Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-BUDGET-AGRICULTURE / Un budget de plus de 219 milliards FCFA pour l’Agriculture, dont 86% destinés aux investissements

    SENEGAL-BUDGET-AGRICULTURE / Un budget de plus de 219 milliards FCFA pour l’Agriculture, dont 86% destinés aux investissements

    Dakar, 28 nov (APS) – Le projet de budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, voté mardi par les députés, est arrêté à la somme de 219 milliards 494 millions 446 mille 493 FCFA en autorisations d’engagement et 207 milliards 842 millions 023 mille 528 FCFA en crédits de paiement.

    Cent huit (108) députés ont voté pour son adoption et 26 autres se sont abstenus.

    Le ministre des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, a fait état d’une hausse significative du budget d’investissement, qui est  »passé de 63 milliards FCFA en 2023 à 114 milliards 900 millions en 2024, soit [une augmentation de] 82,3% » en valeur relative.

    Mamadou Moustapha Bâ a précisé que ‘’86% du budget de ce ministère est consacré à l’investissement, destiné exclusivement aux acteurs du secteur’’. Selon lui, ‘’la baisse des transferts courants est consécutive au reclassement de crédits alloués à l’amélioration de la productivité de l’agriculture’’.

    Répondant aux préoccupations des députés, Samba Ndiobène Ka est revenu sur le prix plancher de l’arachide, soulignant qu’il ne s’agit pas pour l’Etat de léser les agriculteurs. ‘’L’Etat a mis en place ce prix de 280 FCFA pour protéger les producteurs’’, a-t-il expliqué, notant que les producteurs ont la possibilité de vendre au-delà de ce prix.

    Il a aussi insisté sur les ressources financières de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), qui ont ‘’évolué de 7,26 milliards FCFA en 2011 à plus de 11, 23 milliards en 2022-2023’’. ‘’Parallèlement à cette évolution budgétaire, il rappelle que le décret 2012-371 portant augmentation de la rémunération du personnel n’est entré en vigueur qu’en 2012.

    ‘’Dans le souci d’améliorer les conditions de travail du personnel de l’ISRA, le président Sall, en date du 30 mars 2022, avait donné des instructions fermes pour l’actualisation des missions, de l’organisation, du fonctionnement de l’ISRA mais aussi, et surtout, du statut des chercheurs en activité’’, a-t-il rappelé.

    Il a assuré que sur ‘’sur les trois décrets y afférents, l’un relatif à l’organisation et au fonctionnement est déjà signé’’. ‘’Les deux autres portant sur la fixation des grilles des salaires sont sur la table du ministre des Finances’’, a fait savoir le ministre. Moustapha Bâ a confirmé ces propos, attestant que le problème est en train d’être pris en charge. Selon lui, tout est en place  pour décanter la situation  »avant la fin de l’année ».

    Le ministre de l’Agriculture a rappelé que le volet agricole rural est pris en compte par ‘’l’ANCAR, la SAED, la SODAGRI en fonction des zones et des régions d’intervention’’.

    ‘’Je voudrais rassurer des dispositions idoines à prendre, surtout dans le cadre de l’exécution de la stratégie nationale de la souveraineté alimentaire pour renforcer l’ANCAR sur le plan logistique, ressources humaines et ressources financières’’, a-t-il dit.

    Modernisation de l’agriculture

    Le ministre est également revenu sur « la modernisation de l’agriculture, avec la promotion de la mécanisation agricole, motorisée et attelée’’. Il a relevé la mise en place de la direction de la modernisation de l’équipement rural pour  »prendre en charge ce vol important relatif aux infrastructures agricoles modernes en quantité et en qualité’’.

    Samba Ndiobène Ka a souligné que ‘’le gouvernement a acquis de 2012 à nos jours 109 mille unités de matériels agricoles, 12 687 unités motorisées avec plus de 2300 tracteurs’’. Il y a également ‘’189 moissonneuses batteuses, des unités de transformation mais aussi plus de 96 mille unités de culture attelées ».

    Il a rappelé que la ‘’modernisation rime avec la promotion de la maîtrise d’eau qui est mise en œuvre, soit par les sociétés ou agences nationales comme la SAED, la SODAGRI, mais aussi des agences telles que l’ANIDA, ou par des projets et programmes au niveau du ministère’’.

    Toujours dans le domaine de la modernisation de l’agriculture, il a évoqué ‘’les efforts récents de l’Etat, notamment en termes de renforcement de capacité de stockage des produits agricoles au sens large et des produits horticoles de façon particulière’’.

    Unités de conservation des produits 

    Le ministre Samba Ndiobène Ka relève qu’‘’il est prévu, dans le cadre de l’exécution du projet Intermaq, la mise à disposition de 14 entrepôts frigorifiques de 6500 mètres cubes chacun et de 100 magasins de stockage des produits agricoles secs d’une capacité de 250 mille tonnes’’. ‘’Ces différentes infrastructures participent à la bonne conservation de nos produits agricoles’’, a expliqué le ministre.

    Selon lui, ‘’la souveraineté alimentaire est sur le point d’être atteinte dans ce domaine, à condition que les Sénégalais se donnent la main’’.

    Mamadou Lamine Thiam, député de l’opposition, a salué les efforts du gouvernement dans la mise en place des politiques agricoles. Cependant, il a souhaité l’organisation d »assises », pour voir  »si les moyens de l’Etat arrivent aux vrais destinataires et si les formes de transformation sont efficaces ». Il a suggéré aussi « un vrai débat sur l’agriculture de subsistance et les gros producteurs ».

    Les députés déplorent la  »faiblesse » du budget  

    Lors des discussions, les députés ont beaucoup déploré  »la faiblesse » du budget pour un ministère aussi  »stratégique » que celui de l’agriculture. « Le budget doit même aller jusqu’à 600 milliards de francs », a plaidé Kéba Diop.

    Les députés sont revenus sur la campagne agricole et suggéré la culture à ‘’grande échelle’’ pour atteindre la souveraineté alimentaire.

    Mame Diarra Fam (Wallu) et ses collègues ont plaidé pour  »le renforcement et la valorisation de la culture du fonio, du niébé, des pastèques et du maïs dans le département de Linguère ». Ils ont appelé à  »l’aménagement des  vallées aussi bien au nord qu’au sud du pays ».

    Les députés ont invité le ministère à réhabiliter et renforcer les directions régionales de développement rural et les services départementaux de développement rural ainsi que les centres de formation.

    CS/OID/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Filière rizicole: une production de 10 000 tonnes attendue dans les casiers de Kanel (Préfet)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Filière rizicole: une production de 10 000 tonnes attendue dans les casiers de Kanel (Préfet)

    Ganguel Soulé (Kanel), 28 nov (APS) – Le préfet du département de Kanel, Cheikh Ahmadou Ndoye, a annoncé, mardi, qu’une production de 10 000 tonnes de riz était attendue à l’issue de campagne rizicole, dont 1 000 à Orkodiéré et Ganguel Soulé.

     »Au regard de ce que nous avons vu, à savoir des champs à perte de vue et une récolte en cours, nous sommes satisfaits de cette mission menée dans deux casiers rizicoles où il est attendu une production 1 000 tonnes et 10 000 à l’échelle du département de Kanel. Ce qui est très appréciable », a dit l’autorité administrative.

    M. Ndoye intervenait lors d’une visite des casiers rizicoles de Orkodiéré et de Ganguel Soulé, dans le département de Kanel, à l’initiative de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (SAED), en présence de plusieurs producteurs.

    Il a souligné que cette production a été obtenue grâce à la conjugaison des efforts de tous les acteurs, au premier desquels les producteurs.

    Le préfet a aussi salué le travail de la SAED, de la Direction régional du développement rural (DRDR) ainsi que La Banque agricole (LBA) qui a financé le casier de Ganguel Soulé à hauteur de 50 millions de francs CFA.

     »Il faut noter que les producteurs de Orkodiéré sont allés cette année en campagne avec leurs propres moyens, à savoir un autofinancement, ce qui a été une réussite. Nous les invitons à poursuivre dans ce sens, car c’est cela qui est attendu à terme de l’encadrement de l’Etat, c’est-à-dire que les producteurs puissent aller avec leurs propres moyens », a fait savoir le Préfet.

    Lors de cette visite, plusieurs doléances ont été soulevées par les producteurs, notamment le manque de matériel agricole.

    Sur ce point, l’autorité administrative a rassuré les acteurs en annonçant que le programme  »intermaq » pour la modernisation de l’agriculture est en cours.

    Selon Ndoye, les commissions se sont réunies et ont procédé aux affectations. Il a ajouté que  »les notifications seront bientôt données aux producteurs en attendant la mise en place ».

     »Il est attendu, dans le cadre de ce programme, 12 tracteurs et 3 moissonneuses batteuses pour le département de Kanel. A partir du mois de décembre, il y aura la mise en œuvre du programme de solarisation des stations de pompage qui permettra de réduire les charges d’exploitation », a annoncé Cheikh Ahmadou Ndoye.

    Il a aussi signalé que des dispositions ont été prises pour corriger la qualité des aménagements très décriée par les producteurs.

    Les deux casiers visités par le préfet font au total près de 500 hectares. En plus de ces deux périmètres, il y a celui de Odobéré, dans le Dandé Mayo sud.

    AT/OID/AKS

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-SECURITE / Macky Sall insiste sur la nécessité de pacifier l’espace universitaire

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-SECURITE / Macky Sall insiste sur la nécessité de pacifier l’espace universitaire

    Diamniadio, 28 nov (APS) – Le chef de l’Etat a assuré ce mardi que toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité dans les universités et invité l’ensemble des acteurs à aider les autorités à pacifier ces espaces d’enseignement.

    ‘’Il faut que les étudiants, les enseignants nous aident pour pacifier l’espace universitaire. Nous allons prendre toutes les mesures pour sécuriser les universités’’, a dit Macky Sall, en présidant l’ouverture de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique, à l’Université Ahmadou Makhtar Mbow.

    Au Sénégal,  »on met plus 26% du budget sur l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation », a déclaré Macky Sall.

     »Est-ce qu’on va laisser ce secteur comme ça au nom de quelle liberté ? », s’est interrogé le chef de l’Etat, invitant les acteurs du secteur à accompagner l’Etat. ‘’C’est en ce moment que le pays gagnera des dividendes’’, a-t-il dit.

    ‘’Quand il s’est agi de donner les moyens, on  l’a fait. Quand on fait autant d’efforts, on ne s’attend  pas à avoir un secteur en ébullition permanent, ce n’est pas possible’’, a martelé le président de la République. L’université  »n’est pas un espace de gladiateurs, c’est un espace de réflexion’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Je n’ai pas peur des combats, je suis un politique. Quand il faut poser les problèmes, il faut le faire, nous sommes à l’université et c’est ici que je vais les poser’’, a-t-il soutenu.

    Selon lui,  »aucun enseignant ne doit aller à un amphithéâtre avec la peur d’être agressé, ce n’est pas acceptable dans une université ».  »Aucun étudiant ne doit être inquiété dans l’espace universitaire. Et là vous avez un partenaire, l’Etat va mettre davantage de ressources’’, a insisté Macky Sall.

    Sur la nécessité d’orienter les étudiants vers les sciences, les mathématiques et les technologies, Macky Sall estime que ‘’l’Afrique a besoin de développer les sciences et la technologie ». Autrement, « nous serons à la traine avec l’avènement de l’intelligence artificielle’’.

    ‘’Il nous faut développer un capital humain de qualité. Je suis très engagé à mettre plus de ressources dans l’enseignement supérieur, mais nous sommes obligés d’être exigeants aussi avec des résultats’’, a insisté Macky Sall. ‘’On ne peut pas mettre autant de ressources dans ce secteur sans exiger la qualité en retour’’, a-t-il lancé.

    Pour y arriver, il a invité à rééquilibrer la proportion des effectifs selon les filières. Quatre-vingt pour cent des étudiants sont dans les filières littéraires, ‘’c’est cela qu’il faut rééquilibrer’’, a-t-il précisé.

    Selon lui, l’Afrique doit se donner les moyens d’employer un plus grand nombre de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens en vue de réaliser  »sa souveraineté sanitaire, alimentaire, énergétique, toutes les souverainetés ».

    Le président de la République estime qu’il est urgent  »d’améliorer nos infrastructures universitaires, logistiques et numériques pour soutenir la productivité de nos industries et la Zlecaf [Zone de libre-échange continental africaine] va contribuer à l’atteinte de ces objectifs ».

    ‘’La santé et l’agriculture sont des piliers fondamentaux de nos nations. L’accent sera mis sur ces secteurs pour répondre aux attentes des populations en renforçant notre système de santé. Nous devons promouvoir des modèles agricoles modernes pour assurer la souveraineté alimentaire’’, a-t-il conclu.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les flux financiers illicites sont un obstacle au développement des pays africains, rappelle un officiel sénégalais

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les flux financiers illicites sont un obstacle au développement des pays africains, rappelle un officiel sénégalais

    Dakar, 28 nov (APS) – Les flux financiers illicites (FFI) sont un obstacle au développement des pays africains, auxquels ils font perdre d’importantes ressources financières, dont 530 milliards de francs CFA en 2021, a souligné, mardi, à Dakar, le président de la chambre des entreprises publiques de la Cour des comptes du Sénégal, Abdoul Madjib Guèye.

    ‘’Le développement des pays africains passe nécessairement par l’éradication des flux financiers illicites’’, a dit M. Guèye à l’ouverture d’un atelier de présentation des résultats d’un audit mené dans plusieurs pays africains, dans le cadre de la lutte contre les FFI.

    ‘’Cet audit régional sur les FFI est une initiative de la commission de renforcement des capacités institutionnelles et techniques de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques, avec l’appui technique et financier de la GIZ’’, l’agence allemande de coopération, a-t-il précisé.

    M. Guèye définit les flux financiers illicites comme des mouvements transfrontaliers de fonds gagnés, transférés (fraude fiscale) et/ou utilisés de manière illégale.

    Selon lui, la question du financement de l’économie est une problématique majeure des États africains.

    En 2021, ‘’l’Afrique a perdu environ 88,6 milliards de dollars US (environ 530 milliards de francs CFA) à cause des FFI’’, a-t-il signalé en se basant sur un rapport par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement.

    Des recommandations ‘’pertinentes’’ seront faites au cours de ces travaux, et les États pourront ‘’les utiliser dans la lutte contre ce fléau’’, selon Abdoul Madjib Guèye.

    Près de 40 experts représentant 15 pays prennent part à l’atelier.

    ‘’Nos dirigeants ne doivent pas toujours recourir aux capitaux extérieurs pour financer les projets de développement, alors qu’il y a une évasion fiscale qu’on aurait dû arrêter par le biais de certains services étatiques’’, a souligné M. Guèye en présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

    À la fin des travaux, ‘’les pays représentés vont élaborer leur rapport national et, plus tard, il y aura un rapport régional consacré à la situation globale des FFI en Afrique’’, a-t-il annoncé.

    LBD/ESF/OID

  • SENEGAL-DROGUES / Saisie de trois tonnes de cocaïne au large de Dakar

    SENEGAL-DROGUES / Saisie de trois tonnes de cocaïne au large de Dakar

    Dakar, 28 nov (APS) – Un Patrouilleur de haute mer de la Marine nationale sénégalaise a arraisonné un navire contenant 3 tonnes de cocaïne, dans la nuit du 26 au 27 novembre au large de Dakar, a-t-on appris de source militaire, mardi.

    ‘’Trois tonnes de cocaïne saisies par la Marine sénégalaise. Un Patrouilleur de haute mer de la Marine nationale sénégalaise a arraisonné un navire contenant 3 tonnes de cocaïne, dans la nuit du 26 au 27  novembre 2023, à 150 km au Sud de Dakar’’, a indiqué la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X.

    La même source signale que le navire est arrivé mardi matin à Dakar.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le CORED invite les journalistes à utiliser les données relatives aux parrainages avec ‘’précaution’’

    Dakar, 28 nov (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) déplore la publication, sans vérification préalable, de statistiques relatives au nombre de parrainages obtenus par des candidats à l’élection présidentielle et invite les journalistes à les utiliser avec ‘’plus de précaution’’.

    ‘’Le CORED déplore que les organes de presse publient ces chiffres sans que les journalistes aient réellement la possibilité de procéder à la vérification de telles informations’’, écrit le CORED dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    L’organe d’autorégulation des médias ‘’invite’’ les journalistes ‘’à utiliser avec plus de précaution de tels chiffres et l’interprétation que les différents acteurs en compétition en font’’. Il dit avoir constaté ‘’la récurrence de la publication de chiffres se rapportant au nombre de parrainages déposés au profit de tel ou tel autre candidat’’.

    ‘’Dans ce contexte préélectoral, le CORED attire l’attention des confrères sur les risques de manipulation de la part d’acteurs politiques et les appelle à plus de discernement devant des sources douteuses, à faire preuve de plus de professionnalisme pour un traitement plus rigoureux de certaines informations’’, est-il écrit dans le communiqué.

    ‘’Aider le citoyen à se forger une opinion et à faire son choix’’

    Le CORED ajoute avoir constaté aussi ‘’la publication de sondages électoraux, alors que c’est formellement interdit par la loi au Sénégal depuis 1986’’.

    ‘’La publication ou la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection réglementée par le code électoral est interdite à compter de la date de publication’’, rappelle l’instance d’autorégulation.

    Il rappelle aux journalistes que la loi leur interdit de publier des sondages d’opinion à caractère politique entre la date de publication au journal officiel du décret portant convocation du corps électoral et la publication définitive des résultats du scrutin.

    ‘’Le CORED exhorte les médias à ne pas accepter d’être de simples caisses de résonance des acteurs politiques en cette période sensible’’, poursuit le communiqué. Il rappelle que ‘’le rôle des médias est […] d’aider le citoyen à se forger une opinion et à faire son choix’’.

    Le CORED va se réserver le droit de saisir son tribunal des pairs, ‘’en cas de manquement’’ des règles d’éthique et de déontologie.

    ESF/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique  

    Dakar, 28 nov (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, pour leur livraison de ce mardi.

    Cette rencontre internationale est l’occasion pour L’As d’analyser la diplomatie sénégalaise, de l’indépendance du pays à nos jours. ‘’C’est une diplomatie où se mêlent la nuance et l’intransigeance, le courage et la générosité, la fermeté et la souplesse, la vigueur de la conviction et le sens du dialogue’’, écrit-il, considérant le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique comme ‘’une belle prouesse diplomatique’’ du Sénégal.

    Le président sénégalais et ses invités se sont employés à rechercher un ‘’arsenal de solutions’’ aux problèmes sécuritaires, selon Bés Bi Le Jour.

    ‘’Macky Sall […] a proposé l’organisation d’une rencontre entre les chefs d’État et les chefs des armées pour promouvoir la paix et taire les armes en Afrique’’, rapporte-t-il.

    Son homologue mauritanien, Mohamed Cheikh El Ghazouani, s’est intéressé aux causes de l’insécurité et de l’instabilité politique en Afrique en affirmant que ‘’cette violence prend naissance dans la pauvreté, la [mauvaise] gouvernance et l’absence de perspectives’’ pour la jeunesse.

    L’Observateur affirme que ‘’Macky Sall a profité […] du lancement des travaux du neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité pour dire ses vérités aux opposants, activistes et militaires du continent’’.

    ‘’L’option du dialogue’’, titre EnQuête en évoquant l’approche mauritanienne de prévention des conflits, basée sur ‘’la déradicalisation des jeunes et la promotion d’une culture d’ouverture et de tolérance’’.

    Le Quotidien note que ‘’le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité va demeurer l’une des tribunes appropriées pour mettre le curseur sur la marche du continent’’.

    ‘’L’opposition peine à trouver sa voie’’

    Le Soleil annonce l’arrivée au Sénégal, le 9 décembre, du cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Saint-Siège. Il effectuera ‘’une visite de travail et d’amitié’’ à Dakar et ‘’présidera la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire national marial de Popenguine’’ (ouest), selon le journal.

    Le retour au Sénégal de l’ancien ministre Karim Wade est ‘’un dossier voilé de secrets politiques’’, selon Kritik’. Signe de ce retour qu’il juge imminent, le journal annonce que le PDS (opposition) s’est acquitté du paiement de la caution du candidat Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Il est en route’’, note Libération en citant Lamine Thiam, l’un des dirigeants du PDS.

    ‘’Le mystère plane toujours sur le retour longtemps annoncé du candidat Karim Wade à trois mois de l’élection présidentielle’’, lit-on dans Sud Quotidien.

    L’Observateur est d’avis que ‘’l’opposition peine à trouver sa voie’’. Il évoque la création de nombreuses organisations créées par ses leaders.

    ‘’Quand l’opposition est immature, chacun des grands partis met en avant sa subjectivité’’, affirme un analyste politique interrogé par le journal.

    ‘’Chacun se bat pour sa propre chapelle’’, observe un autre analyste.

    ESF

  • SENEGAL-FINANCES-GOUVERNEMENT / Les députés interpellent Sidiki Kaba sur la présidentielle, la sécurité, les passeports et d’autres sujets 

    SENEGAL-FINANCES-GOUVERNEMENT / Les députés interpellent Sidiki Kaba sur la présidentielle, la sécurité, les passeports et d’autres sujets 

    Dakar, 27 nov (APS) – L’organisation de la prochaine élection présidentielle, la sécurité publique, la délivrance des passeports et l’émigration faisaient partie des préoccupations des députés, lors de l’examen du budget du ministère de l’Intérieur pour l’année 2024.

    Ce budget d’un montant de 237 milliards 231 millions 350 mille 287 francs CFA en termes d’autorisations d’engagement a été adopté par l’Assemblée nationale.

    Cent vingt-six députés l’ont adopté, 36 autres l’ont rejeté.

    ‘’L’organisation de l’élection présidentielle de 2024 et le renforcement des crédits destinés au programme de construction et d’équipements de l’administration territoriale sont à l’origine de la hausse du budget du ministère de l’Intérieur’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, lors de son examen.

    Les députés de l’opposition ont exigé du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, l’organisation d’une élection présidentielle ‘’libre’’ et  ‘’transparente’’, le 25 février 2024.

    Beaucoup d’entre eux estiment que M. Kaba, en raison de son appartenance à la majorité présidentielle, n’a pas la légitimité requise pour organiser le prochain scrutin présidentiel.

    Ismaïla Diallo, Mohamed Ayib Daffé et Bara Gaye, qui sont tous membres du groupe Yewwi Askan Wi, soutiennent que M. Kaba n’est pas en mesure d’organiser des élections libres et transparentes à cause de son appartenance à l’une des parties concernées.

    ‘’Les résultats sortis des urnes seront respectés’’

    Sidiki Kaba, avocat et ancien militant des droits de l’homme, est l’un des leaders de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, et de la coalition de la majorité présidentielle à Tambacounda (est).

    Les députés lui ont réclamé les rapports des enquêtes annoncées après les violences politiques de 2021 et de juin dernier, au cours desquelles plusieurs personnes ont été tuées.

    Ils ont demandé au ministre de l’Intérieur de renforcer le personnel et les équipements de la Police nationale.

    La députée Anyeu Mbengue, du groupe majoritaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a réclamé l’installation de nombreuses caméras de surveillance dans le territoire national.

    Sa collègue Amy Ndiaye, du même groupe, maire de la commune de Gniby (centre), a soutenu cette revendication.

    Adji Mergane Kanouté, de BBY, s’est réjoui du ‘’professionnalisme’’ des forces de défense et de sécurité.

    Le président du groupe Benno Bokk Yaakaar, Abdou Mbow, a réclamé avec insistance ‘’le renforcement du dispositif sécuritaire de la Police nationale’’.

    Plusieurs députés ont demandé au ministre de l’Intérieur de décentraliser les services chargés de la confection et de la délivrance des passeports et d’en installer davantage dans les ambassades et consulats du Sénégal à l’étranger.

    Sidiki Kaba a promis aux députés d’organiser une élection présidentielle ‘’libre et transparente’’, le 25 février prochain.

    ‘’Je voudrais vous assurer que l’élection sera libre et transparente’’, a-t-il déclaré.

    Selon M. Kaba, il est impossible de tricher aux élections au Sénégal, dans la mesure où les candidats ont des représentants dans les bureaux de vote.

    ‘’Les résultats sortis des urnes seront respectés’’, a-t-il soutenu, tenant à rassurer les députés en même temps, concernant la sécurité publique.

    ‘’Nous avons un plan pour les commissariats de police […] Quatre-vingt-dix pour cent du territoire national est couvert par le maillage sécuritaire de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale’’, a assuré Sidiki Kaba.

    Une ‘’baisse’’ de la production des passeports

    M. Kaba a dit qu’il ne se prononcerait pas sur le sort des centaines de personnes arrêtées, celles dont les procès ‘’sont en cours’’ notamment.

    Les forces de défense et de sécurité sénégalaises sont d’‘’un très grand professionnalisme’’, selon le ministre de l’Intérieur.

    Les accusations dont elles sont l’objet sont ‘’inacceptables’’, a-t-il répondu lorsque des députés ont estimé que des policiers et des gendarmes avaient fait usage de ‘’balles réelles’’ contre des manifestants.

    ‘’Il ne sert à rien de faire des accusations graves contre les forces de défense et de sécurité en les accusant de tous les maux, d’avoir fait usage de balles réelles et de toutes les violences commises’’, a soutenu le ministre de l’Intérieur.

    Il ajoute que ‘’ce sont des gens qui consacrent leur vie à notre sécurité’’. ‘’Ces forces républicaines ont besoin de respect, de considération et même d’affection.’’

    ‘’Les forces de l’ordre ont fait preuve de professionnalisme et ont gardé leur sang-froid. Sans cela, il y aurait eu des carnages’’, a martelé Sidiki Kaba, se réjouissant des équipements que l’État est, selon lui, en train de construire pour les sapeurs-pompiers.

    ‘’On a mis du matériel à la disposition des quelque 6.000 agents de ce corps, avec pas moins de 500 véhicules’’, a dit M. Kaba en parlant des sapeurs-pompiers.

    Les services concernés font de leur mieux pour délivrer des passeports aux Sénégalais qui en font la demande, a-t-il assuré, tout en faisant état de dysfonctionnements à l’origine d’‘’une baisse’’ de la production des passeports. ‘’Nous sommes en train d’y remédier.’’

    ‘’Nous ferons en sorte que les Sénégalais, ceux qui vivent à l’étranger notamment, aient ce document précieux et qu’ils puissent mener leurs démarches administratives dans leur pays d’accueil’’, a promis le ministre de l’Intérieur aux députés.

    CS/OID/ASB/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDECINE / Transplantation rénale réussie au Sénégal, une « excellente performance » qui évoque « l’Afrique des solutions », selon Macky Sall

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDECINE / Transplantation rénale réussie au Sénégal, une « excellente performance » qui évoque « l’Afrique des solutions », selon Macky Sall

    Dakar, 2 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a salué, lundi, la première opération réussie de transplantation rénale effectuée par des équipes médicales sénégalaises, se réjouissant d’une excellente performance qui participe à l’Afrique des solutions.

    « Parler de cette Afrique de solutions m’amène à saluer l’excellente performance réussie hier [dimanche] par nos équipes médicales, sous la conduite du professeur Elhadji Fary Ka, qui ont réussi les deux premières opérations de transplantation rénale » au Sénégal, s’est félicité le chef de l’Etat.

    Macky Sall prononçait le discours d’ouverture de la neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont le thème de cette année est : « l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle ».

    Insistant sur le fait que « l’Afrique des solutions est à notre portée », Macky Sall a relevé que la performance réussie par les équipes médicales du Sénégal devrait aider à « la lutte contre les maladies chroniques qui coûtent très cher à l’Afrique ».

    « Les maladies chroniques tuent beaucoup de gens en Afrique, avec les centre de dialyses qui, quel que soit leur nombre, on va dire que ce n‘est pas suffisant », a martelé le chef de l’Etat.

    Après cette première expérience réussie de transformation rénale, « nous avons décidé de travailler avec d’autres transformations, comme les yeux, la transplantation oculaire. Je ne suis pas médecin, donc je ne vais pas m’aventurer sur ce terrain. Mais je sais qu’il y a des progrès qui sont en train d’être faits », a-t-il relevé.

    « Les premières transplantations rénales ont été réalisées ce 26 novembre 2023 au Sénégal. Les couples donneurs receveurs vont actuellement bien », indique un communiqué du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    Le CNDT se réjouit de ce que « la transplantation rénale est devenue une réalité dans notre pays. Cette performance hisse notre République dans le cercle restreint des nations offrant ce type de soins à la population’’.

    Le communiqué rappelle que les transplantations rénales donnent un ‘’regain d’espérance aux nombreux patients en attente de greffe et en dialyse’’. Il ajoute que ces premiers pas seront suivis de beaucoup d’autres afin que « la suppléance par hémodialyse ne soit plus la seule solution offerte aux patients atteints de maladie rénale terminale ».

    SMD/ABB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-DEVELOPPEMENT / Macky Sall prône une mise en commun des intelligences africaines

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-DEVELOPPEMENT / Macky Sall prône une mise en commun des intelligences africaines

    Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a prôné, lundi, la mise en commun des intelligences africaines dans une perspective d’aller vers des prospérités partagées dans la paix pour le développement et l’intégration du continent.

    ‘’Le thème de cette neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique +l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle+, c’est aussi l’Afrique qui met en commun ses forces, ses intelligences et ses ressources pour son développement et son intégration’’, a-t-il déclaré à l’ouverture du forum de Dakar.

    En ce sens, Macky Sall a ainsi rappelé quelques exemples de partenariats économiques et politiques qui encouragent ‘’le partage des prospérités dans la paix’’.

    Évoquant le raffermissement des relations entre États africains, Macky Sall a notamment fait allusion à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).

    Devant son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani,  il a aussi cité en exemple le champ pétrolier appelé Grand Tortue Ahmeyim, qui vise un partage de ressources pétrolières et gazières entre Dakar et Nouakchott.

    Le président de la République a aussi mis en exergue le Pont de Rosso sur le fleuve Sénégal pour relier le Sénégal et la Mauritanie.

    Pour le président sénégalais, il s’agit d’autant de réalisations, parmi d’autres, ‘’qui nous feront avancer sur le chemin du développement dans la paix et la sécurité, en restant conscients de l’histoire multiséculaire de notre continent’’.

    Citant l’historien et anthropologue sénégalais, Cheikh Anta Diop, le président de la République a rappelé la nécessité de ‘’veiller à ce que l’Afrique ne fasse pas les frais du progrès humain (…) froidement écrasée par la roue de l’histoire… L’ignorance de l’histoire de son peuple est une forme de servitude’’.

    ‘’A l’ère moderne, je suis fermement convaincu que rien ne doit nous condamner à vivre en marge du progrès. L’Afrique des solutions est à notre portée’’, a-t-il encore fait valoir.

    ABB/SMD/OID