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  • SENEGAL-INSTITUTION-BUDGET / L’avenir du Sénégal s’annonce radieux, selon Amadou Mame Diop

    SENEGAL-INSTITUTION-BUDGET / L’avenir du Sénégal s’annonce radieux, selon Amadou Mame Diop

    Dakar, 30 nov (APS) – L’avenir du Sénégal s’annonce radieux avec le démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz, la mise en œuvre effective des programmes pluriannuels (2024-2026) et du Plan d’Actions Prioritaires (PAP3) pour la période 2024-2028, a affirmé, jeudi, le président de l’Assemblée nationale.

    ‘’Assurément, l’avenir s’annonce radieux au vu notamment du démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz et de la mise en œuvre effective des programmes pluriannuels (2024-2026) et du Plan d’Actions Prioritaires (PAP3) pour la période 2024-2028’’, a dit Amadou Mame Diop dans son discours de clôture de l’examen de la loi de finances de l’année 2024.

    Les députés ont adopté le Projet de Loi de Finances de l’année 2024 d’un montant total de 7 003,6 milliards de Francs CFA, contre 6411,5 milliards en 2023.

    ‘’Un record historique !’’, a commenté le président de l’Assemblée nationale dans son discours transmis à l’APS.

    Selon Amadou Mame Diop, ‘’le profil de la Loi de Finances 2024 traduit à la fois les grandes ambitions du président de la République Macky Sall pour le Sénégal et, surtout, sa détermination à poursuivre et à renforcer la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent’’.

    Il estime que ‘’la sincérité des prévisions et des projections qui sous-tendent la Loi de Finances 2024 en dit long sur les capacités’’ du Sénégal à ‘’procéder à des anticipations rationnelles et à prendre en compte les risques liés au contexte international et régional’’.

       »croissance de 9,2% en 2024 »

    M. Diop a souligné que ‘’la poursuite de la guerre russo-ukrainienne et ses effets, l’émergence d’un nouveau conflit au Moyen-Orient ainsi que l’instabilité et l’insécurité grandissantes au niveau sous-régional, constituent des menaces réelles qui ont été fort justement intégrées dans la conception et l’adoption de la Loi de Finances’’.

    Il dit se réjouir du fait que ‘’malgré cet environnement hostile, avec de surcroît, des obstacles à l’accès au financement pour les économies subsahariennes, tels que relevés par le FMI et la persistance de tensions inflationnistes’’, le Sénégal, en 2024, ‘’présentera un profil suffisamment robuste pour assurer à nos braves populations de la résilience, de l’espoir et du mieux-être’’.

    Il s’est félicité des perspectives de croissance de 9,2% en 2024 contre 4,1% en 2023 et ‘’surtout’’ de ‘’la réduction du déficit budgétaire dont le niveau (3,9%) se rapprochera de la norme communautaire de l’UEMOA’’.

    Pour Amadou Mame Diop, ‘’il est évident, au demeurant, que la réalisation de ces performances nécessitera une mobilisation optimale de ressources internes’’.

    C’est pourquoi, il a salué ‘’la pertinence des actions prévues dans le cadre de la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT) et dont la mise en œuvre, telle que prévue, permettra de respecter tous les critères de convergence macroéconomique’’.

    M. Diop s’est dit  »d’autant plus optimiste » qu’il déclare avoir noté que ‘’les objectifs spécifiques visés à travers la mise en œuvre de la loi de Finances sont bien cernés’’.

    Il a cité ‘’la promotion de la compétitivité et de la résilience de l’économie ; le développement du capital humain et le bénéfice ou la capture du dividende démographique ; le renforcement de la résilience des populations ; la consolidation de la Gouvernance ; la modernisation de l’Administration et des Services publics’’.

    Toutefois, a-t-il fait observer, ‘’l’optimisme et l’espoir que suscitent légitimement les perspectives économiques de notre pays tranchent d’avec la recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière’’.

    Il estime qu’il y a ‘’certainement une urgence à vulgariser au sein des populations, notamment en direction de la jeunesse, les performances économiques du pays et les perspectives ainsi que les opportunités y afférentes’’.

    Selon Amadou Mame Diop, ‘’il convient de partager, avec toutes les couches de la population, les informations et données sur l’état réel du pays et de son avenir’’.

    Pour lui, ‘’nul doute qu’une bonne prise de conscience des opportunités offertes par les potentialités du pays, notamment au profit de la jeunesse, permettrait de renforcer l’espérance et d’endiguer les velléités d’émigration’’.

    ‘’Dans ce cadre, la Représentation nationale doit jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’information du public. Ce qui est du reste consacré par la loi portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances Publiques’’, a-t-il dit.

    Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale a relevé que la mission constitutionnelle de vote des lois, de contrôle de l’action du gouvernement et d’évaluation des politiques publiques, ‘’nécessite des capacités techniques appropriées’’.

    Selon lui, ‘’la complexité des procédures d’élaboration et d’adoption des Lois de finances en est une illustration’’.

     »Macky Sall a impulsé des réformes importantes »

    Dès lors, il juge ‘’impératif’’ que l’Assemblée ‘’continue à mettre en œuvre des programmes de renforcement de capacités’’.

    Dans son discours, Amadou Mame Diop a réitéré ses ‘’chaleureuses félicitations’’ au président Macky Sall pour ‘’les progrès remarquables qu’il a fait faire au Sénégal par ses réalisations et son leadership’’.

    Il a souligné que dans le domaine des finances publiques et du cadre budgétaire, le chef de l’Etat ‘’a impulsé des réformes importantes en vue de la modernisation et de la transparence de la Gestion’’.

    M. Diop a cité ‘’l’adoption de la loi portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques ; la transposition dans le Droit interne de toutes les autres Directives du nouveau Cadre harmonisé des Finances publiques de l’UEMOA ; la mise en œuvre effective du Budget programme avec le respect strict du calendrier budgétaire ; l’instauration du Débat d’Orientation Budgétaire’’.

    En perspective de l’élection présidentielle du mois de février prochain, il a été réitéré ses ‘’souhaits de paix, de concorde, de sécurité et d’une année 2024 prospère pour le pays, les populations et les acteurs de tous bords’’.

    ‘’En tant que parlementaires, nous avons naturellement une partition importante à y jouer. C’est aussi l’occasion, pour moi, de magnifier, une fois de plus, la grandeur et la clairvoyance du Président Macky Sall qui a pris la décision historique de renoncer à solliciter un nouveau mandat’’, a dit Amadou Mame Diop.

    OID

     

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-RECHERCHE / La recherche sénégalaise est « porteuse d’espoir », selon Moussa Baldé

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-RECHERCHE / La recherche sénégalaise est « porteuse d’espoir », selon Moussa Baldé

    Diamniadio, 30 nov (APS) – La recherche sénégalaise est « porteuse d’émergence et d’espoir », a affirmé, jeudi, à Diamniadio, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

     »(…) on voit des Sénégalais gagner des prix ici mais aussi à l’étranger (…). Donc, notre recherche est porteuse d’émergence et d’espoir », a déclaré Moussa Baldé, à la cérémonie de clôture de la première Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation (BRII) en Afrique.

    Selon lui,  »la biennale 2023 a été bien vécue » et  »on espère que la biennale 2025 sera plus grandiose et plus fantastique’’.  »Je pense que dans 10 ans, ce sera notre 5e biennale, la recherche va changer et le Sénégal même aura changé. C’est le but du jeu’’, a-t-il indiqué.

    Pour le professeur Baldé,  »le Sénégal méritait cette biennale » comme l’Afrique aussi  »mérite sa biennale ». Selon lui, la recherche et l’innovation  »progressent » en Afrique même si  »ce n’est pas très bien visible ».  »C’est l’occasion de le montrer un peu. Il faut le montrer davantage’’, a-t-il estimé.

    La biennale a atteint ses objectifs  »tant sur le plan de la mobilisation que de la recherche scientifique et de la communication », a salué Pr Ibrahima Badiane, responsable du comité d’organisation, soulignant que les représentants de 11 nationalités ont pris part à l’évènement.

    Pour le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), c’est  »un exploit d’organiser cette biennale et de l’avoir réussie’’.

    En marge de cette première édition, s’est tenu un concours des startsups, qui a réuni 11 projets dont 03 ont été retenus.

    Il s’agit de  »Pastololait », un projet portant sur la nutrition du bétail qui vise un lait de qualité et la santé du bétail. Le deuxième projet dénommé  »Afia » est une application qui a pour objectif d’éviter les longues files d’attente dans les structures de santé.  »Captus innovation » est un projet portant sur l’utilisation de l’engrais pour des produits bio.

    Chacun des lauréats a reçu une enveloppe de 150 000 FCFA et un ordinateur portable.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le LNR-BTP va ‘’révolutionner’’ le secteur du bâtiment et des travaux publics, selon le président de son collège

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le LNR-BTP va ‘’révolutionner’’ le secteur du bâtiment et des travaux publics, selon le président de son collège

    Dakar, 30 nov (APS) – Le Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP) va ‘’révolutionner’’ le secteur du BTP au Sénégal, a assuré le président de son collège, Dame Diop, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Le LNR-BTP est un dispositif qui […] va révolutionner la régulation et la gouvernance du secteur du BPT’’, a dit M. Diop en intervenant à une cérémonie au cours de laquelle les huit membres du collège du laboratoire ont pris fonction.

    Le conseil que dirige Dame Diop, le comité de règlement des différends et la direction générale sont les organes chargés d’administrer le LNR-BTP.

    Le ministère des Finances et du Budget, celui de la Justice et le département des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, la Primature, la présidence de la République, les associations de consommateurs, l’Association sénégalaise de normalisation et les organisations patronales sont représentés dans le collège du laboratoire.

    ‘’Face aux défis du secteur du bâtiment et des travaux publics, a souligné Dame Diop, une régulation bien structurée est plus que nécessaire pour rendre le secteur efficace.’’

    ’À partir de janvier 2024, aucun bureau d’étude ou laboratoire ne pourra travailler sans disposer d’une habilitation du LNR-BTP’’

    Le LNR-BTP va ‘’assurer la normalisation en fixant des règles de construction d’infrastructures et de génie civil, au moment où la réalisation d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires devient un enjeu stratégique de développement national’’, a ajouté M. Diop, un ancien ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat.

    La ‘’transparence’’ et la ‘’redevabilité’’ feront partie des priorités du collège, qui va instaurer ‘’un dialogue permanent avec les professionnels du BTP et les usagers’’, a-t-il promis.

    L’‘’équité territoriale’’ du LNR-BTP sera garantie par l’installation de ses démembrements dans les 14 régions du pays, selon Dame Diop.

    ‘’À partir de janvier 2024, aucun bureau d’étude ou laboratoire ne pourra travailler dans le domaine du BTP sans disposer d’une habilitation du LNR-BTP’’, a déclaré Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

    Le laboratoire ‘’sera au BTP ce que l’Autorité de régulation de la commande publique est aux marchés publics’’, a dit M. Faye lors de la prise de fonctions des membres du collège.

    Créé en juin 2023, le LNR-BTP remplace le Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement, a-t-il rappelé.

    LBD/ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-COLLECTIVITES-SOCIETE / HCCT : fin de la 4e session ordinaire consacrée à l’état-civil

    SENEGAL-INSTITUTIONS-COLLECTIVITES-SOCIETE / HCCT : fin de la 4e session ordinaire consacrée à l’état-civil

    Dakar, 30 nov (APS) – La quatrième session ordinaire de l’année 2023 du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) a évalué « les dysfonctionnements des services d’état-civil, les rapports entre les acteurs, les difficultés de tout genre et les recherches collectives de solution », pour l’amélioration du système de l’état-civil au Sénégal, a déclaré jeudi à Dakar sa présidente, Aminata Mbengue Ndiaye.

    « Nous avons, ensemble, réfléchi sur les dysfonctionnements des services, les rapports entre les acteurs, les difficultés de tout genre et les recherches collectives de solution d’amélioration des faits d’état civil du Sénégal », a-t-elle notamment indiqué au terme des travaux de la quatrième session ordinaire de l’année 2023 consacrée à  »l’enregistrement et l’exploitation des faits d’état-civil, un défi majeur pour le développement territorial ».

    « Cette session a été un moment fort de dialogue et d’échanges sincères entre les acteurs intervenant dans la chaîne de délivrance des actes d’état civil », s’est-elle réjouie non sans rappeler que l’état-civil était le fondement de l’identité citoyenne.

     »Sa consolidation relève d’un enjeu à la fois civique et politique (..) L’état-civil garantit l’accès aux droits et permet de renforcer l’action publique à travers la production de données statistiques et démographiques fiables », a-t-elle souligné.

    Aminata Mbengue Ndiaye a fait savoir que le HCCT avait reçu lors de cette session, des experts de la question, organisé des rencontres, auditions, visites de terrain et des réunions.

    « Cela a été des moments de diagnostic, d’autocritique, mais aussi et surtout de propositions concrètes permettant d’améliorer les prestations des acteurs », a-t-elle fait valoir.

    SG/AKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-MINES / Patrimoine minier : la SOMISEN SA veut devenir le ‘’bras technique et opérationnel’’ de l’État

    SENEGAL-ECONOMIE-MINES / Patrimoine minier : la SOMISEN SA veut devenir le ‘’bras technique et opérationnel’’ de l’État

    Dakar, 30 nov (APS) – La Société des mines du Sénégal (SOMISEN SA) a déclaré, jeudi, à Dakar, aspirer à devenir le ‘’bras technique et opérationnel’’ de l’État en matière de patrimoine minier, par l’exécution de son Plan stratégique de développement (PSD) 2023-2027.

    Le patrimoine minier est défini comme l’héritage matériel et immatériel que génèrent les activités minières.

    Le directeur général de la SOMISEN, Ousmane Cissé, estime que les composantes du secteur minier sont ‘’peu développées’’ au Sénégal, à l’exception du ciment et des phosphates, ce que le PSD va aider à améliorer avec ‘’un business model résilient et à forte valeur ajoutée’’.

    Il prenait part à un atelier d’information sur le plan stratégique de développement, qui est, selon lui, la ‘’traduction concrète’’ de la disposition constitutionnelle conférant au peuple sénégalais la propriété des ressources naturelles du pays.

    S’exprimant en présence du ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, de députés et de représentants de la société civile, Ousmane Cissé a déploré la ‘’modeste implication’’ des opérateurs économiques sénégalais dans le secteur minier.

    Son PSD va permettre à la SOMISEN SA d’assurer une bonne gestion des participations de l’État dans les opérations minières et la commercialisation des produits et titres miniers, selon M. Cissé.

    La Société des mines du Sénégal va se charger du suivi et de l’évaluation des flux financiers revenant à l’État dans l’exploitation des ressources minières, a assuré son directeur général.

    Selon lui, la société créée en 2020 va ‘’promouvoir, développer et contrôler l’activité minière’’ et ‘’mettre en valeur de façon responsable et durable’’ les mines du pays.

    Il juge nécessaire de renforcer le leadership de la SOMISEN SA pour un bon exercice de sa mission de représentation de l’État.

    ‘’Il ne s’agit pas d’être raciste ou nationaliste’’

    Le directeur exécutif du Club des investisseurs du Sénégal, Abdoulaye Ly, trouve pertinent de préparer le secteur privé national à occuper une position stratégique dans le secteur extractif. Il y a des ‘’incertitudes’’ pour toute économie portée par des entreprises étrangères, a dit M. Ly lors de l’atelier.

    ‘’Il ne s’agit pas d’être raciste ou nationaliste, mais d’imaginer les conséquences pour le tissu économique local, si une entreprise étrangère décide un jour de délocaliser ses activités. Ça nous est arrivé avec certaines entreprises’’, a-t-il prévenu.

    Oumar Sarr s’est réjoui de l’existence du PSD de la SOMISEN SA. Son élaboration est ‘’une étape charnière dans la vie de la Société des mines du Sénégal’’, a souligné le ministre des Mines et de la Géologie.

    Malgré les importantes potentialités, le secteur minier ne fournit que 5 % du produit intérieur brut du pays, selon M. Sarr.

    La loi attribue 25 % des actions de la SOMISEN SA au secteur privé national, a-t-il rappelé, estimant par ailleurs que la recherche a l’avantage d’assurer une ‘’connaissance approfondie’’ des ressources minières du pays.

    OB/SMD/ESF/OID

  • SENEGAL-MONDE-CLIMAT / La 28ème COP lancée à Dubaï

    SENEGAL-MONDE-CLIMAT / La 28ème COP lancée à Dubaï

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Dubaï, 30 nov (APS) – La 28ème Conférence des parties (COP) sur le climat s’est ouverte ce mercredi, à Dubaï, en présence des délégués de plusieurs Etats (ou Parties) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatique (CCNUCC), ainsi que des chefs d’entreprise, des jeunes, des climatologues, des peuples autochtones, des journalistes et divers autres experts, a constaté l’APS.

    Elle s’est déroulée sous la présidence du Dr Sultan Al-Jaber, président émirati de la 28ème COP, qui a appelé à cette occasion ‘’à ne laisser aucun sujet en rade relativement aux changements climatiques’’.

    ‘’Il est essentiel qu’aucun sujet ne soit laissé de côté. Nous devons faire en sorte d’inclure le rôle de combustibles fossiles’’, a-t-il lancé. ‘’Il existe des opinions fortes à l’idée de mentionner les énergies fossiles et renouvelables dans le texte négocié. Mais, nous avons la possibilité de faire quelque chose qui n’a jamais été fait’’, a-t-il ajouté.

    La cérémonie d’ouverture a été suivie à l’issue de l’élection du président de cette 28ème COP, l’émirati, Dr Sultan Al-Jaber, par l’adoption des règles de procédures et de l’agenda, l’élection d’officiels et autres présidents de groupes ou commissions, entre autres.

    Plus de 70 000 délégués sont attendus à la COP28 qui se poursuit jusqu’ au 12 décembre prochain, selon le site officiel de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

    Le président de la République du Sénégal Macky Sall, à la tête d’une forte délégation, prend part à la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat.

    Prévu jusqu’au 12 décembre, ce cadre constitue le seul forum décisionnel multilatéral au monde sur le changement climatique avec la quasi-totalité de tous les pays membres.

    La première édition de la COP s’est tenue à Berlin (Allemagne), en 1995.

    AB/ASG

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Classement FIFA : le Sénégal reste deuxième en Afrique et 20e au niveau mondial

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Classement FIFA : le Sénégal reste deuxième en Afrique et 20e au niveau mondial

    Dakar, 30 nov (APS) – Le Sénégal conserve la deuxième place en Afrique et la 20e au rang mondial, dans l’avant-dernier classement FIFA de cette année, a appris l’APS, jeudi, de la FIFA.

    Le Sénégal garde les mêmes rangs, grâce à la victoire obtenue aux dépens du Soudan du Sud (4-0) et au match nul contre le Togo (0-0) aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

    Les Lions de l’Atlas occupent toujours la première place du classement africain. Les Marocains conservent également leur 13e rang mondial.

    Le Sénégal devance la Tunisie, qui reste troisième en Afrique. Les Tunisiens ont cependant gagné quatre places au niveau mondial en passant du 32e au 28e rang.

    L’Algérie et l’Égypte, respectivement quatrième et cinquième en Afrique, et 30e et 33e au niveau mondial, avancent de deux places dans le classement mondial.

    Le Nigeria, sixième africain, perd deux places dans le classement mondial en reculant de la 40e à la 42e place.

    Le Cameroun a fait de même. Septième équipe africaine, il est descendu de trois rangs au niveau mondial en prenant la 46e place.

    La Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (13 janvier-11 février 2024), gagne une place au niveau africain en quittant le neuvième rang pour le huitième. Elle fait deux bonds en avant au classement mondial en passant de la 52e à la 50e place.

    Le Mali, lui, perd une place en Afrique en allant de la huitième à la neuvième position. Les Aigles du Mali reculent de quatre rangs dans le classement mondial. De la 47e place, ils sont allés se loger à la 51e.

    Le Burkina Faso, toujours 10e africain, recule d’un rang au niveau mondial et passe de la 56e à la 57e place à l’échelle mondiale.

    Des pays africains ont fait belles performances dans ce nouveau classement de la FIFA.

    Les Comores, 30e pays africain, ont fait ‘’la meilleure progression en occupant le meilleur rang de leur histoire’’. Les Comoriens quittent la 128e pour la 119e place du classement mondial.

    La Guinée-Bissau (103e, plus 7), la Libye (120e, plus 6) et le Rwanda (133e, plus 7) ont également fait d’importants progrès.

    Le classement mondial est toujours dominé par l’Argentine et la France, qui sont respectivement première et deuxième.

    L’Angleterre, troisième, gagne un rang. La Belgique conserve la quatrième place. Par contre, le Brésil, cinquième, chute de deux rangs.

    SK/ASG/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les stratégies de conquête ou de conservation du pouvoir des leaders politiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les stratégies de conquête ou de conservation du pouvoir des leaders politiques

    Dakar, 30 nov (APS) – Les quotidiens de ce jeudi évoquent les stratégies auxquelles recourent l’opposition et la majorité présidentielle en vue de la conquête ou de la conservation du pouvoir.

    Par souci de transparence de l’élection présidentielle du 25 février prochain, le F24 a pris les ‘’dispositions’’ pour ‘’une maîtrise de la carte électorale, afin de garantir une représentation fiable, dans tous les bureaux de vote’’, des candidats en faisant partie, rapporte Kritik’.

    Les leaders de ce rassemblement de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile ont mis ‘’à la disposition des candidats [qui en sont membres] un logiciel permettant de vérifier et de procéder au déboulonnage externe, de sorte qu’il n’y ait point de doublons’’ dans les parrains qu’ils sont en train de collecter pour le dépôt des candidatures, ajoute le journal.

    ‘’Les doublons externes pour le parrainage sont une psychose pour les candidats. Le F24 a mis à la disposition des candidats issus de ses rangs un logiciel pour limiter les dégâts’’, confirme Bés Bi Le Jour.

    Il ne s’agit pas seulement de trouver un logiciel, selon Sud Quotidien. ‘’Le F24 demande au gouvernement de garantir une élection présidentielle transparente et apaisée’’, note-t-il.

    Les leaders du F24 ‘’ont listé leurs inquiétudes, exigences et attentes pour un processus électoral transparent’’, rapporte Le Soleil.

    ‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’

    La CEDEAO a envoyé au Sénégal une mission d’évaluation des préparatifs de l’élection présidentielle, annonce Vox Populi.

    Selon le journal, les membres de la mission vont rencontrer les candidats, dans le but de trouver le ‘’consensus nécessaire à un environnement propice [à des] élections pacifiques et crédibles’’.

    ‘’Souvent donné en exemple en Afrique en matière de gestion des affaires publiques et de sa stabilité, le Sénégal n’est pourtant pas ce qu’il prétend être’’, écrit Le Quotidien en rendant compte d’un débat consacré à la pratique sénégalaise de la démocratie.

    ‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’, rapporte le journal en citant un enseignant-chercheur du Centre des hautes études de défense et de sécurité de Dakar.

    L’As évoque le programme que tentent d’élaborer six candidats à l’élection présidentielle se réclamant de la gauche sénégalaise, dont le maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, et les anciens ministres Mamadou Diop, dit Decroix, et Cheikh Tidiane Gadio.

    ‘’De la lutte des classes, la gauche n’a-t-elle pas bifurqué vers la lutte des places ? Les privilèges ont-ils concassé les convictions de la gauche ?’’ se demande L’As.

    Les ‘’arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’

    Les six candidats désireux d’avoir un programme commun et d’aller éventuellement à l’élection présidentielle avec une candidature unique ‘’sont manifestement conscients de tous les soubresauts et mutations de la gauche sénégalaise’’, commente-t-il.

    ‘’Ces arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’, titre WalfQuotidien, ajoutant que ‘’le candidat de la majorité présidentielle a démarré sa campagne électorale’’.

    ‘’Pour espérer convaincre les électeurs, Amadou Ba compte sur les travaux routiers qu’il vient de lancer, les milliards promis par le chef de l’État, le BRT…’’ lit-on dans le même journal.

    EnQuête évoque l’‘’affaire de la cocaïne saisie en haute mer’’ par un patrouilleur de la Marine nationale.

    ‘’Plus de vingt-quatre heures après leur arrestation en pleine mer, l’identité des mis en cause est connue. Ils seront transférés [à la] DOCTRIS’’, la division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants de la Police nationale, ‘’pour la poursuite de l’enquête’’, explique le journal.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 25 février prochain : un projet de décret portant convocation des électeurs adopté en Conseil des ministres

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 25 février prochain : un projet de décret portant convocation des électeurs adopté en Conseil des ministres

    Dakar, 29 nov (APS) – Le gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, plusieurs textes législatifs et réglementaires, dont un ‘’projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président de l’histoire du pays, après Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.

    Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le chef de l’État sortant n’est pas candidat à sa propre succession.

    Le gouvernement a également adopté un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière.

    Cette convention a vu le jour le 27 juin 2014, à Malabo, la capitale de la Guinée Équatoriale.

    Les membres du gouvernement ont adopté aussi un projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’École nationale supérieure d’agriculture de Thiès (ouest).

    ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Macky Sall souligne l’urgence d’une mise en cohérence des projets portuaires publics

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Macky Sall souligne l’urgence d’une mise en cohérence des projets portuaires publics

    Dakar, 29 nov (APS) – Le chef de l’Etat a souligné, mercredi, en Conseil des ministres, l’urgence d’une mise en cohérence des projets portuaires publics ‘’dans une dynamique d’optimisation de leur gestion’’.

    ‘’A l’entame de sa communication, le président de la République a indiqué au gouvernement l’urgence d’une mise en cohérence des projets portuaires publics dans une dynamique d’optimisation de leur gestion avec le potentiel maritime du Sénégal favorisé par ses 700 km de côte et l’étendue de sa zone économique exclusive’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source ajoute qu’à cet effet, Macky Sall a souligné ‘’l’impératif de maîtriser l’agenda de mise en œuvre de la stratégie portuaire nationale, afin d’accélérer la réalisation des zones économiques spéciales (ZES) et des zones industrielles portuaires (ZIP), prévues au sein de certains ports, notamment, Foundiougne-Ndakhonga et Ndayane’’.

    Au demeurant, note le texte, le président de la République ‘’a demandé au ministre des Pêches et de l’Economie maritime de procéder à l’évaluation de l’exécution des deux phases du Projet d’infrastructures et d’équipements maritimes et des activités de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM)’’.

    Il a, par ailleurs, indiqué au gouvernement, ‘’la nécessité d’engager, dans les meilleurs délais, la modernisation et le développement des chantiers navals avec l’implication de toutes les parties prenantes nationales’’.

    Enfin, le président de la République a invité le gouvernement et tous les acteurs concernés à ‘’finaliser le processus d’adoption du cadre législatif de l’action de l’Etat en mer pour renforcer la sécurité et la sûreté dans le territoire maritime national’’.

    OID/ASB