Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-FINANCES-URBANISME / Le ministère de tutelle va faire démolir plus de 1.400 bâtiments menaçant ruine

    SENEGAL-FINANCES-URBANISME / Le ministère de tutelle va faire démolir plus de 1.400 bâtiments menaçant ruine

    Dakar, 24 nov (APS) – Plus de 1.400 bâtiments menaçant ruine ont été recensés dans le pays, a déclaré le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, vendredi, à Dakar, promettant de les faire démolir.

    ‘’Mille quatre cent quarante-six bâtiments risquant de tomber en ruine ont été recensés dans le pays […] La démolition d’un bâtiment obéit à des règles. Il y a toute une procédure à respecter et cela concerne à la fois le ministère et les mairies où se trouvent ces bâtiments’’, a dit M. Sow aux députés réunis en séance plénière pour examiner le budget de son département.

    Il a été interrogé sur l’extension des cimetières de Pikine et de Rufisque (ouest), les équipements de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et le programme de modernisation des cités religieuses.

    ‘’Des efforts sont en train d’être fournis’’

    Les députés ont également cherché à s’enquérir de l’évolution du programme de construction de 100.000 logements sociaux et des critères requis pour la délivrance des autorisations de construire.

    ‘’Le président de la République nous a demandé, à moi et au ministre de l’Intérieur, qui est chargé de la protection civile, de conjuguer nos efforts pour faire l’inventaire de ces bâtiments menaçant ruine, avec l’aide des collectivités territoriales’’, a-t-il ajouté.

    Concernant ‘’la prétendue dualité’’ entre la SONAGED et le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED), Abdoulaye Saydou Sow a tenu à rassurer les députés. Il n’existe pas de ‘’dualité’’ entre les deux structures, dans la mesure où le PROMOGED fait partie de la SONAGED, leur a-t-il dit.

    ‘’La SONAGED peut développer des projets. Cela ne pose pas du tout problème. La motivation première du PROMOGED, c’est la création des infrastructures de gestion des déchets’’, a expliqué M. Sow.

    ‘’Malgré un budget très limité, des efforts sont en train d’être fournis’’ en ce qui concerne la modernisation des cités religieuses, a-t-il assuré.

    Selon lui, 113 mosquées et 26 églises ont été rénovées par l’État au cours des onze dernières années par le programme de modernisation des cités religieuses.

    Le gouvernement cherche à livrer chaque année 20.000 des 100.000 logements sociaux prévus par l’État, selon Abdoulaye Saydou Sow.

    L’exécution de ce programme va s’accélérer, grâce à l’implication de plusieurs ‘’sociétés internationales’’, a-t-il promis.

    Les premiers cimetières nationaux seront construits à Thiès

    Selon M. Sow, le chef de l’État a décidé d’affecter des terres à certaines villes en vue de l’élargissement de leur cimetière.

    ‘’Le président de la République pense à la création de cimetières nationaux’’, a ajouté le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

    Les premiers cimetières nationaux seront construits à Thiès (ouest), selon lui.

    Les députés ont adopté le budget prévu pour le département de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique en 2024, dont les autorisations d’engagement s’élèvent à 100 milliards 596 millions 53 mille 620 francs CFA.

    Les crédits de paiement dudit ministère pour l’année prochaine sont fixés à 86 milliards 453 millions 973 mille 946.

    AMN/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-NUMERIQUE / L’Anec mise sur la digitalisation de l’état civil pour offrir aux citoyens des services fiables et sécurisés (Dg)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-NUMERIQUE / L’Anec mise sur la digitalisation de l’état civil pour offrir aux citoyens des services fiables et sécurisés (Dg)

    Dakar, 24 nov (APS) – L’Agence nationale de l’état civil (Anec) compte digitaliser ses services, un objectif pour l’atteinte duquel elle prévoit un renforcement de capacités de ses agents et une révision des textes en vue de garantir un état civil fiable et sécurisé, a déclaré vendredi son directeur général, Aliou Ousmane Sall.

    ‘’Cette politique de digitalisation passe par une transformation des procédures pour permettre aux administrations de bien fonctionner, mais surtout de régler les problèmes d’accessibilité des citoyens aux services d’état civil aussi bien aux Sénégalais de l’extérieur que ceux à l’étranger’’, a-t-il dit.

    Il signait, vendredi, avec le directeur de la société Sénégal numérique Sa (Senum), une convention de partenariat visant à garantir la souveraineté des données d’état civil.

    Aliou Ousmane Sall juge qu’‘’il est important de mettre à niveau les acteurs car la gouvernance des données d’état civil est utile face aux fléaux comme la cybercriminalité’’.

    ‘’Ce sont des questions de gouvernance. C’est pourquoi il faut disposer d’un service dédié pour l’hébergement des données d’état civil collectées à travers les centres d’état civil’’, a-t-il argumenté.

    Il a rappelé qu’‘’après la cartographie de tous les centres’’ d’état civil, l’Anec a ‘’numérisé plus de 10 millions d’actes’’. ‘’Nous sommes à 7 millions d’actes indexés. Toutes ces données doivent être et seront dans vos services avec Senum’’, a expliqué Aliou Ousmane Sall.

     

    A cet égard, a-t-il fait part de la volonté de l’ANEC à collaborer de manière active, avec Senum au bénéfice du gouvernement mais aussi des Sénégalais.

    L’autre volet concerne l’hébergement des applications de gestion des actes d’état civil, mais également celles qui gèrent les statistiques.

    ‘’Nous avons aussi développé des applications qui gèrent l’auto formation en travaillant avec une plateforme des acteurs d’état civil et nous souhaitons que cela soit hébergé dans vos services’’.

    Il estime que pour atteindre les objectifs de modernisation du système d’état civil, il faut agir sur l’interconnexion des centres à travers l’intranet gouvernemental.

    ‘’Cela va nous permettre d’interconnecter les 596 centres que nous envisageons de digitaliser. Ce qui permettra à chaque Sénégalais d’avoir son acte d’état civil sans se déplacer. L’autre aspect est de disposer d’une souveraineté dans les flux d’informations des données des Sénégalais d’un centre à un autre’’, a expliqué le directeur général de l’Anec.

    A cet égard, il a souligné Senum est un support ‘’important’’ dans le processus.

    Il a signalé que l’Anec a développé une politique de sécurisation de l’état civil. ‘’Avec les supports, il est utile de prendre ces éléments en compte’’, a exhorté son directeur général.

    Cette signature s’inscrit dans le cadre du programme ‘’Nekkal’’ financé par l’Union européenne à hauteur de 18 milliards de francs CFA pour une période d’exécution de 40 mois, à compter de 2022. Il est mis en œuvre par Civipol, un projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation du fichier national d’identité biométrique au Sénégal.

     

    SBS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Agropole Nord : la BAD accorde un financement de près de 57 milliards au Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE / Agropole Nord : la BAD accorde un financement de près de 57 milliards au Sénégal

    Dakar, 24 nov (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé avoir accordé, mercredi, un financement de près de 87 millions d’euros, soit près de 57 milliards 082 millions 397 mille 561 francs CFA, au Sénégal pour la réalisation de l’Agropole Nord.

     »Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi, à Abidjan, l’octroi d’un prêt de 86,89 millions d’euros au Sénégal pour développer une zone de transformation agro-industrielle dans le Nord du pays », peut-on lire dans le communiqué de l’institution financière internationale.

    Le texte précise que le projet vise, d’une part, à améliorer les capacités de transformation industrielle des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques et des services connexes, et, d’autre part, à augmenter durablement les revenus et la sécurité alimentaire pour les ménages.

    La contribution de la Banque représente 30,7 % du coût total du projet s’élevant à environ 283,05 millions d’euros, indique la même source, ajoutant que la Banque islamique de développement (21,2 %), la Banque ouest-africaine de développement (15,9 %), Sponsor Dette (19,3 %) et Sponsor Equity (7,7 %) constituent les autres contributeurs à la mise en œuvre du Projet Agropole Nord.

     »L’État sénégalais y contribuera à hauteur de 5,2 % du coût du projet », a ajouté la BAD.

    Ce projet s’inscrit dans la création de cinq agropoles intégrés et compétitifs du Plan Sénégal Émergent à l’horizon 2025 du gouvernement du Sénégal.

     »Il fait suite à l’approbation par le Conseil des projets Agropole Sud et Agropole Centre pour couvrir les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor au sud du Sénégal et les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack au centre du pays, respectivement.  », rappelle la BAD.

    Ces agropoles ont pour objectif de jouer un rôle de substitution des importations, mais aussi de renforcer le tissu entrepreneurial et de contribuer à la promotion des exportations.

    Le Projet Agropole Nord sera mis en œuvre par le ministère sénégalais du Développement industriel et des Petites et moyennes industries.

     »Il va contribuer à accroître les exportations agricoles et réduire par conséquent les importations de denrées alimentaires ainsi que l’insécurité alimentaire en milieu rural », a informé la BAD.

    ABB/ASB/

  • SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / Alioune Sow annonce l’instauration d’une Journée nationale de la résistance

    SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / Alioune Sow annonce l’instauration d’une Journée nationale de la résistance

    Dakar, 24 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a annoncé, jeudi, l’instauration pour bientôt d’une  »journée nationale de la résistance » dont l’objectif est de faire connaître aux jeunes ‘’le Sénégal de la gloire et de la fierté’’, à travers différents sites et monuments historiques du pays.

    S’exprimant devant les députés lors du vote du budget 2024 de son département, le ministre a indiqué qu’un décret relatif à cette journée est en préparation. ‘’Les groupes de travail s’y penchent pour choisir les meilleures dates’’, a-t-il dit.

    Parmi les sites historiques à faire connaître aux jeunes, il a cité Pathé Badiane, dans le département de Birkilane (Kaffrine), où une coalition de résistants africains considérée comme une armée sénégambienne affronta victorieusement les Français durant la colonisation.

    « C’est le symbole du triomphalisme sénégalais et de la victoire de la gloire sénégalaise en matière de résistance », a déclaré le ministre qui annonce également qu’un musée national sera construit à Dékheulé, « un lieu de synthèse de l’ensemble de nos héros » visité récemment par le chef de l’Etat Macky Sall.

    Lat Dior (1842-1886), le Damel du Cayor et héros national du Sénégal, est mort en 1886 dans la bataille de Dékheulé contre les colons français.

    Aliou Sow a promis qu’une telle infrastructure sera réalisée dans l’ensemble des foyers religieux et culturels du pays.

    Il y a également, selon le ministre, toutes ces grandes figures « emblématiques » à valoriser, notamment la famille Fall avec ses 33 Damels, Abdou Quadiri Kane, chef religieux et conquérant, qui fut le premier Almamy du Fouta Toro, un ancien royaume de la vallée du fleuve.

    Le ministre a annoncé l’organisation, « sous peu de temps », de la grande semaine du patrimoine de l’œuvre de Serigne Touba. Ses enseignements et son patrimoine visuel, notamment ses photos, seront mis en exergue à cette occasion.

    Un comité national d’organisation mis en place par le khalife général des mourides travaille déjà en étroite collaboration avec le ministère de la Culture, a dit Aliou Sow.

    Il a expliqué que l’appellation ministère de la Culture et du Patrimoine historique n’est pas une « coquetterie intellectuelle », mais plutôt « une orientation, une directive et une affirmation d’une préoccupation idéologique majeure » du chef de l’Etat.

    Le ministre a souligné que pour Macky Sall, « la racine de la culture doit être explorée à travers le patrimoine historique, le Sénégal d’hier, le Sénégal de la gloire et de notre fierté ».

    Les autorisations d’engagement du ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour 2024 s’élèvent à 21 milliards 244 millions 470 mille 137 francs CFA.

    Le gouvernement a prévu 20 milliards 748 millions 470 mille 137 pour les crédits de paiement de ce département pour l’année prochaine.

    FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-MAROC-INFRASTRUCTRES / Le chantier du parc des technologies numériques de Diamniadio exécuté à 87 %, selon Moussa Bocar Thiam

    SENEGAL-MAROC-INFRASTRUCTRES / Le chantier du parc des technologies numériques de Diamniadio exécuté à 87 %, selon Moussa Bocar Thiam

    Diamniadio, 24 nov (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a visité, jeudi, en compagnie d’une délégation marocaine, le chantier du parc des technologies numériques (PTN) de Diamniadio (ouest), dont les travaux ont été exécutés à 87 %.

    « Nous avons reçu aujourd’hui une délégation marocaine pour voir avec elle comment nous accompagner. Ils ont été séduits par la qualité de ce qu’ils ont vu au Parc qui permettra surtout de régler une bonne partie de l’emploi au Sénégal », a déclaré le ministre à la fin de sa visite.

    Moussa Bocar Thiam ajoute qu’il y a  »quelques travaux de finition à faire, a priori d’ici à fin décembre ».

     »Nous en sommes à un taux de réalisation de 87 %. C’est le parc le plus vert de Diamniadio. Je pense que nous pourrons boucler les travaux avant la fin de l’année. Nous resterons dans le délai indiqué », a-t-il dit.

    La construction du PTN est dans sa dernière phase, et son inauguration pourrait avoir lieu dans quelques semaines, a assuré M. Thiam.

    Il a également indiqué que ses services sont en train de faire un benchmarking avec d’autres partenaires qui ont de l’expérience, parce que le président de la République, Macky Sall veut faire de ce parc  »une vitrine pour l’Afrique de l’Ouest ». 

     »Et pour cela, nous voulons que les meilleurs soient dans ce parc. C’est pourquoi nous sommes en train de travailler sur la gouvernance du parc », a expliqué Moussa Bocar Thiam.

     »Ce parc est un outil formidable pour encadrer les start-up. Vous verrez ici un regroupement d’entreprises. Ce parc sera développé par le  secteur privé. Il démontre la vision du président de la République », a-t-il ajouté.

    KD/SG/OID/AKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la Maison de l’ONU et le débauchage de délégués des coalitions « Dionne 2024 » et « Diao 2024 »

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la Maison de l’ONU et le débauchage de délégués des coalitions « Dionne 2024 » et « Diao 2024 »

    Dakar, 24 nov (APS) – L’inauguration de la Maison des Nations unies à Diamniadio et le débauchage de délégués des candidats Mahammad Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao sont, entre autres, les sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le président Macky Sall a inauguré, hier, la Maison des Nations unies de Diamniadio en présence de son homologue roumain Klaus Iohannis accompagné de son épouse, de la Vice- secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, du président de l’Assemblée nationale, du président du Conseil économique, social et environnemental, des ministres, de diplomates accrédités à Dakar et d’autres personnalités de la République’’, rapporte Le Soleil.

    Le journal ajoute qu’en réalisant ce complexe qui va abriter les bureaux de 34 agences des Nations unies au Sénégal, ‘’le chef de l’Etat a dit vouloir +offrir à l’Onu un cadre idéal et adéquat de travail pour faciliter l’interaction à la complémentarité+’’.

    Selon EnQuête, ‘’Macky Sall gâte les 34 agences onusiennes’’.

    ‘’Sa vision dépasse le Sénégal. Elle va au-delà des frontières. Le président Macky Sall a tenu à le faire savoir jeudi, lors de l’inauguration de la maison des Nations Unies de Diamniadio’’, écrit L’Observateur.

    L’As note que ‘’le président Macky Sall est visiblement très satisfait du travail qu’il a abattu dans la transformation de Diamniadio en une ville moderne, après son accession au pouvoir’’.

    Selon lui, ‘’Diamniadio, terrain quasiment vague il y a quelques années, conforte progressivement son standing de ville moderne aux vocations multiples’’.

    En politique, L’As se fait l’écho des difficultés rencontrées par Mahammad Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao, dans la récolte des parrainages. Dionne et Diao, membres de l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall, sont candidats déclarés à la présidentielle de février.

    ‘’Candidats à la candidature pour la présidentielle de 2024, Mame Boye Diao et Mahammad Boun Dionne devront batailler ferme pour être dans les starting- blocks. En effet, certains de leurs proches collaborateurs peuvent à tout moment quitter leur navire pour rejoindre celui du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba. Déjà, à quelques jours du bouclage du processus de collecte de parrainages, des remous sont constatés de part et d’autre à +Dionne 2024+ et à +Diao 2024+ avec des responsables qui décident de s’en aller en emportant les signatures qu’ils avaient collectées’’, rapporte L’As.

    La publication signale que ‘’Mame Boye Diao, par exemple a vu une dizaine de ses partisans le quitter pour rejoindre le Premier ministre Amadou Ba, désigné candidat du pouvoir actuel pour le scrutin du 25 février 2024’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Mahammad Boun Abdallah Dionne ne pourra pas compter sur six de ses délégués régionaux en vue de la prochaine élection présidentielle pour laquelle l’ancien Premier ministre a déclaré sa candidature. Ses préposés à la coordination de sa campagne de collecte de parrainages lui ont tourné le dos pour rejoindre l’actuel Premier ministre, Amadou Ba’’.

    Source A rapporte qu’à quelques mois de la présidentielle, ‘’les coups bas et autres combines politiques sont de rigueur au sein de la Coalition Benno Bokk Yaakaar pour fragiliser ceux qui ont décidé de quitter le +Macky+ pour défendre leur candidature. Désormais, Mame Boye Diao, Aly Ngouille Ndiaye et Mahammad Boun Abdallah Dionne sont dans l’œil du cyclone. A défaut de les convaincre de revenir dans les rangs, leurs alliés sont recrutés de partout pour s’engager auprès du candidat Amadou Ba. C’est autour d’une réunion nocturne des +apéristes+ que la vaste campagne de débauchage a été lancée contre les dissidents’’.

    Selon L’Info, ‘’Mahammad Boun Abdallah Dionne est rouge de colère suite à l’information selon laquelle, 5 de ses délégués régionaux ont rejoint le camp d’Amadou Ba, candidat de BBY’’.  »+Faux+, rétorque le candidat de la coalition Dionne 2024 qui débusque une +intox+ du camp d’en face, après avoir sans succès, tenté de débaucher, lesdits délégués’’, écrit le journal.

    OID/AKS/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Macky Sall réaffirme sa volonté de faire de Diamniadio, “une ville moderne et intelligente’’

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Macky Sall réaffirme sa volonté de faire de Diamniadio, “une ville moderne et intelligente’’

    Diamniadio, 23 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a réaffirmé jeudi sa vision de faire de Diamniadio, dans le département de Rufisque, “une ville moderne, verte,  intelligente et économe’’, énumérant les nombreuses infrastructures modernes réalisées dans cette partie de la région de Dakar .

    “Diamniadio, j’ai voulu en faire une ville moderne, une ville conçue et dessinée sur carte avant de poser les bâtiments. C’est pourquoi, Diamniadio va être une ville verte, intelligente et économe. Pour cela il faut des logements qui soient en harmonie avec ce que nous voulons bâtir  dans cette société’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

    Le Chef de l’Etat intervenait lors de la cérémonie d’inauguration de la Maison des Nations Unie construite dans la nouvelle ville de Diamniadio, non loin de la sphère ministérielle, Ousmane Tanor Dieng.

    La cérémonie s’est déroulée en présidence du président de la Roumanie Klaus Werner Iohannis, et e la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies, Amina J. Mohammed.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnement, Abdoulaye Daouda Diallo, des membres du Gouvernement sénégalais, des parlementaires, élus territoriaux et notables ont aussi assisté à la cérémonie.

    Il a rappelé que Diamniadio “un, terrain quasiment vague il y a moins de dix ans, conforte progressivement son standing de ville moderne aux vocations multiples’’.

    “Aujourd’hui, il y a Diamniadio, la diplomate à travers cette Maison des nations unies, Diamniadio, l’Administrative avec ses sphères ministérielles, Diamniadio l’industrielle et commerciale avec son Parc industriel, son centre des expositions, son marché d’intérêt national et sa Gare des Gros porteurs’’, a soutenu le chef de l’Etat.

    Macky Sall a aussi rappelé les investissements dans le domaine de la science et de la technologie à Diamniadio qui “abrite l’Université Amadou Makhtar Mbow, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel, le Dater center, le super calculator, le parc de technologie numérique, le laboratoire IRESSEF et le complexe biotechnique de l’Institut Pasteur de Dakar qui est en cours de finalisation’’.

    “Diamniadio, la sportive  avec son Dakar Aréna et le Stade Abdoulaye Wade, l’un des meilleur au monde. Diamniadio, l’internationale avec son centre international de Conférence Abdou Diouf. Et désormais, la Maison des Nations Unies’’, a ajouté Macky Sall.

    Le chef de l’Etat a aussi salué une ville de Diamniadio “au diapason des exigences de transport moderne, rapide et fiable avec l’autoroute et surtout le Train express régional dont la phase 2 en chantier avancé, va connecter Diamniadio et l’aéroport international Blaise Diagne de Diass’’.

    SG/MTN

  • SENEGAL-FINANCES-COMMERCE / La cherté des denrées de consommation, la modernisation des marchés et la compétitivité des PME préoccupent les députés

    SENEGAL-FINANCES-COMMERCE / La cherté des denrées de consommation, la modernisation des marchés et la compétitivité des PME préoccupent les députés

    Dakar, 23 nov (APS) – La cherté des denrées de consommation courante, la modernisation des marchés et la compétitivité des entreprises sénégalaises au sein de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ont dominé le débat parlementaire préalable à l’adoption du budget du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, jeudi, à Dakar.

    Le budget 2024 de ce ministère s’élève à 24 milliards 58 millions mille 915 (24.058.001.915) francs CFA.

    Lors du débat, les députés ont interpellé le ministre Abdou Karim Fofana sur la cherté des denrées de consommation courante et la modernisation des marchés en vue de la prévention des incendies.

    Les députés ont également tenté d’attirer l’attention de M. Fofana sur la nécessité d’une assistance et d’un encadrement des entreprises sénégalaises en vue de leur compétitivité, dans la concurrence au sein de la ZLECAf.

    Cette question a surtout préoccupé Ibrahima Diop, un élu de Wallu Sénégal, un groupe parlementaire dominé par le PDS (opposition). M. Diop a relevé les ‘’faiblesses structurelles’’ des économies des pays africains et a insisté sur la nécessité de ‘’préparer le secteur privé sénégalais’’ à la concurrence qu’exige l’émergence d’une zone de libre-échange africaine, afin qu’il puisse bénéficier des opportunités offertes.

    Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises a dit aux députés que lui-même et son collègue chargé des Finances et du Budget travaillaient de concert à un ‘’programme d’accompagnement et de mise à niveau des 325 entreprises [sénégalaises] ciblées, sur une période de cinq ans’’.

    ‘’Un arrêt des subventions des produits de grande consommation’’

    Le but de ce programme est de permettre à ces entreprises d’‘’être compétitives sur le marché local et [international]’’, a ajouté Abdou Karim Fofana.

    Le président de la commission des mines et de l’énergie de l’Assemblée nationale, Abass Fall, membre du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a proposé au ministre du Commerce de réfléchir à une collaboration de son ministère avec celui chargé du Pétrole et des Énergies, en vue d’une bonne politique de contenu local.

    La notion de contenu local désigne le fait, pour les entreprises multinationales, comme celles opérant dans la nouvelle industrie pétrolière au Sénégal, d’intégrer des entreprises et de la main-d’œuvre locales dans leurs activités de production.

    Le fait de travailler ensemble devrait permettre à ces deux ministères d’encourager la création de PME spécialisées dans les métiers pétroliers et gaziers, selon M. Fall.

    Et ces départements rendraient ces PME compétitives par le simple fait de les aider tous les deux, a-t-il dit.

    En ce qui concerne la cherté des denrées de consommation courante, le député Mohamed Ayib Daffé, membre de YAW, a fait part de ses ‘’inquiétudes’’ quant à la baisse de près de 100 milliards de francs CFA sur le budget du ministère du Commerce.

    Cette baisse laisse présager, a-t-il dit, ‘’un arrêt des subventions des produits de grande consommation’’.

    Sokhna Mbodj, une élue du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), a invité les pouvoirs publics à travailler à la ‘’sincérité’’ des instruments de mesure en vue d’une vente correcte du carburant.

    Elle a évoqué la nécessité de contrôler le volume des bonbonnes de gaz destinées à la consommation des ménages.

    Sa collègue Sokhna Ba, du groupe YAW, a invité le ministre du Commerce à faire faire une évaluation des prix des denrées de consommation courante, à la suite du conseil présidentiel qui leur a été consacré, lequel avait permis au gouvernement de prendre 11 mesures.

    Revoir la facturation de l’électricité

    ‘’L’inflation est mondiale. Nous ne vivons pas en vase clos. Le Sénégal fait face à des chocs exogènes qui se répercutent sur le pouvoir d’achat des Sénégalais’’, a signalé le président du groupe BBY, Abdou Mbow.

    Bara Gaye, membre du groupe YAW, a demandé au ministre du Commerce et à ses collègues concernés de revoir la facturation de l’électricité, dont la récente hausse tarifaire inquiète plus d’un consommateur.

    La conjoncture internationale est difficile et n’épargne aucun pays, a signalé Abdou Karim Fofana.

    L’État a fourni des efforts qui ont permis d’arriver à une stabilité des prix de certains produits, a fait valoir M. Fofana.

    Il a tenu à signaler que le gouvernement a fait des efforts sur le plan budgétaire en vue de la rénovation des marchés, dans le but de les moderniser et de réduire les risques d’incendie.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a réfuté l’idée selon laquelle une injonction faite à l’État par des institutions internationales, dont le Fonds monétaire international, serait à l’origine de la baisse de près de 100 milliards du budget du ministère du Commerce.

    Le gouvernement n’a reçu de ses partenaires économiques et financiers aucun ordre visant à réduire les subventions faites par les pouvoirs publics au profit des ménages et des consommateurs, a soutenu M. Ba.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-MONDE-INFRASTRUCTURES / Le chef de l’Etat a inauguré la Maison des Nations unies de Diamniadio

    SENEGAL-MONDE-INFRASTRUCTURES / Le chef de l’Etat a inauguré la Maison des Nations unies de Diamniadio

    Diamniadio, 23 nov (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall a officiellement inauguré la Maison des Nations unies à Diamniadio, en présence de son homologue de la Roumanie, Klaus Werner Iohannis, et de la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies, Amina J. Mohammed, a constaté un reporter de l’APS.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, la président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, des membres du gouvernement, le corps diplomatique et plusieurs autres officiels ont pris part à cette cérémonie d’inauguration.

    SG/MTN/ASG

  • SÉNÉGAL-GUINEE-COOPÉRATION / Gestion frontalière : Dakar et Bissau mettent en place un comité mixte paritaire

    SÉNÉGAL-GUINEE-COOPÉRATION / Gestion frontalière : Dakar et Bissau mettent en place un comité mixte paritaire

    Dakar, 23 nov (APS )- Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont procédé jeudi à Dakar à l’installation d’un comité technique mixte de ‘’réaffirmation de leurs frontières respectives visant à mettre en œuvre des activités de coopération’’, a constaté l’APS.

    ‘’C’est une commission mixte paritaire de vingt-six membres qui doit procéder à ce qu’on appelle la réaffirmation de la frontière’’, a affirmé le vice-amiral Ibrahima Wade, président de la Commission nationale de gestion des frontières du Sénégal.

    Selon lui, ‘’la réaffirmation de la frontière commune s’inscrit dans le cadre de la gestion concertée des frontières telle que recommandée par l’Union africaine’’.

    S’exprimant lors de l’installation de ce comité, M. Wade a expliqué que ‘’l’objectif du programme Frontière-Union africaine est de lever tous les litiges qui existent entre les frontières’’.

    Il se dit convaincu que ‘’cette commission sera capable d’initier et de mettre en œuvre des actions conjointes de règlement pacifique des litiges, de renforcement de la paix, de la sécurité, (…) de nos espaces frontaliers pour une intégration et une cohabitation réussies de nos peuples’’.

    Pour lui, il s’agit de ‘’ réaffirmer cette frontière déjà identifiée par les puissances coloniales, en l’occurrence le Portugal et la France’’.

    Il fait savoir que ‘’la recherche documentaire a permis d’identifier physiquement les zones frontalières’’.

    ‘’Cela permettra de faire de cette frontière un espace maitrisé et encadré par les autorités des deux Etats au bénéfice des populations qui s’activent dans la pêche, l’agriculture, le commerce’’.

    M. Wade a exhorté, à cet effet, les membres des deux délégations à ‘’l’identification exhaustive des problèmes récurrents afin de formuler des plans d’actions concrets, gage d’une réduction des préoccupations actuelles des zones frontalières’’.

    Pour y parvenir, il a invité, ‘’au nom du gouvernement sénégalais’’ les parties prenantes ‘’à faire preuve d’engagement et de souplesse dans la conduite des échanges’’.

    Il estime qu’il n’y a pas de raison que le comité mixte n’arrive pas à atteindre ses objectifs fixés en 2025. ‘’Les recherches documentaires ont montré, selon lui, que la commission franco-portugaise formée il y a 120 ans est parvenue à s’entendre sur le tracé de la frontière’’.

    Pour lui, ‘’le Sénégal et la Guinée-Bissau sont des nations voisines au destin commun dont les solides relations ont transcendé les vicissitudes du temps’’.

    Félicitant le travail des deux délégations, Jorge Antonio Dacruz Almeida, ministre bissau-guinéen chargé de l’Administration territoriale et du Développement local, a salué la  »détermination des deux pays à réaliser cette mission en conformité avec les orientations de l’Union africaine’’.

    Theodor Proffe, adjoint de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne s’est réjoui de la mise en place de ce comité, estimant qu’il s’agit là d’ »un exemple enseigné au monde ».

    ‘’Au moment où les frontières sont âprement disputées dans le monde, le Sénégal et la Guinée Bissau montrent l’exemple de ce que doivent être les relations entre des pays voisins sur des sujets difficiles’’, a-t-il dit.

    Le diplomate a félicité les deux gouvernements pour leur travail sur ‘’ce sujet important pour assurer le bon voisinage, la paix et le développement’’.

    CS/AKS/MTN