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse dans le cadre de la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

    La deuxièmement priorité à retenir dans le cadre de cette alliance, c’est de ‘’s’accorder sur une transition énergétique juste et équitable tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité’’.

    La troisièmement priorité doit consister à ‘’intensifier les efforts de mise en œuvre de la Grande Muraille verte par le reboisement et la gestion durable des terres et l’appui aux initiatives agrosylvopastorales, en particulier les petits projets ruraux portés par les jeunes et les femmes’’.

    Mais il faudra aussi mobiliser et fédérer les financements dédiés à la lutte contre la sécheresse pour améliorer leur impact sur le terrain, a-t-il préconisé.

    Le président Sall a relevé que des données de la Convention des Nations unies montre que le fléau de la sécheresse affecte désormais 1,84 milliard de personnes à travers le monde, dont 85% vivent dans des pays à faible ou moyen revenu.

    ‘’C’est dire que ce phénomène n’a pas de frontière et que nous avons tous intérêt à engager une action solidaire face à l’urgence de la situation’’, a-t-il commenté. Il a précisé que c’est l’objet même de cette alliance qui vise à poser  »des actions concrètes ».

    Le président du gouvernement espagnol, Pédro Sanchez, et le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, Ibrahima Thiaw, ont pris part à cette réunion.

    L’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse a été lancée lors de la COP 27 tenue à Charm el-Cheikh, en Egypte.

    Macky Sall est à Dubaï depuis mercredi pour prendre part à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

    Au cours de son séjour à Dubaï, aux Émirats arabes unis, dans le cadre de la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (COP28), il a eu des rencontres bilatérales et a pris part à plusieurs autres réunions.

    Il a participé vendredi au segment de haut niveau de la 28e Conférence des Etats parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28).

    AB/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SPORT / Championnat du monde handball : contre la Croatie, le Sénégal a joué le meilleur match de son histoire (entraîneur)

    SENEGAL-MONDE-SPORT / Championnat du monde handball : contre la Croatie, le Sénégal a joué le meilleur match de son histoire (entraîneur)

    Dakar, 2 déc (APS) – L’équipe senior féminine de handball du Sénégal a livré l’un des meilleurs match de son histoire contre la Croatie, lors de la première journée du groupe A du championnat du monde de la discipline (29 novembre-17 décembre), a affirmé son entraîneur, Yacine Messaoudi.

    Cette 26e édition se déroule au Danemark, en Suède et en Norvège. Les Lionnes ont fait match nul (22-22) vendredi contre la Croatie.

    ‘’Ce match fait partie des plus grandes prestations de l’histoire du handball sénégalais’’, a-t-il réagi au terme de la rencontre, qui s’est terminée sur un match nul (22-22).

    Selon Messaoudi, il y a des regrets à avoir puisque l’équipe sénégalaise était devant pendant tout le match. ‘’Mais après du recul, il faut évaluer cette prestation de façon plus objective. Nous avons réalisé un grand match avec un effectif très réduit, en plus du carton rouge de Fanta Keïta’’, a-t-il regretté.

    ‘’Ce qui nous a perturbés, c’est d’avoir très peu de ressources au niveau de la bande arrière. C’est plus le plan de la rotation et le manque de solution qui nous a gênés’’, a-t-il reconnu.

    Le sélectionneur des Lionnes a salué ‘’la grande prestation’’ de ses joueuses. ’’Nous nous sommes accrochés. Nous avons serré les jambes pour obtenir ce résultat’’, a dit l’entraîneur français.

    Yacine Messaoudi a promis que son équipe va récupérer afin d’aborder de la meilleure façon son deuxième match de groupe contre la Suède, dimanche. ‘’C’est une équipe avec une grande expérience qui va finir dans le dernier carré. L’idée est d’emmagasiner de l’expériences et de les pousser dans leur derniers retranchements’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Tout le monde s’est mis au service de l’équipe et cela a fait la différence. Nous avons géré les temps de jeu et le match à notre rythme. Nous nous sommes dit que nous ne devions pas lâcher’’, a déclaré Doungou Camara, élue meilleure joueuse du match.

    La capitaine de l’équipe, Hawa Ndiaye, s’est dit ‘’fière’’ de ses coéquipières qui selon elle se sont battues. ‘’Nous avions pour mot d’ordre de nous battre. Nous avions à cœur de montrer de quoi nous étions capables. Chacune a respecté le plan de jeu et son rôle. Je regrette un peu que nous n’ayons pas gagné’’, a-t-elle ajouté.

    SK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du rabat d’arrêt des avocats de Sonko et l’appel de Macky Sall à Dubaï en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du rabat d’arrêt des avocats de Sonko et l’appel de Macky Sall à Dubaï en exergue

    Dakar, 2 déc (APS) – La presse quotidienne  s’intéresse surtout ce samedi à la fin de non recevoir opposée au rabat d’arrêt introduit par les avocats de l’opposant Ousmane Soko auprès de la Cour suprême, ainsi qu’à l’appel lancé, vendredi, à Dubaï, par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour une « transition énergétique juste et équitable ».

    ‘’La Cour suprême rejette la requête en procédure accélérée’’, introduite par les conseils de l’opposant emprisonné depuis fin juillet pour notamment appel à l’insurrection, titre Vox Populi. Le journal rappelle qu’ils avaient déposé une requête en procédure accélérée, pour que ‘’l’arrêt qui a [été pris] par la Cour suprême fasse l’objet d’une nouvelle discussion, d’un nouveau débat, et peut-être d’une nouvelle décision’’.

    ‘’La Cour suprême rejette la requête de Sonko’’, affiche à son tour Le Quotidien. Le journal en déduit que ‘’les avocats de Ousmane Sonko devront prendre leur mal en patience’’.

    Citant le Premier président de la Cour suprême, Ciré Aly Ba, le journal explique que ‘’le Tribunal d’instance hors classe de Dakar doit être saisi afin de mettre en œuvre la seule procédure d’urgence prévue par les articles 76 et suivants de la Loi organique sur la Cour suprême’’.

    Le Quotidien rappelle que les avocats de M. Sonko ‘’avaient saisi la plus haute juridiction du pays d’une requête abréviative des délais d’instruction d’un recours en rabat d’arrêt enregistré au Greffe de la Cour suprême (…)’’.

    Les Echos expliquent que selon le Premier président de la Cour suprême, ‘’le délai de recours en rabat [d’arrêt] et le recours ne sont pas suspensifs’’.

    Commentant cette décision, Le Soleil estime en une que ‘’Ousmane Sonko perd encore devant la Cour suprême’’.

    Enquête relève quant à lui que ‘’Sonko perd une autre manche à la Cour suprême’’.

    Le quotidien WalfQuotidien prévient qu’’’une lourde tâche attend les candidats à la présidentielle de 2024’’. ‘’Avec la disparition de l’idéologie politique, ils devront peaufiner d’autres stratégies pour influencer le vote le jour du scrutin’’, analyse le journal.

    Sud Quotidien revient sur l’adoption de la Loi de finances initiale 2024, en relevant que celle-ci s’est faite ‘’sans le dépôt de la loi de règlement 2022’’. ‘’L’Assemblée nationale encore censurée’’, commente le journal

    La presse quotidienne se fait par ailleurs l’écho de la position de fermeté affichée par le président de la République, Macky Sall,  à la Cop 28, qui se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

    Le Soleil indique qu’il a ‘’appelé à une transition énergétique juste et équitable’’. Selon lui, ‘’les Etats africains ne doivent pas être contraints à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’.

    Cette position du chef de l’Etat, Macky Sall, est également mise en exergue par Sud Quotidien selon qui ‘’[il] ne lâche pas les géants pollueurs de l’environnement mondial’’. A en croire le journal, il estime que ‘’les pays en développement, particulièrement les Etats africains dont le Sénégal, ne doivent pas être condamnés à payer les pots qu’ils n’ont pas cassés’’’.

    Parlant d’un ‘’Macky Sall en mode écolo, l’As écrit que pour lui ‘’le bon choix, c’est de se développer en protégeant l’environnement’’.

    Le Quotidien se préoccupe des conséquences liées à l’arrêt du bateau Aline Sitoe Diatta, qui assurait la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. ‘’L’économie en paie les frets’’, constate le journal. Il relève que la suspension des rotations du navire ‘’entraine une agonie des activités gravitant autour de ce lieu d’échanges et de voyage’’.

    Le quotidien Enquête consacre un large dossier au massacre des Tirailleurs de Thiaroye, relevant que ‘’près de 79 ans après’’, cet évènement ‘’suscite toujours des débats concernant le nombre exact des victimes et leur lieu de sépulture’’. D’où ce titre du journal : ‘’Evènements de Thiaroye 1er décembre 1944 : la mémoire massacrée’’.

    ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

    Dakar, 1er déc (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

    « Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

    L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

    Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

    « Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

    « Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

    Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

    Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

    « Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

    ABB/ASB/OID

  • MONDE-ENVIRONNEMENT-ENERGIES / Macky Sall : « On ne doit pas imposer aux pays pauvres le choix entre la protection de la Planète et le développement »

    MONDE-ENVIRONNEMENT-ENERGIES / Macky Sall : « On ne doit pas imposer aux pays pauvres le choix entre la protection de la Planète et le développement »

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 1er déc (APS) – Le président Macky Sall, s’est dit opposé vendredi à toute volonté d’’’imposer’’ aux pays les moins avancés de ‘’choisir entre la protection de la Planète et le développement’’, avec la décision de certains pays développés d’interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles dont regorgent aujourd’hui certains Etats du tiers-monde.

    ‘’Notre position sue ce point est une position de fermeté. On ne doit pas nous imposer à choisir entre la protection de la Planète et le développement’’, a-t-il dit lors d’une visite au stand des Pays les moins avancés, dont la présidence est assurée par le Sénégal.

    Le chef de l’Etat s’exprimait à la 28ème Conférence des Etats Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), qui s’est ouverte jeudi à Dubaï.

     »Il n’est pas acceptable qu’on nous refuse le droit au développement, alors que beaucoup de ces pays développés sont à l’origine de cette situation actuelle du réchauffement climatique’’, a-t-il martelé.

    Selon lui, les pays en voie de développement aspirent à se développer, mais ne feront pas les mêmes erreurs que ceux développés.

     »Dans nos ambitions de développement, on ne doit pas faire les mêmes erreurs, pas au prix de notre développement’’, a-t-il fait conseillé. Il estime qu’il n’est pas normal que les pays développés industrialisés, principaux responsables de la pollution et du réchauffement climatique, continuent à utiliser les sources d’énergies les plus polluantes dont le charbon.

    Aujourd’hui, a-t-il indiqué, le charbon est exploité de la façon la plus optimale dans des pays comme les Etats-Unis, l’Inde et la Chine.

     »Donc, il n’est pas acceptable pendant ce temps qu’on veuille empêcher les pays en développement disposant de ressources moins polluantes comme le gaz de ne pas financer cette énergie’’, a-t-il insisté.

    Pour Macky Sall, la mobilisation des pays en voie de développement disposant de ressources énergétiques moins polluantes comme le gaz pour accéder au financement de cette énergie est un ‘’combat de droit et de développement’’.

    ‘’C’est tout le combat que nous menons. C’est un combat de justice et de droit de développement pour nos pays ’’, a-t-il expliqué.

    Il a appelé les experts africains qui prennent part aux négociations sur l’action climatique à cette 28ème COP de Dubaï, à rester fermes.

    Le président de la République a souligné que le Sénégal, en matière de transition énergétique, a montré la voie avec un mix-énergétique à 31% au prix d’un endettement pour sauver la Planète.

    ‘’Le Sénégal a renoncé très tôt au charbon. Nous avons fait le pari d’aller vers des énergies renouvelables, mais il nous faut une base qui n’est rien d’autre que le gaz qui va nous permettre de polluer moins’’, a-t-il encore soutenu.

    Il a appelé les pays en développement, le groupe des 77 et la Chine à parler d’une seule voie et les grands pollueurs à faire de l’adaptation.

    Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, et son collègue de la Santé et de l’Action Sociale, Marie Khémess Ngom Ndiaye, ont pris part à cette visite ainsi que d’autres officiels sénégalais et africains.

    Macky Sall avait pris part un peu plutôt au segment de haut niveau de la 28e Conférence des Etats Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28).

    Au cours de son séjour à Dubaï, aux Émirats arabes unis, dans le cadre de la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (COP28), il a eu des rencontres bilatérales et a pris part à plusieurs autres réunions dans le cadre de la COP28.

    AB/OID/ASG