Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PECHE-ENTREPRENEURIAT / Le manque de financement, principal obstacle au développement de l’aquaculture, selon Tening Sène

    SENEGAL-PECHE-ENTREPRENEURIAT / Le manque de financement, principal obstacle au développement de l’aquaculture, selon Tening Sène

    Dakar, 27 nov (APS) – Le financement demeure le principal problème qui entrave le développement de l’aquaculture, a déploré, lundi, à Dakar, la directrice de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène, notant que dans beaucoup de pays africain comme les Sénégal, cette activité reste encore à l’état de projets à petite échelle de subsistance.

     »Le problème principal qui freine le développement de l’aquaculture est le manque de financement. Les structures de financement ont besoin de projets banquables, de business plans clairs et d’apports personnels pour pouvoir procéder au financement », a-t-elle déclaré au cours d’un atelier de formation des acteurs du secteur, pour une meilleure appropriation de la chaine de valeur.

    Avec le soutien de la FAO qui a développé un outil appelé OTIDA, conçu pour la prise de décision des investissements dans l’aquaculture, les acteurs seront mieux outillés pour une meilleure approche des structures de financement, espère Mme. Sène

    Au cours de cet atelier de trois jours, cet outil sera mis à la disposition des pisciculteurs, a-t-elle dit.  »Et nous allons leur montrer comment l’utiliser et ce dont ils ont besoin pour approcher les banques », a expliqué la directrice de l’ANA.

    Cet atelier va permettre aux porteurs de projets d’être davantage outillés pour avoir plus de chance d’accéder aux financements.

    Aussi, les pisciculteurs qui souhaitent cela sauront-ils comment prouver leurs capacités à payer si les banques leur accordent un financement.

    Dans beaucoup de pays africains comme le Sénégal, l’aquaculture est encore restée à l’état de projets à petite échelle de subsistance, selon Tening Sène, qui soutient que la FAO veut amener les populations à comprendre que l’aquaculture peut être une entreprise privé, une agro-industrie, ou encore des fermes agricoles de grande envergure.

    AFD/OID/ASG

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Macky Sall : ‘’Les conflits armés plombent les efforts de développement économique et social du continent’’

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Macky Sall : ‘’Les conflits armés plombent les efforts de développement économique et social du continent’’

    Dakar, 27 nov (APS) -Le président de la République, Macky Sall a appelé, lundi, à faire taire les armes, notant que ‘’les conflits armés plombent le développement économique et social de l’Afrique’’.

    ‘’En plus du coût matériel et humain, les conflits armés plombent totalement les efforts sur la voie du développement économique et social’’, du continent, a-t-il déclaré à l’ouverture de la Neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

    Cette rencontre internationale porte notamment sur le thème : ‘’L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle’’.

    Outre le président Sall, le chef de l’Etat de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould El Ghazouani, des représentants de chefs de gouvernement dont celui de la Guinée Bissau Gerrardo Martins et le ministre délégué aux Affaires étrangères du Japon, Horri Iwao et d’autres délégations officielles prennent part à la cérémonie d’ouverture.

    Des autorités académiques et militaires, des diplomates et représentants de partenaires techniques et financiers du Sénégal participent également à cette rencontre de deux jours.

    ‘’L’Afrique a besoin de pause [dans les coups d’Etat] pour travailler à son développement. Il ne faut pas qu’on se réveille tous les matins avec des mutineries, des putschs. L’Afrique ne peut pas se développer dans ces conditions’’, a martelé Macky Sall.

    Le chef de l’Etat sénégalais a estimé que “les conflits et atteintes à la stabilité constitutionnelle donnent une mauvaise perception et contribuent à renchérir le crédit en Afrique’’.

    ‘’Les conflits et l’instabilité institutionnelle coutent cher à l’Afrique, contribuent au renchérissement du crédit et font faire au continent un bond en arrière de 60-65 ans’’, a regretté Macky Sall.

    En cela, fait-il remarquer, ‘’il est donc temps de faire taire les armes et de privilégier le dialogue pour le règlement des différends’’ dans les pays d’Afrique.

    ‘’C’est par le dialogue que l’on surmonte les clivages partisans, pour bâtir des coalitions nécessaires à la stabilité des institutions. Nous devons développer dans chaque pays africain la philosophie du dialogue national’’, a-t-il préconisé.

    ABB/SMD/MTN

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le ministre de l’Intérieur juge faible le taux d’interdiction des rassemblements

    SENEGAL-POLITIQUE / Le ministre de l’Intérieur juge faible le taux d’interdiction des rassemblements

    Dakar, 27 nov (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, s’exprimant devant les députés, lundi, a jugé faible le taux d’interdiction des manifestations publiques au Sénégal.

    Seules 108 des 4.828 demandes d’autorisation de manifestations déposées en 2018 auprès des autorités administratives exerçant leurs fonctions sous la tutelle du ministère de l’Intérieur ont été rejetées, ce qui donne un pourcentage d’interdiction de 2,24 %, a déclaré M. Kaba.

    Il s’entretenait avec les députés, qui examinaient le budget alloué au ministère de l’Intérieur par le gouvernement pour l’année 2024.

    En 2019, a-t-il dit, 75 des 5.535 demandes d’autorisation de manifestations ont été rejetées, soit un taux d’interdiction de 1,36 %.

    En 2020, a indiqué le ministre de l’Intérieur, les autorités administratives ont opposé une fin de non-recevoir à 109 des 2.516 demandes d’autorisation de manifestations. Le taux d’interdiction était de 4,33 %.

    Cent dix-neuf demandes sur 6.256 ont fait l’objet d’un rejet en 2021, avec un taux d’interdiction de 1,95 %, selon Sidiki Kaba.

    ‘’Il appartient aux autorités administratives d’apprécier les demandes en tenant compte de la situation de chaque localité’’, a-t-il rappelé, soulignant que ‘’si la manifestation est un droit constitutionnel, elle s’exerce impérativement dans des conditions pacifiques, conformément à […] la charte fondamentale’’.

    L’opposition dénonce souvent l’interdiction de ses rassemblements. Les autorités administratives invoquent, dans la plupart des cas d’interdiction, les risques de trouble à l’ordre public.

    Le gouvernement a proposé à l’Assemblée nationale un budget de 237 milliards 231 millions 350 mille 287 francs CFA pour les autorisations d’engagement du ministère de l’Intérieur en 2024.

    Ce montant dépasse de 17 milliards (9,3 %) celui alloué au même ministère en 2023, concernant la même rubrique.

    Pour les crédits de paiement, le gouvernement a prévu 197 milliards 4 millions 885 mille 87 francs CFA pour le département de l’Intérieur, avec la même hausse, 17 milliards (9,3 %).

    L’organisation de l’élection présidentielle de 2024 et le renforcement des crédits destinés au programme de construction et d’équipements de l’administration territoriale sont à l’origine de la hausse du budget du ministère, a expliqué le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOMMET / Le président Macky Sall a ouvert les travaux du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-SOMMET / Le président Macky Sall a ouvert les travaux du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

    Dakar, 24 nov (APS) – La 9-ème édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte ce lundi à Diamniadio, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    Le président Sall a donné le coup d’envoi des travaux en présence de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, arrivé au Sénégal ce matin, du Premier ministre bissau-guinéen, Geraldo Martins et du ministre délégué aux Affaires étrangères du Japon, Horri Iwao. Des membres du gouvernement sénégalais, le corps diplomate accrédité à Dakar et de nombreuses autres personnalités civiles et militaires prennent aussi part à la rencontre.

    Cette neuvième édition du forum, qui se tient lundi et mardi, est placée sous le thème ‘’L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et l’instabilité institutionnelle’’.

     Deux sessions plénières, dont un panel de haut niveau qui verra la participation du président Sall, et six ateliers thématiques sont au menu de ces deux jours de réflexion.

    Les thèmes débattus porteront sur la cybersécurité, l’instabilité institutionnelle, l’extrémisme violent, la sécurité, la gouvernance, etc.

    ‘’Les recommandations issues des travaux seront consignées dans les +Actes du forum+, qui seront publiés d’ici deux mois’’, a indiqué le directeur du CHEDS, chargé de l’animation de la Commission scientifique, le général de brigade Jean Diémé.

    Le Forum de Dakar est un « espace de rencontre des acteurs des relations internationales », a soutenu, vendredi, le coordonnateur de sa commission scientifique, l’ancien recteur de l’université de Dakar, Saliou Ndiaye.

    ‘’Depuis son lancement en 2013, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique est devenu une agora, un arbre à palabres de la coopération internationale, un espace de rencontre des acteurs des relations internationales’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui, cet évènement mondial en terre africaine constitue un ‘’investissement sur la paix de la part du président Macky Sall’’.  ‘’Qui dit paix, dit stabilité et qui dit stabilité dit Etat de droit’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Ce forum est une occasion pour l’Afrique de montrer qu’elle est une force de propositions de solutions aux problèmes globaux qui assaillent le monde’’, a indiqué le président de la commission scientifique du Forum, le général de brigade Jean Diémé, par ailleurs directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    ABB/SMD/ASG

  • SENEGAL-FINANCES / Budget : pour 2024, le ministère de l’Intérieur bénéficie d’une hausse de 17 milliards de francs CFA

    SENEGAL-FINANCES / Budget : pour 2024, le ministère de l’Intérieur bénéficie d’une hausse de 17 milliards de francs CFA

    Dakar, 27 nov (APS) – Le gouvernement a proposé à l’Assemblée nationale un budget de 237 milliards 231 millions 350 mille 287 francs CFA pour les autorisations d’engagement du ministère de l’Intérieur en 2024.

    Ce montant dépasse de 17 milliards (9,3 %) celui alloué au même ministère en 2023, concernant la même rubrique.

    Pour les crédits de paiement, le gouvernement a prévu 197 milliards 4 millions 885 mille 87 francs CFA pour le département de l’Intérieur, avec la même hausse, 17 milliards (9,3 %).

    L’organisation de l’élection présidentielle de 2024 et le renforcement des crédits destinés au programme de construction et d’équipements de l’administration territoriale sont à l’origine de la hausse du budget du ministère, a expliqué le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Il a donné cette précision au début du débat parlementaire préalable à l’adoption des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de ce département.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, et son collègue chargé de l’Intérieur, Sidiki Kaba, prennent part à la rencontre.

    Le ministère de l’Intérieur exécute la politique du président de la République en matière d’administration territoriale, de sécurité intérieure, de police administrative, de défense civile et d’organisation des élections.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Politique, économie et santé préoccupent les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Politique, économie et santé préoccupent les quotidiens

    Dakar, 27 nov (APS) – La politique, l’économie et la santé dominent la livraison des quotidiens de ce lundi.

    Le Soleil annonce que le candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février prochain a réuni 3.782.052 parrains, soit 136,65 % de l’objectif qu’il s’était fixé.

    ‘’Il reste maintenant l’heure de vérité pour les candidats, lorsqu’il s’agira de vérifier la conformité de tous les parrainages, dont les dépôts prendront fin le 26 décembre’’, ajoute-t-il.

    L’opposant Bougane Guèye Dany, dans des propos relayés par L’info, est d’avis que ‘’dégager Benno Bokk Yaakaar de la tête du pays n’est plus un choix mais un devoir citoyen’’.

    Le Quotidien parle de la fortune d’Amadou Ba. ‘’Est-il richissime ? La fortune qu’on lui prête peut s’avérer exagérée’’, écrit le journal.

    Il estime que le Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, ancien ministre et fonctionnaire des impôts et domaines (dont il a été directeur général), a bénéficié d’‘’un système dont il n’est pas à l’origine’’.

    Qu’il soit ‘’riche comme Crésus’’ ou pas, Amadou Ba a bénéficié d’un système qu’‘’il trouve déjà en place lorsqu’il entre dans la fonction publique’’, tient à préciser le journal en publiant des extraits d’un livre de son patron, Madiambal Diagne.

    De ‘’petits meurtres entre ex-alliés’’

    Le journal EnQuête est préoccupé par les ‘’petits meurtres entre ex-alliés’’, Benno Bokk Yaakaar d’un côté, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye de l’autre.

    ‘’La précampagne et la collecte des parrainages sont difficiles pour les candidats dissidents de BBY’’, observe le journal.

    ‘’La machine Benno Bokk Yaakaar se retourne contre ses ex-alliés. Les candidats dissidents de [BBY] sont victimes d’un acharnement de la majorité présidentielle’’, note EnQuête, ajoutant que la majorité présidentielle recourt à ‘’diverses astuces et mesures de sabotage’’ contre MM. Diao, Dionne et Ndiaye, tous candidats à la succession de Macky Sall.

    Des candidats de l’opposition dénoncent le ‘’refus’’ du ministère de l’Intérieur de mettre à leur disposition le fichier comprenant la liste des électeurs, selon WalfQuotidien.

    ‘’Amadou Ba a accès à ce fichier, ce qui lui permet de contrôler ses parrains […] Nous exigeons du gouvernement qu’il mette à notre disposition ce fichier, ce qui nous permettra de faire le contrôle de nos parrains’’, écrit le journal en citant l’opposant Abdourahmane Diouf.

    Les quotidiens se sont intéressés à la suppression de la troisième tranche sur l’électricité prépayée, une mesure censée réduire le coût du courant électrique.

    ‘’Cette haute tension sur les ménages ne pouvait pas continuer’’, commente Bés Bi Le Jour, estimant que le ministre du Pétrole et des Énergies, en annonçant cette mesure, ‘’baisse la tension sociale’’ en même temps.

    ‘’Controverse autour d’un prix’’, titre Sud Quotidien, concernant le tarif de 280 francs CFA fixé par le gouvernement pour le kilogramme d’arachide.

    Des ‘’lueurs d’espoir’’ 

    Sud Quotidien constate que ‘’cette décision divise le monde rural : certains demandent […] 300 francs CFA, d’autres portent le regard sur les opportunités qui pourraient découler de ce prix plancher’’.

    Plusieurs journaux évoquent la première transplantation rénale au Sénégal, une prouesse de l’hôpital militaire de Ouakam et de l’hôpital Aristide-Le-Dantec, à Dakar.

    ‘’Une première et un succès […] Ce premier pas sera suivi de beaucoup d’autres, pour que […] l’hémodialyse ne soit plus la seule solution offerte aux patients atteints de maladie rénale terminale’’, lit-on dans Libération.

    ‘’C’est une grande victoire pour les acteurs du secteur de la santé. Le Sénégal a réussi, hier, sa première transplantation rénale […] Le Sénégal est entré dans l’histoire de la greffe et de la transplantation d’organes’’, annonce L’As.

    Vox Populi parle de ‘’lueurs d’espoir’’ après les prouesses menées de concert par l’hôpital militaire de Ouakam et l’hôpital Aristide-Le-Dantec.

    L’annonce de nouvelles maladies respiratoires en Chine préoccupe les quotidiens, qui se rappellent que la très meurtrière pandémie de coronavirus est partie de ce pays il y a quatre ans.

    ‘’Va-t-on reprendre les masques, les mesures barrières ? Le ministère [sénégalais] de la Santé retient son souffle après l’apparition de maladies respiratoires en Chine. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve encore […] Il faut prier que cela n’étouffe pas le monde à nouveau’’, commente Le Quotidien.

    L’Observateur évoque la disparition depuis plusieurs mois du gendarme Didier Badji.

    ‘’Ses enfants ne peuvent plus aller à l’école’’, note le journal en citant un porte-parole de la famille de l’homme porté disparu depuis plusieurs mois.

    ESF

  • SENEGAL-RELIGION-MANIFESTATION / Le Khalife de Thiénaba attendu à Mbour le 9 décembre

    SENEGAL-RELIGION-MANIFESTATION / Le Khalife de Thiénaba attendu à Mbour le 9 décembre

    Mbour, 26 nov (APS) – Le Khalife de Thiénaba, Serigne Assane Seck, séjournera le samedi 9 décembre à Mbour, pour prendre part à la 44-ème édition du Gamou de Serigne Ousmane Seck, un érudit de ce foyer religieux qui s’était installé sur la Petite Côte, a annoncé son porte-parole, Serigne Ngagne Demba Sarr.

    “Le khalife nous a chargés d’informer tous les fidèles talibés, les autorités religieuses, administratives et coutumières de Mbour et le président de la République, qu’il effectuera personnellement le déplacement à Mbour le 9 décembre prochain, au quartier Santessou Darou Thiénaba Seck ”, a dit Ngagne Demba Sarr, lors d’une conférence de presse.

    Cette visite, a souligné encore son porte-parole, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 44ème édition du Gamou de Serigne Ousmane Seck, un “grand érudit religieux“, encore connu sous le surnom de “Borom Alkhourane”.

    Au programme de cet événement religieux, « il est prévu des rencontres avec les talibés, une journée de lecture du Saint Coran et une cérémonie officielle dans l’après-midi du jeudi, avant la nuit du gamou”, a-t-il poursuivi.

    A propos de la vie et de l’œuvre de Serigne Ousmane Seck, il est renseigné que ce “grand érudit de l’islam“ est né le 12 février 1939 à Thiénaba Seck (Thiès, Ouest). Il s’est installé à Mbour en 1963, sous l’ordre de Serigne Ibrahima Seck, khalife général d’alors de Mame Ahmadou Ndack Seck. Il est décédé le 19 décembre 2010 à l’âge de 71 ans.

    “Serigne Ousmane Seck a consacré sa vie à l’étude et à l’enseignement de l’islam. Il était réputé pour sa connaissance approfondie du Coran et était considéré comme un érudit respecté au Sénégal », a indiqué le porte-parole du khalife de Thiénaba Seck.

    “Il a joué un rôle important dans la propagation de l’islam et dans l’éducation religieuse des personnes de sa communauté”, a encore témoigné Serigne Ngagne Demba Sarr.

    DOB/ADI/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Augmentation des maladies respiratoires en Chine : le ministère de la Santé dit suivre l’évolution de la situation

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Augmentation des maladies respiratoires en Chine : le ministère de la Santé dit suivre l’évolution de la situation

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministère sénégalais de la Santé a déclaré dimanche suivre l’évolution de la situation en Chine, un pays confronté à une augmentation soudaine des maladies respiratoires, et rappelé l’importance de suivre les mesures barrières édictées au plus fort de la pandémie de Covid-19.

    ‘’Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) suit l’évolution de la situation en Chine et dans le reste du monde à travers son système de surveillance épidémiologique en général, et de son réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal (Réseau 4S) en particulier’’, rapporte un communiqué rendu public le même jour.

    Le département ministériel en charge de la Santé a notamment insisté sur l’importance d’appliquer les mesures de prévention des maladies respiratoires à travers le respect des mesures barrières préconisées lors de la COVID-19.

    ‘’L’évaluation des risques montre que dans le tableau des maladies respiratoires évoluant présentement en Chine, les symptômes signalés sont communs à plusieurs maladies respiratoires, et qu’on dispose de peu d’informations détaillées pour caractériser pleinement le risque global de ces cas signalés’’, fait-on savoir.

    Le ministère de la Santé signale toutefois qu’en raison de l’arrivée de la saison hivernale une tendance à l’augmentation de ces cas de maladies respiratoires est attendue.

    Il fait remarquer qu’à l’heure actuelle, l’Organisation mondiale de la Santé ne recommande pas de mesures spécifiques pour les voyageurs se rendant en Chine mais déconseille aux présentant des symptômes évocateurs d’une maladie respiratoire de voyager.

    ‘’En cas de symptômes pendant ou après un voyage, il est recommandé aux voyageurs de recourir précocement à une structure de santé’’, lit-on dans le communiqué.

    Selon l’OMS, il est observé depuis mi-octobre 2023, sur les données du système de surveillance épidémiologique de la Chine, une augmentation des maladies respiratoires touchant principalement les enfants.

    Cette augmentation serait en rapport avec la levée des restrictions face à la COVID-19 et à l’arrivée de la saison froide, ainsi qu’à la circulation d’agents pathogènes connus tels que les virus de la grippe, Mycoplasma pneumoniae, le virus respiratoire syncytial (VRS), et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SARS-CoV-2), explique l’Agence onusienne en charge de la santé.

    SKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Fatick hôte du 12e FESNAC (officiel)

    SENEGAL-CULTURE / Fatick hôte du 12e FESNAC (officiel)

    Dakar, 26 nov (APS) – La douzième édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) prévue dans la région de Fatick (centre) se tiendra du 9 au 12 janvier prochain, a annoncé, dimanche, le ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.

    Selon le département de la Culture, elle sera placée sous la présidence effective du président de la République Macky Sall, natif de Fatick avec comme thème : « Macky, les arts et le patrimoine’’, ‘’une manière de célébrer le président de la République et de rendre visible ses réalisations dans le secteur de la culture’’, a dit le ministre Aliou Sow dans des propos rapportés dans une note d’information.

    « Les acteurs et professionnels de la culture et du patrimoine historique souhaitent rendre hommage au président Macky Sall à travers cette douzième édition’’, lit-on dans le document de reçu à l’APS.

    Le ministère de la Culture fait savoir que le Royaume du Maroc a été choisi comme pays invité d’honneur de même que la communauté Léboue désignée invitée d’honneur.

    Le texte note que plusieurs localités de la région de Fatick accueilleront des événements  qui seront riches et variés.

    Ce sera à l’image de la région de Kaffrine qui a abrité la onzième édition et où tous les département Malem Odar, Birkilane, Kaffrine et Gniby ont présenté leurs richesses culturelles.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow avait annoncé, jeudi, aux députés lors du vote du budget de son ministère, que le Fesnac à Fatick sera couplé au Salon national du livre.

    Kaffrine a accueilli la onzième édition du Fesnac du 21 au 28 janvier 2023

    Le Fesnac mis en place depuis 1996 a été une recommandation forte du colloque sur les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise tenue en 1994 à Kaolack à l’initiative du président de la République Abdou Diouf (1981-2000).

    Le premier festival national des arts et de la culture a été organisé pour la première fois à Thiès en 1997. Il s’en suivra les régions de Dakar (1999), Ziguinchor (2001 et 2003), Tambacounda (2005), Saint-Louis (2007 et 2012), Louga (2017) et Kolda (2018). Le FESNAC met en exergue les cultures locales, les vécus ethnoculturels des différentes parties de la nation sénégalaise

    FKS/AKS

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-JUSTICE / Aïssata Tall Sall : « Il n’y a pas détenus politiques au Sénégal »

    SENEGAL-JUSTICE / Aïssata Tall Sall : « Il n’y a pas détenus politiques au Sénégal »

    Dakar, 26 nov (APS) – La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a déclaré dimanche à l’Assemblée nationale que le Sénégal ne comptait pas de détenus politiques dans ses établissements pénitentiaires.

    ‘’Pour moi, il n’y a pas de détenu politique. Il y a des détenus de droit commun et ils sont tous égaux devant la loi et la justice’’, a-t-elle soutenu lors de l’examen du projet de budget de son département ministériel pour l’exercice 2024.

    Elle réagissait à l’interpellation de députés au sujet de la détention dans les prisons sénégalaises de bon nombre d’acteurs politiques et d’activistes. Le nom de l’opposant, Ousmane Sonko revenant plusieurs fois lors des débats.

    ‘’Ce qui se passe ici c’est que quand un politicien commet un délit de droit commun, il est jugé par les mêmes juges, les mêmes juridictions dans les mêmes conditions’’, a souligné Aïssata Tall Sall en insistant : ‘’Il y a une seule justice pour les grands, les petits, les célèbres et les anonymes’’.

    Elle a martelé que l’œuvre de justice étant grave doit être parcimonieuse et à équidistance de tous les citoyens.

    ‘’Nous sommes tous nés libres et égaux devant la loi voilà ce qu’incarne la justice. Garde des sceaux, ministre de la Justice, je découvre les décisions de justice en même temps que vous. Je pense que nous ne devons pas nous amuser avec les concepts et les principes’’, s’est défendue l’ancienne ministre des Affaires étrangères.

    Au sujet du surpeuplement des prisons, elle a admis que des efforts restaient à faire dans ce domaine bien que ‘’les prisons sénégalaises ne sont pas les dernières au monde’’.

    La ministre de la Justice est revenue sur les longues détentions en assurant qu’une procédure avait été lancée dans le but d’y remédier.

     

    NSS/AKS