Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Le Mémorial de Gorée sera « un grenier de créations d’emplois’’ (commissaire général)

    SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Le Mémorial de Gorée sera « un grenier de créations d’emplois’’ (commissaire général)

    Dakar, 1er déc (APS) – Le Mémorial de Gorée, dont le lancement du chantier est prévu en janvier prochain, sera ‘’un grenier de créations d’emplois’’, avec un chiffre d’affaires annuel de trois milliards de francs CFA, qui sera généré par les activités du site, a annoncé son commissaire général, le poète Amadou Lamine Sall, sur la base d’une étude portant sur le projet.

    ‘’Le Mémorial de Gorée sera un joyau pour la ville de Dakar. Il sera notre +la Tour Eiffel+ de la mémoire, du deuil, du recueillement, du pardon ! (…) dédié à la mémoire des millions d’Africains morts ou déportés aux Amériques’’, a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS. Il souligne que dans la phase de sa réalisation comme celle de son achèvement, il sera un « grenier de créations d’emplois » et sera doté d’un embarcadère avec deux chaloupes.

    Ces dernières serviront l’une à desservir l’île de Gorée depuis la Corniche Ouest et l’autre à relier l’île des Madeleines qui fait face au Mémorial comme l’a voulu le président, Macky Sall.

    Une étude a révélé que plus de 800 mille personnes visiteront le mémorial après son inauguration, a déclaré Amadou Lamine Sall, écrivain et poète. Des visites seront organisées sur l’infrastructure, les deux chaloupes, les restaurations, parkings, commerces, autres dérivés divers et multiformes, dit-il.

    Le mémorial de Gorée sera, souligne Amadou Lamine Sall, ‘’un projet culturel et économique d’envergure internationale jamais réalisée en Afrique. Il sera le phare du Sénégal’’.

    Parlant du financement du projet, le poète estime que l’argent n’est pas le plus important, tout en donnant quelques pistes : les vœux de toutes les diasporas, les prières des Sénégalais et les fonds internationaux.

    « Le Mémorial de Gorée ne relève pas et ne peut pas relever d’un problème d’argent. Il transcende l’argent et le dépasse. Il fait partie de notre âme, de notre passé, de notre avenir dans le pardon, et non l’oubli », martèle son commissaire général.

    Lors du vote du budget du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, il a été mentionné dans le rapport que le budget de ce projet est de près de cent milliards de francs CFA et qu’il sera délocalisé de son site initial.

    Amadou Lamine Sall affirme qu’il n’en est rien. Il sera érigé sur son site initial sur la Corniche Ouest, insiste l’écrivain.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURE / Amadou Lamine Sall raconte ses trente années de combat pour faire bâtir le projet du Mémorial de Gorée

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURE / Amadou Lamine Sall raconte ses trente années de combat pour faire bâtir le projet du Mémorial de Gorée

    Dakar, 1er déc (APS) – L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall, commissaire général du mémorial de Gorée, est largement revenu sur ses trente années de combat contre des ‘’puissances malveillantes’’ pour faire bâtir cette infrastructure dont le lancement des travaux est prévu en janvier prochain par le chef de l’Etat, Macky Sall.

    ‘’Depuis trente ans, je veille, je me bats contre des puissances malveillantes et des pouvoirs qui me dépassent, pour faire bâtir ce projet [Mémorial de Gorée] international, laboratoire des droits de l’homme, pour que plus jamais l’humanité n’assiste à un tel génocide !’’, a-t-il déclaré dans un entretien exclusif accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le poète avoue n’avoir ‘’jamais été autant habité par la douleur, la tristesse, la rage’’. ‘’Le mémorial de Gorée ne saurait rivaliser avec un projet, serait-il générateur de milliards de dollars pour le Trésor public !’’, est-il convaincu.

    ‘’Vous êtes loin d’imaginer combien, depuis Abdoulaye Wade, le site du mémorial sur la corniche fait saliver des puissances d’argent et des corsaires de haute mer. J’ai failli laisser ma vie dans le combat de préservation de ce site’’, révèle-t-il, estimant que  »notre chance » a été Macky Sall qui a très vite tout compris.

    Selon lui,  »avec l’autorité qu’on lui connaît et sa sérénité désarçonnante, il a tout déconstruit ».  »Sa fidélité et son amour pour le projet du Mémorial ont pris le pas sur toutes les avides convoitises’’, justifie Amadou Lamine Sall, premier lauréat du Grand Prix de la poésie africaine.

    ‘’Macky Sall, sublime, affectueux, généreux, informé et décisif, m’a tenu la main et dans cette immense obscurité du pouvoir et des jeux d’intérêts inimaginables, sa lampe et sa voix rassurante, ne m’ont jamais quitté’’, dit Amadou Lamine Sall qui souhaitait voir le président de la République inaugurer le mémorial de Gorée avant de quitter le pouvoir.

    Ce projet prévu sur la Corniche Ouest de Dakar, son site initial depuis le début, sera dans l’histoire, indique Amadou Lamine Sall, ‘’son joyau [du chef de l’Etat] et son patrimoine de la mémoire face aux générations futures’’.

    Il estime que la rencontre qu’il a eue avec le chef de l’Etat, le vendredi 24 novembre dernier, en présence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow, de l’architecte et du maître d’ouvrage, l’Apix, l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux, a libéré Macky Sall.

    ‘’Nous reparlerons mieux de cet homme d’Etat quand il aura quitté le pouvoir. Il existe un temps qui ne peut être chanté que quand il y a le silence. Le temps des poètes et des écrivains n’est pas le temps des politiques’’, a fait valoir le disciple de Léopold Sédar Senghor, initiateur des Rencontres poétiques internationales de Dakar, en 1998.

    Pour Amadou Lamine Sall, les bienfaits du Mémorial de Gorée ont sauvé le projet.

    Le mémorial qui sera réalisé à Dakar, au Sénégal, face à l’océan va fermer le triangle après la réalisation du ‘’mémorial Act’’, érigé dans les Caraïbes et le mémorial de l’Amérique à New-York, explique-t-il.

    ‘’Le président Sall s’est engagé devant son continent, devant le monde à la tribune des Nations unies, face aux diasporas noires de toutes les couleurs, à fermer le triangle’’, dit-il.

    FKS/OID/ASG

  • MONDE-CLIMAT / Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

    MONDE-CLIMAT / Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 1er déc (APS) – Le Sénégal demeure « préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger des sources d’énergies fossiles (…) », a affirmé, vendredi, à Dubaï, le président Macky Sall lors du panel des chefs d’Etat et de gouvernements à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

    ‘’Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz pendant que les principaux pollueurs continuent de faire usage de sources d’énergies plus polluantes comme le charbon’’, a-t-il dit.

    Il a rappelé que conformément à la déclaration de Nairobi (Kenya) issue du Sommet africain sur le climat,  »nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ». ‘’Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’, a-t-il dit.

    Il a expliqué que c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé un partenariat pour une transition juste, dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 31 % à 41% d’ici à 2030.

    Macky Sall a remercié le groupe des pays partenaires internationaux qui accompagnent la mise en œuvre de cette directive pour mobiliser 2,5 milliards d’euros, soit près 1639 milliards FCFA.

    Le président Macky Sall a rappelé que les Etats africains s’endettaient à prix fort pour lutter contre le réchauffement du climat. C’est la raison pour laquelle  »nous nous sommes beaucoup mobilisés pour le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, un programme qui regroupe 11 pays africains », a-t-il expliqué.

    Pour le cas du Sénégal, il a cité, dans le cadre de la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, le Train express régional (TER) et le Bus transit rapide (BRT).

    AB/OID/ASG

  • MONDE-CLIMAT / COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

    MONDE-CLIMAT / COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: Abdoulaye Badji+++

    Dubaï, 1er déc (APS) – Le président sénégalais Macky Sall a appelé, vendredi, à Dubaï, la communauté internationale à prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    « Si nous voulons que cette 28ème COP ne soit pas juste une COP de plus (….), il nous faut en fin prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit lors d’un panel de haut niveau à la 28ème conférence des Nations unies sur le climat.

    Il a invité à « prendre les bonnes décisions en matière de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable et de mobilisation des ressources financières ».

    Pour Macky Sall, la communauté internationale doit faire en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures diligentes et transparentes.

    Il a rappelé qu’au titre des engagements convenus, il y a le doublement du financement de l’adaptation tel que décidé à la COP 26 à Glasgow pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025.

    « Il y a également l’opérationnalisation effective du fonds créé à la COP 27 et dédié aux pertes et dommages associés au changement climatique », a-t-il ajouté.

    Macky Sall a en outre relevé qu’avec un bilan mondial aussi faible et déficitaire, l’heure est au constat du réchauffement climatique, à l’action urgente et solidaire pour « sauver la planète, notre habitat commun ». « Ce qui fera de cette COP 28, le succès attendu par nos peuples », a-t-encore soutenu.

    AB/OID/ASB

  • SENEGAL-MONDE-ARMEES-PAIX / Le Sénégal contribue depuis 1960 au succès des missions de maintien de la paix à travers le monde (ministre)

    SENEGAL-MONDE-ARMEES-PAIX / Le Sénégal contribue depuis 1960 au succès des missions de maintien de la paix à travers le monde (ministre)

    Thiaroye, 1er déc (APS) – Le Sénégal, « sollicité en permanence » depuis 1960 par les Nations unies pour participer à des opérations de maintien de la paix,  » contribue fortement au succès de ces missions », a déclaré vendredi à Thiaroye, dans le département de Pikine (banlieue de Dakar), le ministre des Forces armées, Oumar Youm.
    « En effet depuis 1960, notre pays est en permanence sollicité par les Nations unies dans les opérations de maintien de la paix avec l’envoi de personnels militaires qualifiés, de policiers et de civils, partout dans le monde, particulièrement en Afrique. Le Sénégal contribue fortement au succès de ces missions », a-t-il déclaré.
    Le ministre des Forces armées présidait la cérémonie de commémoration de la Journée du Tirailleur sénégalais, organisée à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar.
    Plusieurs officiers, sous-officiers et militaires de rang ainsi que des officiels et élus territoriaux ont pris part à cette cérémonie.
    M. Youm a indiqué qu’au niveau régional et sous-régional, les militaires sénégalais ont participé ces dernières années au maintien de la paix, sous la bannière de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Oouest (CEDEAO), compte non tenu des engagements du Sénégal, dans le cadre d’accords bilatéraux et de coalitions.
    « C’est dire que le Sénégal, jaloux du précieux legs des tirailleurs (sénégalais) et fidèle aux valeurs de paix et de démocratie, joue un rôle de premier plan dans la construction et la consolidation des instruments de prévention et régulation de la paix », a souligné le ministre.
    Il a précisé que « c’est tout le sens de la volonté du président de la République de maintenir, voire renforcer la réputation et le prestige ainsi que les capacités stratégiques et opérationnelles de nos forces de défense à travers l’ambitieux Programme de modernisation des Armées ».
    Le ministre des Forces armées a appelé que l’une des missions de l’Organisation des nations unies (ONU) est, après la seconde Guerre mondiale, « de préserver les générations futures du fléau de la guerre ».
    « C’est ainsi qu’au-delà de la prévention les Nations unies ont pour mission principale d’aider à rétablir la paix après le déclenchement d’un conflit armé et de promouvoir une paix durable dans les sociétés sortantes de la guerre », ajouté Me Youm.
    SG/ASG/OID
  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Des médias lancent SaytuSEN2024, une alliance de vérification des faits consacrée à la présidentielle sénégalaise de 2024  

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Des médias lancent SaytuSEN2024, une alliance de vérification des faits consacrée à la présidentielle sénégalaise de 2024  

    Dakar, 1er déc (APS) – Plusieurs organisations du secteur de la presse ont constitué une alliance de vérification des faits dénommée SaytuSEN2024 pour bien informer le public et le mettre à l’abri de la manipulation et des fausses nouvelles relatives l’élection présidentielle du 25 février prochain, a-t-on appris de l’un des responsables de cette initiative, le journaliste Valdez Onanina, rédacteur en chef à Africa Check.

    ‘’Nous voulons améliorer la qualité du débat public et faire en sorte qu’il soit basé davantage sur des faits que sur des opinions ou la manipulation’’, a expliqué Onanina à l’APS.

    Africa Check se présente comme la première organisation indépendante à but non lucratif de vérification des faits en Afrique francophone.

    Créée en 2012, avec des bureaux à Dakar, Lagos et Nairobi, elle est à l’origine de l’initiative SaytuSEN2024, qu’elle a lancée avec plusieurs partenaires, dont La Maison des reporters, Sétanal Média, Ouestaf News, le quotidien EnQuête et l’École supérieure de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication.

    ‘’Il va s’agir de travailler avec les standards éditoriaux pour assurer une parfaite coordination de notre action commune’’, a expliqué Valdez Onanina.

    ‘’Les autres membres de l’alliance, qui ne sont pas des médias, ont un rôle bien précis à jouer, qui ne consiste pas à produire des articles de fact-checking, mais un rôle tout de même primordial’’, a-t-il dit.

    L’initiative d’Africa Check est calquée sur une précédente, que l’organisation de vérification des faits a déroulée au Nigeria, lors des dernières élections législatives et présidentielle de ce pays.

    Le but est de bien informer le public et de le mettre à l’abri des fausses nouvelles et de la manipulation en distinguant les faits des informations et déclarations de nature à tromper l’opinion, selon Valdez Onanina.

    ‘’Au Sénégal, c’est une première. Cette initiative est aussi la preuve du dynamisme de la presse sénégalaise. Nous pensons […] faire un travail utile pour le public et les électeurs’’, a-t-il dit.

    ‘’Les articles produits dans le cadre de SaytuSEN2024 seront disponibles sur les plateformes des entités qui composent l’alliance’’, ont écrit Africa Check et ses partenaires dans un communiqué.

    Ils affirment qu’‘’un rapport d’activités incluant les tendances en matière de désinformation, qui auront marqué la période électorale, sera publié à la fin du processus’’.

    LBD/ESF/SMD/ASG

  • SENEGAL-FINANCES / Un budget de 7003,6 milliards de francs CFA en 2024

    SENEGAL-FINANCES / Un budget de 7003,6 milliards de francs CFA en 2024

    Dakar, 1er déc (APS) – L’Assemblée nationale a clôturé jeudi soir le marathon budgétaire de l’année 2024 avec le vote de la Loi de finances initiale (LFI), dont le montant s’élève à 7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliard FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.

    Dans ce budget, 1248,2 milliards FCFA correspondent à l’amortissement de la dette, a indiqué Mamadou Moustapha Ba. ‘’Certains voudraient qu’on en retranche les 1248,2 milliards FCFA correspondant à l’amortissement de la dette en 2024, pour afficher un budget de 5 755,4 milliards FCFA’’, a-t-il fait observer, en réaction aux critiques de quelques députés.

    Se livrant à des explications techniques, il estime que ‘’ce serait tromper le Parlement que de mettre en avant un budget qui ne comprendrait pas le remboursement du capital de la dette’’.

    M. Ba s’est livré à des rappels historiques, en relevant qu’en 1981, le dernier budget préparé par le président Léopold Sédar Senghor s’élevait à 191,6 milliards FCFA, y compris le service de la dette.

    En 2000, a-t-il ajouté, le président Abdou Diouf a quitté le pouvoir en laissant un budget de 831,5 milliards FCFA, comprenant le service de la dette. En 2012, le dernier budget du président Abdoulaye Wade s’élevait à 2344,8 milliards FCFA, y compris le montant du service de la dette.

    ‘’Nous sommes en 2023 et certains voudraient nous reprocher d’avoir préféré dire à l’Assemblée nationale, qu’en adoptant cette loi de finances, vous autorisez en réalité le paiement de 7003,6 milliards FCFA, incluant l’amortissement de la dette’’, s’est étonné le ministre. La réalité est que Macky Sall laissera à son successeur un budget de 7 003,6 milliards FCFA, a-t-il martelé.

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse commente le bilan de la session budgétaire et le rejet de la caution d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse commente le bilan de la session budgétaire et le rejet de la caution d’Ousmane Sonko

    Dakar, 1er déc (APS) – Les quotidiens dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

    ‘’Les représentants du peuple se sont […] montrés à la hauteur de leur mission. Au nom du gouvernement, je les remercie bien sincèrement. Le débat a été vif, parfois virulent. Il a été sincère et constructif’’, rapporte Kritik’ en citant le ministre des Finances et du Budget.

    M. Ba a tenu ces propos à la clôture de la session budgétaire.

    Tribune retient de cette session de trente-deux jours que 1.248,2 milliards du budget général de 7.003,6 milliards de francs CFA de l’État seront destinés au paiement de la dette publique.

    ‘’Quelques lueurs d’espoir au Parlement’’, observe Le Quotidien.

    ‘’Il est heureux de constater que le moule avec lequel se bâtissent des serviteurs publics de haute qualité intellectuelle et éthique ne s’est pas brisé’’, commente le même journal après avoir regardé les députés débattre du budget général de l’État pour 2024.

    Moussa Diakhaté, un élu de Bokk Gis-Gis, le parti politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale Pape Diop, ‘’s’est montré totalement conscient de sa mission’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’des députés comme lui, il nous en faut des légions’’.

    ‘’Certains députés de l’opposition ont réaffirmé leurs doutes et désaccords pour le budget général de l’État estimé à plus de 7.000 milliards de francs CFA’’, constate EnQuête, L’As retenant que ‘’Mamadou Moustapha Ba met tout le monde d’accord’’.

    Le ministre des Finances et du Budget a été acclamé par les députés, qui ‘’ont salué son ouverture au dialogue, sa maîtrise [des finances publiques] et sa courtoisie’’, note L’As.

    Concernant le budget, ‘’quel que soit le nombre de zéros qui s’alignent sur les budgets [des ministères et des institutions], personne ne devrait avoir le toupet de bomber le torse, car on connaît la réalité […] Des responsables qui n’ont pas le sens des priorités, qui préfèrent les mauvaises dépenses aux bons investissements’’, s’indigne Bés Bi Le Jour.

    ‘’Lors de l’examen des projets de budget des ministères à l’Assemblée nationale, les députés font de nombreuses observations et suggestions qui sont rarement prises en compte. De quoi se demander quel est l’intérêt de ces séances plénières’’, commente L’Observateur.

    Une ‘’volte-face […] inexplicable’’

    ‘’Encore un mauvais départ’’, titre Sud Quotidien, concernant la campagne de vente des récoltes d’arachide.

    ‘’Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide n’augure rien de bon […] Le prix plancher fixé à 280 francs CFA le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs, qui [pourraient] vendre leurs graines aux exportateurs ou dans le marché noir, ce qui ne va pas arranger les huiliers, notamment la SONACOS’’, affirme Sud Quotidien.

    Libération annonce que 540 millions de francs CFA ont été volés au Crédit mutuel du Sénégal (CMS).

    Deux personnes mises en cause, dont un ancien chef de l’agence du CMS à La Médina, à Dakar, ont été arrêtées et devraient être mises à la disposition du parquet de Dakar, ce vendredi, selon le journal.

    La Caisse des dépôts et consignations a refusé d’encaisser la caution du mandataire d’Ousmane Sonko en vue de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’On a une liste venant du ministère de l’Intérieur, qui nous indique tous les candidats ayant retiré des fiches de parrainage. Puisque [son nom] ne figure pas sur cette liste-là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque’’, écrit Source A en citant le directeur général de la CDC.

    La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les fiches et les autres outils de collecte de parrains au motif que l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), en prison depuis plusieurs mois, a été radié du fichier électoral.

    Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a dénoncé, selon Vox Populi, ‘’une volte-face […] inexplicable’’ de la CDC.

    ‘’La tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’

    ‘’C’est par voie de presse que nous avons appris que la CDC avait décidé de nous retourner notre chèque’’, a expliqué M. Daffé au même journal, jugeant inacceptable cette façon de la Caisse des dépôts et consignations de lui notifier le rejet de la caution d’Ousmane Sonko.

    L’info constate qu’‘’après le rush à la DGE, c’est le désert à la CDC’’.

    Il rappelle que plus de 200 candidats à la candidature avaient pris d’assaut les locaux de la Direction générale des élections pour retirer leurs outils de collecte de parrains.

    ‘’Moins de 10 dépôts de caution’’ ont été dénombrés à la CDC ‘’en trois jours’’, signale L’info.

    ‘’Gros nuages sur la présidentielle’’, titre WalfQuotidien.

    Malgré les assurances données par le président de la République sortant, Macky Sall, ‘’des inquiétudes planent sur la sincérité du scrutin, avec la nouvelle composition de la CENA (Commission électorale nationale autonome), le logiciel de décompte des parrainages et la volonté du régime d’écarter le candidat Ousmane Sonko’’, s’inquiète-t-il.

    Papa Moussa Saliou Guèye, enseignant-chercheur en droit public, partage l’inquiétude de WalfQuotidien, dans les colonnes duquel il affirme que ‘’la tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’.

    Le Soleil publie en exclusivité l’intégralité d’un document du Conseil constitutionnel. Il s’agit d’une ‘’décision […] fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidature et les règles de fonctionnement de la commission de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    ESF

  • SENEGAL-FINANCES / Budget : un montant cumulé de 39 882,93 milliards de FCFA depuis 2012 (ministre)

    SENEGAL-FINANCES / Budget : un montant cumulé de 39 882,93 milliards de FCFA depuis 2012 (ministre)

    Dakar, 1er déc (APS) – Le montant cumulé des lois de finances (LFI et LFR) adoptées par l’Assemblée nationale de 2012 à 2022 a atteint le chiffre de 39 882,93 milliards de FCFA, a indiqué le ministre des finances et du budget.

    ‘’De 2012 à 2022, le montant cumulé des lois de finances (LFI et LFR) adoptées par l’Assemblée Nationale du Sénégal atteint le chiffre de 39 882,93 milliards de FCFA’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba, jeudi soir, à la clôture de la session budgétaire 2024.

    Cet argent a globalement servi à payer les salaires et les primes des agents de l’Administration (au sens large, y compris le secteur parapublic) pour un montant de 7 387,51 milliards de FCFA, a-t-il expliqué.

    La somme de 10 582 milliards de FCFA a permis, selon lui, d’assurer le fonctionnement de l’Administration et des services publics, y compris les structures hospitalières, les universités et les collectivités territoriales.

    Il a cité le paiement des bourses des étudiants (579,56 milliards FCFA) ; la subvention du monde rural (567,75 milliards FCFA), le carburant et l’électricité (1 431,6 milliards) et les denrées alimentaires de première nécessité (164,5 milliards en termes de subvention et de renonciation de recettes) ; la distribution des bourses de sécurité familiale à 354 951 ménages vulnérables, pour un montant cumulé de 201,735 milliards de FCFA.

    Ces budgets ont permis au Sénégal de se doter d’infrastructures et d’équipements ‘’dignes de ce nom’’ pour un montant de 12 679,39 milliards FCFA, a indiqué le ministre.

    Il a souligné que dans le domaine de l’énergie, le taux d’électrification est passé en zone rurale de 24% en 2012 à 61% en 2022, tandis qu’il atteint les 97% en zone urbaine.

    En matière d’infrastructures routières et de services de transport, le ministre a fait état de ‘’progrès les plus spectaculaires’’ avec 2 918 km de routes revêtues contre 1 578 km; 225 km d’autoroutes en 2022 contre 32 km en 2012 ; 6 900 km de pistes en 2022, contre 5 000 km en 2012 ; 23 ponts construits entre 2012 et 2022, contre 11 ponts.

    Dans le domaine agricole, il a indiqué que les productions céréalières sont passées de 1 512 092 tonnes en 2012 à 3 663 498 tonnes en 2022-2023 ; la production arachidière de 692 572 tonnes en 2012 contre 1 501 498 tonnes en 2022 ; les productions horticoles estimées à 1 547 280 tonnes en 2022/2023 contre 905 000 tonnes en 2012.

    Dans les domaines de l’éducation et l’enseignement supérieur, il a relevé la construction de 17 522 salles de classes dont 2 361 dans le cadre du remplacement des abris provisoires, 83 lycées, 404 écoles, 356 collèges et 5 896 blocs d’hygiènes, 143 blocs administratifs, 78 926 mètres linéaires de clôtures.

    A cela s’ajoutent 5 universités, 14 Espaces numériques ouverts (ENO), 5 instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 34 centres de formation professionnelle, le tout avec un nombre de lits universitaires qui est passé de 5 000 à 22 125.

    Concernant la santé, les investissements ont permis la finalisation des chantiers des hôpitaux Dalal Jamm de Dakar ainsi que ceux de Fatick, Ziguinchor, Matam, sans compter la construction de 5 nouveaux hôpitaux (Touba, Kaffrine, Sedhiou, Kédougou et Agnam), a encore souligné le ministre des finances et du budget.

    Le gouvernement a pu construire 15 centres de santé, 300 postes de santé et 21 centres de dialyse.

    Selon lui, l’État a injecté dans la Couverture Maladie Universelle 175,28 milliards FCFA, ce qui a permis de porter le taux de couverture globale de 20% à 53,2% et le taux de pénétration des mutuelles de santé à 86%. Dans le secteur de la santé toujours, 499 321 enfants de moins de 5 ans ont été pris en charge gratuitement ainsi que 9 313 femmes et 45 750 cas de personnes de plus de 60 ans.

    En matière d’hydraulique rurale, 796 forages ont été réalisés (dont 642 nouveaux, 128 renouvelés et 26 réhabilités), 521 châteaux d’eau, 9 849 154 mètres linéaires de réseaux, 5 114 bornes fontaines, 568 abreuvoirs et 43 544 branchements sociaux, a listé Mamadou Moustapha Ba.

    Dans le domaine de l’assainissement, il a rappelé qu’en décembre 2022 le taux moyen d’accès se situait à 74,2% au niveau national (contre 47,5% en 2012) et de 62,2% en milieu rural (contre 35,6% en 2012).

    OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : Mamadou Moustapha Ba annonce une réserve de gestion de 50,43milliards FCFA

    SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : Mamadou Moustapha Ba annonce une réserve de gestion de 50,43milliards FCFA

    Dakar, 1er déc (APS) – Le gouvernement a prévu une réserve de gestion qui lui permettra de prendre en charge en 2024 des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA, a annoncé le ministre des finances et du budget.

    Mamadou Moustapha Ba a fait cette annonce, jeudi soir, à la clôture de la session budgétaire 2024.

    Cette réserve de gestion est hors LFI dont le montant est de  7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliards FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.

    ‘’C’est vrai, pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé par le Gouvernement ne peut pas, à ce stade, faire l’objet de changements. Mais nous avons prévu dans ce projet de loi une réserve de gestion qui permettra de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA’’, a expliqué le ministre face aux députés.

    Cette réserve permettra au gouvernement, dès le début de la prochaine gestion, ‘’de gérer beaucoup de demandes’’ sur lesquelles les députés ont, selon lui, ‘’fortement insisté’’ au cours des débats.

    Il a cité, entre autres, le renforcement de l’appui aux Daaras pour lequel le président de la République a alloué 6 milliards FCFA par an à compter de l’année 2023; l’accélération de la résorption des abris provisoires ; la revue à la hausse le montant d’un milliard (1000 000 000) FCFA, positionné en 2024, pour la reprise des travaux de construction et d’extension du lycée technique de Sandiara.

    A cela s’ajoutent l’augmentation du budget de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; la construction d’un nouvel hôpital de niveau 3 dans le département de Mbour ; le soutien au projet de relance de l’industrie pharmaceutique à travers le fonctionnement de la Delivery Unit 8, la revue à la hausse des fonds d’aide et de secours en faveur des concitoyens émigrés.

    OID