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  • SENEGAL-ARMEE-HOMMAGE-PORTRAIT / Colonel Lamine Diédhiou, un dévouement au service de la nation et des valeurs universelles

    SENEGAL-ARMEE-HOMMAGE-PORTRAIT / Colonel Lamine Diédhiou, un dévouement au service de la nation et des valeurs universelles

    +++Par Bakary Badji+++

    Dakar, 4 janv (APS) – L’ancien directeur du service du matériel des armées sénégalaises, feu colonel Lamine Diédhiou, portait en bandoulière, outre ses qualités humaines reconnues de tous, les valeurs militaires de discipline et de dévouement à son pays. En hommage à son rang et à son parcours exemplaire, la République a baptisé, le 17 décembre 2024, le camp Lemonnier en son nom, faisant ainsi entrer cet illustre officier dans le panthéon des immortels de la nation sénégalaise.

     »À travers ces baptêmes, les armées rendent hommage à des personnalités éminentes de notre institution, dont la vie et le service doivent inspirer les générations actuelle et future’’, a notamment dit le colonel Birane Niang, l’actuel directeur du service du matériel des armées (DIRMAT), lors de la cérémonie de rebaptisation du camp Lemonnier du nom du colonel Lamine Diédhiou, décédé le 20 décembre 2021 à l’âge de 83 ans.

    ‘’Cette cérémonie permet d’honorer un homme exceptionnel, l’un des chefs militaires les plus emblématiques de l’armée sénégalaise, qui a marqué d’une empreinte indélébile la DIRMAT’’, selon le colonel Niang. Évoquant la carrière du colonel Diédhiou, il a souligné que ‘’retracer sa vie, c’est en quelque sorte revisiter l’histoire de la DIRMAT à travers les âges’’.

    Durant cette cérémonie, le directeur de la structure chargée de l’arsenal de l’armée nationale a rappelé que, tout au long de ses 36 ans de carrière, le colonel Diédhiou a incarné et diffusé les valeurs et l’esprit des ‘’Diambars’’ (Les Braves), surnom donné aux militaires de l’armée sénégalaise.

    Prenant la parole au nom de la famille, Juliana Diédhiou, la fille du parrain, a rappelé que son père ‘’était connu pour la maîtrise de son art et son honnêteté sans faille’’. Elle a également rappelé que son père, né le 31 décembre 1937 à Kagnobon (Bignona, sud), était un fervent patriote qui, tout au long de sa carrière, a incarné les valeurs de dévouement au service de la nation.

    Ces témoignages sont corroborés par d’anciens frères d’armes du colonel Diédhiou. Adama Sonko, son ancien camarade au bataillon du matériel et actuel chef de village de Kagnobon, le décrit comme ‘’un modèle et un officier éminent, qui aimait profondément son pays et son bataillon’’.

    ‘’Gango’’ ou la loyauté personnifiée

    La loyauté envers la République du désormais parrain de l’ex-camp Lemonnier ‘’n’a jamais été mise en défaut’’, selon le colonel Alioune Seck, qui a rédigé un texte hommage publié dans Le Témoin du 27 décembre 2021, une semaine après la disparition de son compagnon d’armes.

    D’une taille moyenne et d’une carrure imposante, ‘’Gango’’, comme était affectueusement appelé le colonel Diédhiou, était un ‘’bourreau du travail’’. ‘’Même après avoir obtenu le grade de lieutenant, on ne le distinguait pas des soldats’’, se souvient Adama Sonko. À ceux qui lui faisaient remarquer qu’il n’était plus soldat, il répondait simplement : ‘’j’ai choisi la mécanique’’.

    Le colonel Lamine Diédhiou était également connu pour animer les séances matinales hebdomadaires de tirs au pistolet, organisées de 6 à 7 heures à l’initiative du général Mamadou Seck, alors chef d’État-major général des armées (CEMGA), à l’intention des officiers du quartier général Dial Diop, confie Alioune Seck dans son hommage à son ancien camarade.

    Outre son sens du devoir, sa conscience patriotique et son esprit inventif et débrouillard, Alioune Seck, retient particulièrement du colonel Lamine Diédhiou son initiative innovante de diéséliser les véhicules blindés sénégalais.

    Grâce à sa rigueur et à son amour du travail, ‘’Lamine Diédhiou était apprécié de tous les officiers, y compris ses supérieurs’’, confie Adama Sonko. Au demeurant, “Gango” était réputé pour sa sympathie et son attitude chaleureuse envers tous. ‘’Je ne l’ai jamais vu crier sur un soldat’’, ajoute-t-il.

    Cependant, sa bienveillance et son ouverture d’esprit ne l’empêchaient pas de faire preuve de fermeté. ‘’On ne le défiait pas dans l’armée’’, rapporte le chef du village de Kagnobon.

    Officier au grand cœur

    Originaire de Ziguinchor, une région, qui a payé un lourd tribut dans le conflit casamançais, l’ancien directeur de la DIRMAT s’était également illustré comme un acteur clé de l’apaisement dans cette région du sud du pays. Selon le colonel Alioune Seck, le colonel Diédhiou a œuvré sans relâche pour le retour de la paix en Casamance, avant et durant ses 28 années de retraite méritée.

    Si le colonel Lamine Diédhiou était connu pour son dévouement sous le drapeau national, il était également réputé pour son grand cœur. Les témoignages concordants le décrivent comme un homme qui œuvrait ‘’avec un véritable sacerdoce’’ en faveur des couches démunies.

    ‘’A l’heure des repas, sa maison ne désemplissait pas d’invités de toutes conditions. Son domicile de fonction était devenu un refuge pour beaucoup de personnes durement frappées par l’exode rural et souvent en quête d’opportunités’’, relate le colonel Alioune Seck.

    La porte de son bureau restait toujours ouverte, que ce soit pour les militaires ou les civils. ‘’Il s’efforçait de trouver une solution, même modeste, pour chaque personne qui le sollicitait, quelle que soit son origine géographique, ethnique ou religieuse’’, se souvient son frère Kabirou Diédhiou.

    À Kagnobon, son village natal, il facilitait l’enrôlement des jeunes issus de familles démunies dans l’armée nationale. Ensuite, il les encourageait à prélever une partie de leurs premiers salaires pour acheter des tôles pour la construction ou la réparation de leur maison familiale. ‘’Il a ainsi contribué à remplacer les toits de paille par des toits en tôle de zinc’’, explique Kabirou Diédhiou, ajoutant que son frère a également construit une grande mosquée après son retour d’Arabie saoudite, où il a servi comme attaché militaire à l’ambassade du Sénégal.

    Pendant son séjour dans ce pays, il a soutenu de nombreux Sénégalais dans leur installation et leur recherche d’emploi.

    D’ingénieur agronome à colonel de l’armée

    Pourtant, l’armée n’était pas la première vocation du colonel Lamine Diedhiou. Après son passage à l’examen d’entrée en sixième en 1954, il avait intégré l’école d’agriculture de Louga (nord), avant de réussir un concours pour l’institut d’agriculture du Soudan français (actuel Mali), où il obtient un diplôme d’ingénieur agronome.

    Il débute alors une carrière dans ce domaine, à Bignona, mais sur recommandation de son père, il abandonne la profession d’agronome pour être enrôlé, le 1er septembre 1959, dans l’armée coloniale française.

    L’homme de défis qu’il était s’envole par la suite pour la France afin de renforcer sa formation militaire, dont les bases avaient été acquises quelques années plus tôt au camp de formation de Bango, à Saint-Louis (nord).

    En France, il suit successivement des formations à l’École supérieure de formation des officiers du service du matériel (1963-1968) et à l’École supérieure d’application du matériel de Bourges.

    Ces années de formation dans l’Hexagone le propulsent, dès son retour au bercail, en 1968, à la tête du service automobile de l’armée nationale, qu’il dirige jusqu’en 1972.

    À partir de l’année 1983, il occupe successivement les postes de chef d’établissement du matériel des armées et de chef de corps du Bataillon du matériel.

    Grâce à ses qualités reconnues de ‘’logisticien hors norme’’, il offre ses services à la gendarmerie nationale, où il contribue à l’organisation et à l’entretien du matériel durant deux ans, avant de quitter ce corps auréolé du grade de capitaine.

    Prophète chez lui et au-delà

    De 1982 à 1983, le colonel Diédhiou occupe le poste de chef de la logistique de la Force intérimaire des Nations unies (FINUL) au Liban.

    À son retour, il est nommé adjoint du directeur du matériel des armées avant d’être promu, l’année suivante, à la tête de cette direction, où il détient à ce jour le record de longévité à ce poste.

    En 1992, il est envoyé comme attaché militaire à l’ambassade du Sénégal en Arabie saoudite, où il sert jusqu’en 1994, année où il fait valoir ses droits à une pension de retraite.

    ‘’Les responsabilités successives qu’il a assumées témoignent de la confiance que lui accordaient le commandement et les plus hautes autorités du pays’’, a souligné le colonel Birane Niang lors de la cérémonie de baptême du camp colonel Lamine Diédhiou.

    Ses hauts faits d’armes ont été couronnés de nombreuses distinctions, aussi bien au niveau national qu’international.

    Il fut fait Chevalier de l’ordre national du Lion, Officier de l’ordre national du Lion, et Commandeur de l’ordre national du Lion.

    À l’étranger, il a reçu le titre d’Officier de l’ordre national du Mérite français, d’Officier de l’ordre national du Mérite gambien, la Médaille de commémoration de l’Organisation des nations unies, ainsi que la Médaille de commémoration d’Arabie saoudite.

    De nombreuses décorations qui témoignent avec éloquence du dévouement du colonel Lamine Diédhiou en faveur de la paix, du vivre ensemble et des valeurs humanitaires.

    BB/ABB/OID

  • SENEGAL-ARMEE-JEUNESSE / Birame Diop : ‘’les Forces armées contribuent au renforcement des compétences et de l’esprit patriotique des  jeunes’’

    SENEGAL-ARMEE-JEUNESSE / Birame Diop : ‘’les Forces armées contribuent au renforcement des compétences et de l’esprit patriotique des  jeunes’’

    Dakar, 4 jan (APS) – Les Forces armées sénégalaises contribuent à la formation et à l’éducation des jeunes, à travers plusieurs projets de renforcement de leurs compétences et de leur esprit patriotique, en droite ligne du concept Armée-Nation, a souligné le ministre des Forces armées dans un entretien avec l’APS.  

    ‘’Les projets de formation et d’éducation des jeunes proposés par les Forces armées ont un effet multiplicateur, notamment le renforcement des compétences de la jeunesse, la promotion de la discipline, de la citoyenneté et des valeurs patriotiques’’, a fait savoir le général Birame Diop, lors de cet entretien, en prélude de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Reew’’, dont l’organisation de la huitième édition aujourd’hui est confiée à l’armée.

    Estimant qu’‘’une jeunesse mieux formée est plus productive et capable de contribuer efficacement au développement national’’, le ministre des Forces armées est revenu sur les trois mécanismes de formation et d’éducation de la jeunesse.

    ‘’Les Forces armées contribuent à l’éducation et à la formation des jeunes à travers trois mécanismes, à savoir le renforcement de la citoyenneté et de l’esprit patriotique (WAAJAL XALEYI), la formation de qualification à un emploi (TAGGAT XALEYI) et la formation aux métiers agro-sylvo-pastoraux (NAATANGE). Ces mécanismes sont largement documentés dans le projet de Concept Armée-Nation Rénové’’, a-t-il fait savoir.

    Face aux difficultés notées dans l’éducation des jeunes, les nouvelles tendances et l’irruption des réseaux sociaux, l’approche des Forces armées est donc de former les jeunes aux valeurs civiques, ainsi qu’aux compétences nécessaires pour contribuer au développement économique et social du pays.

    ‘’Les projets de formation et d’éducation des jeunes proposés par les Forces armées ont un effet multiplicateur, notamment le renforcement des compétences de la jeunesse, la promotion de la discipline, de la citoyenneté et des valeurs patriotiques’’, a déclaré le général Birame Diop.

    ABB/OID

  • SENEGAL-DEFENSE-PERSPECTVIES / Le concept Armée-Nation doit s’adapter à un nouveau contexte marqué par le terrorisme (ministre)

    SENEGAL-DEFENSE-PERSPECTVIES / Le concept Armée-Nation doit s’adapter à un nouveau contexte marqué par le terrorisme (ministre)

    Dakar, 4 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a estimé que le concept Armée-Nation doit s’adapter à un nouveau contexte marqué, au-delà des enjeux de développement socio-économique, à de nouveaux défis qui ont pour noms terrorisme et criminalité transfrontalière.

    ‘’Modèle de démocratie et de stabilité en Afrique (on parle de l’exception sénégalaise), le Sénégal est aussi confronté à des défis nouveaux notamment en matière de développement économique, social et environnemental, de défense, de sécurité, dans un contexte sous régional où sévissent le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les trafics illicites en tous genres. Le concept Armée-Nation doit s’adapter à ce nouveau contexte’’, a-t-il dit.

    Le ministre s’exprimait ainsi dans un entretien avec l’APS, en prélude à la Journée nationale de nettoiement ‘’Stal Sunu Réew’’, dont l’organisation de la huitième édition, ce samedi, est confiée aux Forces armées, habituées à des activités d’investissement humain depuis l’indépendance du Sénégal en 1960.

    En effet, a-t-il rappelé, de la première décade de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale à l’année 2012, le rôle des Forces armées dans le développement économique était essentiellement limité à des interventions ponctuelles dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de secours en cas d’urgence ou de crises.

    ‘’Cette philosophie s’est poursuivie sous les différents régimes, avec des variantes selon les priorités et les circonstances économiques, sociales et politiques du moment’’, a précisé le général Birame Diop.

    C’est à partir de 2012, avec la seconde alternance politique que le rôle des Forces armées dans le domaine économique s’est considérablement accru, dans le cadre d’une stratégie nationale de développement et d’un renforcement notable de leurs moyens, a-t-il souligné.

    ‘’Durant des décennies, le concept Armée-Nation a permis aux Forces armées de participer activement au développement du Sénégal, du fait de leur niveau d’organisation, de leurs moyens et de leurs compétences techniques. Cependant, le contexte socio-politique, sécuritaire et économique a beaucoup évolué ces dernières années’’, a noté l’ancien chef d’État-major général des Armées (2000-2001).

    C’est en ce sens, qu’‘’un comité technique inclusif et participatif est chargé de revisiter le concept Armée-Nation pour en proposer un nouveau qui soit adapté aux réalités actuelles et à la vision des nouvelles autorités’’, a fait savoir le ministre des Forces armées.

    ABB/OID

  • SENEGAL-ARMEE-DEVELOPPEMENT / Le concept Armée-Nation, facteur clé du développement national et du bien-être des populations, selon le général Birame Diop

    SENEGAL-ARMEE-DEVELOPPEMENT / Le concept Armée-Nation, facteur clé du développement national et du bien-être des populations, selon le général Birame Diop

    Dakar, 4 janv (APS) – A travers le concept Armée-Nation, les Forces armées sénégalaises sont devenues au fil des ans des acteurs essentiels du développement socio-économique et du bien-être des populations, par le biais de diverses activités et actions qui touchent l’ensemble des secteurs de la vie nationale.

    ‘’Pour les besoins d’une participation active des Forces armées dans le développement du pays, le concept Armée-Nation rénové a diversifié et élargi leurs domaines d’intervention. En effet, en plus de leur rôle traditionnel de défense et de sécurité, elles deviennent des acteurs clés dans le renforcement de l’intégration civilo-militaire, l’éducation et la formation des jeunes, le développement rural et l’agriculture, le développement des infrastructures, la santé publique, l’innovation technologique, la protection de l’environnement, la gestion des crises et des catastrophes’’, a déclaré le ministre des Forces armées.

    Le général Birame Diop s’exprimait ainsi dans un entretien avec l’APS, en prélude de la huitième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’, organisée ce samedi et dont le ministère des Forces armées est le maître d’œuvre.

    Ces nouvelles missions, selon lui, renforcent la place des Forces armées comme des partenaires essentiels du développement socio-économique et du bien-être des populations.

    Ces interventions génèrent des retombées positives dans plusieurs secteurs de la société et de l’économie, parmi lesquels, outre les tâches régaliennes de défense et de sécurité, le développement de l’agriculture, la gestion des catastrophes naturelles, la constructions d’infrastructures, etc.

    Les Forces armées interviennent également dans le développement rural et l’agriculture, des secteurs dans lesquels elles sont sollicitées pour contribuer à l’augmentation de la productivité agricole, à la création d’emplois, à l’amélioration de la souveraineté alimentaire, à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales, à la stabilité sociale et à la réduction des migrations vers les zones urbaines.

    Face aux catastrophes naturelles, comme la crue du fleuve Sénégal et son principal affluent, la Falémé, où l’armée sénégalaise a été aux avant-postes en facilitant l’évacuation des populations touchées dans le nord et l’est du pays et la construction d’hôpitaux mobiles.

    Dans le domaine des infrastructures de transport et de communication, le travail des Forces armées est également fort remarquable.

    ‘’Dans le concept Armée-Nation rénové, la participation des Forces armées à la construction des infrastructures contribue à l’amélioration de la connectivité nationale et régionale, facilitant le commerce, l’accès aux services essentiels (santé, éducation) et le déplacement des populations. Ce qui stimule l’économie locale et favorise l’intégration des marchés’’, a fait savoir le général Birame Diop.

    Idem pour la gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement et de la biodiversité, ainsi que dans le développement technologique et l’innovation, domaines dans lesquels les Forces armées ne sont pas en reste.

    ‘’Le concept Armée-Nation rénové intègre l’utilisation de la technologie dans les projets de santé publique, comme la télémédecine, qui permet d’offrir des consultations médicales dans les régions éloignées via des systèmes numériques’’, a souligné le ministre.

    De plus, a-t-il ajouté, ‘’les Forces armées peuvent aussi mettre en place des systèmes de gestion des données sanitaires pour prévenir et suivre les épidémies, améliorant ainsi la réponse sanitaire du pays’’.

     ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La Journée nationale de nettoiement et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La Journée nationale de nettoiement et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 4 jan (APS) – Les quotidiens parvenus, samedi, à l’APS traitent de divers sujets parmi lesquels la huitième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’, initiée par le président de la République, le projet de loi portant Code de la publicité dont l’adoption est attendue dès le premier trimestre de cette année ou encore les suites du meurtre d’une fillette de 12 ans, dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025.

    ‘’L’Armée au front’’, titre le Soleil pour mettre en exergue le rôle de maître d’œuvre du ministère des Forces armées dans l’organisation de la journée ‘’Stal Sunu Réew’’. Une occasion pour la publication de revenir sur le concept Armée-Nation de Senghor, premier président du Sénégal, à Diomaye Faye.

    ‘’(…) le concept Armée-Nation (…) a connu des variations de 1960 [année de l’indépendance du Sénégal] à aujourd’hui, influencées par divers facteurs politiques, économiques, environnementaux et sociaux’’, peut-on lire dans Le Soleil.

    Pour ce journal, ce concept signifie ni plus ni moins ‘’une Armée toujours au service de la Nation’’.

    Le quotidien L’Info affiche à sa Une la photo du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui revient sur l’atelier de partage sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité.

    Datant de 1964, et révisée en 1984, cette législation ‘’ne prend pas en compte les aspects du numérique’’, relève Alioune Sall, qui estime qu’‘’il est urgent pour le Sénégal de disposer d’un nouveau cadre juridique’’, pour mieux réglementer et formaliser le secteur de la publicité.  

    Le Quotidien revient sur le rapport d’audit des finances publiques sur la période allant de 2019 à 2024, par la Cour des Comptes qui, selon le journal ‘’tarde à être publié’’.

    Reprenant une information parue dernièrement dans le quotidien Les Echos, portant sur la nomination d’un expert indépendant chargé d’auditer la dette publique, Le Quotidien estime qu’une telle décision du gouvernement ajouterait à ‘’la confusion’’ et ‘’n’aide pas à éclairer la lanterne des Sénégalais’’.

    En Économie toujours, Walf Quotidien fait état dans sa livraison du jour de ‘’la valse des chiffres’’ pour évoquer le niveau d’endettement du Sénégal avec des prévisions différentes sur les montants selon que l’on se situe du côté du pouvoir ou de l’opposition.

    Libération, qui traite de l’affaire du meurtre d’une fillette de 12 ans dans la banlieue dakaroise, révèle que ‘’la police cerne le profil psychologique du présumé assassin’’. ‘’Modou Fall dit El Hadji, un +monstre froid+’’, titre le quotidien, qui reprend des propos attribués au présumé malfaiteur âgé de 33 ans.  

    Le journal L’As indique à sa Une  »la rationalisation des partis politiques », une idée agitée par le chef de l’Etta lors de son traditionnelle adresse à la nation du 31 décembre dernier. Selon la publication,  »les acteurs opinent du bonnet ». En d’autres termes, qu’ils sont d’accord sur les concertations annoncées par le président Faye pour limiter le nombre de partis, afin de  »mettre de l’ordre dans le système politique », écrit le journal.  

    ABB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-REFORME / Publicité : le gouvernement prévoit de faire voter une nouvelle loi au cours du premier trimestre de l’année

    SENEGAL-MEDIAS-REFORME / Publicité : le gouvernement prévoit de faire voter une nouvelle loi au cours du premier trimestre de l’année

    Dakar, 3 jan (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a assuré les entreprises de presse, vendredi, à Dakar, de la volonté du gouvernement de faire adopter, au cours du premier trimestre de cette année, une loi actualisée de la publicité, dans le but d’améliorer la régulation du secteur.

    La mise à jour intègre, entre autres aspects, de nouveaux dispositifs tenant compte du développement du numérique et des technologies de l’information et de la communication, selon le ministre.

    ‘’Nous travaillons de concert avec les acteurs pour actualiser la loi portant code de la publicité et faire en sorte que l’Assemblée nationale puisse la voter au cours du premier trimestre de l’année 2025, afin que le secteur soit davantage structuré’’, a déclaré M. Sall en marge d’un atelier consacré à l’avant-projet de ladite loi.

    La loi sur la publicité en vigueur date de 1964, a-t-il rappelé, ajoutant qu’elle a été révisée en 1983 et n’a jamais été accompagnée d’un décret d’application.

    Elle est dès lors ‘’obsolète’’, selon Alioune Sall. Cette loi ne prend pas en compte le développement des technologies de l’information et de la communication.

    Elle ne tient pas compte non plus de l’évolution numérique des médias, qui génère plus des deux tiers des revenus publicitaires, notamment via les GAFAM, les géants de l’internet, à savoir Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, a signalé le ministre, un ingénieur des systèmes informatiques et des télécoms, ancien cadre de la SFR, un opérateur français.

    Dans un souci de modernisation de l’environnement des médias, l’État s’attèle à une ‘’formalisation’’ de la publicité, avec plusieurs objectifs, selon Alioune Sall.

    Selon lui, cette ‘’formalisation’’ servira à protéger les professionnels des médias, à garantir davantage de transparence, à uniformiser les procédures et les textes, de l’administration centrale aux collectivités territoriales.

    Elle va protéger les consommateurs en même temps, a assuré M. Sall.

    Face à ‘’l’anarchie généralisée’’ qui prévaut dans ce secteur où ‘’on ne sait pas qui est publicitaire et qui ne l’est pas’’, en plus de la diffusion de ‘’contenus nuisibles à la santé et à la cohésion sociale’’, le ministre juge ‘’essentiel’’ de procéder à cette réforme, la révision de la loi qui encadre la publicité.

    Il estime qu’il est indispensable d’identifier toutes les régies publicitaires, les agences de conseil et les autres acteurs de la publicité au Sénégal, pour atteindre les objectifs fixés.

    Le président de l’Association des réseaux publicitaires du Sénégal, Abdoulaye Thiam

    Alioune Sall préconise en même temps le versement d’une subvention de l’État similaire à celle accordée au secteur des médias, le fonds d’appui à la presse, qui est de 1,9 milliard de francs CFA.

    ‘’Les régies publicitaires n’ont jamais bénéficié du soutien de l’État’’, a-t-il reconnu.

    Des personnes travaillant dans la publicité, dont le président de l’Association des réseaux publicitaires du Sénégal, Abdoulaye Thiam, des membres de la Coordination des associations de presse et des représentants du Conseil national de régulation de l’audiovisuel ont pris part à la rencontre.

    M. Thiam s’est réjoui de la tenue de l’atelier sur l’avant-projet de loi et a dit espérer que son adoption contribuera à la réglementation de la publicité.

    BB/ABB/MTN/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / « Challenge du quartier le plus propre » : au cœur d’une aventure citoyenne à Tambacounda

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / « Challenge du quartier le plus propre » : au cœur d’une aventure citoyenne à Tambacounda

    Tambacounda, 3 jan (APS) – Le challenge du quartier le plus propre, lancé récemment par le ministère de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales du Sénégal, suscite un grand engouement au quartier Liberté de Tambacounda (est) où des initiatives visant à aménager des espaces verts émergent pour un meilleur cadre de vie.

    Pour participer ainsi à ce challenge, les responsables du quartier Liberté ont décidé de miser sur l’aménagement d’un dépotoir d’ordures et un espace vert au profit des résidents.

    En cette période de fraîcheur, les premiers rayons du soleil qui tombent sur Tambacounda, est la meilleure des nouvelles pour les agents de la SONAGED, la Société nationale de gestion intégrée des déchets solides.

    Pelles et râteaux à la main, ils sont à pied d’œuvre pour débarrasser le quartier Liberté de ses ordures, relifter son visage et doter sa place publique d’espaces verts et paysagers.

    Demba Diallo, membre du conseil de développement du quartier (CDQ), un des initiateurs de cette opération, ne quitte pas des yeux le bulldozer réquisitionné pour balayer et terrasser les bosses de terrain accidentogènes du site qui servait jusque-là comme dépotoir d’ordures sauvages.

    Le délégué de quartier Adama Sy et le chargé de l’environnement du conseil de développement du quartier Liberté sont aussi présents pour superviser les travaux.

    Des pneus usés pour décorer le site

    « Ce site était un dépotoir d’ordures clandestin. Pour freiner cela, nous avons décidé de l’aménager pour en faire une place publique avec des espaces verts et paysagers », explique Demba Diallo à l’équipe de l’APS qui vient de débarquer pour ouvrir cette initiative.

    « C’était un site délabré et accidenté, les populations déversaient ici toutes sortes d’ordures, y compris les déchets solides et sachets plastiques », dit-il.

    Pour mettre fin à ce désordre urbain qui impacte négativement le cadre de vie des résidents, les responsables du quartier, en l’occurrence Demba Diallo et ses collègues, comptent utiliser des pneus usés, des fleurs et arbres fruitiers pour orner la place.

    Ils ont aussi retenu de disposer des pneus peints en différentes couleurs le long des rues, une manière, disent ils, de faire un meilleur usage de certains objets encombrants.

    « On va l’aménager avec des pneus, ce qui est encore intéressant, car les pneus étaient des objets qui encombraient et polluaient le cadre de vie des populations.  Maintenant, nous allons rendre ces mêmes pneus utiles pour ce même cadre de vie », a relevé Demba Diallo.

    Pour faciliter le ramassage des ordures, les responsables du quartier Liberté ont donc sollicité l’appui de la SONAGED pour mettre en place un dépôt d’ordures-relais.

    ‘ »Nous avons décidé également, grâce au soutien de la SONAGED, de créer une caisse relais de dépotoir d’ordures, où les habitants du quartier Liberté peuvent déverser les ordures. Et une fois que la caisse sera pleine, un camion-grue viendra ramasser toutes les ordures pour les acheminer au niveau des principaux dépotoirs de la ville », renseigne M. Diallo.

    Selon le délégué de quartier Adama Sy, ce site ne sera pas aménagé uniquement pour les habitants du quartier Liberté. Il est aussi appelé à devenir un lieu de rencontres et de détente pour toutes les populations de la commune de Tambacounda.

    « Nous allons gagner ce challenge parce que depuis dix ans, nous faisons de l’assainissement au quartier Liberté. Nous voulons créer un espace où toute la population de Tambacounda pourra se sentir à l’aise », promet M. Sy, enthousiaste.

    Plaidoyer pour le raccordement du site au réseau électrique

    « L’idée d’aménager ce site est venu quand on nous a désignés pour participer au challenge national du quartier le plus propre, mais cela nécessite des moyens. Nous demandons donc un soutien de l’autorité parce que ce sont des initiatives qui nécessitent beaucoup de moyens », a plaidé le délégué de quartier.

    Il a aussi réclamé le raccordement du site au réseau électrique, soulignant que certaines initiatives communautaires nécessitent à la fois un engagement citoyen et des moyens logistiques.

    « Il faut que le site soit raccordé au réseau électrique afin de rendre le lieu agréable à fréquenter, il faut bien aménager cet espace et faire le nécessaire pour attirer les visiteurs, car si les populations ne l’occupent pas, il sera occupé par des tiers qui peuvent ne pas être de bons exemples », a-t-il fait observer.

    Al Ouseynou Aw, plus connu sous le nom de Vieux Aw, est le chargé des questions d’environnement au sein du comité de développement du quartier Liberté.

    Passionné de nature, teint noir et stature imposante, Vieux Aw se donne à fond pour la préservation du cadre de vie du quartier Liberté.

    Il s’investit tout aussi intensément depuis l’annonce du challenge pour faire du quartier Liberté parmi les endroits les plus propres et les plus accueillants.

    La non-implication des jeunes déplorée

    « Depuis l’annonce du challenge, on s’est mobilisé pour relever ce défi. Il est important de préciser que les habitants du quartier Liberté étaient déjà engagés pour le développement de notre zone, bien avant cette initiative. Nous sommes un CDQ [comité de quartier] de référence, donc ce challenge, venu à point nommé, nous a trouvés sur la bonne voie », affirme-t-il.

    Il confie cependant ne pas comprendre la non-implication des jeunes de son quartier dans cette initiative communautaire visant à améliorer le cadre de vie des populations.

    « Nous déplorons le manque d’adhésion de la population, la jeunesse surtout. Elle ne croit pas trop au civisme et ça, c’est un véritable frein pour nous. Je lance un appel aux jeunes du quartier. Ils doivent sortir et s’investir pour rendre notre cadre de vie accueillant », ajoute-t-il..

    Il invite par ailleurs la population locale « à adopter les bons comportements. Nous ne devons pas déverser les ordures partout, n’importe où et n’importe comment, car si on le fait, ces mêmes ordures vont se retrouver dans nos maisons », souligne Vieux Aw.

    « Nous avons la chance d’avoir des dépotoirs relais, donc les populations doivent y déverser leurs ordures, de cette manière chacun va contribuer à la réussite de notre objectif, celui de créer un bon cadre de vie avec un microclimat où les populations peuvent s’épanouir », conclut Al Ouseynou Aw.

    ABD/ASB/BK/MTN/ASG

  • SENEGAL-DIVERS / Tambacounda : 2 morts et 2 blessés dans un accident à Missirah 

    SENEGAL-DIVERS / Tambacounda : 2 morts et 2 blessés dans un accident à Missirah 

    Tambacounda, 3 jan (APS) – Deux personnes ont été tuées et deux autres légèrement blessées, lorsqu’un camion transportant du bois s’est renversé, vendredi, à hauteur de Missirah, commune située à environ 33 kilomètres de la ville de Tambacounda, appris l’APS de source sécuritaire.

    « Il s’agit d’un camion qui s’est renversé sur son flanc droit. On a dénombré deux morts et deux blessés légers », a précisé la même source. 

    Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de l’accident, a-t-elle signalé.

    ABD/ASG

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Journée nettoiement : Comico se prépare à accueillir le chef de l’Etat, samedi  

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Journée nettoiement : Comico se prépare à accueillir le chef de l’Etat, samedi  

    Yeumbeul, 3 jan (APS) – Les habitants de la cité Comico (Coopérative militaire de construction), un quartier de la commune de Yeumbeul nord, dans le département de Keur Massar, se préparent activement à accueillir samedi en grande pompe le président de la République, Bassirou Diomaye Faye pour le lancement officiel de la 8ème édition de la Journée nationale  »sétal sunu réew »,.

    ‘’Ce matin, j’ai envoyé un message dans notre groupe de discussion WhatsApp pour demander aux délégués de quartier de mobiliser les populations pour accueillir samedi, le président de la République ’’, a dit à l’APS Papa Ibrahima Fall, un des six délégués de quartier de la cité Comico.

    Créée en 2004, cette cité essentiellement habitée par des familles de militaires, gendarmes et sapeurs-pompiers va abriter samedi le lancement de la première édition de l’année 2025 de la Journée nationale de mobilisation citoyenne. 

    La cité Comico compte environ 450 maisons, réparties entre six quartiers (série A, B, C, D1, D2 et E) pour près de 2000 habitants, a indiqué M. Fall, délégué de quartier de la Série E. Militaire, retraité en 2009, il exerce ces responsabilités depuis 2010. 

     

    A quelques heures de l’arrivée du chef de l’Etat, dans cette cité de la banlieue de Dakar, située à proximité du camp militaire de Yeumbeul, rien de particulier ne laisse pourtant penser dans les allées et rues les signes d’une telle visite. De rares personnes vaquent à leurs occupations. Pendant ce temps, les élèves des deux CEM retrouvent les classes après les fêtes de fin d’année.

    Par endroit, on aperçoit des ouvriers en activité, des jeunes discutent par-ci et par-là sur divers sujets de société, de sport etc. 

    La cité Comico de Yeumbeul a la particularité d’être bien lotie, avec des rues et ruelles, sablonneuses et bien propres, bordées  par des arbres et des fleurs au devant des maisons. 

    Selon le délégué de quartier de la série E, la cité Comico de Yeumbeul nord compte aussi en terme d’infrastructures sociales de base deux écoles élémentaires, une grande mosquée et trois mosquées de quartier, une chapelle et une Case des tout-petits en construction.

    Le ministère des Forces armées est chargé de la coordination et de l’organisation de la 8è édition de la Journée nationale  »sétal sunu rééw », placée sur le thème “Seetal sa gokh, aar sa yaram : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent’’.

    Sur le choix de leur cité pour abriter le lancement officiel de cette journée nationale de mobilisation citoyenne, Papa Ibrahima Fall, pense que  »le président de la République a eu certainement des échos de leur combat quotidien pour la défense de l’environnement’’. Il s’empresse d’ajouter que  »seule la présidence de la République connait les raisons de ce choix’’.

    ‘’Ici, chaque voisin cherche à copier les bonnes pratiques de l’autre, les bons comportements, le savoir-vivre, l’entente, l’harmonie sociale. Nous sommes très liés socialement. La lutte pour un environnement propre et sain est une pratique quotidienne chez nous’’, a-t-il soutenu.

    Il a salué le bon travail des agents de la Société nationale de gestion intégrée des ordures (SONAGED) dans la cité.  »Ces derniers, a-t-il souligné, font correctement leur travail et descendent régulièrement dans les quartiers de la cité pour collecter et évacuer les ordures et autres saletés ». 

    Du côté de la mairie de Yeumbeul nord, l’édile Babacar Ndao, a promis à son tour de réserver un accueil chaleureux au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. 

    ‘’Tout Yeumbeul nord va se mobiliser pour accueillir le président de la République. Sa venue dans le cadre de cette édition de la journée nationale +setal sunu reew+, est un réel honneur pour nous. Recevoir le président de la République chez nous est un honneur qui nous va droit au cœur’’, a-t-il témoigné.

    ‘’Je ne sais pas ce qui a motivé le choix d’organiser cette Journée à Yeumbeul nord, mais je puis vous assurer que depuis mon installation au poste de maire, j’ai mis la priorité sur la bonne gestion de l’environnement’’, a ajouté le maire de cette collectivité territoriale du département de Keur Massar.

    Il a indiqué que la gestion de l’environnement fait partie  »des priorités de la commune avec notamment le recrutement sur fonds propres de 40 jeunes sur un objectif de 100, mobilisés pour la protection et la surveillance du cadre de vie ».

     »Ces jeunes vont sillonner toute notre commune car je tiens à l’assainissement et à la propreté’’, a expliqué le maire.

    Pour sa part, Balla Ndiaye, principal du CEM Comico de Yeumbeul, promet de mobiliser élèves et le personnel de l’établissement pour accueillir et accompagner le chef de l’Etat.

    Cet établissement qui compte 16 classes pédagogiques pour 1.120 élèves a été classé premier dans le département de Keur Massar en 2023-2024  avec un taux d’admission au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) de 91,30 %.

    ‘’Cette visite du président de la République est vraiment une initiative que nous saluons parce que nous avons pendant longtemps voulu qu’un chef de l’Etat vienne visiter la cité Comico’’, a-t-il souligné.

    M. Ndiaye a révélé que son établissement était en train de préparer ses élèves en vue de cette Journée dédiée à l’environnement. ‘’Nos élèves feront des prestations sur la propreté, la gestion de l’environnement. C’est tout un honneur d’accueillir le Président, se joindre à lui et faire le travail nécessaire’’, s’est réjoui le principal du CEM Comico de Yeumbeul.

    D’autres acteurs de la cité, comme Aminata Diop, veuve et +bajenu gox+ (marraine de quartier), saluent ce choix du chef de l’Etat de lancer officiellement cette édition de la Journée ‘’setal sunu réew’’, à la cité Comico, une occasion pour ces derniers  »de solliciter un accompagnement des pouvoirs publics pour accéder à davantage d’infrastructures sociales de base ».

    ‘’Si tout semble aller bien ici, en vérité, nous avons des problèmes de fourniture d’eau. La pression de nos robinets est tellement faible le jour, que nous sommes obligés d’attendre très tard, la nuit pour remplir nos réservoirs. Nous avons entrepris des démarches pour résoudre cette difficulté mais jusque-là, le problème persiste’’, a soutenu la bajenu gox.

    ‘’Il nous faut aussi un réseau d’égouts. Nos enfants aussi après l’obtention du BFEM vont au Lycée de Yeumbeul très éloigné d’ici pour poursuivre leurs études secondaires. En plus de cela,  l’accès à notre cité n’est pas du tout facile. Il nous faut donc de bonnes routes aussi’’, a plaidé Aminata Diop.

    De nombreux habitants ne sont pas encore informés de la venue du chef de l’Etat.

    ‘’Ah oui, le président de la République sera là samedi, je ne le savais pas, mais c’est une excellente chose ! », s’exclame Aliou Sagne, un maçon de profession.

     »Si j’arrive à m’approcher du président de la République, je lui dirai d’accompagner les jeunes à accéder à l’emploi, à la formation’’, a-t-il laissé entendre.

    Non loin de lui, des jeunes qui discutent de plusieurs sujets disent ne pas être également au courant de l’arrivée du chef de l’Etat dans la cité. 

    ‘’Ouf, cette information, je ne l’avais pas et je ne crois pas que mes copains étaient au courant d’une telle nouvelle, mais c’est un grand moment », a souligné Papa Mohamadou Bamba Gueye, étudiant à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), se disant enthousiaste de recevoir le chef de l’Etat, samedi.

    SG/ADL/AB/OID/SBS/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les universités et d’autres sujets au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les universités et d’autres sujets au menu

    Dakar, 3 jan (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets se rapportant entre autres au fonctionnement des universités sénégalaises, aux pertes causées par les inondations dans la partie nord du pays et au retrait annoncée de la circulation des Agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP).

    A l’université Assane Seck de Ziguinchor ‘’les étudiants reprennent le chemin des amphis lundi’’, indique Le Soleil.  Le journal relève que ‘’c’est la fin d’un épisode malheureux qui a rendu célèbre l’UASZ vers la fin de l’année 2024’’.

    ‘’Les étudiants qui, le 22 novembre ont, décrété une grève illimitée pour exiger entre autres, l’achèvement des chantiers dont les travaux avaient démarré en 2015 sont revenus à de meilleurs sentiments. Ils ont mis fin à leur mouvement d’humeur. (…) La coordination des étudiants de l’UASZ appelle ainsi tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres,  le lundi 6 janvier 2025’’, écrit le quotidien national.

     ‘’Les étudiants de l’UASZ reprennent les cours mais rejettent la session unique’’, tempère Sud Quotidien.  »Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor actent leur retour dans les amphithéâtres pour le 6 janvier prochain mais rejettent fermement l’imposition de la session unique. Entre autres sur certains points de revendications et engagements des autorités étatiques, les étudiants expriment leur satisfaction tout en se disant vigilants’’, souligne la publication

    Pour sa part, le quotidien L’AS s’intéresse aux concertations en vue sur l’enseignement supérieur en faisant savoir que les acteurs de l’enseignement supérieur vont vers des concertations.

     »L’annonce  a été faite par le chef de l’Etat, lors de son adresse de fin d’année à la Nation. En attendant, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) attire l’attention des autorités sur plusieurs préoccupations liées entre autres à l’augmentation des subventions allouées aux établissements, la dépolitisation de l’espace universitaire, l’inclusion des modules d’entrepreneuriat, la révision des règles de gouvernance dans l’université’’, rapporte la publication. 

    Le Quotidien met en exergue l’élection à la Faculté de médecine de l’UCAD, en annonçant que ‘’ le Pr Massamba Diouf se retire de la course’’. ‘’Ayant été en ballotage avec Pr Fatou Samba Ndiaye pour le poste de 1er assesseur, le Pr Agrégé en santé a pris la décision chevaleresque de retirer sa candidature sans même attendre une décision de ses pairs’’, informe le journal.

    Source A s’intéresse dans sa parution du jour aux dégâts liés aux inondations dans la zone nord et nord-est du pays.  Le journal rapporte que le rapport de  la Direction de la prévision et des études économiques constate que du fait de ces inondations ‘’globalement les pertes sont estimées à 38 milliards de francs CFA dans le secteur agricole, 856 millions dans le secteur de l’élevage et 1,2 milliard dans les infrastructures’’.

    EnQuête ouvre une fenêtre sur la mesure de retrait de la circulation des Agents de sécurité de proximité (ASP) prise par la Direction de la sécurité publique de la police nationale. “La police retire les ASP mise à sa disposition de la circulation, la gendarmerie conserve les siens, note le journal qui met en une : ‘’retrait des ASP : discordance dans la circulation’’.

    AB/AKS